Le transporteur national Royal Air Maroc (RAM) ouvrira une ligne régulière entre Casablanca et Moscou en hiver prochain. Les vols de cette future liaison devraient débuter le 2 novembre 2010.
D’après le site d’informations russe www.russia-ic.com, la RAM effectuera deux vols par semaine, les mardis et vendredis. Les billets ne sont pas encore disponibles en vente, mais les réservations en Russie sont possibles, et le prix d'un aller-retour serait d'approximativement 14.800 Rubles (4.200 Dirhams), indique la même source.
La RAM avait déjà annoncé en mars dernier dans un communiqué, le développement de son réseau international avec l’ouverture pour la première fois d’une ligne régulière entre Moscou, Casablanca et Agadir, qui sera mise en service dès la fin de cette année. Mais la compagnie n’avait donné aucune précision sur les jours des vols.
Elle avait déclaré en revanche que ses représentants ont visité l’aéroport international de Vnukovo situé au sud-ouest du centre de Moscou. Cette plateforme devrait traiter les futures liaisons entre Casablanca et la capitale russe. Rappelons que Vnukovo est le plus petit des trois aéroports internationaux de Moscou, après les aéroports internationaux Domodiedovo et Cheremetievo.
Source : Yabiladi
Lima - Une fillette du Maryland, d'origine péruvienne, qui a avoué à Michelle Obama que sa mère est clandestine, est devenue malgré elle une star au Pérou, présentée par les médias, les politiciens et l'Eglise comme le visage d'une immigration latino qui réclame un droit d'accès au rêve américain.
"Ma mère dit que Barack Obama expulse tous ceux qui n'ont pas de papiers", confia timidement Daisy Cuevas à la First Lady, en visite mercredi dernier dans une école de Silver Spring (Maryland, est). "C'est quelque chose sur quoi nous devons travailler, pour être sûrs que les gens puissent être ici avec les bons papiers", lui répondit Mme Obama.
"Mais ma maman n'a pas de papiers", insista l'enfant. Depuis cet échange capté par les caméras, la frimousse de Daisy, 7 ans, est apparue à la Une de la presse de Lima qui a relaté l'itinéraire somme toute banal, fait d'espoirs et de sacrifices, de sa famille émigrant depuis le faubourg populaire de San Juan de Lurigancho jusqu'à la Terre promise.
Ses parents Natalia et Angel sont partis il y a huit ans, laissant derrière eux un bébé d'un an, July, qu'élèvent les grands-parents. "Ils sont partis travailler là-bas parce qu'il n'y a rien à faire ici", explique le grand-père Genaro Julca.
Angel a trouvé du travail comme charpentier, Natalia est employée de maison, et ils envoient de l'argent au Pérou chaque mois. "Ma fille a un foyer honorable, travailleur", explique le grand-père qui voudrait juste que les Usa "permettent aux petites soeurs d'être réunies». Hormis via la webcam, July et Daisy, née aux Etats-Unis, ne se sont vues qu'une fois.
Source : Angop
L'ingénieur agronome marocain, Hrou Abouchrif, a été sélectionné parmi les quatre vainqueurs des prix des “Meilleurs gardiens de la biodiversité” en Méditerranée, lors d'une cérémonie organisée samedi dernier à Rome, à l'occasion de la Journée Mondiale de la Biodiversité, par “Biodiversity international”, une organisation œuvrant pour la protection de l'environnement dans près de cent pays.
Cette distinction, attribuée également à trois autres lauréats européens en présence des représentants des Nations unies, vient récompenser les efforts de M. Hrou en matière de protection de l'environnement et de préservation de la biodiversité.
Originaire d’Imilchil, bourgade située dans le Haut Atlas, où il dirige les projets de l’association Adrar - une association œuvrant pour un développement durable - Hrou Abouchrif a pu, par une approche participative, réaliser plusieurs projets visant la protection de l'environnement à travers des actions d'éducation environnementale, de conservation de la biodiversité agricole et de valorisation des plantes aromatiques et médicinales du Haut Atlas.
Source : Aufait
La troisième édition des Journées de la jeunesse marocaine (JJM) s’est achevée le 16 mai à Paris. Démarrées le 14 mai à la Maison du Maroc, la manifestation a connu un flux important de visiteurs.
Initié par l’Association des Marocains aux grandes écoles (AMGE-Caravane), l’événement est en effet entièrement dédié aux étudiants marocains en France. Il permet chaque année d’aborder différents thèmes allant de «la volonté du Maroc de devenir un modèle de référence sur le continent africain en termes d’avancées environnementales» à «la dynamique du paysage audiovisuel marocain». Lors des différents débats et conférences, les intervenants se sont tour à tour évertués à sensibiliser la jeunesse marocaine présente dans la salle en l’invitant à réfléchir aux conditions de son retour au Maroc et au meilleur moyen de contribuer au développement du Royaume. Parmi ces intervenants, Tarik Sijilmassi, président du directoire du Crédit agricole du Maroc et président de la Fédération nationale des associations de microcrédit au Maroc (FNAM) et Aïcha Ech Chenna, présidente de l’association Solidarité féminine et prix «Opus» 2009. La question du développement durable est également revenue à plusieurs reprises lors des débats menés par tout un panel d’acteurs dans ce secteur. Ces derniers se sont tous accordés à donner à l’année 2010 la couleur verte. Selon eux, le Maroc continue à surfer sur la vague du «green business». Ainsi, selon Saïd Mouline, directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables, le Maroc reste «très sensible aux problèmes environnementaux». Ainsi, outre sa dépendance énergétique, la question de l’eau reste pour le Maroc un enjeu primordial à la fois pour l’économie (agriculture, tourisme, industrie, etc.), mais aussi pour une population de plus en plus croissante. «Cette question de changement de comportement environnemental n’est plus une question de mécénat mais plutôt une histoire de bon sens», indique Moundir Zniber, président de l’association Pour un Maroc Vert.
En effet, la récupération d’eau et d’énergie perdues dans les unités industrielles permet d’une part de réduire la facture énergétique en réduisant les coûts et d’autre part de véhiculer l’image d’un acteur propre dans toute la région. Pour Taha Balafrej, directeur du pôle «Environnement et développement durable du Groupe OCP», et représentant du projet «Clean Technology Center», «ce sont les grands groupes industriels qui se doivent de jouer le rôle de locomotive en ce sens». Pour sa part, Bruno Rebelle, ancien directeur de Greenpeace International, n’a pas manqué de souligner que le Maroc est un pays qui a toutes les capacités à changer sa stratégie énergétique en la rendant plus respectueuse de l’environnement. Tous les intervenants semblent d’accord sur le fait que le Maroc est prêt à relever ce défi, mais qu’un manque cruel de compétences et de moyens humains se fait d’ores et déjà ressentir aujourd’hui. Enfin, les tables rondes ont également touché à des questions liées aussi bien à l’audiovisuel qu’au développement rural, les droits de l’homme, l’amélioration des conditions des plus démunis, l’intégration des zones et des populations les plus marginalisées, ou encore les associations marocaines œuvrant activement pour apporter des solutions à ces problèmes.Pour autant, leur tâche n’a pas toujours été facile: les pouvoirs publics, après avoir longtemps réprimé puis concurrencé l’action des associations, s’appuient aujourd’hui sur celles-ci comme des partenaires locaux, bénéficiant de leur proximité avec la population et de leur expérience de terrain.
Enfin, les JJM ont également proposé un programme culturel mettant en avant plusieurs jeunes artistes marocains. Et tout au long de la manifestation, l’auditoire avait la possibilité de visionner des projections cinématographiques marocaines telles que «The man who sold the world» des frères Noury, et «De Casa au paradis» de Hind Medded, ainsi qu’un concert mettant en vedette Tarik Halil du groupe Numydia et Nabila Maân.
Mission
Constituée de plus de 5.000 membres, l’AMGE-Caravane est une association qui regroupe nombre d’élèves marocains issus de grandes écoles françaises d’ingénieurs, de commerce et universités. Elle a pour objectif de faciliter l’installation de l’étudiant marocain en France. Elle vise également à servir les étudiants marocains avant, pendant et après leur passage dans les grandes écoles ou universités. Elle participe aussi au rayonnement du Maroc en France.
L’AMGE compte actuellement un bureau principal à Paris et des antennes à Lyon, Toulouse, Lille et Rouen.
Source : Yawatani
Le ministère de la Culture participe, pour la deuxième fois consécutive, au salon international du livre de new York qui se tient du 25 au 27 mai courant , indique mardi un communiqué du ministère.
La participation marocaine à ce rendez-vous incontournable de l'édition et du livre revêt une importance particulière dans la mesure où ce salon compte parmi les manifestations culturelles les plus importantes au monde, indique le même source.
Le Salon du livre de New York offre également l'opportunité de conclure des conventions entre les maisons d'édition, indique le ministère, précisant que plusieurs rencontres à caractère culturel sont programmées à cette occasion, ce qui permettra de renforcer les liens entre les civilisations et les peuples.
Le ministère de la Culture est représenté à ce Salon par le directeur du livre, des bibliothèques et des archives, M. Hassan Nejmi. Les éditeurs, quant à eux, sont représentés par M. Yassine Retnani, de la maison "Moultaqa Atorok".
Le communiqué indique que le ministère tient à participer chaque année aux rencontres arabes et internationales du livre pour contribuer au rayonnement de la culture marocaine aux niveaux arabe et international.
Le Maroc a pris part aux salons internationaux du livre de Dakar, de Tunis, du Caire et de Paris.
Source : MAP
"Il y a des opportunités dans ce secteur" de clients sans compte en banque, "qui constituent la base de la pyramide", explique M. Mwami en soulignant que les usagers de ces services ont peu de ressources et n'ont donc pas les moyens pratiques ni financiers d'avoir un compte en banque. Un facteur qui explique aussi le succès de l'opérateur Safaricom, au Kenya. Lancé il y a deux ans, son programme de transfert d'argent et de paiement par téléphone portable est passé de 52.000 usagers en avril 2007 à 9,7 millions d'usagers en avril 2009. "Beaucoup de gens ont accès à la technologie du téléphone portable, mais pas à un compte en banque classique", rappelle pour sa part Franco Gresse, gestionnaire du service eWallet de la banque sud-africaine FNB. Quelque 130.000 dollars (103.300 euros) sont envoyés chaque jour par les usagers de ce service, en grande partie vers leurs familles restées à la campagne. FNB s'appuie sur son réseau de 4.300 distributeurs de billets en Afrique du sud. L'argent est envoyé vers un détenteur de téléphone, qui, en tapant son numéro sur le distributeur, peut retirer la somme sans utiliser ni carte ni code secret. Au Kenya et en Ouganda, où quelque 60% des sommes sont envoyées vers les zones rurales, les infrastructures bancaires sont moins développées, et la distribution se fait par le biais des petits commerces. Convaincre les petits commerçants de remettre de l'argent sur la base d'un SMS a d'abord été très difficile, reconnaît Richard Mwami, mais une fois leurs réticences vaincues, il a pu être mis en place "dans chaque petit recoin" de l'Ouganda. "Une fois qu'on a réussi à convaincre (nos vendeurs de cartes prépayées), on a pu se lancer", se souvient-il. Avec l'engouement, la concurrence aussi augmente. Outre le microcrédit, qui tente nombre d'opérateurs, Safaricom étudie également la possibilité de régler les primes d'assurance par SMS. Notons que la Banque africaine de développement le gouvernement français et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont lancé, le 23 octobre dernier, à Paris, un fonds fiduciaire multilatéral dédié aux transferts de fonds des migrants. Administré et géré par la BAD, ce fonds, avec une dotation initiale de plus de 6 millions d'euros, est ouvert à d'autres donateurs (Etats ou institutions).
Il vise à fournir des financements pour l'amélioration des connaissances sur les transferts des fonds des migrants en Afrique, par la réalisation d'études thématiques et sectorielles ; l'amélioration des cadres règlementaires et des conditions de transfert, visant une réduction des coûts de transfert, offrir des produits financiers répondant mieux aux besoins des migrants et de leurs familles, encourager les diasporas à investir dans les projets productifs individuels et dans le développement local des pays d'origine des migrants. L'Afrique reçoit chaque année près de 40 milliards de dollars de fonds en provenance du monde entier, transférés par ses migrants. Un récent rapport du fonds international de développement, agricole, publié récemment, estime toutefois que ces montants pourraient être nettement supérieurs si certains obstacles venaient à être levés. Le principal concerne le coût élevé des transferts facturés par les sociétés de transfert. Les plus importantes sont western union et Money Gram. Selon le rapport, elles contrôlent près de 65% des points de paiement où les envois de fonds sont encaissés. Ce qui est énorme. Mais le plus grave est qu'elles imposent des coûts de transfert très élevés. Dans certains pays d'Afrique, les montants des commissions peuvent atteindre jusqu'à 25% du montant transféré. Il est également utile de relever que selon la Banque Mondiale, près de 9 milliards d'euros ont été envoyés par des travailleurs immigrés en France vers leurs pays d'origine en 2007. Les flux partants de France sont principalement destinés à l'Algérie, au Mali, au Maroc, au Sénégal, à la Tunisie et aux Comores. Une somme que la crise est cependant venue affecter. Les transferts de fonds ont baissé de 6,1% en 2009.
Source : Le Maghreb
Cette étude est censée combler le déficit de connaissances sur l’impact des migrations et des envois de fonds sur le développement et renforcer la capacité des décideurs politiques, des chercheurs et institutions locaux d’analyser les tendances pertinentes, les déterminants et les impacts. À travers la recherche, des enquêtes et l’analyse et la concertation, le projet est en train de générer le premier corpus détaillé d’informations sur les migrations et les envois de fonds en Afrique.
L’étude couvre un large éventail de questions, notamment la topologie des migrations en Afrique, les envois de fonds en direction de l’Afrique, la mobilisation des autres ressources provenant de la diaspora, les effets néfastes des migrations en Afrique et les recommandations en termes de politiques. L’analyse s’appuie sur les informations existantes ainsi que les données primaires au niveau des ménages collectés dans six pays africains (Burkina Faso, Kenya, Nigeria, Sénégal, Afrique du Sud et Ouganda).
Mardi 25 mai 2010
Les experts en immigration avaient déjà conseillé le gouvernement de retenir l'expérience des pays étrangers dans la gestion de l'immigration, a déclaré à Xinhua Zhang Jijiao, chercheur à l'Institut d'Ethnologie et d'Anthropologie, qui dépend de l'Académie Chinoise des Sciences Sociales (ACSS).
Une réunion de coordination s'était également tenue l'année dernière, avec des participants provenant du Ministère de la Sécurité Publique, la Société de Droit de Beijing, de l'Université Populaire de la sécurité Publique de Chine et de l'ACSS, a précisé M. Zhang.
Mais les discussions n'avaient jusqu'à ce jour abouti à aucune préparation concrète, a déclaré vendredi M. Zhang lors d'un forum global sur l'immigration..
A la différence des pays occidentaux, qui disposent de lois spéciales pour réguler la gestion des immigrés transnationaux, seuls quelques règlements sont apparus sporadiquement dans l'arsenal législatif chinois au sujet de l'administration des entrées et sorties ou l'utilisation et l'invitation des investissements étrangers.
« Cela reflète à quel point la gestion de l'immigration transnationale en Chine s'est longtemps concentrée sur la légitimité des entrées et des sorties, en dehors des considérations économiques », a dit M. Zhang.
« Sur le long terme, cependant, tout cela est bien loin d'être suffisant, les immigrés vivant en Chine ayant aussi d'autres demandes qu'il faut traiter, particulièrement celles relatives à leurs culture et leurs coutumes, le travail et l'éducation ».
L'expérience qui mérite avant toute chose d'être notée en Occident est la classification des immigrés transnationaux en différentes catégories, comme travailleurs qualifiés ou non qualifiés, immigré qualifié ou immigré investisseur, et ensuite d'adopter des règles de gestion pour chaque catégorie.
« A l'aune de l'histoire des pays occidentaux développés, les flux migratoires reflètent souvent l'attrait d'un pays. Mais afin d'avoir un attrait et une compétitivité plus forts sur le plan mondial, une Nation se doit de traiter correctement les problèmes économiques et sociaux liés à l'immigration ».
A l'ère de la mondialisation, la Chine a besoin d'attirer toute une variété de talents, d'investisseurs, de travailleurs qualifiés, et aussi en particulier de « mouettes », un terme chinois utilisé pour désigner les commerçants étrangers qui travaillent avec des multinationales et sont amenés à voyager dans le monde entier, afin de contribuer à son développement. Une politique migratoire digne de ce nom renforcerait à coup sûr l'attrait de la Chine, dit M. Zhang.
D'après le Bureau de l'Administration des Sorties et Entrées du Ministère de la Sécurité Publique, sur les 26,11 millions d'étrangers qui sont entrés en Chine en 2007, ce sont quelque 2,85 millions, soit plus de 10%, qui l'ont fait pour travailler.
Cette année, sur les 538 892 étrangers qui ont vécu en Chine plus de six mois, plus de la moitié étaient employés dans des co-entreprises ou des sociétés à capitaux entièrement étrangers, ou leurs familles.
Bien que les chiffres globaux doivent être actualisés, les statistiques locales montrent que la tendance est à davantage d'étrangers restant en Chine pour de plus longues périodes.
Le gouvernement de Shanghai a ainsi annoncé en décembre dernier que les étrangers vivant dans cette métropole de l'Est du pays pour plus de six mois étaient 152 100 en 2008, soit une augmentation de 14,1% d'une année sur l'autre.
A Beijing, le nombre était de 110 000 en 2008 alors que dans le Guangdong, dans le Sud, fer de lance de la réforme économique chinoise, le chiffre était de 57 793 lors du premier semestre de l'année dernière. Guangzhou compte même une communauté africaine émergente.
Pour la première fois, les résidents étrangers prendront part au recensement national qui débutera le 1er novembre prochain, donnant ainsi aux experts et aux décideurs politiques un socle statistique plus solide pour une réforme de la gestion de l'immigration.
Huang Xing, directeur adjoint de l'Institut d'Ethnologie et d'Anthropologie de l'ACSS, a déclaré jeudi lors de la Conférence internationale sur la « Migration en Chine et en Asie : expérience et politiques » que la Chine, avec des frontières avec de si nombeux pays, connaitrait une mobilité croissante de population active.
« La Chine doit s'adapter davantage aux changements dus au passage d'un statut de pays d'émigration à un statut de pays d'immigration, et saisir l'occasion pour optimiser son cadre légal de l'immigration », a-t-il déclaré.
Le pays s'étant ouvert au monde extérieur et adopté des réformes économiques à la fin des années 1970, les expatriés étrangers ont petit à petit pu jouir de davantage de liberté.
A Beijing, par exemple, jusqu'au milieu des années 1980, les étrangers étaient essentiellement concentrés dans un rayon de 20 km autour de la Place Tian'anmen.
Après l'ouverture complète au tourisme en 1995, Beijing a levé les restrictions sur le logement des étrangers en 2003, leur permettant de choisir librement leur logement et même de loger dans des foyers chinois. Depuis l'entrée en vigueur des Mesures pour l'administration de l'examen et de l'approbation de la résidence permanente des étrangers en Chine en 2004, le gouvernement central a octroyé la possibilité d'obtenir la résidence permanente aux étrangers dans une douzaine de provinces et municipalités, y compris le Qinghai, province éloignée du Nord-Ouest. A Beijing, 311 étrangers avaient obtenu le permis de résidence permanente à la date d'octobre 2009.
Du fait d'évènements de retentissement mondial comme les Jeux Olympiques de Beijing en 2008, de l'Exposition Universelle de Shanghai de cette année et d'une économie en plein développement, de plus en plus d'étrangers veulent tenter leur chance en Chine.
Lors de l'International Metropolis Conference, d'une durée de deux jours, la première de son genre en Chine et en Asie, plus de 90 experts venant de 24 pays et régions se sont rassemblés pour discuter d'immigration et de politiques mondiales concernant les sociétés multi-ethniques, l'identité et la cohésion sociale, les travailleurs qualifiés ou non qualifiés, les marchés du travail et le commerce ethnique, le mariage et l'identité sexuelle, l'éducation et les jeunes migrants.
Le Professeur David W. Haines, de l'Université George Mason, a décrit la Chine comme un contributeur « essentiel » à une compréhension globale de l'immigration, pas seulement à cause des flux concurrents de et vers la Chine, mais aussi du fait de son immigration intérieure, qui est limitée par le système d'enregistrement de résidence.
Les décideurs politiques chinois ayant lié l'enregistrement de la résidence à l'octroi de prestations sociales, comme les soins médicaux et l'éducation, l'immigration interne en Chine est considérée comme plus complexe et difficile que dans les pays occidentaux.
Le professeur Haines a pointé les ressemblances entre l'immigration interne en Chine et l'immigration transnationale en Amérique du Nord et en Europe, et le modérateur du panel de discussion Zhang Jijiao a dit qu'il espérait que les chercheurs chinois puiseraient dans les points communs et identifieraient les expériences utiles pour optimiser les politiques chinoises concernant l'immigration intérieure, dominée par les travailleurs migrants venant des zones rurales.
« La philosophie de la gestion de l'immigration mondiale, à ce que j'en ai compris, a évolué de l'assimilation des années 1960 au respect des différences et à la protection de la diversité. La Chine, une des dernières venues dans cette sphère, a à la fois beaucoup à faire et une belle opportunité à saisir », a dit M. Zhang.
Source : Le Quotidien du peuple en ligne
Organisée par le portail des Langues d'Europe et de la Méditerranée (LEM) sous le thème : "Art du voyage, art de la rencontre", cette manifestation a offert, trois jours durant, l'occasion d'échanges fructueux sur les langues minoritaires et de sublimes lectures poétiques.
Le festival, auquel a participé la poétesse et traductrice marocaine, Siham Bouhlal, a été marqué également par des expositions de livres, des rencontres avec des peintres et plasticiens de divers horizons et des projections de films et diaporamas en plein air.
Bouhlal, qui est établie en France, a donné lecture, à cette occasion, à quelques-uns de ses poèmes, en français et en italien, aux côtés d'autres poètes de renommée, notamment Aurélia Lassaque, Julie Baugnet et Francisco Juan Molero prior.
Le LEM se félicite, à cet égard, que le dialogue engagé à travers différentes expressions littéraires et artistiques dans la villa de Badesa, un ilot culturel de la province de Pescara, ait permis d'établir un réseau de communication et de connaissances fondé sur le désir de création partagée.
Siham Bouhlal est l'auteur de plusieurs recueils de poésie dont "poèmes bleus" (2005), "La tombe d'épines" (2007), "Corps lumière" (2008) et "Le sel de l'amour" (2009).
Elle est également l'auteur de plusieurs textes dont "Ecrivains en déplacement", "Au pays de Molières" et "Nostalgie des mots", et de plusieurs traductions dont "Le livre de brocart ou la société raffinée de Bagdad au Xe siècle" et "L'art du commensal ou boire dans la culture Arabe".
Source : MAP
Au cours de ce séminaire, organisé dans le cadre du Congrès de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), par le syndicat des journalistes d'Andalousie et la Fédération des syndicats des journalistes, les participants devront analyser le phénomène migratoire du point de vue du genre, avec une attention particulière à l'immigration d'origine maghrébine.
A l'ouverture de ce séminaire, marqué par la participation notamment du président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami et de Hayat Zirari, professeur chercheur à l'université Hassan II de Casablanca et présidente de l'association Marocaine de Lutte contre la violence à l'égard des femmes (AMVEF), ainsi que celles de journalistes des deux pays, l'accent a été mis sur la nécessité de ne pas tomber dans le piège des stéréotypes lors du traitement de la question migratoire, particulièrement féminine, dans les Médias.
L'invisibilité des femmes immigrées conjuguée aux stéréotypes concernant la question migratoire véhiculés par les médias sont les principaux problèmes qui se posent dans le traitement de la question migratoire, a-t-on souligné.
L'objectif de cette rencontre scientifique est d'améliorer la formation dans le domaine du traitement de la question migratoire particulièrement celle féminine pour les professionnels des médias ainsi que pour les acteurs associatifs et des institutions qui travaillent en contact direct avec la population migrante.
Les participants à ce séminaire, organisé en collaboration notamment avec la Fondation Euro-Arabe, la Chaire de communication UNESCO de l'université de Malaga et l'association Marocaine de Lutte contre la violence à l'égard des femmes (AMVEF), auront également à analyser le phénomène migratoire en accordant une attention particulière à l'image de la femme immigrée dans les sociétés réceptrices et émettrices, la violence faite aux femmes et le traitement de ce phénomène dans les médias et faire des propositions pour le traitement adéquat du fait migratoire.
Les conclusions de la rencontre seront compilées dans un " manuel de bonnes pratiques journalistes "en matière de traitement du phénomène migratoire, en particulier l'immigration féminine.
Source : MAP
Le Maroc est disposé à initier des actions de partenariat au profit des Marocains résidant au Brésil
M. Ameur, qui s'exprimait lors d'une rencontre à Rabat avec une délégation de Marocains membres de l'Association d'amitié et de coopération Brésil-Maroc, en visite au Maroc, a indiqué avoir examiné avec ces derniers les moyens susceptibles de renforcer les liens avec les Marocains du monde, notamment ceux installés au Brésil, en vue de "renforcer leur lien et leur attachement à la mère-patrie".
Dans une déclaration à la MAP, M. Ameur a souligné que cette rencontre a pour objectif "d'enclencher un processus de partenariat et de coopération entre les Marocains de l'intérieur et ceux qui résident au Brésil", pays qu'il a qualifié de "grand ami du Maroc".
"Nous avons tout à gagner pour approfondir, préparer l'avenir et construire un partenariat solide et fructueux", a-t-il ajouté.
M. Ameur a, dans ce sens, relevé que son département est disposé à entreprendre des actions communes avec les Brésiliens en faveur des Marocains résidant dans ce pays, notamment sur le plan culturel.
"Le Maroc est disposé à accueillir les jeunes brésiliens d'origine marocaine dans le cadre de l'Université d'Eté", a souligné M. Ameur, ajoutant que cette action, qui vise la préservation de l'identité nationale des nouvelles générations issues de l'immigration, s''inscrit également dans le cadre du programme d'accompagnement de la communauté marocaine.
Et de rappeler que le nombre des Marocains établis au Brésil est estimé à plus de 10.000 personnes, dont 7.000 à Rio de Janeiro.
L'Association d'amitié et de coopération Brésil-Maroc, fondée récemment à Rio de Janeiro, a élaboré un programme de coopération dans le but de développer et de consolider les relations entre Rabat et Brasilia.
Source : MAP
"Les Marocains résidant à l'étranger sont toujours à l'affût des actions, notamment celle de lutte contre la précarité et la pauvreté dans leur pays d'origine", a affirmé, dimanche, la ministre devant un parterre de visiteurs du salon de l'immobilier marocain "SMAP Immo", qui se tient du 21 au 24 mai à Paris.
Mme Skalli a indiqué que son département reçoit "une multitude d'offres de projets sociaux", émanant des associations d'émigrés marocains désireux de contribuer au chantier de développement en cours au Maroc.
Elle a également mis l'accent sur les talents et les compétences des personnes issues de cette communauté, dans les domaines des sciences, des arts et de la mode, entre autres.
La ministre, qui exposait les grandes réformes entreprises par le Maroc, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI dans le domaine social, a d'emblée souligné l'esprit et la portée de cette politique qui vise en premier lieu à réhabiliter la famille marocaine et a ériger un projet sociétal moderniste et démocratique.
Evoquant les réformes du Code de la famille et de celui de la nationalité ainsi que les différents actions visant la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la consécration de l'égalité des sexes, Mme Skalli a affirmé qu'elles ne sont pas destinées contre les hommes.
Au contraire, a-t-elle poursuivi, "l'égalité est une condition indispensable pour construire un monde plus juste et solidaire". C'est "une valeur enracinée dans le peuple marocain et même une source d'équilibre et un ingrédient du bonheur", a-t-elle soutenu.
La ministre a également passé en revue les différentes étapes de l'évolution de la situation de la femme au Maroc depuis 1993, l'année où on a commencé à passer du discours à l'action, en passant par 1997, l'année qui a vu l'entrée de quatre femmes au gouvernement.
Mais, selon la ministre, c'est durant la dernière décennie que les développements les plus importants se sont produits, avec en premier lieu la promulgation du Code de la famille, en octobre 2003.
C'est aussi cette décennie qui a vu croitre considérablement le nombre de femmes élues dans les instances représentatives et celles nommées au gouvernement, a-t-elle ajouté.
Elle a, cet égard, souligné que "la participation des femmes à la gestion locale est un véritable levier pour le développement", car, explique-t-elle, "les femmes ont besoin de la politique et celle-ci a besoin des femmes".
Le débat, qui s'en est suivi, a donné lieu à un échange franc et passionnant entre la ministre et l'assistance qui a montré un fort engouement à s'informer davantage sur le chantier de réformes entreprises au Maroc.
Autant de femmes que d'hommes ont sollicité Mme Skalli sur des questions ayant trait à l'application du Code de la famille, au mode d'accession à la nationalité marocaine pour les personnes nées de mariage mixte ou aux modalités de transfert au Maroc d'aides ou équipements à buts humanitaire et social, entre autres.
Evoquant le Code de la famille, la ministre a souligné que beaucoup de gens ne s'intéressent à cette loi que lorsqu'elles font face à un problème, précisant que les messages de sensibilisation tiennent plus sur les valeurs apportées par ce Code, d'où la nécessité pour chacun de s'informer sur les différentes dispositions de cette loi avant de fonder une famille.
Dans une déclaration à la MAP à l'issue de cet exposé, Mme Skalli n'a pas manqué de saluer le succès extraordinaire du SMAP Immo, en tant qu'événement qui contribue à la promotion du rayonnement de ce Maroc qui bouge, en faisant connaître ses multiples ressources économiques, littéraires, artistiques et culinaires à l'étranger.
Ce salon a aussi le mérite de "rapprocher la diaspora marocaine et tous ceux qui aiment le Royaume" et de "renforcer l'attractivité de la destination Maroc auprès des Marocains du Monde mais aussi des étrangers", a-t-elle souligné.
Source : La Vie éco/MAP
Le Conseil suivra, au début de ses travaux, un exposé du ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger sur le projet du programme national pour accompagner l'estivage des MRE sur le territoire national durant cette année, indique lundi un communiqué de la Primature.
Source : MAP
"Panne de l'ascenseur social français oblige, un nombre grandissant de jeunes diplômés issus de l'immigration maghrébine vont tenter leur chance au Royaume, plus souvent avec succès", écrit le magazine panafricain dans un article sous le titre "le Maroc, un eldorado pour les beurs".
S'il est difficile d'avoir un chiffre exact de leur nombre en l'absence de statistiques, Jeune Afrique relève que "le phénomène a pris de l'ampleur depuis l'avènement de SM le Roi Mohammed VI".
En effet, poursuit-il, "ces personnes représentent une opportunité pour le Maroc, tout comme le Maroc est plein d'opportunités pour elles".
Le magazine cite plusieurs exemples de success stories, particulièrement dans les domaines artistique et des médias.
Source : MAP
L'objectif de cette rencontre est de cordonner les mesures prises de part et d'autre pour le bon déroulement, la fluidité et la sécurité de l'Opération Transit 2010, dont la phase départ est prévue entre le 15 juin et le 15 août, alors que celle retour démarrera le 15 juillet pour s'achever le 15 septembre.
Le dispositif mis en place cette année par les autorités et administrations des deux pays concernées par l'Opération Transit prévoit de faire face à près de 2,5 millions de passagers et 650.000 véhicules, qui devraient transiter par les ports du sud de l'Espagne et du nord du Royaume.
La nouveauté cette année est que le port de Tanger-Med accueille, pour la première fois, les Marocains résidant à l'étranger (MRE) qui viendront passer leurs vacances au Royaume.
L'Opération Transit des MRE au titre de 2010 a été au centre également d'une séance de travail tenue, en avril dernier à Algésiras (Sud de l'Espagne), entre des responsables marocains et espagnols.
Source : Le Matin/MAP
Le célèbre comédien franco-marocain, Roschdy Zem portera au grand écran l'Affaire Omar Reddad, le jeune jardinier marocain condamné en France pour le meurtre, en 1991, de sa patronne et qui continue de clamer son innocence, a annoncé samedi à la MAP le producteur du film, Rachid Bouchareb.
"Omar m'a tuer" sera le titre de cette adaptation du livre du même titre de Omar Reddad, a précisé, dans un entretien à la MAP, Bouchareb dont le film "Hors-la-loi" est en compétition officielle au Festival international du cinéma de Cannes (12-23 mai).
Le tournage a déjà commencé dans la région niçoise, lieu du drame, et devra se poursuivre à Paris, a indiqué ce cinéaste fervent défenseur "d'un cinéma maghrébin fort et uni".
Le rôle d'Omar Reddad sera interprété par l'acteur d'origine tunisienne Sami Bouajila, connu pour sa prestation dans le film "Indigènes" du même Bouchareb, aux côtés de Roschdy Zem et de Jamel Debbouz.
Avec l'affaire Reddad, Roschdy Zem signe son deuxième film en tant que réalisateur après son premier long métrage "Mauvaise Foi" (2006).
Ce fils d'immigrés marocains originaires de Skoura, près de Ouarzazate a joué sous la direction d'illustres noms du cinéma français tels André Téchiné ou Patrice Chéreau et donné la réplique à de non moins célèbres acteurs tels que Gérard Depardieu ou son compatriote Gad El Maleh.
Sa notoriété en tant que comédien est acquise depuis sa double nomination aux Césars (les Oscars du cinéma français) et sa consécration au Festival de Cannes remonte à 2006 où il a décroché le prix d'interprétation masculine avec les autres acteurs du film "Indigènes".
Il retrouve d'ailleurs ses compères d'Indigènes, Sami Bouajila et Jamel Debbouze dans le nouveau film de Bouchareb "Hors-la-loi", en compétition officielle à Cannes sous les couleurs de l'Algérie.
Le film a suscité de violentes réactions avant sa sortie et sa projection vendredi à Cannes a amplifié la controverse en France sur sa version des massacres de Sétif qui ont coûté la vie à de milliers d'algériens, le 8 mai 1945, après la répression d'une manifestation par l'armée française.
Ses détracteurs, des vétérans de la guerre d'Algérie (1954-1962) et des Harkis (supplétifs algériens de l'armée française) ainsi que des élus de la droite ont manifesté contre ce film qui est, selon eux, "pro FLN et assimile l'armée française aux SS et la police française à la Gestapo".
Rachid Bouchareb n'a pas cessé d'expliquer que son film n'était ni partial, ni complaisant avec le FLN algérien du temps de la guerre. "Le film est destiné à ouvrir un débat, ce n'est pas un champ de bataille. Le spectateur verra bien que mon film n'a aucune animosité contre la France".
Le film s'ouvre sur les massacres de Sétif dont le nombre de tués divise les historiens, mais raconte surtout l'histoire de trois frères algériens chassés de chez eux et déterminés à reconquérir un jour leur pays.
Installés près de Paris, deux rejoindront la branche armée du FLN en région parisienne tandis que le troisième tombe dans le milieu des voyous. Les liquidations d'algériens par le FLN en France y est évoqué ainsi que ses méthodes violentes.
"Je montre mon personnage principal sous un aspect violent et monstrueux. Il n'y a pas de complaisance", s'est encore défendu Bouchareb devant la presse.
Après "Indigènes" qui a ému le président français de l'époque Jacques Chirac et l'a poussé à valoriser les pensions des anciens combattants maghrébins pour la libération de la France, Bouchareb s'attaque à l'histoire coloniale de son pays d'origine.
Le troisième et dernier volet de sa trilogie sera consacré cette fois à "50 années d'émigration africaine en France", avec "toujours la même équipe".
Source : MAP
L'Islam requiert, au même titre que les autres religions, une organisation respectant le cadre, les principes et les fondements des sociétés d'accueil, a affirmé le Secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf.
"La présence de l'Islam en Amérique du nord interpelle instamment les membres et les élites de la communauté marocaine établis au Canada à développer des approches répondant aux impératifs d'interaction avec les sociétés d'accueil", a souligné le secrétaire général du CCME, lors d'une série de rencontres, vendredi et samedi, avec des membres de la communauté marocaine établie à Montréal.
A cette occasion, M. Boussouf a mis l'accent sur la capacité des Musulmans à vivre leur foi en harmonie avec le cadre référentiel propre au pays d'accueil, appelant le Musulman à vivre en harmonie avec les gens du livre tout en manifestant un intérêt pour le dialogue entre les religions.
Lors de ces rencontres avec des responsables chargés des lieux de culte musulmans ainsi qu'avec des acteurs culturels et cultuels à Montréal, le débat s'est focalisé notamment sur les différentes expériences d'exercice du culte, d'enseignement de l'Islam dans le pays d'accueil et de la gestion des affaires du culte musulman.
L'apprentissage religieux et la formation des cadres religieux requièrent, à ses yeux, une attention toute particulière si l'on aspire à une bonne organisation du domaine cultuel, à l'amélioration de l'encadrement de ses adeptes et à une meilleure connaissance de ses fondements et de ses valeurs.
Les Musulmans sont capables de gérer la question de l'unité confessionnelle de façon indépendante, a estimé M. Boussouf, ajoutant que le pays d'accueil doit jouer un rôle pour aider à l'organisation du champ cultuel sans intervenir dans les questions de fond.
"Nous avons un devoir d'explication de l'Islam et de la pratique religieuse, comme nous devons approfondir nos contacts avec la société d'accueil et améliorer l'éducation des générations à venir", a-t-il dit, insistant sur la nécessité de s'impliquer réellement dans la vie active "en assumant nos devoirs et en défendant nos droits".
Il a, à cet égard, plaidé pour un discours adapté aux questions posées par le monde d'aujourd'hui, invitant les membres de la communauté marocaine à défendre l'image de leur pays d'origine, qui a "entrepris des réformes audacieuses dans plusieurs domaines".
Source : MAP
Beaucoup ont applaudi, d'autres ont même pleuré. “Illegal”, film belge présenté à la Quinzaine des réalisateurs, raconte l'histoire d'une clandestine russe vivant en Belgique avec son fils depuis huit ans et qui, du jour au lendemain, se retrouve incarcérée dans un centre pour sans-papiers et menacée d'expulsion. Une fiction crue et réaliste, très documentée, que son réalisateur Olivier Masset-Depasse commente pour nous à travers trois extraits.
Source : Telerama
Qui va gérer l’islam, en Belgique ? Et comment ?… L’Exécutif des musulmans (EMB), qui « représente » les intérêts de quelque 400.000 fidèles, dépose, ce jeudi soir, une proposition de renouvellement des instances islamiques au ministre fédéral des Cultes, Stefaan De Clerck (CD&V). Un projet déjà contesté, avant même d’être officialisé.
Le document tient en 14 pages. Il émane d’un groupe de travail composé de membres de l’EMB, mais aussi de personnalités extérieures, parfois très proches des officines diplomatiques…
Alors que l’EMB en place est issu d’une consultation électorale de la communauté musulmane, les instances proposées sont plutôt envisagées comme une émanation directe des mosquées… L’organe de base serait un « Conseil général » composé des représentants des 308 communautés islamiques locales (un délégué par mosquée). A l’étage supérieur : une assemblée générale de 57 membres (51 issus du Conseil général et six cooptés). Au sommet : un Exécutif de 17 membres (15 issus de l’assemblée générale et deux cooptés).
Les sièges seront répartis en tenant compte du poids respectif des trois régions du pays. Les nouvelles structures renonceraient, en revanche, aux catégories ethniques en vigueur (Marocains, Turcs, etc.)… « Ce système a posé trop de problèmes dans le passé », avance le rapport adressé au ministre.
Les mosquées ou les urnes ?
Les dirigeants sortants de l’EMB espèrent ainsi « permettre aux musulmans de Belgique de disposer d’un organe digne de ce nom », pour « servir les intérêts de la communauté musulmane » et être « un interlocuteur valable pour les autorités publiques »…
Une noble ambition que conteste le courant rénovateur de l’EMB, appuyé par des représentants du secteur associatif. Réunis au sein de l’Alternative démocratique pour un islam de Belgique, ils prônent le retour aux urnes… « L’occasion de prendre le pouls de la communauté musulmane, qui n’a pas été consultée. Les pays d’origine et les grandes fédérations religieuses, comme la Diyanet, veulent s’approprier la gestion du culte, mais la communauté ne peut être réduite aux mosquées, fréquentées par à peine 10 % des musulmans. »
Les « contestataires » dénoncent tour à tour l’ingérence de la Turquie et du Maroc, le culte du secret autour des propositions de renouvellement des instances, la négation des courants minoritaires, le mépris des jeunes et des femmes… De fait, la seule représentante féminine, au sein de la Commission de renouvellement des instances, a été exclue des débats, largement pris en main par des intervenants extérieurs à l’EMB, comme l’imam Coskun Beyazgül (Diyanet), et l’inspecteur des cours de religion islamique Salah Echallaoui.
Voici un an, au Sénat, le ministre des Cultes se déclarait « partisan de l’organisation d’élections, car ce serait une méthode démocratique… Les élections sont la condition essentielle d’une intervention publique au profit de cette communauté ».
De Clerck sera confronté, ce jeudi, à un rapport qui plaide exactement l’option contraire : « Le modèle électoral, tel qu’appliqué en 1998 et 2005, ne convenait plus pour instaurer un organe représentatif de la communauté musulman de Belgique », assène l’EMB sortant. Sans davantage de justifications.
Repères
Que fait l’Exécutif ?
L’islam est un culte reconnu, en Belgique, depuis 1974. Sa gestion temporelle est assurée par l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB), dont les quinze membres sont issus d’une assemblée générale de 68 représentants, élus au terme des élections confessionnelles de 2005. Concrètement, l’EMB encadre le processus de reconnaissance des mosquées et des imams (rémunérés par l’Etat, une fois reconnus), ainsi que la désignation des professeurs de religion islamique et des conseillers islamiques qui officient dans les prisons.
Les controverses internes et les démissions en cascade ont altéré la légitimité de l’EMB, incitant le ministre des Cultes à exiger, dès mars 2008, une proposition de refonte de l’institution, qui doit lui être communiquée ce jeudi 20 mai.
Le projet de renouvellement des instances musulmanes est prêt, mais il est déjà largement contesté.
Source : Le Soir.be
Le Secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf, a souligné, vendredi soir à Montréal, "l'harmonie qui a toujours marqué la coexistence entre Juifs et Musulmans dans le Royaume".
Intervenant lors d'une rencontre avec des représentants de la communauté marocaine de confession juive à Montréal, le secrétaire général du CCME a mis l'accent sur "l'harmonie qui a toujours marqué la coexistence entre Juifs et Musulmans dans le Royaume, fort de son modèle religieux prônant la tolérance et le respect de l'autre".
Il a aussi rappelé les efforts de feu SM Mohammed V pour la protection des juifs, le rôle de feu SM Hassan II dans le processus de paix au Proche Orient et les actions menées par SM le Roi Mohammed VI, président du comité Al-Qods, pour instaurer un dialogue sain et serein entre Palestiniens et Israéliens.
Tout en plaidant pour un rapprochement entre les communautés, peuples et croyances, M. Boussouf a mis l'accent notamment sur les impératifs de coexistence et d'interaction entre les membres et les élites de la communauté marocaine établis au Canada, dans le cadre d'une dynamique de dialogue judéo musulman et d'échanges interculturels, en harmonie avec le système de valeurs des sociétés modernes.
Dans le même ordre d'idées, il a appelé à développer les valeurs de coexistence, d'ouverture, de compréhension mutuelle et de tolérance, pour une meilleure continuation vers l'avenir.
Par ailleurs, M. Boussouf, qui avait défendu il y a une dizaine d'années le projet de la Grande mosquée de Strasbourg, a mis l'accent sur le grand besoin ressenti par les Musulmans au Canada, notamment à Montréal, de disposer de lieux convenable pour la pratique du culte musulman.
Source : MAP
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