mercredi 27 novembre 2024 05:42

Deux films marocains seront projetés lors du Festival des Films du Monde de Montréal, aux cotés de plus de 430 productions provenant de 80 pays.

Le Festival verra ainsi la projection des films marocains, "Finak Alyam" (Destins croisés) de Driss Chouika et "Terminus des Anges" des trois réalisateurs marocains Narjis Najjar, Mohamed Mouftakir et Hicham Lasri.

Le Festival International du Film de Montréal (26 août au 6 septembre) est ainsi l'occasion pour "encourager la diversité culturelle et la compréhension entre les peuples, de propager l'art cinématographique de tous les continents en stimulant le développement du cinéma de qualité, de faire connaître le cinéma d'auteur et d'innovation, de découvrir et encourager les nouveaux talents et de favoriser les rencontres entre professionnels du cinéma du monde entier", selon les organisateurs.

La Compétition Mondiale, fer de lance du Festival, sera composée de premières mondiales et internationales. Un jury officiel, constitué de personnalités internationales, attribuera les divers prix aux longs métrages de cette section compétitive, dont le Grand Prix des Amériques, le Grand Prix Spécial du Jury, le Prix de la mise en scène, le Prix d'interprétation féminine, le Prix d'interprétation masculine, le Prix du meilleur scénario, le Prix de la meilleure contribution artistique, le Prix de l'innovation.

La section Regards sur les cinémas du monde (Amériques, Europe, Asie, Afrique, Océanie) sera encore une fois l'occasion de découvrir le cinéma d'ailleurs. Quelque 82 longs métrages, 3 moyens métrages et 81 courts font partie de la sélection. Les grands pays producteurs sont présents, tout comme d'autres comme le Brésil, la Turquie, le Mexique, l'Egypte.

Les thèmes abordés par les différentes réalisations, qui sont aussi riches que variés, portent sur des sujets qui interpellent toute la planète.

Source : MAP

Quatre-vingt-quinze candidats à l'émigration clandestine ont été arrêtés depuis dimanche dernier dans la commune Bni Marghnin (province de Driouch), apprend-on auprès des autorités locales.

Parmi ces candidats à l'émigration clandestine, vingt sont d'origine asiatique, précise-t-on de même source.

Ces candidats ont été appréhendés dans le cadre d'une opération de ratissage menée depuis dimanche dans la province.

Source : MAP

Le ministère américain de la Justice a déposé plainte jeudi contre Joe Arpaio, un shérif de l'Arizona (sud-ouest) qui a acquis une réputation nationale controversée pour la guerre sans merci qu'il livre aux immigrés illégaux.

Le shérif du comté de Maricopa Joe Arpaio, 78 ans, dont la politique zélée de lutte contre l'immigration illégale, jusqu'aux mauvais traitements, est commentée dans tout le pays, est au centre de cette plainte.

Avec son bureau, il est poursuivi pour ne pas avoir coopéré avec la justice fédérale qui avait ouvert une enquête préliminaire pour discriminations en juin 2008. En mars 2009, le ministère de la Justice avait réactivé une enquête formelle et demandé à avoir accès à des documents.

"En tant que bénéficiaire de financements fédéraux, (il) est tenu par la loi, le règlement et par contrat de permettre à l'Etat fédéral de consulter les documents et autres informations liés à une enquête" pour discrimination raciale ou liée à l'origine, affirme le ministère dans la plainte.

Le shérif Arpaio est soupçonné d'ordonner à ses troupes de cibler les contrôles d'identité sur les Mexicains afin de déceler des clandestins avec, entre autres stratégies, de vastes rafles en pleine rue, dans des usines ou à l'extérieur des restaurants.

Dans un communiqué, Joe Arpaio a affirmé que cette plainte faisait de l'Arizona le "bouc-émissaire de Washington".

"Les gens de Washington ont rencontré mes avocats il y a quelques jours (...) et admis qu'ils avaient déjà des milliers de pages des documents requis", écrit le shérif.

"Ils nous ont fait de grands sourires et maintenant ils nous poignardent dans le dos avec cette plainte", ajoute-t-il.

"Washington n'agit pas de façon juste et il est temps que les Américains se réveillent et voient ce gouvernement tel qu'il est: calculateur et sournois, et absolument pas préoccupé par les intérêts des citoyens légaux de ce pays", conclut-il.

Les élus de l'Arizona sont au coeur d'une vaste controverse nationale depuis qu'une loi sur l'immigration très restrictive a été votée. Entrée en vigueur fin juillet, elle était notamment censée permettre à la police de vérifier le statut migratoire de toute personne interpellée. Pour ses opposants, la loi légalise de fait le délit de faciès.

L'Etat fédéral a contesté en justice et obtenu fin juillet la suspension de cette mesure. La gouverneure de l'Arizona, Jan Brewer, a fait appel de cette suspension.

Un tiers des 6,6 millions d'habitants de l'Arizona ne sont pas nés aux Etats-Unis et quelque 460.000, selon les estimations, sont en situation irrégulière.

Source : Romandie/AFP

L'un des plus grands footballeurs de tous les temps est mort dans l’ingratitude et la solitude des plus exécrables. Hommage…Suite

La communauté maghrébine de Bruxelles aura sa télé locale avant la fin de l'année.

La chaîne, diffusant en arabe et en français, s'appellera Almaghreb TV et complétera l'offre des deux autres télévisions locales, Télé Bruxelles (francophone) et TV Brussel (néerlandophone).

Almaghreb TV devrait mêler reportages culturels et musicaux à des sujets « lifestyle » et à des clips-vidéos de musique maghrébine et de musique du monde.

Le financement de la chaîne serait 100 % belge.

Source : Le Soir.be


Elle n’a jamais envisagé de jouer dans une production marocaine. Le contact s'est établi en Hollande. Elle a été sollicitée pour un casting cherchant des jeunes acteurs marocains et elle a vite emballé bagages et direction le Maroc pour vivre une belle aventure …Suite

Pourquoi avez-vous réalisé un documentaire sur les Musulmans de France?

L’idée est en fait venue de la part de la production, suite à la publication du livre « Histoire de l’histoire et des Musulmans de France », (éditions Albin Michel). Il ne s’agit évidemment pas d’un ouvrage que l’on peut adapter tel qu’il est. Car le propos du documentaire devait s’attacher à plusieurs générations afin de montrer ceux qui sont les héritiers de cette histoire. Cela passe par les témoignages évoquant différents destins, comme les personnes qui avaient un grand-père qui a combattu à Verdun ou encore un grand-oncle arrivé d’Afrique du Nord en France en 1905: il fallait raconter cette histoire française, à travers la mémoire familiale. Les musulmans d’aujourd’hui ont un rapport profond, qui est de plus, inscrit dans l’histoire de la France métropolitaine et qu’ils sont en droit de revendiquer.

Avez-vous découvert des zones d’ombres au cours de ce projet?

Oui,  plutôt des faits importants, méconnus, auxquels la population immigrée a œuvré et dont on ne parle pas. En 1936, le Front du mouvement populaire français s’est également opéré grâce aux travailleurs maghrébins. Nous avons acquis des droits qui font partie de la législation du travail car ils se sont battus aux côtés des autres travailleurs alors qu’ils ne votaient pas, considérés comme des citoyens de seconde zone.

L’inauguration de la mosquée de Paris en présence du Bey de Tunis,  par  un anti-clérical,  dont le discours tendait à rechercher dans l’islam l’équivalent des valeurs de liberté, propres à la la République, témoignait à cette époque d’une fierté islamophile et non pas islamophobe, car la France se targuait de compter des musulmans, ce qui n’était pas le cas de ses voisins européens.

La question du regard de l’autre dans la société actuelle revient souvent…

Oui, c’est la difficulté des gens dont les parents et les grands-parents sont issus d’Afrique du Nord, car eux, sont nés dans l’Hexagone. Ils doivent toujours se définir par rapport à une communauté, à une origine, on n’a pas forcément envie de se définir tout court. Et de fonctionner au sein de la société à partir de cette identité, quel que soit le lien ou le rapport à la religion. En France, on les assigne à une place sans  leur demander si cela leur correspond. Cela me renvoie à un  parallèle avec le livre de Sartre, « La réflexion juive », dans lequel l’auteur dit que le juif ne peut échapper au regard de l’autre.

D’où vient le tabou qui cantonne les « beurs », systématiquement renvoyés à un passé qu’ils n’ont  pas vécu alors qu’actuellement ils sont plus que français, ils sont européens, même si la France a dit non à l’Europe?

Au déni de la colonisation. La France se trouve dans l’impossibilité de se confronter à son histoire. Nous sommes face à de faux débats, la repentance en est un exemple criant. Nous sommes tous les héritiers d’une histoire violente et dure, qu’il faut regarder en face au lieu de s’enfermer dans une mémoire blessée qui est instrumentalisée par certains discours politiques. Actuellement, nous construisons ensemble ce pays, et les choses évoluent en dépit des blocages.

Que retenez-vous de « Musulmans de France »?

J’ai énormément appris. A travers l’histoire de la mosquée de Paris, la naissance  du mouvement nationale algérien. Ce qui m’a véritablement frappé, est le fait que la population était gérée de façon coloniale. Dès les années 20, la France disposait d’un service de police destiné à la répression des Maghrébins, c’était un Etat policier et racialisé, mis en place consciemment. Et en 1970, un fils d’immigré qui vivait à Lyon dans un camp, pouvait être passé à tabac par des policiers qui avaient fait la guerre d’Algérie. C’est comme sices structures avaient perduré…

Source : Le Soir Echos

Le gouvernement français réfléchit à l’instauration d’une participation forfaitaire pour les bénéficiaires de l’aide médicale d’État (AME)

Faut-il durcir les conditions d’accès des étrangers en situation irrégulière à l’aide médicale d’État (AME) ? Au cours des prochaines semaines, la question devrait de nouveau agiter les députés, en particulier lors de l’examen de la loi sur l’immigration fin septembre puis, en octobre, lors de celui de la loi de finances.

Plusieurs parlementaires de la majorité devraient déposer des amendements visant à restreindre les droits des bénéficiaires de l’AME. Lors du débat d’octobre, la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, devrait de son côté proposer que ces derniers versent chaque année une participation forfaitaire de 15 ou 30 €.

« Un double objectif humanitaire et de santé publique »

Mise en place le 1er janvier 2000, l’AME est destinée aux étrangers en situation irrégulière résidant en France depuis plus de trois mois et vivant avec moins de 634 € par mois. Elle permet de se faire soigner en ville comme à l’hôpital avec une prise en charge à 100 %.

« L’AME répond à un double objectif humanitaire et de santé publique, afin notamment d’éviter la propagation des maladies transmissibles », souligne un rapport de 2007 de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l’Inspection générale des finances (IGF).

Environ 210 000 personnes bénéficient de l’AME dont le coût en 2009 s’est élevé à 547 millions d’euros. « Depuis quelques années, ce budget, qui était au départ de 47 millions, a littéralement explosé », indique le député UMP de Paris Claude Goasguen, qui prépare un rapport sur le sujet pour l’Assemblée nationale.

Roslyne Bachelot a évoqué une « participation forfaitaire »

Également en charge d’un rapport sur le coût de l’immigration pour l’UMP, ce parlementaire compte déposer plusieurs amendements pour réserver l’AME aux seuls soins d’urgence, aux vaccinations et à la maternité. « Cette mesure, déjà en vigueur dans la plupart des pays européens, permettrait une économie d’environ 300 millions d’euros par an. Au moment où le gouvernement envisage de s’attaquer aux niches fiscales sur les aides à domicile, les familles ou les personnes âgées, il ne serait pas concevable qu’on n’agisse pas sur l’AME », indique Claude Goasguen.

En juin, devant le Sénat, Roselyne Bachelot avait évoqué la mise en place d’une « participation forfaitaire » pour les bénéficiaires adultes de l’AME. La ministre de la santé avait alors indiqué qu’une contribution individuelle de 15 € par an permettrait de réaliser 3 millions d’euros d’économies. Aujourd’hui, c’est plutôt la somme de 30 € qui est évoquée. « Mais rien n’est décidé, il reste des arbitrages à faire », indiquait-on hier au ministère de la santé.

Quand aux associations médicales, elles sont vent debout contre ces différents projets. « Toute remise en cause de l’accès à l’AME serait un recul majeur pour la santé publique. Cela ne fera que retarder un peu plus l’accès aux soins de ces populations qui sont déjà parmi les marginalisées et précaires », avertit Olivier Bernard, président de Médecins du monde.

Source ; La Croix

 

Une centaine d’associations de tous horizons organisent demain des manifestations contre l’action gouvernementale

Réunies à l’initiative de la Ligue des droits de l’homme (LDH), plus de 110 organisations différentes appellent demain à des rassemblements dans une centaine de villes de France et devant les ambassades françaises de l’Union européenne « contre la xénophobie et la politique du pilori ».

Associations humanitaires, confessionnelles, politiques et syndicales dénoncent notamment la stigmatisation des Roms et des gens du voyage, la proposition de déchéance de la nationalité pour les Français d’origine étrangère et la responsabilisation des parents d’enfants délinquants. Quatre d’entre elles livrent à La Croix les raisons de leur mobilisation.

« L’intervention de notre association dans le débat politique est rarissime, mais il était important pour nous de sortir de notre silence. La dernière fois que nous nous sommes mobilisés de cette manière, c’était pendant l’entre-deux tours de l’élection présidentielle de 2002. Nous avons un rôle de veille, de vigilance : les orateurs publics doivent être attentifs à ne pas diffuser d’idées stigmatisantes dans leurs propos. Car un discours fort marque les esprits et amène par la suite à agir.

Si les situations restent bien différentes, je remarque que, après la débâcle de 1940, la France avait remis en cause des naturalisations et pointé du doigt l’étranger, “l’ennemi intérieur”. Cela se rapproche des préoccupations actuelles d’un débat national où l’on tend à dresser les citoyens et les générations les uns contre les autres. La mise à l’index de groupes ethniques ou sociaux est toujours dangereuse, surtout lorsqu’une société est en crise. La stigmatisation et l’exploitation des émotions restent les ennemies d’une citoyenneté éclairée. »

« Le CCFD-Terre Solidaire ne fait pas partie des organisations qui appellent à la manifestation du 4 septembre, mais y sera présent. Nous sommes une association de solidarité internationale, et le mot d’ordre du mouvement de demain est basé sur des questions de politique nationale. Néanmoins, nous avons informé l’ensemble de notre réseau de 15 000 bénévoles des lieux de ces manifestations, afin qu’ils puissent y participer s’ils le souhaitent.

En effet, nous constatons des abus inadmissibles de la part des pouvoirs publics vis-à-vis de la population rom, pour laquelle le CCFD-Terre Solidaire appuie des actions en France via le réseau Romeurope et surtout en Roumanie avec, en particulier, l’ONG locale Romani Criss. Sous l’effet d’un discours stigmatisant, les Roms deviennent des boucs émissaires.

De plus, nous sommes une organisation chrétienne, notre engagement a donc des racines spirituelles. Dans l’étranger ou l’immigré stigmatisé, nous voyons le visage du Christ, qui déclarait dans l’évangile de Saint-Matthieu : “J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais étranger et vous m’avez accueilli.” J’ai moi-même été très choqué quand j’ai vu les images à la télévision de bulldozers écrasant des caravanes. C’est inacceptable ! Il y a d’autres solutions et d’autres méthodes, plus respectueuses des droits humains. »

« Nous avons décidé de nous mobiliser après les différentes annonces sur la déchéance de la nationalité et la responsabilité pénale des parents de mineurs délinquants. Ces deux projets ont des implications directes sur la fonction de juge des enfants. La jeunesse y est considérée comme une classe dangereuse, et non plus comme une génération porteuse d’espoir. Or la justice des mineurs doit être éducative et tournée vers l’insertion de chacun. Ce qui est proposé aujourd’hui, c’est une logique d’exclusion reposant sur le seul levier de la peur de la sanction. Ce sont des réponses injustes, inutiles et inefficaces. Aujourd’hui, notre travail est souvent rendu compliqué par certains choix politiques. Des justiciables que je croise au tribunal, notamment les parents d’origine étrangère, vivent dans la peur à cause des annonces du gouvernement. »

« Deux choses nous ont scandalisés. D’abord, le fait que des citoyens français puissent avoir des droits différents en fonction de leur origine. Ensuite, l’amalgame entre immigration et délinquance. Ces condamnations d’une population dans son ensemble sont inadmissibles. Les travailleurs étrangers et français doivent bénéficier des mêmes droits et être rassurés.

Historiquement, l’engagement de la CFDT sur ce type de questions n’est pas nouveau. Dans les années 1970 et 1980, déjà, la CFDT luttait pour les droits des travailleurs immigrés. Ce combat n’a pas cessé, puisque nous suivons toujours des dossiers de régularisation de personnes sans papiers. Il est d’ailleurs fréquent que l’on se rapproche d’associations diverses pour défendre certaines idées : rassemblements contre la guerre en Irak, sur la Palestine…

J’imagine que les récentes annonces sont destinées à faire oublier d’autres dossiers, comme les retraites ou les affaires politico-médiatiques. Nous ne sommes pas dans une logique anti-sarkozyste, mais là, ça dépasse les bornes. Toutefois, nous distinguons bien notre combat sur les retraites, avec un rassemblement prévu le 7 septembre, et la manifestation de samedi. Pas question de tout mélanger. »

Source ; La Croix

Le réseau européen contre le racisme (ENAR) et plusieurs ONG antiracistes ont annoncé, mercredi 31 août, l'organisation de manifestations devant les ambassades françaises de plusieurs pays de l'Union européenne, samedi, pour "protester contre les politiques xénophobes de la France".

A la suite des "récents événements en France ciblant et stigmatisant les immigrés et plus particulièrement la population rom", le réseau ENAR "lance une réponse coordonnée pour protester contre les politiques xénophobes de la France", déclare mercredi le réseau dans un communiqué transmis par le MRAP. Le réseau exprime "ses préoccupations quant à l'expulsion systématique des Roms de Roumanie et Bulgarie et aux déclarations faisant un lien entre Roms, immigration et criminalité" et condamne "un discours populiste et discriminatoire" du gouvernement français.

Les rassemblements auront lieu à Bruxelles, Vienne, Rome, Londres, devant le consulat français à Barcelone, ainsi que dans plusieurs villes de Roumanie, en "solidarité avec les ONG antiracistes françaises qui organisent une grande manifestation en France le même jour". De nombreuses organisations françaises, parmi lesquelles la Ligue des droits de l'homme, Médecins du monde, la Cimade, ATTAC, la CGT et la CFDT, ou encore Droit au logement appellent à participer à des rassemblements samedi à 14 heures partout en France contre les "dérives" à l'encontre des Roms et "pour dire ensemble leur attachement à la liberté, à l'égalité et à la fraternité".

ENAR est un réseau d'ONG œuvrant pour lutter contre le racisme dans tous les états membres de l'UE et représente plus de 700 ONG, dont le MRAP, précise le communiqué.

Source : Le Monde

La réunion d'arbitrage du président Nicolas Sarkozy sur le projet d'élargissement à certains cas de la déchéance de nationalité devrait avoir lieu lundi et non vendredi comme l'avait annoncé mardi le ministre de l'Immigration Eric Besson, a-t-on appris mercredi de sources gouvernementales.

"C'est le président de la République et le Premier ministre qui arbitreront cette fin de semaine, si j'ai bien compris vendredi", avait déclaré mardi à LCI M. Besson pour qui la question de la déchéance de la nationalité n'est pas une "révolution" puisqu'elle existe dans le droit français à l'article 25 du code civil.

Or vendredi le chef de l'Etat sera en déplacement en Côte d'Or, ont souligné auprès de l'AFP des sources gouvernementales, affirmant que cette réunion d'arbitrage n'aurait "pas lieu vendredi".

Elles ont précisé qu'elle devrait se tenir lundi.

Source : AFP

C’est ce qu'affirme une étude du centre de recherche américain Pew publiée mercredi 1 septembre.

Sur la période qui court de mars 2007 à mars 2009, en moyenne 300.000 sans-papiers sont entrés chaque année sur le territoire américain, beaucoup moins que pour la période allant de mars 2000 à mars 2005, où quelque 850.000 personnes pénétraient illégalement aux Etats-Unis chaque année, selon l'étude qui se base sur les chiffres du recensement.

L'immense majorité d'entre eux viennent de pays d'Amérique latine. Avec 60% (6,7 millions) de sans-papiers résidant aux Etats-Unis, le Mexique arrive largement en tête.

Source : AFP

Le court-métrage marocain " Grain de sable " de Mohamed Hamdaoui Alaoui, a été primé récemment au festival de Couenne, dont la quatrième édition a eu lieu du 28 au 30 août dernier à Beauville, près de Toulouse en France.

Outre un film documentaire intitulé " Soldat à l'ombre ", Mohamed Hamdaoui Alaoui qui avait suivi une formation en audiovisuelle en France, compte à son actif trois autres courts-métrages : " Entre deux mondes ", " A travers fenêtres " et " Au profit d'autres ".

Source : MAP

Les membres du directoire de la Bundesbank, la banque centrale allemande, se sont prononcés à l'unanimité mercredi pour l'éviction de l'un des leurs après des propos jugés racistes, a rapporté jeudi le quotidien Berliner Zeitung, alors que le débat prend de l'ampleur en Allemagne.

Le président de la "Buba", Axel Weber, et les quatre membres du directoire non concernés ont débattu mercredi de l'avenir au sein de l'institution du sixième membre de l'organe de direction, Thilo Sarrazin, vivement critiqué après des attaques au vitriol contre les immigrés musulmans et des propos sur l'existence d'un "gène juif".

Les cinq dirigeants de la Bundesbank seraient d'accord pour faire prendre la porte à M. Sarrazin, coutumier de déclarations provocatrices et qui avait déjà mis son employeur en difficultés par des propos peu délicats l'an dernier, rapporte le Berliner Zeitung. Les modalités de son départ seraient encore à déterminer, selon le journal.

La Bundesbank a refusé de commenter ces informations.

La procédure officielle veut que la Bundesbank demande au président de la République de démettre un membre de son directoire. Celui-ci, le conservateur Christian Wulff, a jugé mercredi soir qu'il fallait éviter "que la discussion ne nuise à l'Allemagne, notamment sur le plan international".

L'affaire fait grand bruit en Allemagne, où M. Sarrazin a essuyé des critiques très violentes, notamment de la part de responsables politiques de tous bords. Mais il est également soutenu par une partie de la population, qui adhère à ses thèses sur la faible volonté d'intégration de certains immigrés.

Selon un sondage de la chaîne de télévision N-24, 51% des Allemands seraient opposés à son renvoi de la Bundesbank.

Le chef du parti social-démocrate SPD, dont M. Sarrazin est membre, a reconnu mercredi qu'il avait reçu un flot de messages de soutien à M. Sarrazin ces derniers jours de la part de la base du parti. Sigmar Gabriel veut néanmoins exclure le provocateur.

Pour l'influent hebdomadaire Die Zeit, "Thilo Sarrazin est en passe devenir un héros national, un renvoi du directoire de la Bundesbank ou du SPD lui conféreraient même un statut de martyr", selon un éditorial.

L'affaire suscite une nouvelle fois le débat sur l'intégration des étrangers à la société allemande, une problématique dont la chef de file des Verts, Renate Künast, a reconnu jeudi qu'elle lui causait "aussi des inquiétudes", tout en se distançant des propos de M. Sarrazin.

Source : Romandie/AFP

 

La politique d'expulsion des Roms que mène le gouvernement français place l'Union européenne face à un dilemme entre sa volonté de donner davantage de marge de manoeuvre aux Etats membres et son souci de protéger les droits d'une population pauvre et marginalisée.

"La Commission demande aux autorités françaises des informations détaillées sur le fait de savoir si et dans quelle mesure les garanties requises ont été appliquées dans des cas récents", écrivent trois commissaires européens - Viviane Reding (Justice), Laszlo Andor (Emploi) et Cecilia Malmström (Affaires intérieures) - dans un rapport confidentiel remis cette semaine.

Au cours du mois dernier, Paris a procédé aux reconduites à la frontière de 979 Roumains et Bulgares et démantelé une centaine de campements illicites. Au total, quelque 9.000 Roms ont été expulsés depuis le début l'année.

Ces reconduites ont suscité une cascade de critiques en France, émanant d'associations de défense des droits de l'homme, de l'Eglise catholique, voire de plusieurs ministres - Bernard Kouchner dit avoir "profondément" songé à démissionner du Quai d'Orsay. De nombreux acteurs du débat public accusent le président Nicolas Sarkozy de pratiquer l'amalgame entre la communauté rom et la criminalité.

Parce que la Roumanie et la Bulgarie sont membres de l'Union européenne, le dossier a des répercussions au niveau du bloc communautaire.

Au cours du mois d'août, bombardée quotidiennement de questions sur la politique française, la Commission européenne a peiné à arrêter sa position. Elle tente à présent de reprendre l'initiative sur une question très sensible inscrite ce jeudi à l'ordre du jour de la commission des affaires intérieures et des libertés civiles du Parlement européen.

POLITIQUE DE L'AUTRUCHE ?

Pour des experts européens, la légalité de ces reconduites à la frontière dépend davantage des conditions dans lesquelles ces Roms sont renvoyés chez eux que de la décision de les renvoyer, même si le gouvernement français devra sans doute démontrer que sa politique de lutte contre la délinquance ne cible pas spécifiquement les Roms.

En tant que citoyens de l'UE, les Roms ont le droit de séjourner dans tout Etat membre pour une durée de trois mois. Au-delà, il leur faut disposer de ressources financières suffisantes et d'une assurance maladie.

Dans leur rapport confidentiel, dont l'agence Reuters s'est procuré une copie, les trois commissaires estiment que la France doit s'assurer au cas par cas que les expulsions sont justifiées et démontrer que les personnes reconduites à la frontière constituaient une menace à l'ordre public ou une "charge déraisonnable pour le s ystème d'assistance sociale".

Le gouvernement français, qui nie stigmatiser une communauté quelle qu'elle soit, souligne que chaque expulsion procède d'un examen individuel et que "ces retours, dans leur immense majorité, sont des retours volontaires" accompagnés d'une aide financière de 300 euros, plus 100 euros par enfant, précisait le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, le mois dernier.

Mais les commissaires jugent qu'il ne suffit pas à la France d'offrir aux Roms une prime de départ, qui revient, disent-ils, à payer pour suspendre l'application des règles communautaires encadrant la libre circulation des Européens.

Un autre aspect du problème pour la Commission est de déterminer si la politique française respecte l'égalité entre ressortissants européens. Les directives européennes interdisent à un Etat de distinguer un groupe de population sur la base de ses origines ethniques.

Au-delà du cas spécifique que représente la France, la Commission devra aussi se pencher sur la question de l'intégration des Roms dans les sociétés européennes.

"Les Roms sont en train de devenir le visage de l'immigration en Europe", note Andrzej Mirga, conseiller sur les questions liées à cette communauté pour l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

D'après une étude remontant à 2008, un quart des Européens vit avec malaise la présence de Roms dans son voisinage. Pour les autres groupes ethniques, cette proportion chute à 6%.

"Tout le monde tente d'enfouir sa tête dans le sable", analyse Piotr Maciej Kaczynski, du Centre d'études politiques européennes de Bruxelles, qui estime que les responsables politiques cherchent à esquiver une question qui concerne quelque 10 millions de personnes et implique un complexe mélange de pauvreté, d'exclusion sociale et de racisme.

Source : Challenge/Reuters

Le Maroc est devenu depuis un certain temps, la destination privilégiée des étudiants de l’Afrique subsaharienne. D’abord pour son accessibilité, mais et surtout pour les bonnes relations  qu’entretient le Maroc avec les pays  d’Afrique noire. A travers l’Agence marocaine de  coopération internationale (AMCI), le Royaume du Maroc accorde  une bourse d’étude à près de 7000 étudiants étrangers. Entre tentative d’adaptation et la différence des cultures, l’échange ne peut être qu’enrichissant.

Depuis plus de dix ans, les gouvernements de certains pays de l’Afrique subsaharienne, envoient chaque année les plus méritants de leurs bacheliers au Maroc pour y effectuer des études universitaires. Ainsi, le Maroc participe à la formation des  leaders de l’Afrique et vulgarise sa politique dans le continent. Car chaque année plus de 500 étudiants retournent dans leur pays d’origine en ayant dans leur valise, l’expertise et la technicité marocaine qu’ils  mettent à la disposition de leur nation. Ceci dans tous les domaines d’activités : La science, les technologies, les sciences humaines etc…

La cité universitaire internationale, dortoir  de la plupart des étudiants

Nous sommes à Rabat, à la cité universitaire internationale, où l’on trouve la majorité de ces étudiants subsahariens dans la capitale. Aida, ancienne étudiante sénégalaise au Maroc, a suivi tout son cursus à l’ISIC, l’école publique de journalisme et de communication du pays. Elle se souvient que dans sa classe, elle était la seule fille étrangère de sa promotion : «  J’étais avec quatre garçons subsahariens dans ma promotion. Au début je me sentais seule mais avec l’accueil,  l’ouverture de mes camarades marocains et la solidarité de mes amis, je me suis adaptée », confie-t-elle. Elle rajoute, « la communication était facile puisque nous parlions tous le français et pour mieux nous adapter, je m’amusais à prononcer certains mots de la Darija, le dialecte du pays, qui était un peu compliqué au départ ».

Aida est consciente que le Maroc est plus doté que son pays d’origine, elle s’y sentait à l’aise. « Les moments où je sentais que je suis étrangère » confie-t-elle, c’est lorsqu’elle faisait l’objet de   remarques frustrantes que certains  Marocains, peut-être non habitués à voir des étrangers, proféraient à son encontre, du genre « Azzia ». Mais dans son école, elle ne s’est jamais sentie différente. Au contraire, sa culture et ses origines intéressaient ses camarades.

Le passage au Maroc, un moment inoubliable

Les témoignages des anciens étudiants au Maroc, aujourd’hui retournés au pays ne manquent pas. Francis est un ancien étudiant béninois du Maroc. Aujourd’hui, il est cadre dans le secteur de la communication dans son pays. Interpellé sur son séjour au Royaume, il nous raconte « qu’il n’a gardé que de bons souvenirs, ses amis, la cuisine marocaine et la beauté  du pays ». D’ailleurs, il nous dit qu’il envisage d’y faire un tour lorsqu’il aura des congés.

Diakhiss, un Mauritanien de la même promotion que Francis n’a pas oublié ses soucis et ses « nombreuses altercations avec [ses] professeurs », mais néanmoins, il avoue que les plus beaux moments de sa jeunesse, c’est au Maroc qu’il les a vécus. Son séjour, dit-il, lui a permis de « connaître plusieurs cultures, de [se] faire des amis de nationalités différentes » de la sienne.

En un et mille mots, le Maroc, riche de par sa culture et sa position géographique, fait aussi le bonheur de certains pays de l’Afrique en formant leurs cadres. Et sa politique de développement continue d’être un exemple dans la région, ce qui pousse à penser qu’il restera encore longtemps la destination privilégiée des étudiants de l’Afrique noire.

La culture africaine importée au Maroc

Pour se retrouver entre expatriés et revivre des moments purement africains, chaque nationalité présente au Royaume, organise une journée culturelle où elle a l’opportunité de montrer aux autres sa culture à travers des conférences, spectacles de danses, sketchs, des défilés de mode mais aussi à travers l’art culinaire. Ainsi, les étudiants ont une possibilité de montrer toutes les facettes de leur tradition.

Ces moments de retrouvailles se font en présence des représentants diplomatiques des pays des étudiants, et des autorités du Maroc,  rendant l’événement plus officiel. Les ressortissants sénégalais eux ont initié la semaine du Sénégal au Maroc. Durant cette semaine, les médias sénégalais, les investisseurs et d’autres professionnels font le déplacement pour affiner et perpétuer les échanges entre les deux pays.

1.09.2010

Source : Yabiladi

Le taux de chômage en Espagne a renoué avec la hausse en août dernier après quatre mois consécutifs de baisse, grimpant de 1,5 pc par rapport aux chiffres du mois de juillet, selon des statistiques officielles rendues publiques jeudi à Madrid.

Le nombre total de chômeurs a augmenté ainsi de 61.083 personnes en août pour s'établir à 3,96 millions, indique le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration dans un communiqué.

L'ensemble des secteurs d'activité ont été concernés par cette nouvelle hausse du chômage, à l'exception de l'agriculture qui, en revanche, a connu une baisse du nombre de chômeurs, souligne le communiqué.

La grande majorité des régions autonomes espagnoles ont été également touchées par cette situation, selon la même source.

L'Office européen des statistiques " Eurostat " avait indiqué, mercredi, que le taux de chômage s'est établi à 20,3 pc à fin juillet dernier en Espagne, soulignant qu'il s'agit du taux le plus élevé en Europe.

Ce taux a été de 20,09% durant le deuxième trimestre de l'année en cours, ce qui avait également constitué un record par rapport la moyenne européenne (10%).

Les baisses successives du nombre de chômeurs en Espagne entre avril et juillet derniers laissaient prévoir une reprise du marché de travail pour le reste de l'année, mais la nouvelle hausse du mois d'août laisse planer quelques doutes sur ces espoirs, dans un pays encore plongé dans la crise économique.

Source : Casafree

Fadila Laanan a fait approuver par le gouvernement de la Communauté française, ce jeudi, le projet d'arrêté octroyant une subvention de 10.742 euros à l'asbl Akhénaton pour la réalisation d'un outil pédagogique sur l'égalité des femmes et des hommes, en lien avec le spectacle «Moudawana forever» (www.bellone.be).

Ce dossier pédagogique, accompagné d'un DVD, est destiné aux jeunes de 12 à 16 ans. Il vise à les inciter à acquérir des «réflexes citoyen »; à leur faire prendre conscience de l'utilité de la loi dans le cadre de l'égalité femme/homme, ce qu'elle permet et ce qu'elle limite; à les amener à percevoir ce qu'implique un État séparé ou non du principe religieux; à les conduire à prendre conscience qu'en Belgique, les droits des femmes et le droit à l'égalité ont été acquis progressivement et que les droits de l'Homme doivent être une préoccupation de chacun.

Source : Site du Fadila Laanan

L’économie nationale marocaine devrait enregistrer un taux de croissance de l’ordre de 4,3% en 2011. C’est ce que prévoit le budget exploratoire élaboré par le haut Commissariat au Plan (HCP) . L’augmentation du PIB non agricole serait de 5,4%, une hausse attribuée à une croissance des secteurs secondaire et tertiaire respective de l’ordre de 5,7 et de 5,3%.

De nombreux secteurs devraient bénéficier de cette croissance, notamment sous l’impulsion, du moins selon les prévisions du HCP, des diverses stratégies menées par le Maroc. Cela devrait être le cas de l’énergie ou encore de l’automobile.
Le bâtiment connaîtrait quant à lui un grand dynamisme, sous l’impulsion de la politique du logement social menée par le gouvernement. Côté recettes, les transferts des Marocains résidant à l’étranger devraient connaître une hausse de l’ordre de 10%. Cela supposerait que la situation économique au sein des pays d’accueil s’améliore nettement.

1 Septembre 2010

Source : Bled.ma

Le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme (CECLR) a enregistré l'an dernier 2.888 nouveaux signalements de discrimination (supposée), soit une augmentation de 30% par rapport à 2008, a annoncé l'institution à l'occasion de la présentation de son rapport annuel Discrimination/Diversité.

"Cette hausse n'est pas nécessairement proportionnelle à une augmentation de la discrimination en Belgique. Il se peut en effet que les individus connaissent mieux leurs droits et l'action du Centre et hésitent moins à signaler des faits de discrimination supposée", commente le Centre.

"D'autre part, il faut se rappeler que ces signalements ne constituent que la pointe de l'iceberg et que la discrimination est bien plus courante que celle que les chiffres laissent entrevoir", rappelle-t-il.

Au total, ces signalements ont donné lieu à l'ouverture de 1.859 dossiers. Le Centre a été compétent pour 84% d'entre eux. Comme les autres années, la plupart des dossiers ouverts au Centre (49%) résultent de plaintes pour discrimination raciale. Viennent ensuite le handicap (15%), les convictions religieuses ou philosophiques (13%), l'orientation sexuelle (6%) et l'âge (5%).
En 2009, les dossiers portaient principalement sur trois domaines. Pour la première fois, médias et internet arrivent en tête (25%) devant le travail et l'emploi (24%) et les biens et services (21%).

"Notre cellule Cyberhate, ouverte depuis quelques années, commence probablement à être de mieux en mieux connue du grand public", indique Edouard Delruelle, directeur adjoint du CECLR, pour expliquer la place prise par internet.

Source : Le Vif.be/Belga

 

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