Paris, gare du Nord, ce lundi fin septembre, peu après 16 heures, plusieurs groupes de trois policiers en tenue se postent derrière les portillons permettant d’accéder aux quais de RER. Ils commencent une opération de contrôle d’identité de routine. A cet endroit de très forte affluence aux heures de pointe, un des portillons est curieusement ouvert et les usagers peuvent passer sans valider leur titre de transport. C’est dans cette file continue d’usagers que les policiers vont piocher les personnes qu’ils vont contrôler.
Au premier regard, le choix semble être le fruit du hasard. La station RER-Gare du Nord, drainant le trafic en provenance des banlieues défavorisées du Nord et de l’Est de l’agglomération parisienne, compte une surreprésentation de personnes immigrées ou issues de l’immigration. Mais la population demeure malgré tout diversifiée : dans la file continue qui passe le portillon ouvert se croisent hommes et femmes, Parisiens et banlieusards, voyageurs et travailleurs de toutes classes et toutes couleurs. Pourtant, durant l’heure que nous avons passée à observer en retrait le travail de ces policiers, nous constatons que sur trente cas, à deux exceptions près, toutes les personnes contrôlées étaient noires ou arabes. Il s’agissait par ailleurs exclusivement d’hommes jeunes, pour beaucoup mineurs d’apparence. Profil le plus répandu : le jeune Maghrébin jogging-capuche ou jogging-casquette.
Depuis quelques jours, le collectif Anti-Négrophobie, qui participe à la campagne Stop le contrôle au faciès, observe aussi ces contrôles de routine, caméra cachée au poing:
L'intégralité des images qu’ils ont recueillies, dont est issu le montage vidéo ci-dessus et qui n'ont pas été réalisées au même moment que notre reportage, n'est pas diffusable pour des questions de droit, mais nous avons pu les visionner. Elles attestent de la même réalité, dans les mêmes proportions. Et confirment, s’il en était besoin, l’étude publiée il y a déjà trois ans par les chercheurs du CNRS Fabien Jobard et René Levy mettant en évidence l’existence des contrôles d’identité au faciès visant spécifiquement le jeune, noir ou maghrébin.
La lutte contre ces contrôles discriminatoires est devenue depuis un engagement de la présidence Hollande. Le ministre de l’Intérieur a decidé d’abandonner le projet d’une remise de récépissé lors des contrôles de police, mais a promis de faire évoluer les pratiques policières vers plus de déontologie. Pour Franco, l’un des porte-parole du collectif Stop le contrôle au faciès, les réponses proposées par Manuel Valls sont à côté de la plaque : «Ce qu’on observe gare du Nord montre bien que le problème ne vient pas des policiers eux-mêmes, mais interroge la pratique policière collective qui génère cette discrimination. Et cela pose la question même de la raison de ces contrôles d’identité et de leur efficacité.»
Fouille succinte, mais assez humiliante
De fait, un détail saute à l’œil lorsqu’on regarde s’enchaîner ces contrôles gare du Nord : in fine, les policiers semblent n’interpeller jamais personne. Chaque contrôle se déroule de la même façon. Un des policiers hèle un passant, il l’entraîne un ou deux mètres plus loin vers des collègues, lui demande de sortir ses papiers et de se positionner bras écartés contre le mur. L’un des policiers se charge d’une fouille-palpation. La fouille est succinte, pas de quoi repérer une barrette de shit dans une basket, mais assez humiliante puisqu’elle se déroule au vu de tous les usagers qui défilent. Pendant ce temps, le deuxième policier prend la pièce d’identité, et le troisième appelle son central pour vérifier lesdits papiers. L’opération dure quelques minutes avant que la personne contrôlée ne soit relâchée.
Sur les images en continu du collectif, pas une seule fois une personne n’est interpellée. Lors de notre propre observation, un seul garçon, visiblement mineur et n’ayant pas ses papiers sur lui, a été emmené au poste. Ce jour-là, à quelques mètres de la première équipe, d’autres policiers procèdent à des contrôles là où les portillons sont fermés : ils choisissent alors les usagers resquilleurs. Mais les relâchent, comme les autres, leur dispensant une simple remarque sur le fait qu’il faut voyager avec un titre de transport. Nous n’avons vu aucune interpellation de personne sans papiers, ce qui n’a rien de surprenant : les sans-papiers évitent les gares, lieux où les contrôles sont quotidiens.
«Une forme de résignation»
Tous les contrôles auxquels nous avons assisté se sont déroulés sans le moindre problème. Le vouvoiement semblait de rigueur. Les personnes «sélectionnées» dans la file par les policiers se plient sans mot dire aux injonctions qui leurs sont données et ne posent que rarement la question du pourquoi de ces contrôles et de ces fouilles au corps. Franco, le porte-parole du collectif Stop le contrôle au faciès, voit là «une forme de résignation mêlée à une méconnaissance des gens de leurs droits». Les personnes que nous avons pu interroger après leurs contrôles ne semblaient en effet pas s’offusquer d'être ainsi sélectionnées. La plupart se disant «habitués». En regardant une vidéo tournée gare du Nord le lendemain de notre reportage, nous repérerons d’ailleurs un jeune garçon maghrébin que nous avons déjà vu se faire contrôler la veille: dans un lieu où défilent chaque jour des dizaines de milliers de passants, une même personne peut être contrôlée exactement au même endroit à moins de vingt-quatre heures d’affilée.
27/9/2012, Alice Géraud
Source : Libération.fr
Le CCME soutient l’organisation de DABA MAROC, saison artistique et citoyenne en Wallonie-Bruxelles (Belgique). Une saison qui s’étale d’octobre 2012 à janvier 2013, avec plus de 150 artistes, dont bon nombre issus de l’émigration marocaine et participeront à 60 propositions artistiques. La programmation "DIASPORIQUES" est proposée par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) et soutenue par le ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger.»…Suite
C’est un projet vieux de vingt ans. La grande mosquée de Strasbourg (Bas-Rhin) devient officiellement le plus vaste lieu de prière musulman de France, à l'occasion de son inauguration, jeudi 27 septembre. Le ministre français de l’Intérieur et des Cultes, Manuel Valls, a représenté le président François Hollande à cette occasion.
Cette inauguration s'est également déroulée en présence d'une importante délégation marocaine, conduite par le ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Toufiq et l'Historiographe du Royaume, Abdelhak Lamrini, ainsi que de M. Abdellah Boussouf, principal initiateur de ce grand projet et actuel Secrétaire général du CCME.
Les deux ministres marocain et français ont dévoilé à cette occasion la plaque commémorative gravée de l'inscription "M. Manuel Valls, ministre de l'intérieur, représentant officiel du président de la république, François Hollande et M. Ahmed Taoufiq, représentant officiel de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ont inauguré jeudi 27 septembre la Grande Mosquée de Strasbourg".
Dans son intervention, Ahmed Taoufiq a estimé que "La ville de Strasbourg s'embellit aujourd'hui d'un "autre beau joyau de la foi sur le front de l'Europe". "Il y a sûrement unanimité, unanimité autour de l'esthétique. Les mosquées font aussi la beauté des cités en pays d'Islam, mais il n'est pas moins important de voir que les plus grandes de ces mosquées se situent topographiquement au centre des places", comme l'est la Mosquée de Strasbourg,
Quant Manuel Valls, il n'a pas manqué de remercier " très sincèrement" les donateurs qui ont contribué à ce que ce nouvel édifice, citant en premier lieu le Maroc, qui a contribué à hauteur de 4 millions d'euros à la réalisation de la mosquée.
"Le moment que nous vivons, ensemble, ici, aujourd'hui, marque une concrétisation. C'est un moment d'intense joie que j'ai plaisir à partager avec vous. Depuis de longues années, ce projet de Grande mosquée était dans les têtes et dans les coeurs. C'est, dorénavant, une réalité. Les musulmans de Strasbourg ont un nouveau lieu de culte dont ils peuvent être particulièrement fiers", a-t-il dit. "Les mosquées, comme les églises, les temples, les synagogues font partie de notre paysage national. Cette variété des lieux de culte dit ce que nous sommes : un peuple riche de sa diversité qui a su, au fil des époques, accueillir, rapprocher, unifier. La France n'est pas isolée ; elle s'inscrit dans le vaste mouvement du monde", a poursuivi le ministre.
Cette Grande mosquée, implantée à moins de deux kilomètres de la cathédrale Notre-Dame, a la force du symbole, a souligné Manuel Valls. "Elle donne à l'islam son envergure, son éclat, sa grandeur, elle donne à l'islam toute sa place. Oui, l'islam, deuxième religion de notre pays, a toute sa place en France car l'islam, c'est aussi la France", a-t-il martelé.
"Pour ne pas prier dans des caves ou dans la rue, les musulmans de France ont droit à des lieux de culte dignes", a-t-il encore affirmé en annonçant des initiatives prochaines pour faciliter le financement des projets.
Le ministre de l'Intérieur a également rendu hommage à la "sagesse des responsables du culte musulman" et à "la maturité dont ont fait preuve les musulmans de France" après la diffusion sur internet du film islamophobe "L'innocence des musulmans" et les caricatures de Mahomet publiées par Charlie Hebdo en France.
L'islam de France a, selon lui "démontré de la manière la plus équilibrée sa capacité à répondre sereinement à la caricature et aux instrumentalisations de tous bords. Il a affirmé son attachement total aux valeurs de la République."
Le ministre français a par ailleurs lancé un cinglant avertissement aux intégristes et aux salafistes. "Je n'hésiterai pas à faire expulser ceux qui se réclament de l'islam et représentent une menace grave pour l'ordre public et qui, étrangers dans notre pays, ne respectent pas nos lois et nos valeurs", a-t-il déclaré.
Pour le président du Conseil Français du Culte Musulman, Mohammed Moussaoui, Les musulmans de France sont dans leur immense majorité des citoyens responsables qui respectent le pacte civique et adhèrent totalement aux valeurs qui régissent notre pays".
"Notre République a pour devise : « liberté, égalité, fraternité ». La liberté se met elle-même en danger si elle oublie la fraternité. La fraternité, qui impose le respect mutuel, est une valeur fondamentale pour notre vivre-ensemble.Nous voulons consolider ce vivre ensemble, faisons en sorte que cela soit possible !", a-t-il ajouté.
Pas moins de 1 200 personnalités assistent à cette cérémonie, dont le président du Conseil français du culte musulman, Mohammed Moussaoui, et des représentants catholiques, protestants et juifs. "Les gens sont contents d'avoir un lieu digne pour prier, cela renforce notre sentiment d'appartenance totale et définitive à la communauté nationale", estime Saïd Aalla, le président de l'association qui gère le lieu de culte, estimant que "C'est une mosquée citoyenne", "européenne" et "alsacienne".
Même écho de la part d'Abdallah Boussouf, qualifié par le sénateur-maire de Strasbourg de "Père fondateur" de la Grande mosquée. M. Boussouf a rappelé que "Dés le départ, notre esprit était de faire un lieu d'accueil pour tous les citoyens de Strasbourg", soulignant que dans le "modèle alsacien de gestion des religions, paisible et équilibré, cette mosquée se veut celle d'un islam du +juste milieu+".
Conçu par l'architecte italien Paolo Portoghesi, la Grande mosquée, situé en lisière du centre-ville, est doté d'un dôme de cuivre qui culmine à 20 mètres, mais pas de minaret. La grande salle de prière de 1.300 m2 est d'une capacité d'accueil de 1 500 fidèles. Des artisans marocains, venus de Fès, ont déployé leur savoir-faire ancestral pour orner de mosaïques et de stuc les salles de la mosquée. 400 000 pièces de faïence importées du Maroc ont été assemblées, à la main, sur place.
Cet édifice magnifique, d'un budget de 10,6 millions d'euros, a surmonté bien des obstacles avant de voir le jour. L'association porteuse du projet, présidée à l'époque par Abdallâh Boussouf,a bataillé dur pour le faire aboutir. Validé en décembre 1999 par la municipalité socialiste, le rpojet avait été remis en cause à l'arrivée au pouvoir de l'UMP en 2001 puis relancé en 2008 avec l'élection du socialiste Roland Ries.
Grâce au régime concordataire appliqué en Alsace, une exception à la loi de 1905, .les collectivités locales, ville, région, département, ont participé au financement de la mosquée à hauteur de 26%.
Le Concordat, signé en 1801 entre Napoléon Bonaparte et le pape Pie VII pour mettre un terme aux conflits entre l’Eglise catholique et l’Etat français., s'est élargi aux protestants et juifs. Peu présent sur le territoire français à l'époque, l'islam est exclu de ce régime mais il profite de certaines dispositions de ce droit local.
Outre la participation des fidèles à hauteur de 33% et du Maroc, l'Arabie-saoudite a contribué avec 900 000 euros et le Koweït avec 500 000 euros.
Selon Olivier Bitz, adjoint au maire (PS) chargé des cultes, cette mosquée "splendide" est "une fierté pour Strasbourg", et permettra aux musulmans de pratiquer leur culte "dans la dignité qu'ils méritent".
"Strasbourg est une ville de brassage. C’est le lieu du Parlement européen et de la Cour européenne des droits de l’homme. Aujourd’hui, la Grande mosquée, dont l'idée a germé dans les années 1990, fait pleinement partie du patrimoine architectural. Des centaines de Strasbourgeois veulent la visiter. Ce lieu fait reculer l’ignorance", a-t-il relevé.
Faisant partie de la première équipe qui a travaillé et soutenu sur le projet, l'ancien maire socialiste de Strasbourg, Catherine Trautmann a toutefois regretté l'absence d'un centre culturel auquel s'était opposé son successeur UMP. "Cette très belle mosquée doit avoir son centre culturel. Je suis sûre que l'équipe qui dirige la mosquée l'obtiendra".
27 /9/2012, Hasna daoudi
Source : Atlas info.fr
Un programme de réforme participatif visant à instaurer une nouvelle politique nationale de migration vient d'être lancé, a indiqué le secrétaire d'Etat à l'immigration et aux Tunisiens à l'étranger, Houcine Jaziri. Il s'adressait mercredi 26 septembre à la communauté tunisienne qui réside dans le Sud et le centre de la France.
Parmi les composantes de ce mécanisme, la révision des interventions de l'Office des Tunisiens à l'étranger et de la mission de l'attaché social, a-t-il expliqué.
Le département est attaché à l'application des conventions signées avec les pays d'accueil, s'agissant, notamment, de la convention cadre conclue entre la Tunisie et la France en 2008 relative à la migration et au développement solidaire.
Les attachés sociaux qui étaient présents à cette rencontre ont soulevé le cadre législatif et consensuel à mettre en place pour organiser une consultation sur les préoccupations des Tunisiens résidant à l'étranger afin de mieux réussir les programmes qui leur sont destinés.
Ils ont appelé à la nécessité de défendre la neutralité de l'attaché social, de reconsidérer les attributions et de définir sa relation avec les structures administratives. Les représentants de la communauté tunisienne à l'étranger suggèrent, également, l'élaboration d'un guide des services fournis par l'attaché social et l'évaluation du programme d'enseignement d'Arabe.
Ils se sont prononcés en faveur de la création d'un conseil supérieur pour la défense des droits des émigrés et de mécanismes favorisant l'intégration des émigrés clandestins de retour dans le pays, dans la vie économique.
27/9/2012
Source : Espace manager/TAP
Face à NKM, Jean-Marc Ayrault a réaffirmé sa volonté et celle de Hollande de tenir cette promesse de campagne, mais pas tout de suite.
Drôle de duel. Nathalie Kosciusko-Morizet avait été choisie pour «représenter l'opposition» face au premier ministre de François Hollande lors du débat sur France 2 jeudi soir. L'ex-porte-parole du président-candidat Nicolas Sarkozy, comme l'a appelée non sans malice Jean-Marc Ayrault, a porté le fer sur les promesses non tenues de la gauche et le manque d'autorité du chef du gouvernement. Le débat à fleurets mouchetés a longuement porté sur le droit de vote des étrangers non communautaires pour les élections locales. «Vous inventez des leurres» pour détourner l'attention de la crise, selon NKM.
Tenir la promesse
Ayrault a défendu cette vieille promesse de la gauche, cent fois reportée. Pour lui, le droit de vote n'est qu'«une première étape» vers l'intégration, l'étape ultime étant l'accession à la nationalité française. Auparavant, dans le cours de l'émission, le premier ministre avait réaffirmé sa volonté et celle de Hollande de tenir la promesse. Le président «tient à ce que cette promesse soit respectée», même si elle est «plus difficile que les autres» à mettre en œuvre. Car, a-t-il reconnu, «nous n'avons pas la majorité, donc il faut la rechercher». «Je veux dépassionner ce débat, ne pas en faire un enjeu de politique intérieure et d'affrontement», a-t-il dit, affichant sa détermination à «convaincre» les 30, 40 députés de droite ou du centre qui permettraient d'atteindre la majorité des trois cinquièmes pour voter la réforme constitutionnelle en Congrès. À la question de savoir si l'engagement présidentiel serait tenu «maintenant», Jean-Marc Ayrault a répondu qu'il le serait «plus tard».
28/09/2012, François-Xavier Bourmaud
Source : Le Figaro
L'Union Européenne (UE) a accordé mercredi à la Mauritanie une subvention de 8 millions d'euros pour une meilleure "gestion de la migration" et un "contrôle amélioré des frontières", alors qu'au Mali voisin, des groupes islamistes armés occupent plus de la moitié du territoire.
Ce financement européen doit notamment permettre "de rendre les postes de frontières opérationnels, pour faciliter le passage des personnes ainsi que les échanges commerciaux", a affirmé la délégation de l'UE à Nouakchott dans un communiqué.
Pour les deux parties, "ce volet doit prendre en compte les menaces sécuritaires qui pèsent sur la région, et l'importance de la maîtrise des frontières dans la lutte contre le terrorisme".
Le nord du Mali voisin est depuis près de six mois sous le contrôle d'islamistes extrémistes armés liés à la branche maghrébine d'Al-Qaïda, qui en ont évincé des rebelles touareg auxquels ils s'étaient initialement alliés.
Le 17 septembre, à Nouakchott, les présidents sénégalais Macky Sall et mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz avaient exprimé "leurs profondes préoccupations quant aux graves menaces résultant de la situation au Nord-Mali pour la paix et la sécurité de la sous-région sahélo-saharienne".
Ils avaient évoqué dans un texte commun "le développement de la criminalité transfrontalière, en particulier le trafic illicite d'armes, de drogue, d'êtres humains, le blanchiment d'argent et le terrorisme".
Dans son communiqué, l'UE affirme que "le contrôle amélioré des frontières n'entravera cependant pas la libre circulation des personnes" mais "permettra de protéger les migrants qui se déplaceront dans un cadre légal".
26 sept 2012
Source : AFP
La programmation de ''Daba Maroc2012, saison artistique et culturelle du Maroc en Wallonie-Bruxelle'' (Belgique), sera dévoilée à l'occasion d'une conférence de presse, qui sera organisée le 1er octobre prochain à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc à Rabat par le ministère de la culture, a indiqué un communiqué de ce département.
Seront présents à cette conférence de presse, MM. Mohamed Amine Sbihi, ministre de la culture, Abdellatif Mâzouz, ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des marocains résidant à l'étranger, Mustapha El Khalfi, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Driss El Yazami, président du conseil de la communauté marocaine à l'étranger, Ahmed Boukkous, recteur de l'institut Royal de la culture amazighe, Noureddine Sail, directeur du Centre cinématographique marocain, Mme Lamia Radi, directrice de la coopération et de l'action culturelle au ministère des affaires étrangères et de la coopération et M. Driss Khrouz, commissaire marocain de la saison artistique et culturelle ''Daba Maroc'', a précisé la même source.
Le Maroc, en partenariat avec Wallonie-Bruxelles International (WBI), organisera, à partir du 3 octobre prochain, une série de rencontres artistiques s'articulant autour du thème central : ''Daba Maroc'' ayant pour objectif de faire découvrir la création marocaine contemporaine dans sa richesse et sa diversité aux Marocains de Belgique et au public belge, appelés à découvrir le foisonnement d'une culture vivante millénaire et ouverte sur son époque, a rappelé la même source.
Plus de 150 artistes participeront à 60 événements artistiques qui se dérouleront d'octobre 2012 à janvier 2013, notamment 3 projets majeurs bâtis autour de résidences et d'échanges entre le Maroc et la Belgique. Outre les disciplines classiques tels la littérature, la musique, le théâtre et le cinéma, le programme prévoit, aussi, des initiatives innovantes dans les domaines de la danse contemporaine, des arts urbains, du design, de la mode, de la production vidéo .
''Daba Maroc 2012, saison artistique et culturelle du Maroc en Wallonie-Bruxelles'' s'inscrit dans le cadre de la coopération entre le Maroc et la Fédération Wallonie-Bruxelles en matière de dialogue des cultures et des civilisations à travers le programme ''dialogue et modernité''. L'événement s'inscrira sur le long terme et ambitionne de marquer le monde des arts et des lettres : reflets et témoignages de la création contemporaine marocaine, prolongements dans les rapports humains, ainsi, créés.
La saison ''Daba Maroc'' est le fruit de collaboration entre plusieurs institutions marocaines, notamment le ministère des affaires étrangères et de la coopération, le conseil de la communauté marocaine à l'étranger, le ministère délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, le centre cinématographique marocain, l'institut Royal de la culture amazighe.
Source : 26 sept. 2012
Source : MAP
Le projet pilote "Marocains de l'étranger pour le développement du Maroc" (MEDMA2) a été officiellement lancé mardi à Rabat, dans le cadre de la mise en oeuvre du programme de coopération entre la Belgique et le Maroc.
Destiné à la mobilisation des compétences marocaines résidant en Belgique pour réaliser des projets d'investissement dans leur pays d'origine, le projet bénéficie, à titre expérimental, au développement socioéconomique de trois régions, à savoir Tanger-Tétouan, Taza-Al Hoceima-Taounante et l'Oriental, indique mercredi un communiqué du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, notant que le programme ambitionne la création d'un minimum de 15 entreprises dans des secteurs productifs en apportant appui et assistance aux promoteurs marocains résidant en Belgique avec une enveloppe budgétaire de 1,2 million d'euros.
La coopération entre le Maroc et la Belgique permettra "la canalisation des ressources vers des investissements productifs", a souligné à cette occasion le ministre de tutelle, Abdellatif Mâzouz, relevant que la démarche de co-développement permettra aussi "la canalisation des compétences, de l'expertise et de l'épargne d'une catégorie de nos concitoyens vers des investissements productifs dans un processus de développement solidaire".
"Les régions choisies sont à fortes potentialités de développement", a-t-il dit, mettant en valeur les grands projets structurants qui y ont été lancés par SM le Roi Mohammed VI et l'implication efficace de plusieurs partenaires.
S'agissant de la démarche de réalisation de ce programme de coopération, M. Mâzouz a relevé que celle-ci débute par un diagnostic et termine par une évaluation des résultats, en passant par la mise en Âœuvre opérationnelle, le suivi de l'exécution, l'information, la communication et la mise en réseau des acteurs.
Le pilotage du projet MEDMA2 sera assuré par le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, la Fondation Hassan II et l'organisation internationale des Migrations.
26 sept. 2012
Source : MAP