dimanche 28 juillet 2024 13:28

"Le Statut juridique de l'Islam en Europe", actes du colloque international tenu à Fès les 14 et 15 mars dernier, vient d'être publié à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine de l'étranger (CCME) et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, en partenariat avec les maisons d'éditions "La Croisée des Chemins", "Le Fennec" et "Marsam".

Cette publication (348 pages) est le fruit des réflexions livrées par des chercheurs, des responsables politiques et des experts qui s'intéressent à l'immigration et au culte musulman en Europe, ainsi que des acteurs culturels et cultuels réunis lors de ce colloque organisé par le CCME.

Les articles publiés évoquent les thématiques liées au statut juridique de l'Islam dans différents pays européens, la place de ce culte dans les politiques publiques et les principales expériences et type d'organisation des communautés musulmanes dans ces pays.

L'ouvrage a été également au centre d'une table ronde, vendredi au 16ème Salon international de l'Edition et du Livre, qui se poursuit jusqu'au 21 février.

Une rencontre avec Jean Daniel, écrivain et éditorialiste français a été organisée, vendredi à Casablanca, à l'occasion du 16ème SIEL qui célèbre cette année les marocains du monde.

Cette rencontre a été marquée par la projection d'un film documentaire (52 min) réalisé par le fondateur du Nouvel Observateur sur Albert Camus, journaliste, écrivain, philosophe et dramaturge, prix Nobel de littérature en 1957.

Le Conseil de la communauté marocaine de l'étranger (CCME) et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, en partenariat avec les maisons d'éditions "La Croisée des Chemins", "Le Fennec", et "Marsam" viennent de publier la traduction (du français à l'arabe) du roman de Kébir Mustapha Ammi "Les Vertus Immorales" (Gallimard, 2009).

Le roman raconte les aventures d'un Marocain du XVIe siècle, nourri de la lecture des écrits de Marco Polo, qui part à la découverte du Nouveau Monde trente-cinq ans après Christophe Colomb.

Moumen sera confronté à des expériences avec les Espagnols, les Anglais et les indigènes.

Né en 1952 à Taza, Mustapha Ammi qui enseigne à Paris est l'auteur de nombreux romans, essais et pièces de théâtres notamment "Apulée, mon éditrice et moi" (L'Aube, 2006), "Le Ciel sans détour" (Gallimard, 2007) et "Alger, la blanche" (théâtre, 2003).

Une lecture du dernier recueil de Poèmes "Je hais l'amour" de Taha Adnan a été organisée, samedi à Casablanca, à l'occasion du 16ème Salon international de l'Edition et Livre (SIEL).

"Je hais l'amour" (traduit en français, 135 pages) est à la fois, une carte d'identité poétique et la biographie d'un émigré moderne. Un recueil écrit dans un esprit rebelle: un mouvement contre la poésie classique, contre l'amour et contre un monde de plus en plus "macdonalisé", lit-on sur la couverture de ce recueil.

Ce recueil de neuf poèmes témoigne du changement vécu par l'auteur en terre d'émigration pendant une décennie (1997-2007): dépaysement, nostalgie, amour à l'ère du net, sans pour autant sombrer dans les lamentations.

Né en 1970, Taha Adnan a grandi à Marrakech et réside depuis 1996 à Bruxelles. Il a publié plusieurs recueils de poésie en arabe et en français dont Transparence (L'Arbre à Paroles, 2006).

La traduction française de ce recueil a été réalisée à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine de l'étranger (CCME) et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, en co-édition avec les maisons d'éditions "La Croisée des Chemins", "Le Fennec", et "Marsam". L'ouvrage sera traduit en espagnol à l'occasion du Salon du livre du Costa Rica en avril prochain.

Source : MAP

Sauvegarder et valoriser les archives de l'immigration ne peut être qu'une meilleure contribution à la connaissance profonde des phénomènes migratoires et une reconnaissance de l'apport des étrangers à l'histoire culturelle, politique, économique et sociale de leur pays d'accueil.

Animé d'une volonté de construire une mémoire partagée et d'enrichir la diversité culturelle, de lier histoire et société, patrimoine et citoyenneté, le Centre d'archives et de recherche sur l'histoire de l'immigration maghrébine et arabe (Carihma) en Belgique se propose d'inventorier, de préserver et de valoriser les fonds archivistiques afin de les rendre accessibles aux chercheurs et au public.

"En 2004, les commémorations des quarante ans d'immigration marocaine en Belgique ont démontré l'importance de sauvegarder les sources indéniables à cette histoire. L'objectif du centre, crée en 2008, est de contribuer à développer la connaissance de l'histoire de l'immigration notamment marocaine en Belgique et en dresser un bilan objectif", affirme Mme Catherine Jacques, chargée de projets, dans un entretien à la MAP.

La communauté marocaine, un facteur d'enrichissement de la société belge

Il y'a une forte communauté marocaine en Belgique. Cette diaspora s'est investie dans les syndicats, les associations et la politique. Elle a joué un rôle crucial contribuant largement au développement économique et social du pays, a-t-elle souligné.

"Un travail de mémoire fera prendre la mesure de l'apport culturel et économique des migrants mais aussi de faire prendre conscience au pays d'accueil de ses devoirs et obligations en matière de citoyenneté à l'égard de ces immigrés", a-t-elle ajouté .

De façon générale, les archives sont une source de richesse pour la connaissance des sociétés. Celles de l'immigration témoigneront de l'extrême diversité quant à leurs origines, à leurs supports et à leurs apports. Il y a les archives publiques, produites par l'état, constituées pour l'essentiel de documents administratifs, et les archives privées (archives de particuliers, associations, syndicats, entreprises).

Le centre Carihma veut repérer, collecter et sauvegarder ces archives éparpillées dans différents lieux de conservation. Ce travail laborieux d'inventaire sera entrepris dans le but de veiller à la conservation du patrimoine archivistique pour offrir des outils qui en seront un moyen de valorisation et d'exploitation pour les chercheurs mais aussi les jeunes générations en quête de leur histoire et de leurs racines.

Cette action sera concrétisée par la confection et la publication de guides qui identifieront les archives disponibles, leurs lieux de conservation et leurs accessibilités.

Les archives apportent un éclairage à l'histoire des populations immigrées. Elles sont des sources précieuses d'information. L'histoire minière entre le Maroc et la Belgique a été l'élément catalyseur de l'immigration marocaine, par conséquent les archives du secteur minier peuvent fournir des données importantes quand on sait que ce secteur a attiré beaucoup de travailleurs marocains, indique Catherine Jacques.

On peut citer aussi les archives de la société des transports en commun à Bruxelles, qui emploie beaucoup de travailleurs d'origine marocaine, ou encore les archives des maternités. A ce titre, explique Mme Jacques, les registres de naissance permettent de retracer les métamorphoses sociales d'un quartier et l'arrivée des diverses vagues d'immigrants.

Les archives des syndicats, des associations et des partis politiques sont très intéressantes dans la mesure, où dit-elle, elles permettent d'évaluer l'implication des immigrés dans la vie sociale et politique en Belgique.

Les journaux publiés par les migrants sont aussi des sources incontournables pour retracer leur histoire et leur profil, ajoute-t-elle.

Le centre Carihma, tient-elle à souligner, cherche à recenser les sources écrites mais aussi orales. Interroger les premières générations sur leur expérience, recueillir des témoignages sur les itinéraires et les parcours personnels, reconstituer des trajectoires et des biographies individuelles et familiales, l'objectif étant de rassembler et de valoriser un ensemble significatif de témoignages écrits et oraux, émanant tant des particuliers que des institutions ou du milieu associatif.

Le centre organise dans cet objectif des événements culturels et des expositions, des conférences et des journées d'études pour sensibiliser les détenteurs potentiels d'archives (documents, photos, lettres, manuscrits) afin d'enrichir les fonds disponibles des services publics d'archives.

Ce travail mémorial pluriel permettra l'analyse et la compréhension du phénomène migratoire dans toutes ses richesses et complexités, loin des clichés et des idées reçues, pour une plus grande cohésion sociale et pour un "vivre ensemble" dans la pluralité des cultures, a-t-elle ajouté.

Source : MAP

Une rencontre a été organisée en hommage à la mémoire de feu Driss Chraïbi, jeudi à Casablanca, dans le cadre du 16ème Salon international de l'Edition et du Livre (SIEL) qui se poursuit jusqu'au 21 février.

Dans l'œuvre de Chraïbi, on retrouve les qualités d'un homme qui adorait la vie, le contact de vrais gens et horreur des salons littéraires et des rencontres entre intellectuels puisqu'il vivait toujours retiré dans des îles (île de Ré) ou dans des régions reculées", a souligné l'universitaire Kacem Basfao qui animait cette rencontre.

Driss Chraïbi, qui est arrivé en 1945 en France pour étudier la chimie mais se passionnait pour la littérature et le journalisme, était aussi un homme de radio durant une trentaine d'années. Il animait des émissions (ORTF, RTF, France culture, ...) léguant ainsi une œuvre radiophonique immense.

"Précurseur et grand orateur", Chraïbi, qui a reçu de nombreux prix littéraires dont celui de l'Afrique Méditerranéenne pour l'ensemble de son œuvre en 1973, le prix de l'amitié franco-arabe en 1981, s'est fait connaître par ses deux premiers romans.

Il s'agit du "Le Passé simple" (Gallimard, 1954), récit autobiographique dans lequel il dénonce à la fois le colonialisme français et les archaïsmes de la société marocaine et les "Les Boucs" (Gallimard, 1955), qui relate pour la première fois les conditions des travailleurs immigrés en France.

L'œuvre prolifique et éclectique à l'humour espiègle de Driss Chraïbi a influencé des générations d'écrivains et d'auteurs traitant avec une ironie et liberté de ton rare la condition de la femme, les relations amoureuses, le colonialisme, le racisme, ou Al Andalus: "Succession ouverte" (Gallimard, 1962), "La civilisation ma mère !..." (Gallimard, 1972), "Un ami viendra vous voir" (1967), "Mort au Canada" (1975), "Une enquête au pays" (1981), "La mère du printemps" (1982), "Naissance à l'aube" (1986), "Lu, vu, entendu", "Le monde à côté" (Denoël, 2001) et "L'homme qui venait du passé" (Denoël 2004).

"Nos destins se sont croisés en 1972, quand il écrivait +La civilisation ma mère !...+, a témoigné sa femme Sheena Chraïbi. "J'étais donc sa première auditrice, il lui fallait toujours déclamer à haute voix ce qu'il était en train d'écrire, commencer et recommencer une page plusieurs fois", a-t-elle confié. Il lui a fallu 10 ans de réflexion "pour accoucher dans la douleur de L'homme du livre", a-t-elle dit.

Cette rencontre qui s'est déroulée en présence de plusieurs intellectuels, a été agrémenté par des lectures d'extraits de "Lu, Vu, Entendu" et de la postface des "Les Boucs" par Sheena Chraïbi.

Driss Chraïbi s'est éteint en 2007 dans le Dôme où il résidait et fut enterré, à sa demande, aux côtés de son père au Cimetière Chouhada de Casablanca.

Source : MAP

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger (CCME), M. Driss El Yazami, a mis en relief le rôle des auteurs marocains résidant à l'étranger dans l'enrichissement de la culture nationale.

Dans un entretien publié vendredi par le quotidien +Al Ittihad Al Ichtiraki+, M. El Yazami a fait état de la féminisation de l'écriture de la créativité et l'émergence d'écrivains de deuxième et troisième générations, dont Abdelkader Ben Ali et Bouaâza qui s'expriment dans plusieurs langues, qui contribuent sciemment à l'enrichissent de la culture marocaine et à l'élargissement de ses horizons.

L'émergence de cette nouvelle génération d'écrivains a contribué au rayonnement international du Maroc, qui n'était connue auparavant que par les œuvres, notamment de Driss Chraïbi dans les années cinquante, Mohamed Khaireddine dans les années soixante et Abdellatif Laâbi et Salim Jaï depuis les années quatre-vingt-dix jusqu'à nos jours, a-t-il dit.

M. El Yazami a souligné le grand engouement que connaît le stand de la communauté marocaine établie à l'étranger au 16ème Salon international de l'édition et du livre (SIEL) et la participation massive aux conférences organisées dans le cadre de l'hommage réservé aux écrivains marocains du monde.

Par ailleurs, le président du CCME a indiqué que le Royaume est appelé à répondre favorablement à la demande formulée par la communauté marocaine à l'étranger de créer des centres culturels dans les pays d'accueil.

Le CCME, a-t-il affirmé, a décidé de placer les ouvrages des écrivains du monde exposé au Salon à la bibliothèque nationale du Royaume du Maroc.

Source : MAP

Deux conventions de partenariat et de coopération ont été signées, vendredi soir à Casablanca, entre le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) et la Ligue Mohammadia des Ouléma du Maroc.

Intervenant à cette occasion, le président du CCME, M. Driss El Yazami, a indiqué que ces conventions visent notamment à créer, au niveau de ces institutions, un rayon dédié à la problématique de l'émigration pour enrichir le fonds documentaire relatif aux marocains du monde et faire connaître leur situation par le biais de publication de recherches et de documents.

Ces conventions, signées en marge du 16è Salon international de l'édition et du livre (SIEL), s'inscrivent dans le cadre de la mise en place d'un partenariat culturel et scientifique entre le CCME et les institutions académiques et scientifiques avec lesquelles le Conseil a des objectifs communs.

La première convention, signée par M. El Yazami et le directeur de la BNRM, M. Driss Khrouz, vise, entre autres, à enrichir le fonds de la bibliothèque nationale en termes de publications et outils audio-visuels en rapport avec la migration.

Aux termes de cette convention, la BNRM réserve une partie de ses rayonnages en accès libre aux livres des marocains et sur les marocains à l'étranger, a déclaré à la presse M. Khrouz, ajoutant que l'objectif ultime sera d'intégrer tous les supports numériques et audiovisuels.

La deuxième convention, signée par M. El Yazami et le secrétaire général de la Ligue Mohammadia des Ouléma du Maroc, M. Ahmed Abbadi, ambitionne d'approfondir et multiplier les pistes de collaboration dans les domaines scientifique et culturel.

M. Abbadi s'est dit convaincu que cet accord permettra de rapprocher les deux institutions en vue de relever les défis auxquels fait face la communauté marocaine établie à l'étranger, notamment dans le domaine religieux.

Une riche programmation allant du livre au cinéma en passant par des rencontres et conférences pour mettre les Marocains du monde au devant de la scène culturelle, a été montée pour cette édition du SIEL qui se poursuit jusqu'au 21 février.

Source : MAP

Les Marocains constituent la première communauté étrangère d'Espagne avec 767.784 personnes qui disposaient d'un titre de séjour à fin décembre 2009, selon des données de l'Observatoire permanent de l'immigration (OPI) qui relève du secrétariat d'Etat espagnol de l'Immigration.

Les Roumains viennent en 2e position avec 751.688 personnes, suivis notamment des Equatoriens (440.304), des Colombiens (287.205) et des Britanniques (222.039), ajoute l'OPI, qui relève du secrétariat d'Etat espagnol de l'Immigration.

Dans un rapport publié vendredi par la presse, l'OPI fait savoir que le nombre total d'immigrés résidant légalement en Espagne s'est établi à 4.791.232,00 de personnes à fin 2009, en hausse de 7,1% par rapport à 2008.

La même source précise que 39% des immigrés résidant en Espagne sont originaires de pays de l'Union européenne (UE), 30,4% des pays de l'Amérique latine et 21% des pays africains.

Les Boliviens ont constitué la population étrangère originaire d'un pays extra-communautaire dont le nombre a enregistré la plus forte croissance en 2009 par rapport à 2008 (+37%).

C'est le cas également des Lettons (+16,8%) pour les migrants originaires d'un pays européen.

Source : MAP

Le secrétaire d'Etat français chargé des Affaires européennes, M. Pierre Lellouche, s'est félicité, vendredi à Rabat, du rôle "majeur" que joue le Royaume du Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine vers l'Europe.

"Le Maroc joue un rôle majeur en ce qui concerne le contrôle du flux migratoire illégal en direction de l'Europe ", a souligné M. Lellouche dans une déclaration à la presse à l'issue d'un entretien avec le Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, M. Saad Hassar.

Les Européens peuvent se féliciter du progrès et du travail "énorme" effectués dans ce domaine par les autorités françaises et marocaines, a-t-il dit.

Faisant état de l'existence de plusieurs accords sur la "libéralisation des visas" qui entreront en vigueur une fois signés par la partie européenne, le secrétaire d'Etat français a indiqué que cette rencontre a été une occasion pour mettre en avant la coopération franco-marocaine sur le plan sécuritaire.

Lellouche a entamé jeudi une visite de deux jours au Maroc durant laquelle il s'est entretenu avec plusieurs responsables marocains, notamment le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri.

Source : MAP

«La littérature monde» des communautés marocaines à l’étranger a permis de montrer un nouveau visage de l’immigration, très dynamique et très créatif», souligne Younès Ajarraï, président du groupe de travail Cultures, Identités et Education au sein du Conseil des Communautés Marocaines à l’Etranger. Le stand CCME/MCCMRE, joliment aménagé pour l’occasion, ne désemplit pas. Pendant toute la durée du salon, il accueille une centaine de Marocains du Monde, en plus de quelques étrangers, représentant 17 pays (Japon, Etats-Unis, France, Espagne, Canada, Allemagne, Pays-Bas, Belgique…), dont beaucoup de femmes écrivaines. Plusieurs tables rondes et conférences s’y tiennent quotidiennement et les séances de signatures permettent de mieux faire connaître ces diverses cultures au public marocain.

La bibliothèque du stand contient 1.200 titres d’auteurs Marocains à l’étranger, ou d’ouvrages sur le thème de l’immigration, rassemblés pour la première fois dans l’histoire du Maroc dans un même lieu. Un certain nombre d’ouvrages ont été traduits en arabe et en français, en co-édition par les maisons «La Croisée des Chemins», «Le Fennec» et «Marsam». Les visiteurs peuvent acheter ces publications à des prix très abordables: 40 à 50 DH par ouvrage.

D’après Younès Ajarraï, ces auteurs qui sont nés pour la plupart dans leurs pays de résidence, ne sont pas des immigrés puisqu’ils n’ont émigré nulle part. «Tout en étant parfaitement enracinés d’une manière définitive dans leurs pays d’adoption, ils éprouvent tous un attachement sans faille pour le Maroc et gardent un lien avec le pays d’origine de leurs parents ou de leurs grands parents. Ils ont tous le Maroc en bandoulière», affirme-t-il. Cet attachement très vivace et très profond pour le Maroc s’exprime non seulement dans la littérature mais aussi dans les arts plastiques, le cinéma, la musique ou toute autre forme de création artistique.

Pour ne citer que quelques-uns parmi cette élite d’écrivains du monde invités au salon, il y a Abdelkader Benali, lauréat de nombreux prix aux Pays-Bas et considéré comme un des plus grands écrivains néerlandais. Ses ouvrages ont été traduits en 15 langues.

Il y a aussi Najat El Hachiri, une des plus grandes écrivaines de Catalogne, lauréate de nombreux prix, et dont les ouvrages ont été traduits en quarante langues. Anouar Majid, citoyen des Etats-Unis, a écrit pour sa part un livre qui figure dans les hit-parades des meilleures ventes en Amérique.
«Il s’agit d’un mouvement d’ampleur international, une littérature monde, que les Marocains doivent connaître», soutient Ajarraï.

Des rayons dédiés aux Marocains du monde

Le CCME vient de signer avec la BNRM une convention, dont l’objet est d’ouvrir au sein de la belle bibliothèque de Rabat le premier rayon consacré aux ouvrages écrits par des Marocains du monde, avec plus de 1.200 titres. Le centre culturel attenant à la mosquée Hassan II de Casablanca sera également équipé d’un rayon consacré à l’immigration.

Suite: L'Economiste

Près de la moitié des jeunes Italiens sont intolérants à l'égard des étrangers ou carrément xénophobes, selon une étude rendue publique jeudi à la Chambre des députés à l'initiative de son président qui a appelé la classe politique à élaborer "un modèle italien d'intégration".

L'enquête d'opinion, effectuée par l'institut SWG auprès d'un échantillon représentatif de 2.000 jeunes de 18 à 29 ans, montre que 45,8% d'entre eux expriment une forme d'hostilité envers les étrangers ou directement de la xénophobie, alors que seulement 39,6% se disent "ouverts" aux étrangers.

Au sein des jeunes qualifiés de "fermés", SWG distingue trois groupes.

Un premier, représentant 15,3% du total, exprime surtout une "phobie envers les Roumains-tziganes-Albanais" et en majorité composé de femmes (56%).

Un deuxième groupe, le plus petit mais le plus extrême, réunit les comportements ouvertement racistes avec 10,7% des jeunes. Le troisième groupe (20%) rassemble les "xénophobes", qui excluent de recourir à la violence mais souhaitent que les étrangers vivent loin d'eux, de préférence hors d'Italie. Ce sont surtout des garçons d'une vingtaine d'années.

Réagissant au sondage SWG, le président de la Chambre des députés Gianfranco Fini a appelé ses collègues à imaginer un modèle d'intégration à l'italienne et s'est montré sceptique sur le système français d'"assimilation et donc de déracinement total, pour lequel tu es Français, Italien ou Allemand seulement si tu fais tienne la langue et l'identité du pays".

La diffusion de l'étude, menée en octobre, a coïncidé avec la publication jeudi des résultats du recensement de 2009 par l'Institut de statistiques national Istat qui y décrit la présence des immigrés comme "déterminante" pour la croissance démographique de l'Italie. Les étrangers représentaient 7,1% des 60,387 millions d'habitants de la péninsule au 1er janvier dernier.

Selon M. Fini, de récentes tensions entre immigrés sud-américains et nord-africains à Milan (nord) montrent qu'"il ne suffit pas de leur donner un logement". "Il faut réduire les délais pour obtenir la nationalité et leur donner la possibilité de voter aux élections locales sans être italien", a estimé M. Fini.

Il a aussi appelé télévision et presse écrite à cesser de stigmatiser l'origine ethnique des délinquants dans leurs rubriques faits divers car cela "accroît l'ignorance et les préjugés".

Dans son sondage, SWG souligne sur la base d'une échelle d'appréciation qualitative, que les jeunes Italiens disent préférer dîner dans l'ordre avec une personne en difficulté économique, un Juif, un homosexuel et un étranger non Européen. Ils sont plus "froids" quand il s'agit d'un repas avec un musulman. Et ils excluent de dîner avec un drogué ou un Rom (tzigane), de les avoir pour voisin et pire encore que leur fils ou fille vive avec l'un d'eux.

SWG dresse le profil du jeune ouvertement raciste: "besoin de puissance, attitude ouvertement homophobe, poussées antisémites, conviction que les femmes sont inférieures et surtout refus de tout ce qui est différent".

Selon une étude de SWG, plus d'un millier de groupes xénophobes existent sur le réseau social Facebook Italie, dont une centaine anti-musulmans, 350 anti-immigrés, 300 anti-tziganes et 400 contre les gens du sud de l'Italie.

Source : AFP

La 6e édition du festival international des contes se tiendra du 15 au 18 avril à Béni-Mellal à l'initiative de l'atelier du conte dans la région de Tadla-Azilal, apprend-on jeudi auprès des organisateurs.

Au programme de ce festival, organisé en partenariat avec le Centre international de recherche sur les arts de la parole, figurent des spectacles associant conte et musique, des matinées-contes destinées aux touts petits.

Des spectacles associant conte et musique et des matinées destinées aux enfants auront une place de choix dans le programme du festival.

Les organisateurs prévoient aussi des débats sur "le conte entre l'exception et la diversité culturelle", "la variante comme phénomène propre à la littérature orale", "la transmission du conte dans les milieux de l'immigration" et "le brassage culturel et la diversité linguistique ".

Source : MAP

Jamal Belahrach, directeur général de la filiale marocaine de Manpower fait partie de ces enfants d’immigrés marocains qui ont choisi de revenir dans le pays d’origine. A l’occasion du 16e SIEL dédié aux Marocains du monde, Jamal Belahrach, revient brièvement sur son livre autobiographique, "Envie de Maroc», le retour au Maroc et le rôle des binationaux dans le développement du Maroc.

L’actuel président de la commission Emploi et Relations sociales à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), est revenu au Maroc en 1997. Il a écrit "Envie de Maroc", publié aux éditions Le Fennec avec le concours du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). Sans prétendre être un écrivain, et sans vouloir donner de leçons, Jamal Belahrach livre des conseils à travers des petites histoires qu’il a vécues.

Dans cet ouvrage, il évoque son vécu en France (Dreux dans l’Eure-et-Loir), où il s’est battu pour réussir une "intégration difficile" et aussi le Maroc, qui selon lui, à d’énormes "opportunités, mais il faut se préparer pour revenir".

Ce dirigeant d’entreprise est également président fondateur du Centre des jeunes dirigeants du Maroc et du Réseau international de la diaspora marocaine (RIDM). Ce dernier a pour objectif de faciliter l’intégration de Marocains résidant à l’étranger désireux de revenir vivre au Maroc. Pour lui, le retour dans son pays d’origine a été un choc culturel. "La principale difficulté est de faire accepter que nous (tous ceux qui sont revenus) sommes différents", précise t-il.

De même, selon lui, "le Maroc du futur se fera avec les binationaux (…)", à condition qu’on leur donne l’occasion de s’exprimer.

A travers "Envie de Maroc", Jamal Belahrach veut véhiculer un message. "Vous avez envie du Maroc ? Le Maroc aussi vous envie, c’est ensemble qu’on doit mener le combat" du développement du pays.

Source : Yabiladi

Jamal Belahrach, directeur général de la filiale marocaine de Manpower fait partie de ces enfants d’immigrés marocains qui ont choisi de revenir dans le pays d’origine. A l’occasion du 16e SIEL dédié aux Marocains du monde, Jamal Belahrach, revient brièvement sur son livre autobiographique, "Envie de Maroc», le retour au Maroc et le rôle des binationaux dans le développement du Maroc.

 

L’actuel président de la commission Emploi et Relations sociales à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), est revenu au Maroc en 1997. Il a écrit "Envie de Maroc", publié aux éditions Le Fennec avec le concours du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). Sans prétendre être un écrivain, et sans vouloir donner de leçons, Jamal Belahrach livre des conseils à travers des petites histoires qu’il a vécues.

Dans cet ouvrage, il évoque son vécu en France (Dreux dans l’Eure-et-Loir), où il s’est battu pour réussir une "intégration difficile" et aussi le Maroc, qui selon lui, à d’énormes "opportunités, mais il faut se préparer pour revenir".

Ce dirigeant d’entreprise est également président fondateur du Centre des jeunes dirigeants du Maroc et du Réseau international de la diaspora marocaine (RIDM). Ce dernier a pour objectif de faciliter l’intégration de Marocains résidant à l’étranger désireux de revenir vivre au Maroc. Pour lui, le retour dans son pays d’origine a été un choc culturel. "La principale difficulté est de faire accepter que nous (tous ceux qui sont revenus) sommes différents", précise t-il.

De même, selon lui, "le Maroc du futur se fera avec les binationaux (…)", à condition qu’on leur donne l’occasion de s’exprimer.

A travers "Envie de Maroc", Jamal Belahrach veut véhiculer un message. "Vous avez envie du Maroc ? Le Maroc aussi vous envie, c’est ensemble qu’on doit mener le combat" du développement du pays.

Source : Yabiladi

Le Salon du livre a été hier l'occasion de débattre des mutations de la migration représentée aujourd'hui par de grands auteurs de la diaspora marocaine.

En cette seizième édition du Salon international de l'édition et du livre de Casablanca, le Maroc a pris le parti de mettre les écrivains marocains du monde à l'honneur, en collaboration avec le CCME (Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger). Une façon de promouvoir le rapprochement et le dialogue des cultures entre les deux rives de la Méditerranée.

Mais pas seulement. Cet événement donne aussi l'occasion de se pencher sur le processus d'immigration qui a permis l'éclosion d'un grand nombre de ces auteurs maghrébins en Europe. Une conférence donnée au SIEL sur l'histoire de l'immigration a permis un tour d'horizon des initiatives sociales en matière de sauvegarde de la mémoire depuis l'arrivée des primo migrants et une présentation des nouvelles pistes de recherche sur ces projets historiques en France, aux Pays-Bas et en Belgique. «Nous avons déjà entamé ce travail sur la mémoire en 2009 par une exposition itinérante qui s'étale sur pas moins d'un siècle d'histoire», a déclaré en ouverture Driss El Yazami, président du CCME soulignant que l'approche entreprise n'a pas été prismatique mais multiple.

«Le facteur économique ne justifie pas à lui seul l'immigration. L'institution militaire, les raisons politique et estudiantine expliquent et justifient d'autant le projet migratoire», poursuit Driss El Yazami. Pour sortir du seul paradigme social lié a priori à l'immigration, l'exposition se veut une fresque largement culturelle de cette histoire migratoire avec en point focal les apports longtemps marginalisés des migrants marocains à leur pays d'accueil tout autant qu'à leur pays d'extraction. «Par cette démarche, a poursuivi Driss El Yazami, nous contribuons dans une certaine mesure à changer la perception de la migration dans les pays d'accueil et à mettre en lumière les mutations que connaît cette migration, grâce entre autres à ces écrivains, et à ses créateurs représentés aujourd'hui à ce Salon». La France apparaît, à cet égard, comme ayant une longueur d'avance sur la question historique, son immigration étant plus ancienne. Aux Pays-Bas et en Belgique en revanche, les travaux d'investigation historique sur la mémoire des immigrés depuis les années 60 à nos jours, sont encore balbutiants. Or, les études sur le concept de «transnationalisme», tel que l'évoque Nadia Bourras, chercheuse néerlandaise, et la sauvegarde imminente de cette histoire de la migration sont une préoccupation commune aux trois pays.

«Le défi est de sauver cette mémoire afin de la transmettre à la 2e et à la 3e générations afin d'aider ces dernières à comprendre ce qu'elles sont aujourd'hui. «L'association néerlandaise Dakira a entrepris ce travail de recherche mnémonique», témoigne M'hammad El Ouafrassi, travailleur et militant associatif. De même pour la Belgique qui édite un Guide des sources sur 50 ans d'immigration, grâce à l'association Karima», explique Ahmed Mahou, psychopédagogue. La France, quant à elle, a déjà pris son destin historique en main… Jacques Toubon, ministre de la Culture et de la Francophonie entre 1993 et 1995, présent également, rappelle à juste titre l'existence de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration qui a ouvert ses portes en 2007 à Paris, et dont il est président du Conseil d'orientation. Une institution qui doit beaucoup au réseau associatif, aux militants politiques et au travail scientifique des historiens qui ne voulaient pas que les migrants après avoir vécu toute leur vie dans l'ombre, tombent définitivement dans l'oubli après leur disparition. «Au départ, cette reconnaissance des origines ou la simple évocation de celles-ci était une hérésie sociale et donc purement interdite, soucieuse qu'a toujours été la France de préserver l'égalité de la citoyenneté et des principes républicains», a dit en substance Jacques Toubon.

Il est vrai que contrairement aux autres pays européens, la France considérait l'assimilation comme le seul contrat social national possible. La France ne se raconte pas son histoire, ne revendique pas sa différence comme une richesse, mais a toujours prêché l'uniformité comme garant de l'intégration. Or, l'histoire de France, c'est aussi l'histoire de cette migration. Le projet de cette Cité nationale, mené par Driss El Yazami, a-t-il eu, de ce fait, du mal à vaincre les réticences politiques et n'a fini par voir le jour, qu'en 2002, lors des élections présidentielles. Aujourd'hui, cette Cité se veut un élément majeur de la cohésion sociale et républicaine de la France auquel le partenariat avec les pays d'origine serait une pierre de plus à l'édifice migratoire «notamment pour le volet contemporain», a précisé l'ancien ministre français de la Culture. Une politique qui rend enfin grâce à cette multitude d'hommes et de femmes qui ont contribué et contribuent encore à l'édification de la nation française à l'heure où pourtant un débat sur l'identité nationale a fait rage.

Source : Le Matin

Le Salon du livre a été hier l'occasion de débattre des mutations de la migration représentée aujourd'hui par de grands auteurs de la diaspora marocaine.

En cette seizième édition du Salon international de l'édition et du livre de Casablanca, le Maroc a pris le parti de mettre les écrivains marocains du monde à l'honneur, en collaboration avec le CCME (Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger). Une façon de promouvoir le rapprochement et le dialogue des cultures entre les deux rives de la Méditerranée.

Mais pas seulement. Cet événement donne aussi l'occasion de se pencher sur le processus d'immigration qui a permis l'éclosion d'un grand nombre de ces auteurs maghrébins en Europe. Une conférence donnée au SIEL sur l'histoire de l'immigration a permis un tour d'horizon des initiatives sociales en matière de sauvegarde de la mémoire depuis l'arrivée des primo migrants et une présentation des nouvelles pistes de recherche sur ces projets historiques en France, aux Pays-Bas et en Belgique. «Nous avons déjà entamé ce travail sur la mémoire en 2009 par une exposition itinérante qui s'étale sur pas moins d'un siècle d'histoire», a déclaré en ouverture Driss El Yazami, président du CCME soulignant que l'approche entreprise n'a pas été prismatique mais multiple.

«Le facteur économique ne justifie pas à lui seul l'immigration. L'institution militaire, les raisons politique et estudiantine expliquent et justifient d'autant le projet migratoire», poursuit Driss El Yazami. Pour sortir du seul paradigme social lié a priori à l'immigration, l'exposition se veut une fresque largement culturelle de cette histoire migratoire avec en point focal les apports longtemps marginalisés des migrants marocains à leur pays d'accueil tout autant qu'à leur pays d'extraction. «Par cette démarche, a poursuivi Driss El Yazami, nous contribuons dans une certaine mesure à changer la perception de la migration dans les pays d'accueil et à mettre en lumière les mutations que connaît cette migration, grâce entre autres à ces écrivains, et à ses créateurs représentés aujourd'hui à ce Salon». La France apparaît, à cet égard, comme ayant une longueur d'avance sur la question historique, son immigration étant plus ancienne. Aux Pays-Bas et en Belgique en revanche, les travaux d'investigation historique sur la mémoire des immigrés depuis les années 60 à nos jours, sont encore balbutiants. Or, les études sur le concept de «transnationalisme», tel que l'évoque Nadia Bourras, chercheuse néerlandaise, et la sauvegarde imminente de cette histoire de la migration sont une préoccupation commune aux trois pays.

«Le défi est de sauver cette mémoire afin de la transmettre à la 2e et à la 3e générations afin d'aider ces dernières à comprendre ce qu'elles sont aujourd'hui. «L'association néerlandaise Dakira a entrepris ce travail de recherche mnémonique», témoigne M'hammad El Ouafrassi, travailleur et militant associatif. De même pour la Belgique qui édite un Guide des sources sur 50 ans d'immigration, grâce à l'association Karima», explique Ahmed Mahou, psychopédagogue. La France, quant à elle, a déjà pris son destin historique en main… Jacques Toubon, ministre de la Culture et de la Francophonie entre 1993 et 1995, présent également, rappelle à juste titre l'existence de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration qui a ouvert ses portes en 2007 à Paris, et dont il est président du Conseil d'orientation. Une institution qui doit beaucoup au réseau associatif, aux militants politiques et au travail scientifique des historiens qui ne voulaient pas que les migrants après avoir vécu toute leur vie dans l'ombre, tombent définitivement dans l'oubli après leur disparition. «Au départ, cette reconnaissance des origines ou la simple évocation de celles-ci était une hérésie sociale et donc purement interdite, soucieuse qu'a toujours été la France de préserver l'égalité de la citoyenneté et des principes républicains», a dit en substance Jacques Toubon.

Il est vrai que contrairement aux autres pays européens, la France considérait l'assimilation comme le seul contrat social national possible. La France ne se raconte pas son histoire, ne revendique pas sa différence comme une richesse, mais a toujours prêché l'uniformité comme garant de l'intégration. Or, l'histoire de France, c'est aussi l'histoire de cette migration. Le projet de cette Cité nationale, mené par Driss El Yazami, a-t-il eu, de ce fait, du mal à vaincre les réticences politiques et n'a fini par voir le jour, qu'en 2002, lors des élections présidentielles. Aujourd'hui, cette Cité se veut un élément majeur de la cohésion sociale et républicaine de la France auquel le partenariat avec les pays d'origine serait une pierre de plus à l'édifice migratoire «notamment pour le volet contemporain», a précisé l'ancien ministre français de la Culture. Une politique qui rend enfin grâce à cette multitude d'hommes et de femmes qui ont contribué et contribuent encore à l'édification de la nation française à l'heure où pourtant un débat sur l'identité nationale a fait rage.

Source : Le Matin

Les salariés français descendants d'immigrés sont moins payés que ceux dont les parents sont nés avec la nationalité française, selon une étude de la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES), parue le mardi 16 février. L’écart est plus important quand s'ils descendent d'immigrés africains.

L’étude est intitulée "Les salariés français descendant d’immigrés : salaires et profil socioprofessionnel dans les entreprises de 10 salariés ou plus en 2006". Il rend compte des différences entre les salaires et les profils socioprofessionnels des Français de naissance et ceux issus de l’immigration. On y apprend que sur les 96% (92 % de Français de naissance et 4 % par acquisition) de salariés de nationalité française dans les entreprises de 10 salariés ou plus du secteur concurrentiel et des hôpitaux publics en 2006 (base de l’enquête), 6% étaient descendants d’immigrés d’Europe du Sud (Espagne, Italie ou Portugal) et seulement 2 % d’immigrés africains.

En termes de salaire brut mensuel, les salariés de parents français touchaient 2342 euros contre 2022 euros pour les travailleurs descendant d’immigrés africains, soit 14% de moins. Alors que celui des descendants d’immigrés d’Europe du Sud, était de 2173 (écart de 7 %). S’agissant du salaire horaire brut moyen, les salariés de parents français percevaient 15,2 euros, contre respectivement 13,8 euros (-9 %) et 14,6 (-4 %).

La DARES explique globalement ces écarts par des différences de caractéristiques entre ces salariés. En général, il y a moins de cadres parmi les descendants d’immigrés originaires d’Afrique et d’Europe du Sud que parmi les autres salariés français (13% contre 17%). Autre différence, les salariés français descendant d’immigrés du Sud européen ont un profil sociodémographique proche de leurs homologues nés de parents français. Quant aux descendants d’immigrés africains, ils sont plus jeunes et moins diplômés. Les travailleurs issus de parents originaires d’Afrique et d’Europe du Sud, sont surtout employés dans le commerce et les activités de services aux entreprises et aux particuliers.

Mais, si on prend en compte les différences de caractéristiques socioprofessionnelles, "les écarts de salaire horaire brut entre les trois groupes de salariés ne sont plus statistiquement significatifs", précise l'étude.

Les données sur les salaires et les caractéristiques des postes des salariés proviennent de l’Enquête sur le coût de la main d’œuvre et la structure des salaires (ECMOSS), réalisée en 2006 par l’INSEE en collaboration avec la DARES.

Source : Yabiladi

SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, a effectué, jeudi, une visite au Salon international de l'édition et du livre (SIEL) organisé du 12 au 21 février à Casablanca sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.

SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a été salué à son arrivée par MM. Bensalem Himmich, ministre de la Culture, Mohamed Halab, wali de la région du Grand Casablanca et Mohamed Sajid, président du conseil de la ville.

SAR le Prince Héritier a, par la suite, effectué une tournée dans différents stands du salon, notamment l'espace enfants où Son Altesse Royale a suivi des explications sur les ateliers de dessin, de théâtre et de musique.

A cette occasion, un orchestre d'enfants des écoles de la région de Toulouse dirigé par Ali Alaoui a interprété l'hymne national et des partitions de musique andalouse.

SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a également visité le stand de la maison d'édition Al Maarifa, de la société française d'édition SAT-diffusion, ainsi que les stands de "Yanboua Al Kitab", du ministère de la Culture et du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger.

Source :La Vie ec/ MAP

L'idée de célébrer les Marocains du monde est intéressante et judicieuse, a estimé M. Samuel L. Kaplan, Ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, qui a effectué une visite au 16ème Salon international de l'Edition et du Livre (SIEL) qui se tient à Casablanca du 12 au 21 février.

"C'est un excellent exemple que de célébrer les marocains du monde. C'est formidable de voir un pays comme le Maroc honorer ses ressortissants à l'étranger", a déclaré M. Kaplan à la presse.

Le diplomate américain, qui a eu des entretiens avec M. Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger (CCME), sur le fonctionnement et les missions de cette institution, s'est dit impressionné par la programmation riche et diversifiée.

Une programmation qui traduit la volonté d'un pays qui œuvre et continue de garder le lien avec ses ressortissants à l'étranger, a-t-il dit, ajoutant que cet intérêt veut dire quelque chose pour les Etats-Unis un pays d'immigrants et d'immigration.

Une riche programmation allant du livre au cinéma en passant par des rencontres et conférences pour mettre les Marocains du monde au devant de la scène culturelle, a été montée pour cette édition du SIEL.

Source : MAP

Quand Taha Adnan quitta le Maroc vers la Belgique, il était déjà un jeune poète prêt à intégrer le cercle des
versificateurs reconnus. Dans son Plat-Pays, il continua son œuvre avec passion et surtout avec un  sentiment du devoir accompli. A Bruxelles, il n’est plus uniquement poète, mais bel et bien un médiateur culturel et l’une des passerelles de la littérature marocaine en Europe.

Libé : Votre recueil de poèmes « Je hais l’amour » vient de paraître aux éditions Le Fennec. Que signifie cette parution dans votre parcours de créateur ?

Taha Adnan : Je suis très heureux de voir ce recueil paraître aux éditions Le Fennec en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et le ministère délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et dans le cadre d’une édition du Salon international de l'édition et du livre de Casablanca qui met les Marocains du monde à l’honneur. Surtout que c’est le fruit d’une décennie de vie dans les terres d’immigration et précisément dans ce Plat-Pays qui est devenu aussi le mien. Sa version originelle a été éditée l’année dernière chez Dar Al-Nahda à Beyrouth, mais sa parution au Maroc cette année, et en version bilingue, m’enchante doublement.

La parution en français et en arabe, est une expérience singulière, mais n'avez-vous pas craint une double lecture ?

Vous savez que toute traduction est, quelque part, une trahison. Un texte écrit en langue arabe, surtout poétique, est difficilement reproduit dans une autre langue. Cela relève presque de l’impossible quant à l’intégrité du sens des termes, de la musicalité du rythme et de la fiabilité du sens recherché. Mais quand la traductrice est elle-même poétesse la double lecture permet un double plaisir.

Vous êtes résident en Belgique et vous écrivez en langue arabe. Quelle portée à ce choix sur votre psychologie de créateur ?

Quand je suis arrivé en Belgique pour la première fois, j’avais 26 ans. J’étais donc un produit fini made in Morocco avec ma culture, mes habitudes et ma langue d’écriture. Cette langue se donne complètement à moi et je ne vois pas pourquoi je devrais la changer… surtout qu’on ne change pas sa langue d’écriture aussi facilement que sa coupe de cheveux. Et je n’ai aucune frustration à vivre, travailler et communiquer en français sans jamais l’écrire, dans le sens littéraire et artistique du terme.

Vous êtes omniprésent dans les activités littéraires en Belgique,. Pouvez-vous nous faire un bilan de la présence marocaine dans ce pays ?

Officiellement, la présence marocaine en Belgique fête ce 17 février ses 46 ans. Sur ces 46 ans, cette présence qui était constituée au départ de simples forces de travail s’est développée. Les deuxième et troisième générations sont toujours là. D’autres vagues d’immigration ont ramené des réfugiés politiques et des étudiants qui ont aussi contribué à donner à cette présence marocaine une certaine énergie et un certain pluralisme. Aujourd’hui, la communauté marocaine est l’une des plus actives et des plus dynamiques au niveau culturel. Dois-je rappeler que la ministre francophone de la Culture est d’origine marocaine ?

Pour ma part, je contribue à travers le Salon littéraire arabe de Bruxelles et les activités que j’organise avec le très actif Centre nomade des arts "Moussem" à mettre en valeur cette dynamique littéraire et artistique. Je suis content de réaliser que la Belgique commence à rassembler tout un bouquet d’écrivains marocains qui écrivent à la fois en arabe, en français et en néerlandais. Je peux citer : Mohammed Berrada, Allal Bourqia, Mohamed Zelmati, Saïd Ounous, Ghoubari El Houari, Abdelmounem Chentouf en arabe. Leïla Houari, Issa Aït Belize, Saber Assal, Mina Oualhadj, Betty Batoul en français et Rachida Lamrabet, Nadia Dala, Naiema Bediouni en néerlandais et la liste n’est pas exhaustive.

Nous avons vu récemment la parution d'une initiative flamande présentant la littérature marocaine dans tous ses aspects, comment l'évaluez-vous?

Vous parlez de la Caravane d'écrivains Maroc-Flandre organisée à l'initiative de l'Association littéraire bruxelloise Het beschrijf en partenariat avec "Moussem" et la Maison des cultures maroco-flamande "Darkoom". C’est une belle initiative qui va justement dans le sens de créer un espace de partage culturel et littéraire, ainsi que de faire découvrir les littératures respectives et, surtout, de contribuer à une meilleure connaissance des deux pays. C’est un bel exercice d’échange interculturel à répéter et à élargir.

Source : Libération

Les Marocains du monde sont à l’honneur à la 16e édition du Salon international de l’édition du livre (SIEL) qui se tient du 12 au 21 février 2010 à Casablanca. Plus de 150 personnalités de 17 pays, composées d’invités étrangers et de la diaspora marocaine du monde de la littérature, du cinéma et de l’art y participent. Parmi eux, Salim Jay, écrivain franco-marocain et critique littéraire. Il nous décrypte son livre publié aux éditions La Croisée des chemins.

Salim Jay est né en 1951 à Paris. De "La Semaine où Madame Simone eut cent ans" en 1979 à son dernier livre intitulé "Victoire partagée", sorti en 2008, Salim Jay a écrit plus de 20 livres. L’homme qui est également critique littéraire dans le magazine de langue française "Qantara", consacré à la culture arabe et édité par l'Institut du monde arabe (IMA) à Paris, a publié en 2001, "Tu ne traverseras pas le détroit" (Mille et une nuits). Il y raconte les difficultés rencontrées par les jeunes Marocains voulant franchir le détroit de Gibraltar. En 2005, "Dictionnaire des Écrivains marocains", est paru aux éditions Eddif (Maroc) et Paris-Méditerranée (France).

Pour son recueil des écrivains marocains de l’immigration, l’auteur a "choisi des extraits d’ouvrages (…) de Marocains, [pour certains] très peu connus aussi bien au Maroc qu’en France". Un travail de "55 ans" qui va de l’ouvrage "Les Boucs" (Gallimard, 1955) de Driss Chraïbi, jusqu’au récit d’Abdellatif Laâbi, "Le Livre imprévu", paru cette année.

Ces extraits sont des auteurs marocains de langue française, arabe et même néerlandaise, à l’image de Rachida Lamrabet.

A l’occasion de ce 16e SIEL, son roman "Tu ne traverseras pas le détroit" (Mille et une nuits, 2001) a été traduit en arabe, publié aux éditions La Croisée des chemins, avec le concours du CCME et du ministre des Marocains de l’étranger.

Source : Yabiladi

Des inscriptions racistes et une croix gammée ont été peintes dans la nuit de samedi à dimanche sur les murs de la mosquée de Sorgues, dans le Vaucluse, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Le Conseil régional du culte musulman (CRCM) de Provence-Alpes-Côte d'Azur a dénoncé auprès de l'AFP "la multiplication récentes de ce genre de faits", après les profanations des mosquées de Crépy-en-Valois (Oise) et Castres (Tarn), tout en indiquant faire confiance aux pouvoirs publics pour "y mettre fin".

"Face à cette série d'agressions malheureuses et odieuses qui visent des lieux de culte musulmans à travers tout l'Hexagone, le CRCM-PACA s'interroge sur les réels objectifs de ces actes lâches et inqualifiables qui constituent un danger potentiel pour le +vivre-ensemble+ et la cohésion nationale", a jugé l'organisation dans un communiqué.

Interrogé par l'AFP, le secrétaire général du CRCM Paca, Boubekeur Bekri, a estimé que "les musulmans sont assez sages pour comprendre qu'il s'agit d'une provocation destinée à les amener à réagir violemment, un piège dans lequel ils ne tomberont pas".

Le président du CFCM (Conseil français du culte musulman), Mohammed Moussaoui, a estimé dans un communiqué que "la mise en place d'une mission d'information parlementaire sur la montée de l'islamophobie dans notre pays, demandée à maintes reprises par le CFCM, est plus que jamais d'actualité".

Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) du Vaucluse a annoncé son intention de porter plainte dans cette affaire, avec les responsables du lieu de culte, qui accueille de 400 à 500 personnes le vendredi, jour de grande prière.

Source : La Croix/AFP

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