samedi 28 décembre 2024 10:39

La Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne est un espace de dialogue, d'échanges d'idées et de débats entre les parlementaires européens et marocains, qui devra se pencher sur tous les sujets concernant les relations entre les deux parties, a affirmé jeudi à Bruxelles, Mme Mbarka Bouaida, co-présidente de cette commission.

Cette commission ne doit pas seulement être un espace d'échange d'idées, mais elle doit proposer, faire un suivi et contrôler la mise en place des actions de l'accord d'association Maroc-UE, a-t-elle indiqué lors d'une conférence de presse à l'issue des travaux de la réunion constitutive de cette commission.

Mme Bouaida a exprimé sa satisfaction du bilan de la première rencontre entre les membres de cette commission, précisant que les discussions se sont déroulées dans une ambiance transparente, constructive et riche en termes d'idées.

La délégation marocaine a pu expliquer et faire connaitre ses positions par rapport à plusieurs sujets concernant les droits de l'Homme, la justice, la gouvernance territoriale, le volet économique et commercial et la coopération en matière d'immigration, a-t-elle fait savoir.

Cette première rencontre est une phase de prise de contact et de mise au point, a indiqué Mme Bouaida, soulignant la nécessité de multiplier les rencontres et de dynamiser cette commission qui devrait aborder tous les sujets concernant les relations Maroc-UE.

"Nous avons également identifié des sujets qui intéressent les deux parties et qui pourraient être discutés comme la sécurité dans la région du sahel, la problématique environnementale et la violence contre les femmes", a-t-elle dit.

De son coté, M. Pier Antonio Panzeri, co-président de la commission s'est félicité des résultats positifs des premiers travaux de la commission.

Il s'agit d'une commission mixte de grande qualité, a-t-il dit, signalant que les thèmes examinés ont été le Statut Avancé, la démocratie et l'Etat de Droit, ainsi que les questions de justice, et de la régionalisation.

La commission mixte, en se fondant sur les expériences de certains pays européens, peut être intéressante, a-t-il souligné.

Source : MAP

La Commission européenne a adopté aujourd'hui un plan d'action destiné à renforcer la protection des mineurs non accompagnés arrivant dans l'Union, qui comprend des normes communes en matière de tutelle et de représentation légale. Ce plan a pour objet de définir une approche européenne commune, afin de garantir que les autorités compétentes arrêtent le plus tôt possible, de préférence dans un délai de six mois, une décision quant à l'avenir de chaque mineur non accompagné. Les États membres devraient en priorité localiser la famille des mineurs non accompagnés et veiller à leur réinsertion dans leur société d'origine. Si l'intérêt supérieur de l'enfant le requiert, les États membres doivent trouver d'autres solutions, par exemple l'octroi d'une protection internationale ou la réinstallation dans l'Union.

Il n'est pas aisé de connaître précisément le nombre de mineurs non accompagnés qui émigrent en Europe, mais les demandes d'asile déposées l'année dernière par des enfants de moins de 18 ans non accompagnés par un adulte donnent une indication de l'ampleur du phénomène. Les données publiées par Eurostat révèlent qu'en 2009, 10 960 mineurs non accompagnés ont demandé l'asile dans 22 États membres (ne sont pas inclus la République tchèque, le Danemark, la France, la Pologne et la Roumanie), ce qui représente une hausse de 13 % par rapport à 2008, année durant laquelle 9 695 demandes d'asile ont été déposées.

Les raisons qui expliquent l'arrivée de mineurs non accompagnés dans l'Union sont variées. Ceux-ci fuient des guerres, des conflits, la pauvreté ou des catastrophes naturelles, des discriminations ou des persécutions. Leurs parents les envoient dans l'espoir qu'ils aient une vie meilleure, qu'ils puissent subvenir aux besoins de leur famille restée au pays, ou pour qu'ils rejoignent des membres de leur famille vivant déjà dans l'Union. Certains sont victimes de la traite des êtres humains. Le plan d'action propose une approche à l'échelle de l'Union, reposant sur trois principaux axes d'intervention: la prévention des migrations périlleuses et de la traite des êtres humains, l'accueil et les garanties procédurales dans l'UE et la recherche de solutions durables.

«L'Europe doit prendre des mesures immédiates pour s'occuper des mineurs non accompagnés, qui sont les victimes les plus exposées et les plus vulnérables des flux migratoires», a déclaré Cecilia Malmström, commissaire chargée des affaires intérieures.

«Ce plan d'action vise à mettre en place une approche commune et coordonnée, de manière à relever un défi qui devrait prendre de l'ampleur au cours des prochaines années. Il est primordial que tous les États membres s'engagent à offrir aux mineurs non accompagnés le bénéfice de normes élevées en matière d'accueil, de protection et d'insertion. Le principe de l'intérêt supérieur de l'enfant doit toujours constituer le fondement de toutes les mesures qu'ils adoptent. Nous devons nous efforcer de localiser la famille des mineurs qui pénètrent seuls sur le territoire de l'Union et nous devons leur assurer des conditions de retour permettant un regroupement familial».

Le plan d'action s'articule autour des dix principes suivants:

1. Tous les enfants doivent, avant toute chose, être traités comme tels. L'intérêt supérieur de l'enfant doit être la considération primordiale dans toutes les décisions qui concernent les mineurs non accompagnés.

2. Tous les enfants doivent être traités conformément aux règles et principes liant juridiquement l'Union européenne et ses États membres, notamment la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, la convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant et la convention européenne des droits de l'homme.

3. Tout doit être mis en œuvre pour créer un environnement permettant aux enfants de grandir dans leurs pays d'origine en ayant de bonnes perspectives de développement personnel et un niveau de vie décent.

4. Les enfants doivent être protégés des passeurs et des groupes criminels, ainsi que d'autres formes de violence ou d'exploitation.

5. Tout doit être mis en œuvre pour trouver la famille de l'enfant et permettre un regroupement familial, à condition que cela soit conforme à l'intérêt supérieur de celui-ci.

6. Des mesures d'accueil adaptées aux enfants et des garanties procédurales doivent s'appliquer dès l'instant où l'enfant est découvert à la frontière extérieure ou sur le territoire d'un État membre, jusqu'à ce qu'une solution durable soit trouvée. La tutelle et la représentation légale de l'enfant sont d'une importance déterminante.

7. Il convient d'arrêter le plus tôt possible une décision relative à l'avenir de l'enfant, de préférence dans un délai de six mois.

8. Les mineurs non accompagnés doivent toujours être placés dans des lieux d'hébergement appropriés et traités d'une façon pleinement compatible avec leur intérêt supérieur. Si une rétention est exceptionnellement justifiée, on ne doit y recourir qu'en dernier ressort, pour la période appropriée la plus brève possible, et en faisant prévaloir l'intérêt supérieur de l'enfant.

9. Des solutions durables doivent être élaborées en fonction d'une appréciation au cas par cas de l'intérêt supérieur de l'enfant. Elles doivent consister soit dans le retour de l'enfant dans son pays d'origine où sa réinsertion doit être assurée, dans l'octroi d'une protection internationale ou d'un autre statut juridique permettant à l'enfant de s'insérer dans l'État membre de résidence, soit dans la réinstallation sur le territoire de l'Union européenne.

10. Tous les acteurs intéressés – institutions de l'UE, États membres, pays d'origine et de transit, organisations internationales et organisations de la société civile – devraient unir leurs forces et redoubler d'efforts pour s'attaquer au problème des mineurs non accompagnés et veiller à la protection de l'intérêt supérieur de l'enfant.

Source : Europa

Une Fondation baptisée "Tarik Assalama" a été lancée officiellement, mercredi à Montréal, avec l'objectif de sensibiliser aux dangers des accidents de la circulation au Maroc.

Opérant aussi bien au Maroc qu'au Canada, la Fondation a vu le jour il y a 4 mois à l'initiative d'Ahmed Mendili, dont le fils Tarik est décédé l'année dernière dans un accident de la route.

Cette fondation s'assigne pour objectifs de lutter contre l'insécurité routière et ses conséquences et d'assister et de soutenir les familles ayant perdu un des leurs dans un accident de la route.

Dans un message lu en son nom, l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, a salué cette initiative soulignant que "sans nul doute, cette nouvelle fondation constituera un nouveau jalon dans l'action solidaire et une valeur ajoutée dans le tissu associatif combien responsable et actif au Canada".

Pour sa part, la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, a loué la création "avec autant de détermination" de cette fondation à la mémoire de Tarik.

"Aucune initiative, aucun effort, aucun investissement personnel ou collectif ne sera jamais de trop pour essayer d'atténuer" les traumatismes engendrées par les accidents de la route, a-t-elle indiqué, affirmant qu'"aucun citoyen digne de ce nom ne peut être insensible aux conséquences sociales et économiques de ce fléau".

Tout en saluant cette initiative, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, Mme Yolande James a souligné le dévouement des personnes qui ont été derrière le lancement de cette fondation.

"Dans un esprit de solidarité et d'entraide, vous vous êtes engagés dans la prévention de la sécurité routière tout en honorant la mémoire du jeune Tarik", a-t-elle dit dans un message aux membres de la Fondation.

Les autres intervenants ont mis l'accent sur les causes des accidents de la route au Maroc et les moyens de les prévenir par des mesures législatives, réglementaires et administratives.

Source : MAP

Il a suscité craintes et espoirs. Aujourd’hui, une étude scientifique évalue le contrat que des cantons font signer aux immigrés non européens. Conclusion: il faut cibler ceux qui posent problème.

A gauche, il faisait peur. A droite, on le voyait comme la solution aux problèmes liés à l’immigration. Inscrit dans la Loi fédérale sur les étrangers, entrée en vigueur en janvier 2008, le contrat d’intégration est censé être un nouvel outil pour inciter les immigrés non européens à s’insérer en Suisse. En le signant, le migrant s’engage à apprendre une langue nationale, condition principale pour obtenir un permis de séjour. Si les cantons romands, dont Genève et Vaud, sont sceptiques, Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Soleure, Argovie et Zurich étaient les premiers à se jeter dessus. Saint-Gall l’applique depuis six mois et Berne l’envisage.

Une étude scientifique évalue aujourd’hui le fameux contrat. Résultat: il n’est ni un engin de torture «ni une solution miracle». La Haute Ecole spécialisée du Nord-Ouest, qui a suivi 240 contrats d’intégration signés entre avril et août 2009 dans les cantons pionniers, le désigne comme un outil intéressant, mais qu’il faut améliorer.

Harmoniser les modèles cantonaux.

Premier bémol: il y a autant de modèles que de cantons. Ces derniers ont non seulement le choix d’appliquer ou non le contrat, mais aussi d’en définir les contours. Si l’apprentissage de la langue est au cœur de chaque modèle, il n’est pas l’unique critère d’intégration. Ainsi, Bâle-Ville fait signer le contrat aux migrants analphabètes déjà établis dans le canton et prolonge le permis de séjour s’ils apprennent l’allemand, n’ont pas de casier judiciaire ou de dettes.

En Argovie en revanche, le contrat n’est proposé qu’aux

nouveaux arrivants et d’autres critères d’intégration sont retenus. Ces disparités posent problème sur le plan de l’égalité des chances. L’étude recommande aux cantons de fixer des critères d’évaluation communs, qu’il faudrait idéalement inscrire dans la loi fédérale pour mettre tout le monde d’accord.

Mieux cibler les immigrés.

Le contrat n’est pas adapté à tous les immigrés. Seuls deux groupes devraient y être soumis: les migrants établis en Suisse qui ne parlent toujours pas la langue et ne travaillent pas et les étrangers fraîchement arrivés qui risquent de poser problème.

S’entretenir avec tous les étrangers.

Eva Tov, la professeur en charge de l’enquête, regrette qu’on ne cible que les étrangers des pays tiers, c’est-à-dire hors de l’Union européenne et de l’AELE. Pour elle, il faudrait convier tous les nouveaux migrants à un premier entretien. Sur cette base, les autorités pourraient alors décider à qui elles conseillent de suivre un cours de langue et qui elles forcent à signer le contrat. «Trop coûteux! lance Guy Morin, conseiller d’Etat bâlois. En outre, nous ne pouvons pas imposer un entretien à un cadre hautement qualifié.»

Expliquer les critères aux migrants.

L’étude prie les autorités de mieux expliquer aux étrangers les critères d’intégration. Car ces derniers ne saisissent pas toujours ce qu’on attend d’eux.

L’enquête ne dit pas combien des 240 immigrés ayant signé un contrat d’intégration ont obtenu un permis ou ont été renvoyés, ni si ces contrats sont efficaces. Quant aux cinq cantons pionniers, ils promettent de suivre ces conseils «de leur mieux».

Source : Tribune de Genève


Sept stèles de soldats musulmans morts pour la France ont été profanées aujourd'hui  dans le carré militaire du cimetière de Tarascon (Bouches-du-Rhône), a annoncé le ministère de la Défense.

Ces soldats sont morts lors de la Première Guerre mondiale.

Le ministre de la Défense, Hervé Morin, fait part dans un communiqué de sa "profonde indignation devant un acte ignoble et lâche".

"Je m'incline devant la mémoire de ces soldats avec d'autant plus d'émotion que cet ultime outrage semble les avoir volontairement visés pour leurs croyances religieuses", poursuit-il.

"Mes pensées, à la veille de la commémoration du 8 mai 1945, vont à tous les combattants qui ont offert leur vie de manière humble ou éclatante pour que vivent une France et une Europe, libres, justes et généreuses", poursuit-il.

Elles s'adressent à tous, "qu’ils croient au ciel ou qu’ils n’y croient pas, qu’ils soient Français par le sang reçu ou par le sang versé".

Source : Le Figaro

Les Marocains du Monde sont à l’honneur cette année à Festimode. L’événement, qui en est à sa cinquième édition, se tient du 5 au 8 mai à Casablanca. Plusieurs défilés et rencontres sont au rendez-vous. L’occasion pour ses organisateurs de promouvoir la culture marocaine à travers la mode.

L’Eglise Sacré Cœur de Casablanca, magnifique bâtisse du 19e siècle, se transformera durant trois jours en lieu de mode. Elle accueille en effet en son sein l’événement Festimode, aujourd’hui connu du monde de la mode casablancais. Pour cette cinquième édition, le thème choisit est celui du nouveau et de l’originalité. Une façon d’appeler la relève à y participer davantage. Une façon aussi de mettre en exergue les jeunes talents, venus des quatre coins du monde pour y assister et y participer. Car l’événement est cette année organisé en partenariat avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME). Raison sans doute pour laquelle les Marocains du Monde seront à l’honneur. Après avoir été à l’honneur de la dixième édition du Salon de l’Edition et du livre de Casablanca, les voici au cœur d’un événement de mode, un tout autre registre, mais toujours dans le volet culturel.

Fidèle à sa vocation première, Festimode est avant tout la rencontre de jeunes talents nationaux, ceux qui devraient faire la mode de demain. Deux défilés sont ainsi au programme : le défilé créateur « Dress Code » et le défilé émergence « De long en large ». Des stylistes marocains de renommée internationale seront présents. On cite Hisham Oumlil, l'habitué à la Fashion Week de New York, Saïd Mahrouf qui a participé au Salon du prêt-à-porter parisien en 2008, Nouredine Amir, le célèbre créateur du show room Villa Amir à Marrakech en 2009 et finalement Amel Bouazizi qui enseigne à l'Artemis Fashion Academy de Rotterdam. Plusieurs stylistes nationaux sont également au programme. Aux côtés de la mode, la photographie est aussi au rendez-vous.
Une nouvelle rétrospective «itinéraire d’une tendance » durera jusqu’au 20 mai.

Source : Bled.ma


La 1ère édition de la journée des Marocains du monde, organisée par l'Université Hassan II de Casablanca - Mohammedia, en partenariat avec le CCME, sous le thème "Marocains du monde : Quels rôles pour le développement de notre pays ?". Une journée de réflexion avec une conférence et deux tables rondes pour débattre du rôle des Marocains du monde, notamment du point de vue économique (investissement, transferts, etc.).

Le laboratoire d'études et de recherche sur l'intercultuel (Université Chouaib Doukkali d'El Jadida), organise deux journées d'études intitulées: "La littérature marocaine d'expression française : la troisième génération ou l'épanouissement des individualités". Des journées de réflexion organisées en collaboration avec le CCME et l'Alliance Franco-Marocaine.

Le CCME est partenaire pour l'organisation des journées d'études de l'université Chouaib Doukkali d'El Jadida autour de la littérature marocaine d'expression française. Pour plus d'informations, cliquez ici.

Le Maroc participe à la 17e édition de l’Arabian Travel Market (ATM), le salon arabe du marché de voyage, ouvert le mardi 4 mai à Dubaï. L’ATM se poursuit jusqu’au 7 mai dans l’enceinte du Dubaï International Convention and Exhibition Centre.

L’ATM est un événement annuel destiné aux professionnels de l’industrie du voyage et du tourisme. Il réunit des acheteurs et des vendeurs du monde entier de tous les secteurs du voyage et du tourisme. Cette édition rassemble des offices de tourismes, des associations professionnels, des compagnies aériennes, des représentants d’hôtels, des tours opérateurs et spécialistes en vacances, … Ce salon est l’occasion pour eux d’une part, de mettre en valeur leur offre, de trouver des clients potentiels et de renforcer les relations existantes. D’autre part, il leur permet de rester informé des nouvelles tendances du marché.

Les organisateurs du salon, qui n’ont pas lésiné sur les moyens, ont prévu des séances de rencontres ciblées entre acheteurs et exposants : Club des acheteurs, Journée de recrutement, Journée des agents de voyages.

Le Maroc tient un stand animé par l’Office national marocain du tourisme (ONMT) avec des Conseils régionaux du tourisme. Un espace de ce stand est réservé à la représentation des destinations touristiques du Royaume, aux grands établissements hôteliers marocains et agences de voyages.

Cette participation marocaine vise à promouvoir la destination Maroc mais aussi à se positionner sur les nouveaux marchés touristiques comme le Moyen-Orient. Une information qui pourrait attirer un certain public vient d'être publiée par le comparateur de prix d'hôtel hoteles.com: les hôtels de luxe de Marrakech auraient baissé les tarifs en moyenne de 16%. Les hôtels Kenzi Farah, le Meridien et le Royal Mirage Deluxe seraient "même" passés à moins de 100 euros la nuitée.

Source : Yabiladi

Le luthiste marocain, Driss El Maloumi, se produira entre le 6 et le 15 mai dans plusieurs villes espagnoles.

Ces concerts, qui auront lieu dans les villes de Castellon, Javea et Alicante (Est de l'Espagne), s'inscrivent dans le cadre d'une tournée organisée à l'initiative de "Casa Mediterraneo" (Maison de la Méditerranée), une institution au service du rapprochement entre les sociétés, les cultures et les peuples des rives de la Mare Nostrum.

A cette occasion, le luthiste marocain offrira un Master class de musique arabe aux élèves des conservatoires d'Alicante, Castellon et Valence, indique "Casa Mediterraneo", précisant que l'objectif de ces cours est l'initiation des étudiants espagnols aux principes de la musique arabe.

Né en 1970, Driss El Maloumi est un artiste dont l'adresse et le talent s'appuient sur une très solide formation musicale classique arabe et occidentale.

Primé dans différents pays, il a participé, en duo ou en solo, à des festivals au Maroc et à l'étranger notamment en Espagne, en France, en Italie, au Portugal, en Suisse, en Autriche, au Pays Bas, en Colombie, en Argentine et au Brésil.

Créé en juillet 2009 sous l'impulsion du ministère espagnol des Affaires étrangères, "Casa Mediterraneo" est une institution qui se veut "un trait d'union entre l'Europe, la Méditerranée et l'Afrique".

Elle a été créée à l'image d'autres organismes mis en place par le ministère espagnol des Affaires étrangères, tels que "Casa America" (la Maison de l'Amérique) et "Casa Asia" (la Maison de l'Asie), et "Casa Africa" (la Maison de l'Afrique).

Il s'agit d'organismes publics visant à promouvoir les relations entre l'Espagne et différentes régions du monde dans le cadre de la diplomatie publique.

Source : MAP

Le nombre des passagers ayant transité par le port de Tanger ville durant l'année 2009 a atteint 2.970.865 passagers, selon les données de la direction de la Marine marchande au ministère de l'Equipement et des transports.

La période mai/septembre, qui a coïncidé avec l'opération Transit 2009 en faveur des Marocains résidant à l'étranger, a enregistré le passage de 1.356.941 voyageurs, soit environ 45 pc du trafic annuel, précise la même source.

Le port de Tanger ville, relié par 6 liaisons maritimes à la rive nord de la Méditerranée, a également vu passer 8.998 autocars l'année dernière, dont 3.100 durant la période estivale.

Concernant le transit des marchandises, 121.221 camions TIR ont traversé le port, avec une augmentation marquée de l'activité à partir du mois d'octobre.

Ces performances ont été réalisées grâce à l'importance des dessertes et de la flotte, qui compte 22 navires reliant Tanger aux ports de Barcelone, Algésiras, Tarifa, Gibraltar, Sète et Gêne.

Pour les services courte distance, la ligne Tanger-Algésiras compte 7 compagnies et 11 navires, dont 2 fast ferries, celle de Tanger-Tarifa 2 compagnies et 4 navires (dont 3 en service) et celle de Tanger-Gibraltar-Algésiras une compagnie et un navire.

Concernant les services Night Ferry, la ligne Tanger-Barcelone-Gêne est desservie par une compagnie pour deux navires, Tanger-Gêne avec une compagnie pour un navire, Tanger-Sète avec 2 compagnies pour 2 navires et Tanger-Barcelone par une compagnie pour un navire.

Source : MAP

Rester et risquer de se faire arrêter à n'importe quel moment ou tenter sa chance dans un autre Etat : les sans papiers de l'Arizona vont devoir se décider, avant l'entrée en vigueur dans cet Etat du sud-ouest des Etats-Unis d'une loi migratoire très répressive.

"Nous allons sortir de la maison sans savoir si nous pourrons y revenir", affirme Roman Vazquez, 27 ans, en attendant sur le parking d'un grand centre commercial de Phoenix qu'on lui propose un petit boulot.

Il vit depuis huit ans dans la capitale de l'Arizona, Etat qui vient d'adopter une loi qui criminalise le fait d'être sans papiers et exige que la police détermine si les citoyens sont présents de façon légale.

Les policiers pourront désormais contrôler les papiers de n'importe qu'elle personne qu'ils « soupçonneront raisonnablement » d'être là illégalement (sans que la loi ne précise sur quoi les soupçons se baseront). Auparavant, il ne pouvait contrôler que les personnes ayant commis un délit.

Les habitants de l'Arizona pourront désormais porter plainte contre les autorités locales s'ils considèrent que ces dernières ne luttent pas assez activement contre l'immigration clandestine.

Promulguée le 23 avril, la loi, la plus dure des Etats-Unis en matière de lutte contre l'immigration clandestine, a déclenché une vague d'indignation dans le pays et dans plusieurs pays latino-américains, Mexique en tête, qui estiment qu'elle légitime la chasse au faciès. Elle entrera en vigueur dans un peu moins de 90 jours. On estime à 460.000 le nombre d'immigrés sans papiers vivant en Arizona.

Selon un sondage, la loi est soutenue par 64% des habitants de cet Etat semi-désertique de 6,6 millions de personnes, durement touché par la crise économique et qui redoute la montée en puissance de la violence attribuée aux cartels mexicains de la drogue près de la frontière.

Avant la crise, les immigrés sans papiers se comptaient par dizaines sur ce parking, explique Roman. Mais depuis quelques mois ils sont de moins en moins nombreux. "Il y en a qui sont déjà partis ailleurs", explique-t-il, laissant entendre qu'ils sont allés tenter leur chance dans d'autres Etats.

"Je prends ce qu'on voudra bien me donner. Si c'est dans le bâtiment ils te donnent jusqu'à 10 dollars de l'heure, si c'est pour couper la pelouse 8 dollars ou moins", explique-t-il.

Pour Agustin, un autre immigré sans papiers, l'adoption de cette loi était inévitable. "Il fallait que ça arrive, la coupe est pleine", dit-il, l'air résigné, tout en attendant à l'ombre d'un arbre qu'on le sollicite pour quelques dollars de l'heure.

Avant la crise, Roman et Agustin avaient une voiture. "Depuis deux ans, si la police t'arrête et que tu n'as pas de permis de conduire, elle t'enlève ta voiture", explique Roman, qui a perdu la sienne de cette façon.

Avec la nouvelle loi, la police non seulement pourra confisquer les voitures conduites par des immigrés illégaux, mais aussi les envoyer en prison avant de les expulser du pays.

"Une des choses que dit cette loi c'est qu'on ne pourra plus transporter des sans-papiers. Moi je le fais tous les jours", explique Xavier Carpio, un avocat spécialisé dans le droit du travail pour la société Snow&Carpio.

"Quelque 30% des cas que nous traitons concernent des sans-papiers", explique-t-il. "Jusqu'à présent la loi était très claire: si tu te blesses au travail, peu importe ta situation dans le pays, tu as le droit de porter ton cas devant la justice", explique-t-il. Mais avec la nouvelle loi, ce ne sera plus le cas, selon lui.

Soudain Roman se précipite vers une voiture. Une femme chargée de sacs repousse son offre de l'aider à les charger dans le coffre.

"Ils sont fiables, mais je n'ai rien à leur proposer. Je n'ai pas de travail pour eux. Je ne sais même pas si je vais réussir à garder le mien", explique la conductrice, Fannie Salazar.

Source : France-Amérique

Les pays européens ont besoin de migrants pour leur survie, a estimé mercredi le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés Antonio Guterres, s'inquiétant d'une augmentation de xénophobie et de populisme sur le continent.

"Il est clair que sans les migrations, l'Europe ne peut pas survivre", a expliqué le chef du HCR, Antonio Guterres, interrogé par des journalistes sur la campagne législative britannique marquée notamment par la question des immigrés.

Selon M. Guterres, "des prises de positions populistes ont pris de l'ampleur" dans les pays développés de même que "la xénophobie s'est étendue dans plusieurs pays", conduisant à un durcissement du traitement des demandeurs d'asile et migrants.

Pourtant ces nouveaux arrivants sont essentiels dans ces pays où la population ne cesse de vieillir et se renouvelle peu en raison d'une faible natalité, assure le responsable.

"Nous disons toujours à tous les partis politiques lors d'élections que les problèmes liés aux migrations et aux demandeurs d'asile (...) doivent être discutés de façon rationnelle et non émotionnelle", a ajouté M. Guterres.

Chaque pays est en droit de définir sa propre politique d'asile, a-t-il reconnu, mais les 144 signataires de la Convention sur les réfugiées adoptée en 1951 sont tenus de respecter son règlement notamment sur le droit des demandeurs d'asile à un traitement équitable, a-t-il insisté.

Il a précisé que le HCR avait l'intention de lancer un débat général sur les nouveaux défis des migrations l'année prochaine à l'occasion du 60ème anniversaire de cette convention.

Pour le responsable, ces questions ont évolué: "Penser que les sociétés européennes redeviendront homogènes (...) est une illusion totale et absurde".

"Je pense que nous devons dire très clairement qu'indépendamment des aspirations de certaines personnes, toutes les sociétés sont devenues multiconfessionnelles, multiethniques et multiculturelles", a insisté Antonio Guterres interrogé sur les problèmes liés aux traditions islamiques.

Il est donc, selon lui, désormais nécessaire de concentrer les débats nationaux sur la façon dont on peut organiser harmonieusement ces nouvelles sociétés.

Source ; Tribune de Genève

Le président Barack Obama a annoncé mercredi qu'il souhaitait lancer cette année la réforme du système d'immigration aux Etats-Unis.

"Je veux débuter les travaux cette année et je veux que les démocrates et les républicains travaillent avec moi" a affirmé Obama.

"La manière de réparer notre système d'immigration, qui fonctionne mal, est de réaliser une réforme de l'immigration complète et remplie de bon sens" a-t-il ajouté, lors d'une déclaration faite à la Maison Blanche à l'occasion du "5 de mayo" principale fête de la communauté mexicaine résidant aux Etats-Unis.

Le chef de la Maison Blanche a souligné la difficulté de la tâche, jugeant nécessaire le consensus entre démocrates et républicains sur cette réforme. Obama s'est gardé de promettre que la réforme sur l'immigration sera votée cette année.

Il a, au passage, dénoncé une fois de plus le durcissement de la législation en Arizona qui permet aux autorités d'arrêter et d'interroger toute personne suspectée de résider illégalement dans l'Etat. Sur ce sujet, le président démocrate a expliqué que le gouvernement fédéral vérifiait si cette loi n'enfreignait pas les droits civiques américains.

Des groupes de lobbystes latino-américains et des associations de défense des immigrés ont prié Obama de remplir ses promesses faites lors de la campagne, qui avait fait, selon eux, de la réforme du système d'immigration une priorité.

La déclaration de la semaine dernière du président Obama affirmant que la réforme de l'immigration pourrait ne pas avoir lieu cette année avait été particulièrement mal ressentie au sein de la communauté hispanophone américaine.

Après la réforme du système de santé et le dossier de la réorganisation du système financier, il s'agit d'un sujet particulièrement délicat et politiquement sensible pour le président américain.

Source : Le Nouvel Observateur/AP

Festimode reste fidèle à son rendez-vous annuel et tiendra sa cinquième édition les 6, 7 et 8 mai courant à Casablanca. Trois jours de mode contemporaine déclinée en défilés, rencontres et expositions…

C'est ce que propose cet évènement qui a bien gagné en maturité en cinq ans d'existence. Accueillant des stylistes des quatre coins du monde, la métropole se veut une nouvelle capitale de la mode. Son ex-église Sacré Cœur sera, trois jours durant, le théâtre de création marocaine tenu sous le thème de nouveauté et d'originalité.

Fort de son succès des dernières éditions, Festimode a le vent en poupe et affiche de belles ambitions pour 2010. La manifestation propose un nouveau programme pour une nouvelle aventure. En effet, Fashion Prod, l'initiateur de l'événement, a concocté un menu riche et varié qui montrera les capacités prodigieuses des stylistes marocains confirmés et dévoilera le doigté des jeunes talents de la scène de la mode marocaine. Traçant pour sa vocation première la promotion de la jeune création marocaine avant-gardiste, Festimode s'inscrit toujours dans cette vision en invitant sur ses podiums des noms nationaux.

Ainsi, le public découvrira les nouvelles tendances d'une mode franchement moderne à travers deux défilés: le défilé créateur « Dress Code » et le défilé émergence « De long en large ». ''Festimode'' confirme sa position de révélateur de talents, tout en mettant en lumière l'avant-garde de la mode contemporaine des Marocains du monde. Certains des grands stylistes marocains de renommée internationale ont déjà répondu présent pour le moment "Dress Code". On cite Hisham Oumlil, l'habitué à la Fashion Week de New York, Saïd Mahrouf qui a participé au Salon du prêt-à-porter parisien en 2008, Nouredine Amir, le célèbre créateur du show room Villa Amir à Marrakech en 2009 et finalement Amel Bouazizi qui enseigne à l'Artemis Fashion Academy de Rotterdam. Festimode n'oublie pas de s'ouvrir sur les jeunes talents, tout en jouant un rôle de passeur et de promoteur. Le défilé "De long en large", véritable expression de l'avant-garde marocaine, verra la participation de jeunes stylistes représentant la relève de demain. Ces derniers répondent aux noms de Meriem Bennani, Ghitta Laskrouif, Ahmed Taoufiki et le duo de l'Ecole des Beaux-arts de Casablanca: Mehdi Kessouane & Yamane Aladgham. Aux côtés de ces derniers, cinq élèves du prestigieux Atelier parisien Chardon Savard présentent leurs collections.

Festimode, ce n'est pas que des défilés mais c'est également une rétrospective photos ‘‘Itinéraire d'une tendance'' qui durera jusqu'au 20 mai. Consacrée aux moments forts qui ont jalonné l'événement Festimode depuis 2006, cette exposition regroupe trente œuvres qui retracent cinq ans de création de la mode marocaine avant-gardiste et expérimentale et qui invitent à la découverte de l'extraordinaire richesse et parcours de cet événement, permettant également de découvrir les productions de nombreux créateurs marocains. « Ces œuvres sont emblématiques car elles synthétisent l'exploration dans le domaine de la mode marocaine contemporaine. Ayant pu saisir avec justesse les enjeux de la mode de notre époque, Festimode est l'un des premiers évènements à proposer un espace pour la mise en valeur et la découverte de talents marocains d'ici et d'ailleurs», expliquent les organisateurs de l'évènement. Cette rétrospective, par son ampleur, invite le visiteur à éprouver toute l'étendue et la portée de l'univers de la mode contemporaine marocaine. Cette exposition contribue en tant que document à la construction permanente d'une vérité historique. Si vous aimez la mode et que vous voulez la découvrir dans une nouvelle forme avant-gardiste, n'oubliez donc pas ce rendez-vous incontournable de la scène artistique marocaine.

Un moment de rencontres

''Festimode'' prévoit pour sa programmation deux rencontres importantes: la première, dédiée à la formation aux métiers de la mode et intitulée « Marche à suivre », rassemblera des intervenants de divers horizons. Stylistes, journalistes mode, étudiants, créateurs… discuteront des métiers de la mode et de leurs avenirs. Cette première conférence connaîtra la participation du créateur marocain basé à New York, Hisham Oumlil et Karim Tazi, président du pôle innovation à l'AMITH et directeur général de ''Marwa''. Une deuxième conférence ponctuera le programme de ''Festimode''. Celle-ci concerne la diaspora marocaine engagée dans la cause de la contemporanéité au Maroc. «Marocains du monde » réunira donc Younès Ajarrai du CCME (Conseil de la communauté marocaine à l'étranger), Amal Bouazizi, créatrice marocaine installée à Rotterdam, Jamal Belahrach, président du RIDM (Réseau international de la diaspora marocaine) qui modérera cette rencontre.

Source : Le Matin

Le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, l'agence pour la promotion et le développement des provinces et préfectures du sud et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont signé, mercredi à Rabat, une convention de partenariat de 8 millions de DH relative à la promotion des investissements des MRE issus des provinces du sud dans leurs régions d'origine.

Signée par le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, le directeur général de l'agence du sud, M. Ahmed Hajji et la représentante du PNUD, Mme Aliaa Abdelghani Dali, cette convention vise à inscrire les initiatives de développement des MRE dans le cadre du programme de développement durable des provinces de Guelmim, Tan Tan, Tata, Assa Zag et Tarfaya.

Elle a également pour objectif de mettre en place des mesures d'encouragement en faveur de cette catégorie d'investisseurs pour qu'ils puissent contribuer au développement de leurs régions d'origine, à travers la création d'un fonds spécial, mobiliser les compétences marocaines et à créer une banque de données sur les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger issus de ces régions.

Cette convention permettra, par ailleurs, le renforcement de la mise en réseau des associations des MRE, la multiplication des rencontres d'échange en matière de développement local, la promotion du patrimoine culturel et civilisationnel marocain dans leurs pays d'accueil, et la mise en place des mesures susceptibles d'accélérer la cadence de réalisation de leurs projets d'investissement.

S'agissant du programme de développement durable de ces provinces, mené par l'agence du sud en collaboration avec le PNUD et les collectivités locales concernées, il a permis, selon un document distribué à cette occasion, de répondre aux besoins prioritaires de ces régions, de créer des opportunité d'emploi, améliorer le niveau de vie de la population et valoriser le patrimoine culturel et naturel des oasis.

Intervenant à cette occasion, M. Ameur a indiqué que cette convention va permettre aux Marocains du monde de contribuer au processus de développement local, à travers le programme mené par l'agence du sud, ajoutant que son département adopte pour la première fois cette approche "pilote" qui a pour but d'associer les MRE au processus de développement local.

Le ministre a mis l'accent sur le rôle important que jouent les MRE dans le processus de développement que vit le Maroc depuis des années, à travers la réalisation de projets d'investissement dans le Royaume et la création d'opportunités d'emploi, ajoutant que ce type d'initiatives tendent à promouvoir "une nouvelle génération d'investissements" qui verse dans un plan de développement régional en cours de mise en œuvre.

Il a rappelé, à cette effet, le fonds de soutien aux investissements des Marocains du monde créé pour encourager les investissements des MRE dans leurs régions natales.

Pour sa part, M. Hajji a indiqué que cette convention va permettre de mobiliser les MRE pour accompagner le processus de développement des provinces du sud et lancer une série de projets susceptibles de créer une dynamique dans la région, ajoutant que ce partenariat ambitionne de valoriser et de préserver les régions oasiennes.

Mme Aliaa Abdelghani Dali a indiqué, de son côté, que ce projet est une initiative novatrice étant donné qu'il tend à associer les marocains du monde au processus de développement local en les encourageant à réaliser des projets dans leurs régions.

Source : MAP

 

Un séminaire international sur la Culture et le Développement, organisé dans le cadre de la présidence Espagnole de l'Union Européenne (UE), a entamé ses travaux, mardi à Gérone (Nord est de l'Espagne), avec la participation du ministre de la Culture, Bensalem Himmich.

Ce séminaire international réunit, deux jours durant, les ministres de la Culture des Etats membres de l'Union Européenne et leurs homologues de cinq pays partenaires de l'UE que sont le Maroc, le Paraguay, le Mozambique, la Colombie et le Burkina Faso, ainsi que 360 représentants et délégués d'organismes internationaux et agents de la coopération culturelle en provenance d'Europe, d'Amérique Latine et Caraïbes, de la Méditerranée, d'Afrique et d'Asie.

Les différentes interventions lors de la cérémonie d'ouverture de cette rencontre internationale ont souligné l'importance d'intégrer la Culture dans les politiques de développement et d'encourager la coopération culturelle internationale.

Elles ont, également, mis l'accent sur l'importance de garantir les moyens financiers nécessaires pour donner corps aux recommandations issues de ce séminaire.

Le séminaire, qui fait partie du programme de la présidence espagnole de l'UE, se fixe comme objectif de sensibiliser les responsables de la politique de coopération dans les pays partenaires, les pays donateurs et les organismes internationaux sur l'importance d'intégrer la culture dans les politiques de développement.

Un appel sera également lancé, lors de cette rencontre, sur l'importance d'une association de la Culture dans la révision des Objectifs du développement du Millénaire (ODM) qui aura lieu lors du Sommet de New York en septembre prochain.

Les participants à ce séminaire, organisé par l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement et la Commission européenne, auront à débattre de trois principaux thèmes à savoir " Le rôle de la culture dans la recherche des objectifs du Millénaire pour le développement ", "Economie et culture" et "Gouvernabilité de la culture et de la diversité culturelle", avec comme toile de fond "le consensus international autour du lien étroit entre la culture et le développement ", souligne-t-on du côté des organisateurs.

Le séminaire est marqué par la présence de nombreuses ONGs qui travaillent dans le domaine de la coopération culturelle et de développement, les représentants d'organismes internationaux impliqués dans le secteur notamment le Comité d'Aide au Développement de l'OCDE, l'UNESCO, la Banque Mondiale, la Banque Interaméricaine de Développement, l'Organisation d'Etats Ibéro-américains pour l'Education, la Science et la Culture, la Communauté de Pays de Langue Portugaise et l'Organisation Internationale de la Francophonie.

Source : MAP

La 16ème édition du Festival des musiques sacrées de Fès, qui aura lieu en juin prochain, a été présentée, mardi soir à Barcelone (Nord est de l'Espagne), devant un parterre de responsables, d'élus, d'hommes d'affaires et d'intellectuels Catalans et Marocains.

Organisée à l'initiative de la Fondation Esprit de Fès, l'Institut Européen de la Méditerranée (Iemed) et la mairie de Barcelone, la cérémonie de présentation a eu lieu dans l'emblématique Palais de La Virreina de la capitale Catalane, en présence notamment du président du Festival des musiques sacrées de Fès, Mohamed Kabbaj et du directeur général de l'Iemed, Sénén Florensa.

La renommée internationale du Festival des musiques sacrées de Fès, devenu au fil des éditions, un rendez-vous annuel incontournable des musiques sacrées du monde a été souligné par les différentes interventions lors de la cérémonie de présentation.

Cette manifestation s'est imposée comme lieu de rencontres et de diffusion de la culture de la tolérance et du rapprochement des peuples, a-t-on relevé.

La cérémonie de présentation s'est démarquée par la présence de personnalités du monde de la culture, de la politique et de l'économie ainsi qu'un grand nombre de Catalans et de ressortissants Marocains résidant en Catalogne qui ont manifesté un intérêt certain à ce festival international des musiques sacrées et à la ville de Fès, le lieu d'organisation, a indiqué à la MAP, le représentant en Espagne du Festival des musiques sacrées de Fès, Mohamed Idrissi.

La cérémonie de présentation du Festival a été agrémentée par des interprétations du compositeur et luthiste Haj Youness et de la célèbre chanteuse Karima Skalli, de morceaux de musique Andalouse et de Malhoun.

Par ailleurs, l'assistance a eu l'occasion de suivre une conférence sur "Fès, Cité millénaire et point de rencontres des cultures", animée par l'universitaire Abdellah Harti qui a abordé la dimension culturel et civilisationnelle de la capitale spirituelle du Royaume comme haut lieu de la spiritualité et de la culture au Maroc.

Evènement phare de la "Fondation Esprit de Fès", le festival des Musiques Sacrées de Fès, se tiendra cette année du 4 au 12 juin prochain, sous le signe des "vertus du voyage initiatique" avec la participation de nombre d'artistes connus et reconnus sur la scène internationale.

Source : MAP

Paris- Le romancier marocain Mahi Binebine a reçu le Prix du Roman Arabe, décerné à Paris et récompensant les meilleurs romans arabes édités cette année en France.

Pour sa troisième édition, le Prix du Roman Arabe a été remis lundi à l'Institut du Monde Arabe (IMA) à Binebine pour "Les Etoiles de Sidi Moumen" (Flammarion) et à l'écrivain algérien Rachid Boudjedra pour "Les Figuiers de Barbarie" (Grasset).

Ce prix, qui entre dans le cadre des initiatives culturelles du Conseil des Ambassadeurs arabes accrédités en France en partenariat avec l'IMA, prime les œuvres de haute valeur littéraire écrites en arabe et traduites en français ou directement écrites en français.

Les deux lauréats ont été sélectionnés par un jury composé notamment de Mme Hélène Carrère d'Encausse, présidente d'honneur, MM. Dominique Baudis, Tahar Ben Jelloun, Pierre Brunel et Elias Sanbar.

"Les Etoiles de Sidi Moumen", une fiction inspirée des attentats de Casablanca (mai 2003), sera porté au grand écran par le cinéaste Nabil Ayyouch, avait confié à la MAP l'artiste au talent avéré Mahi Binebine.

Dans "Les Figuiers de Barbarie", Rachid Boudjedra raconte à travers le destin de deux hommes, qui se retrouvent côte à côte dans le vol Alger-Constantine, qui se confond avec celui de tout un pays.

Fondé en 2008, le Prix du Roman Arabe, doté de 15.000 euros, ambitionne, à travers le sacre d'un écrivain de latent, de consolider le dialogue interculturel entre le monde arabe et la France en mettant en avant la littérature arabe traduite ou écrite directement en français.

Emmené par Mme Dina Kawar, ambassadrice de Jordanie et doyenne des ambassadeurs arabes en France, le Conseil des Ambassadeurs Arabes soutient activement ce prix, destiné à promouvoir et à renforcer les liens culturels multiformes existant entre la France et l'ensemble des pays arabes.

Ce prix avait récompensé en 2008 le romancier libanais Elias Khoury et en 2009 l'écrivain égyptien Gamal Ghitany.

Source : MAP

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