dimanche 4 août 2024 15:22

Les "aides au retour", versées par la France aux étrangers et notamment aux Roms qui acceptent de rentrer dans leur pays, seront fortement réduites à partir du 1er février, selon un arrêté du ministre de l'Intérieur.

Manuel Valls avait annoncé le 9 décembre qu'il allait "mettre fin à l'aide au retour", évoquant un "dispositif inopérant" aux nombreux "effets pervers".

Plutôt qu'une suppression, il s'agit en fait d'une baisse drastique des pécules offerts aux sans-papiers. L'Etat continue de prendre en charge les frais de transport.

Première visée: l'aide au retour humanitaire (ARH). Son montant, 300 euros par adulte et 100 par enfant, sera ramené à 50 et 30 euros respectivement, selon l'arrêté publié au Journal officiel.

L'arrêté affecte également l'aide au retour volontaire (ARV), offerte aux étrangers non européens visés par une procédure d'expulsion. Son montant est divisé par quatre pour être aligné sur celui des autres pays européens, soit 500 euros par adulte et 250 par enfant.

En 2011, 4.726 personnes, dont beaucoup de demandeurs d'asile déboutés, en ont bénéficié.

Dans les deux cas, l'aide ne pourra bénéficier plus d'une fois au même individu.

L'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) pourra toujours verser des aides allant jusqu'à 7.000 euros à des porteurs de projet de réinsertion dans leur pays, après un examen de leur viabilité économique.

21 janv. 2013

Source : AFP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maâzouz, et le ministre des Affaires sociales et ministre qatari du Travail par intérim, Nasser Ben Abdallah Al Hamidi, ont eu des entretiens axés sur les moyens de renforcer davantage la coopération bilatérale dans le domaine de l'emploi et des compétences.

Dans une déclaration à la MAP, M. Maâzouz a indiqué que les entretiens, qui ont eu lieu dimanche à Doha, ont porté sur la nouvelle dynamique que connaissent actuellement les relations entre le Maroc et le Qatar, en particulier après la visite historique que SM le Roi Mohammed VI a effectuée, en octobre dernier, dans plusieurs capitales du Golfe, y compris Doha, et qui avait impulsé une forte dynamique à ces relations de coopération.

Lors de ces entretiens, a ajouté M. Maâzouz, les deux parties ont convenu de fixer un agenda dans le but de mettre en Âœuvre le protocole additionnel à la Convention relative à l'organisation de la main-d'oeuvre marocaine au Qatar, signé le 11 novembre 2011, à l'occasion de la visite dans le Royaume de l'émir du Qatar, SA Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani.

Cette Convention, qui constitue un modèle de coopération bilatérale, ambitionne de conférer un nouvel élan aux relations bilatérales dans le domaine de l'emploi à travers l'augmentation du nombre des travailleurs et des compétences marocaines au Qatar, a-t-il souligné, estimant que la mise en place d'un portail anglophone de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (Anapec) permettra aux parties qataries concernées de suivre et d'exploiter les données de l'Agence relatives aux compétences marocaines susceptibles de bénéficier des opportunités d'emploi dans ce pays.

Au cours de son séjour à Doha, M. Maâzouz devrait également avoir des entretiens avec les représentants du secteur privé, notamment avec le président de la Fédération des hommes d'affaires qataris, Cheikh Fayçal Ben Kacem Al Thani.

La visite du ministre délégué chargé des MRE, qui se poursuivra jusqu'au 27 courant, le mènera également en Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis. Elle vise à renforcer le partenariat stratégique liant le Maroc aux Etats membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et à promouvoir la coopération économique et sociale entre Rabat et les pays de ce groupement régional.

21 janv. 2013

Source : MAP

La première tentative de Barack Obama visant à porter la réforme sur l’immigration au Congrès s’est révélée infructueuse. Il devrait aujourd’hui se montrer plus déterminé que jamais à mener à bien cette réforme , au vu notamment du poids qu’ont représenté les hispaniques lors de son élection (71 % d’entre eux ont voté pour lui). Après avoir ordonné l’arrêt des expulsions de jeunes clandestins, arrivés aux États-Unis alors qu’ils étaient encore mineurs, et les avoirs autorisés à travailler, Barack Obama pourrait en effet vouloir faire adopter le Dream Act. Déposé en 2010, le texte permettrait à cette catégorie d’immigrés d’obtenir un titre de séjour permanent.

L’aile dure des républicains, qui a milité en faveur d’une réforme plus dure envers les immigrés, pourrait désormais être tentée par cette réforme, histoire de s’attirer les faveurs de l’électorat hispanique. De nombreux analystes s’accordent en effet à dire que si le camp républicain ne parvient pas à séduire une partie de ces électeurs, leurs chances de reconquérir la Maison Blanche en 2016 resterent minces.

Energie et changement climatique

“Le président a été clair quant à son intention de faire du changement climatique l’une des priorités de son second mandat”, rappelait récemment un porte-parole de la Maison Blanche. Accusé par les associations de défense de la planète de n’avoir pas tenu ses objectifs environnementaux lors de son premier mandat, Barack Obama pourrait maintenant être amené à se montrer plus agressif, notamment sur la limitation des émissions des gaz à effet de serre. Une fois encore, le président devra donc faire face à une farouche opposition conservatrice.

Politique étrangère

Barack Obama entame son second mandat avec un écheveau de défis liés à la politique étrangère. Il a notamment annoncé un plan de retrait anticipé des troupes en Afghanistan et le transfert des opérations aux Afghans. Il projette par ailleurs de continuer à contrer les ambitions nucléaires de l’Iran, de renforcer les liens des États-Unis avec l’Inde, de tenter d’apaiser les relations tendues avec le Pakistan et de garder un oeil sur la montée en puissance de la Chine. Mais la position américaine vis-à-vis de l’intervention française au Mali prouve que le président américain est peu enclin à s’engager militairement dans d’autres conflits.

21/7/2013

Source : France 24

Cette année 2013, Marseille est auréolée du titre de Capitale européenne de la culture. Si la municipalité préfère mettre en valeur un héritage « provençal », c’est plutôt la Méditerranée, lien direct avec l’Afrique, qui a forgé l’histoire de la ville. Portraits croisés de parcours d’immigrés.

Dans les quartiers nord de Marseille, l’appartement d’Abdessalem respire le provisoire. Un lieu de passage. Meubles dépareillés, vaisselles en plastique, placards de fortune… Six mois de l’année, ce chibani de 80 ans vit dans cet immeuble réservé aux anciens travailleurs immigrés. Le reste du temps, il profite enfin de sa retraite en famille, dans son pays, la Tunisie… Le petit monsieur aux rondeurs généreuses est soumis à ces allers retours pour faire valoir ses droits. Mais depuis le printemps 2011, le quotidien du vieil homme est quelque peu bouleversé par la cohabitation avec son petit-fils… Khaled, jeune homme svelte aux yeux clair de 20 ans, est passé clandestinement par l’île italienne de Lampedusa avant de rejoindre son grand père en France. Comme beaucoup de Maghrébins, Abdessalam est arrivé à Marseille très jeune. « On avait besoin de nous pour construire le Vélodrome… C’était un énorme chantier ! On vivait dans de petites cabanes sur place ».

Une immigration de masse organisée, qui a permis la reconstruction des villes françaises. « Ensuite j’ai fait de la maçonnerie, de l’électricité. J’ai d’ailleurs travaillé sur tous les feux rouges de Marseille ! » poursuit-il fièrement. « J’aime la France, c’est le pays des droits de l’Homme, des lois… Mais je suis simplement venu y travailler pour gagner ma vie… Ma vraie patrie c’est la Tunisie ! » raconte Abdessalam, esquissant un sourire souligné par une épaisse moustache blanche. On imagine donc sa réaction quand il a vu débarquer Khaled… Car contrairement à la majorité de ses amis immigrés, Abdessalam n’a pas voulu profiter du droit de regroupement familial. « A quoi bon ramener ma famille ? Je comptais retourner en Tunisie de toute façon ! J’ai un grand respect pour la France mais je ne voulais pas que mes enfants grandissent ici… J’avais peur qu’ils perdent nos valeurs, nos principes… Encore aujourd’hui je n’ai aucun regret ! » assure-t-il.

C’est précisément cela qui agace Khaled... « Si seulement tu avais ramené ma mère, je serais né ici et je n’aurais pas eu tous ces problèmes ! J’ai risqué ma vie pour venir... » se désole le petit-fils. « Justement pourquoi es-tu venu ? Tu ne manquais de rien en Tunisie ! Qu’y a-t-il en France aujourd’hui pour toi ? Que la galère ! ». Contrairement à la plupart des candidats à l’immigration clandestine, Khaled n’est en effet pas venu pour des raisons économiques. « Mon père est gérant d’une entreprise de travaux à Tunis, il s’occupe de grands chantiers dans la ville. On vit dans les beaux quartiers… » précise-t-il. Malgré tout Khaled rêve d’aventures et de voyages. Une motivation à l’immigration plus répandue qu’on ne le croit. « Depuis l’âge de 13 ans, je veux aller en Europe ! Là où on a la liberté d’expression, où tout est possible ! Je déteste la mentalité des Tunisiens. Ils sont égoïstes, corrompus, hypocrites..! Il n’y a pas d’avenir pour moi en Tunisie ». Même après la révolution qui a fait tomber Ben Ali et qui a donné tant d’espérance pour reconstruire le pays ? « Oui car on ne change pas la Tunisie comme ça du jour au lendemain. Moi je veux vivre ma vie tout de suite et penser à moi ». L’élégant jeune homme est un charmeur né. Il reconnaît que les études ne sont pas faites pour lui mais croit en sa bonne étoile… « Quand j’étais sur la barque, en pleine nuit, j’ai eu très peur de mourir… Un moment j’ai vu une lumière incroyable qui brillait de plus en plus. Et soudain nous sommes arrivés sains et saufs… Je me sens protégé ».

Une fois arrivé à Marseille, il a soif de découvrir la ville. Très vite, son chemin croise celui de Djamel, 39 ans. Ce Marseillais, fils de kabyles ne parle pas un mot d’arabe et prend sous son aile le jeune Tunisien. Il l’aide à trouver un peu de travail et l’encourage à progresser en français. « Ici nous avons le sens de l’hospitalité. J’aurai pu aider n’importe qui d’autre d’aussi attachant. A Marseille, nous avons tous une histoire avec l’immigration, notamment avec le Maghreb. Mais si nous sommes tous les deux à priori « arabes » nous n’avons pas du tout la même histoire ni la même culture... Khaled a beaucoup de préjugés ! Mais c’est normal il est très jeune… », poursuit le jeune papa. Car si Khaled est devenu ami avec Djamel, ce n’est pas forcément le cas avec d’autres « enfants d’immigrés ». « Quand je suis arrivé à Marseille, je n’étais pas dépaysé. Il y a beaucoup trop d’arabes ! Je les trouve souvent irrespectueux, ils ne savent pas quelle chance ils ont d’avoir grandi en France... » lance Khaled. Djamel tente de lui faire comprendre que l’histoire de ces jeunes n’est pas si rose qu’il l’imagine. « A l’origine, ce sont avant tout des enfants de pauvres. Ils sont français, nés à Marseille, ils ne sont pas arrivés hier comme toi, c’est une histoire complètement différente. C’est comme toi qui n’aimes pas la mentalité des Tunisiens, eux ont un problème avec certaines politiques françaises… ».

Mais rien y fait, les préjugés sont tenaces… Khaled dit même comprendre les partisans de l’extrême droite qui veulent « moins d’arabes ». Djamel, toujours protecteur et calme renchérit : « Tu ne peux pas juger les gens comme ça, il faut les connaître, leur parler avant de se faire une idée. Si j’étais comme toi à juger aussi facilement, qu’est-ce que j’aurais pensé de toi ? » plaisante Djamel. C’est aussi cela Marseille. Lieu de passage, ou lieu d’accueil, la ville est façonnée par les histoires de migrations différentes et particulières. Des parcours de vie qui offre à la ville un patrimoine unique.

21 janvier 2013, Mérième Alaoui

Source : FRIK. com

Deux élèves turcs de dernière année de l'Institut technique Sint-Lodewijk de Genk ont été emmenés à l'hôpital, lundi, après avoir été blessés au couteau lors d'une bagarre, a rapporté le frère de l'un d'eux. Deux suspects ont été appréhendés, dont l'un est âgé de 18 ans, a indiqué le parquet de Tongres. Les faits seraient liés au climat tendu entre communautés turque et kurde de Genk depuis l'incendie d'un centre culturel kurde mercredi dernier. "La situation de mon frère est stable", assure Osman, le frère de l'une des victimes. "Il a été touché à l'omoplate droite. Son camarade a été plus grièvement atteint et présente des blessures dans le bas du dos. Ils ont été attaqués par derrière", précise-t-il.

"Samedi, (lors de la manifestation kurde pour dénoncer l'incendie d'un centre culturel de la communauté, NDLR) un drapeau turc, qui représente notre fierté, notre honneur et notre sang, a été incendié", explique Osman. "Cela a créé des tensions à l'école. Mon frère et son camarade ont été attaqués par deux jeunes et un homme plus âgé d'origine kurde. Ce n'est pas normal, cela doit stopper. Nous allons entreprendre des démarches judiciaires et ne pas répondre par la violence. Nous essayons de calmer les ardeurs des jeunes de la communauté turque pour que la situation ne s'embrase pas."

Les cours se sont poursuivis lundi après-midi, mais les élèves présents sont sous le choc. Certains parents, inquiets, sont venus chercher leur enfant.

Interpellation

Deux suspects interpellés sont entendus par la police locale de Genk après la bagarre et la rixe à l'Institut technique Sint-Lodewijk de Genk, a indiqué lundi le parquet de Tongres.

"Trois membres de la famille de la victime de la bagarre sont venues à l'école et la confrontation a provoqué deux blessés, attaqués au couteau. L'une des deux victimes a pu quitter l'hôpital. L'autre jeune homme reste hospitalisé pour d'autres soins. L'origine des faits se situerait dans les tensions entre les Kurdes et les Turcs autour de la manifestation de samedi à Genk", a expliqué Veerle Cielen, magistrate de presse au parquet de Tongres.

21/01/2013

Source : Lalibre.be/BELGA

Le Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants (GERME) et la Cité des mémoires étudiantes organisent, en collaboration avec le Centre d'histoire de Sciences-Po Paris, un séminaire de Pierre Moulinier sur «La cohabitation des étudiants français et étrangers au quartier latin au tournant du siècle », avec la chercheur Natalia Tikhonov comme discutant.

Le séminaire est programmé, mercredi 23 janvier 2013, à Sciences-Po Paris, il s’inscrit dans le cadre d’un cycle de séminaires organisé par le GERME et la Cité et est consacré à la présence de plusieurs générations d’étudiants étrangers en Europe en général, et en France en particulier.

Le professeur Pierre Moulinier est l’auteur d’un livre publié en 2012 aux Presses universitaires de Rennes, intitulé Les étudiants étrangers à Paris au XIXe siècle, migrations et formation des élites. Son approche scientifique, telle que celle adoptée par le GERME et la Cité, aspire à « croiser les approches historiques (histoire de l'enseignement et des mouvements sociaux) et sociologiques (sociologie de l'éducation, des organisations et des mobilisations collectives), mais aussi celles des sciences politiques, voire des sciences de l'éducation ou de l'anthropologie pour dégager une "socio-histoire" et certaines des "dynamiques politiques" (au sens générique du terme) de cet objet d'étude -encore à approfondir- que sont les mouvements étudiants ».

21/1/2013

Source : CCME

Le Centre Jacques Berque (CJB) de Rabat organise, mardi 22 janvier 2013, de 18h00 à 20h00, une conférence de Farid El Asri intitulé «la mobilisation de l'identité marocaine par des jeunes artistes descendants d'immigrés en Europe : un nouvel espace transnational d'expression en construction ? ».

Cette conférence est organisée dans le cadre d’un cycle de séminaires de recherche du CJB intitulé "Maroc, carrefour migratoire ?", qui a lieu tous les quatrièmes mardi du mois au Centre Jacques Berque à Rabat, tout au long de l’année académique 2012-2013. Son objectif est de « décrire et à analyser les impacts sur la société marocaine des phénomènes migratoires ». Un séminaire de recherche qui se veut pluridisciplinaire et qui se clôturera par une journée d'étude fin juin 2013. Farid El Asri, Anthropologue, enseignant-chercheur permanent à l'Université internationale de Rabat, est aussi chercheur associé au CJB. Il est directeur du projet Art&TIC portant sur la créativité artistique et sur l’accompagnement de la carrière d’artistes belges. Il est aussi l’auteur de Islam en musiques, portant sur la construction identitaire d’artistes musulmans européens.

21/1/2013

Source : CCME

Si le vieillissement en France et en Europe figure parmi les grandes préoccupations économiques, sociales, démographiques, il y a peu de choses dites sur le vieillissement des personnes issues de l’immigration. Arrivées massivement, en France dans les années 1950-1970 pour participer à la reconstruction de la France, ces immigrés ont eux aussi vieilli, au grand étonnement de la société d’accueil qui ne s’y est intéressée finalement que tardivement. Confrontés aux situations rencontrées au quotidien, la société et les institutions ont pris conscience des difficultés rencontrées par ces immigrés : l’accès aux soins, les démarches administratives complexes, l’établissement des droits à la retraite…

Ces démarches nécessitent un travail, en amont, d’écoute, d’accompagnement et d’orientation et une formation adaptée à la question du droit des étrangers.

C’est dans cet esprit que nous proposons une journée de réflexion sur le vieillissement des immigrés originaires du Maghreb qui sont actuellement les plus nombreux en Alsace confrontés à ces questions.

L’objectif de cette journée est de partager notre expertise, nos connaissances et de favoriser les échanges autour des témoignages des acteurs impliqués. Cette journée devrait permettre aux acteurs intervenant dans le champ de la solidarité et de la gérontologie de trouver des ressources pour intervenir, ou mieux intervenir, auprès des migrants vieillissants. Aussi d’interpeller les décideurs institutionnels et des collectivités sur les enjeux du vieillissement de l’immigration et les politiques à mener ?

Jeudi 24 janvier 2013 au centre soicioculturel Meinau à Strasbourg (Télécharger la plaquette du séminaire)

17/1/2013

Source ; Maglor

Le président de la Fédération internationale de football (FIFA), le Suisse Joseph Blatter, a plaidé, dimanche, pour un renforcement des sanctions à l'encontre des clubs dont les supporteurs se rendent coupables d'insultes racistes, en soutenant l'idée de retraits de points au classement ou de relégation.

"Le monde entier se bat contre le racisme et les discriminations. Le football est partie intégrante de la société mondiale. Nous réunissons plus de 300 millions de personnes de par le monde et nous devons donner l'exemple. Faute de sanctions sévères, rien ne changera jamais", a déclaré Blatter lors d'une conférence de presse à Saint-Pétersbourg.

"Les sanctions en cas d'actes discriminatoires doivent être très sévères. Nous en discuterons au prochain Comité stratégique dans trois semaines", a-t-il ajouté.

Le 3 janvier, le milieu de terrain ghanéen de l'AC Milan Kevin Prince Boateng avait quitté le terrain lors d'un match amical, excédé par les cris racistes des supporteurs de la petite équipe de Pro Patria (4e division), provoquant l'interruption de la rencontre. Le club a été condamné à disputer son prochain match à domicile à huis clos.

20 janv. 2013

Source : MAP

Le président de la République l’a rappelé : si la gauche est majoritaire à l’Assemblée nationale et au Sénat, ce qui est une première sous la Ve République, elle ne l’est pas au Congrès où la majorité des 3/5e est requise. Il est donc impératif de convaincre une cinquantaine de membres de l’opposition de rallier la proposition issue de la gauche d’accorder aux étrangers le droit de vote aux élections municipales, soit en la soutenant, soit en ne s’y opposant pas.

Pour cela un compromis est nécessaire, nombre de parlementaires de droite et du centre ayant déjà exprimé leur désaccord avec la proposition de loi constitutionnelle telle qu’elle avait été adoptée par le Sénat en novembre 2011, et qui prévoyait que «le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales est accordé aux étrangers non ressortissants de l’Union européenne résidant en France».

Mais si un compromis est nécessaire, il ne doit pas être synonyme de compromission. A cet égard, trois leviers peuvent être actionnés simultanément : le premier porte sur le nombre de ressortissants étrangers appelés à bénéficier du droit de vote ; le deuxième sur la portée de ce nouveau droit ; le troisième sur le moment de sa mise en œuvre.

Sur le premier point, le constituant s’inspirerait utilement du modèle britannique. Le Royaume-Uni accorde le droit de vote aux élections municipales aux seuls ressortissants du Commonwealth. Or, si la France n’a pas gardé avec ses anciennes colonies de liens identiques à ceux de la couronne d’Angleterre avec son empire, elle dispose d’un formidable réseau de proximité fondé sur l’adhésion volontaire au travers de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) qui regroupe 57 pays ayant le français en commun. Parmi ceux-ci figurent par exemple le Sénégal, le Maroc ou la Tunisie qui ont une importante population immigrée en France. En accordant le droit de vote aux élections municipales aux ressortissants des Etats membres de cette organisation qui, de fait, possèdent un lien linguistique et historique tout particulier avec la France, Paris marquerait son attachement à leur intégration dans la vie démocratique locale, tout en mettant en avant les valeurs universelles qui sont au cœur de la francophonie.

Le deuxième levier consisterait à ne retenir dans la Constitution que le droit de vote, et uniquement le droit de vote, à l’exclusion du droit d’éligibilité. Ainsi les ressortissants des Etats membres de l’OIF pourraient-ils voter, mais ne pourraient pas être élus municipaux. Cela aurait l’avantage de priver de tout fondement deux arguments qui reviennent sur les bancs de la droite. Celui du vote communautariste d’abord, puisqu’il n’existerait aucun risque que des étrangers votent sur le fondement de la nationalité des candidats. Celui de la dissolution de la citoyenneté européenne ensuite, puisque là où les résidents communautaires peuvent voter et être élus, les citoyens extracommunautaires ne pourraient que voter. Mais cela laisserait intact l’objectif poursuivi par les défenseurs du droit de vote, puisque c’est l’intégration par la participation civique qui importe, et donc la démarche même du vote, et non la possibilité d’être élu.

Enfin le troisième point, et qui n’est pas le moindre du point de vue politique, concerne la date d’entrée en vigueur de ce nouveau droit. En effet, à l’évidence, personne, ni à droite ni au centre, n’apportera sur un plateau à la majorité gouvernementale avant les élections municipales de 2014 un électorat qu’elle estime, à tort ou à raison, lui être tout acquis. C’est pourquoi le nouveau dispositif n’aurait de chance d’aboutir que s’il est envisagé de ne l’appliquer qu’aux élections municipales suivantes.

Comme tout compromis, si toutefois il était accepté, il n’aura pas l’heur de satisfaire pleinement les promoteurs du droit de vote des étrangers aux élections locales. Mais la pureté de l’idéal poursuivi doit-elle s’opposer à un commencement d’exécution fut-il imparfait ? D’autant que cette limitation initiale n’obérerait en rien une extension de ce droit à l’ensemble des étrangers à l’avenir. Au contraire même, puisque cette solution aurait au moins l’avantage de démontrer, fut-ce à une échelle restreinte, que la participation des étrangers résidant habituellement en France à la vie de la cité constituerait précisément un gage de leur intégration républicaine, en vue surtout d’une éventuelle acquisition de la nationalité française. Elle montrerait en outre que si, dans certains cas, l’intégration doit être un préalable à l’obtention de droits, dans d’autres, c’est bien l’octroi de droits qui participe en lui-même de l’intégration.

17 janvier 2013 , HUBERT LESAFFRE

Source : Libération

Un arrêté(1) du ministre de l'intérieur Manuel Valls publié au Journal officiel de ce matin fixe l'aide qui peut être octroyée à un ressortissant étranger qui accepte de retourner dans son pays.

En plus d'une aide administrative et matérielle à la préparation du voyage et d'une prise en charge des frais de réacheminement jusqu'à l'arrivée dans le pays de retour — incluant le transport des personnes et des bagages dans la limite de 40 kg par adulte et de 20 kg par enfant mineur — une allocation forfaitaire de 500 euros par adulte et de 250 euros par enfant mineur est attribuée, au moment de son départ, au ressortissant étranger. S'il s'agit d'un ressortissant d'un État partie à l'Espace économique européen (EEE), l'allocation est limitée à 50 euros par adulte et 30 euros par enfant mineur, avec une prise en charge des bagages divisée par deux (20 kg par adulte et 10 kg par enfant mineur).

Il peut en outre être versé une aide financière d'un montant maximum de 7 000 euros par l'Office français de l'immigration et de l'intégration au ressortissant étranger pour « la mise en œuvre d'un projet de réinsertion [...] dans son pays de retour ». L'examen et la sélection des projets se faisant « en fonction du caractère pérenne des projets, des revenus qu'ils sont susceptibles de procurer ainsi que de l'apport personnel de chaque bénéficiaire ».

19 janv. 2013, A.A

Source : Lextimes.fr

C'est le second rassemblement organisé afin de dénoncer les actes racistes commis à l'encontre de l'Association des Marocains du Barp et des environs (Ambe). Si celui du mois de novembre faisait écho aux dégradations de cet été dans le lieu de culte de l'Ambe, celui de samedi résonnait au jet, le 28 décembre, d'un cocktail Molotov sur le local. Des faits qui se rajoutent à ceux commis à l'encontre du restaurant de spécialités marocaines du Barp. Près de 70 personnes ont bravé la pluie et le froid pour répondre à l'appel de 17 associations. Parmi elles, Objectif Le Barp, dont le secrétaire, Christian Bayrand, a pris la parole pour « condamner sans réserves ce nouvel acte de racisme […] Le Barp n'est pas le berceau de ces idées nauséabondes que portent les officines de l'extrême droite ».

SOS racisme dépose plainte

Jean Cassé, le président de l'assemblée citoyenne Val de l'Eyre Front de gauche, Maryvonne Drexel, la présidente de l'association Aide et Action et Ilham Ben Sandoura, la coordinatrice de SOS racisme Gironde ont fait lecture d'une déclaration commune. Jeudi dernier, SOS racisme a déposé une plainte contre X, la troisième après celle de la mairie et de l'Ambe. Les 17 coorganisateurs de la manifestation ont signé une lettre ouverte adressée aux ministres de la Justice et de l'Intérieur.

L'enquête n'a toujours pas permis d'identifier les auteurs de ces actes de vandalisme. Présents samedi, Christiane Dornon, maire du Barp et Vincent Nuchy, conseiller général et maire de Salles ont assuré de leur soutien. Quant aux représentants de l'Association des Marocains du Barp et des environs, ils ont reconnu avoir pensé à partir. Après discussion, le choix a été fait de rester au Barp.

21/1/2013, S.M

Source : Sud Ouest

« Un milliard d’êtres humains, soit un septième de la population mondiale, est touché sous une forme ou sous une autre par la réalité des migrations aujourd’hui »

Cardinal Antonio Maria Veglio, président du conseil pontifical pour la pastorale des migrants

Samedi 19 janvier, au collège des Bernardins

« L’Église a la responsabilité d’assurer que l’opinion publique est correctement informée sur les causes qui engendrent les migrations et sur les facteurs qui forcent les gens à quitter leurs foyers. Elle doit s’opposer au racisme, à la discrimination et à la xénophobie, partout et toujours« .

Depuis les milieu des années 1970, la question de l’immigration est devenue centrale au sein des institutions catholiques françaises et européennes. Et certains fidèles s’interrogent sur l’insistance des évêques à tenir une parole forte sur l’accueil de l’immigré.

Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, le cardinal italien Mgr Antonio Maria Veglio a apporté ses réponses, samedi 19 janvier lors d’un colloque de deux jours organisés au collège des Bernardins par le Centre d’information et d’études sur les migrations internationales (CIEMI), le service national de la pastorale des migrants et le diocèse de Paris. Une intervention truffée de citations reprises de discours, messages, lettres encycliques et exhortations délivrés par Benoît XVI et son prédécesseur Jean-Paul II, et qui intervenait six jours après la 99° Journée mondiale des migrants, célébrée le 13 janvier (1).

« Le phénomène migratoire est impressionnant par le nombre important de gens qu’il touche« , souligne rapidement Mgr Veglio. « Il suffit de lire le Rapport mondial sur les migrations 2011 de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour découvrir, par exemple, qu’il y a approximativement 214 millions de migrants internationaux. (…) Par ailleurs, le même Rapport estime que le nombre de migrants internes s’élevait en 2010 à près de 740 millions de personnes« .

« L’Église écoute le cri de souffrance des déracinés »

« Une telle expansion de la mobilité humaine est devenue une caractéristique structurelle du monde moderne« ,  insiste-t-il. « C’est devenu un phénomène stable et toujours plus important, dans lequel ‘l’Église écoute le cri de souffrance de ceux qui sont déracinés sur leur propre terre, des familles divisés par la force, de ceux qui, dans les rapides changements modernes, ne trouvent nulle part de demeure stable’ et où ‘elle perçoit l’angoisse de ceux qui sont sans droits, privés de toute sécurité, à la merci de tout type d’exploitation, et prend en charge leur malheur’(2)« .

« La mission universelle de l’Église »

« Quelles sont les véritables raisons qui motivent l’Église catholique à participer au débat sur l’immigration?« , questionne ce membre de la Curie romaine. « La rencontre avec Jésus-Christ vivant – voie vers la conversion, la communion et la solidarité« . « L’expression la plus fondamentale et basique de la mission essentielle de l’Église est de conduire tous les hommes au salut et à l’union intime avec Dieu« , explique-t-il. « L’Église est le lieu où les hommes et les femmes peuvent rencontrer Jésus personnellement et, en lui, ils peuvent parvenir à la connaissance de l’amour du Père. Cette mission est universelle et ne connait aucune limite« .

« Une occasion providentielle pour la proclamation de l’Évangile dans le monde contemporain »

« Aujourd’hui, des migrants internationaux proviennent de pays d’Afrique, d’Asie, du Moyen-Orient et de l’Europe de l’Est où les cultures sont souvent enracinées dans des religions non chrétiennes ou même pas du tout enracinées dans une religion« , souligne Mgr Veglio. « De ce fait, ‘le phénomène migratoire aujourd’hui est (…) une occasion providentielle pour la proclamation de l’Évangile au monde contemporain’, comme l’écrit Benoît XVI dans son message pour la Journée des migrants et des réfugiés de 2011« .

« La présence d’un si grand nombre de gens, de cultures et de religions si diverses, provenant de tellement de régions du monde, invite l’Église à une profonde conversion dans sa rencontre avec le Christ, de sorte qu’elle puisse vraiment devenir un sacrement d’unité et de communion parmi les nations« .

« Une question humaine et morale fondamentale »

Par ailleurs, « pour l’Église catholique, la migration est une question humaine et morale fondamentale« , reprend Mgr Veglio, dans son intervention en français. « C’est un débat dans lequel l’Église apporte sa foi, ses principes moraux et sa longue expérience, car les migrants ont joué un rôle clé dans de nombreuses Églises locales tout au long de l’histoire chrétienne« .

« Les migrants sont nos ‘prochains’ »

« Les migrants sont nos frères et nos sœurs – nos ‘prochains’, comme le proclame l’Évangile. Le Pape Benoît XVI confirme clairement que, dans l’enseignement de Jésus, le concept de ‘prochain’ ne peut plus se limiter uniquement à la ‘communauté solidaire d’un pays ou d’un peuple’. ‘Celui qui a besoin de moi et que je peux aider, celui-là est mon prochain’. Il requiert mon engagement concret ici et maintenant’(3). Tous les hommes sont frères et sœurs et le statut du migrant ne change rien à cela« .

« Le principe du respect de la dignité de la personne humaine »

« Le rôle de l’Eglise catholique dans le domaine de la migration s’enracine dans sa doctrine sociale et repose en particulier sur le principe du respect de la dignité de la personne humaine. Son respect des migrants comme êtres humains qualifie l’Église catholique de façon unique pour aider les nations à comprendre ‘ce qui est juste’ pour eux« , souligne le cardinal. « C’est la raison pour laquelle elle participe au débat concernant la situation actuelle des migrations et offre son assistance pour l’élaboration d’une législation juste, dans laquelle la vie des nouveaux arrivants peut être enrichie et où le bien de la nation particulière qui les accueille peut être servi« .

« Construire un sens de la communauté »

« Pour les nouveaux arrivants, devenir membres à part entière ne se fait pas en une nuit, et cela ne se fait pas non plus par les seules réformes de la législation sur l’immigration« , argumente-t-il. « En dernière instance, le processus d’intégration – l’édification de la communion entre ‘frères et sœurs’ – ne requiert pas seulement des opportunités politiques, sociales et économiques, mais la construction d’un sens de la communauté et de valeurs partagées« .

« Développer une culture d’accueil globale »

« La solidarité entre les peuples encourage l’humanité, non seulement à aider les migrants par des actes d’assistance individuels, mais aussi à développer une culture d’accueil globale. Cette culture comporte l’assistance, l’accueil au sens le plus large, et une intégration authentique. (…) L’appel à la solidarité est un appel à promouvoir la reconnaissance effective des droits des migrants et à surmonter toute discrimination basée sur l’ethnicité, la culture ou la religion« .

« Se faire l’avocate ferme du droit des personnes à se déplacer librement »

« Dans un esprit de solidarité, l’Église est appelée à se faire l’avocate ferme et soucieuse de la défense des droits des personnes à se déplacer librement à l’intérieur de leur propres pays et, lorsqu’elles y sont poussées par la pauvreté, l’insécurité et les persécutions, à quitter leur foyer en ayant le droit de vivre dans la dignité« , insiste Mgr Veglio.

« Les migrants doivent être inclus dans les processus de décisions »

« La foi chrétienne appelle les croyants à ne pas considérer les migrants comme des marchandises, des étrangers en situations irrégulières ou de simples victimes, mais comme des êtres humains qui ont droit à une considération globale de leurs besoins, et dont les apports spécifiques et les contributions économiques, sociales et culturelles doivent être pris en compte« , martèle-t-il d’une voix douce. « Par-dessous tout, la solidarité avec les migrants requiert qu’ils soient accompagnés et inclus dans les processus de prise de décisions qui auront des incidences et décideront des orientations de leurs vies« .

« Qu’as-tu fait de ton frère? »

« Si je puis citer un passage du Livre de la Genèse :’qu’as-tu fait de ton frère?« ‘ (4), résume Mgr Veglio à l’approche de sa conclusion. « Pour l’Église, la réponse ne se limite pas uniquement à ce qui est imposé par loi, mais elle se forge à l’aune de la solidarité – une solidarité qui provient de la foi de l’Église et de sa relation avec le Christ vivant« .

20 janvier 2013, Jean-Christophe Ploquin

Soource : La Croix

Le nombre de Colombiens ayant émigré durant la période 2008-2010 a chuté de 171.550 en 2008 à 115.520 en 2010, et celui des ressortissants étrangers installés dans ce pays a connu un légère hausse passant de 2339 en 2009 à 3352 en 2010, selon l'étude "Migration internationale aux Amériques", élaborée par l'Organisation des Etats Américains (OEA) et l'organisation pour la coopération et de le développement économique (Ocde).

Selon cette étude citée vendredi par la presse locale, alors que l'émigration des Colombiens vers l'Espagne, les Etats-Unis et autres pays de l'OCDE a diminué, celle-ci a augmenté vers des pays comme le Chili et le Mexique.

Cette tendance est due, selon le document, à la crise économique qui a affecté les pays développés, ce qui s'est traduit par une réduction du nombre des personnes qui émigrent vers l'Espagne et les Etats-Unis, et une augmentation de celles qui ont opté notamment pour le Canada, le Chili et le Mexique.

Selon l'étude, même si la réduction du flux migratoire n'a pas été aussi importante que prévue après la crise économique mondiale, durant la période 2008-2010, il y a eu une réduction de 8 pc du nombre des personnes qui ont émigré vers les pays membres de l'OCDE par rapport à la période 2005-2007.

Pour ce qui est de l'Amérique Latine, ces flux migratoires ont, par contre, augmenté de 8 pc vers des pays comme le Mexique, le Japon, l'Australie, la Nouvelle Zélande, le Canada et le Chili.

"Hormis les raisons économiques, il y a d'autres facteurs qui peuvent également influer comme par exemple le fait que le Canada et l'Australie disposent de politique de migration permettant l'arrivée de nombreuse personnes", souligne Mauricio Pérez, professeur d'économie à la Universidad Externado de Colombie. Cet expert, cité par la quotidien "El Espactador", estime qu'il faut également tenir compte du fait que durant les périodes difficiles les immigrés deviennent une cible.

Toujours selon l'étude de l'OEA, pour plusieurs pays de la région, l'immigration provient entre 40 et 50 pc du pays voisin, le cas de l'Argentine où la majorité des immigrés étrangers provient du Paraguay, celui de la Bolivie et du Chili où ils sont originaires du Pérou, et enfin le Costa Rica qui accueille des Nicaraguayens.

L'étude aborde également la question des transferts de devises par les immigrés qui ont atteint un taux de croissance proche de celui d'avant la crise économique ayant frappé en 2008, année durant laquelle les pays du continent ont reçu un total de 61,013 millions de dollars.

18 jan 2013

Source : MAP

La Tunisie a reçu de la France un don en matériels et équipements de sécurité pour une valeur de trois millions d'euros, dans le cadre d'un partenariat pour la gestion des migrations, lors d'une cérémonie vendredi à la caserne d'El Aouina, près de Tunis, a constaté l'AFP.

Les équipements et matériels offerts par le ministère de l'Intérieur français consistent notamment en 89 véhicules de types divers, jumelles de vision nocturne, caméras de surveillance et gilets pare-balles.

Le secrétaire d'Etat de l'Intérieur Said Mechichi a précisé que le don s'inscrivait dans le cadre de la deuxième phase de l'accord que la Tunisie a signé avec la France en 2008 pour "la gestion concertée des flux migratoires".

En vertu de l'accord, la France s'est engagé à appuyer les services de police tunisiens en charge de la surveillance et du contrôle des frontières, à hauteur de 10 millions d'euros.

"Nous souhaitons conclure rapidement la troisième phase de l'accord afin de consolider le dispositif de veille et de contrôle des frontières, alors que la Tunisie traverse une phase transitoire délicate", a dit le responsable tunisien.

Selon l'ambassadeur de France à Tunis François Gouyette, les équipements offerts traduisent l'appui de la France à la Tunisie post-révolution, sans rapport avec le conflit armé au Mali.

"Le don en question entre dans un programme de coopération préalablement défini et ne peut être lié aux tensions actuelles marquant la situation au Mali", a-t-il déclaré à la presse.

Le diplomate français s'est cependant réjoui des mesures de sécurité renforcées autour de l'ambassade de France à Tunis, évoquant "une menace générale dans la région".

"Les autorités tunisiennes ont pris les mesures appropriées pour éviter des débordements et préserver les intérêts français", a-t-il affirmé.

La Tunisie, qui est confrontée à l'emergence de groupuscules islamistes radicaux, avait aussi reçu mi-décembre 16 véhicules faisant partie d'un don de 44 véhicules offerts par les Etats-Unis aux unités de patrouille dans les zones frontalières et à la brigade antiterroriste.

18 jan 2013

Source : AFP

Les participants à une rencontre tenue, jeudi à Nador, ont déploré la décision des Pays-Bas de réduire les allocations familiales pour les ayants droit marocains et ont appelé à la révision de cette décision.

Lors de cette rencontre, animée par deux parlementaires du Parti de la Justice et du Développement (PJD), Nazha El Ouafi et Noureddine El Berkani et marquée par la présence d'acteurs politiques, syndicaux et défenseurs des droits de l'Homme, des témoignages poignants ont été exprimés notamment par des veuves dont les époux ont servi, des années durant, loin de leur proches, avec dévouement ce pays et ont contribué à son développement.

lles ont, à cette occasion, appelé à déployer tous les efforts en vue de mettre fin à cette décision qui va réduire de 40 pc les revenus des familles concernées, ce qui aura un impact direct sur leur niveau de vie.

Cette décision prise par les Pays-Bas s'inscrit dans le cadre de mesures débattues dans plusieurs pays européens et non seulement aux Pays-Bas et qui portent préjudice aux acquis des émigrés dont les Marocains, a indiqué la parlementaire Nazha El Ouafi, dans une déclaration à la MAP.

Plus de 200 députés de la Chambre des représentants et des conseillers ont signé une Lettre ouverte au gouvernement Néerlandais "pour le respect des droits des retraités Marocains des Pays-Bas", a indiqué Mme El Ouafi, déplorant que cette décision soudaine touche plus de 900 veuves marocaines dont les maris sont décédés aux Pays-Bas, ainsi que des orphelins et 4.500 enfants dont les parents sont revenus au Maroc.

"Cette décision va à l'encontre de la convention signée par le Maroc et les Pays-Bas depuis 1972 et constitue une certaine discrimination fondée sur l'origine. Elle représente un désengagent envers des Marocains qui ont contribué au développement des Pays-Bas", indiquent ces familles dans cette Lettre ouverte.

Les signataires ont réitéré "l'attachement du Maroc aux principes de dialogue pour aboutir à une solution juste et équitable dans le cadre d'une approche inclusive intégrant les dimensions économique, sociale et culturelle, fondée sur la raison et le respect des droits humains malgré le souci financier dû à une crise financière qui demeure conjoncturelle".

Le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, Abdelouahed Souhail avait récemment affirmé que le Maroc ne peut pas renoncer, sans avoir de solutions alternatives, aux droits et acquis de ses citoyens touchés par la décision des Pays-Bas de réduire leurs allocations familiales.

"Nos compatriotes, qui ont contribué à la croissance et au progrès des Pays-Bas et cotisé comme tous les autres travailleurs, devraient par conséquent bénéficier des mêmes droits", avait fait savoir le ministre.

Les autorités néerlandaises ont introduit cette année le principe du pays de résidence au lieu de celui de travail en matière d'allocations familiales, ce qui signifie que les personnes concernées (enfants, veuves ou orphelins) percevront des subsides de l'Etat néerlandais en fonction du niveau de vie du pays de résidence.

18 janv. 2013

Source : MAP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz a tenu, samedi à Doha, une rencontre avec les membres de la communauté marocaine établie au Qatar, consacrée à l'examen de leur situation dans ce pays d'accueil.

A cette occasion, M. Maâzouz a souligné l'importance d'accorder une attention particulière à l'amélioration des conditions sociales des Marocains établis au Qatar à travers notamment l'examen du dossier de la couverture sociale et de la retraite.

Il a, en outre, mis l'accent sur le rôle que peuvent jouer les compétences marocaines dans l'accompagnement du processus de développement que connaît le Qatar, citant à cet égard les domaines du tourisme, de l'agriculture, de l'industrie et des technologies de l'information.

Le ministre a fait observer que le Qatar aura besoin de 2,5 millions de main d'Âœuvre étrangère à l'horizon de 2022, indiquant que le Royaume veut porter le nombre de compétences marocaines établies dans ce pays à 40.000.

M. Maâzouz a, également, rappelé que la visite effectuée en octobre dernier par SM le Roi Mohammed VI au Qatar a donné une nouvelle impulsion aux relations bilatérales, appelant à les développer davantage au service des deux pays et des deux peuples frères.
Les autres intervenants ont insisté sur la nécessité de promouvoir les conditions sociales de la communauté marocaine établie au Qatar, appelant à la création d'une école marocaine à Doha pour permettre aux enfants des Marocains installés dans ce pays du Golfe de préserver leur identité marocaine et leur attachement à la mère patrie.

Ils ont, en outre, déploré l'absence d'un cadre représentatif de cette communauté qui puisse contribuer à la résolution de ses problèmes, de même qu'ils ont appelé à associer les compétences marocaines établis au Qatar au processus de développement que connaît le Royaume.

La visite de M. Maâzouz au Qatar s'inscrit dans le cadre d'une tournée qui le mènera également en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis.

20 janv. 2013

Source : MAP

L’artiste Belgo-marocain Manza Eliott Ness (nom de scène), issu du mouvement hip-hop, vient de publier aux éditions belges Samizdat « Lis tes Ratures ». Un recueil de « citations multi-usages » qui invite le lecteur à voyager en parcourant des citations succinctes, dans l’esprit du punch lines qui caractérise les textes de Rap.

Le petit livre de soixante pages, est préfacé par le célèbre poète et chanteur belge Julos Baucarne, il a aussi bénéficié de la collaboration du poète Geert Van Istendael, de l’artiste Starflam et de l’anthropologue Farid El Asri.

Manza est l’auteur d’un premier recueil intitulé « Pensées en vrac », le phrasé de son écriture est à la fois caustique, profond, humoristique et se lit au second degré. IL affirme que son écriture « semble venir d’un besoin d’exister ou de faire exister une voix ». Il déclare aussi que son combat « est livré dans le livre ou dans les studios  (…) que ce soit au travers de [ses] écrits musicaux, poétiques, de proses, de Slam ou de citations ».

18/1/2013

Source : CCME

 

Après la décision du gouvernement canadien de fermer son Consulat Buffalo, aux Etats-Unis, en mai 2012, 9508 demandes de résidence permanente et 700 demandes de résidence temporaire ont été transférées à un centre de traitement pilote dans la capitale. Les personnes lésées par cette décision ont reçu la garantie de Citoyenneté et Immigration Canada d’un traitement de tous les dossiers au plus tard en été 2013.

Jeudi 17 janvier 2013, la ministre québécoise de l'Immigration, Diane de Courcy, a annoncé qu’elle ne pouvait pas venir en aide à ces quelques 10 000 immigrants de Buffalo, à qui le Québec a pourtant remis un certificat de sélection, mais qui attendent leur statut de résident de la part du gouvernement fédéral. Les candidats à l’immigration quant à eux, surnommés les « Oubliés de Buffalo » déplore le peu de considération accordée par les autorités canadiennes et dénoncent l’impasse dans laquelle ils se trouvent.

Tout en rappelant qu’elle n’a qu’un pouvoir de persuasion par rapport à Ottawa, Mme de Courcy a dit qu'elle discutera de ce dossier avec son homologue fédéral.

La ministre a déploré que « Derrière chaque attente administrative, il y a un drame humain, il y a un espoir, une promesse déçue ».

18/1/2013

Source : CCME

Un rapport de l’Organisation des Etats américains (OEA), publié jeudi 17 janvier 2013, révèle que les candidats Sud-Américains à l’émigration délaissent les Etats-Unis et l’Espagne comme pays de destination privilégiés pour de nouveaux pays d’accueil. La crise économique qui a frappé ces deux pays en est la principale cause.

Au nombre de 860 000 personnes partis vers l’Espagne sur la période 2005-2007, les Sud-Américains partis vers ce pays sur la période 2008-2010 n’a pas dépassé 550 000, avec une chute de 38 % d’après des chiffres de l’OEA.

Le taux des immigrants légaux au départ de l’Amérique du Sud vers les Etats-Unis a baissé quant à lui de 4%. Mais d’après l’OEA, la baisse est « beaucoup plus prononcée chez les immigrants sans-papiers, où s'observe la plus forte chute ».

L’OEA constate que sur la période 2008-2010, le nombre de Sud-Américains quittant leurs pays dépasse les 3 millions. Le taux de ceux d’entre eux émigrant vers d’autres pays d’Europe a augmenté de 14 %, alors que le nombre de ceux émigrant vers d’autres pays non-européens de l’OCDE (Canada, Corée du Sud, Japon, Australie …) est de 8 %.

18/1/2013

Source : CCME

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