mercredi 27 novembre 2024 05:49

L’humoriste français d’origine marocaine, D’jal, bien connu des spectateurs du Jamel Comedy Club, s’est produit les 27, 28 et 29 août à l’espace culturel français de Rabat dans le cadre de son spectacle « Les After F’tour du Rire ». Nous l’avons rencontré pour vous.

Alors, D’jal, comment cela se passe avec le public marocain ?

Ça se passe super bien avec le public qui me connaît bien d’ailleurs, puisque je viens très souvent au Maroc. Beaucoup me connaissent aussi à travers mes prestations au Jamel Comedy Club (théâtre ouvert par Jamel Debbouze en 2008 à Paris pour permettre à de jeunes talents de la scène comique de s’affirmer, NDLR). Je dois dire que les spectacles que je présente au Maroc ne sont pas écrits à la légère. En effet, comme je suis un “z’magri” (émigré) comme on dit ici, je sais que je serai toujours attendu, notamment sur la manière de procéder : est-ce qu’il va se moquer des Marocains ? Comment se moquera-t-il des Marocains ? Sera-t-il caricatural sur le Maroc et les Marocains ?... Il fallait donc un spectacle en “béton armé” qui soit cohérent et adapté au public. Cela demande beaucoup de temps et d’énergie, mais c’est nécessaire !

Comment ça se passe pour toi au Jamel Comedy Club ?

Très bien ! Vous savez, j’ai une relation un peu bizarre avec Jamel (Jamel Debbouze)… Cela fait longtemps qu’on se côtoie, j’ai travaillé plusieurs fois avec lui avant de signer avec d’autres boîtes de prod’. Et à chaque fois, il m’a demandé de revenir à ses côtés, et je suis toujours revenu : je pars, je reviens, je repars, je reviens… c’est le mekhtoub (destin) qui me lie à lui !

Faire rire les gens, qu’est-ce que cela te fait ? Dans quel état te trouves-tu au moment de faire face au public ?

Faire rire, je considère cela comme un grand acte d’amour : si t’as pas envie de donner, si t’es pas généreux, ça ne marchera pas ! Il n’y a pas plus gratifiant que donner du plaisir.

Quant à l’état dans lequel on se trouve avant d’affronter le public, j’avoue qu’avant le spectacle je ressens un trac fou, un terrible black-out dans ma tête, mais une fois sur scène, je parviens rapidement à casser tout ça.

Comment est ce que tu es arrivé l’humour ?

Par un pur hasard ! J’étais plutôt intéressé par l’écriture de scenarii, je voulais devenir réalisateur – j’ai d’ailleurs réalisé des courts-métrages dont certains ont été primés – Ce sont des amis qui m’ont poussé à devenir humoriste car ils trouvaient que j’avais un sacré don pour raconter des histoires… et voilà

Source : Aufait

L’Opération Transit 2010 tend vers sa fin, fixée au 15 septembre prochain. Les retours vers l’Europe se poursuivent. Toutefois, non seulement il n’y a pas eu de pic comme l’année dernière, mais il semblerait que moins de Marocains de l’étranger sont repartis après la première semaine du Ramadan que l'année dernière.

Dans des précédents articles, nous avions expliqué l’impact du Ramadan sur les arrivées mais également les retours dans les pays d’accueil. Nous avions même attribué la vague de retour observée entre le 2 et le 9 août, au mois de ramadan.

Cependant, la première semaine du ramadan a connu une forte baisse des retours vers le Vieux continent. Ces retours se sont stabilisés la deuxième semaine, avant de repartir en légère hausse  depuis le 25 août. Il semblerait donc que moins de MRE aient finalement quitté le territoire national après la première semaine du mois sacré.

Cette tendance pourrait s’expliquer par deux phénomènes qui se conjuguent : il y a eu tout simplement moins de MRE ayant visité le Maroc cette année, il est donc normal que moins de MRE sortent du pays. Mais en même temps, certains auraient tout de même décidé de rester au Maroc pendant le mois de ramadan jusqu'à ce que les grandes vacances soient terminées. Cela semble cohérent pour les Marocains d'Espagne, où les vacances se terminent cette fin de semaine. Du fait que l'immigration marocaine y est plus récente, il semble cohérent que certains d'entre eux voulaient passer le ramadan au Maroc.

De façon globale, en comparaison avec l’année 2009, on a observé une légère baisse des retours. Entre le 15 juillet et le 29 août, 825 215 Marocains ont quitté le Maroc, alors qu’ils étaient 898 428 à la date du 29 août 2009, soit une baisse de 8 %.

Source ; Yabiladi

31.08.2010

Une mobilisation accrue est observée en France pour protester contre l'avant-projet de loi "relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité" qui sera soumis à partir du 27 septembre au débat parlementaire…Suite

Salim Hilali  est un interprète de musique arabo-andalouse. Il influencera des générations d'artistes judéo-arabes comme Sami El Maghribi. Il est l'auteur et interprète des célèbres chansons comme «Mahani Zine Ya Laamam…Suite

Les vacanciers espagnols s'apprêtent à accueillir la reprise avec un sentiment du déjà vu. Les pronostics sur l'état de santé de l'économie ibérique reprennent de plus belle. Les analystes du Financial Times ont dégainé leurs armes contre les gestionnaires espagnols. Cette semaine, le ton alarmiste a repris du service après une brève trêve. Les économistes prévoient même une rechute. La timide croissance réalisée durant les premiers mois de 2010 n'a pas eu l'effet escompté…Suite

 

La 4ème édition du Festival International du Film de Femmes de Salé se tiendra du 20 au 25 septembre prochain sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a annoncé, mardi, l'Association Bouregreg, initiatrice de cet évènement.

Plus de 150 invités étrangers de différents pays et de 350 invités nationaux oeuvrant dans le secteur cinématographique prendront part à ce festival qui se positionne en tant que manifestation consacrée spécialement au cinéma féminin.

La création cinématographique féminine sera à l'honneur lors de cette manifestation à travers plusieurs sections parallèles du festival.

Outre la compétition officielle de films de long métrage, le programme de cette édition comprend des rencontres et des tables rondes sur des thèmes afférents à la femme et le 7ème art.

Source : MAP

Le Maroc sera à l'honneur sur Canal 33 de la Télévision de Catalogne (TVC, publique) à travers la diffusion, durant le mois de septembre, d'une série de reportages, de documentaires et de films visant à faire connaître la richesse du patrimoine et de la culture du Royaume, apprend-on auprès de la TVC.

Cette initiative baptisée "D'aqui i d'allà" (D'ici et de là-bas), vise à permettre aux téléspectateurs catalans de s'informer du dynamisme que connait la société marocaine notamment dans les domaines de l'art, du cinéma et de la culture et de favoriser le rapprochement et la connaissance entre le Maroc et la Catalogne, a indiqué un responsable de la TVC dans une déclaration à la MAP.

Le Maroc est le premier parmi six pays qui seront célébrés, six mois durant, par cette télévision aux cotés de l'Equateur, la Chine, la Colombie, la Roumanie et la Bolivie, le choix de ces pays étant dicté par l'importance des communautés originaires de ces pays établies dans cette région du nord-est de l'Espagne.

Ainsi, Canal 33, chaîne dédiée à la connaissance et à la découverte, diffusera quotidiennement, à partir du 02 au 30 septembre, une série de documentaires, de reportages et de films réalisés par des Marocains et des étrangers ainsi que des débats et des discussions sur l'intégration et le rôle de la communauté marocaine dans le développement de la Catalogne.

Une place de choix sera accordée au cinéma marocain à travers la présentation de plusieurs films notamment "Ali Zaoua" de Nabil Ayouch, "Marock" de Leila Marrackchi, "Casanegra" de Nourredine Lakhmari, et "Adieu mères" de Mohamed Ismaïl.

Plusieurs documentaires sur les différents aspects de la vie au Maroc seront également présentés par Canal 33 notamment "El Batalet, Femmes de la Medina" de Dalila Ennadre, "Les damnés de la mer" de Rawad Rhalid et "Voyage en sol majeur" de Georgi Lazarevski.

La chaîne catalane mettra notamment l'accent sur l'effervescence que connait la scène musicale au Maroc et le rôle de la jeunesse dans le rayonnement de la culture et la musique marocaines à travers la projection de "Casanayda" de Farida Benlyazid.
Sont également prévus des débats sur le dynamisme de la société civile marocaine en Catalogne et son rôle dans le développement du Maroc en présence de militants d'ONG marocaines.

La chaîne catalane présentera également un reportage sur la vie des Marocains en Catalogne sous le titre "Les Filles de Mohamed" et donnera la parole à plusieurs ressortissants marocains établis depuis longtemps en Catalogne.

Les téléspectateurs catalans auront de même l'occasion de découvrir la richesse de la gastronomie marocaine ainsi que la finesse de la couture traditionnelle marocaine notamment le caftan.

La ville de Marrakech et sa place mythique de Jamaa El Fna ainsi que les beaux paysages du Royaume seront également à l'honneur de cette programmation spécial Maroc.

Le nombre de ressortissants marocains installés en Catalogne est estimé à près de 300.000, soit la plus forte communauté marocaine en Espagne.

Source : MAP

Le marché des transferts fermera ses portes ce soir à minuit. En cette dernière journée de mercato, plusieurs Marocains sont cités dans des opérations de dernière minute, aussi bien en Europe que dans le championnat national.

En Europe, aucun Marocain n’arrivera en grande pompe au Real Madrid ou au FC Barcelone, grands acteurs de ce mercato 2010. Néanmoins, des noms circulent ci et là pour renforcer des équipes moins en vue, mais pas moins ambitieuses. Ainsi, selon le site Marocfootball.info, l’international marocain de Liverpool Nabil El Zhar, serait en partance pour la Grèce.

En mal de temps de jeu dans le club de la Mersey, le joueur de 24 ans avait récemment fait part de ses envies de départ. Il aurait trouvé une porte de sortie du côté du PAOK Salonique. La durée du contrat, et le montant de la transaction n’ont toutefois pas été précisés par le site.

Egalement annoncé sur le départ, Nabil Baha, ne rentrant pas non plus dans les plans de son entraineur à Malaga (Liga espagnole), le Marocain serait proche du promu Levante, actuel 18e du classement. Baha avait également été annoncé du côté du Betis Séville, club de 2e division espagnole  qui aurait sollicité son prêt.

Mais le championnat Marocain n’est pas en reste. Des renforts venus du vieux continent seraient annoncés dans 3 grands clubs du Botola. Ainsi, selon le site Infomédiare.ma, le Wydad Casablanca, champion en titre, aurait mis  à l’essai le Franco-Marocain Fouad Dahmoune. Le jeune latéral gauche de 22 ans aurait été formé chez les girondins de Bordeaux, ancien club de Marouane Chamakh.

De son côté, le voisin du Raja aurait pris à l’essai Imed Taarabt, jeune cousin de l’international marocain Adil Taarabt, rapporte la même source. Le jeune milieu de terrain de 19 ans, pensionnaire d’Epinal (3e division française), effectuera une période d’essai de 5 à 10 jours.

Le Kawkab Marrakech aurait pris, toujours pour un essai, le cadet des frères Hadji, le jeune défenseur Farid. Le joueur de 21 ans, formé à Nancy, évoluait à Sarrebruck, en 3e division allemande.

Source : Yabiladi

31.08.2010

Plusieurs personnalités canadiennes et marocaines ont partagé, dimanche à Montréal, un dîner d'iftar organisé par le groupe Atlas Médias à l'occasion du mois sacré de ramadan.

Quelque deux cent représentants et membres des différentes communautés culturelles et confessionnelles établies à Montréal ont été conviés à partager la rupture du jeûne dans une ambiance fraternelle et conviviale qui met en avant l'esprit de solidarité qui prime lors de ce mois sacré.

Cette initiative, la sixième du genre organisée par le groupe, s'inscrit dans le cadre des activités sociales organisées par Atlas Médias en ce mois de piété et de recueillements.

Dans des allocutions de circonstance, les différents intervenants ont mis l'accent sur la dimension culturelle et sociale du mois de Ramadan et sur l'implication de la communauté marocaine dans la vie québécoise et son souci de donner l'image, la meilleure, de la culture maghrébine, en général, et marocaine en particulier.

L'occasion a été aussi pour rendre hommage à des personnalités de divers horizons et origines qui ont consenti des efforts au profit de la communauté marocaine établie au Canada et oeuvré de près ou de loin pour le rapprochement entre les différentes communautés culturelles et confessionnelles.

Ce diner d'iftar a été rehaussé par la présence notamment de Fatima Houda Pepin, première vice-présidente de l'Assemblée nationale du Québec, de membres du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger, de représentants des communautés culturelles et confessionnelles, ainsi que d'hommes politique, d'académiciens et de représentants d'associations marocaines établies à Montréal.

Source : MAP

Le long-métrage "Les oubliés de l'Histoire" du réalisateur marocain Hassan Benjelloun a été retenu en compétition officielle de la 26ème édition du festival du cinéma méditerranéen d'Alexandrie, qui se tiendra du 14 au 19 septembre prochain.

Prendront part à la compétition officielle de ce festival quelque 35 films représentant l'Albanie, l'Algérie, la Bosnie, la Croatie, l'Egypte, l'Espagne, la France, la Grèce, l'Italie, le Liban, le Maroc, la Slovénie, la Syrie et la Turquie, selon les organisateurs.

Les films "Harragas" de l'Algérien Merzak Allouach, "chaque jour est une fête" de la Libanaise Dima El Horr, "la porte du paradis" du Syrien Maher Kedo participent également à la compétition officielle de ce festival.

Le jury, présidé par l'actrice tunisienne Moufida Tilali, comprend les acteurs égyptiens Hicham Salim et Zina, le président Directeur général du centre du cinéma grec, Giorgos Papalios, le compositeur de musique français, Eric Serra, et la photographe indienne Sabina.

Cette édition sera marquée aussi par l'organisation d'une compétition pour le choix des dix meilleurs films égyptiens durant la dernière décennie, précisent les organisateurs.

Source : MAP

Les artistes marocains, présents en force ce week-end à Paris, dans le cadre de la première édition du Grand Ramdam, fête musicale à la découverte des rythmes du Maghreb, ont charmé, par leur talent et l'originalité de leur musique, le public du festival, très nombreux à suivre leurs concerts au Parc de la Villette.

Dans la salle des concerts de la Cité de la Musique, les spectacles des groupes Mazagan et Nass El Ghiwane, accompagné de la troupe Jil Gnawa, ont ainsi fait un tabac auprès d'un public large, composé aussi bien de maghrébins, dont plusieurs marocains, que de mélomanes français, des inconditionnels des concerts d'artistes marocains.

Si la musique du groupe Mazagan, initiateur du style "chaâbi-groove" (mélange du chaâbi, reggae, rock, jazz), a attiré surtout les jeunes, celle de Nass El Ghiwane a, comme à l'accoutumée, eu la particularité de mettre en transe les spectateurs, tous âges confondus. Ils ont trouvé du plaisir à répéter en choeur les principaux succès du groupe mythique.

Youness Elguezouli, jeune talent marocain (27 ans) qui s'est produit en plein air aux côtés du Cheb Bilal, star du Raï au Maghreb et en France, a également fait danser la foule et eu sa part des applaudissements.

Lauréat du concours de chant "Casting Star" en 2003 (émission de téléréalité diffusée sur la première chaîne marocaine), ce natif de la ville de Fès se dit "honnoré" de pouvoir participer à ce concert à l'invitation du Cheb Bilal. Son premier album, "Safar" (voyage), sortira le 7 novembre en France où il poursuit sa carrière musicale.

"C'est un chanteur qui a beaucoup d'avenir et de potentiel", dira de lui Cheb Bilal qui l'a invité au Grand Ramdam après l'avoir rencontré pour la première fois, l'année dernière au festival international du Raï d'Oujda.

L'artiste algérien est un habitué des festivals marocains de musique. Il reconnaît que son succès actuel est dû en grande partie au public marocain.

"Le public marocain a joué un grand rôle dans ma carrière. S'il n'y avait pas le Maroc, je ne pense pas que je serai là maintenant", a-t-il confié à la MAP. Il compte prochainement enregistrer une chanson en duo avec la grande chanteuse marocaine Latifa Raafat.

Coïncidant avec le mois sacré du Ramadan, le festival "Grand Ramdam", initié par le ministère français de la Culture et dont les concerts ont pu être retransmis en direct sur la chaîne de télévision France O, donné l'occasion au public, venu en famille ou entre amis, de se réunir dans une ambiance de convivialité et de partage.

Une pause a été ainsi marquée au moment de rupture du jeûne où des bénévoles ont distribué aux spectateurs des dattes et du thé à la menthe.

"En France, nous sommes profondément solidaires, d'abord du mois du Ramadan et de son aspect sacré, mais aussi de son aspect festif", a déclaré à la MAP le ministre français de la Culture, M. Frédéric Mitterrand.

"Les nuits du Ramadan sont des nuits de fête et la fête c'est principalement la musique, d'où cette initiative de faire venir des groupes de toute la Méditerranée pour chanter dans ce milieux magnifique du Parc de la Villette", a indiqué le ministre qui tient à associer les artistes maghrébins et marocains en particulier aux différentes manifestations culturelles qui se déroulent en France.

Il s'est félicité de l'engouement du public pour cette première édition du festival et du fait qu'il soit rediffusée sur la chaîne France O à travers tout le territoire français.

"Je pense que c'est un honneur, un plaisir et un devoir aussi", a-t-il dit, estimant qu'il s'agit là de "l'amorce d'un festival que l'on doit continuer dans les années prochaines".

Car, selon le ministre, ce n'est pas uniquement la communauté musulmane qui tient à afficher son intérêt pour cet événement, dans la mesure où "dans l'assistance on trouve beaucoup de gens non musulmans qui viennent, par sympathie et solidarité, retrouver leurs amis".

"C'est important que les gens se comprennent et dialoguent", a-t-il souligné.

La chaîne France O partenaire du Grand Ramdam, a retransmis les concerts de cette édition dans le cadre de sa semaine thématique "Les lumières de la Méditerranée" (du 28 août au 3 septembre). Celle-ci prévoit une programmation tout entière destinée à mieux faire connaître les richesses culturelles de tous les pays riverains de la "Mare nostrum".

Magazines, concerts, fictions, mais aussi documentaires et spectacles vivants viendront rendre hommage aux lumières de la Méditerranée.

S'y ajoutera un grand débat, prévu le 1er septembre à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration à Paris, autour de trois thèmes cruciaux pour l'avenir du monde méditerranéen: "mythes, enjeux stratégiques et vivre ensemble". Il sera diffusé le même jour sur France O .

Source : MAP

Cent neuf subsahariens candidats à l'émigration clandestine ont été arrêtés, dimanche, dans la ville d'Oujda et ses environs, a-t-on appris lundi auprès des autorités locales.

Ces personnes ont été arrêtées lors d'une vaste opération de ratissage menée conjointement par des éléments de la gendarmerie royale, de la sûreté nationale, des forces auxiliaires et des autorités locales d'Oujda.

De différentes nationalités, ils sont entrés clandestinement au Maroc et ont trouvé refuge notamment dans les zones forestières et périphériques et dans les alentours du campus universitaire de la ville d'Oujda, a précisé la même source.

Les subsahariens interpellés sont originaires du Ghana (32), Mali (10), Nigéria (12), Niger (4), Guinée Conakry (8), Guinée Bissau (4), Cameroun (4), Sénégal (4), Libéria (7), Kenya (3), Ethiopie (3), Sierra Leone (4), Côte d'Ivoire (6), Soudan (1), Rwanda (1), Zimbabwe (1), Congo (1), Bangladesh (1), Benin (1) et Gambie (2), a-t-on ajouté, faisant savoir qu'un camerounais souffrait d'une maladie infectieuse a été transféré à l'hôpital Al Farabi d'Oujda pour recevoir les soins nécessaires.

Lors de cette opération de ratissage il a été procédé à la destruction par incinération d'une soixantaine d'abris de fortune, a encore ajouté la même source, notant que des opérations similaires menées le même jour dans les provinces de Nador et Driouch ont permis l'arrestation d'une cinquantaine de subsahariens candidats à l'émigration clandestine.

Source : MAP

Pour "stopper" l'immigration clandestine et éviter une Europe "noire", "la Libye soutenue par l'Italie demande à l'Union européenne au moins 5 milliards d'euros par an", a déclaré lundi le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi lors d'une cérémonie à Rome aux côtés de Silvio Berlusconi.

Le chef du gouvernement italien n'a pas commenté cette demande d'aide libyenne ni l'affirmation du colonel Kadhafi qu'elle serait défendue devant les instances européennes par l'Italie.

Répondre à la demande libyenne est dans l'intérêt de l'Europe, qui sinon, "demain, avec l'avancée de millions d'immigrés, pourrait devenir l'Afrique", a affirmé le colonel Kadhafi, en fêtant à Rome le traité d'amitié Italie-Libye signé il y a deux ans pour mettre fin au contentieux colonial.

La Libye "est la porte d'entrée de l'immigration non souhaitée" qu'il faut "stopper sur les frontières libyennes", a argué le dirigeant libyen.

"Demain peut-être que l'Europe ne sera plus européenne et même noire car ils sont des millions (d'Africains) à vouloir venir", a encore déclaré Kadhafi. Il a qualifié ces mouvements migratoires de "chose très dangereuse". "Nous ne savons pas ce qui se passera, quelle sera la réaction des Européens blancs et chrétiens face à ce flux d'Africains affamés et non instruits", a-t-il dit avant d'ajouter: "nous ne savons pas si l'Europe restera un continent avancé et uni ou s'il sera détruit comme cela s'est produit avec les invasions barbares".

Le traité italo-libyen prévoit notamment le refoulement vers la Libye des migrants clandestins cherchant à atteindre les côtes italiennes ainsi que 5 milliards de dollars d'investissements italiens en dédommagement de la colonisation, notamment pour 1.700 km d'autoroute sur le littoral libyen.

Selon M. Berlusconi, grâce au traité bilatéral et au refoulement des migrants, l'Italie a contribué à "contrer avec succès la traite des clandestins de l'Afrique vers l'Europe contrôlée par les organisations criminelles". Il n'a toutefois pas répondu aux organisations de défense des droits de l'homme qui s'inquiètent régulièrement du sort des immigrés renvoyés en Libye.

"C'est un avantage pour tous si les relations entre l'Italie et la Libye ont changé. Qui ne le comprend pas appartient au passé et est prisonnier de schémas dépassés", a estimé M. Berlusconi.

Pour sa part, le colonel Kadhafi a invité les Libyens ayant des ressources à investir en Italie. "Il y a aussi une immigration souhaitée. Il y a des Libyens qui ont de l'argent et je les encourage à venir en Italie pour investir", a-t-il dit.

Selon Mouammar Kadhafi, M. Berlusconi s'est ému en inaugurant lundi une exposition photographique sur l'histoire des relations entre la Libye et l'ancienne puissance coloniale italienne.

M. Berlusconi "a pleuré devant les photos relatives aux drames vécus par le peuple libyen, mais la chose importante est que cela ne se reproduise pas", a déclaré le colonel Kadhafi au cours d'un discours fleuve de 40 minutes.

Source ; Le Matin.ch/AFP

31 août 2010

Le président Nicolas Sarkozy organise vendredi, à l'Élysée, une réunion d'arbitrage sur les amendements à la déchéance de la nationalité, a annoncé mardi, sur LCI, le ministre de l'Immigration Éric Besson, qui a reconnu une "divergence juridique" avec son collègue de l'Intérieur Brice Hortefeux.

"C'est le président de la République et le Premier ministre qui arbitreront cette fin de semaine, si j'ai bien compris vendredi", a déclaré M. Besson, pour lequel la question de la déchéance de la nationalité n'est pas une "révolution" puisqu'elle existe dans le droit français à l'article 25 du Code civil. Alors que M. Hortefeux veut un amendement créant un "délit de polygamie de fait/escroquerie/abus de faiblesse", M. Besson souhaite que les amendements soient limités "scrupuleusement aux crimes les plus graves, ceux qui portent atteinte à l'État, à la nation".

"Sur le plan moral et politique, rien ne me choque en la matière" (Besson)

"Il faut lutter contre la polygamie de fait, contre les fraudes sociales", a estimé M. Besson. "Est-ce que la sanction doit être la déchéance de la nationalité ? J'ai dit un certain nombre de réserves et je considère que la jurisprudence du Conseil constitutionnel ne le permet pas. Nous le verrons, nous en discuterons, c'est pour cela que j'ai dit que c'était complexe", a-t-il argumenté. En revanche, M. Besson se demande s'il ne fallait pas assimiler au terrorisme les meurtres de représentants de l'État.

"Est-ce qu'on peut considérer que tuer un magistrat, un préfet, un policier ou un gendarme quand on vient d'acquérir la nationalité française ne peut pas être assimilé à un acte de terrorisme ?" s'est-il interrogé. "Le seul cas de figure accepté justement par la communauté internationale, les conventions internationales, c'est que vous perdez votre nationalité lorsque vous venez de l'acquérir, quand vous portez atteinte à la sûreté de l'État, à ce qui fait l'essence d'une nation. La circonstance me paraît assez incontestable", a-t-il dit. "Sur le plan moral et politique, rien ne me choque en la matière. Il faut quand même accepter l'idée que quand on devient français, on signe moralement et bientôt formellement un pacte républicain. On s'engage à respecter les lois de la République", a dit le ministre.

Source : Le Point

La grogne continue de se propager au sein du gouvernement. Après Bernard Kouchner et Hervé Morin, c'est Fadela Amara qui marque sa différence. La secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville s'est dite "contre les expulsions de Roms", mardi matin, sur RTL. "J'ai toujours milité contre les expulsions", a-t-elle indiqué.

Interrogée sur la déchéance de nationalité, mesure phare du virage sécuritaire de Nicolas Sarkozy amorcé au coeur de l'été, l'ancienne présidente de Ni putes ni soumises n'a pas non plus hésité à s'opposer au discours présidentiel. "Je suis contre l'élargissement de la déchéance de nationalité à toutes les autres formes de crimes", a prévenu la secrétaire d'État.

L'ex-associative ne croit pas non plus, comme Frédéric Lefebvre l'avait affirmé au début du mois d'août, qu'il y a "des liens entre délinquance et immigration". "L'insécurité n'a pas de couleur de peau", lui a-t-elle répondu, assumant ses désaccords avec l'exécutif sur cette question. "Nous sommes en démocratie, nous pouvons avoir des désaccords", a prévenu Fadela Amara. "Faire un amalgame, ça peut amener à des dérives. Je ne suis pas convaincue qu'il y ait ce lien si formel" entre délinquance et immigration, a-t-elle martelé.

Le remaniement en ligne de mire

"Je suis évidemment totalement pour la fermeté quand on parle d'insécurité", a-t-elle toutefois tempéré ensuite, précisant adhérer à la "logique" du président de la République d'"éradiquer la délinquance", de "combattre les groupes mafieux des cités". "Le meilleur moyen pour arriver à sortir du marasme certains jeunes, c'est de rétablir l'ordre républicain qui est émancipateur", a prôné Fadela Amara.

"Nos parents n'ont pas immigré pour que leurs enfants basculent dans la délinquance", a rappelé l'ex-associative, fustigeant "la manière dont tout cela est présenté, la surenchère qui a été faite autour du discours du Président". Et de critiquer ouvertement "la surenchère de Hortefeux", ministre de l'Intérieur, qui, lundi soir, a une nouvelle fois durci ses positions en affirmant qu'un auteur de vol sur cinq à Paris était roumain.

Autant de divergences qui n'ont pas pour autant poussé Fadela Amara à quitter ses fonctions, à l'instar de ses confrères des Affaires étrangères et de la Défense. "Je ne suis pas quelqu'un qui jette l'éponge. Je reste et je continuerai", a-t-elle promis. Mais, à quelques semaines d'un remaniement annoncé, Fadela Amara a prévenu : "Si je ne sens pas la même détermination intacte, je pense que je ne resterai pas."

Source ;: Le Point

Scruté par les experts des droits humains de l'ONU, quant à la prévalence de discriminations raciales., le Maroc, a certaines avancées importantes à son actif. Mais les rapporteurs ont critiqué la discrimination envers les populations amazigh et subsaharienne et restent préoccupés aussi par la question des « prénoms à caractère marocain ».

Les résultats des enquêtes ont été présentés en conférence de presse vendredi 27 août par le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD), un organe composé d’experts indépendants qui surveille l’application de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale que le Maroc a ratifiée en 1970.

Le CERD se dit satisfait d'avancées marocaines dans plusieurs domaines. La réforme du code de la nationalité qui permet à la femme marocaine de transmettre sa nationalité à ses enfants, la loi relative aux partis politiques, interdisant toute constitution d'un parti politique sur une base discriminatoire, le Code de la presse de 2003, dont les dispositions punissent toute incitation à la discrimination raciale, la haine ou la violence raciale, voilà autant d'éléments positifs relevés par les experts.

De plus, le code du travail protègerait efficacement les employés, et le code de la famille assure davantage l'égalité entre l'homme et la femme. Au sujet de l'implémentation de la convention, les experts se félicitent du fait que le Maroc donne le droit aux individus au Maroc de saisir directement le CERD s'ils se sentent victimes de discrimination raciale. Aspect qui peut être important au vu de l'implémentation à différentes vitesses, notamment du code de la famille au Maroc.

Mais le comité a également tenu à souligner les domaines où le Maroc traine la patte. De manière générale, il recommande au Maroc de consacrer dans sa constitution le principe de la primauté des traités internationaux sur sa législation interne. Manière de critiquer le fait que le Maroc peut encore ratifier certains traités internationaux sans que cela ait de conséquences sur les lois internes.

Plus concrètement, le CERD a mis en exergue les discriminations subies par deux populations au Maroc, les Amazighs et les Subsahariens. Il critique le fait que la langue Amazigh ne soit pas reconnue comme langue officielle et que « certains Amazighs continuent d'être victimes de discrimination raciale, particulièrement dans le domaine de l'emploi et des services de santé, surtout quand ils ne parlent pas arabe. »

Une critique forte a également été émise concernant l'absence totale d'un cadre législatif et institutionnel pour la protection de réfugiés et de demandeurs d'asile. Dans ce sens, le comité « conseille que l'Etat établisse un tel cadre pour clarifier les procédures d'asile et pour garantir la protection des droits des réfugiés et des demandeurs d'asile. »

Le droit des sans-papiers au Maroc, en majorité des Subsahariens, doit également être renforcé. Discriminations raciales, xénophobie et détentions sans recours juridiques seraient courant à l'encontre de cette population.

Un aspect critiqué par le comité et qui touche directement les MRE est la question des « prénoms à caractère marocain ». Les autorités marocaines peuvent refuser des prénoms donnés aux enfants marocains quand elles estiment que ces noms ne sont pas de caractère marocain. Les consulats marocains à l'étranger disposent ainsi de listes de noms acceptés sur les passeports marocains.

Cela touche évidemment des noms européens, mais la polémique a été plus forte quant à des noms berbères, dont certains ne sont pas acceptés, alors qu'il ne fait aucun doute que ce sont des noms marocains.

Par rapport à cette problématique, le CERD « recommande » au Maroc « de clarifier la signification et la portée dans sa législation de la notion de 'prénom à caractère marocain' », et ce « afin d'assurer pour tous l'inscription de prénoms. »

Source : Yabiladi

La Bundesbank a pris lundi ses distances avec un de ses membres, Thilo Sarrazin, dont les propos sur les musulmans et les Juifs ont défrayé la chronique.

Ses déclarations ont terni, a dit le directoire de la Bundesbank, la réputation de la banque centrale allemande. Thilo Sarrazin s'est attiré les foudres de la chancelière Angela Merkel et de plusieurs de ses ministres pour avoir estimé dans la presse que les musulmans s'intégraient moins bien que les autres populations en Europe et pour avoir évoqué le "gène particulier des Juifs".

Il s'est défendu lundi lors d'une conférence de presse, réfutant avoir usé de théories raciales dans ses arguments. Il a aussi affirmé que les statistiques confirmaient que les immigrés musulmans pesaient sur la société allemande.
La Bundesbank a souligné, elle, à l'issue d'une réunion extraordinaire de son conseil des gouverneurs, que les opinions de Thilo Sarrazin ne reflétaient pas celles de l'institution.

"Le conseil de la Bundesbank estime que les commentaires du Dr Sarrazin ont terni l'image de la Bundesbank", dit un communiqué, ajoutant que les discriminations n'ont pas leur place dans cette institution.

La direction de la banque centrale parlera à Thilo Sarrazin et pourrait donner suite au moment opportun, ajoute le texte.
Angela Merkel s'était dit certaine, dimanche, qu'il y aurait "des discussions" à la Bundesbank au sujet de ces propos "absolument inacceptables".

Thilo Sarrazin, qui s'est exprimé dans les colonnes du Welt am Sonntag à la veille de la parution de son nouveau livre, dans lequel il dénonce la politique d'immigration du gouvernement et met en garde contre la "déculturation" de l'Allemagne, n'en est pas à ses premières déclarations contestées.

Il est déjà visé par une enquête du parquet pour incitation à la haine raciale pour avoir déclaré lors d'une réunion d'affaires en juin que l'intelligence moyenne en Allemagne diminuait en raison du faible niveau d'éducation des immigrés turcs, proche-orientaux ou africains.

Source : Les Echos/Reuters

hileas Fogg ne s’attendait pas à un pareil défi. Son tour du monde durait 80 jours, alors que cette nouvelle aventure ne dépasse pas quelques heures. En fait, le tour du monde remis au goût du jour n’est pas vraiment inspiré du roman de Jules Verne, mais d’une initiative humaine, celle de briser les frontières communautaires au sein d’une même ville. L’événement, qui aura lieu le samedi 13 et le dimanche 14 novembre à Dunkerque, connaîtra une participation marocaine massive. «Pour la communauté marocaine, c’est un moyen de promotion culturelle. Il montre que notre intégration dans les pays d’accueil, nous l’assumons avec notre spécificité culturelle et  notre appartenance. C’est aussi l’affirmation que notre culture est une partie intégrante de la culture du territoire», explique Oussama Loukili, un ingénieur marocain responsable des relations internationales à l’AJS «Le bon emploi de la solidarité» qui organise cet événement.

L’idée de ce tour du monde trouve ses racines dans un concept adopté par la ville jumelle allemande de Dunkerque, Krefeld. Cette dernière organise, chaque année, une vaste opération interculturelle sous forme d’un voyage à travers les ruelles de la ville à la découverte des cultures étrangères présentes. Ce voyage vise à permettre aux habitants désireux de se confronter aux cultures étrangères présentes dans l’agglomération de se lancer dans un périple urbain ponctué par des arrêts dans les quartiers de la ville à la découverte de l’univers culturel des familles installées sur son sol. «L’objectif, c’est aussi montrer aux sceptiques un bon vivre ensemble, que l’autre est capable d’ouvrir chez soi et de partager sa culture», souligne Oussama Loukili en  charge de cette action à Dunkerque.

La première édition, qui a eu lieu le 15 novembre 2009, a été animée par quatre familles qui ont répondu présent à l’appel de l’ONG (AJS) : une Marocaine, une Sénégalaise, une Comorienne, et une Algérienne. «Cette année, en plus de la famille marocaine, il y aura des familles congolaise, polonaise, sénégalaise, comorienne et flamande. Pour les voyageurs, les inscriptions sont ouvertes», indique au Soir échos, Oussama Loukili. Les personnes intéressées doivent s’inscrire à l’ONG pour retirer leur billet de voyage.

Concrètement, les familles représentent des escales de ce tour du monde. Chacune d’elles est libre d’organiser l’accueil et la visite des participants au tour du monde venus assouvir leur soif de connaître les traditions du pays. «L’an dernier, chez la famille marocaine, c’était le dépaysement total! Nous avons été accueillis dans un salon marocain décoré du sol au plafond. Les tables étaient garnies de toutes les saveurs», raconte l’AJS dans son rapport 2009. Les hôtes ont donné aux voyageurs un aperçu sur les villes marocaines, leurs caractéristiques, les différentes langues parlées, les traditions culinaires…

Aussi chaleureuses et accueillantes, toutes les familles ont ouvert les portes de leurs maisons, mais aussi celles de leur cœur. Une véritable réussite à laquelle contribuent de nombreux partenaires, dont Colibri,  Fraternité tout Horizon, APAID et Artisans du Monde-Littoral. A présent que l’équipe a gagné son pari, elle aspire, à transformer ce tour du monde en un rendez-vous annuel.

Ce tour du monde est en fait une action inscrite à une autre beaucoup plus ancienne et plus large : la Semaine de la solidarité internationale (SSI). Selon l’AJS, c’est le rendez-vous national de sensibilisation à la solidarité internationale et au développement durable. Lancée depuis 1998, la troisième semaine de novembre, la SSI s’articule autour de plusieurs manifestations où débat et convivialité font bon ménage et pas seulement à Dunkerque, mais dans toute la France. L’AJS estime que ces manifestations ont un rôle à jouer contre les préjugés et les stéréotypes. «Elles permettent de dépasser nos idées reçues, d’échanger et de s’interroger sur ce que nous pouvons faire pour rendre ce monde plus solidaire, que ce soit à travers nos actes quotidiens les plus simples comme les plus engagés», explique l’AJS. D’après cette ONG, la SSI permet de les faire connaître et de sensibiliser les Français aux questions de solidarité internationale. Et pour cela, l’échange d’idées passe par les conférences, les spectacles, les ateliers pratiques et les loisirs qui sont au menu de la semaine.

Les organisateurs ont énormément misé sur la diversité du contenu du programme en y ajoutant également des projections, des expositions, des repas équitables et des marchés solidaires, entre autres.

La SSI devient tout simplement à Dunkerque un grand moment de rencontre et de découverte, un moyen de sensibilisation à la coopération internationale et au développement durable.

Source : Le Soir

Un gouvernement soudé et droit dans ses bottes malgré les critiques. C'est le message qu'ont voulu faire passer Brice Hortefeux et Eric Besson en annonçant de concert lors d'une conférence de presse, lundi, la poursuite des opérations d'évacuation des Roms. Depuis le 28 juillet et le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, «128 campements illicites occupés par des ressortissants roumains ou bulgares ont été démantelés et évacués», indique le ministre de l'Intérieur. Parallèlement, «977 Roms présents sur notre territoire ont été raccompagnés vers leur pays d'origine, essentiellement la Roumanie», a ajouté Brice Hortefeux. Plus de 8.200 Roumains et Bulgares ont été reconduits dans leur pays depuis le début de l'année, précise Eric Besson. En 2009, quelque 11.000 Roms avaient été expulsés. «C'est l'accélération d'un processus récurrent», assure-t-il au Talk Orange-Le Figaro.

Le ministre de l'Intérieur a pour mission de démanteler en trois mois la moitié des campements illégaux en France, soit environ 300. Pas question pour Brice Hortefeux de relâcher la pression. «Ces opérations vont se poursuivre car elles sont légitimes et nécessaires», assure le ministre. Principal argument mis en avant par le gouvernement pour justifier l'expulsion des Roms : «protéger les Français de l'insécurité». Brice Hortefeux affirme que les actes de délinquance perpétrés par des Roumains, à Paris, ont augmenté de 259% en 18 mois. «Aujourd'hui, à Paris, la réalité est que près d'un auteur de vol sur cinq est un Roumain», assure le ministre de l'Intérieur, et «un vol commis par un mineur sur quatre l'est par un mineur roumain».

«Une charge déraisonnable pour notre système d'assistance sociale»

Eric Besson a d'ailleurs annoncé lundi un projet d'amendement à la loi sur la sécurité intérieure, dite Lopssi, pour étendre les possibilités d'expulsion en cas de «menace à l'ordre public à l'occasion d'actes répétés de vols ou de mendicité agressive». Le ministre de l'Immigration soumettra aussi deux autres propositions dans le cadre du projet de loi qui sera examinée le 27 septembre à l'Assemblée nationale. La première permettra de «sanctionner ceux qui abusent du droit au court séjour (trois mois maximum, ndlr) afin de contourner les règles plus strictes du long séjour»: avoir un emploi, suivre des études ou justifier de ressources suffisantes. Le deuxième amendement permettra «la reconduite dans leurs pays d'origine des personnes qui représentent une charge déraisonnable pour notre système d'assistance sociale», détaille-t-il. «Les ressortissants européens ne jouissent pas d'une liberté de séjour sans limite au sein de l'Union européenne», justifie Eric Besson.

Comme l'a fait François Fillon lundi matin, Brice Hortefeux et Eric Besson tiennent à se départir de toute «stigmatisation». «Il ne s'agit en aucun cas de stigmatiser telle ou telle population, mais il ne s'agit pas non plus de fermer les yeux sur une réalité», explique Brice Hortefeux. «Accueillir ne veut pas dire défaillir, reprend le ministre. Ceux que nous accueillons doivent se conformer à nos lois». Et d'insister sur le fait qu'une installation dans un camp illicite constitue un délit au regard de la loi de mars 2003. Brice Hortefeux déplore aussi l'insalubrité de certains camps, où se développent selon lui des cas de saturnisme et de tuberculose. «Pouvons-nous accepter que des enfants grandissent dans de telles conditions ? », s'interroge le ministre de l'Intérieur. «Nous devons faire en sorte qu'ils vivent dans la légalité et la dignité. La France n'est pas un terrain vague.»

«L'hypocrisie» de Martine Aubry

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a annoncé qu'il recevrait mardi le président de la conférence épiscopale, le cardinal André Vingt-Trois, après les critiques émises par l'Eglise catholique contre la politique française à l'égard des Roms. «Les déclarations qui ont été faites par la plupart des responsables de la hiérarchie catholique disent, à juste titre, la même chose», explique-t-il. «Ils parlent de notre devoir d'accueil et du respect des autres».

Brice Hortefeux a aussi profité de la conférence de presse pour répondre aux accusations proférées ce week-end à La Rochelle par Martine Aubry, qui soulignait encore lundi qu'évacuer un terrain n'était pas la même chose qu'expulser par «charters entiers». Le ministre de l'Intérieur s'est étonné «de l'hypocrisie de certains responsables publics qui s'émeuvent au mois d'août de ce qu'ils ont eux-mêmes demandé en juillet». Et de rappeler que la communauté urbaine de Lille, présidée par la secrétaire nationale du PS, avait demandé «d'évacuer un campement de Roms à Villeneuve-d'Ascq». Une procédure qui «aurait pu être arrêtée à tout moment si elle l'avait souhaité. Or, il n'en a rien été», affirme Brice Hortefeux.

En tenant une conférence de presse commune, les deux ministres ont aussi cherché à afficher une unité gouvernementale mise à mal par l'offensive sécuritaire. «Nous travaillons main dans la main avec Eric Besson. Une cellule de coordination interministérielle se réunit une fois par semaine depuis fin juillet», précise Brice Hortefeux. Mais malgré une solidarité de façade, les deux collègues n'ont toujours pas trouvé d'accord sur la question de la déchéance de nationalité, l'autre grand volet de la politique sécuritaire du gouvernement. Alors que le ministre de l'Immigration, tout comme le premier ministre, veut limiter la sanction de déchéance aux «crimes graves», Brice Hortefeux veut l'étendre aux personnes coupables de polygamie. La question devrait être tranchée cette semaine par Nicolas Sarkozy lors d'une réunion d'arbitrage à l'Elysée, en présence des deux ministres.

Source : Le Figaro

Les autorités mexicaines ont annoncé le lancement d'une enquête au niveau fédéral sur le massacre de 72 migrants dans un ranch du nord du pays, en raison des soupçons qui pèsent sur les trafiquants de drogue dans cette affaire.

Selon le porte-parole du gouvernement Alejandro Poire, l'implication d'un cartel de la drogue ferait de ce massacre un crime fédéral. Le gouvernement "poursuivra son assaut frontal contre ces organisations pour que des événements terribles comme ceux qui ont eu lieu cette semaine ne se répètent pas", a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Luis Freddy Lala Pomavilla, un Equatorien de 18 ans, seul survivant du drame, a refusé l'offre de visa pour raisons humanitaires faite par le Mexique et préfère rentrer chez lui. Une fois que ses blessures au cou seront guéries, les autorités mexicaines se chargeront donc de le rapatrier, a-t-il précisé.

Lala a raconté comment quelque dix hommes, se présentant comme membre du gang des Zetas, avaient intercepté les migrants sur une route du Tamaulipas, avant de les kidnapper, de les transférer dans un ranch, de chercher à les enrôler comme passeurs, puis de les abattre lorsqu'ils ont refusé.

Pour l'heure, 34 des victimes ont été identifiées: 16 sont originaires du Honduras, 12 du Salvador, cinq du Guatemala et une du Brésil. Rares étaient ceux qui avaient des papiers d'identité sur eux. La police prélève donc des échantillons ADN sur les autres en espérant pouvoir les identifier de cette manière.

Du coup, au Honduras par exemple, des familles inquiètes se pressaient au ministère des Affaires étrangères, cherchant à obtenir des nouvelles de proches qu'ils pensaient au Mexique. Comme Maria Cruz, inquiète pour son fils Denis Moreno, 34 ans, qui l'a contactée pour la dernière fois depuis une ville sur la frontière mexicano-américaine. "J'espère qu'il n'est pas sur la liste", disait-elle à la télévision, en larmes.

Fabiana Carcamo, elle, racontait avoir eu la confirmation que son frère, Miguel Angel Carcamo, 40 ans, se trouvait parmi les victimes. Il avait quitté le Honduras le 3 août, avec l'espoir d'atteindre les Etats-Unis. Il laissait derrière lui, à El Guante, 60 km au nord de Tegucigalpa, quatre enfants âgé de quatre à 15 ans. "J'ai parlé à Miguel Angel le 3 août. Il m'a dit de ne pas pleurer, qu'il m'appellerait quand il serait arrivé là-bas et qu'il m'aiderait", se lamentait une autre de ses soeurs, Ana Cristina.

Le cartel des Zetas, constitué par d'anciens membres des forces spéciales de l'armée mexicaine, contrôle une bonne partie de l'Etat du Tamaulipas, dernière étape pour les migrants latino-américains cherchant à passer au Texas. Les Zetas, outre le trafic de drogue, se sont mis à pratiquer l'extorsion envers les migrants ou à les forcer de travailler comme passeurs.

Selon la Commissaire à l'Immigration Cecilia Romero, les agents mexicains ont secouru 2.750 migrants cette année, certains errant dans le désert, d'autres captifs des gangs. Rien que dans le Tamaulipas, 812 migrants qui avaient été kidnappés par les gangs ont été secourus, explique-t-elle.

La multiplication de ces dangers a commencé de décourager les candidats à l'émigration, et les chiffres ont commencé à chuter, a-t-elle ajouté.

Source : AP

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