Il ressort des statistiques de l'Office un recul de 5,3 pc des transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l'étranger (MRE), qui ont atteint environ 50,2 MMDH au terme de 2009 contre 53 MMDH une année auparavant.
Les échanges de services du Maroc avec le reste du monde, portant essentiellement sur le tourisme, le transport, les communications et les centres d'appel, ont dégagé en 2009 un excédent estimé à 41,2 milliards de dirhams (MMDH) contre 51,5 MMDH une année auparavant, selon l'Office des changes.
Les recettes au titre de ces services ont atteint quelque 97,6 MMDH en baisse de 5,6 pc, alors que les dépenses se sont élevées à 56,3 MMDH en hausse de 8,6 pc, précise l'Office qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du Maroc.
Concernant le secteur du tourisme, qui a évolué en 2009 dans un contexte de crise internationale, les recettes voyages ont atteint 52,8 MMDH, pour afficher une baisse de 5 pc par rapport au niveau enregistré en 2008.
Les recettes touristiques ont progressé par contre de 8,9 pc par rapport à la moyenne des années 2004 à 2008, soit 48,5 MMDH, souligne la même source.
Pour leur part, les dépenses voyages ont augmenté de 2,8 pc à environ 8,7 MMDH en 2009. La balance voyages fait ainsi ressortir un excédent de 44 MMDH contre 47 MMDH.
Par ailleurs, les recettes générées par les services de transport et de communication et par les centres d'appel ont atteint respectivement 16 MMDH (-16,6 pc), 5,4 MMDH (+9,8 pc) et 3,3 MMDH (+13 pc).
Il ressort également des statistiques de l'Office un recul de 5,3 pc des transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l'étranger (MRE), qui ont atteint environ 50,2 MMDH au terme de 2009 contre 53 MMDH une année auparavant.
Les recettes MRE ont enregistré une hausse de 7,3 pc en comparaison avec la moyenne des recettes des années 2004 à 2008.
Pour leur part, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers ont accusé une baisse de 26,1 pc, passant de 35,3 MMDH en 2008 à 26 MMDH en 2009, précise la même source.
Par nature d'opération, les investissements directs ont participé à hauteur de 73,4 pc dans le total de ces recettes. Les investissements de portefeuille et les prêts privés y ont participé respectivement pour 14,3 pc et 12,3 pc.
Source : MAP/La Vie éco
Les publications de l'Institut universitaire de la recherche scientifique (IURS) de l'Université Mohammed V-Souissi se sont récemment enrichies avec la parution du 52ème numéro de la revue des sciences humaines et sociales en langue français et arabe: "Migrations et écosystèmes : les réfugiés de l'environnement".
Ce livre de 292 pages (format moyen) se penche sur différents thèmes environnementaux, climatiques et agricoles, notamment la migration, une question qui représente aujourd'hui une préoccupation universelle.
Les pays développés comme les pays en développement sont interpellés par le phénomène migratoire, par ses causes et ses retombées. Ce phénomène, qui remonte à des dates anciennes, a conduit à la répartition spatiale des groupes humains, toujours remise en cause, à leur métissage et à l'urbanisation de la planète, lit-on dans l'avant-propos de l'ouvrage.
Les auteurs du livre, illustré également par des tableaux, des schémas et des graphes, ont abordé nombre de sujets relatifs au climat et à la migration, dont, "Les changements climatiques et la réaction de la communauté internationale", "Une protection juridique pour les réfugiés environnementaux : enjeux et limites" et "Une approche des migrations forcées dans deux écosystèmes fragiles : éleveurs sahéliens confrontés aux sécheresses et populations des littoraux antillais face aux cyclones et aux éruptions volcaniques".
"Le droit international face au phénomène des réfugiés environnementaux", "Impact des changements climatiques sur les précipitations annuelles et mensuelles au Maroc (1960-2002)" et "Les réfugiés de l'écologie : cas de nomades de la Moyenne Moulouya au Maroc oriental", figurent également dans la liste de thèmes traités dans cet ouvrage.
2/2/2011Source : MAP/Aufait
Alors que le projet de loi sur l’immigration doit être discuté au Sénat à partir du mercredi 2 février, un aspect du texte a suscité peu de débats depuis son vote par l'Assemblée nationale, en octobre 2010. C'est la création d'une « carte bleue » européenne.
Un titre de séjour qui devrait être accessible à tous les ressortissants des pays tiers désireux de travailler dans un Etat membre de l'Union européenne, mais qui sera réservé aux plus « hautement qualifiés » d'entre eux, sur le modèle de la «green card Il américaine…Suite
Résider en Espagne en tant que Marocain devient de plus en plus difficile par les temps qui courent. Avec un taux de chômage élevé, ce pays, à l'instar d'autres contrées de l'Europe, touchées par la crise économique mondiale, peine à créer plus d'emplois. Pour les Marocains résidant dans ce pays, c'est une question de survie.
Ils se battent chaque jour pour trouver un emploi décent capable de les tirer de la misère. «Ici, les Marocains vivent dans des situations lamentables, surtout ceux qui sont en chômage», a confié au Matin un jeune chauffeur dans une société de transport. Et pour cause, la pension faisant office d'indemnités de chômage ne dépasse pas 450 euros alors que le loyer d'un appartement démarre à partir de 500 euros. Même un couple, avec un revenu de 900 euros, n'arrive pas à joindre les deux bouts, témoigne un MRE. «Actuellement, on voit de plus en plus de couples partager le même appartement pour pouvoir économiser un peu d'argent, ce qui crée beaucoup de désagréments», a affirmé Abdelaziz. Ce dernier a même souligné que s'il avait le choix, il serait parti dans un autre pays de l'UE pour chercher un travail mieux payé et s'y installer en attendant des jours meilleurs. «Cela fait quinze ans que je suis ici et je n'ai pas pu avoir la nationalité. Pour le moment, j'ai une carte de séjour et je dois pointer chaque trois mois au département du travail, sinon je perds mes droits».
Un autre jeune Tangérois nous a déclaré que beaucoup de Marocains ont préféré quitter l'Espagne et revenir au Royaume, en attendant un revirement de situation. «J'en connais beaucoup qui travaillent actuellement au Maroc en tant que chauffeurs de taxis ou qui ont monté des petits commerces ou encore qui ont laissé leur femme et leurs enfants au Royaume et sont rentrés en Espagne seuls pour faire des économies». «Suite à la crise, j'ai du vendre ma maison et je suis parti habiter en Belgique où il reste encore des opportunités à saisir», avance Mohamed, un autre MRE.
Pour ceux (les plus chanceux), qui ont un boulot en Espagne, ils font tout pour pouvoir le garder. Ce sont surtout les plus jeunes qui souffrent de cette situation. «Si je n'avais pas d'emploi, j'aurais suivi le conseil de ma femme qui m'a suggéré de nous installer à Bilbao, à coté de sa famille, où l'allocation chômage est plus élevée qu'à Madrid», a affirmé Abdelaziz. Il nous a confié que c'est une carte qu'il pourra jouer au cas où il perdrait son boulot, chose qu'il n'espère pas.
Ces angoisses et soucis quotidiens, dont nous ont fait part, les MRE rencontrés par Le Matin lors d'un récent voyage de presse en Espagne, ne sont qu'une petite part des déceptions des Marocains qui sont partis en Espagne à la recherche de l'Eldorado. Qu'elle fut grande leur déception dès lors qu'ils ont pu avoir le permis de travail pour pouvoir exercer légalement et qu'ils se sont rendus compte que la course pour garder ce boulot, quel qu'il soit, est longue et rude pour éviter de retourner à la case départ.
Ces difficultés sont corroborées par une étude publiée à Madrid le 20 janvier dernier sur "l'impact de la crise économique sur les immigrés marocains en Espagne", élaborée pour le compte de la Fondation "Casa Arabe" par le collectif "Ioé". Selon ce rapport, le problème du chômage se fait particulièrement ressentir chez les immigrés marocains avec une perte de 26% des postes d'emploi occupés par ce collectif entre 2007 et 2010. Les plus touchés sont les jeunes âgés de moins de 25 ans avec presque deux tiers des jeunes actifs (62,5%) sans emploi, souligne ce rapport qui relève également que ce taux a atteint 40% chez les immigrés âgés de 40 ans et plus, ce qui devient particulièrement préoccupant vu la détérioration des conditions de vie de la diaspora marocaine en Espagne que Le Matin a constatée sur place.
Certes, le chômage concerne tous les travailleurs mais les immigrés, qui représentent 16% de la population active, sont les plus affectés avec un taux de chômage de 28% contre près de 16% chez la population active autochtone, souligne le rapport. A noter que la situation en Espagne est très difficile. Ce pays affiche un taux de chômage deux fois supérieur à la moyenne dans l'Union européenne et le ministre du Travail ibérique avait prévenu en septembre qu'il faudrait "trois ou quatre ans pour revenir à un taux d'avant la crise". D'après l'AFP, le gouvernement a récemment revu à la hausse sa prévision pour 2011, tablant désormais sur 19,3%, contre 18,9% auparavant. Il attend 17,5% en 2012 et 16,2% en 2013.
Deux chiffres restent inquiétants: le chômage des moins de 25 ans, qui dépasse encore les 40%, et le nombre de foyers dont aucun membre n'a un emploi, qui atteint 1,3 million. De son côté, la Banque d'Espagne avait annoncé que "l'emploi ne montre toujours pas de signes de reprise, même si on observe une baisse très prononcée des taux de destruction d'emploi sur un an". Finalement, vu ces prévisions pessimistes, les Marocains résidant en Espagne ne sont pas encore sortis de l'auberge.
Plus d'un Espagnol sur cinq au chômage
Le chômage est reparti à la hausse en Espagne, atteignant à fin 2010 un taux de 20,33%, son plus haut niveau depuis le deuxième trimestre 1997 et un record dans l'Union européenne, selon les chiffres publiés, le 31 janvier dernier, par l'Institut national de la statistique (Ine) cités par l'AFP.
Le taux de chômage n'aura donc finalement baissé que sur un seul trimestre, le troisième, au cours de l'année 2010, repassant brièvement sous la barre symbolique des 20% (19,79%) qu'il avait franchie en début d'année. Il dépasse en fin d'année l'objectif de 19,4% que s'était fixé le gouvernement socialiste, et retrouve un niveau record, jamais atteint depuis le deuxième trimestre 1997 (20,72%). Le nombre de sans emploi était à fin 2010 de 4,69 millions, soit 121.900 personnes de plus qu'au trimestre précédent et 370.100 de plus qu'un an plus tôt, selon l'Ine.
L'augmentation du chômage n'a quasiment pas cessé depuis l'été 2007, quand il avait atteint un plancher historique à 7,95%. Frappée par la crise et l'éclatement de sa bulle immobilière, l'Espagne est entrée en récession fin 2008 et n'en sort aujourd'hui que timidement.
3/2/2011, Nadia Dref
Source : Le Matin
La caravane «Le Maghreb en route pour Dakar» est partie de Rabat le 28 janvier dernier en direction de la capitale sénégalaise où se tiendra le Forum social mondial le 6 février. Interview de Mohamed Leghtas, coordinateur de la caravane.
Pourquoi avoir jugé utile d’organiser une telle caravane avant le Forum mondial social de Dakar ?
La décision d’organiser des caravanes convergentes vers Dakar, pour l’édition 2011 du Forum social mondial, a été prise par le comité international du FSM. Les réseaux et forums sociaux ont donc planifié l’organisation de caravanes en provenance des quatre coins du monde. Le comité de suivi du Forum social maghrébin a pour sa part pris l’initiative d’organiser la caravane «Le Maghreb en route vers Dakar» sous le slogan : «Liberté de circulation et d’installation pour tous». Cette caravane a quitté Rabat le 28 janvier dernier et est arrivée à l’île de Gorée le 2 février pour participer à la rencontre de la charte mondiale des migrants.
Qui a pris part à cette caravane du Maghreb ?
Parmi les participants, figurent 19 hommes et 18 femmes, dont 15 migrants subsahariens de diverses nationalités (Cameroun, Côte d’ivoire, Ghana, Sénégal, Mauritanie, Tchad, Guinée), des militantes et militants marocains représentant diverses associations et organisations de plusieurs régions du pays, ainsi que des activistes de France, de Belgique et d’Italie. Huit migrants et six Mauritaniens embarqueront à partir de Nouadhibou et de Nouakchott pour se joindre à la Caravane jusqu’à Dakar. Puis, les caravanières et caravaniers provenant de toutes parts formeront un cortège commun lors de la marche d’ouverture du Forum social mondial.
La caravane emprunte l’itinéraire des migrants illégaux qui traversent l’Afrique pour une éventuelle traversée vers l’Europe. Tout un symbole. Que voulez-vous prouver en faisant cela ?
Tout au long de l’itinéraire qu’ils parcourent à travers l’Afrique pour une éventuelle traversée vers l’Europe, les migrants subsahariens subissent des traitements cruels, dégradants et inhumains. En empruntant cet itinéraire, la Caravane contribuera à sensibiliser l’opinion publique, la société civile et les médias sur la question migratoire et faire connaître la situation de ces migrants au Maroc et en Mauritanie. Nous voulons également créer une synergie entre migrants et acteurs associatifs marocains, notamment les jeunes des associations de quartiers.
A chaque étape, des conférences et discussions seront organisées. Quels seront les thèmes abordés ?
Tout au long du parcours de la Caravane, des débats et rencontres seront organisés autour des thématiques fondamentales du FSM comme les droits des migrants, les droits humains, les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux, la liberté de circulation et d’installation, ou encore la résolution des conflits.
La question migratoire est évidemment au centre des débats et rencontres programmés aux étapes de Nouadhibou, Nouakchott et Saint-Louis. Ces rencontres sont organisées en coordination avec les associations de défense de droits humains et des migrants et les composantes du Forum social mauritanien.
Le migrant semble être placé au cœur de vos préoccupations. Qu’espérez-vous que le Forum mondial social change à sa situation ?
Les 3 et 4 février, une Rencontre mondiale des migrants se tiendra sur l’île de Gorée, en vue d’amender et adopter la Charte mondiale des migrants.
Le projet de cette charte est une démarche qui veut permettre aux migrants d’élaborer et d’écrire collectivement, au niveau mondial, une charte de principes garantissant la liberté de circulation et d’installation sur l’ensemble de notre planète.
Elle consacre les droits qui sont accordés à la libre circulation des marchandises et des capitaux, permettant l’exercice par tous d’une pleine citoyenneté fondée sur la résidence et non la nationalité. Cette charte a la singularité d’être le seul document élaboré par les migrants eux-mêmes.
3/2/2011, Salma T.Bennai
Source : Le Soir Echos
La première conférence des journalistes marocains du monde aura lieu du 4 au 6 février à El Jadida, à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et l'Instance chargée du dialogue national «Médias et société», annonce, lundi, un communiqué conjoint.
Cette rencontre inédite devraitr egrouper près de 180 journalistes et professionnels opérant dans le secteur des médias dans 18 pays, à savoir l'Afghanistan, l'Allemagne, la Belgique, le Brésil, le Canada, le Danemark, les Emirats Arabes Unis et autres. De nombreux journalistes du Maroc et des membres de l'Instance chargée du dialogue national «Médias et société» prendront part également à cette rencontre qui fait suite aux échanges que l'Instance a eus, en avril dernier, avec un certain nombre de professionnels marocains émigrés, ainsi qu'à l'audition du CCME par ladite instance, souligne le communiqué.
Source: Aujourd'hui le Maroc
Rabat"Quarante ans d'émigration marocaine en Hollande, Bilan et perspectives" est l'intitulé d'un ouvrage publié dernièrement par l'Institut universitaire de la recherche scientifique (IURS) relevant de l'Université Mohammed V-Souissi.
Cette publication (238 pages/format moyen) relate les actes du colloque qui a été organisé, à Rabat les 14 et 15 mai 2009, par l'IURS en collaboration avec l'Institut néerlandais du Maroc (NIMAR).
Le 14 mai 2009, les Royaumes du Maroc et des Pays Bas commémorent les quarante ans de la signature de la "Convention concernant le recrutement et le placement des travailleurs marocains aux Pays Bas", indique le comité d'organisation dans l'introduction de cet ouvrage.
"Bien que ceux-ci aient établi des relations depuis 1610, leurs rapports sont restés embryonnaires durant des siècles. Mais Quarante ans après la conclusion de la Convention de 1969, ces relations sont devenues si étroites que certains qualifient la Hollande de +Dix-septième Région du Maroc+, et le nord du Maroc de +Treizième province de la Hollande+", ajoute-t-on.
Le Maroc est devenu depuis les années soixante, un pays d'émigration alors que la Hollande d'après-guerre est indéniablement devenue un pays d'immigration, relève la publication, estimant que dans les deux pays, le thème de la migration figure en tête des agendas sociaux et politiques.
La situation de la communauté marocaine aux Pays-Bas a donné lieu, tant du côté marocain que néerlandais, à de nombreux ouvrages, études et rapports.
Les chercheurs de NIMAR et de l'IURS se sont donnés pour but par le bais de ce colloque d'offrir avant tout une vue d'ensemble de l'évolution marocaine aux Pays-Bas et de donner une idée de la nature et de la composition de la communauté marocaine aux Pays-Bas ainsi que de l'état des choses sur leur intégration et leur participation au sein de la société néerlandaise en se basant sur nombre de contributions de chercheurs néerlandais triés sur le volet, estiment le directeur du NIMAR, M. Jan Hoogland et son prédécesseur, M. Paolo De Mas.
Dans cette œuvre, Fatima Mesdali traite du thème "Le vécu de la femme immigrante marocaine en Hollande", quant à Herman Obdeijn, il se penche sur "Le discours sur la migration aux Pays-Bas depuis 1950, Faits et opinions".
Cette publication compte notamment des contributions de Abdelfattah Ezzine sur "l'image du Marocain dans les médias hollandais : le traitement cinématographique", d'Annemarie Cottaar sur "The recruitment treaty of 1969 and its effects", Hans Nicolaas sur "Migration of Moroccans to the Netherlands and their socio-economic position in the Netherlands" et Mariska Kromhout sur "The social position of Moroccans in the Netherlands".
Source : MAP
Lundi 31 janvier, la presse locale belge publiait le rapport d'une étude menée par la Fondation Roi Baudouin. Le rapport révèle que sur les 10 000 regroupements familiaux autorisés en Belgique pour, l'année 2008, pas mains de 6.000 étaient pour des Marocains…Suite
300 immigrés dont une grande majorité d'origine marocaine (290 personnes) sont entrés dans une grève de la faim depuis le 25 janvier à Athènes, en Grèce. Leur principale revendication tonsiste à régulariser leur situation sociale et administrative…Suite
Les premiers entretiens du Club France-Maroc débattront demain de la contribution des diplômés marocains de France au développement économique de leur pays.
Les diplômés marocains de France préparent leur retour…Suite (Consulter le programme ici)
Le port du voile intégral dans les espaces publics devrait être interdit dans l'ensemble des régions de Catalogne (nordest de l'Espagne), a déclaré mardi le directeur général chargé de l'Immigration au sein du gouvernement catalan, Xavier Bosch. Le responsable gouvernemental a aussi incité les immigrés à apprendre le catalan pour une meilleure intégration sociale.
Source : Le Soir Echos
Resplendissante dans son kaftan noir, lors d'une cérémonie solennelle, la Marocaine Souad Talsi a reçu des mains du Prince Charles, dans l'enceinte du Buckingham palace à Londres, une médaille qui l'élève au rang de membre de l'Ordre de l'Empire britannique. Nous l'avons rencontrée après la cérémonie. Emotion et fierté étaient au rendez-vous.
LE MATIN: Décrivez-nous votre sentiment au moment où le Prince Charles vous remettait votre médaille de membre de l'Empire britannique?
SOUAD TALSI : Déjà, en juin, quand mon nom a été annoncé dans la liste royale des candidats à cette médaille, j'ai été bouleversée par cette nomination, je dirais même que j'étais dans un état d'extase indescriptible. Mais au palais royal, c'était extraordinaire. Je suis incapable de vous décrire mon sentiment. J'ai été très émue par cette distinction qui signifie beaucoup pour moi. Je suis la première femme d'origine marocaine, dans l'histoire britannique, qui a eu cette médaille. A un certain moment j'ai été figée par l'émotion. C'était donc beaucoup d'honneur de la recevoir à Buckingham Palace. Pas uniquement pour moi mais également pour ma famille et surtout pour mon pays qui m'a beaucoup donné. Même si j'ai quitté le Maroc à un jeune âge, c'est grâce à lui que j'en suis là aujourd'hui. J'ai toujours gardé le lien avec ce merveilleux pays que j'adore. Je fais ce que je peux pour la communauté marocaine comme membre du CCME en GB. J'ai fait exprès de porter le caftan marocain alors que je n'ai pas pour habitude de le faire. Je voulais montrer à la famille royale britannique que je suis restée profondément marocaine. Je me suis considérée à ce moment comme une ambassadrice de mon pays.
Justement, que faites-vous concrètement pour la communauté marocaine en GB ?
J'ai crée le seul centre qui défend les droits des femmes marocaines à Londres, il y a 26 ans. C'est un centre merveilleux dont je suis peut-être la fondatrice mais qui n'aurait jamais fonctionné sans le courage et l'implication des femmes de la 2ème génération qui sont nées ici et qui travaillent sans jamais se plaindre. C'est grâce à cet engagement formidable que nous avons gagné le prix de la meilleure organisation charitable en Angleterre en 2010. C'est un prix très important parce que 800 organisations anglaises y ont participé. Mais c'est notre petite organisation marocaine qui a gagné.
Quels sont les principaux problèmes dont souffre la communauté marocaine à Londres ?
Pour rester toujours positive, je préfère le mot obstacle ou encore difficulté à celui de problème. Avec un peu de travail, on peut tout dépasser et rendre la vie plus agréable. Vous savez, l'Angleterre est un merveilleux pays. C'est une société tolérante et très ouverte. Et nous les Marocains, par principe, nous sommes aussi tolérants. Il y a, donc, beaucoup d'intégration au sein de la communauté marocaine. Bien entendu, quelques difficultés existent, comme le chômage. Le 11 septembre a changé le comportement de la société anglaise envers les musulmans. De notre côté, on essaie de changer les choses. Je demande aux Marocains qui vivent en GB d'agir positivement pour qu'ils puissent mieux s'intégrer. Ici, les portes sont toujours ouvertes.
Quels messages aimeriez-vous transmettre aux Britanniques pour qu'ils cessent de mettre tous les Arabes et tous les Musulmans dans le même panier ?
On ne peut pas parler de musulmans dans l'absolu. Ceux de l'Afghanistan ou de l'Arabie Saoudite ne sont pas ceux du Maroc. C'est à nous Britanniques d'origine marocaine de montrer qu'on a une éducation et une culture très riche et variée. C'est en nous comportant de la sorte que nous arriverons à nous intégrer facilement. En ce moment, quelques difficultés subsistent au niveau de certaines personnes de la 3e génération parce qu'ils ont une mauvaise compréhension de l'Islam et qu'ils optent pour un Islam étrange. On trouve, par exemple des mamans et des enfants, qui appartiennent à la 3e et à la 4e génération et qui portent le « niqab ». Cela dit, il y a beaucoup de travail qui se fait dans les deux pays en ce moment, dont celui d'importer l'Islam du Maroc en Angleterre pour montrer que les musulmans du Maroc sont très tolérants Et c'est à nous, comme lien de relayer ce genre d'actions et de les diffuser à travers nos enfants. On peut être britannique, marocain et musulman e même temps.
Votre action au sein de l'association Al Hassanya consiste à aider les jeunes générations de Marocains britanniques à rester attachées à leurs racines ?
L'association a beaucoup de projets de lutte contre la violence domestique, pour l'intégration de la femme dans la société d'une manière générale, ce qu'on appelle « The bigger society «en plus d'un programme avec les vieux. On vient de signer un partenariat avec le ministère des MRE auquel nous sommes très reconnaissants. Mon rêve c'est de voir les enfants de la communauté marocaine fiers d'être Britanniques sans qu'ils oublient leurs origines pour défendre les intérêts du Maroc. Je souhaite une participation plus grande des Marocains dans les prochaines élections. Je ne parle pas des personnes de mon âge mais de ceux de la 3e et de la 4ème génération qui sont nées ici et qui sont plus qualifiées. Je rêve de voir un Marocain dans le Parlement britannique lors des prochaines élections.
Est ce que cette médaille a changé quelque chose en vous ?
Elle n'a rien changé en moi pour le moment. Le jour où je l'ai reçue, le matin j'étais au Buckingham Palace et l'après midi j'ai travaillé à l'association Al Hassanya. Le travail continue normalement. Ce n'est pas la médaille qui va me changer. Mais j'avoue qu'elle reste quand même une reconnaissance de mes actions mais aussi de nous autres Marocains comme communauté. Cette médaille ne m'a pas été décernée à moi en tant que Souad Talsi mais pour la communauté marocaine que j'adore. D'un autre côté, ma responsabilité est bien entendu plus grande. Mais je crois que je suis assez mûre et capable de l'assumer. J'espère, enfin, avoir marqué l'histoire comme marocaine, mais surtout être l'initiatrice d'un mouvement que beaucoup suivront.
2/2/2011, KENZA ALAOUI
Source : Le Matin
Les saisonnières marocaines en Espagne améliorent leur situation financière mais souffrent de vivre loin de leur famille et de conditions de travail parfois précaires. Néanmoins, nombreuses sont celles qui espèrent renouveler chaque année cette expérience. Elles se voient diminuer leurs chances car les quotas de saisonniers admis en Espagne ont chuté ces dernières années, la crise espagnole oblige. Une étude intitulée « La migration circulaire féminine, vecteur de développement » se penche sur ces femmes qui veulent gagner leur vie en Espagne.
Depuis quelques années, de nombreuses femmes s’engagent à travailler temporairement dans les plantations agricoles à Huelva en Espagne. Un engagement relativement lucratif car 96% des 65 femmes interrogées se disent « satisfaites » des salaires, rapporte EFE. Elles sont rémunérées à 35 euros pour un travail de sept heures, soit dix fois plus que ce qu’elles percevraient en travaillant au Maroc, précise EFE. Mais ces femmes consentissent à d’énormes sacrifices, notamment en s’éloignant de leur famille pendant trois à six mois, rapporte Aufait.
Un ascenseur social très précaire…
Une étude, présentée le 28 janvier à Rabat, s'est penchée sur les conditions de vie de ces femmes. L’étude, intitulée « La migration circulaire féminine, vecteur de développement », montre notamment que ces femmes sont issues de milieux défavorisés. Leur salaire représente dix fois plus que ceux pratiqués au Maroc pour la même activité. C’est la raison pour laquelle « la migration circulaire » est considérée comme un véritable « ascenseur social » au Maroc. Il apparait clairement qu’à leur retour au Royaume, le niveau de vie de ces femmes change.
Mais comme l'indique Chadia Arab, chercheuse au Centre National de recherche sociale (CNRS- France) qui a réalisé l'étude avec le soutien de la Fondation marocaine Est Ouest, cette forme de migration n'est pas sans poser de problèmes. Les saisonnières marocaines, souvent analphabètes, se voient signer des contrats rédigés en espagnol - qu'elles ne comprennent pas. Souvent logées à plusieurs kilomètres de la localité la plus proche, elles vivent leur séjour en Espagne en réclusion, dépendant de leurs employeurs.
De plus, elles comprennent bien la précarité de leur emploi, ne sachant pas si elles seront sollicitées l'année suivante pour une nouvelle saison agricole. Ainsi, entre 2008 et 2009, le nombre de saisonnières marocaines en Espagne a diminué de plus de la moitié, indique EFE. Aufait donne des chiffre : en 2008, le quota de saisonnières admis en Espagne aurait été de plus de 13 000, pour passer à 5 500 en 2010.
Autre élément difficile à vivre : l'éloignement de leurs familles pendant plusieurs mois. Cette longue séparation est source d’un certain choc psychologique, tant au niveau des femmes elles-mêmes que de leur enfants restés au Maroc, rapporte l'étude.
En même temps, un attachement familial très fort est posé comme condition de pouvroi participer au programme. Comme l'explique EFE, ces liens constituent une garantie pour que ces femmes rentrent au Maroc à l'issue de leur contrat. Une garantie exigée par les partenaires du programme de migration circulaire, à savoir l'Espagne et l'Union Européenne. Un choc psychologique programmé ?
Le bénéfice humain et l'importance de pouvoir circuler
L'étude se penche également sur comment les séjours de travail en Espagne change les femmes participant au programme. Elles reviendraient de leur « mission » plutôt « émancipées », avec une meilleure estime en soi. 85% se disent plus sûres d'elles et 52% pensent que le regard porté sur elles a changé, révèle l'étude. Et pour cause, leur travail en Espagne leur permet souvent de prendre en charge leurs familles et de subvenir à leurs besoins.
C’est également en cela que, « la migration circulaire » trouve tout son sens de « vecteur de développement », car elle représente pour ces femmes le moyen d’émerger.
Une des conséquences de cette émergence : sans vouloir rester habiter de manière permanente en Espagne, ces femmes reconnaissent l'importance de pouvoir circuler librement entre le Maroc et l'Espagne. Avoir les papiers pour revenir la saison prochaine, voilà ce que désirent 64 sur 65 femmes interrogées, souligne Mme Chadia Arab à Aufait.
Toutefois, il apparaît clairement que la cellule familiale perd de sa conception classique, traditionnelle. La conception « moderne » de la famille étendrait alors ses limites sociales. Car, si jusqu’ici les femmes fortement diplômées ont occupé la scène de l’émancipation féminine au Maroc, les femmes rurales, défavorisées tentent d'y trouver le moyen de s'y faire une place.
Source : Yabiladi
Des juges ont empêché des centaines de sans-papiers d’être reconduits à la frontière.
Depuis le 24 décembre dernier, un vide dans le droit français a permis à des centaines d’étrangers en situation irrégulière d’éviter la reconduite à la frontière. Cause de ce vide juridique, la non-transposition en droit national de la directive européenne surnommée "retour". Pour intégrer cette directive dans son droit interne, la France avait jusqu'à la veille de Noël. Mais la transposition est incluse dans la loi "Besson" sur l’immigration, tout juste examinée au Sénat mardi, donc pas encore votée.
Jusqu'à l'adoption de cette loi, les avocats qui défendent les sans-papiers "peuvent invoquer directement" le texte européen, explique à Europe1.fr Serge Slama, expert au Gisti (Groupe d’information et de soutien aux immigrés). En effet, l’article 7 de la directive "retour" oblige les Vingt-Sept à laisser à tout immigré qui ferait l’objet d’une reconduite à la frontière un délai de 7 jours minimum pour organiser son départ, volontairement. Or, en France, les sans-papiers sont le plus souvent placés en rétention après leur arrestation, puis renvoyés à la frontière après jugement. Ce vice de procédure permet de contester le renvoi des sans-papiers à la frontière, et par conséquent de libérer des sans-papiers.
"Une traînée de poudre" dans toute la France
C’est "une traînée de poudre" qui se répand "dans toute la France", se réjouit Claire Rodier, présidente du Gisti. Une décision du tribunal administratif de Paris du 10 janvier a ouvert la brèche, permettant aux juridictions de Lille, Lyon et Rouen de se baser sur sa jurisprudence. Ainsi, une ressortissante chinoise a été libérée le 10 janvier, première d’une série de plusieurs centaines de sans-papiers.
Mais, si invoquer cette directive empêche les reconduites à la frontière, elle "ne favorise pas les régularisations", précise à Europe1.fr Sarah Stadler, avocate spécialisée en droit des étrangers.
Saisi du cas d’un sans-papiers chinois, le tribunal de Montreuil, en Seine-Saint-Denis, a demandé l’avis du Conseil d’Etat avant de rendre sa décision.
En attendant, avec la remise en liberté de centaines de sans-papiers, 2011 démarre plutôt mal pour les préfectures, à qui l’Etat impose des objectifs chiffrés de quelque 20.000 reconduites à la frontière par an.
1 février 2011 , Plana Radenovic
Source : Europe1
Le ministre de l'Intérieur doit défendre son projet de loi mercredi devant le Sénat et faire le point sur son action depuis 2008.
À peine sorti de la polémique sur la réduction du format des CRS, Brice Hortefeux doit défendre mercredi au Sénat le projet de loi relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité. Un texte initié par son collègue Éric Besson et finalisé par ses services depuis que la politique migratoire est revenue sous la coupe du ministre de l'Intérieur. L'hôte de la Place Beauvau veut y voir la concrétisation d'une action qu'il engagea dès 2008, lorsqu'il fit adopter son pacte européen sur l'immigration et l'asile. Car nombre des dispositions dont la discussion commence mercredi devant la Haute Assemblée sont la transcription en droit français de décisions prises à l'époque au niveau communautaire. En voici les points clés:
Lutte contre le détournement du droit d'asile
«Il n'est pas question de laisser la demande d'asile devenir un passeport pour la clandestinité» , prévient Brice Hortefeux. La France accueille 10.000 réfugiés politiques par an. Mais le nombre de dossiers ne cesse de croître: +20% en 2008, +12% en 2009, et encore une hausse, plus légère, en 2010. Pour un total d'environ 50.000 demandes par an. Ce phénomène touche aussi l'Allemagne et la Belgique. Faut-il y craindre le développement d'une filière d'immigration illégale? Le ministre annoncera, en tout cas, mercredi qu'il compte renforcer les moyens des services chargés de traiter ces requêtes, après avoir obtenu, la semaine dernière, de François Fillon, la création de 10 emplois supplémentaires à l'Ofpra et de 30 autres à la Cour nationale du droit d'asile. Les délais de traitement des dossiers, de 19 à 20 mois, devraient donc se réduire.
Encouragement de l'immigration professionnelle
La directive «carte bleue» de Bruxelles sera transposée «pour promouvoir une immigration professionnelle de haut niveau, sans pour autant procéder au pillage des cerveaux des pays en voie de développement», précise Brice Hortefeux. La carte «salariés en mission», qui facilite le séjour des étrangers et de leurs familles détachés plus de trois mois en France a déjà été délivrée depuis 2006 à 5000 salariés originaires des États-Unis, d'Inde et du Japon. Globalement, depuis 2007, la part des cartes de séjour attribuées pour des motifs de travail a presque doublé. Mais le flux avait tendance à se tarir.
Durcissement des conditions d'éloignement
En application de la «directive retour» de 2008, un délai d'un mois sera réservé au départ volontaire avant toute exécution contrainte d'une mesure de renvoi du clandestin dans son pays d'origine. La directive crée aussi une interdiction de retour sur le territoire européen, pour marquer la solidarité des pays de l'Union. Mais le premier flic de France y ajoute sa petite touche personnelle. Il propose des zones d'attente temporaires pour éviter que se reproduise l'épisode des 123 immigrés d'origine kurde débarqués sur une plage corse en 2009 et tous ou presque plongés dans la clandestinité par décision de justice, au prétexte que la procédure de rétention improvisée par le préfet de l'île de Beauté n'était pas adaptée.
Allongement de la durée de rétention administrative
«Le délai actuel de 32 jours est un frein à la conclusion des accords de réadmission» , constate l'hôte de Beauvau. Il propose donc 45 jours. Car pour accorder un laissez-passer consulaire à l'un de ses ressortissants, la Chine met en moyenne 35 jours, le Mali 38 jours. Cette carence est, selon le ministre, «la première cause d'échec des procédures d'éloignement» (34% des cas). Le socialiste Zapatero a pu porter le délai de rétention à 60 jours en Espagne. Et l'Europe tolère jusqu'à 18 mois. Brice Hortefeux a bon espoir d'être suivi par les sénateurs sur les délais. Tout comme il déférera au souhait présidentiel de faire voter le retrait de nationalité française pour un tueur de policier, dès lors que le voyou a une double nationalité. Brice Hortefeux affirme n'avoir, sur ce point, aucun état d'âme.
Source : Le Figaro
La Cité nationale de l'histoire de l'immigration, occupée depuis près de quatre mois par des salariés sans papiers réclamant leur régularisation, et fermée vendredi au public, a été rouverte mardi, a annoncé la direction.
"Fermée le vendredi 28 janvier pour mettre fin à l?occupation de ses espaces par un collectif de sans-papiers et permettre la remise en état des locaux, la Cité nationale de l'histoire de l'immigration a réouvert ses portes ce matin", selon un communiqué de la direction.
Le hall du musée (XIIe arrondissement) était occupé depuis le 7 octobre 2010 par quelque 500 personnes, en majorité des travailleurs d'origine subsaharienne en situation irrégulière qui réclament leur régularisation. Ils étaient soutenus par la CGT, des associations et des partis politiques de gauche.
Mardi, "on a ouvert normalement, il n'y a plus d'occupation de sans-papiers," a expliqué une responsable de la communication, joint par l'AFP.
Raymond Chauveau, porte-parole de la CGT, a confirmé qu'il n'y avait plus de travailleurs sans papiers dans le hall "pour le moment". "Ils nous ont mis les CRS devant les grilles, on n'a pas vraiment eu le choix", a-t-il expliqué.
Interrogé sur une possible nouvelle occupation, il a répondu : "On n'exclut rien."
La direction de la Cité avait décidé de fermer le bâtiment au public, arguant que les usagers avaient "progressivement déserté" le lieu et que "les activités normales de l'établissement avaient été été gravement perturbées" par l'occupation.
Les sans-papiers demandaient l'application d'un accord conclu en juin 2010 avec le ministère de l'Immigration qui prévoyait la régularisation d'environ 6.000 travailleurs.
A Paris, 1.533 demandes de titres de séjour ont été reçues depuis août 2010, a précisé fin janvier la préfecture de police. Sur ce total, 858 dossiers ont été "examinés", dont 338 sont "en voie d?admission exceptionnelle au séjour".
L?examen des 675 autres dossiers "se poursuit", a-t-elle indiqué.
La Cité nationale de l'histoire de l'immigration propose à partir de ce mardi une nouvelle exposition consacrée au graphiste d?origine polonaise Roman Cieslewicz.
Source : AFP
Les succès électoraux de l'Union démocratique du centre (UDC) premier parti de la Confédération helvétique, inspirent le Front national. «Nous avons beaucoup à envier au système politique helvétique» : par ces mots, depuis quelques mois, Marine Le Pen vante dans les médias suisses les mérites de la démocratie directe. Les succès remportés par l'UDC lors des «votations» (référendums) ont incité la nouvelle présidente du Front national à défendre ses campagnes, notamment contre les minarets fin 2009. «Nous avons été le seul mouvement politique français à soutenir l'UDC dans cette affaire, tout comme nous nous sommes réjouis de la victoire écrasante du oui à son initiative populaire sur l'expulsion des étrangers criminels» a-t-elle déclaré.
Le 28 novembre 2010, un an après le vote sur l'interdiction des minarets, 53% des Suisses approuvaient cette proposition de l'UDC. Dès l'annonce des résultats, Marine Le Pen vantait le «courage» et la «liberté de parole» d'Oskar Freysinger. Cet élu UDC lui avait rendu la politesse à la Radio Suisse romande en affirmant «avoir une vision similaire (au FN) sur beaucoup de points» même si «l'histoire des deux partis est très différente».
Les deux formations ont bien des origines distinctes: créé en 1972 par Jean-Marie Le Pen, le FN a accompagné les hauts et les bas du leader d'extrême droite, jusqu'à sa présence au second tour de l'élection présidentielle en 2002. L'UDC, qui se définit depuis 1971 comme un parti «agrarien», ne s'est radicalisée qu'à partir des années 1990, sous l'impulsion du médiatique Christoph Blocher, pour devenir le premier parti de Suisse avec des thèmes de prédilection proches de ceux du FN.
«Jusqu'à présent, l'UDC refusait qu'on la compare aux autres partis d'extrême droite européens, note François Cherix, politologue suisse. Mais elle semble abandonner ce positionnement en sortant du contexte national, comme avec les dernières déclarations de Blocher.» Le 2 janvier, l'ancien ministre a comparé les propos de Jean-Claude Juncker, chef des finances de l'Union européenne, à ceux d'Adolf Hitler… au moment où Marine Le Pen, succédant à son père à la présidence du FN, tente d'éviter tout dérapage de cet ordre. Le FN a tout à gagner d'un rapprochement avec les populistes suisses. «Cela lui confère une légitimité, remarque François Cherix. La Confédération a l'image d'une démocratie exemplaire. En valorisant l'UDC, le FN acquiert une respectabilité tout helvétique.»
1/2/2011
Source : Le Figaro
La France redoute l'arrivée de flux migratoires en provenance de Tunisie et d'Egypte, a déclaré lundi le président de l'Office de l'immigration et de l'intégration, Dominique Paillé, sur LCI.
Alors qu'on lui demandait s'il "redoutait les conséquences concernant les flux migratoires de ces évènements", M. Paillé a répondu "oui!".
Une révolte populaire en Tunisie a obligé le président Zine El Abidine Ben Ali à s'enfuir alors que de violentes manifestations réclamant un changement de régime en Egypte se poursuivaient lundi pour la septième journée consécutive.
"A chaque fois qu'il y a écroulement de régime, quel que soit le régime et notamment de ces régimes autoritaires, il y a des flux d'immigrants vers la France notamment", a jugé le président de l'Ofii.
"Nous nous attendons à une recrudescence de ces flux, de Tunisie, d'Egypte et sans doute d'ailleurs car nous ne sommes qu'au début d'un processus", a-t-il ajouté.
Ces flux "seront accueillis avec les règles en usage", qui "doivent être les mêmes pour tous", a affirmé M. Paillé.
31/1/2011
Source : AFP
Le quota fixé pour le Maroc (4.500 postes), dans le cadre de l'opération de dépôt de demandes pour l'entrée en Italie de 98.080 nouveaux travailleurs, en vertu du décret 20IO-20I l sur les flux migratoires, est entré en vigueur hier, lundi, pour prendre fin jeudi prochain.
Les demandes d'accueil doivent être introduites par les employeurs qui présenteront les requêtes d'engagement des 4.500 travailleurs marocains clandestins choisis. La nouvelle décision du gouvernement italien englobe aussi la conversion en permis de séjour pour travail non saisonnier, les titres accordés pour études, travaux saisonniers et les stages.
Source : Les Echos
Selon une étude de la Fondation Roi Baudouin, le Maroc figure en tête de liste des pays ayant eu le plus grand nombre de permis de séjour en 2008.
Le regroupement familial constitue le principal motif de délivrance du permis de séjour…Suite
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