jeudi 4 juillet 2024 00:31

L'Office Chérifien des Phosphates (OCP) organise le 27 mars à Paris, en partenariat avec l’Association des Marocains aux grandes écoles (AMGE), le premier Forum OCP "À ciel ouvert", destiné aux étudiants, diplômés et professionnels marocains en Europe.

Comme toute entreprise de son genre, le leader mondial des phosphates et produits dérivés, OCP, doit relever des défis. Ses principaux défis sont de nos jours maximiser sa rentabilité tout en respectant l’environnement et s’adapter aux besoins et exigences des ses clients. Le capital humain est également au centre des transformations que connaît l’Office. C’est ainsi que l’OCP a décidé d’aller à la rencontre des étudiants , jeunes diplômés et professionnels marocains en Europe sur le site de la Bibliothèque nationale de France (BNF) à Paris.

Prendront part aux débats, Mostafa Terrab président du groupe OCP, et plusieurs de ses collaborateurs, ainsi que Ahmed Reda Chami, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies.

Source : Yabiladi

Des Marocains retraités ou employés de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), ont intenté une action en justice contre cette entreprise publique française de transport ferroviaire, apprend-t-on auprès de Libération. Motif, ils se disent discriminés par rapport à leurs collègues français.

La plainte de 89 Marocains, certains devenus français a été soumis au tribunal des prud'hommes à Paris. Ces ex-cheminots et employés de la SNCF, réclament "la reconstitution de leur carrière et l'alignement de leurs retraites sur celles des Français embauchés aux mêmes postes", précise le quotidien. Ils sont tous lésés par la clause de nationalité encore en vigueur à la SNCF. Selon un délégué de SUD Rail, Bouabdellah Frahlia, environ 2 000 Marocains sont lésés par cette clause.

Aucun d’entre eux n’a pu "accéder au statut protecteur du personnel de la SNCF, réservé aux Français, et élargi depuis peu aux ressortissants de l'Union européenne", indique le journal. L’entreprise pour sa part, explique que le statut relève d’un dispositif administratif intérieur.


Les Marocains crient à l’injustice. "Ils sont venus nous recruter sur place, au Maroc", a expliqué l’un des plaignants, le jeudi durant l’audience. On apprend également que sur leurs contrats, il est mentionné "Le salaire et les conditions de travail sont alignés sur l’ouvrier français". Pourtant, cela fait trois longues années qu’ils demandent l'alignement de leurs pensions, en vain. Ils ont même été déboutés l’année dernière par le tribunal administratif.

L’audience a été reportée au 14 décembre prochain à la demande de leur avocat. Cet intervalle de temps doit permettre à la défense de reconstituer la trajectoire de chacun d’entre eux, alors que 58 nouveaux cas sont venus s'ajouter au dossier. Le préjudice individuel varie "entre 300.000 et 400.000 euros" précise l’avocat.

Ce combat judiciaire nous rappelle ceux des anciens combattants dont certains cherchaient encore en 2009, une affiliation rétroactive au régime général de la Sécurité sociale alors que d’autres n’ont toujours pas de pension militaire. Dans la même situation de quête de reconnaissances des droites, il y a des anciens mineurs marocains dans le Nord-Pas-de-Calais.

Source : Yabiladi

La justice du travail française a condamné la société qui gère les droits des retraités des mines de charbon du nord de la France pour discrimination à l'encontre de dix Marocains à qui elle refusait les mêmes avantages qu'aux retraités français et européens.

Le conseil des prud'hommes de Douai (Nord) a condamné l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) à verser 40.000 euros à chacun des demandeurs.

Ces mineurs étaient employés par les Houillères du Nord-Pas-de-Calais.

Après la fermeture des derniers puits dans les années 1980, les travailleurs marocains avaient fait valoir, en vain, leur droit à convertir en capital les avantages en nature que les mineurs perçoivent à vie (gratuité du logement et du chauffage), une procédure qui a permis aux mineurs retraités français et européens d'acquérir le logement qu'ils occupaient.

"Le jugement est symbolique, il nous rend une partie de notre dignité", a réagi Abdellah Samate, président de l'Association des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN), fondée en 1989.

"Ils sont venus nous chercher pour travailler dans les mines mais ils nous ont toujours mis à part. On n'a jamais été considéré comme les autres mineurs", a-t-il ajouté.

Plus d'un millier de mineurs maghrébins, essentiellement marocains, seraient concernés, selon M. Samate.

L'ANGDM, créée en 2004, est chargée d'honorer les obligations sociales des anciennes sociétés d'exploitation minière envers leurs salariés retraités, dont celles des Houillères du Nord-Pas-de-Calais et de Charbonnages de France. Elle compte aujourd'hui près de 200.000 ayant-droits.

Source : Aufait/AFP


Une partie des Néerlandais ont voté le 3 mars dernier pour élire leurs conseils municipaux. Pour sa première participation aux municipales depuis sa création en 2006, la formation d’extrême droite de Geert Wilders, Parti pour la liberté (PVV) a réalisé de bons scores dans les deux villes où elle s’est présentée. Faut-il oui ou non avoir peur de cette percée de l’extrême droite? Ahmed Larouz, consultant en management interculturel aux Pays-Bas, répond à nos questions dans une interview vidéo.

Pour rappel, le PVV est arrivé premier à Almere, une ville proche de la capitale Amsterdam (9 sièges sur 39) et deuxième à La Haye (8 sièges).

Le PVV ne doit pas être perçu comme un parti d’extrême droite mais plutôt un parti raciste. Il affirme vouloir "lutter contre l'islamisation des Pays-Bas". Ainsi, pour les Néerlandais issus de l’immigration, dont une grande majorité est de confession musulmane, les scores du PVV ont beaucoup de signification. Pour Larouz, cette communauté musulmane devra mieux s’organiser pour les prochaines échéances électorales et "persuader les politiques à penser différemment car, il y a un parti raciste qui se développe".

Aux Pays-Bas comme dans beaucoup d’autres pays, les immigrés jouent un rôle important. Une place qui n’est pas toujours reconnue par les autochtones, d’où chaque fois des conflits entre eux et les immigrés. Mais cette situation doit changer. "Il est temps de lutter, de se réveiller et de se lever pour pousser au changement", martèle Ahmed Larouz.

Source : Yabiladi

L'art contemporain marocain est dignement représenté par des artistes de renom à "ArtParis", l'une des plus grandes foires d'art contemporain au monde (17-22 mars), une participation inédite qui témoigne de la place de choix qu'occupent les plasticiens marocains sur la scène artistique mondiale.

Le stand marocain, érigé dans cet espace prestigieux du Grand Palais à Paris, connaît un engouement sans précédent de la part du gotha de l'art français et mondial, fasciné par la splendeur des oeuvres exposées de Fouad Bellamine, Hicham Benohoud, Mahi Binebine, Mohamed El Baz, Safaa Erruas, Majida Khatari et Yamou.

Nombre de visiteurs se sont dits "très agréablement surpris" par la qualité des artistes marocains, dont la participation est pilotée par "L'Atelier 21", l'unique galerie en Afrique et dans le monde arabe à être retenue pour cet événement artistique international, en partenariat avec le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'Office National marocain du Tourisme (ONMT).

Présente au vernissage du stand marocain, la Secrétaire d'Etat française à la Ville, Mme Fadéla Amara, s'est dite "ravie" de voir des "oeuvres portées par des artistes marocains dans cette exposition au Grand Palais, qui est un site extraordinaire".

"Les oeuvres magnifiques de ces artistes marocains constituent une belle démonstration contre les préjugés dont l'Occident se fait du Monde arabo-musulman", a-t-elle déclaré à la MAP.

"Le mérite revient complètement aux artistes contemporains marocains dont certains sont en train de se frayer des voies à l'international", reconnaît, pour sa part, Aziz Daki, directeur de la galerie d'art marocaine.

"Le fait qu'une galerie représentant des artistes marocains soit retenue, veut dire que ces artistes ont aujourd'hui suffisamment de créativité, de force et de capacité d'expression pour pouvoir conquérir d'autres territoires et jouer une carte à l'international", a-t-il expliqué.

ArtParis : Une gloire pour les artistes marocains.

La sélection d'une galerie marocaine à ArtParis constitue une "vraie gloire" pour les artistes marocains, estime le plasticien et romancier Mahi Binebine, qui s'est dit "très content" d'exposer dans cette prestigieuse foire d'art qui accueille des dizaines de milliers de visiteurs.

"L'art est en pleine effervescence au Maroc et je pense qu'il est temps qu'on puisse l'exporter", a-t-il déclaré à la MAP.

Pour ArtParis, Binebine expose deux tableaux dont l'un, travaillé sur bois avec de la cire d'abeille et des pigments naturels, donne à voir l'homme dans des situations de détresse.

La préoccupation de l'homme est un leitmotiv de cet artiste. Mais si le sujet qu'il présente n'est pas gai, la peinture de Binebine n'est jamais triste.


De son côté, Fouad Bellamine, l'un des grands artistes de la scène contemporaine, s'est dit "très touché de voir que le Maroc puisse enfin exister dans une foire internationale".

Bellamine expose un triptyque constitué de deux toiles et d'une photo tirée sur toile. Une pièce très évocatrice à laquelle l'artiste n'a pas voulu donner de titre, car, selon lui, le public donne le titre qu'il fallait.

Dans ce processus de conjugaison et de dualité entre peinture et photo, Bellamine exploite la lumière, comme dans ses autres oeuvres. On trouve énormément de transparence dans son travail, mais ce qu'il y a de plus intéressant c'est qu'il exploite de nouveaux matériaux qui ne sont pas permis à l'art contemporain.

Hicham Benohoud, un plasticien de la photo, revient à la peinture, pour la première fois depuis 20 ans. Cet artiste dont le travail est fondé essentiellement sur des mises en scène, fait preuve d'une capacité hyperréaliste dans la peinture, notamment dans ses 140 petits portraits d'identité peints avec de l'acrylique.

En spécialiste du couvert végétal, Yamou passe, quant à lui, à une autre expression très contemporaine en rapport avec ce lieu. Mais comme les plantes sont très lisses, il les hérisse.

A ArtParis, Yamou expose une sculpture faite d'objets couverts de gex et des personnages cloutés et, paradoxalement, des oeufs de caille, signe de fragilité.

Safaa Ruass, l'une des artistes parmi les plus contemporaines du pays, travaille avec des matériaux qui ont marqué le quotidien de son enfance : beaucoup d'épingles et d'objets liés à la couture.

Son oeuvre exposée à Paris montre une suspension murale faite d'épingles et de fils de couture mais aussi d'une l'accumulation de plus de 500 seringues qui donne à son travail une densité plastique.

Majida Khattari, une artiste photographe qui travaille beaucoup sur l'image que ce fait l'occidental de la société arabo-musulmane, expose la photographie d'une femme vêtue de voile et portant un sac à main sous forme de grenade. A travers cette oeuvre, elle rend à l'Occident l'un des clichés les plus mal-fondés mais aussi les plus répondus: l'association à tord entre une religion et le terrorisme.

Fasciné par la lumière, Mohamed El Baz est l'un des artistes photographes les plus créatifs de sa génération. Ses oeuvres mêlant la photographie et le néon ont une impressionnante force d'expression.

Outre la participation des artistes contemporains marocains, le Maroc s'invite à cette édition d'ArtParis, à travers la galerie "Damgaard", qui participe en tant qu'invitée d'un autre exposant.

En effet, cette 12ème édition de "ArtParis+Guests" étant pour la première fois son champ d'action en incitant les galeries à s'associer à de nouveaux acteurs issus du marché de l'art ou d'autres marchés.

La galerie Damgaard, spécialiste de l'art brut notamment des peintres d'Essaouira, expose les oeuvres de grands artistes tels Tabal, Babahoum et Maimoune.

Source : MAP

Une convention pour l'octroi de mille bourses, par an, au profit des étudiants marocains universitaires issus de familles démunies de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a été signée, vendredi à Rabat, par le ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique et le ministère délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger.

Aux termes de cette convention, le ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, fera bénéficier ces étudiants des programmes ayant trait au plan national de réforme de l'enseignement portant essentiellement sur le programme ''1 million de cartables'' et le programme ''Tissir'' visant à encourager la scolarisation des enfants issus de familles démunies de cette communauté.

Le ministère oeuvrera également, en vertu de cette convention, à porter à l'avenir le nombre des bénéficiaires de ces bourses à 3.000 étudiants (Licence, Master et Doctorat).

De son coté, le ministère délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, s'engage à fournir l'appui financier nécessaire pour l'inscription des élèves marocains issus de familles démunies résidant dans les pays du Maghreb arabe.

Il s'engage également à offrir une contribution financière annuelle pour la mise en oeuvre d'un vaste programme culturel, en partenariat avec la Maison du Maroc à Paris.

Cette convention signée par le ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, M. Ahmed Akhchichine et le ministre délégué Chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohammed Ameur, prévoit également l'instauration d'une approche commune pour traiter les doléances et problèmes des étudiants et professeurs de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Cette approche commune a pour but d'accompagner les étudiants marocains nouvellement inscrits dans des universités étrangères, notamment pour ce qui est de l'orientation et de l'homologation de diplômes en vue de faciliter leur travail dans les universités marocaines.

S'exprimant à cette occasion, M. Akhchichine, a mis l'accent sur l'importance de cette convention qui revêt des dimensions éducatives et culturelles, précisant qu'elle démarrera par l'octroi de mille bourses, et sera étendue à l'avenir pour satisfaire toutes les demandes à ce sujet.

Et d'ajouter que des initiatives telles l'octroi de bourses d'études et l'organisation des universités d'été dans différentes universités marocaines au profit des étudiants de cette communauté, permettront de renforcer l'attachement des générations futures à leur mère-patrie.

Pour sa part, M. Ameur a affirmé que la signature de cette convention s'inscrit dans le cadre de l'intérêt porté au volet culturel de la communauté marocaine résidant à l'étranger qui constitue une question vitale et stratégique, appelant les fils de cette communauté à préserver leur identité et à rester attachés à leur pays.

Source : MAP

Le colloque international sur la migration juive au Maghreb organisé actuellement à Essaouira s'inscrit dans le cadre de l'analyse des mutations principales que connaît cette immigration marocaine, a souligné, vendredi, le président du conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami.

" Il n' y aura pas de politique publique à la hauteur des défis que pose l'immigration marocaine s'il n'y pas un suivi, une étude et une analyse des mutations principales que connaît cette immigration et qui continue à changer" a déclaré à la MAP, M. El Yazami en marge d'une séance consacrée aux trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées.

Ce colloque à vocation purement scientifique constitue aussi une occasion de développer la capacité nationale en matière de recherches en harmonie avec les ambitions et la mission du CCME, qui donne une attention plus particulière à la recherche en matière d'immigration, a-t-il dit.

"Un colloque qui porte sur l'immigration juive et musulmane doit être soutenu", a-t-il affirmé.

Le colloque est également particulier puisqu'il a réussi à réunir dix pays, plus de 20 universités et plus de 60 communications scientifiques sur cette thématique, a-t-il poursuivi.

M. El Yazami a aussi affirmé que la rencontre permet une approche pluridisciplinaire sur l'immigration juive et musulmane, qu'il faut la considérer et l'appréhender sur la longue durée, puisqu'on a des communications qui remontent aux 14, 15 et 16 -èmes siècles.

" Et enfin, on aura une approche comparative qui essaye de voir le contexte multiple dans lequel ces immigrations se sont situées en prenant en compte les dimensions de ces immigrations ", a-t-in ajouté.

Parmi les autres actions entreprises par le conseil pour développer les recherches sur cette thématique, M. El Yazami a évoqué l'ouverture prochaine en partenariat avec la Bibliothèque nationale d'un des plus grands centres documentaires sur l'immigration.

Par ailleurs, le président du CCME a appelé à développer l'Histoire culturelle de l'immigration comme matière de recherche, à l'image de l'histoire sociale ou du travail issue du départ des populations vers l'Europe ou vers d'autres pays pour des raisons économiques.

"Ce ne sont pas les seules raisons. C'est pour ca qu'on travaille sur la musique dans l'immigration suite au départ de plusieurs artistes musulmans et juifs en Europe et notamment en France, d'autant plus que leur séjour a permis un métissage culturel", a-t-il expliqué.

S'agissant des actions futures, M. El Yazami a cité la participation du CCME du Salon du livre à Paris, prévu du 27 mars au 2 avril prochain, la préparation de la rencontre de la 2-éme et 3-ème générations des jeunes en juillet, ainsi que du 2-ème conseil de l'immigration les 12 et 13 juin prochain à Séville, en partenariat avec l'ensemble des conseils internationaux de l'immigration.

Le colloque est organisé par le CCME et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.

Il bénéficie de nombreux partenariats scientifiques et associatifs marocains et étrangers, parmi lesquels l'Association Essaouira-Mogador, le Comité de coopération Marseille-Provence-Méditerranée, le Service culturel de l'Ambassade de France au Maroc, la Cité nationale de l'histoire de l'immigration et l'Alliance franco-marocaine d'Essaouira.

Source : MAP

Le colloque international sur les migrations juives au Maghreb, organisé du 18 au 20 mars à Essaouira, a clos, samedi soir, ses travaux par un appel à l'organisation des rencontres similaires.

Les différents intervenants à la séance de clôture ont été unanimes à saluer la particularité de ce colloque riche en débats et échanges de vues, qualifiant la rencontre d'un "point lumineux qui a convergé vers Essaouira".

Le colloque a réuni des représentants de dix pays, plus de 20 universités avec de 60 communications scientifiques sur cette thématique.

Selon les organisateurs, le colloque se propose notamment de replacer l'histoire des migrations juives au Maghreb du XVIe siècle à nos jours dans le contexte plus général des flux migratoires qui ont marqué cet espace au cours de l'histoire.

En ce sens, il s'inscrit dans les recherches engagées depuis deux décennies sur l'histoire des migrations maghrébines. Il y rencontre l'action du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) tendant à représenter, au Maroc, la voix des absents et celle de l'ensemble des communautés marocaines présentes dans le monde entier.

Le colloque jouit également du soutien du Conseil consultatif des droits de l'homme, dont la mission est de promouvoir et de défendre les droits humains dans leur intégralité et indivisibilité.

" Une des principales recommandations de l'IER portait sur la nécessité de restaurer la mémoire du pays et de relire l'histoire nationale d'une manière apaisée. Les moments des grandes migrations comptent parmi ceux qui réclament le plus une telle relecture ", souligne le CCDH dans une note adressée aux participants à ce colloque.

La dernière journée a été réservée à la question de l'identité pour rappeler comment les migrations et les assignations construisent et recomposent les identités communautaires.

Le président du CCME, M. Driss El Yazami, avait déclaré à la MAP que ce colloque s'inscrit dans le cadre de l'analyse des mutations principales que connaît cette immigration marocaine.

" Il n' y aura pas de politique publique à la hauteur des défis que pose l'immigration marocaine s'il y na pas un suivi, une étude et une analyse des mutations principales que connaît cette immigration et qui continue à changer", a-t-il déclaré.

Ce colloque à vocation purement scientifique constitue aussi une occasion de développer la capacité nationale en matière de recherches, a-t-il dit.

Le colloque est organisé à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.

Il bénéficie de nombreux partenariats scientifiques et associatifs marocains et étrangers, parmi lesquels l'Association Essaouira-Mogador et le Service culturel de l'Ambassade de France au Maroc.

Outre M. Yazami, ont assisté à la séance de clôture, M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et Président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue des cultures et M. Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME.

Source : MAP

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