Médecins ou infirmières dans les anciennes républiques soviétiques ou en Iran, ils sont devenus femme de ménage ou chauffeur de taxi à leur arrivée en Allemagne. Grâce à un projet pilote mis en place par le Land du Brandebourg, à côté de Berlin, ils exercent de nouveau la médecine.
Outre-Rhin, l'immigration est de plus en plus souvent considérée comme une chance, face aux pénuries de main-d'œuvre qualifiée. L'Allemagne manque d'ingénieurs, d'informaticiens, d'ouvriers spécialisés. Et de personnel médical - un déficit qui menace de devenir criant dans une société vieillissante.
Les hôpitaux allemands se disputent les aides-soignantes et il manque 140.000 infirmières à travers le pays. Venues de Russie il y a quatre ans, Lilia, Émilie et Helena étaient infirmières. Et pourtant, leurs compétences n'étant pas reconnues au sein de l'Union européenne, elles étaient au chômage. Elles font partie d'un groupe de 22 infirmières, originaires de Russie, d'Ukraine et d'Iran, qui pourront de nouveau pratiquer en septembre après un an de formation: trois mois de cours de langue et neuf mois de mise à niveau de leurs compétences, ponctués de stages.
«Nous avons encore quelques problèmes pour nous exprimer en allemand, mais nous comprenons tout, confie Lilia Schröder, 47 ans, infirmière. Nous apprenons chaque jour de nouvelles techniques. La formation met davantage l'accent sur la psychologie qu'en Russie. Nous sommes soulagées de pouvoir pratiquer de nouveau notre vrai métier. J'ai travaillé en urologie pendant huit ans à Moscou et je veux apporter mon expérience ici.»
Coût de la formation, financée par les Jobcenters, le Pôle emploi allemand: 5500 euros. «En Allemagne, les études d'infirmière durent trois ans et il en coûte 45.000 euros. Mais nos capacités sont dépassées: nous n'arrivons pas à en former suffisamment. Le recours à l'immigration est une bonne solution», se félicite Ulrich Hörath, responsable du projet au Centre de formation européen de Potsdam.
Une autre expérience a permis à une vingtaine d'immigrés d'exercer à nouveau la médecine à l'issue d'une formation. Depuis quelques semaines, la Dr Zinaida Fomenko est autorisée à porter la blouse blanche. Cette Ouzbeke avait pratiqué la gynécologie dix-neuf ans à Tachkent avant de devenir femme de ménage en Allemagne. «Pourquoi faire travailler des médecins comme femmes de ménage? C'est ridicule. Grâce à notre projet, ils peuvent soigner des gens. Nous allons multiplier ce genre d'initiatives pour les médecins, les infirmières, les éducateurs ou les travailleurs sociaux», explique Karin Weiss, la responsable de l'Intégration du Brandebourg.
D'ici à quinze ans, 5 millions de travailleurs manqueront outre-Rhin, selon la Fédération des chambres de commerce. Le patronat réclame un assouplissement des conditions d'immigration. Selon ses calculs, il faudrait 400.000 immigrés par an pour combler les pénuries de main-d'œuvre spécialisée. Faute de quoi, des entreprises pourraient ne plus être en mesure d'honorer leurs commandes: une menace pour la compétitivité et les exportations, moteur de l'économie outre-Rhin.
Le Brandebourg compte 130.000 immigrés. Un tiers est diplômé d'université, dont une moitié de chômeurs. «Les Länder de l'Ouest les plus industrialisés ont attiré tous les immigrés peu qualifiés pour s'offrir une main-d'œuvre à bas coût, affirme Karin Weiss. Les nouveaux Länder d'ex-RDA ont hérité des diplômés dont personne ne voulait. Aujourd'hui, c'est une chance pour nous. Il est compliqué de changer les mentalités des Allemands pour permettre aux immigrés de travailler, mais c'est positif pour eux et bénéfique pour nous. Même si cela pose des problèmes éthiques, car nous ne pouvons pas dépouiller nos voisins de leurs diplômés qui viendraient chercher un meilleur salaire en Allemagne.» Le gouvernement fédéral vient d'adopter une directive facilitant la reconnaissance de 300.000 diplômes étrangers.
19/5/2011
Source : Le Figaro
La direction de l'institution a refusé de publier dans sa revue un article du chercheur Nicolas Bancel sur la France postcoloniale. L'universitaire Esther Benbassa, qui coordonnait le dossier, fustige cette institution publique, “sa revue officielle” et sa “rédaction aux ordres”. Elle vient de claquer la porte.
iversitaire Esther Benbassa est en colère. Cette spécialiste reconnue de l’histoire du peuple juif vient de claquer la porte de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration s’estimant victime de la censure exercée par le directeur de cette institution publique. La CNHI, ce musée-médiathèque largement méconnu de la Porte dorée à Paris, qui a souffert de la la tutelle publique de feu le ministère de l’Immigration et de l’identité nationnale assure notamment la publication d’une revue bien connue dans le milieu, et vieille de plus de 45 ans, Hommes et migrations. Le prochain numéro à paraître le 20 mai devait comporter un dossier sur La France postcoloniale coordonné par Esther Benbassa.
Travaillant depuis plusieurs mois sur ce recueil d’articles, l’universitaire avait été alertée une première fois, le 5 mai dernier, par un mail de la rédactrice en chef de la revue, Marie Poinsot : « Vous savez que ce thème est sensible pour cette institution. Il peut se passer que certains articles soient refusés tels quels par la direction » avertissait la responsable de cette revue théoriquement gouvernée par les règles de la recherche et du milieu universitaire. Quelques jours plus tard, l’avertissement prend forme : un article de l’universitaire Nicolas Bancel , professeur à l’université de Lausanne, connu pour ses publications sur l’histoire coloniale et postcoloniale, est purement et simplement refusé.
« Style virulent »
Cet article que nous avons pu lire dans son intégralité et dont voici les trois premières pages, est certes critique sur la politique sécuritaire et d’immigration de Nicolas Sarkozy (et notamment sur son discours de Grenoble de juillet 2010) mais il est sourcé et argumenté. Qu’on conteste ou pas l’argumentation de Nicolas Bancel, l’intérêt de cette publication ne faisait guère de doute. Sauf pour Luc Gruson le directeur de la Cité de l’immigration et aussi de la revue qui – par souci de ne pas mécontenter sa tutelle ? – a stoppé net la publication. L’article avait pourtant été envoyé plusieurs mois auparavant et accepté par la rédactrice en chef (elle y faisait référence dans son éditorial), la direction de la Cité a bloqué la publication, estimant que « le style parfois virulent du texte s'apparente plus à une tribune d'expression politique qu'à un article scientifique ».
« En vingt ans de recherche, je n’ai jamais vu ça ! s’étonne l’historien Nicolas Bancel. J’ai produit plus de cinquante articles scientifiques. La revue a réuni son comité de rédaction au dernier moment, juste avant l’impression, pour me demander des corrections en 24 heures, ce qui n’est pas du tout l’usage dans notre milieu universitaire. Pour finalement, refuser ma contribution. J’avais fait lire mon article à plusieurs universitaires spécialistes de ces questions qui m’avaient encouragé à le publier. »
Esther Benbassa, qui a aussitôt décidé de retirer l’intégralité de son dossier dans le prochain numéro de la revue et d’annuler deux journées de colloque à la Cité, réagit dans un mail furieux : « J'abandonne la revue Hommes et migrations et sa rédaction à leur triste condition de revue officielle et de rédaction aux ordres. [...] En une trentaine d'années d'activités scientifiques, poursuit-elle, je ne me suis encore jamais heurtée à de telles manœuvres, ni à pareil manque de professionnalisme. »
La direction de la Cité et celle de la revue – qui sont restées muettes à nos demandes d’interview – ont réagi dans un communiqué pour regretter « l’attitude intransigeante de la coordinatrice et sa décision d’annuler la publication du dossier ». Esther Benbassa et son équipe d’auteurs comptent publier prochainement le dossier, « dans son intégralité », aux éditions La Découverte. Triste consolation : avec cette polémique qui bruisse sur le Net, la direction de la Cité de l’Immigration va donner un écho inespéré, et sans doute un public plus large, à ce dossier sur La France postcoloniale.
18/5/2011, Thierry Leclère
Source : Télérama
Le Raja et le Wydad de Casablanca s'affronteront en match d'exhibition le 29 juin prochain à Paris, apprend-on auprès d'une source responsable du club "rouge et blanc".
Cette rencontre, initialement prévue le 23 juin, vise la consolidation des liens de fraternité et de coopération entre les deux clubs, le rayonnement du football national à l'étranger et son rapprochement des Marocains établis en France et dans les pays européens voisins, selon la même source.
En cas de ce succès de cette expérience, souligne-t-on, ce match gala pourrait être organisé prochainement dans d'autres pays, en Espagne, aux Pays-Bas, en Belgique ou en Italie.
18/5/2011
Source : MAP
Les recteurs de la Grande Mosquée d’Evry-Courcouronnes, Khalil Meroun, de la Grande Mosquée de Strasbourg, Saïd Aalla, et de la Grande Mosquée de Saint-Etienne Larbi Marchiche, volent à la rescousse du Conseil français du culte musulman (CFCM).
Dans un communiqué commun, les trois responsables apportent leur soutien public à son président Mohammed Moussaoui, en proie à de nombreuses difficultés à l’approche des élections du 5 et du 19 juin pour le renouvellement des instances.
« Mohammed Moussaoui qui préside le CFCM depuis juin 2008 a fait preuve tout au long de son mandat d’une gestion à la fois rigoureuse et sereine de cette institution », indiquent les recteurs. Tous trois souhaitent le maintien des élections aux dates prévues et surtout, déclarent leur soutien « plein et entier » à la candidature du vice-président du Rassemblement des musulmans de France (RMF) pour un second mandat, « qui lui permettrait de mener à leurs termes les chantiers qu’il a entamés ».
« Son premier mandat a été marqué par une visibilité accrue du CFCM qui est devenu une voix indépendante, reconnue, utile et nécessaire », ajoutent-ils, mentionnant au passage les avancées entrepris telles que la signature de la convention pour le suivi des actes anti-musulmans en juin 2010 avec le ministère de l’Intérieur.
Toutefois, ce soutien, plus que bienvenu pour M. Moussaoui, ne devrait rien changer au problème posé par la défection de l'UOIF et de la Grande Mosquée de Paris aux prochaines élections, ces dernières appelant toujours à leur report.
18/5/2011
Source : Saphirines
Les deux principaux partis politiques espagnols, le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) et le Parti Populaire (PP-Droite), ont retenu quelque 1.000 immigrés, dans leur majorité des Européens et des Latino-Américains, dans leurs listes électorales pour le scrutin municipal du 22 mai prochain
Le PSOE (au pouvoir) est la formation politique qui présente le plus de candidats d'origine étrangère dans ses listes électorales avec un total de 586 candidatures dont 55 pc sont d'origine européenne, 34 pc en provenance d'Amérique Latine et seulement 11 pc d'Afrique (majoritairement d'origine marocaine) et d'Asie, selon les médias espagnols, qui citent des données publiées par la formation socialiste.
Les candidats latino-américains sont originaires, dans leur majorité, de l'Equateur, de l'Argentine et la Colombie, alors que les Européens proviennent du Royaume Uni, de la Roumanie et de l'Allemagne.
Quant au conservateur Parti Populaire, le principal parti d'opposition donné comme favori dans ces élections à valeur test pour les législatives de 2012, il n'a retenu dans ses listes que 417 candidats d'origine étrangère principalement des Européens : 137 Britanniques, 69 Roumains, 44 Allemands et 24 Français.
Les candidats du PP d'origine latino-américaine sont, quant à eux, peu nombreux avec neuf Péruviens, 8 Argentins, quatre Equatoriens, Cinq Dominicains et quatre Colombiens.
Le Honduras, le Mexique, le Venezuela et le Brésil comptent avec deux candidats chacun, alors que la Bolivie, Cuba et l'Uruguay avec un seul candidat chacun.
Les électeurs espagnols se dirigeront, le 22 mai prochain, aux urnes pour élire leurs représentants dans quelque 8.000 municipalités à travers le territoire dans des élections à valeur test pour les législatives de 2012.
Selon différents sondages, le PP est donné favori et pourrait détrôner le PSOE dans plusieurs municipalités considérées comme des bastions des Socialistes.
Pour la première fois en Espagne, quelque 50.000 ressortissants originaires d'Amérique Latine vont participer à ces élections en vertu d'accords de réciprocité conclus avec leurs pays d'origine, selon des chiffres publiés par l'Institut National des Statistiques (INE).
Février dernier, une centaine d'associations d'immigrés établis en Espagne regroupées au sein de la plate-forme "Tous égaux, tous citoyens", avait lancé une campagne pour le vote de tous les immigrés établis en Espagne aux élections municipales du 22 mai sous le slogan "Ici je vis, ici je vote".
La plate-forme, qui regrette que près de deux millions d'immigrés qui vivent et travaillent en Espagne ne vont pas pouvoir élire leurs représentants, estime que cette situation "limite leurs droits fondamentaux, réduit le sentiment d'appartenir à ce pays et porte préjudice à la démocratie".
La campagne "Ici je vis, ici je vote" milite pour la reconnaissance des droits politiques des étrangers en Espagne et aspire à une modification de l'article 13.2 de la Constitution espagnole pour permettre la participation politique de tous les immigrés résidant en Espagne, sans avoir besoin que leur pays d'origine soit lié avec l'Espagne par un accord de réciprocité.
18/5/2011
Source : Casafree
L’université Ibnou Zohr Master Migration et développement durable 19 Mai 2011 à 15 h salle n° 45 Agadir
Cadre général de l’atelier de concertation
La migration clandestine des mineurs non accompagnés en partance des pays du Maghreb est un phénomène qui inquiète de plus en plus l’opinion publique et toutes les forces vives, aussi bien, des pays de provenance que de destination. Ce phénomène qui est devenu une manifestation migratoire consolidée est en croissance constante depuis les années 90.
Les émigrés mineurs partagent certains traits communs, puisqu’ils sont constitués essentiellement des garçons dont la moyenne d’âge est de 13-15 ans. Malgré leur jeune âge, ils témoignent dans leur majorité d’une grande maturité, spécialement dans la détermination à concrétiser leur projet migratoire pour le but d’améliorer leur situation personnelle et familiale puisqu’ils proviennent des quartiers périphériques des grandes villes marocaines ou des zones rurales les plus pauvres. Bon nombre d’entre eux ont abandonné l’école au cours de la sixième année du primaire ou la première année du secondaire. Ils ont travaillé par la suite comme apprentis dans des conditions précaires. Ils sont dotés d’une grande mobilité géographique, motivée par la réussite de leurs objectifs. L’acte d’émigrer pour ces mineurs n’est pas individuel, puisque la majorité des mineurs candidats à l’émigration le font au sein d’un petit groupe.
Sur la base de ces constats, l’association Tanmia.ma s’est mobilisée en 2008 dans le cadre du projet intitulé « Appui aux initiatives de prévention de la migration illégale des mineurs non accompagnées » / appuyé par PNUD et la Coopération Italienne, pour contribuer à la protection des droits des migrants mineurs non accompagnés en se basant sur l’approche de la recherche action
A l’issu de ce projet, Tanmia a développé un kit pédagogique qui contient à la fois des dessins animés, une bande dessinée et une pièce théâtrale sur la question de la migration illégale des mineurs. Le kit pédagogique était le fruit d’un travail de concertation collective et de mobilisation de proximité, via les l’organisation des ateliers de concertation avec les associations et des focus group avec les enfants candidats à la migration Dans le cadre du parcours de concertation et de collaboration mis en place par Tanmia, avec les différentes composantes de la société civile, notamment les acteurs associatifs et les chercheurs universitaires académiques. Tanmia lance un processus de concertation autour de la question de la migration des mineurs non accompagnés. Cette concertation s’inscrit dans le cadre d’une collaboration avec l’université Ibnou Zohr et spécialement le Master « Migration et Développement Durable » et aussi en collaboration avec l’association des chercheurs en migration et développement durable. Et ce dans le cadre du projet mineurs migrants mis en place par l’association Tanmia en partenariat avec l’ONG italienne CISS (Cooperazione Internazionale Sud Sud) et avec l’appui financier de l’union Européenne.
Objectifs de l’atelier…Suite
La Commission mixte maroco-espagnole chargée de l'Opération Transit 2011 a tenu, mercredi à Madrid, une réunion axée notamment sur les dispositifs opérationnels mis en place par les deux parties pour le bon déroulement de cette opération.
Cette réunion a été coprésidée par Khalid Zerouali, wali, directeur de la migration et de la surveillance des frontières au ministère de l'Intérieur, et Justo Zambrana Pineda, sous-secrétaire d'Etat espagnol à l'Intérieur.
Les discussions ont porté sur les dispositifs opérationnels mis en place de part et d'autre pour le bon déroulement de cette opération, en rapport avec quatre axes essentiels : la fluidité, la sécurité et la sûreté, les mesures d'assistance et de proximité, ainsi que les actions de communication.
S'exprimant lors d'un point de presse conjoint au terme de cette réunion, M. Zerouali a mis l'accent sur le rôle de la Fondation Mohammed V pour la solidarité qui a mis en place un dispositif d'assistance sociale d'envergure aussi bien au Maroc qu'à l'étranger.
La Fondation Mohammed V pour la solidarité, qui "fournit une panoplie de services à nos compatriotes concernées par l'Opération Transit, investira cette année davantage de moyens pour garantir les meilleures prestations aux Marocains résidant à l'étranger (MRE)", a-t-il dit.
Il a, en outre, insisté sur les actions prévues visant à réussir l'adéquation entre la fluidité du trafic, le confort des passagers et les contrôles frontaliers, dont un plan de flotte cohérent intégrant 38 navires et 12 opérateurs maritimes et offrant une capacité journalière de 75.000 passagers et 20.500 véhicules.
M. Zerouali a évoqué aussi la mobilisation d'une enveloppe de 15,1 millions de dirhams pour la mise à niveau des infrastructures portuaires à Tanger, Nador et Al Hoceima.
Il a mis en exergue l'encadrement médical et sanitaire le long des axes routiers, ainsi que la stratégie de communication multimédia qui sera mise en œuvre au profit des ressortissants marocains résidant à l'étranger, notamment pour la vulgarisation des informations pratiques.
M. Zerouali s'est félicité à cette occasion de la qualité du travail accompli et de la collaboration "sincère et ouverte" avec le gouvernement espagnol pour la réussite de cette opération "unique et inédite qui permet de gérer des flux qui peuvent atteindre trois millions de personnes dans les deux sens".
Il a relevé que les performances atteintes dans ce cadre sont "optimales", citant à titre d'exemple les temps d'attente au niveau des ports, passés de 36 heures il y'a dix ans, à une heure en 2010.
18/5/2011
Source : MAP