dimanche 24 novembre 2024 15:55

Fatima Zibouh est docteure en sciences politiques et sociales, experte sur les questions de diversité & inclusion. Sa recherche doctorale portait sur les expressions culturelles et artistiques des Belgo-Marocains. Diplômée en sciences politiques (ULB) et est titulaire d’un Master spécialisé en Droits de l’Homme (UCL/Saint-Louis), elle a travaillé durant dix ans comme chercheuse au CEDEM - Centre d’Études de l’Ethnicité et des Migrations (ULg) et à l’Institut d’Études Européennes (ULB). Ses domaines de recherche sont principalement liés à la sociologie de l’ethnicité, à la participation politique des personnes d’origine étrangère, au droit de vote des étrangers, aux politiques d’intégration ainsi que de manière générale aux questions liées à la gestion de la diversité culturelle dans un contexte post-migratoire. Elle a entre autres publié : La participation politique des élus d’origine maghrébine. Élections régionales bruxelloises et stratégies électorales (Academia-Bruylant, 2010) ; Culture, ethnicité et politique. Expression artistique des minorités ethnoculturelles (Presses Universitaires de Liège, 2015) ; Ville, Culture et Diversité (VUB Press, 2018) ; Lokale, translokale en transnationale solidariteitspraktijken in het hart van Brussel (Politeia, 2019).
Désignée personnalité belgo-marocaine de l’année par les Diwan Awards en 2014, elle fait également partie des Belgium’s 40under40, et compte parmi les 40 leaders belges de moins de 40 ans.
En 2023, elle a été désignée par le Gouvernement bruxellois comme co-chargée de mission pour faire de Molenbeek et Bruxelles la capitale européenne de la culture en 2030.

Producteur-réalisateur, Khalid Zairi a étudié le cinéma à la Sorbonne Nouvelle et a produit des longs et courts métrages et documentaires dont Zéro de Nour-Edinne Lakhmari, Secret d’Oreiller de Jilali Ferhati, Ali JNah Freestyle de Hicham Lasri, et Ballon de Sable, réalisé par Younes Jaddad. En tant que réalisateur, il a réalisé Sur les Routes du Sahara, 65 mn, Prix du Jury, Prix de la meilleure Musique du deuxième Festival du Film Documentaire sur la Culture, l’Histoire et l’Espace Sahraoui Hassani de Laayoune. Il présentera Mora est là dans le cadre des activités hors les murs de l’édition 2024 du SIEL.

Journaliste avec plusieurs années d’expérience dans la presse magazine féminine engagée, Aïcha Zaimi Sakhri est co-fondatrice du magazine Femmes du Maroc, dont elle a été directrice de la publication (1995-2009) ; co-fondatrice de l’événement Caftan, ainsi que directrice générale, directrice de publication et fondatrice du site Illi, Marocaines, libres et modernes (2011-2016).
Elle a présenté et coordonné l’émission TV hebdomadaire Horrates sur M24, la chaîne de télévision de la MAP, de janvier 2022 à août 2024. En tant que consultante, elle a accompagné l’association Jossour dans la mise en œuvre de la campagne Parité Maintenant, initiée en 2017. Elle a conçu et réalisé l’étude sur la place des femmes journalistes dans les médias au Maroc (mai 2021). Le 16 décembre 2023, elle a lancé les premières Assises du féminisme à Rabat et créé le média féministe en ligne egalitemag.com.

Consultant en communication institutionnelle et en relations publiques, il dirige un bureau de consulting à Rabat, Merouane Touali préside le Cercle des Lauréats de Belgique, une association de droit marocain qui regroupe les diplômés.es de Belgique résidant au Maroc, et œuvre pour le renforcement des liens entre les deux royaumes.
Diplômé de l’Université Libre de Bruxelles et de l’Université de Liège, il a travaillé pendant les quinze dernières années pour des institutions marocaines dédiées aux droits de l’Homme et aux Marocains de l’étranger, et a été conseiller en diplomatie publique au ministère des Affaires étrangères et chargé de mission auprès du Chef du Gouvernement marocain.
Président de l’Association internationale sans but lucratif, Wafin Europe, basée à Bruxelles, qui œuvre à la mise en avant de la culture du vivre ensemble, M. Touali est membre de différents cercles de réflexion et d’engagement au sein de la société civile, au Maroc et à l’international.

Ahmed Skounti est un chercheur et écrivain marocain spécialisé dans les domaines de l’anthropologie sociale et du patrimoine culturel. Il est professeur à l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (INSAP) à Rabat et à Marrakech. Titulaire d’un doctorat en anthropologie sociale de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris, M. Skounti a consacré sa carrière à l’exploration et à la préservation du riche patrimoine culturel marocain. Il a joué un rôle important en tant que consultant pour l’UNESCO, notamment en contribuant à la rédaction de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en 2003 et de ses Directives Opérationnelles, en tant que délégué du Maroc au sein de ses organes et en tant que président de l’organe d’évaluation du Comité intergouvernemental du patrimoine culturel immatériel en 2015 et 2017. Son expertise dans ce domaine est reconnue à l’échelle internationale. Parmi ses publications, on peut citer Intangible Cultural Heritage and Sustainable Development. Inside a UNESCO Convention (2024, avec Chiara Bortolotto) ; De l’immatérialité du patrimoine culturel (2011, avec Ouidad Tebbaa), et Le Sang et le Sol. Nomadisme et Sédentarisation au Maroc (2012) ; Secrets du Sud marocain (2006).

Psychopédagogue et experte en genre, ancienne femme politique belge, Fatiha Saïdi se consacre entièrement à l’écriture depuis 2018. Elle a contribué à plusieurs livres collectifs et a publié : Les Fourmis prédatrices (Bouregreg, Rabat, 2017), Par les liens forcés du mariage (La Boîte à Pandore, Bruxelles, 2018), Dans la peau d’une femme mendiante (La Boîte à Pandore, 2019), Echos de la mémoire sur les montagnes du Rif (La Croisée des chemins-CCME, Casablanca, 2020), Confémininement (Femmes Prévoyantes Socialistes, Bruxelles, 2020), Sous les izran, l’héritage (Citizenne-Avansa, 2023), Izran, erfgoed in woord en muziek (Citizenne-Avansa, 2024) et Résister et militer au féminin, (Soralia, 2024). La traduction en arabe d’Echos de la mémoire sur les montagnes du Rif est parue cette année (la Croisée des chemins-CCME).

Professeure au département d’études arabes et islamiques de l’Université de Séville et à l’International College of Seville, Rocío Rojas-Marcos a également enseigné à l’Université Pablo de Olavide. Docteure en littérature et esthétique dans la société de la connaissance, elle est aussi diplômée en philologie arabe de l’Université de Séville. Elle a publié les essais Mohamed Chukri (Malaga, Editorial Zut, 2021), Tánger. Segunda Patria (Córdoba, Almuzara, 2018), Carmen Laforet en Tánger, (Tanger, Khbar bladna, 2015), Sanz de Soto y Buñuel. La tercera España transfretana, (Khbar Bladna, Tanger, 2012), Tánger. La ciudad Internacional, (Almed, Grenade, 2009), ainsi que divers articles et chapitres de livres. Elle est l’autrice de plusieurs recueils de poésie dont ; Habitada por palabras (Madrid, Huerga y Fierro, 2020), GMTT (dans Calle del Aire nº 2, décembre 2021, Séville, Editorial Renacimiento), Y si supieran, Plaquette (Séville, Hojas de hierba, 2022), Anoche soñé que regresaba a Manderley, (Séville, Hojas de Hierba, 2023). En 2020, elle a reçu le prix Manuel Alcántara de poésie pour le poème Anoche soñé que regresaba a Manderley et le prix El Drag de création littéraire de l’Université de Cadix pour le recueil de poèmes GMTT.

Né au Maroc, Abdallah Redouane est depuis 1998 secrétaire général du Centre islamique culturel d’Italie. Il est diplômé de l’Institut supérieur de commerce et d’administration des entreprises (ISCAE) et docteur en sciences des organisations et en sociologie de l’Université de Caen. Enseignant à Caen de 1980 à 1984, il a occupé entre 1984 et 1998 différents postes au sein du ministère des Habous et des Affaires islamiques au Maroc. Il a été ainsi Attaché au cabinet du ministre (1984), Chef de cabinet du ministre (1985), Directeur général des publications, éditions et imprimeries (1994), puis Directeur général des études et des affaires administratives et financières. Parallèlement, il a présidé le groupe de travail Cultes et éducation religieuse du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME).

Journaliste franco-marocaine, Nadia Paquereau est née en France. Après 8 ans de radio à Paris, elle choisit le Maroc pour exercer son métier avec passion et traiter l’actualité via un prisme du Sud. Après plusieurs années comme rédactrice en chef, présentatrice et reporter au sein de Canal Afrique de la chaîne internationale Medi1TV, elle est nommée, en 2020, coordinatrice générale de la rédaction francophone de la chaîne. Férue d’actualité internationale, elle voue une véritable passion à la culture et à la littérature africaine et se spécialise dans les questions de migrations. En 2016, en France elle est parmi les fondatrices de l’association Chaam, qui a pour objet d’aider au développement des liens socio-culturels entre Français, Syriens et peuples originaires de la région de « CHAAM ».

Diplômée et agrégée en histoire contemporaine à l’Université Libre de Bruxelles (2013) ainsi qu’en socio-anthropologie à l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve (2017), Hajar Oulad Ben Taib est actuellement assistante et maître de conférences invitée à l’Université UCLouvain Saint-Louis - Bruxelles au sein des facultés de droit, de philosophie, lettres et sciences humaines, et des sciences économiques, sociales, politiques et de la communication. Ses recherches portent principalement sur l’histoire bruxelloise, l’histoire des femmes et la mémoire immigrée. Elle est rattachée au Centre de recherches en histoire du droit, des institutions et de la société (CRHIDI) ainsi qu’à la Brussels Studies Institute.

Né à Amsterdam en 1978 de mère néerlandaise et de père marocain, Jamal Ouariachi est l’auteur de cinq romans et d’un recueil de nouvelles. Son roman Een honger (Une Faim, Querido, 2015) a remporté plusieurs prix dont le Prix 2017 de littérature de l’Union européenne et a été traduit en neuf langues dont l’espagnol. En 2021, il a publié un recueil de nouvelles en anglais sous le titre The Tourist Butcher. Par ailleurs, Jamal Ouariachi tient une chronique dans l’un des plus grands quotidiens des Pays-Bas. Il écrit également des pièces de théâtre et enseigne l’écriture créative.

Née à Casablanca en 1987, Rim Najmi vit et travaille à Berlin. Elle est lauréate de l’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC) et de l’Académie Deutsche Welle pour l’information. Elle obtient un Master en information de l’Université de Bonn en Allemagne puis intègre la rédaction du site d’information Qantara pour le dialogue avec le monde islamique et la radio Deutsche Welle avant de devenir rédactrice et productrice d’émissions de débat à la Deutsche Welle télévision à Berlin en 2012. Elle remporte avec son équipe le prix de la meilleure émission de débat au Festival arabe de la radio et télévision en 2015, en Tunisie, pour l’épisode « Le rôle du dialogue des religions dans la lutte contre le terrorisme ». Elle écrit de la poésie en arabe et a publié Bleu Céleste (Publications Al-Farid, 2008), Comme si mon cœur était un dimanche (Publications Dar Al-Nahda, 2011) et Sois innocent comme un loup (Publications Al-Mutawassit, 2018). Après Anatomie du désir (Dar Al-Masriah Al-Lubnaniah, 2022), L’amant secret de Mme Merkel (Dar Al-Masriah Al-Lubnaniah, 2024) est son deuxième roman.

Coordinateur éditorial à MAPTV (2011-2012), puis traducteur-interprète officiel à Rabat (2013-2017), il a occupé auparavant les postes de directeur du marketing et de la communication à Sorbonne Université Abu Dhabi (Émirats Arabes Unis, 2010-2011), de journaliste-chef du service de traduction à The National et de directeur de la communication pour la région Mena chez Médecins sans frontières (2006-2008). Son parcours de journaliste a débuté à la MAP en 1993, après avoir assumé les fonctions d’attaché de presse au ministère Chargé des affaires de la communauté marocaine à l’étranger en 1992 et 1993. Depuis 2017, Mohamed Naji est rédacteur en chef de Maghreb Voices, Middle East Broadcasting Networks, un réseau basé aux États-Unis.

Karima Moual est journaliste en Italie à la Stampa et à la Repubblica et chroniqueuse depuis 2018 à la télévision du groupe Mediaset. Elle a collaboré avec le journal économique Il Sole 24 Ore, la télévision italienne Rai TG1, Unomattina, Radio1 dans l’émission Voci dal Mattino et a été également chroniqueuse pour le quotidien marocain Al Akhbar. Karima Moual a réalisé plusieurs reportages et documentaires en arabe et en italien, notamment La Luna da Occidente, un documentaire sur le 11 septembre et les Américains d’origine arabe. Intéressée par la politique du Moyen-Orient et du monde arabe, par l’islam et l’immigration, elle a conçu et dirige le portail Maroccoggi.it. Son engagement dans le domaine de l’information lui a valu le prestigieux Prix EUROMEDITERRANEO 2012 pour l’information.

Urbaniste, docteur en esthétique et spécialiste des villes du monde arabe et des jardins du monde arabo-islamique né à Tanger, M. Métalsi est ancien directeur des actions culturelles à l’Institut du monde arabe (IMA) et ancien doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales de l’université Euromed de Fès. Il est l’auteur de plusieurs livres notamment Fès, la ville essentielle (ACR, 2003) ; Maroc, les palais et jardins royaux (Malika éditions, 2004) ; Tétouan, entre mémoire et histoire (Malika éditions, 2005) ; Tanger (Malika éditions, 2007) ; Le signe de la médina : la morphologie urbaine selon Roberto Berardi, en collaboration avec Francesca Privitera, (Florence, Université degli Studi di Firenze, 2016) ; Maroc : cités d’art cités d’histoire (Harmattan-Maghreb, 2018) et Tanger : fortunes et infortunes d’une ville (livre en espagnol), traduit par Juan Barja (Abada editores, 2019). Il a été promu au grade de classe exceptionnelle du Wissam de mérite national, décerné par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en mars 2000 au musée du Louvre, et d’officier de l’ordre des Arts et des Lettres (2017), nommé par arrêté du ministre de la Culture de la République française. Il présentera l’édition augmentée du livre Tanger (Malika éditions-CCME, 2024) dans le cadre de l’édition 2024 du SIEL.

Formée à Sciences-Po et à HEC Paris, Zineb Mekouar a travaillé dans le conseil en stratégie puis dans les affaires publiques auprès d’un incubateur de startups et enfin auprès de l’Organisation internationale du travail (OIT). Engagée dans les causes touchant au vivre-ensemble, elle s’intéresse à la figure de l’étranger dans la cité, l’égalité femmes-hommes, le dérèglement climatique et au rapport entre l’enfance et l’âge adulte. Elle est arrivée à la littérature par la poésie. La poule et son cumin (J.C. Lattès, collection La Grenade, Paris, 2022), son premier roman, a été sélectionné parmi les finalistes du Prix Goncourt du premier roman 2022 et parmi les « coups de cœur » de l’été 2022 de l’Académie Goncourt. Souviens-toi des abeilles (Gallimard, collection blanche, mai 2024) est son deuxième roman.

Journaliste et écrivain basé à Berlin, Mohamed Massad travaille comme journaliste, producteur de programmes et caméraman de télévision à la Deutsche Welle Media Foundation. Il a publié Der Fall von stehendem Wasser (La chute de l’eau stagnante) en 2008 et a contribué à la traduction collective des discours et articles du prix Nobel Günter Grass en 2009. Plus récemment, en 2019, il a publié Die Konten der Traitor Spectacles (Les lunettes du traître) qui est un livre sur les histoires d’aliénation et les questions d’identité. Avec le Réseau des compétences marocaines en Allemagne dont il est l’un des fondateurs en 2009, il a publié en 2022 un volume de portraits et de parcours croisés de 32 figures maroco-allemandes intitulé : Deutsch-Marokkanische Lebenswege - Geschichten über das Suchen, Ankommen und Engagierenun (Parcours Maroco-Allemands : Intersections dans la vie et la société).

Anouar Majid est actuellement professeur d’anglais à l’University of New England (UNE) en congé sabbatique. De 2019 à 2023, il a été directeur fondateur du Center for Global Humanities (UNE, Maine, États-Unis) et du Tangier Global Forum (Maroc) ; président fondateur du Département d’anglais de l’UNE, qu’il a dirigé de 2000 à 2009 ; et vice-président fondateur du Bureau des affaires mondiales. Il a conçu et établi le campus de l’UNE à Tanger et a été le directeur fondateur des opérations de cette université au Maroc. Anouar Majid a largement publié sur les relations entre l’islam et l’Occident. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment Islam and America: Building a Future Without Prejudice (Rowman & Littlefield, 2012) ; We Are All Moors: Ending Centuries of Crusades Against Muslims and Other Minorities (University of Minnesota Press, 2009) ; A Call for Heresy: Why Dissent is Vital to Islam and America (University of Minnesota Press, 2007) ; Freedom and Orthodoxy: Islam and Difference in the Post-Andalusian Age (Stanford University Press, 2004) ; Unveiling Traditions: Postcolonial Islam in a Polycentric World (Duke University Press, 2000), et du roman Si Yussef (Quartet, 1992 ; Interlink, 2005). Majid a publié des articles dans Cultural Critique, Signs, Chronicle of Higher Education, Washington Post, New York Times, etc. Il a été le co-fondateur et rédacteur en chef du magazine imprimé Tingis, un magazine maroco-américain d’idées et de culture, qu’il édite en ligne sur Tingismagazine.com.

Khalid Lyamlahy est maître de conférences en littératures francophones à l’Université de Chicago, écrivain et critique littéraire. Il a préfacé l’œuvre poétique d’Abdellatif Laâbi (Sirocco, 2018) et codirigé le premier ouvrage collectif en anglais consacré à Abdelkebir Khatibi (Liverpool University Press, 2020). Outre ses publications académiques et ses contributions à de nombreuses revues littéraires, il est l’auteur de deux romans, Un roman étranger (Présence Africaine, 2017) et Évocation d’un mémorial à Venise (Présence Africaine, 2023 ; mention spéciale du Prix des Cinq Continents de la Francophonie et du Prix Jesus Paradis du deuxième roman). Il a également traduit en arabe Habiter le monde : essai de politique relationnelle de Felwine Sarr (Kulte, 2022).

Anthropologue, Carolina Kobelinsky est chargée de recherche au CNRS et membre du Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC- Université Paris Nanterre). Sa recherche actuelle porte sur les morts aux frontières de l’Europe. Elle interroge le devenir de ces morts « étrangers », bien souvent « inconnus », de même que les imaginaires de la mort de celles et ceux qui traversent les frontières. À partir d’une démarche ethnographique, elle étudie la gestion des corps retrouvés aux frontières sud de l’Europe (Espagne, Italie) et explore les récits autour de la mort aux frontières auprès de migrant·e·s préparant/ayant réussi la traversée.

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