mercredi 3 juillet 2024 18:28

“Ma photographie est un outil politique, à dimension humaine, pour la promotion du dialogue des cultures et du respect de l'homme”, telle est la description de son art et de son projet que fait la photographe et reporter Leïla Ghandi lorsqu'on l'interpelle sur sa cause.

Ainsi, la Marocaine vient d'entamer une grande tournée au Moyen-Orient dans le cadre d'un projet photographique pour la promotion du dialogue entre les cultures.

A travers ce projet, initié en partenariat avec l'Institut d'études politiques de Paris Sciences Po, la photographe réalisera une série de clichés où elle apportera son propre regard sur les sociétés orientales.

Ces photographies, qui seront réalisées dans différents pays de la région (Koweït, Arabie Saoudite, Qatar, Bahreïn, Irak etc.), serviront de support visuel à la participation de Leïla Ghandi à la conférence Euro-Golfe, prévue les 7 et 8 mars prochain au Koweït, à l'initiative de la Chaire Méditerranée et Moyen-Orient de Sciences Po.

Source : Aufait/MAP

Selon une étude de l'IFOP, près de 60% de musulmans achètent systématiquement de la viande abattue rituellement.

En matière religieuse, l'offre crée la demande. Depuis que l'on peut facilement acheter de la viande rituellement abattue, les musulmans en mangent chaque jour plus. Près de 60% d'entre eux achètent systématiquement de la viande confessionnelle à en croire les chiffres d'une enquête inédite conduite par l'IFOP. Ils sont encore 15% à déclarer le faire «la plupart du temps». Au total, les trois-quarts de l'échantillon représentatif de musulmans vivant en France, qu'ils soient étrangers ou Français, affirment se nourrir de viande halal.

Cette enquête, bien que restreinte, ébauche les contours d'un marché mal connu. Car le halal n'est pas géré par un organisme central et relève au contraire de filières diverses, de multiples certificateurs et d'un réseau de distribution encore artisanal malgré son essor. Ce boom repose largement sur les personnes âgées et spécialement les retraités. Les immigrés de la pre­mière génération, ceux qui pendant des années n'avaient pas mangé halal faute de fournisseur, sont aujourd'hui les premiers clients des produits confessionnels et exotiques. Ils recréent le modèle d'alimentation des pays d'origine, réislamisant les repas. Comme si les concessions du passé n'avaient pas entamé la norme de leur enfance. Chez eux, la coutume rejoint la pratique religieuse, souvent intense.

«Parmi les générations suivantes, les comportements s'individualisent» , explique Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion de l'Ifop. Les plus croyants achètent évidemment des produits certifiés, exigeant toujours plus de garanties. Mais cette consommation relève aussi du rite identitaire : 44% de ceux qui ne fréquentent jamais la mosquée mangent toujours halal. D'autant que de nombreux snacks halal bon marché ont fleuri partout, concurrençant les fast-food. Moins de la moitié des musulmans de troisième génération dit consommer systématiquement de la viande halal. «Sachant que plus on est jeune, urbain et éduqué moins on prête d'importance à la norme halal», relève le spécialiste de l'Ifop. La région parisienne qui compte plus de catégorie professionnelle supérieure et d'enfants d'immigrés, s'affiche nettement moins adepte de la nourriture confessionnelle. À l'inverse, 84% des personnes déclarent manger halal dans le nord-est du pays et 82% dans le sud-ouest. Une prégnance du halal qui reste à expliquer. Plus la ville est petite, plus l'alimentation est communautaire. Enfin, la consommation varie drastiquement en fonction du pays d'origine.

Montée en puissance des rites identitaires

À mesure que les gammes de produits se développent, les familles achètent des bonbons, des plats cuisinés… et ne sont freinées que par le prix jugé élevé. Et lorsqu'elles n'achètent pas halal, elles prêtent une attention accrue à la composition des produits. Des sites de consommateurs musulmans multiplient les courriers pour exiger des informations détaillées sur les ingrédients, surfant parfois sur des rumeurs. Le porc est partout traqué, comme l'alcool.

Avec la banalisation du halal au foyer, 57% des musulmans interrogés se déclarent gênés lorsqu'ils doivent manger non confessionnel à la cantine, au restaurant ou chez des amis. Les jeunes se montrent plus ouverts mais sont encore 45% à regretter l'absence de plats halal. «On peut se débrouiller en toutes circonstances, il suffit de ne pas prendre de viande par exemple», assure pourtant l'imam de Bordeaux Tariq Oubrou qui prône une pratique «discrète, qui ne sépare pas des autres». Mais le succès de l' halal repose autant sur la religion, la tradition que sur une montée en puissance des rites identitaires, observée plus largement. Quelque 25% des personnes interrogées soutiennent le boycott de «produits de grandes compagnies, américaines par exemple, pour protester contre leurs attitudes ou celle de leur gouvernement vis-à-vis de l'Islam et des pays musulmans» .

Source : Le Figaro

Alors que la mission parlementaire doit rendre mardi 26 janvier son rapport sur le voile intégral, la plupart des responsables religieux se montrent circonspects sur une solution législative à ce fait marginal

Dubitatives, les religions, quant à une éventuelle loi visant à proscrire le port du voile intégral ? C’est en tout cas ce qui ressort, aussi bien de l’échange de vœux jeudi 21 janvier, à l’Élysée, entre le chef de l’État et les représentants des communautés musulmane, juive et chrétiennes de France, que des réflexions plus générales menées sur le sujet par chacune des communautés.
 


Si tous conviennent de la nécessité d’endiguer ce phénomène identitaire marginal, ils se montrent cependant défavorables à l’adoption d’un arsenal législatif qui risquerait, selon eux, de stigmatiser l’islam… sans garantie d’efficacité.

« Le président de la République a réaffirmé son souhait que cette pratique ne s’installe pas sur le territoire français, ce qui est d’ailleurs la position du Conseil français du culte musulman (CFCM), résumait son président Mohammed Moussaoui, jeudi 21, sur le perron de l’Élysée. Nous lui avons clairement affiché notre volonté de faire reculer cette pratique. Mais nous avons émis nos réserves sur une loi qui interdirait le voile intégral sur la voie publique de façon générale et absolue. »

«Une peur d'une trop grande libéralisation des mœurs»

Le responsable du CFCM concède toutefois être prêt à soutenir « des dispositions réglementaires dans des lieux et des situations précises ». Selon lui, il s’agit d’éviter que « l’amalgame créé par ce débat sur le voile intégral n’atteigne l’immense majorité des musulmans de France », au risque de nourrir l’islamophobie.


De leur côté, les représentants catholique et juif ont précisé, toujours à cette occasion, s’exprimer en tant que citoyens, et non en tant que religieux, le port du voile intégral étant, de leur propre aveu, une « question interne à l’islam ».

Ces précautions formulées, le grand rabbin de France Gilles Bernheim estime, lui, que cette pratique « minoritaire » reflète sans doute « une peur devant ce qui apparaît comme une trop grande libéralisation des mœurs ». Dès lors, « nous nous situons dans le registre de l’éducation des adolescents, à savoir d’un côté être respectueux du corps et le protéger, et de l’autre ne pas s’enfermer au point de ne plus accepter qu’une identité puisse être ouverte, visible et reconnue aux yeux de tous ».

«Faut-il que cela se termine par des patrouilles dans les rues?»

En clair, le voile intégral serait une traduction concrète d’un malaise plus profond sur le rapport au corps, sur la tendance de notre société à banaliser une suggestivité parfois très crue dans l’espace public.

C’est en tout cas le constat dressé par le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France : « Spontanément, en tant que citoyen, je suis réticent à l’idée que la République s’occupe de la manière dont on s’habille. Ou alors il faudrait aussi qu’elle s’occupe de la manière dont on se déshabille, ce qui n’est pas le cas actuellement. Faut-il donner le choix entre le voile intégral et les publicités de femmes nues sur les 4x4 ? Il faut être cohérent : si la République se met à s’occuper de nos habits, il faut qu’elle s’occupe de tous nos habits. »

Pour autant, comme ses homologues, l’archevêque de Paris doute de l’efficacité d’une loi : « Que nous ayons un jugement de valeur sur le port du voile intégral, c’est notre droit. Faut-il que cela se termine par des règlements de police et des patrouilles dans les rues ? Cela me paraît d’un autre ordre. »

«Il y a en France des courants radicaux dont l’impact est réel»

Une analyse partagée par la commission droit et liberté religieuse de la Fédération protestante de France, qui, pas plus que les organisations catholique et juive, n’a été auditionnée par la mission parlementaire. Interrogé sur ce point, le P. Christophe Roucou, directeur du Service national pour les relations avec l’islam (SRI), regrette cette impasse faite sur les religions, « alors que toutes sortes d’associations ont été consultées ».

Joint par téléphone, c’est lui aussi « comme citoyen et non en tant que juif » que Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France, accepte de s’exprimer. « Le voile intégral induit une distinction énorme entre hommes et femmes, c’est un symbole d’enfermement. Notre société, telle que nous la vivons, est une société du visage, où les gens se regardent en se parlant. Sans ce lien, on entre dans un autre type de relation sociale », fait-il valoir, estimant qu’une relation ne s’établit pas seulement « dans un échange de mots mais dans un échange d’affects ». Pour lui, la burqa est donc « inadaptée à notre société », même si « de telles règles de civilité sont très difficiles à légiférer ».

Or, pour le P. Roucou, le piège serait justement de « s’attaquer au symptôme sans se demander pourquoi des femmes adoptent ce vêtement et cette attitude de séparation ». En effet, plaide le responsable du SRI, c’est là « le signe qu’il y a en France des courants radicaux dont l’impact est réel ».

Favoriser les politiques «d’intégration et désenclavement»

Dounia Bouzar, anthropologue du fait religieux, le soulignait récemment dans La Croix : « Ceux qui prônent le voile intégral sont des groupuscules qui instrumentalisent l’islam auprès de jeunes sans instruction religieuse. Ils fonctionnent comme des sectes, et le débat devrait donc se placer sur le terrain juridique de la lutte contre les sectes. » C’est en grande partie sur cette base – celle d’un fait extrêmement marginal, qui n’a rien d’une obligation inhérente à l’islam – que les religions rejettent l’idée d’une loi trop générale.

Pour le P. Roucou, les pouvoirs publics devraient plutôt s’inquiéter du fait que « les relations entre personnes de religions et cultures différentes ont tendance à se durcir dans les quartiers populaires ». Dans ce contexte, explique-t-il, « les mouvements radicaux trouvent un écho chez ceux qui se sentent victimes d’injustice, de précarisation. C’est leur façon de réagir à cette société qui ne les accepte pas. »

Derrière ce constat, surgissent d’autres interrogations, légitimes : qui sont les prédicateurs qui développent ces discours extrémistes ? Comment se fait-il qu’ils puissent exercer ce rôle sur le territoire français ? La meilleure réponse serait, selon le P. Roucou, de favoriser les politiques « d’intégration et désenclavement » au niveau des quartiers.

Source : La Croix

L'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, M. Mohammed Loulichki, a estimé que face au défi migratoire l'action nationale et internationale doivent aller de pair.

"Pour faire face à ce nouveau défi (migration), l'action nationale et internationale doivent aller de pair et se renforcer mutuellement" a affirmé M.Loulichki, qui participait récemment, à New York, comme panéliste, à une Conférence sur "la migration illégale : perspectives juridiques et politiques", aux côtés de M. William Swing, directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), Mme Helen Clark, administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ainsi que des ambassadeurs d'Espagne, du Mexique, du Yémen et de l'Equateur, d'universitaires et d'experts de l'ONU.

Il a également relevé que "la question migratoire s'est imposée par la force des choses à l'agenda international compte tenu de son impact humain, économique, social et culturel mais aussi compte tenu des actions de plus en plus menaçantes des réseaux de trafic de tout genres qui menacent la sécurité et la stabilité des Etats et même des régions toutes entière comme c'est le cas dans la région Sahélo-saharienne".

Après avoir mis en relief la position géographique du Maroc qui l'a transformé d'un pays d'émigration à un pays de transit et de destination, le diplomate marocain a mis en relief "les fondamentaux de la politique nationale en matière de gestion de la problématique migratoire, à savoir, une approche globale de la problématique, qui dépasse le purement sécuritaire et intègre la dimension de développement, une relation de dialogue et de partenariat, seule à même d'assurer un résultat réciproquement gagnant, et une gestion basée sur l'état de droit et le respect des engagements internationaux".

Il a, en outre, rappelé les grandes lignes de la loi relative à l'entrée et au séjour des étrangers au Maroc et la politique de retour volontaire assisté des migrants étrangers, ainsi que les campagnes de communication destinées à sensibiliser et à dissuader les candidats à la migration clandestine, particulièrement les jeunes et les femmes.

" Cette politique, a-t-il expliqué, a été servie par les objectifs de l'Initiative nationale du développement humain (INDH) qui a permis de financer des projets destinés à sédentariser la population active en lui assurant des emplois sur place".

L'ambassadeur a de même rappelé "l'effort soutenu du Maroc pour asseoir, sur le plan régional et international, le lien de causalité entre la migration et le développement tel qu'il s'est matérialisé lors de la Conférence euro-africaine réunie à Rabat, en juillet 2006 et tel qu'il se prolonge dans la participation active et remarquée du Maroc dans le Forum Global pour la migration et le développement".

Source : MAP

Alors que plusieurs pays européens dont la France envisagent d'interdire le voile islamique intégral, le Royaume-Uni reste attaché à la liberté d'expression des convictions religieuses en matière vestimentaire mais un parti anti-européen fait campagne pour son bannissement.

Une mission parlementaire française doit rendre mardi un projet de résolution sur une éventuelle interdiction légale du port du voile islamique intégral dans les lieux publics.

Cela concerne le niqab --les yeux sont apparents-- et la burqa, où le visage est entièrement caché. "Le gouvernement britannique ne partage pas la position de la France sur la sécularisation", ont rappelé vendredi les autorités britanniques sur le site internet de Downing street, en réponse à une pétition électronique. Aucune loi n'interdit le port du voile intégral au Royaume-Uni. Il est, comme le simple foulard islamique (hijab), admis partout. Selon le Conseil des musulmans de Grande-Bretagne (CMB), le pays compte au total plus de 2,5 millions de musulmans et moins de 1% des musulmanes résidant dans le pays portent un niqab ou une burqa.

Elles seraient moins de 2.000 en France, selon les chiffres officiels. "Au Royaume-Uni, nous sommes à l'aise avec l'expression des convictions, que ce soit le port du turban, du hijab, du crucifix ou de la kippa. Cette diversité est une partie importante de notre identité nationale et l'une de nos forces", a précisé le gouvernement. Cette position ne fait pas consensus au sein de la classe politique: elle est notamment rejetée par le parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP), grand vainqueur des élections européennes de 2009 en terminant en deuxième place devant le Labour au pouvoir.

Son ancien président, le député européen Nigel Farage, a annoncé le 17 janvier que l'UKIP faisait de l'interdiction du voile islamique intégral "dans les lieux et les bâtiments publics" un thème de campagne pour les législatives prévues d'ici juin.
Le voile intégral "est le symbole de quelque chose destiné à opprimer les femmes, c'est le symbole d'un Royaume-Uni de plus en plus divisé et, le vrai souci, est que (...) beaucoup de nos villes deviennent des ghettos", a déclaré M. Farage à l'AFP, soulignant que des fillettes de 4 ans portaient le niqab à l'école.

"Je ne peux pas entrer dans une banque avec un casque de moto. Je ne peux pas porter de cagoule dans le métro", a-t-il noté, rejetant les accusations selon lesquelles l'UKIP tente de prendre des voix au parti d'extrême droite britannique (BNP).
Mais pour le CMB et la Société islamique du Royaume-Uni, le port du voile intégral relève d'un choix. "En tant qu'imam, je dis aux jeunes que dans l'islam, ce n'est pas une obligation de se couvrir le visage (...). Au final, c'est un choix individuel que nous devons respecter", a expliqué à l'AFP Ajmal Masroor, imam et porte-parole de la Société islamique. "Au nom de la laïcité et du laïcisme, (la France) est devenue un (pays) extrémiste laïc", a-t-il relevé.

Le voile islamique a déjà agité la scène politique britannique: en octobre 2006, le ministre des Relations avec le parlement --aujourd'hui ministre de la Justice-- Jack Straw s'était dit "gêné" de parler à quelqu'un sans voir son visage, lançant une courte polémique.
Tony Blair, alors Premier ministre, avait qualifié le niqab de "marque de séparation" entre les musulmans et le reste de la société. 33% des Britanniques s'étaient dit favorables à son interdiction dans tous les lieux publics. Après plusieurs procès médiatisés, le ministère de l'Education a publié en mars 2007 des directives autorisant les directeurs d'écoles publiques et confessionnelles à interdire le niqab.

Source : Le Quotidien

Un mémorandum de partenariat et de coopération a été signé, dimanche à Tunis, entre le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger d'une part, et l'Association de la Maison de bienfaisance Mohammed V de Tunis et l'Amicale des travailleurs et commerçants marocains en Tunisie, d'une autre part.

Cet accord prévoit de fournir l'appui nécessaire à cette Association, notamment en matière de gestion et d'équipement, dans le but de l'ériger en "centre de rayonnement de la culture et de la civilisation marocaine et un outil efficient pour assurer l'accompagnement culturel et le soutien social aux Marocains établis en Tunisie".

Il tend également à rendre cette Maison un cadre approprié où se rencontrent les membres de la communauté marocaine, notamment les jeunes, afin de consolider leur identité nationale, et un centre culturel pour l'organisation de diverses activités culturelles susceptibles de renforcer les liens de fraternité entre les deux peuples marocain et tunisien sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI et le président Zine El Abidine Ben Ali, a souligné l'ambassadeur du Maroc en Tunisie, M. Najib Zerouali Ouariti.

Cette institution, dont les travaux de rénovation ont été pris en charge par l'entrepreneur et l'homme d'affaires marocain Ahmed Jamai, ambitionne de devenir une "Maison du Maroc" visant à préserver l'identité nationale et renforcer le sentiment d'appartenance des ressortissants marocains.

Il s'agit également, a-t-il poursuivi, de promouvoir la communication et l'interaction entre Marocains, Tunisiens et ressortissants d'autres pays résidant en Tunisie à travers les activités culturelles qu'elle abritera.

Le soutien accordé à cette institution par le biais de cette convention, a fait remarquer l'ambassadeur, vise également à accroitre les échanges culturels entre les sociétés civiles et les intellectuels des deux pays maghrébins.

L'Association de la Maison de bienfaisance Mohammed V, qui s'étend sur une superficie de 3.500 m2, a connu en 2009 des travaux de rénovation de grande envergure.

Située dans un quartier huppé au sud de Tunis, Cette institution comprend notamment une salle de spectacles d'une capacité d'accueil de près de 300 places, deux salles de conférence et un espace destiné aux expositions de livres et d'œuvres d'art, outre une bibliothèque, un club Internet, une mosquée et des bureaux administratifs.

Source : MAP

Le nombre des actifs étrangers occupés sur le marché suisse du travail s'est encore accru de 5% sur un an, au 2e trimestre 2009. Il comprenait 974'000 personnes au bénéfice d'une autorisation de séjour ou d'établissement, a indiqué jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

S'y ajoutent 282'000 étrangers - dont 93% sont des frontaliers ou détenteurs de permis de courte durée - qui travaillaient en Suisse durant le trimestre sous revue sans faire partie de la population résidente permanente. Cette catégorie est en léger recul de 1,4% par rapport au 2e trimestre 2008. Le nombre d'actifs occupés de nationalité suisse est pour sa part resté stable, à 3,306 millions (+0,1% sur un an).

Parmi les actifs étrangers et résidents permanents occupés en Suisse, la progression de nouveaux venus par rapport au même trimestre de 2008 a été particulièrement importante chez les Allemands (+18% ou +25'000). Les Français (+9,7% ou +5000) et les Portugais (+9,2% ou +11'000) ont aussi vu leurs effectifs se renforcer sensiblement.

L'OFS note que si en moyenne, la proportion d'actifs résidents permanents qui ont achevé une formation de degré tertiaire - université, haute école ou formation professionnelle supérieure - est sensiblement égale à celle des Suisses, s'inscrivant à 33%, elle est particulièrement forte chez les Allemands (62%) et les Français (61%).

Cette proportion est au contraire particulièrement faible chez les personnes venues de l'Ouest des Balkans (6,8%) et du Portugal (7,1). Ce sont aussi parmi les personnes venues de ces deux régions que le taux de chômage est le plus élevé, de respectivement 9% et 6,8%.

Globalement, le taux de sans-emploi étrangers était plus de deux fois supérieur à celui des personnes de nationalité suisse au 2e trimestre 2009, à 7,2% contre 3,1%. A cet égard aussi, les Allemands se distinguent avec un taux de seulement 2,8%.

Sur les 4,28 millions de personnes actives occupées résidant en Suisse, 23% sont de nationalité étrangère. Leur proportion est particulièrement forte dans la région lémanique (33%) et au Tessin (28%).

A noter que la définition de l'OFS d'"actifs occupés" est assez large, cette catégorie englobant en particulier les personnes qui au cours de la semaine de référence ont travaillé au moins une heure contre rémunération, ainsi que les personnes temporairement absentes de leur travail (maladie, vacances, service militaire, maternité ou autre).

Source : Romandie

Abdellah Aboulharjan, Français d’origine marocaine vient de se lancer dans une nouvelle aventure, avec comme objectif, d’aider les entrepreneurs des cités à démarrer et pérenniser leur activité. Pour ce faire, il a créé une plateforme dénommée la Nouvelle PME, qui veut dire « Nouvelle Place de Marché pour les Entrepreneurs », indique L'Entreprise, un mensuel économique français.

Abdellah Aboulharjan, interviewé par Yabiladi.com en 2004, est dans l’entreprenariat depuis plusieurs années. En 2002, il est à l’origine de l’association, « Jeunes entrepreneurs de France ». Ce groupement vise la promotion de l’entrepreneuriat dans les quartiers. En effet, dans ces zones dites « sensibles », de nombreuses entreprises disparaissent après quelques années.

Plus tard, le fondateur de Medinashop.com (prix World Summit Award dans la catégorie e-business au Sommet mondial de la Société de l'Information en 2005 à Tunis), prend conscience que l’accompagnement de ces jeunes est indispensable. « C’est bien d’aider les jeunes des quartiers à créer leur entreprise, mais c’est encore mieux de leur permettre de pérenniser leur activité », confie t-il à L'Entreprise.

Abdellah Aboulharjan n’est pas allé de main morte dans ses démarches. Il s’installe à la Ruche, l’espace collectif de travail et de création, quai de Jemmapes à Paris. Il y bénéficie du réseau de ses voisins de renom ayant déjà une expérience dans l'entrepreneuriat social.

La Nouvelle PME se veut donc un outil à la disposition des entrepreneurs issus des minorités ou des quartiers, pour leur permettre d’accéder à des réseaux de compétences et aux financements. Il s’agit d’une sorte de réseau social (type "Viadeo" ou "Facebook"...), basé sur le principe du bénévolat de compétences, mais avec des services.

La plateforme est en cours de développement et Abdellah Aboulharjan compte lancer officiellement le site de La NouvellePME.fr, au Salon des Entrepreneurs (3-4 février 2010 au palais des Congrès de Paris) lors d’une conférence.

Source : Yabiladi

Google+ Google+