jeudi 28 novembre 2024 19:52

"Les Arabes en Argentine" de l'historien marocain Abdelouahed Akmir a été présenté, jeudi soir à Buenos Aires, au siège du Conseil argentin des relations internationales (CARI).

Coédité par l'Institut des Etudes Hispano-Lusophones (IEHL) et l'Université nationale de Rosario, l'ouvrage a été présenté par la directrice de l'IEHL, Fatiha Benlabbah, qui a donné lecture à un message de l'auteur du livre destiné à l'assistance.

Le livre, qui jette la lumière sur le phénomène migratoire arabe en Argentine au cours de la période allant des années 70 du 19è siècle jusqu'à la fin du 20è siècle, à été présenté devant un parterre d'académiciens, de chercheurs, d'étudiants, en présence du représentant de l'ambassade du Maroc à Buenos Aires, Zakaria Balga, et du recteur de l'université nationale de Rosario, Dario Maiorana.

"Les Arabes en Argentine" se penche également sur les différents aspects du processus migratoire arabe dans le pays sud-américain, notamment économiques, politiques, sociaux et culturels.

La directrice de l'IEHL, qui avait présenté le même livre lundi à Rosario (400 km de Buenos Aires), a par la suite animé une conférence sur le thème "la question féminine dans le monde arabe: analyse de discours, 19è, 20è et 21è siècles".

Professeur d'histoire contemporaine d'Espagne et d'Amérique Latine à l'université Mohammed V de Rabat depuis 1990, M. Abdelouahed Akmir est également directeur du Centre des Etudes Andalouses et Dialogue des Civilisations de Rabat et membre de l'association des historiens du Maroc et Expert de l'UNESCO en migrations, entre autres.

Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont "L'émigration vers la mort: l'Espagne et les événements de El Ejido" (2001) et "Les communautés marocaines en Afrique de l'Ouest", ainsi que de plus de 70 articles parus dans différentes revues sur les relations entre le Maroc et l'Espagne, les relations entre le Monde Arabe et l'Amérique Latine, et les relations entre le Monde Arabe et l'Afrique de l'Ouest.

13/05/11

Source : MAP

La Commission européenne a publié l'avis de marché de service de 5 millions d'euros pour le projet Euromed Migration III. Cet appel porte le numéro de référence EuropeAid/131092/C/SER/Multi.

Ce projet a pour objectif global de promouvoir la coopération sur les questions migratoires entre les pays européens et les pays partenaires de l’IEVP-Sud et, entre les pays de l’IEVP-Sud eux-mêmes. Le projet entend également contribuer au développement d’une zone euro méditerranéenne de coopération dans le domaine de la migration.

Le projet s’emploiera à promouvoir les voies d’immigration légales, la mobilité des travailleurs, ainsi que les synergies entre migration et développement. Il soutiendra également la lutte contre l’immigration clandestine (en coopération avec les pays d’origine, de transit et de destination) et le renforcement de la capacité de la gestion frontalière.

Le budget maximum pour ce marché s'élève à 5 millions d’euros et la date limite pour la réception des dossiers a été fixée au 06 juin 2011 à 16 h 00, heure de l’Europe centrale.Le programme sera d’une durée de 36 mois.

Le projets’inscrit dans le prolongement d’Euromed Migration II, mis en œuvre sur la période 2008-2011, et qui visait à renforcer la coopération en matière de gestion desflux migratoires afin de permettre aux partenaires méditerranéens de trouver des solutions plus efficaces, ciblées et globales aux diverses formes de ces migrations.

 

12-05-2011

Source :  ENPI Info Centre

La France se soumet à la justice européenne. Elle ne pourra plus emprisonner des personnes au seul motif qu'elles refusent de partir.

Le ministère de l'Intérieur avait déclaré que l'arrêt de la Cour de Justice de l'Union européenne, rendu le 28 avril dernier et prévoyant que les pays européens ne devaient plus incarcérer d'étrangers au seul motif du refus de quitter le territoire, ne concernait pas la France.

Cet arrêt, estime en revanche la Chancellerie, ne fait pas obstacle au placement en garde à vue des étrangers, ni aux mesures de rétention qui peuvent en découler.

Afin de se conformer à la décision de la CJUE, la circulaire demande aux parquets de ne placer en garde à vue et de ne poursuivre un étranger qu'en cas de "comportements de violence envers les personnes dépositaires de l'autorité publique ou de fraudes avérées (faux documents administratifs), détachables de l'infraction de séjour irrégulier ou de soustraction à une mesure d'éloignement".

"Il conviendra désormais, avant toute poursuite fondée sur l'article 624-1 du Ceseda de s'attacher à caractériser un défaut manifeste de coopération dans la phase d'identification se déroulant pendant la rétention administrative ou de résistance à l'exécution de la procédure forcée d'éloignement", recommande la circulaire.

Selon le texte, l'arrêt européen a produit "des divergences d'interprétation entre diverses cours d'appel" en France où le séjour illégal et la soustraction à la reconduite sont passibles de prison.

En application de cet arrêt, des décisions favorables aux étrangers ont été rendues à Nîmes, Rennes et Toulouse et d'autres, défavorables, ont été prononcées à Paris et Marseille.

12/05/2011, Laurent Chabrun

Source : L’Express

Amnesty International a épinglé la France sur sa politique vis-à-vis des migrants tunisiens, des réfugiés, des demandeurs d'asile et des Roms, à l'occasion de la publication vendredi de son rapport annuel 2011.

"Malheureusement, en 2011 comme en 2010 et les années précédentes, la France met beaucoup plus l'accent sur le contrôle de l'immigration que sur la protection des droits des réfugiés, des demandeurs d'asile, des migrants", a déclaré jeudi le vice-président d'Amnesty France, Francis Perrin, lors de la présentation jeudi à la presse du rapport annuel de l'ONG.

Il a notamment regretté "le repli sur soi" du gouvernement face à l'arrivée de migrants tunisiens depuis le début de l'année. Or, "il n'y a pas de quoi décréter une menace nationale et se replier sur soi", a-t-il jugé, en rappelant que "le traité de Lisbonne de l'Union européenne prévoit des mécanismes de solidarité et de partage équitable des responsabilités dans le domaine du traitement des flux de migrants".

12/5/2011

Source : Europe1.fr avec AFP

Rétablissement des frontières nationales, retour des visas, conditionnalité de l'aide: l'Union européenne s'est prononcée jeudi pour une approche très sécuritaire des mouvements migratoires dictée par l'influence grandissante de ses partis populistes et xénophobes.

Sous l’impulsion de Rome et de Paris, confrontés à une arrivée inhabituelle de migrants d’Afrique du Nord, l’Union européenne devait revoir hier les conditions de suspension provisoire des accords de libre-circulation dans l’espace Schengen.

“Il n'est pas question de construire une forteresse”, se défend Cécilia Malmström, la commissaire européenne chargée des questions d'immigration. Et pourtant: rétablissement des frontières nationales, retour des visas, conditionnalité de l'aide: l'Union européenne est pour une approche très sécuritaire des mouvements migratoires, défendue par la France avec le soutien de l'Allemagne.

Le sécuritaire avant tout

Selon Cécilia Malmström, les propositions se veulent une réponse ponctuelle aux carences constatées dans le contrôles des frontières extérieures du sud de l'UE, soumises à des arrivées massives de migrants. Pourtant il s'agit bien de mesures sécuritaires imposées par la France avec le soutien de l'Allemagne et de nombreux autres pays du Nord.

La commissaire européenne veut obtenir des avancées dans l'accueil des réfugiés dont beaucoup prennent la mer pour tenter de gagner l'Italie, porte d'entrée dans l'UE. Mais “il n'est pas question de redistribution d'un Etat membre vers d'autres”, répond le président Sarkozy.

Par ailleurs, la Commission européenne a demandé des explications aux autorités danoises qui ont pris les devants, et annoncé de manière unilatérale leur intention de renforcer les contrôles frontières, au sud avec l’Allemagne et à l’ouest avec la Suède, d’ici deux à trois semaines.

13/5/2011

Source : AFP/Aufait

Said Alaoui symbolise le rêve américain. Il est depuis 1995 un haut cadre de la NASA. Sous sa coupole il supervise 15 ingénieurs et techniciens de tous corps à la NASA auxquels s’ajoutent 25 cadres du département américain de la Défense et 75 personnels de support de l’armée de l’air française…Suite

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