mercredi 27 novembre 2024 23:50

La stratégie marocaine visant à renforcer l'attachement des Marocains résidants à l'étranger (MRE) à leur identité, a été exposée lors du premier congrès arabe des expatriés qui a clos ses travaux lundi au Caire.

Présentée par M. Ali Bouanba, professeur universitaire à Montréal et président de l'association des écoles marocaines du Québec, la stratégie comprend le plan d'urgence (2010/2014), élaboré par le ministère en charge de la communauté marocaine résidant à l'étranger afin de promouvoir l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaines dans la perspective de renforcer l'attachement des jeunes générations à l'identité nationale et de favoriser leur intégration dans les pays d'accueil.

Cette stratégie, dédiée aux pays à forte concentration de la communauté marocaine notamment la France, l'Espagne, l'Italie et la Belgique, vise à encourager l'enseignement formel régi par des accords signés par le Maroc avec un certain nombre de pays, ainsi que l'éducation non formelle encadrée par des associations des MRE.

Basée sur une étude de terrain et des études comparatives menées par le département de tutelle, la stratégie vise à concrétiser une vision intégrée de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaines visant à développer l'enseignement officiel et l'éducation non formelle dans les pays d'accueil.

Concernant l'enseignement officiel, l'étude recommande d'accorder un intérêt particulier aux ressources humaines, à travers l'augmentation de 50 pc des cadres de l'enseignement à l'horizon 2014 pour développer cet enseignement dans les pays d'accueil.

Le deuxième axe porte sur l'amélioration et le soutien de l'éducation non formelle par le biais des associations des MRE, des centres culturels à l'étranger et l'enseignement à distance.)

En vertu de cette stratégie, le ministère prévoit d'organiser des caravanes éducatives dans les zones à forte concentration de MRE, des activités pédagogiques et ainsi que l'ouverture d'instituts de soutien scolaire.

Lors de ce congrès, tenu sous le thème "les communautés arabes à l'étranger: un pont de communication", le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur avait également exposé l'expérience marocaine en matière de mobilisation des compétences expatriées.

Dans une déclaration à la MAP en marge de ce congrès, M. Ameur a rappelé les initiatives prises par son département pour encourager, d'une part, les MRE à soutenir les partenariats existant entre le Royaume et les pays d'accueil, et d'autre part, à adhérer activement au processus de développement enclenché au Maroc.

Il a également fait part d'une nouvelle politique, en cours d'élaboration, relative à la gestion des questions intéressant les MRE, et visant notamment à accompagner l'intégration de cette catégorie dans les pays d'accueil et à renforcer son attachement à la mère-patrie .

Le ministre a, dans ce sens, insisté sur l'importance du volet culturel pour assurer la réussite de l'accompagnement de d'intégration des MRE, faisant savoir que le gouvernement a procédé à la création de centres culturels dans les pays d'accueil.

Cette conférence s'est penchée, trois jours durant, sur des thèmes concernant le rôle de la société civile dans l'amélioration des conditions des communautés arabes établies à l'étranger, ainsi que leur situation sur les plans culturel, social et politique et économique.

Quelque 400 participants, dont des MRE représentant plusieurs associations et ONG, participent à cette rencontre, outre les ministres arabes en charge de l'immigration et des communautés arabes résidant à l'étranger.

06/12/10

Source : MAP

Yaoundé, Cameroun - Un séminaire sur le thème 'dialogue sous-régional sur les migrations et les droits de l’homme en Afrique centrale, regroupant les représentants des gouvernements et des organisations de la société civile de l'Afrique centrale s’est ouvert ce lundi à Yaoundé.

Ces assises qui prendront fin mercredi prochain permettront de créer un cadre intra et interrégional de dialogue et de concertation sur les questions de migration, de faire un inventaire des défis en matière de politiques nationales et sous régionales de gestion des questions migratoires dans le respect des droits de l’homme, et d’identifier les bonnes pratiques en matière de gestion des flux migratoires.

Pour Maarit Kohonen Sheriff, représentante régionale du Centre des Nations unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale, la plupart des Etats d’Afrique centrale font face à des difficultés liées à la gestion des questions de migration dans la mesure où ils sont tantôt des pays pourvoyeurs de migrants (Cameroun, Tchad, Congo), tantôt des pays de destination (Guinée Equatoriale, Gabon), ou encore des pays de transit (Cameroun, Tchad).

Les participants à ce séminaire viennent notamment du Cameroun, de la République du Congo, de la République centrafricaine, du Gabon, de la Guinée Equatoriale et du Tchad, ainsi que de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).

Source : Afrique en ligne

M. Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, M. Abdellah Boussouf, secrétaire général, l’ensemble des membres et de l’équipe administrative du CCME, vous adressent leurs meilleurs vœux à l’occasion du nouvel an 1433 de l'Hégire

«Les questions sur la migration internationale marocaine sont importantes. Cependant, elles sont peu abordées et émergent à peine dans la recherche scientifique. C'est pour cette raison qu'un centre de documentation sur la migration marocaine a été mis en place à la faculté des lettres de l'Université Ibn Zohr». C'est ce qu'a indiqué Mohamed Charef,  enseignant-chercheur et responsable de l'Observatoire régional des migrations espaces et sociétés (ORMES) et coordinateur du master <<migration et développement durable et responsable».

C'était lors de l'inauguration de la structure par Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME). L'objectif est de fournir aux chercheurs des pistes de réflexion ainsi qu'un fonds de documentation apte à satisfaire leur curiosité intellectuelle. Selon Mohamed Charef, les références sur le sujet restent minimes d'où l'avantage de pallier le déficit existant. Pour ce faire, l'Ormes a le mérite d'avoir rassemblé série de livres et revues spécialisées par le biais d'abonnements et achats séquentiels d'ouvrages. Aujourd'hui, Driss El Yazami promet de développer le centre…Suite

Installé en France où il travaille et enseigne, Karim Jaâfar est un artiste hors normes. A 34 ans, ce Marocain n’est pas prophète chez lui…Suite

Méfiance grandissante envers l'islam, dans les villes comme dans les campagnes, difficultés de financement, dues au respect de la laïcité et aux querelles de clocher entre musulmans, ingérence politique locale et internationale: si le nombre de fidèles ne cesse de croître, la question des mosquées est loin d'être réglée….Suite

Les Rencontres Abdelmalek Sayad proposent un cycle de trois conférences de décembre 2010 à février 211, qui ouvrent le débat autour de l’œuvre du sociologue sur l’émigration-immigration.

La première rencontre interroge l’expression culturelle des immigrés maghrébins en mettant à l’honneur un patrimoine musical peu connu mais riche de poésie, d’humour et d’inventivité. Ancêtres du clip, les scopitones installées dans les cafés entre les années1960 et 1980 mettent en scène les chanteurs arabes et kabyles et les premières chansons de l’exil.
La rencontre débutera par la projection du documentaire Trésors de scopitones arabes, kabyles et berbères, de Michèle Collery et Anaïs Prozaic (1999)

Ensuite l’historien Jean-Charles Scagnetti (Université de Nice Sophia-Antipolis), auteur de « L’aventure scopitone » (éditions  Autrement, 2009) reviendra sur ce phénomène et sur ce qu’il révèle en tant qu’espace de confrontation des représentations de l’émigration algérienne.

Projection et rencontre-débat avec Jean-Charles Scagnetti, ACT-IDEMEC-BMVR, 14 décembre 2010, Marseille

Mardi 14 décembre 2010 de 14h00 à 16h00

Auditorium de la BMVR Alcazar Cours Belsunce 13001 Marseille

Source : Approche culture et territoires

Grand évènement annuel des poètes et écrivains arabes ainsi que des poètes et écrivains européens. Au programme: lectures, conférences, spectacles et expositions…Programme

« Celui qui veut réussir en Allemagne, doit faire des efforts à l'école », estime Ahmed Gueddari, Marocain habitant dans une petite ville près de Francfort. Fort de cette conviction, le père de 8 enfants a toujours voulu en convaincre la communauté d'immigrés de sa région. Mercredi dernier, ses efforts ont été récompensés par le gouvernement allemand, qui lui a décerné une « médaille de l'intégration ».

Ahmed Gueddari, ressortissant marocain résidant à Raunheim, dans le sud-ouest de l'Allemagne, a reçu mercredi à Berlin une « médaille de l'intégration » du gouvernement allemand. Ce prix est décerné pour la première fois cette année. La déléguée du gouvernement fédéral à la Migration et à l'intégration, Mme Maria Böhmer, a primé 8 personnes pour leur engagement « hors du commun » en faveur de l'intégration d'étrangers et de leurs familles en Allemagne.

M.Gueddari, en Allemagne depuis 1970 et aujourd'hui à la retraite, a vu son engagement dans la vie associative de sa ville récompensé. Un engagement dans plusieurs domaines : d'abord à l'école, où ce père de 8 enfants a initié de nombreux projets visant à impliquer davantage les immigrés dans le suivi scolaire de leurs enfants. « L'éducation est, pour moi, la chose la plus importante en matière d'intégration. Celui qui veut réussir en Allemagne, doit faire des efforts à l'école », estime ainsi l'ancien employé de la Lufthansa.

Le dialogue inter-religieux est un autre domaine cher à M. Gueddari. Il y a 4 ans, cet originaire du Rif a établi des contacts avec la paroisse protestante de Raunheim. Depuis ce temps, de nombreuses rencontres ont approfondi les échanges entre les deux communautés religieuses. Un sujet de réflexion : le rôle que joue l'éducation aussi bien dans le Coran que dans la Bible.

Source : Yabiladi

Annoncée parmi les mesures du nouveau code  de la route, la fin de l’homologation pour les véhicules d’occasion importés ayant plus de  5 ans d’âge ne s’appliquera pas, a priori à tout le monde. On en sait un peu plus aujourd’hui sur les « dispositions » prévues pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE), et qui n’avaient pas été précisées dans le texte. Selon le directeur du centre national d'essais et d'homologation, les retraités MRE pourront toujours importer leurs voitures d'occasion de plus de 5 ans.

Contacté par nos soins, Abdelaziz Ezzaim, directeur du Centre national d’essais et d’homologation (CNEH), nous a déclaré que « la seule disposition prise concerne le retour des retraités (MRE, ndlr) ». Ainsi, d'après lui, les retraités marocains résidant à l'étranger pourront se faire homologuer une voiture même si elle a plus de 5 ans - ils seront les seuls pour le moment. Autre précision apporté par M. Ezzaim : la règlementation entrera en vigueur le premier janvier 2011.

Pour rappel, conformément aux dispositions de l’article 96 du décret  2-10-421 portant sur l’application du code de la route, publié dans le bulletin officiel no 5878 bis du 30 septembre 2010 « sont soumis à l'homologation à titre isolé […] les véhicules usagés importés de moins de cinq (5) ans d'âge » (page 49 du pdf). Ceci étant, les véhicules d'occasion fabriqués avant le 1er janvier 2006 ne pourront plus être introduits au Maroc.

Si l’un des objectifs de cette mesure était de protéger le parc automobile marocain des épaves importées, elle devait surtout affecter des nombreux retraités MRE, qui bénéficiaient d’un abattement de 85% des droits de douane sur l’immatriculation leurs véhicules importés. Comme nous vous l’annoncions précédemment, 26 662 retraités avaient ainsi pu profiter de cet avantage pour ramener leurs voitures depuis 2009.

Avec l'annonce de la restriction de l'homologation au Maroc, la crainte était donc survenue que cet avantage important pour les retraités pourrait se voir aboli. Une limite sur l’âge des véhicules importés valable pour tous aurait touché un grand nombre de retraités. Ils n'auraient pas pu faire immatriculer de voitures au Maroc si elles dataient d'avant 2006.

Mais l’article 96 du décret  2-10-421 précisait aussi que « toutefois, des dispositions concernant les Marocains résidant à l'étranger peuvent êtres prises ». Rien de concret n’avait cependant été dit au sujet de ces dispositions, jusqu'à présent. Aujourd'hui, le doute semble être levé.

Source : Yabiladi

Le ressortissant marocain résidant en Allemagne, M. Ahmed Gueddari, a reçu, mercredi, "la médaille de l'intégration" décernée pour la première fois par le gouvernement allemand.

Sept autres ressortissants de différentes nationalités ont été récompensés sur proposition des groupes parlementaires allemands.
Originaire de Nador, M. Gueddari, qui est établi en Allemagne depuis 40 ans, est le président de "l'association d'amitié marocaine" à Raunheim (Sud-ouest de l'Allemagne).

La Déléguée du Gouvernement fédéral à la migration, à l'intégration, chargée des questions relatives aux réfugiés, Mme Maria Boumer, a souligné que M. Gueddari a été primé pour son action inlassable dans le domaine associatif et sa contribution à la réussite des projets d'intégration des immigrés ainsi que son adhésion à la concrétisation du dialogue entre les religions et la tolérance entre les différentes communautés à Raunheim.

Cette médaille récompense les efforts déployés par les ressortissants d'origine étrangère pour inciter à l'intégration au sein de la société allemande, a précisé Mme Boumer, indiquant que la médaille incite à la prise d'initiative, à la contribution à l'intégration et à l'encouragement à la vie en communauté.

M. Gueddari a relevé que la formation, l'enseignement et l'action associative constituent des facteurs essentiels pour faciliter l'intégration en Allemagne.

03/12/10

Source : MAP

Pour faire face à une pénurie croissante de main-d'œuvre dans des secteurs industriels clefs, Berlin a décidé d'alléger les démarches administratives pour certains travailleurs étrangers.

Face à la baisse spectaculaire du chômage outre-Rhin et à la demande croissante de main-d'œuvre qualifiée, Berlin a décidé de faciliter aux immigrés étrangers l'accès au marché du travail allemand. À la demande du patronat, la ministre du Travail, Ursula von der Leyen, a finalement décidé d'alléger les démarches administratives pour les travailleurs immigrés dans les secteurs d'activité où la pénurie est la plus aiguë. Et cela en dépit de la polémique sur l'immigration qui continue d'agiter l'Allemagne.

«À l'heure actuelle, les services de mon ministère sont en train d'établir une liste de métiers pour lesquels nous envisageons d'alléger les démarches administratives pendant une durée limitée», a affirmé von der Leyen dans une interview au quotidien économique Handelsblatt publiée jeudi. Selon les règles en vigueur actuellement, un employeur doit être en mesure de prouver à l'Agence fédérale pour l'emploi qu'il n'a pas trouvé de candidat qualifié pour un poste à pourvoir avant de faire appel à de la main-d'œuvre étrangère. Ce préalable devrait être supprimé dans plusieurs branches d'activité, où les employeurs pourront faire appel directement à des candidats étrangers.

«Liste positive» de métiers

La «liste positive» des emplois concernés est en cours d'élaboration. Cependant, von der Leyen a déjà fait savoir que les ouvriers du secteur des machines-outils et les ingénieurs en automobile, où les besoins sont urgents afin d'honorer les carnets de commandes, seront concernés. Mais aussi les électriciens et les médecins. La ministre du Travail présentera son projet au gouvernement, afin qu'il soit ensuite soumis à l'approbation du Bundestag, avant la fin de l'année. Ainsi, elle espère que la nouvelle réglementation pourra entrer en vigueur dès le premier trimestre 2011.

La ministre conservatrice von der Leyen espère de cette façon forcer la main aux ténors de la CDU de Merkel et à la CSU, son parti jumeau en Bavière, qui freinent ce projet par crainte de prendre l'opinion à rebrousse-poil. «Nous devrions tous prendre conscience de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, lance-t-elle. Cela occasionne des coûts énormes en raison des interruptions dans la production, ce qui gonfle les chiffres du chômage. Nous devons empêcher que certaines entreprises décident de délocaliser une partie de leur production pour pallier ce manque.» En novembre, le taux de chômage a de nouveau baissé. Selon les chiffres de l'Agence fédérale pour l'emploi, 2,931millions de personnes sont sans travail, soit 7% de la population active.

D'après les estimations de l'Agence fédérale pour l'emploi, l'Allemagne devrait faire venir 200.000immigrés par an pour combler ses besoins en main-d'œuvre qualifiée. «Le recours à l'immigration est une obligation en raison de l'évolution de notre démographie, juge Raimund Becker, le patron de l'Agence. Nous devons nous orienter vers une immigration adaptée à notre marché du travail, en adoptant un système à points, comme au Canada, ou en établissant une liste positive de métiers et de qualifications particulièrement demandés.»

Source : Le Figaro

Le partenariat entre l'Université Ibn Zohr d'Agadir et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) est en passe d'être renforcée en ce début d'année universitaire avec le lancement de nouvelles actions visant à approfondir la recherche et la formation sur la thématique de la migration.

Selon le directeur de l'Observatoire régional des migrations-espaces et sociétés (ORMES), Mohamed Charef, en charge d'un Master sur "Migrations et développement durable" au sein de la Faculté des lettres d'Agadir, cette formation spécialisée, lancée il y a une année, est "l'aboutissement en partie de la coordination entre les deux institutions en vue d'appréhender les enjeux des migrations, notamment marocaine, et se donner les outils performants de recherche face aux problèmes de développement et des mobilités".

Il a souligné, dans un entretien accordé à la MAP, que "l'engagement actif" des deux parties pour assurer la réussite de ce Master spécialisé s'est traduit, en ce début d'année universitaire, par l'inauguration d'un Centre de documentation sur les migrations, dont les fonds sont assurés par le CCME.

La leçon inaugurale de l'année en cours portant sur le thème "Migrations marocaines : mutations et enjeux", a été d'ailleurs donnée par M. Driss El Yazami, président du CCME, lequel a présidé, par la même occasion, la présentation des activités des étudiants pour l'année universitaire 2009-2010.

Devant les étudiants de l'Université Ibn Zohr, M. El Yazami a notamment rappelé que le nombre de ressortissants marocains à l'étranger avoisine aujourd'hui 4 millions, ce qui montre, selon lui, l'importance d'une réflexion académique sur cette thématique et les mutations profondes que ne cesse de subir la migration marocaine.

Le Master "Migrations et Développement Durable" a été conçu, précise M. Charef, de manière justement à mettre à profit les compétences des universitaires et des professionnels pour faire avancer l'état de la connaissance sur le thème des migrations et du développement global et durable, "un sujet transversal qui conjugue les volets économique, social, juridique, environnemental et culturel".

La migration demeure, d'après lui, l'une des problématiques les plus controversées et peut être même l'un des principaux défis du 21e siècle.

Au niveau mondial, le nombre de migrants est passé de 75 millions en 1960 à 100 millions en 1980 pour atteindre 175 millions en l'an 2000. Actuellement, l'on compte près de 200 millions de migrants.

"Bien que son importance numérique soit relativement faible, soit moins de 4 pc de la population mondiale, la migration reste une question quasi présente dans nos sociétés, que nous soyons dans les pays du nord ou du sud", note-t-il, soulignant que ce phénomène alimente plus que jamais un grand débat pour se transformer à un sujet de polymérique "abondamment exploité, commenté et critiqué, nourrissant parfois, les fonds de commerce des extrémistes ".

L'ensemble de ces enjeux appellent, selon cet universitaire, "une profonde réflexion, une approche globale et des réponses adéquates" aussi bien des politiques que des universitaires et des chercheurs.

Source : MAP

"Al-Hassaniya Moroccan Women's Center", un centre dédié au soutien de la femme marocaine en Grande-Bretagne, a été choisi jeudi par le Groupe de presse britannique, The Guardian, parmi les cinq meilleures associations caritatives du Royaume-Uni pour l'année 2010.

Cette distinction vient récompenser les efforts consentis par le centre, basé au quartier de Kesington and Chelsea (ouest de Londres), en faveur de personnes vulnérables, en particulier les femmes dans une situation difficile.

Outre Al-Hassaniya, le prix, qui fête cette année son 18ème anniversaire, a également été attribué à l'association "Bag Books", active dans le domaine de la promotion de la lecture parmi les personnes souffrant de difficultés d'apprentissage, l'association "Kalayaan", qui soutient les travailleurs immigrants, "My Life My Choice" et "One25" Le "Guardian Charity Awards" est attribué aux associations les plus innovantes et qui font la différence dans leurs champs d'activité. Outre une récompense financière, le prix offre un package de soutien aux associations primées dont l'accès à des programmes de formation.

Mis en place en 1985, le centre Al-Hassaniya s'est distingué par sa contribution à l'intégration de la femme marocaine au sein de la société britannique et à la promotion des valeurs de solidarité parmi les membres de la communauté marocaine.

Tout en focalisant ses activités sur la situation de la femme, le centre demeure ouvert également aux hommes et aux autres communautés arabe et musulmane dans la région de l'ouest de Londres.

Source : Aufait/MAP

Les objectifs en matière d’expulsions ne sont pas atteints. Brice Hortefeux va demander un audit sur l’explosion du nombre d’étudiants étrangers.

Des expulsions en baisse de 6% sur un an à la fin du mois d’octobre, les visas accordés pour raisons familiales en hausse de plus de 8%, des demandes d’asile en hausse de 8%… Pour Nicolas Sarkozy, qui a sur son bureau ces chiffres encore confidentiels, tous les clignotants sont au rouge en matière d’immigration. Mardi soir, Marine Le Pen, invitée de France 2, aura beau jeu de souligner les écarts entre le discours de fermeté et les derniers résultats de l’ex-ministère de l’Immigration.

La semaine dernière, le président de la République a demandé à Brice Hortefeux de reprendre l’initiative sur le sujet. Le ministre de l’Intérieur, qui vient de reprendre le dossier – il a été ministre de l’Immigration de 2007 à 2009 –, a reçu des consignes très fermes, tant l’immigration reste un dossier prioritaire, un thème de campagne pour 2012. Pour la première fois depuis 2007, les objectifs chiffrés fixés par le président de la République ne devraient pas être atteints, ou alors sur le fil. Ce sont les reconduites de Roms roumains et bulgares, organisées à grand fracas médiatique, qui ont dopé les chiffres. A la fin du mois de septembre, les départs volontaires, dont ils composent la majorité du contingent, ont bondi de 14%… Tandis que les reconduites forcées étaient en net recul.

Les juges continuent d’annuler les décisions des préfets

Lorsqu’il avait pris la succession de Michèle Alliot-Marie à l’Intérieur, Brice Hortefeux n’avait pas hésité à faire valoir son droit d’inventaire, soulignant les mauvais chiffres de sa collègue. Cette fois, il devrait retenir ses coups, même si les relations entre les deux cabinets se sont considérablement dégradées depuis le mois d’août dernier et la polémique autour de la circulaire sur les Roms; à tel point que les directeurs de cabinet des deux ministres ne se serrent pas la main lorsqu’ils se croisent à l’Elysée.

"Hortefeux considère qu’Eric Besson a sa part de responsabilité car il n’a jamais réellement assumé son rôle. Il pense qu’il a provoqué un véritable appel d’air en vantant en permanence la tradition d’accueil de notre pays", explique un parlementaire ami de la Place Beauvau, "mais l’attaquer reviendrait à remettre en cause la doctrine sarkozyste en la matière". Et pour cause… Malgré trois lois sur l’immigration depuis 2002, deux signées par Nicolas Sarkozy au ministère de l’Immigration et une par Brice Hortefeux, la politique du chiffre, chère à Nicolas Sarkozy, marque le pas. Le manque de "zèle" idéologique supposé d’Eric Besson ne clôt pas le débat: les juges continuent d’annuler massivement les décisions des préfets et les laissez-passer consulaires délivrés par les pays étrangers permettant de renvoyer les clandestins plafonnent toujours autour de 35%.

Dès le début du mois de janvier, le ministre de l’Intérieur devrait réunir les préfets et les consuls pour leur rappeler que l’immigration reste une priorité du gouvernement. Il devrait également recevoir rapidement les représentants du Conseil d’Etat, dont dépend largement la politique de l’asile. Enfin, il va demander avec sa collègue Valérie Pécresse une mission d’audit à l’Inspection générale de l’enseignement supérieur pour faire le point sur l’explosion du nombre d’étudiants étrangers depuis le début de l’année. Au ministère de l’Intérieur et à l’Elysée, on suspecterait les universités françaises d’être, en fait, l’une des voies d’entrée sur le territoire national de migrants économiques.

Source : JDD

Dans le cadre de son colloque annuel, l’Institut Méditerranéen d’Etudes Musulmanes se propose de convier à une journée de conférences et de débats au sujet de l’enseignement de la langue arabe en Provence.

Les principaux acteurs de cet enseignement, académies, ELCO, instituts de formation et associations culturelles sont invités en même temps que tous les partenaires et institutions ayant un rapport avec un  sujet qui mobilise différents intérêts, pédagogiques, culturels, économiques et politiques. Etat, Collectivités locales,  institutions nationales et internationales (Institut du Monde Arabe, INALCO, ISSESCO, ALECSO…) sont conviés à ce colloque qui se tiendra le jeudi 9 décembre 2010 à Marseille…Suite

Le président du Front national Jean-Marie Le Pen a été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris des chefs d'incitation à la haine envers les musulmans et les personnes d'origine algérienne. Pour l'instant, aucune partie n'a fait appel de cette décision.

C’est une relaxe qui crispe un peu plus l’atmosphère autour du procès pour incitation à la haine envers les musulmans et les personnes d'origine algérienne intenté par des associations contre Jean-Marie Le Pen. Le leader du Front national (FN) était poursuivi car le mouvement « jeunesse » de son parti avait diffusé en février 2010, lors de la campagne des élections régionales en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), une affiche titrée « Non à l'islamisme » et représentant une femme intégralement voilée à côté d'une carte de France, elle-même recouverte du drapeau algérien percé de sept minarets en forme de missiles. Une image reprenant les thèmes d'un tract suisse, celui que l'Union démocratique du Centre (UDC) avait produit lors du référendum sur l'interdiction de nouveaux minarets. L'association entre Algérie et islamisme avait notamment provoqué la fureur bien compréhensive d'Alger.

Le tribunal correctionnel de Paris a finalement estimé jeudi 2 décembre que Le Pen n'était « ni l'auteur de l'affiche en cause, ni le responsable des sites sur lesquels elle avait été diffusée ». Sans aborder le fond du dossier, les magistrats de la 17e chambre ont débouté la Licra et SOS Racisme pour de pures questions de forme, alors que le procureur avait requis contre l'eurodéputé et conseiller régional de la région Paca un an d'inéligibilité, deux mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende.

Tribune politique

« Sa responsabilité était évidente ! », s'est indigné Me Patrick Klugman, l'un des avocats de SOS Racisme, qui a également reproché à Le Pen « sa couardise, car il n'assume pas ses responsabilités ».

Marine Le Pen a quant à elle regretté que le tribunal ne se soit « pas penché sur le fond » du dossier. Ce qui aurait offert une bonne tribune politique à peu de frais pour les idées du Front national. « Je trouve hallucinant que l'on envoie nos jeunes soldats combattre avec armes les talibans en Afghanistan et qu'on interdise aux responsables politiques que nous sommes de combattre les talibans et les islamistes par les mots en France », s'est insurgée la vice-présidente du FN en faisant encore une fois à dessein un amalgame nauséabond entre islam, islamisme et djihadisme. « J'assume cette affiche », a-t-elle encore martelé.

Le parquet a dix jours pour introduire un recours contre le jugement du tribunal tandis que SOS Racisme attend de connaître la décision du procureur avant d'interjeter ou non appel.

Source : Jeune Afrique/AFP

Toute étude sur les migrations internationales ne manque pas de souligner la complexité du phénomène, de ses ressorts et de sa gestion. Le colloque envisagé n’entend bien évidemment pas cerner l’ensemble des problèmes juridiques soulevés ; il vise plus simplement à fournir un éclairage certes partiel et limité mais le plus révélateur possible des grandes tendances marquant l’évolution contemporaine de ce phénomène dont on ne dira jamais assez l’importance, la sensibilité et l’intérêt.

Le Colloque se tient, le 13 et 14 janvier 2011 à Aix-en-Provence (France)…Suite

Un député du Parti du peuple danois (PPD, extrême-droite) allié parlementaire essentiel du gouvernement de centre-droit, a été condamné vendredi par un tribunal danois à une amende de 5.000 couronnes (670 euros) pour avoir proféré des propos racistes à l'égard des musulmans.

Le pasteur Jesper Langballe de l'Eglise évangélique-luthérienne d'Etat, a été condamné pour avoir enfreint l'article 266b qui interdit tout dénigrement d'un groupe de population ou de personnes pour leur race, couleur de peau, religion ou origine ethnique, selon le tribunal de Randers (ouest).

Il s'était élevé, dans une chronique publiée en janvier, contre "les musulmans qui tuent leurs filles (dans les crimes d'honneur) et qui ferment les yeux sur leurs viols par leurs oncles".

Il a reconnu devant la Cour avoir enfreint la loi et avoir formulé "des propos sarcastiques" dans cette chronique, tout en considérant que l'article de loi sur le racisme était "une honte pour la société de droit", qui "freine toute liberté d'expression".

Le Parlement danois avait levé en juin son immunité parlementaire afin de permettre à la justice de le déférer devant les tribunaux pour ses propos considérés comme racistes par l'accusation publique.

Source : La Croix/AFP

Londres sera la prochaine station du Forum marocain des compétences. Après Paris et Montréal, la capitale britannique recevra, le 22 janvier prochain, les talents et les entreprises marocaines, indique un communiqué des organisateurs. Cette manifestation sera un rendez-vous incontournable de partage et d'échange entres les compétences marocaines à l'étranger et les entreprises marocaines sur les opportunités de l'emploi et de l'investissement au Maroc, ajoute la même source. Par ailleurs, plus de I.500 cadres hautement qualifiés, évoluant dans différents secteurs, notamment la banque, les finances, le conseil, seront attendus le 22 janvier à Londres, selon les organisateurs. Quant aux sociétés et multinationales marocaines, les organisateurs s'attendent à la participation de plus d'une vingtaine d'entreprises représentant les différents secteurs d’activité.

L'objectif de l'organisation de ce forum est d'optimiser la contribution des talents marocains à l'étranger au développement économique et social du pays et leur implication dans les grands chantiers de développement humain. Pour cela, les organisateurs ont programmé des conférences et débats concernant l'actualité et la promotion de l'investissement au Maroc

Source : Le Reporter

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