vendredi 31 janvier 2025 09:46

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Les mouvements protestataires prospèrent à droite dans nombre de pays de l’UE. Terreau: la dénonciation de l'immigration extracommunautaire, bien plus que la crise économique...Suite

C'est une grande saison culturelle marocaine, axée notamment sur la richesse de la création artistique contemporaine, qui sera mise à l'honneur en Belgique, du 9 octobre au 31 janvier 2013, avec pour objectif de créer un espace de dialogue et favoriser les échanges et les productions...Suite

Six artistes sénégalais et marocains se réunissent à Saint-L.ouis du Sénégal durant dix jours (du 1er au 10 mai 2012), croiser leur regards autour du Fleuve Sénégal, plonger dans les eaux d'une Histoire commune, imaginer l'avenir, puis présenter les créations nées de cette rencontre…Suite

Dans cette lettre ouverte à Eric Zemmour et à tous ceux qui, depuis bientôt cinq ans, remettent en cause la présence des Français issus de l'immigration sur le territoire de la République, Mohamed Bechrouri explique avec cœur et enthousiasme pourquoi il est un Français comme un autre, un simple adepte du vouloir vivre ensemble, sans aucun rapport avec "l'Arabe imaginaire" que nous dépeignent Eric Zemmour et certains politiques…Suite

En l'espace de douze mois, le nombre d'affiliés marocains à la Sécurité Sociale en Espagne a régressé de 8.424 personnes, soit 4% pour se réduire à 203.669 affiliés. L'actualisation des données de l'Enquête sur la Population active (EPA), fin avril, révèle que le collectif marocain a été fortement affecté par la crise du marché du travail en dépit de l'augmentation de la communauté marocaine installée en Espagne…Suite

Confrontés à la crise, les immigrés en Espagne rebroussent chemin. La population étrangère est en baisse, un constat qualifié de première depuis que l'Institut national des statistiques (INE) mesure le nombre d'étrangers vivant dans le pays. Ils étaient 5,75 millions en 2011, ils ne sont plus que 5,71 millions cette année (40.447 de moins)...Suite

Le candidat socialiste à l'élection présidentielle en France, M. François Hollande a défendu face au candidat sortant, Nicolas Sarkozy, qui y est hostile, sa proposition d'accorder le droit de vote aux étrangers aux élections locales, donnant l'exemple du Maroc où ce droit a été introduit dans la constitution votée le 1 er juillet dernier.

Au cours du face-à face télévisé de mercredi soir, et dans un échange vif sur la question de l'immigration et de la place de l'Islam en France, Sarkozy a soutenu que ce vote devrait se limiter, comme c'est le cas actuellement, aux ressortissants de l'Union européenne ou dans le cadre de la réciprocité et exclure les autres de peur que les immigrés de confession musulmane établis en France n'imposent leurs pratiques religieuses.

Hollande qui défend cette proposition socialiste qui revient dans le débat depuis 30 ans, a rappelé à son adversaire qu'il était "intellectuellement favorable" en 2008 au vote des étrangers, sans condition de "réciprocité", mais Sarkozy a précisé qu'il y était favorable "sous condition de réciprocité".

Pour lui, la différence entre les communautaires et les non-communautaires, c'est la "citoyenneté européenne et la réciprocité". Le socialiste Hollande a rebondi, lui lançant : "Je rappelle qu'un pays comme le Maroc accorde la réciprocité pour le droit de vote aux élections locales. Votre argument ne peut pas tenir".

La nouvelle constitution marocaine stipule dans son article 30 que "les étrangers jouissent des libertés fondamentales reconnues aux citoyennes et citoyens marocains, conformément à la loi. Ceux d'entre eux qui résident au Maroc peuvent participer aux élections locales en vertu de la loi, de l'application de conventions internationales ou de pratiques de réciprocité " avec d'autres pays.

Le président-sortant qui a fait campagne en reprenant largement des thèmes chers à l'extrême droite (sécurité, immigration, viande halal) dont il convoite les voix pour se faire réélire, a soutenu qu'il était "irresponsable de proposer un vote communautariste".
Dans son argumentaire, Sarkozy a soutenu que ce droit de vote des étrangers aux élections municipales profitera "davantage à une communauté d'Afrique du nord et d'Afrique subsaharienne" et en premier lieu aux communautés "algérienne, tunisienne et marocaine" de " confession musulmane" qui dominent fortement l'immigration en France.

Selon lui, il ya une montée "extravagante" des tensions communautaires en France. Aussi, a-t-il rétorqué à son adversaire, "si vous donnez le droit de vote aux immigrés (...) pour les municipales, il y aura des revendications identitaires et communautaires: des horaires différenciés pour les femmes et les hommes dans les piscines, des menus différenciés dans les cantines municipales, des médecins différenciés pour les hommes et les femmes dans l'hôpital", en référence à des cas isolés.

François Hollande a rejeté ce scénario, assurant que les immigrés qui "viennent du Maghreb et d'Afrique, qui peuvent être musulmans ou pas musulmans, pratiquants ou pas pratiquants, ne conçoivent forcément pas la participation aux élections locales comme un instrument de pression religieuse".

"Il y a des musulmans en France, citoyens français, qui ne font pas de revendications communautaires à ce que je sache, donc pourquoi il y en aurait à l'occasion des élections municipales, pour des étrangers qui sont là depuis des années?", a-t-il demandé à son adversaire.

Mais pour Sarkozy, "le problème dans nos quartiers vient de l'absolue nécessité d'avoir un islam de France et non pas un islam en France. C'est bien là que se trouve le problème et pas ailleurs, refuser de le considérer c'est refuser de voir la réalité".

En cas de victoire, le candidat socialiste cherchera un large consensus pour mettre en Âœuvre le droit de vote des étrangers."Pour faire passer cette réforme, il nous faudra avoir une majorité des 3/5e c'est une révision de la Constitution, je soumettrai donc cette proposition au Parlement". Si la réforme ne passe, "ce sera au peuple français de pouvoir en décider", par voie de référendum, a-t-il affirmé.

Mais au-delà de cette divergence de fond, Hollande qui a été accusé à tort par la droite d'avoir le soutien des mosquées de France, s'est montré ferme et sans concession pour les aspirations communautaires des musulmans.

Il n'admettra, en cas d'élection, "aucune dérogation" en matière de laïcité. "Rien ne sera toléré". "Il n'y a aucun horaire de piscine qui sera toléré s'il fait la distinction entre les hommes et les femmes", "ni présence de viande halal" dans les cantines scolaires, a-t-il promis avant d'affirmer qu'il ne remettra pas en cause la loi Sarkozy contre le port de la Burqa.

03 mai 2012

Source : MAP

Conçue comme une rencontre culturelle et artistique tout autant qu'un rendez-vous d'affaires, le premier Moussem des Marocains d'Italie s'est ouvert jeudi après-midi à Chiuduno, dans la province de Bergame (Lombardie-Nord), en présence du ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, et de plusieurs autres personnalités marocaines et italiennes.

Spectacles de fantasia, animations musicales, représentations théâtrales, expositions artistiques et dégustations gastronomiques ponctueront les quatre journées que durera ce "Moussem" organisé par l'association "Bergamo Maroc".

L'aspect économique ne sera pas en reste puisque le programme prévoit l'organisation de deux journées d'études, l'une destinée à faire connaitre aux entrepreneurs italiens les opportunités d'investissements dans la région de Tadla Azilal et l'autre dédiée à l'artisanat marocain.

Cette dernière table-ronde se déroulera avec la participation d'une importante délégation marocaine représentant ce secteur, avec à sa tête le secrétaire général du ministère de l'artisanat, Mohamed Moufakir. Cette délégation comprendra également le directeur général de la Maison de l'artisanat, Abdellah Adnani, et le président de la Fédération des chambres d'artisanat, Mohamed Boulhssen.

Ces responsables devront, par ailleurs, tenir une réunion de travail avec le président de la Confédération nationale italienne de l'artisanat pour la Lombardie.

Ce Moussem, dont l'ouverture s'est déroulée également en présence de l'ambassadeur du Maroc en Italie, M. Hassan Abouyoub, se tient avec le soutien des ministères de la communauté marocaine à l'étranger et de l'artisanat ainsi que de la région de Tadla-Azilal et des communes de Béni-Mellal et de Fkih Ben Saleh.

Au terme de sa participation à l'inauguration du Moussem, à laquelle ont assisté les Consuls généraux du Maroc à Milan et à Turin, MM. Mohamed Benali et Noureddine Radhi, le ministre devait tenir une rencontre avec les représentants des associations de Marocains dans les régions de Lombardie et du Piemont.

3/5/2012

Source : MAP

 

Le Rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme des migrants, M. François Crépeau, va mener une large étude qui examinera les droits des migrants dans la région euro-méditerranéenne, en se concentrant en particulier sur la gestion des frontières de l'Union européenne.

''Combiné avec le développement de l'Accord de Schengen et le fort discours politique autour de la migration en Europe, le but de cette étude est d'examiner ces mécanismes et ces approches du point de vue des droits de l'homme, en regardant l'impact de l'évolution des politiques prises à Bruxelles sur ces migrants qui se trouvent à la frontière'', a déclaré M. Crépeau.

D'une durée d'une (1) année, cette étude comprendra un examen des directives de l'UE et les politiques nationales mises en place concernant les régimes des visas et le contrôle des frontières.

Elle évaluera également les politiques et pratiques de gestion, les pratiques d'interception, y compris sur terre et sur mer, les régimes de détention et leurs conditions, les retours et les réadmissions.

''Bien que la migration vers et depuis la région européenne ne soit pas un phénomène nouveau, la région a connu une forte augmentation des mouvements migratoires depuis les années 1990'', a noté l'expert indépendant.

Dans ce sens, il a réitéré son appel à la communauté internationale afin d'adopter ''un discours nouveau et équilibré sur la migration, basé sur l'égalité des droits, la non-discrimination et la dignité, ainsi que sur la réalité''.

Le Rapporteur spécial se rendra à Bruxelles du 7 au 9 mai en cours, pour la première étape de son projet, et il visitera aussi deux pays de transit clés, la Turquie et la Tunisie, ainsi que deux des principaux points d'entrée dans l'UE, la Grèce et l'Italie.

Au cours de sa mission dans la capitale européenne, M. Crépeau se réunira avec plusieurs fonctionnaires de l'UE afin de discuter des diverses politiques, agences et lois impliquées dans la gestion des frontières extérieures de l'UE, en se concentrant particulièrement sur la région euro-méditerranéenne.

Dans chacun des pays qu'il visitera, l'envoyé du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies demandera à visiter des centres d'accueil, des abris et autres logements pour les migrants, ainsi que des postes frontaliers.

Il s'entretiendra également avec les autorités nationales compétentes chargées du contrôle des frontières et de la migration, ainsi qu'avec des organisations de la société civile.

Le projet lancé par le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme des migrants sera finalisé par un rapport thématique qui sera présenté au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies en juin 2013.

3 mai 2012

Source : APS

Au deuxième jour de sa visite de travail en Italie, le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Abdellatif Maazouz, a eu, tout au long de la journée de mercredi, à Rome une série d'entretiens avec plusieurs hauts responsables italiens et acteurs éducatifs et syndicaux qui ont porté sur différentes questions intéressant la communauté marocaine établie dans ce pays.

Revenant sur ces entretiens lors d'un point de presse tenu dans la soirée, M. Maazouz a indiqué qu'ils avaient pour principal axe l'identification des moyens permettant une meilleure intégration des MRE en Italie et la mise en œuvre d'un plan d'action concerté dans le but de parvenir à un partenariat stratégique de coopération.

L'élément humain devrait être au centre de ce nouveau partenariat entre les deux pays, a précisé le ministre en faisant état de la mise en place prochaine de commissions sectorielles qui seront chargées d'identifier les priorités.

M. Maazouz, qui a qualifié ses entretiens de "très fructueux", a souligné que tous les responsables rencontrés ont été unanimes à saluer les réformes démocratiques intervenues au Maroc et qui en font un partenaire stratégique respecté au sud de la Méditerranée.
Ils ont de même rendu hommage à la communauté marocaine établie dans la Péninsule, l'une des mieux intégrées et des plus respectées et qui constitue un élément de force dans le partenariat entre les deux pays, a ajouté le ministre, qui était accompagné lors de ces rencontres de M. Hassan Abouyoub, ambassadeur du Maroc en Italie.

Les responsables italiens se sont félicités de l'apport majeur de cette communauté de près de 550 .000 personnes à l'économie italienne, a-t-il poursuivi, précisant que quelque 60.000 entreprises en Italie sont dirigées par des Marocains.

Plusieurs questions en rapport avec l'enseignement, la formation, la situation des détenus marocains en Italie, des mineurs non accompagnés, la gestion des flux migratoires, les rapatriements et la sécurité sociale ont été examinées lors de rencontres avec les ministres italiens de l'enseignement, Francesco Profumo, de la justice, Paola Severino, de l'Intérieur, Anna Maria Cancellieri et de la coopération internationale et de l'intégration, Andrea Riccardi.

Le ministre s'est entretenu également avec la sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, Marta Dassù, avec le directeur de l'immigration au ministère du travail, Natale Forlani, avec le recteur de l'université Uninettuno, Anna Maria Garito ainsi qu'avec la déléguée à l'immigration du syndicat italien (CISL) Liliana Ocmin et le président de l'Institut pour la coopération au développement (Iscos), Renzo Bellin.

Interrogé sur l'impact de la crise économique internationale sur les MRE en Italie, le ministre a fait observer qu'il fallait garder à l'esprit que ces moments difficiles ne sont que conjoncturels et transitoires et qu'il fallait par conséquent essayer de préserver les emplois notamment ceux qualifiés.

Il a mis l'accent à cet égard sur les efforts déployés par le Maroc particulièrement en matière sociale, d'information et de formation professionnelle et d'accompagnement des ressortissants marocains en vue d'une meilleure reconversion. Le ministre a précisé dans ce cadre qu'aucun retour massif n'a pour le moment été enregistré au Maroc.

Dans le cadre de sa visite de cinq jours en Italie, M. Maazouz se rend ce jeudi à Milan et à Bergame (nord) où il rencontrera les représentants des Associations de Marocains en Lombardie et inaugurera un Moussem culturel marocain.

03 mai 2012

Source : MAP

La crise économique favorise l'augmentation du racisme et de la xénophobie, estime dans un rapport, jeudi 3 mai, l'organe de lutte contre le racisme du Conseil de l'Europe, qui appelle les Etats européens à "agir" contre la banalisation du discours hostile aux immigrés. "La réduction des prestations sociales, la diminution des offres d'emploi et l'augmentation conséquente de l'intolérance à l'égard des groupes d'immigrés et des minorités historiques" sont les "tendances inquiétantes" constatées par la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI) dans son rapport annuel 2011.

Nicolas Sarkozy en a peut-être fait trop lors du débat qui l'opposait à François Hollande mercredi soir. En effet, le président sortant a brandi une lettre publique du candidat socialiste à l'association France terre d'asile pour affirmer que son rival voulait supprimer les centres de rétention administrative. Une dangereuse manipulation pour Pierre Henry, le directeur général de France terre d’asile.

Mensonge ! Manipulation ! Nicolas Sarkozy eut beau être à l’attaque, la tartufferie et les salades étaient pourtant bien siennes mercredi soir lors du débat d’entre-deux tours tant attendu. Le président sortant s’est même pris pour Lagardère et, croyant copier sa botte secrète, sortit de sa manche une fameuse lettre cachée, celle-là même qui servit d’argument à Brice Hortefeux opposé à Manuel Valls quelques jours auparavant.

C’est qu’en matière d’immigration l’UMP, dans sa tentation de réussir son hold-up des voix du FN, a fini par adopter une méthode des plus contestables : la déformation de la vérité ou le mensonge. Non, François Hollande n’a jamais proposé, dans cette fameuse lettre brandie sur les plateaux, d’en finir avec les centres de rétention.

Le candidat socialiste a répondu, comme Nicolas Sarkozy l’a fait, au mémorandum proposé par France terre d’asile "Pour une autre politique de l’asile et de l’immigration" (pour le lire, cliquez ici). Si notre organisation y avance 31 propositions pour une politique digne et d’intérêts partagés, la suppression des centres de rétention n’en fait aucunement partie.

François Hollande rappelle un principe fondamental dans une démocratie

En revanche, quand François Hollande nous confirme ce qui aujourd’hui passe en boucle, à savoir que "la rétention doit demeurer l’exception", il ne fait que rappeler un principe fondamental dans une démocratie : l’Etat doit garantir la liberté de tout individu et toute mesure de privation de liberté doit rester l’exception.

Ce principe est inscrit dans l’ADN de notre République depuis la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Cela, Nicolas Sarkozy, ancien avocat, ancien ministre de l’Intérieur et donc garant des libertés publiques, président de la République depuis 2007 et donc garant de la Constitution, ne peut l’ignorer.

Développer des alternatives à la rétention

Tout comme il ne peut ignorer que les 27 centres de rétention métropolitains ne concernent pas les étrangers qui demandent un titre de séjour mais ceux qui doivent être reconduits à la frontière. Et que seuls 40 % des 33.000 étrangers placés en rétention en 2010 ont été finalement éloignés du territoire à un coût exorbitant ! Ce qui signifie que des milliers d’étrangers ont fait la douloureuse expérience de l’enfermement, pouvant aller jusqu’à 45 jours, pour rien !

François Hollande n’a pas répété autre chose en plateau que les positions qu’il nous a exprimées : il souhaite développer des alternatives à la rétention comme l’assignation à résidence, conformément aux recommandations européennes. La Directive retour de décembre 2008 précise en effet que des mesures moins coercitives doivent être recherchées en priorité.

Opposition au placement d'enfants en centre de rétention

Le candidat socialiste a de la même manière clairement manifesté dans sa lettre à France terre d‘asile, tout comme à Nicolas Sarkozy et aux millions de Français présents devant leurs écrans, sa volonté de s’opposer au placement d’enfants en centre de rétention. Et cette résolution, avant même d’être une réponse à la Cour européenne des droits de l’homme qui condamna la France pour ces faits en janvier 2012, est aussi la seule réplique humaniste qui vaille pour en finir avec une pratique digne d’un autre siècle : celui de l’enfermement des enfants.

Alors, quand d’instrumentalisations en caricatures, le candidat sortant dresse les Français les uns contre les autres, bafoue les règles européennes, abaisse le débat public, il est temps de changer de direction ! La France et les Français ont plus que jamais besoin d’une vision responsable et apaisée de l’immigration, d’un projet d’intérêts partagés et de rassemblement. C’est celui que nous offre aujourd’hui François Hollande.

03-05-2012 , Pierre Henry DG de France terre d'asile

Source : Le Nouvel Observateur

Le Maroc n'acceptera le retour que de 6 de ses ressortissants, a indiqué la ministre de la Justice Annemie Turtelboom (Open Vld) en réponse à une question écrite. La Belgique avait transmis 10 dossiers dans le cadre du Traité organisant le retour de Marocains condamnés en Belgique dans leur pays d'origine.

Mme Turtelboom s'est rendue au Maroc du 10 au 13 avril au Maroc pour parler avec son collègue marocain des modalités du

retour des six personnes en question. La ministre a précisé mercredi que des procédures de ratification d'un traité similaire sont actuellement en cours dans cinq pays: Congo, Kosovo, République dominicaine, Brésil et Albanie. (AHO)

03 Mai 2012

Source : Yenoo/Belga

Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont livrés à un dialogue de sourds sur la question de l’islam de France. Pour cause: leurs conceptions de l’identité divergent du tout au tout.

L’immigration a donné lieu à quelques confusions entre François Hollande et Nicolas Sarkozy. Les repères étaient brouillés entre l’immigré en situation légale, celui entré illégalement sur le territoire, l’étranger, l’enfant d’immigrés, le Musulman, etc… Si la sociologie française distingue ces catégories, elles furent assimilées les unes aux autres de façon hasardeuse lors du débat.

Dès le début, alors que l'échange porte sur les titres de séjour, le candidat UMP embraye sur l’expulsion des étrangers en situation irrégulière. "Ça n’a rien à voir", tempête aussitôt son opposant : la question du juge, c'est par rapport à l'immigration illégale pour favoriser ou faciliter l'expulsion."

De même, sur le droit de vote des étrangers aux élections municipales, Nicolas Sarkozy fustige immédiatement "une montée des pressions communautaires", "une radicalisation et une pression d’un islam de France" : "refuser de le considérer, c'est refuser de voir la réalité".

Le candidat PS ironise sur cette association d’idées entre étranger, musulman, et communautariste : "Je vous fais d'ailleurs observer, rétorque-t-il, qu'il y a des Français qui sont de culte musulman aujourd'hui. Est-ce que ces Français-là font des pressions communautaires ?"

L’échange qui s’ensuit — sur la viande halal dans les cantines scolaires ou les horaires aménagés en piscine, le voile intégral etc., — confirme que la confusion est totale entre immigré, enfant d’immigré et musulman.

L’art d’avoir toujours raison

Sur le plan rhétorique, les deux candidats recourent à trois stratagèmes décrits par le philosophe Arthur Schopenhauer (1788 – 1860) dans L’art d’avoir toujours raison. Nicolas Sarkozy utilise le premier et le plus fréquent : l’extension.

"Il s’agit de reprendre la thèse adverse en l’élargissant hors de ses limites naturelles (…) tout en maintenant les limites de ses propres positions aussi restreintes que possible." Concrètement, le candidat UMP élargit la notion d’étranger à tous les musulmans, y compris des Français, et restreint son point de vue à la seule question de revendications communautaires.

François Hollande riposte avec le stratagème n°VII : "L’idée est de poser beaucoup de questions à large portée en même temps, comme pour cacher ce que l’on désire faire admettre. On soumet ensuite rapidement l’argument découlant de ces admissions." En l’occurrence, la candidat PS poussait son adversaire à récuser l’amalgame.

Nicolas Sarkozy contre-attaque avec le stratagème n°XXIII, qui revient à dire : c’est peut-être vrai en théorie, mais en pratique ça ne marche pas. "Les premières communautés étrangères en France sont algériennes, sont tunisiennes, sont marocaines, sont maliennes, assène-t-il, elles ne sont pas de l'autre côté de l'Atlantique."

Un certaine idée de la France

En toile de fond, une certaine idée de la France était en jeu. Contrairement à d’autres pays, anglo-saxons notamment, la République ne reconnaît pas d’autre identité que la nationalité. La couleur de peau, l’origine ethnique, l’appartenance communautaire… Rien de tout cela ne peut faire l’objet d’un recensement par exemple.

Certains chercheurs, comme la démographe Michèle Tribalat par exemple, demande le droit d’utiliser des critères ethniques pour mieux coller à la réalité. La communauté scientifique y reste opposée dans sa majorité, jugeant ces considérations trop subjectives.

L’État considère également qu’il faut faire abstraction des "origines" pour traiter les citoyens de façon égalitaire. Cette ligne de fracture s’est retrouvée hier soir : François Hollande s’accrochait à une conception traditionnelle de l’identité nationale, tandis que Nicolas Sarkozy introduisait des considérations communautaires.

Une question pour trancher aurait été : pour ou contre la prise en compte d’une origine dans le débat sur l’immigration, et quelle "origine " le cas échéant ? Mais elle n’a pas été posée.

03/05/2012, Fabien Trécourt

Source : Le Monde des religion

Cinq photographes marocains participeront à la Biennale internationale de photographie de Grid, autour du thème les paysages urbains, prévue à Amsterdam le 16 mai. Zoom sur ces dialogues visuels...Suite

Kamal Hachkar, Franco-marocain natif de Tinghir, petite ville de l'Atlas, a été bercé par les récits de ses grands-parents ... Il découvre que certains berbères étaient juifs, d'autres musulmans, et que tous vivaient en harmonie. Adulte, il part alors à la rencontre de cette mémoire enfouie et réalise "Tinghir-Jérusalem, les échos du Mellah", un film documentaire dans lequel il exhume une part de cette histoire...Suite

Les travailleurs saisonniers de l'UE pourraient bientôt acquérir de nouveaux droits et bénéficier d'une amélioration de leurs conditions de travail, selon un projet de lois qui vient d'être ratifié par la Commission des libertés civiles…Suite

Si la gauche, dans toutes ses composantes, a su convaincre une majorité d’électeurs - parmi lesquels de nombreux habitants des quartiers populaires et/ou issus de l’immigration -, c’est parce qu’elle a marqué son rejet du bilan désastreux des cinq années de Nicolas Sarkozy. Parce qu’elle a commencé à pointer les vraies causes des problèmes économiques et sociaux (dont les conséquences sont supportées par la grande majorité des Français), mais également parce qu’elle s’est prononcée sur les questions sociétales et, entre autres, sur sa

volonté d’accorder aux étrangers non-communautaires le droit de vote aux élections locales. En accordant majoritairement leurs suffrages à la gauche et à François Hollande le 22 avril, une majorité d’électeurs s’est clairement prononcée pour une société fondée sur plus de justice et plus d’égalité. En cette veille de second tour, il y a lieu d’être vigilant face aux dangers de dérives xénophobes. La course aux voix des électeurs du FN peut y conduire.

Il y a d’autant plus lieu d’être vigilant que ces dérives ne sont pas le fait des seuls politiciens de droite. Nos craintes sont aussi ailleurs. Que de fois, en d’autres circonstances, n’avons-nous été trompés non seulement par les promesses non tenues (Mitterrand en 1981), mais aussi scandalisés par les déclarations inqualifiables selon lesquelles l’extrême droite «posait les bonnes questions mais…».

Nos craintes sont d’autant plus fondées si l’on se réfère aux récentes déclarations de certains responsables du Parti socialiste n’hésitant pas à affirmer que des habitants des quartiers populaires souffrent de l’insécurité, «souffrent d’une immigration clandestine non maîtrisée». Les mêmes «émettent des doutes» quant au droit de vote ou à la nécessité de régulariser les sans-papiers.

Nous n’acceptons pas que les questions liées à l’immigration soient ainsi manipulées à des fins électoralistes.

Revenir sur les promesses et les propositions des candidats, c’est non seulement trahir la confiance de millions d’électeurs qui ont voté pour la gauche mais, qui plus est, cela n’aidera pas à gagner les électeurs du FN. Les raisons du désarroi et de la désespérance des millions de gens qui se sont soit abstenus, soit prononcés pour le Front national sont à chercher ailleurs. C’est le modèle ultralibéral et le système financier dominant qui ont fini par déposséder les pays et les Etats de leur souveraineté ainsi que les peuples et les gens de leur citoyenneté réelle. Plutôt que de s’en prendre à l’idée d’accorder le droit de vote aux étrangers non-communautaires aux élections locales, n’y a-t-il pas lieu au contraire de revendiquer encore plus de citoyenneté, premier pas pour recouvrer plus de souveraineté pour tous et toutes ?

Nous mettons en garde toutes celles et tous ceux qui seraient tentés par les dérives démagogiques et les anathèmes contre les immigrés en vue de gagner les suffrages des électeurs FN. Ils risquent de perdre ceux-ci ainsi que l’âme et la confiance de ceux et celles qui les ont soutenus.

Tout en restant extrêmement vigilants et fermement opposés à ces amalgames et instrumentalisations des immigrés, nous sommes conscients de la gravité de la situation et de la nécessité de mettre fin au quinquennat désastreux de Nicolas Sarkozy sur le plan économique, social et surtout moral en matière de respect des droits de l’homme et d’égalité des droits. C’est pourquoi nous appelons à la mobilisation générale et citoyenne pour voter François Hollande. Mais nous veillerons à ce qu’une fois élu- ce que nous souhaitons -, celui-ci demeure fidèle à tous ses engagements.

Par UN GROUPE DE MILITANTS ET DE RESPONSABLES ASSOCIATIFS

Premiers signataires…Suite

Voici les chiffres de l’immigration en 2011 selon le ministère de l'Intérieur:

- Immigration régulière :

182.595 titres de séjours ont été délivrés à des ressortissants de pays tiers. Soit une baisse de – 3,6% par rapport à 2010. En 2008, on en comptait 183.293, en 2009 : 187.381 et en 2010 : 189.455.

- Immigration professionnelle :

9.154 titres ont été délivrés à de nouveaux salariés étrangers (diminution de – 26% par rapport à 2010).

- Immigration familiale :

12.613 titres de séjours délivrés (- 14% par rapport à 2010).

- Etudiants étrangers :

59.779 étudiants hors Union européenne ont été accueillis en 2010.

- Immigration irrégulière :

32.912 ressortissants étrangers en situation irrégulière éloignés du territoire national.

Claude Guéant a déclaré mercredi 2 mai sur LCI « "nous sommes en route vers 40.000 reconduites d'étrangers en situation irrégulière", soit une augmentation d’environ 20 % par rapport à 2011.

181 filières d’immigration clandestine démantelées en 2011 (contre 183 en 2010).

Les clandestins sont généralement estimés à 400.000.

- Demandes d’asiles :

57.113 demandes ont été enregistrées en 2011. Soit une hausse de + 8% par rapport à 2010.

- Réfugiés :

10.647 attributions du statut de réfugié accordées par l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (OFPRA). (+ 3% par rapport à 2010).

- Naturalisations :

66.000 acquisitions de la nationalité française en 2011. (- 30 % par rapport à 2010).

02-05-2012

Source : Le Nouvel Observateur

Le ministre français de l'Intérieur Claude Guéant a déclaré mercredi sur la chaîne LCI qu'il tablait sur l'expulsion de 40.000 étrangers en situation irrégulière en 2012, soit une augmentation d'environ 20% par rapport à 2011.

"Nous sommes en route vers 40.000 reconduites d'étrangers en situation irrégulière", a dit le ministre, un proche de Nicolas Sarkozy, alors que l'immigration est l'un des thèmes majeurs de la campagne pour l'élection présidentielle qui doit s'achever dimanche par un second tour de scrutin opposant le président conservateur au socialiste François Hollande.

En 2011, le nombre d'étrangers en situation illégale reconduits à la frontière a atteint le chiffre record de 32.922 personnes pour un objectif de 28.000.

François Hollande a de son côté estimé mercredi qu'il n'y avait "pas trop d'immigrés en situation légale" en France, mais "trop d'immigrés en situation irrégulière".

Les clandestins sont généralement estimés à 400.000 dans le pays. En 2009, 215.000 étrangers bénéficiaient de l'aide médicale d'Etat (AME) réservée aux sans-papiers, un chiffre en augmentation constante.

Le nombre des expulsions est passé de 9.000 en 2001 à 29.000 en 2008 sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, même si 80% des décisions ne sont pas exécutées, notamment en raison du refus des pays d'origine de délivrer des laisser-passer consulaires.

Parmi les personnes reconduites, figurent chaque année environ 10.000 Roms de Roumanie et de Bulgarie qui acceptent un retour volontaire moyennant une aide financière. Mais le plus souvent ils se réinstallent en France un peu plus tard.

2/5/2012

Source : AFP

festival du livre de marrakech

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