Dans un spectacle qui mêle la parole, la photo, la vidéo et la musique, des femmes mettent en scène trois années de rencontres et d’échanges dans les locaux de l’ATMF entre des chercheures de l’UMR-CRESPPA-GTM, des militantes associatives et des habitantes du quartier, dans le cadre du projet Partenariat institutionscitoyens pour la recherche et l’innovation …Suite
Le Maroc assurera à Dakar une forte et riche participation à la 3ème édition du Festival Mondial des Arts Nègres -FESMAN- (10-31 décembre courant), considéré comme la manifestation artistique et culturelle la plus prestigieuse du continent.
Lors de cette grande manifestation, le Maroc sera présent en force avec une pléiade d'artistes et d'artisans qui déclineront les diverses facettes du patrimoine artistique et culturel du Royaume à ce Festival, apprend-t-on auprès du ministère de la culture.
Musique, arts plastiques, calligraphie, culture urbaine (danse urbaine, graffitià), expositions d'objet d'artisanat, couture traditionnelle, donneront un aperçu de la richesse et de la diversité du patrimoine et de la culture marocains lors du FESMAN 2010, indique-t-on de même source, précisant que le ministre de la culture, M. Bensalem Himmich prendra part à la cérémonie d'ouverture du festival prévue vendredi prochain.
Le FESMAN-2010 connaîtra une importante participation internationale avec le Brésil comme invité d'honneur. Le choix du géant lusophone latino-américain s'imposait naturellement compte tenu que ce pays compte une population de 80 millions de personnes de souche africaine, entre noirs et métis.
Tout comme le Brésil, le Maroc a de tout temps été étroitement lié au continent africain, non seulement à travers la géographie, mais également par le biais d'une histoire ancestrale. "A ce titre, et c'est ce que la participation marocaine tentera de démontrer, les relations entre le Maroc et le Sénégal sont inscrites dans la durée. Et c'est ce qui explique la présence du Royaume dans tous les événements d'envergure qu'abrite ce pays frère", indique un communiqué du ministère de la culture.
En 1966, le Festival mondial des Arts nègres, organisé à l'initiative de la revue "Présence Africaine" et de la Société Africaine de Culture de Léopold Sédar Senghor, a constitué un événement sans précédent dans l'histoire culturelle du continent africain.
Selon le président-poète, il s'agissait de "parvenir à une meilleure compréhension internationale et interraciale, d'affirmer la contribution des artistes et écrivains noirs aux grands courants universels de pensée et de permettre aux artistes noirs de tous les horizons de confronter les résultats de leurs recherches".
La première édition du festival, qui s'est déroulée à Dakar du 1 er au 24 avril, fût un succès retentissant. La manifestation, qui se voulait aussi une célébration des indépendances fraîchement acquises des pays africains, connut la participation des sommités de la littérature et des arts de l'époque, dont André Malraux, Aimé Césaire, Jean Price-Mars, Duke Ellington, Joséphine Baker, Langston Hughes et bien d'autres.
Tous les arts étaient de la fête: arts plastiques, littérature, musique, danse, cinéma, le tout agrémenté par les folklores africains hauts en couleurs. Plusieurs années plus tard, la deuxième édition du festival, qui dépasse le cadre national et se veut une manifestation de tout le continent africain, s'est déroulée à Lagos (Nigeria) en 1977.
Le comité d'organisation a concocté un programme riche et diversifié pour cette 3ème édition du festival qui ambitionne de donner un éclat culturel et artistique à la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de plusieurs pays africains.
En tête d'affiche, des méga-concerts réunissant les meilleurs musiciens africains et une exposition sur l'histoire des Musiques Noires, des concerts et des expositions mettant en scène les nouvelles cultures urbaines (Rap, R&B, Graffitis), des spectacles de danse, un salon du livre, en plus de nombreuses manifestations cinématographiques et théâtrales avec des rétrospectives à l'honneur des pionniers.
Côté débats, le festival réunira des intellectuels et scientifiques de renom venus des quatre coins du monde pour un échange de haut niveau dans le cadre d'un forum sur le sujet de "la Renaissance Africaine et l'apport des peuples noirs à la civilisation universelle".
Six grandes conférences sont au menu : "La permanence de la Résistance des peuples noirs", "Les diasporas noires: géographie, peuplement, histoire, situation politique", "L'apport des peuples noirs à la science et à la technologie", "La participation des peuples noirs à l'avènement du monde libre", "Les anciens Egyptiens étaient-ils ou non des Noirs" et "Quelle place pour l'Afrique dans la gouvernance mondiale?".
Le Sénégal voit grand pour l'organisation de cette 3ème édition du Festival à travers un spectacle d'ouverture grandiose avec une chorégraphie géante de 2.500 danseurs pour conter "La formidable aventure des peuples africains".
Après la célébration du cinquantenaire de son indépendance en avril dernier marquée par l'inauguration du monument de la renaissance, une Âœuvre d'art de bronze d'une cinquantaine de mètres de haut qui surplombe la capitale Dakar, le Sénégal entend briller de nouveau au niveau continental et afficher ses ambitions de pays en développement qui aspire à un meilleur lendemain.
08/12/10
Source : MAP
La présence d'immigrés en France est une bonne affaire pour les comptes de l'Etat. Une étude universitaire révèle un solde positif de 12,4 milliards d'euros par an. De plus, les travailleurs immigrés occupent des postes difficiles à pourvoir et reviennent moins cher que la main d'oeuvre nationale.
Le professeur Xavier Chojnicki et son équipe de l'université de Lille ont réalisé cette étude sur les coûts de l’immigration pour l’économie nationale pour le compte du ministère des Affaires sociales. Pour cela, il s'est basé sur les chiffres officiels.
Il en ressort que les immigrés sont une bonne affaire pour l’économie française. Ils reçoivent chaque année de l’Etat 47,9 milliards d’euros (retraites, aide au logement, allocations de chômage, RMI, prestations de santé et éducation), mais ils reversent 60,3 milliards en impôts, taxes et cotisations sociales, soit un solde positif annuel de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques.
Au-delà des chiffres, l'étude souligne que les immigrés sont majoritairement jeunes et grands consommateurs, ce qui génère plus de TVA, qu'ils marquent la société notamment dans le sport de haut niveau et la chanson populaire, et surtout qu'ils occupent - contre des salaires plus bas - des emplois clés dans des secteurs de services comme les soins de santé ou la mécanique.
Enfin, pour ce qui est du système des pensions, leur rôle positif est aussi souligné par le Comité d’orientation des retraites : "L’entrée de 50 000 nouveaux immigrés par an permettrait de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites."
Sur 64,7 millions d’habitants, 6,5 millions de Français comptent au moins un immigré dans leur famille et on recense environ 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles, soit environ 11% d'étranges, une proportion comparable à ses voisins.
08.12.10
Source : RTBF
Parmi les Marocains du Monde qui ont choisi de d'apporter son expertise au sport marocain, Said EL AMR est un professeur agrégé qui a quitté le Canada pour venir épauler la fédération marocaine de Hockey sur gazon dans son programme de remise à niveau de ce sport au Maroc notamment par le renforcement de l'équipe nationale par des joueurs MRE évoluant en France, Belgique, Canada, EU...Suite
Universitaires et experts du Maroc et de l'étranger se retrouvent, en fin de semaine à Agadir (10 et 11 décembre), pour débattre des transformations migratoires marocaines et des différentes mutations engendrées par ce phénomène dans un contexte de globalisation.
"L'immigration n'est en définitive que l'image révélatrice des vraies questions posées par nos sociétés de plus en plus mondialisées. Depuis les années 1960, le Maroc est l'un des principaux foyers migratoires mondiaux et les Marocains constituent une communauté migratoire considérée parmi les plus importantes et les plus dispersées géographiquement", lit-on dans une présentation du colloque, initié par le département d'histoire de l'Université Ibn Zohr.
Placée sous le thème "l'émigration/immigration marocaine et la mondialisation: état des lieux et perspectives", la rencontre se propose d'aborder ce thème dans une "perspective interdisciplinaire", alliant sciences sociales et humaines, selon un communiqué parvenu à la MAP.
Les débats s'articuleront autour de quatre axes traitant de l'émigration/l'immigration dans l'histoire du Maroc, les étudiants marocains à l'étranger en rapport avec le nationalisme et les étudiants étrangers au Maroc, l'impact de la féminisation de la migration et les transformations sociodémographiques, littéraires, culturelles et économiques induites par la migration.
Le colloque est organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, le Conseil consultatif des droits de l'Homme, l'Institut royal de la culture amazighe et l'Observatoire régional des migrations-espaces et sociétés.
08/12/10
Source : MAP
L’équipe de l’EAC-L’Boulvart présentera L’BOULEVARD IN AMSTERDAM, un concert organisé par l’association Marmoucha pour faire découvrir la scène des musiques actuelles marocaines au public néerlandais.
Ce concert intervient dans le cadre du partenariat qui lie, depuis 2008, l’EAC-L’Boulvart et l’association Marmoucha. Il a pour objectif la diffusion de la culture marocaine aux Pays-Bas et la promotion des échanges entre les deux pays.
Marmoucha participait depuis 2 ans à la programmation du Boulevard et du Tremplin à Casablanca, en faisant découvrir au public marocain des artistes tels que Eefje (folk), Dret & Krulle (hip-hop), Pitto (Techno), The Cosmic Carnival (Rock), DJ Zoutman (electro), ou Karim Raihani (electro).
Le 9 décembre 2010, ce sera au tour de la mythique salle du Paradiso d’Amsterdam - une ancienne église, reconvertie en salle de concert depuis 1968 et qui a vu défiler The Rolling Stones, Pink Floyd, Metallica ou encore Ben Harper… - d’accueillir Barry et Farid Ghannam (chanteur et bassiste de Mayara Band) pour une soirée Esprit libre et Création urbaine…Suite
Marocaines d’ici et d’ailleurs
Rencontre de Bruxelles 18-19 Décembre 2010
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Un mois après l'incendie qui, dans la nuit du 13 au 14 novembre, a ravagé un foyer de travailleurs migrants (FTM) à Dijon (Côte-d'or), causant la mort de sept résidents, la question de l'état de cette résidence a été posée.
D'après les premiers éléments de l'enquête, aucun défaut de construction ou de norme incendie n'a été noté. Mais ce foyer Adoma de Dijon semble un peu l'exception qui confirme la règle tant les quelque 600 foyers du même type que compte la France, construits à partir des années 1950, sont souvent dans un état de délabrement avancé.
Depuis 1997, l'Etat s'est lancé dans un vaste plan de réhabilitation - dit plan de « traitement ».
Aujourd'hui encore, dans ces immeubles discrets, des migrants s'entassent dans des chambres de 7,5 mètres carrés en moyenne. Un bâti clairement conçu, à l'époque, dans l'idée que la main-d’œuvre immigrée repartirait à terme chez elle….Suite
Le migrant est devenu un "acteur" de la société mondialisée mais le droit universel à migrer reste à inventer. Il est loin d'avoir acquis un statut de citoyen à part entière et reste, aux yeux des Etats souverains, une personne souvent privée de droits. Le phénomène migratoire apparaît comme "un enjeu dans les relations internationales" mais sa diplomatie est en construction.
Il fallait une chercheuse de la stature de Catherine Wihtol de Wenden pour s'attaquer à la géopolitique des migrations, elle livre là un ouvrage de référence sur des thématiques qui scanderont le débat. L'auteure de La Globalisation humaine (PUF, 2009) embrasse le sujet sur toutes ses coutures, dessinant un état des lieux scientifique et politique de cette question migratoire qui embarrasse tant le découpage de notre monde et renvoie les pays à leurs contradictions.
Avec 214 millions de migrants internationaux "et 740 millions de millions de migrants internes", la migration demeure un phénomène modeste puisqu'elle ne concerne que 3,1 % de la population mondiale. Mais ce nombre a triplé en quarante ans et les migrations qui n'impliquaient que quelques zones géographiques touchent désormais toute la planète avec des pays de départ, des pays d'accueil mais aussi des pays de transit, les frontières entre les trois catégories s'estompant peu à peu.
Le profil des migrants s'est diversifié tandis que les causes des migrations changent elles aussi : les facteurs environnementaux sont ainsi venus s'ajouter à tous les autres. Le droit à la mobilité commence à s'imposer dans un monde où domine la libre circulation des marchandises.
En toute logique, démontre Mme Wihtol de Wenden, la mondialisation des flux "met en échec les frontières nationales" qui sont le symbole même de la souveraineté des Etats. "Si l'on définit la mondialisation comme l'aboutissement de l'internationalisation à un stade de développement où les barrières s'estompent (...) faisant communiquer des réseaux, des solidarités et où les interdépendances sont croissantes, on peut considérer que les flux migratoires sont entrés dans ce processus", écrit-elle. Or, les Etats sont en retard par rapport à ce phénomène, les migrations restant examinées sous l'angle des flux et des capacités d'intégration des migrants.
La citoyenneté est, avec la souveraineté, l'autre concept chahuté par les migrations internationales. "La plupart des pays européens ont été confrontés, dans les années 1990, à de grands débats sur la réforme de la nationalité", rappelle Mme Wihtol de Wenden. Le Canada et l'Australie ont changé leur conception de la citoyenneté en y "introduisant le multiculturalisme". Mais certains de ces migrants souffrent pour les uns de représentation au niveau des Etats et pour les autres d'absence de droits.
Enfin, la gouvernance mondiale des migrations émerge tout juste depuis les années 2000. Avec la création du Forum mondial sur la migration et le développement, dont la première édition s'est tenue en 2007 à Bruxelles en présence de représentants de 156 Etats membres, la migration "est sortie du champ bilatéral pour faire l'objet d'une plate-forme mondiale". Mais cette construction politique, élaborée hors du système de l'ONU, est fragile, aucun Etat ne souhaitant se voir imposer un cadre supranational de régulation. Les transformations politiques liées aux migrations ne font que commencer.
8/12/2010
Source : Le Monde
Dans un entretien au Figaro, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux annonce notamment que la procédure de délivrance des visas sera durcie.
LE FIGARO. - Dans quel état d'esprit retrouvez-vous le ministère de l'Immigration ?
Brice HORTEFEUX. - J'avance avec trois principes simples et justes. La France, comme tous les pays, a le droit de choisir qui elle veut et qui elle peut accueillir sur son territoire. De plus, un étranger en situation irrégulière a vocation à être reconduit dans son pays d'origine, sauf situation politique, humanitaire, religieuse ou sanitaire particulière. Enfin, un étranger en situation légale, et respectant nos règles, doit bénéficier, pour l'essentiel, des mêmes droits économiques et sociaux que les Français. C'est en luttant contre l'immigration illégale que nous réussirons l'intégration des étrangers qui respectent nos règles communes. Ma mission est claire : poursuivre, conforter et amplifier la nouvelle politique d'immigration voulue par le président de la République.
Les constatations d'infractions à la législation sur les étrangers ont baissé de 10 % en un an, les reconduites à la frontière diminuent… Ces résultats vous inquiètent-ils ?
L'immigration illégale doit baisser et elle baissera. Depuis 2007, près de 106 000 immigrés clandestins ont été éloignés. Ils sont 25 500 depuis le début de l'année. Nous combattons avec vigueur les passeurs, les mafieux, tous ces esclavagistes modernes qui exploitent la misère humaine : depuis janvier, 156 filières ont été démantelées, contre 126 l'an dernier. C'est donc un progrès record. Enfin, nous surveillons mieux nos frontières, puisque ceux qui tentent d'entrer sans visa ont été près de 100 000 à être refoulés depuis trois ans.
Mais les demandes d'asile augmentent…
J'observe que le système d'asile subit une forte pression à l'échelon européen. Depuis 2008, les demandes d'asile ont augmenté de 18 % en Allemagne, 24 % en Autriche et même 40 % en Belgique. La France n'échappe pas à ce mouvement, puisque nous sommes passés de 35 520 demandeurs en 2007 à 47 686 en 2009, avec une nouvelle hausse de 8 % sur les dix premiers mois de l'année. Notre pays est la troisième destination au monde pour les demandes d'asile, après les États-Unis et le Canada. Et la première en Europe.
Mais doit-on s'en satisfaire ?
Non, car du fait de l'augmentation du nombre de demandes, les délais d'instruction s'allongent jusqu'à dix-neuf mois. Ce n'est pas acceptable. Nous devons mieux distinguer les vrais réfugiés politiques, en danger dans leur pays, des fraudeurs clandestins, qui n'ont rien de combattants de la liberté. Notre politique de l'asile ne doit pas être dévoyée, j'y serai attentif.
Quels sont vos objectifs en matière de contrôle de l'immigration ?
Pour faire baisser la pression de l'immigration clandestine, il faut appliquer concrètement le pacte européen que j'ai fait adopter à l'unanimité en 2008. L'Europe n'est pas une passoire. Elle doit se doter de nouveaux gardes-frontières pour mieux contrôler les frontières extérieures. Parallèlement, je souhaite poursuivre le dialogue avec les pays sources. C'est le meilleur moyen de maîtriser l'immigration, notamment avec le Maghreb et l'Afrique subsaharienne. Une quinzaine d'accords ont, d'ores et déjà, été signés.
Quel est votre calendrier ?
Je prends trois initiatives. Dès lundi prochain, je réunirai tous les préfets pour les mobiliser à nouveau sur la lutte contre l'immigration clandestine. J'ai déjà donné des instructions aux quinze préfets qui n'ont pas atteint leurs objectifs. Dans les prochaines semaines, je les réunirai avec les consuls pour leur fixer mes priorités dans l'attribution de visas et leur demander d'être plus vigilants dans la délivrance des visas de court séjour qui ne doivent pas être des «passeports pour la clandestinité». Enfin, lors du premier semestre 2011, je souhaite réunir les ministres en charge de l'immigration des cinq pays qui concentrent 80 % des flux migratoires vers l'Europe (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne et Italie, en plus de la France) mais aussi ceux de Malte, de la Grèce et de Chypre, qui constituent les principaux points d'accès de l'immigration en Europe. Parallèlement à ces initiatives, je veux que nous disposions de nouveaux instruments juridiques. Un projet de loi, préparé sous l'autorité de François Fillon, a été adopté en première lecture à l'Assemblée nationale. Il prévoit d'étendre la durée de rétention administrative de 30 à 45 jours. Les sénateurs en débattront en janvier. Cette idée fait l'unanimité en Europe.
Votre politique à l'égard des campements illicites va-t-elle se poursuivre ?
Il n'est pas question de stigmatiser telle ou telle communauté. Mais j'entends naturellement continuer à démanteler les campements illicites. Réprimer n'est pas un gros mot. Depuis août dernier, 490 implantations illégales ont été évacuées, sur les 600 recensées.
Peut-on chiffrer le coût des opérations de reconduite aux frontières ?
Lorsque j'étais déjà ministre de l'Immigration, entre 2007 et fin 2008, des estimations fantaisistes et grossières avaient circulé, faisant état d'un coût de 2 milliards d'euros. Selon le rapport de l'inspection générale de l'administration établi à la fin 2009, le coût global est de 232 millions d'euros. Ce montant intègre la totalité des charges, l'hébergement, les frais de transport et les frais de personnels mobilisés. Mais ce chiffre ne prend pas en compte les économies importantes réalisées grâce à un meilleur contrôle de l'immigration. Croyez-moi, cela coûterait beaucoup plus cher d'ouvrir nos frontières à tout vent !
Pourquoi l'identité nationale a-t-elle disparu de l'intitulé de vos fonctions ministérielles ?
Le débat courageusement mené par mon prédécesseur, Éric Besson, n'a pas été compris. Mais au-delà des mots, sous l'autorité du président de la République, ma mission est de permettre la cohésion de notre société et le respect de nos valeurs républicaines.
Source : Le Figaro
Une conférence-débat, organisée par EMCEMO et ARGAN, tentera, le 22 Décembre 2010 à Amsterdam
La conférence connaitra les contributions de Mr. A. el Aissati, chercheur à l’université de Tilburg ; Mr. M’hamed Sallou, chef du département de communication à l’institut Royal de la Culture Amazighe et Mr. Mehdi Semlali, Juriste en membre de conseil administratif du EMCEMO.
D’autres chercheurs en matière de la question Amazighe et des Droits de l’Homme vont également participer au débat.
La conférence-débat sera présidé par Melle Nadia Bouras, Chercheur en Histoire liée à l’université de Leiden…Suite
La septième édition de la Conférence internationale sur la littérature arabe et musulmane du voyage s'est ouverte, lundi soir, à Doha avec une forte participation marocaine.
Une douzaine d'intellectuels marocains, dont le professeur Abdelhadi Tazi, membre de l'Académie du Royaume et grand spécialiste d'Ibn Battouta, et le poète et écrivain Mohamed Al-Achaari, ancien ministre de la culture, prennent en effet part à cette rencontre qui se tient pour la première fois dans un pays du Golfe.
Organisée sous le thème "Les Arabes entre mer et désert", la conférence consacrera toute la journée de mardi au grand voyageur marocain Ibn Battouta, avec notamment une intervention du professeur Tazi.
Lors de la séance d'ouverture tenue dans la salle Opéra du flambant neuf Quartier Culturel "Katara" de Doha, plusieurs invités ont pris la parole dont M. Al-Achaari qui a salué les efforts du Centre arabe de Littérature géographique, organisateur de cette manifestation culturelle.
"Il nous a menés à de lointains horizons et a enrichi la bibliothèque arabe de textes comptant aujourd'hui parmi les grands ouvrages de la littérature mondiale", a notamment dit l'intervenant.
M. Al-Achaari, qui présidera une des sessions de la rencontre, a ajouté: "Nous aspirons à recouvrer notre capacité d'édifier des ponts entre les cultures, car une nation qui a vu naître Ibn Battouta ne pourrait rester en marge du patrimoine universel".
Soulignant que la littérature du voyage profite au rapprochement et à la compréhension mutuelle, il a estimé que "nos antagonismes émanent de notre ignorance de nous-mêmes et des autres".
Pour sa part, l'ancien ministre de la culture iranien, M. Attalla Mohajiri, s'est félicité de cette initiative entreprise "alors que les bruits de bottes et les voix du fanatisme dépassent les voix des écoliers". Il a aussi émis son souhait de voir l'espace culturel Katara de Doha "devenir comme celui d'Al-Janadrya en Arabie Saoudite et d'Assilah au Maroc".
Outre le thème principal d'Ibn Batouta, les universitaires et chercheurs invités à cette rencontre et dont le nombre dépasse la centaine, se pencheront aussi sur les textes de voyage arabes en Europe et en Occident et sur les écrits de voyage modernes.
Cette septième édition de la conférence, qui verra la remise des Prix Ibn Battouta à 13 lauréats, se distingue, selon les organisateurs, par l'introduction des écrits turcs et iraniens, en plus de la participation de chercheurs venus de Chine, d'Espagne et d'Angleterre.
Les précédentes éditions s'étaient tenues toutes en Afrique du Nord, dont deux au Maroc.
La séance d'ouverture s'est achevée par la projection d'un court métrage de la BBC qui poursuit les traces d'Ibn Battouta dans sa ville natale, en plongeant le spectateur dans l'atmosphère exotique de la médina de Tanger.
07/12/10
Source : MAP
L'Institut français de Tanger-Tétouan accueille, jusqu'au 23 décembre, l'exposition "Un siècle d'histoire des Maghrébins en France par l'affiche".
A travers l'affiche, l'exposition évoque la figure du Maghrébin, autrefois dénommé Nord Africain, et objet de représentations, marquées par des stéréotypes, tout au long du XXème siècle : l'image du zouave, du travailleur, de l'immigré ou du militant se côtoient ici pour dire la place qu'occupent les Maghrébins dans l'imaginaire collectif à différents moments depuis la fin du XIXe siècle.
Source : MAP
La majorité des Subsahariens qui quittent leur pays le font pour un autre pays africain, rappelle l'Ined. Plus largement, depuis 2005, le nombre de personnes venant du Sud et ayant choisi d’émigrer vers un autre pays du Sud (61 millions) a rattrapé le nombre de celles qui se sont dirigées vers le Nord (62 millions).
Les immigrés ne représentent aujourd’hui que 3 % de la population mondiale, et, contrairement à une légende tenace, ce pourcentage est à peu près stable depuis plusieurs décennies. Mais comme le montre Gilles Pison dans le bulletin Population et Sociétés publié en novembre par l’Institut national d’études démographiques (Ined) à Paris, la tendance se confirme : depuis 2005, le nombre de personnes venant du Sud et ayant choisi d’émigrer vers un autre pays du Sud (61 millions) a rattrapé le nombre de celles qui se sont dirigées vers le Nord (62 millions).
Dans le monde, les pays qui comptent le plus fort pourcentage d’immigrés au sein de leur population se trouvent dans le golfe Persique (86 % au Qatar, 70 % aux Émirats arabes unis) et sont généralement de petite taille. D’autres États accueillent aussi une importante population immigrée, non parce que cela fait partie de leur système de société comme dans le Golfe, mais en raison d’une situation de conflit chez l’un de leurs voisins. La Syrie hébergeait ainsi 1 million de réfugiés irakiens en 2009, et le Tchad a accueilli quelque 350 000 Soudanais.
Là encore à l’encontre des idées reçues, seulement 4 % des immigrés installés dans les pays industrialisés de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sont d’origine subsaharienne. Cette année, 22 millions des 800 millions de Subsahariens (soit 2,75 %) ont quitté leur pays pour s’installer ailleurs – et massivement dans un autre pays africain. Selon un rapport de 2010 de la Banque mondiale, les couloirs des migrations intra-africaines les plus actifs se situent entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud, l’Ouganda et le Kenya, la RDC et le Rwanda. Il n’y a donc « pas plus d’exode des Subsahariens que d’“invasion” de Subsahariens en Europe », affirmait déjà l’Ined en janvier 2009.
Source : Jeune Afrique
Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) condamne avec la plus grande fermeté la profanation dont a été victime la Mosquée « Annour » de Roanne dans la nuit de samedi à Dimanche.
"Vers 02h00 du dimanche, des individus ont tenté de s’introduire dans la mosquée en forçant ses issues. Des tractes à caractère racistes et xénophobes ont été collés sur ses murs", indique lundi un communiqué du CFCM.
"Le Conseil Français du Culte Musulman exprime sa profonde inquiétude face à la recrudescence de ces actes de violence et de haine qui visent des lieux de prière et de recueillement", poursuit le CFCM, qui a appelé "les autorités publiques à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ces actes qui portent atteinte à la cohésion nationale et au vivre-ensemble".
Le CFCM "exprime son soutien et sa solidarité aux fidèles de la mosquée de Rouanne et appelle les musulmans de France à rester vigilant face à la multiplication de ces provocations méprisables, en les affrontant avec dignité et sérénité", et "rappelle que sa demande de mise en place d’une mission d’information parlementaire pour mieux lutter contre ces actes qui menacent la cohésion nationale et le vivre-ensemble est toujours d’actualité".
6 Décembre 2010
Source : Atlas info
Dans le cadre des jeudis de l'IMA, Naïma Yahi, commissaire de l'exposition « Générations, un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France » et chargée de recherche à Génériques, interviendra le jeudi 16 décembre 2010 sur le thème “ Représentations et identités de la France ».
est un facteur clé pour la croissance économique et plaide pour un renforcement de la politique d'immigration des Etats. La france s'inscrit à rebours : sa démarche obéit à une logique comptable, dont les résultats, basés sur l'expulsion, sont d'ailleurs mitigés. Loin de rebondir à chaud sur l'actualité, cette rencontre se veut une réflexion sur une histoire multiple et complexe.
Avec : Abdellatiuf Chaouite, rédacteur en chef de la revue Ecarts d'identité, formateur ADATE, Grenoble ; parmi ses travaux : Enfance maghrébines (avec M. Dernouny), Afrique-Orient 1987, Ecarts d'identité (avec Azouz Begag, Seuil, 1990). Catherine Withol de Wenden, politologue et juriste, directrice de recherche au CNRS (DERI), spécialiste des migrations internationales sur lesquelles elle a mené différents travaux. Parmi ses ouvrages : Atlas des migrations dans le monde réfugiés ou migrants volontaires (Autrement/Mémorial de Caen, 2005). Naïma Yahi, chargée de recherche au sein de l'association Génériques, co-commissaire de l'exposition « Générations, un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France », dont elle a également dirigé le catalogue.
Débat animé par Marie-Poinsot, rédactrice en chef de la revue Hommes et Migrations.
Source : Génériques
M. Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, effectuera, du 10 au 12 décembre courant, une visite de travail en Belgique au cours de laquelle il présidera, à Bruxelles, les travaux du 1er forum des compétences belgo-marocaines.
Le forum, organisé conjointement, le 11 décembre 2010, par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, l'ambassade du Maroc en Belgique en collaboration avec le réseau des compétences belgo-marocaines, a pour objectif l'établissement d'un plan d'action en vue d'associer les compétences belgo-marocaines aux efforts de développement au Maroc, indique lundi un communiqué du ministère.
Dans le cadre de ce forum, des représentants des départements de l'agriculture et de la pêche maritime, de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement, de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies, ainsi que de l'initiative nationale pour le développement humain (INDH) exposeront leurs programmes sectoriels et les opportunités de partenariat offertes aux compétences marocaines établies en Belgique.
Parmi les autres personnalités qui participeront, aussi, au forum, figurent notamment les représentants des agences de promotion et de développement économique et social des préfectures et des provinces du nord et de la région de l'Oriental du Royaume.
Source : MAP
Le collège de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde), qui s’est réuni lundi 6 décembre, a renoncé à rendre une nouvelle délibération sur le cas d’une femme musulmane portant le voile licenciée de la crèche associative Baby-Loup, à Chanteloup-les Vignes (Yvelines).
Peu après sa nomination à la tête de la Halde, au printemps dernier, Jeannette Bougrab avait provoqué de fortes tensions au sein de l’institution en contestant une précédente délibération favorable à la salariée. Jeannette Bougrab, au nom des valeurs de la laïcité, avait alors réclamé une deuxième délibération avant le jugement aux prud’hommes attendu pour la semaine prochaine.
Entrée au gouvernement à l’occasion du remaniement, Jeannette Bougrab a depuis quitté la présidence de la Halde. Le collège qui a pris lundi la décision de ne pas rendre de nouvelle délibération était présidé, par interim, par Eric Molinié. Ancien président de l’association française contre les myopathies, il doit être auditionné mardi au Sénat, puis mercredi à l’Assemblée, avant d’être officiellement nommé comme nouveau président de la Halde par le chef de l’Etat.
Source : La CroixC’est désormais chose possible. Les Marocains résidents à l’étranger pourront contracter des prêts immobiliers auprès de banques au Maroc en dirhams et rembourser à partir de leur pays de résidence en devises. Ceci n’était permis que pour les étrangers non-résidents au Maroc mais l’Office des changes vient de décider d’étendre cette possibilité aux MRE. La circulaire n° 1731 de l’office fixe, toutefois, des conditions pour pouvoir bénéficier de ce régime. Le prêt ne peut pas dépasser 70% du prix du bien et l’apport personnel, qui est au moins égal à 30%, doit être fait en devises et pas en dirhams. Bien entendu, les devises ne sont pas versées directement au vendeur ou au promoteur mais transitent par la banque qui les transforme en dirhams devant servir au règlement de la transaction. Cerise sur le gâteau, ils peuvent, en cas de revente du bien, rapatrier tout le produit en devises sans accord préalable de l’Office des changes. S’il est vrai que le nouveau dispositif facilitera la vie à beaucoup de MRE, il constituera certainement aussi une source de devises pour le pays qui en a de plus en plus besoin, vu la baisse, depuis quelques années, de ses réserves extérieures.
Source : La Vie éco
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