samedi 6 juillet 2024 14:21

Le Home Office (ministère britannique de l'Intérieur) vient d'engager une société privée pour traquer et arrêter les immigrés clandestins se trouvant sur le sol britannique, rapporte mardi la presse londonienne.

L'action de la firme, Capita, portera essentiellement sur la traque de 150.000 immigrés qui ont dépassé la durée de leur visa d'entrée en Grande-Bretagne.

Le montant du contrat, qui dépendra du nombre d'immigrés arrêtés et expulsés, est estimé à environ 40 millions de livres Sterling, a indiqué le Président de l'agence britannique du contrôle des frontières (UKBA) lors d'une intervention au parlement de Westminster.

Le gouvernement britannique, dirigé par le parti conservateur, a érigé, depuis son arrivée au pouvoir en mai 2010, en priorité le renforcement de la lutte contre l'immigration clandestine, dans le cadre d'un vaste programme destinée à limiter les flux migratoires qui avaient augmenté sous l'ancien gouvernement travailliste.

18 sept. 2012

Source : MAP

Les étrangers travaillant au noir en Italie ont l'opportunité, depuis samedi dernier, sous certaines conditions, de régulariser leur situation dans le cadre d'une opération d'un mois perçue par d'aucuns comme un moyen de faire partager à la communauté immigrée dans son ensemble le coût de la crise économico-financière dans laquelle se débat le pays.

Outre le paiement de sommes forfaitaires qui, d'après certains, doivent osciller entre 1000, voire 3000 et 10.000 euros selon le secteur d'activité, le bénéfice de cette opération requiert la régularisation de la situation vis-à-vis du fisc pour la période antérieure sans que celle-ci ne soit inférieure à six mois.

Certaines sources estiment à pas moins de 2,5 milliards d'euros les recettes du trésor public au terme de cette opération, le 15 octobre prochain.

Quoiqu'il en soit, dès l'ouverture de l'opération le 15 septembre, quelque 4.547 demandes de régularisation dûment formulées ont été déjà comptabilisées dont près de 90 pc concernent le personnel domestique.

Selon des données du ministère italien de l'intérieur reprises par certains médias, 3.409 d'entre ces demandes ont été introduites via Internet directement par des particuliers, 984 par des associations et des patrons et 154 par des consultants dans le secteur du travail.

Par nationalité, les citoyens indiens viennent en tête des demandeurs de régularisation (843), suivis des Bangladeshi (685), des Ukrainiens (493), des Chinois (489), des Egyptiens (478) et des Marocains (351).

Les données publiées par le ministère italien révèlent que le plus grand nombre de demandes provient de la province de Naples (790), suivie de celles de Rome (742), de Milan (670), de Brescia (246) et de Turin (171).

D'après l'agence Ansa, quelque 380.000 personnes seraient potentiellement concernées par cette opération organisée en application d'un décret-loi adopté par le gouvernement officiellement pour lutter contre le travail au noir.

En application d'une directive européenne datant de 2009, l'Italie avait adopté le 6 juillet dernier ce décret-loi qui prévoit des sanctions sévères à l'encontre des patrons qui font travailler illégalement plus de trois étrangers en situation irrégulière et des mineurs de moins de 16 ans.

Ce texte, publié le 31 juillet au bulletin officiel, décrète notamment un durcissement des peines à l'encontre de toute personne employant des travailleurs au noir ainsi que des sanctions administratives pouvant atteindre 150.000 euros, sans compter une amende correspondant au coût moyen de rapatriement de chaque employé en situation irrégulière.

En contrepartie, il prévoit d'accorder une sorte d'amnistie aux travailleurs au noir entrés en Italie avant le 31 décembre 2011 qui viendraient à dénoncer leurs employeurs.

Il accorde en même temps aux patrons la possibilité de régulariser leurs employés travaillant à temps plein depuis au moins trois mois en échange du paiement d'une amende forfaitaire de 1000 euros, plus les arriérés des cotisations patronales non versées sans aucune poursuite.

La dernière opération de régularisation en Italie remonte à 2009. Celle-ci n'avait cependant concerné que le personnel domestique et les assistants à domicile.

Selon l'Institut italien des statistiques, la Péninsule compterait quelque 500.000 sans-papiers contre 3,6 millions d'immigrés légaux.

18 sept. 2012

Source : MAP

Le gouvernement français a assuré mardi que l'élargissement du droit de vote aux étrangers non originaires de l'UE lors des élections locales serait mis en oeuvre en 2013, confirmant une promesse électorale du président socialiste François Hollande.

Le droit de vote aux étrangers non communautaires, serpent de mer de la vie politique française depuis trente ans, était la 50e proposition du candidat Hollande. La ministre écologiste du Logement, Cécile Duflot, a indiqué mardi sur la radio France Inter que "ce (serait) fait l'année prochaine" pour une application en 2014, année des prochaines élections municipales.

"C'est une nécessité, c'est une promesse du président de la République", a fait valoir la ministre. "Ca fait quelques années que c'est une revendication forte et un élément puissant d'intégration", a-t-elle ajouté.

Cette réforme nécessite de changer l'article 3 de la Constitution qui dit que les électeurs sont les nationaux français majeurs. Les ressortissants de l'Union européenne peuvent déjà voter aux municipales depuis une loi de 1998 mais ne peuvent être maire ou adjoint ni participer à l'élection des sénateurs.

Plusieurs déclarations avaient semblé lundi montrer une certaine gêne au sein de la majorité à ce sujet.

75 députés socialistes ont demandé lundi la mise en oeuvre rapide de cette promesse. Mais dans le même temps, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls exprimait des réserves estimant que ce droit n'est ni une "revendication forte dans la société française" ni un "élément puissant d'intégration", tandis que son collègue de l'Agriculture Stéphane le Foll jugeait que ce n'était "pas une priorité".
A droite, les attaques se sont poursuivies. L'ancien ministre Valérie Pécresse a ainsi évoqué des "arrières-pensées" pour faire "monter les extrêmes".

Des réponses diverses ont été apportées jusqu'ici à la question du vote aux élections locales des étrangers hors UE.

La Suède (en 1975), le Danemark (en 1981), les Pays-Bas (en 1983), le Luxembourg (2003) et la Belgique (2004) ont octroyé le droit de vote à tous les étrangers qui résident sur leur territoire depuis quelques années. L'Espagne, le Portugal et le Royaume-Uni accordent le droit de vote aux ressortissants de certains pays. L'Espagne et le Portugal sous réserve de réciprocité et de durée de résidence et la Grande-Bretagne aux citoyens du Commonwealth.

18 sept 2012

Source : AFP

Contrairement aux idées reçues, l'immigration ne génère pas de conflits sociaux en Espagne, selon une étude réalisée conjointement par le Centre d'études et de documentation de Barcelone (Cidob) et l'université britannique de Leicester.

L'étude, financée par la Commission européenne, fait ressortir que les facteurs à l'origine de la "politisation" de la question de l'immigration au sein de la société espagnole sont multiples, indique un communiqué du Cidob.

La "politisation" de la question de l'immigration est une "conséquence de la multiplication d'évènements ayant un reçu un grand impact médiatique donnant l'impression que les flux migratoires sont hors de contrôle", a ajouté la même source.

Les médias espagnols constituent un "rempart" contre l'exploitation de l'immigration à des fins politiques, contrairement à d'autres pays, constate l'étude, rappelant l'absence dans ce pays de médias "ouvertement sensationnalistes qui usent d'un discours anti-immigration".

"Le ton des commentaires que recueillent les médias espagnols (sur l'immigration) est généralement positif", selon les conclusions de cette étude qui sera présentée prochainement à Barcelone (nord-est de l'Espagne).

Selon des chiffres du secrétariat d'Etat à l'immigration et l'émigration, mis à jour en septembre 2011, l'Espagne accueille 5,2 millions d'immigrés dont 11,7 pc sont des ressortissants extra-communautaires.

18 sept 2012

Source : MAP

Les policiers d'Arizona (sud-ouest) sont autorisés depuis mardi à effectuer des contrôles d'identité au faciès de personnes qu'ils soupçonneraient d'être sans-papiers grâce à une loi destinée à lutter contre l'immigration clandestine qui vient d'entrer en vigueur.
Cette disposition controversée avait été maintenue dans ce qui représente l'une des lois les plus répressives jamais votées contre les sans-papiers aux Etats-Unis, et que la Cour suprême du pays avait invalidée dans sa quasi-totalité en juin.

"Avec l'entrée en vigueur de cette loi, l'Etat et les policiers sur le terrain ont la possibilité de contrôler le statut migratoire des individus, mais seulement quand il y a eu une arrestation ou quand l'agent a un doute raisonnable", s'est félicitée la gouverneure Jan Brewer dans un communiqué.

"Je n'ai jamais dit que cette loi permettrait de résoudre les problèmes d'immigration illégale en Arizona, seul le gouvernement fédéral a les moyens de le faire", a-t-elle poursuivi. "Mais cela représente un outil supplémentaire que les policiers peuvent utiliser pour collaborer avec les autorités fédérales afin de réduire la criminalité et les autres impacts négatifs que l'immigration illégale peut engendrer".

Un juge fédéral américain avait donné son feu vert le 5 septembre aux contrôles d'identité au faciès en Arizona, rejetant une plainte d'organisations de défense des droits de l'homme.

En rendant sa décision en juin, la plus haute juridiction du pays avait autorisé les contrôles du statut migratoire de toute personne, même sans motif, mais laissé la porte ouverte à d'éventuels recours en justice concernant de possibles violations des droits de l'homme.

Un tiers des 6,6 millions d'habitants que compte l'Arizona ne sont pas nés aux Etats-Unis et, selon les estimations, environ 460.000 sont en situation irrégulière.

18 sept 2012

Source : AFP

La Droite populaire, collectif de parlementaires de l'aile droite de l'UMP qui veut se constituer en mouvement au congrès de l'UMP en novembre, estime que la France doit tendre «vers l'immigration zéro».

«Alors que les flux migratoires sont devenus un défi majeur, il ne peut y avoir d'assimilation sans maîtrise de l'immigration. Nous devons aller vers l'immigration zéro afin de donner leur chance aux étrangers en situation régulière», peut-on lire dans le texte de la motion déposée mardi à l'UMP par le chef de file de la Droite populaire, l'ancien ministre Thierry Mariani, en vue d'être soumise au vote des militants, le 18 novembre.

Lors de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait promis, s'il était réélu, de ramener l'immigration légale à 100.000 entrées annuelles, contre environ 200.000 actuellement. La présidente du FN, Marine Le Pen, avait fixé l'objectif de 10.000 entrées.

La Droite populaire s'était fait connaître dans les dernières années du quinquennat Sarkozy en occupant le terrain médiatique sur les questions liées à la sécurité et à l'immigration notamment. Elle fait partie des 7 "mouvements" ou courants de l'UMP qui veulent être officialisés en novembre. Elle doit pour cela recueillir au moins 10% des suffrages des militants.

La Droite populaire entend influer sur l'élaboration du programme de l'UMP et «prendra l'initiative de nouvelles réponses aux dérives communautaires qui mettent en péril le vouloir-vivre ensemble et la paix civile».

18/9/2012

Source : AFP

Chercheur au Centre d’études des mouvements sociaux (CNRS-EHESS), juge assesseur représentant le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), Smaïn Laacher déconstruit les idées reçues sur l’immigration dans son dernier livre, Ce qu’immigrer veut dire.

-Quelles sont les principales idées reçues que vous avez relevées ?

Je n’ai pas cherché à traquer des idées particulières que j’aurai préalablement qualifiées d’«idées reçues». Il y a une pluralité de discours sur l’immigration et les différences qui les opposent ne sont pas seulement des différences entre grande famille politique : extrême droite, droite républicaine, gauche réformiste et gauche radicale. Au sein des familles politiques elles-mêmes il existe, sur ce thème, des sensibilités parfois très significatives. Mais il y a un «sens commun» largement partagé et largement infondé à gauche comme à droite (ou inversement) sur l’immigration et les immigrés. Par exemple, sur le droit de vote aux municipales. Les uns disent : «Les Français n’étaient (ou ne sont) pas prêts» ; les autres disent : «Le droit de vote est un instrument d’intégration.» La peine de mort a été abolie alors que les Français n’étaient pas «prêts».

Les expériences en matière de droit de vote des étrangers montrent que ces derniers ne se précipitent pas sur ce droit lorsqu’ils le possèdent. Voter n’empêche pas le fait qu’il y ait plus de 10 millions de pauvres en France avec son cortège d’exclusion, de désaffiliation, etc. En fait, mon travail a consisté à déconstruire un discours moral à partir des acquis accumulés en ce domaine par les sciences sociales. Et la science va presque toujours contre les «idées préconstituées».

-Selon vous, le Printemps arabe n’a pas eu pour conséquence un afflux massif vers l’Europe. On avait pourtant assisté à une campagne sans précédent d’hommes politiques pendant cette période...

Oui, souvenez-vous de la déclaration de Nicolas Sarkozy, le 27 février 2011 : «Les conséquences de telles tragédies (les révolutions arabes) sur les flux migratoires sont connues, c’est la France qui est en première ligne.» La réalité fut tout autre. Dans les premiers mois de l’année 2011, selon la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), sur les 1 094 380 personnes parties de Libye, 910 000 ont été accueillies par les Etats voisins, la Tunisie, l’Egypte, le Niger, le Tchad et l’Algérie. Il n’y a pas eu, en direction de l’Europe, d’afflux de populations d’une telle ampleur. En comparaison, et toujours selon la CNCDH, l’Europe a accueilli au premier trimestre 2011 environ 24 000 personnes en provenance de Tunisie et 16 000 en provenance de Libye.

Les centaines de milliers de migrants (de toutes nationalités) qui ont fui la Libye en guerre civile sont allés se «réfugier» principalement en Tunisie et en Egypte. On ne peut donc pas dire qu’il y a eu «partage du fardeau» selon le vocable en cours dans les instances de l’Union européenne. Les plus riches se sont déchargés sur les plus faibles d’un fardeau très encombrant, celui d’immigrés fuyant la violence, l’arbitraire et la persécution (de nombreux Subsahariens étaient pris jusqu’à la mort entre le marteau des groupes liés au Conseil national de transition et l’enclume des militaires pro-Gueddafistes). Les quelques milliers de Tunisiens (environ 5000) qui ont débarqué, en février 2011, sur l’île italienne de Lampedusa à la suite de la chute du régime de Ben Ali, n’ont pas été les initiateurs d’un mouvement de longue durée. Cela n’a duré que quelques mois et l’afflux s’est vite tari.

-Vous démontez le cliché qui veut que l’islam soit un frein à l’intégration...

Permettez-moi de citer quelques chiffres intéressants. Ils ne sont pas la vérité mais ils donnent une idée de la réalité. L’enquête de l’Institut américain Pew Research Center, réalisée en 2006 auprès de musulmans de quatre pays européens (France, Angleterre, Allemagne et Espagne) montre que 72% de Français musulmans ne perçoivent aucun conflit entre «le fait de pratiquer l’islam et le fait de vivre dans une société moderne». Toujours d’après l’enquête menée par l’Institut américain, «91% des Français musulmans ont une opinion favorable des chrétiens et 71% une bonne opinion des juifs». Tel n’est pas le cas des musulmans britanniques, allemands et espagnols : ils sont respectivement 32%, 28% et 38% à «avoir une bonne opinion des juifs».

Autre résultat intéressant, «la préférence pour l’assimilation» des Français musulmans : 78% souhaitent se conformer aux «traditions nationales» (contre 41% en Angleterre et 30% en Allemagne). La majorité (donc pas tous) ne fait pas, pour le dire rapidement, de la République et de l’islam deux entités distinctes et inconciliables. Cela ne signifie pas, encore une fois, que règne l’harmonie entre la norme juridique impersonnelle et la tradition et la norme religieuse, impérative et toujours collective.

-On a souvent entendu dire que «les immigrés ne veulent pas devenir Français». Est-ce vraiment le cas ?

Majoritairement, de manière plus ou moins tranchée, ces populations excluent un retour définitif dans leur pays d’origine. Le regroupement de ces populations est bien plus le résultat d’un «effet social et institutionnel d’assignation territoriale» que d’une envie irrépressible de vivre entre soi. Ce qu’on appelle parfois «l’ethnicisation des quartiers» tient beaucoup plus à une politique du logement, à la faiblesse des revenus, au taux important de chômage, à l’impossibilité de stratégie résidentielle, à des scolarisations ratées, etc. Il n’est dès lors pas étonnant que les rapports communautaires soient, par la force des choses, favorisés avec leur cortège d’auto-exclusion, d’isolement social, de pression ethnique, en particulier à l’égard des femmes.

Les enfants élevés et scolarisés dans ces univers sociaux et culturels voient se rétrécir les espaces relationnels dans lesquels les Français n’occupent plus de place dominante. L’intégration devrait plutôt s’assigner la résorption de toutes les spécificités radicales, qui vont à l’encontre de la construction d’un lien national avec la nation et la société française : réduction de la religion à la sphère privée, lutte contre toute spécialisation professionnelle sur la base de l’appartenance ethnique, etc. Ce qu’on appelle ordinairement l’intégration ou l’assimilation n’est rien d’autre qu’être «naturellement Français» (en droit), ou «naturellement citoyen de la nation» avec des soucis ordinaires.

-Comment combattre tous ces stéréotypes ?

Celui qui a un préjugé n’est pas forcément inculte. Chacun de nous a des préjugés. Partir en guerre contre eux est une bataille perdue d’avance. Ils sont plus forts que nous. Aucun groupe social n’y échappe, y compris les intellectuels, les chercheurs, les journalistes... Même l’école a des préjugés ! Et quand ils sont collectifs et répétés, les préjugés constituent des stéréotypes.

Ce n’est pas la peine de se révolter contre les préjugés, puisqu’ils constituent une première phase avant le jugement le plus pertinent, le plus «scientifique» (au moins provisoirement). Le préjugé n’appartient pas systématiquement à l’erreur ou au faux. Et toute épreuve est bonne à prendre pour comprendre. Tous les débats sont légitimes. Il s’agit de saisir le préjugé comme une idée capable d’être analysée et aussi d’être interprétée. Le problème fondamental est le suivant : un préjugé énoncé par un pouvoir politique est plus redoutable qu’un préjugé énoncé par une personne qui n’a aucun pouvoir.

Ce qu’immigrer veut dire (Paris, Le Cavalier Bleu, 2012)

18.09.12, Rémi Yacine

Source : El Watan

Un séminaire sur le thème Mineurs d'ici et d'ailleurs sera organisé, du 24 au 27 septembre 2012 à Rabat, à l'initiative de Cooperazione Internazionale Sud-Sud (CISS), indique un communiqué de l'Ecole de gouvernance et d'Economie (EgE) qui abritera les travaux de la rencontre.

Cette école d'automne, organisée en partenariat avec le Centre de Recherche sur l'Afrique et la Méditerranée de l'EgG (CERAM) et le Centre d'Etudes Sociales, Economiques et Managériales (CESEM), traitera des dernières avancées des sciences sociales en matière de dynamiques migratoires.

Deux conférences seront ouvertes au public en marge de ces journées les 25 et 27 septembre, qui porteront respectivement sur la présentation du livre Enfants des quais et "le rôle des diasporas dans le développement local", précise le communiqué.

18 sept. 2012

Source : MAP

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