mercredi 27 novembre 2024 23:30

Rencontre avec les étudiants, le mardi 22 févner de 9h30 à Il h30 à l'espace culturel de la faculté des Lettres et des Sciences humaine< à I"Université Ibn Zohr. Né en 1958 à Oujda, il est économiste et écrivain marocain originaire d'El Jadida. Après des études au Lycée Lyautey à Casablanca. Il passe par l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussécs en France, dont il sort ingénieur. Après avoir travaillé dans une usine de phosphates à Khouribga (Maroc). il part pour le Royaume-Uni.

où il passe quelques années à Cambridge et à York. TI obtient un doctorat en sciences économiques et part vivre à Amsterdam où il enseigne I"économétrie puis les sciences de l'environnement à l'Université. Parallèlement, il se consacre à l'écriture.

Source : Al Bayane

«Le dernier combat du captain Ni/mat» est sorti le 6 janvier en France chez La Différence. Publier cet ouvrage très poétique à titre posthume a été la dernière volonté de Mohamed Leftah..Suite

Plusieurs acteurs économiques du Maroc et de l'Angleterre se réuniront, aujourd'hui à Londres, pour discuter des opportunités d'investissement au Maroc pour les Marocains établis au Royaume-Uni.

Quand un Marocain quitte son pays pour aller s'installer sous d'autres cieux, pour quelque raison que ce soit, il devient un vecteur de développement aussi bien pour son pays d'origine que pour celui qui l'accueille.

Il intervient, à double titre, dans l'économie des deux pays. Et Ils sont légion, les Marocains qui se sont exilés, dans différentes parties du monde, en emportant avec eux leurs compétences et leur savoir-faire. Des atouts qu'ils exportent à l'étranger et qu'ils mettent au service du pays d'accueil.

En contrepartie, ils envoient vers leur pays d'origine des revenus qui sont employés à renflouer les caisses de l'Etat et à être investis dans des projets qui génèrent de l'emploi pour leurs concitoyens. Faut-il rappeler, à ce propos, que le volume des transferts des MRE (Marocains Résidant à l'Etranger) est passé de 20 à 53 milliards de dirhams entre 2000 et 2008, soit 9.6 % du produit intérieur brut du pays. Les ressortissants marocains résidant au Royaume Uni, à l'instar de ceux dispersés dans les quatre coins du globe, ne dérogent pas à cette règle. Ils participent, via leurs transferts, à l'essor économique de leur pays. Il importe donc de connaitre cette catégorie de la population et d'aller à sa rencontre pour lui ouvrir de nouvelles perspectives d'investissement dans son pays.

Car la nouvelle génération de MRE se présente sous un nouvel aspect. Les jeunes de la diaspora manifestent, aujourd'hui, une volonté affichée de retourner dans leur pays pour y investir. Conscient des potentialités de cette jeunesse qui peut apporter beaucoup au Maroc, mais qui n'y investit pas assez, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger (MCMRE), en collaboration avec l'Ambassade du Royaume du Maroc à Londres, part à la rencontre de cette communauté établie au Royaume Uni, pays avec lequel le Maroc est lié par des relations historiques, politiques et commerciales de longue date. En effet, les relations diplomatiques entre les deux Royaumes datent du 17e siècle. Aujourd'hui, forts de ce partage, les gouvernements des deux royaumes œuvrent pour un partenariat plus fort, plus solide et plus durable.
C'est dans ce sens que la rencontre, qui a lieu aujourd'hui, à Londres parviendra à rendre effective cette coopération et à promouvoir ces investissements productifs.

Elle a le mérite de réunir ensemble des Marocains et des personnes d'origine marocaine établis au Royaume Uni et des entreprises anglaises qui sont à la recherche de partenariats institutionnels ou d'affaires, d'un marché ou des opportunités d'investissements au Maroc. Y prennent part également différents représentants d'institutions économiques et financières marocaines. Co-organisée par l'Ambassade du Royaume du Maroc à Londres et le MCMRE, cet événement portera sur les opportunités d'investissement au Maroc pour les Marocains et personnes d'origine marocaine établis au RU. Grâce à un échange entre différents acteurs économiques résidant en Angleterre et leurs homologues du Maroc, les deux parties auront plus de visibilité sur les besoins des uns et des autres pour une meilleure réalisation de projets communs.

Les MRE en chiffres

Plus de 2 millions de MRE passent leurs vacances d'été au Maroc, et les analyses bancaires soulignent que les trois quarts des transferts financiers sont consommés pendant cette période.

Le reste constitue l'épargne qui servira plus tard à un investissement productif. Certes, ces fonds contribuent à la dynamisation de l'économie nationale et au développement du pays mais force est de constater que la part des transferts investis dans des projets productifs reste négligeable. Du coté du Maroc, ces transferts sont destinés, pour l'essentiel, à la consommation (79% soutien familial et dépenses en tourisme) ; en dépôts bancaires (16%) et dans une moindre mesure à l'autofinancement des investissements au Maroc (5% pour l'acquisition de logement et investissement productif). Au niveau local, ces dépenses sont effectuées, pour l'essentiel, dans les régions d'origine des MRE où ils passent une grande partie de leurs vacances. Ainsi, l'activité économique, commerciale et touristique de ces régions se trouve réanimée.

Au niveau sectoriel, la dépense des MRE s'étend aux différentes branches d'activité (commerce, transport, immobilier, assurances, activité auto-routière).

Source : Le Matin

Marguerite Abouet avec Aya de Yopougon, Halim Mahmoudi et son Arabico, Edimo et Mbumbo, créateurs de Malamine. Un Africain à Paris... Une génération d'auteurs aborde le thème de l'immigration en France.

Ils racontent la vie dans les quartiers, les contrôles de police, la discrimination. Et aussi les files d'attente devant les préfectures, la traque des sans-papiers, les boulots au noir. Ils s'appellent Halim Mahmoudi, Edimo et Mbumbo, Marguerite Abouet... Leurs bandes dessinées ont l'amertume de Mémoires d'immigrés, le film de Yamina Benguigui, une pensée proche de Bourdieu, la tchatche de Jamel Debbouze ou le parler cash du rap le plus dur. Malins, militants, modernes, ces trentenaires issus de l'immigration, nés en France ou arrivés enfants dans l'Hexagone, livrent des oeuvres en prise avec la réalité quotidienne. Tous tendent un miroir à la société et amènent la BD là où on ne l'attendait plus. Et ça cogne !

Par exemple, au tout début d'Arabico, de Halim Mahmoudi, le héros, un petit garçon de 13 ans d'origine algérienne, prépare un devoir sur l'identité nationale : "Merde ! Fils d'immigrés, c'est français ou étranger ?" s'énerve-t-il. Plus loin, son grand frère Magyd - bac + 5, chômeur - craque : "Dans ma promo, on est quatre à n'avoir aucun travail. Les seuls Arabes et Noirs d'une promo de 40 fils de putes !" Lorsque Arabico égare sa carte d'identité, la douce France devient menaçante. L'album - un parmi d'autres sorti depuis quelques années - est le reflet de la crise identitaire, de la nostalgie des racines, de la souffrance et de la difficulté de s'intégrer.

Ce courant d'auteurs concernés et légitimes sur le sujet - ils appartiennent à la deuxième ou à la troisième génération - déferle comme si le genre était déjà bien installé, alors que l'éclosion est récente. Pourtant, dès le début de son histoire, le 9e art avait placé la réflexion sur "l'étranger" au centre de ses préoccupations. "On peut même considérer que, depuis les origines, les auteurs se collettent avec ce thème, rappelle Sylvain Venayre, maître de conférences en histoire contemporaine. Par exemple dans La Famille Fenouillard, de Christophe, en 1889. Et aussi chez Hergé. Après Tintin au Congo, où l'image de l'auteur, une image très dégradée, est au coeur du livre, il écrit Le Lotus bleu, qui prône la déconstruction des stéréotypes racistes envers les Chinois. De ce point de vue, et malgré ses critiques sur Hergé, Joann Sfar, dans Le Chat du rabbin, se situe parfaitement dans le sillage du Lotus bleu."

Frappé par le tabou de la décolonisation, de la guerre d'Algérie, de la question harkie, le thème de l'immigration est passé sous silence avant d'envahir le cinéma, la littérature, le rap ou l'humour. Ce sont les années "black, blanc, beur", la culture du raï et de la cité. Seule la bande dessinée est à la traîne. Jugée peu sérieuse pour se frotter à un débat politique, elle n'opère, à quelques exceptions près - Baru, Farid Boudjellal - aucun travail d'observation ou de mémoire.

Colère et décolonisation

D'Hergé à Hugo Pratt, la bande dessinée s'est toujours intéressée aux mythologies coloniales. Ferrandez a même placé la conquête française de l'Algérie au centre d'une fresque épique et romanesque (Carnets d'Orient) : "Il y avait un mystère à résoudre par rapport à mes origines", dit-il. Plus récemment, Stassen (Le Bar du vieux Français, situé dans le Sahara) et Van Dongen (Rampokan, sur l'indépendance de l'Indonésie) ont creusé ce sillon. De leur côté, Grégory Jarry et Otto T. retracent, depuis 2006, la Petite histoire des colonies françaises, soit quatre siècles parcourus en quatre tomes avec un ton didactique et pas mal d'humour. "Le déclic a été le discours de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, sur les aspects positifs de la colonisation", se rappelle Grégory Jarry. Le dernier tome, La Françafrique, s'achève sur l'image des chefs d'Etat africains, lors du défilé du 14 Juillet en 2010.

Farid Boudjellal est un pionnier. Depuis près de trente ans, il enchaîne des publications aux titres explicites : Jambon-Beur, Le Beurgeois, Petit Polio : Le Cousin harki, La Famille Slimani. "Au départ, on m'a prévenu : "Tu vas te marginaliser." Mais on ne reproche pas à Morris de ne dessiner que des cow-boys. En créant le personnage d'Abdullah, j'ai eu envie d'exorciser les insultes dont j'ai été la cible : "bicot", "arabe", "bougnoule". Et d'en faire des gags. Mais mes BD ne sont pas seulement drôles. La scène de ratonnade que je relate dans Petit Polio a réveillé en moi des souvenirs terribles. Quand j'en parle dans les classes, les jeunes issus de l'immigration ont du mal à percevoir mon histoire, à moi qui suis né en France, en 1953." L'ami d'adolescence de Farid Boudjellal, José Jover, est aussi son éditeur. Ce dernier, enfant de l'anti-franquisme, ancien soudeur, militant, franc-tireur, a fondé les éditions Tartamundo qui ont publié notamment Les Folles Années de l'intégration, Mon album de l'immigration en France, Les Slimani.

Un sujet porteur mais pas encore rentable

Si la bande dessinée zoome en ce moment sur l'immigration, c'est parce qu'il y a urgence. "Je voulais donner un coup de pied dans la fourmilière, lance Halim Mahmoudi. Arabico est un manifeste : il fallait expliquer ce que signifie avoir la "couleur de sa peau en permanence dans sa tête" et répondre à ceux qui nous traitent de "Français de papiers"." Son album résonne comme un disque de rap hardcore. "J'ai écrit une BD hip-hop dans le sens noble du terme, c'est-à-dire faite pour crier comme l'imaginaient les musiciens de jazz et de blues. Mais il manque encore à la bande dessinée son Abdellatif Kechiche [le réalisateur des films L'Esquive et Vénus noire]."

Elle a en revanche son Spike Lee. Malamine. Un Africain à Paris, d'Edimo et Mbumbo - deux auteurs d'origine camerounaise - suit le parcours d'un docteur en économie rejeté chez lui et dédaigné en France. En tournant les pages, la rage monte. "Je ne supporte plus ce pays, encore moins ses habitants", lâche le personnage, alors qu'un mouvement ultranationaliste tente de le rallier à sa cause. "Cela nous intéressait de montrer le regard rempli de colère de Malamine vis-à-vis de lui-même, des autres immigrés africains, de l'Afrique et de la France", explique Edimo, éducateur en centre éducatif fermé et cofondateur de l'association l'Afrique dessinée

Pour beaucoup d'éditeurs, un sujet sur l'immigration est porteur mais pas rentable. Quadrants a arrêté la série Arabico, prévue en trois tomes. Les auteurs de Malamine ont essuyé des refus - "trop violent, trop intellectuel" - avant d'être accueillis par les Enfants rouges. L'humour est plus payant. Pahé a relaté le sourire aux lèvres ses années lycée [vers 1975] dans La Vie de Pahé, quand il débarquait à Tours directement d'un village d'Afrique équatoriale. Deux ans après sa publication, en 2006, la BD était adaptée en dessin animé. Entre les cases, Pahé pointe le racisme. "J'étais le seul Noir de ma classe, dit-il ; c'est une situation que les enfants d'immigrés ne connaissent pas."

Même idée de la transmission du côté de la douce et malicieuse Aya de Yopougon, l'adolescente ivoirienne imaginée par Marguerite Abouet et Clément Oubrerie. La BD confronte Innocent, le double d'Aya, à la galère parisienne des années 1980. "Innocent, c'est moi, murmure Marguerite Abouet, arrivée dans la capitale à 12 ans. Ce prénom n'est pas gratuit. Tout étranger traverse d'abord un état de candeur en découvrant un pays. Après... Après, j'ai connu la loi Pasqua, la peur du flic, les jobs au noir... Ça devait sortir."

Les voix portent. Dessinées au stylo à bille, au fusain ou à l'aquarelle, sous forme de strip ou conçues en série, ces bandes dessinées ont tous les styles et tous les genres. Y compris le manga, avec Les Iles du vent, d'Elodie Koeger et Hector Poullet, sur les clandestins haïtiens aux Antilles. Et la BD-reportage comme Droit du sol, de Charles Masson, qui dénonce le sort des migrants clandestins à Mayotte. Ou encore les oeuvres collectives Paroles sans papiers et Immigrants. Pour ce travail, Christophe Dabitch a recueilli les témoignages d'immigrés roumains, angolais, turcs, tsiganes. "Le but n'est pas de valoriser l'immigration, mais de la banaliser, en évitant le misérabilisme", dit-il.

Pahé, Abouet, Edimo, Mbumbo et les autres mènent le même combat pour la tolérance en confrontant leurs héros à l'Afrique. Les origines ethniques de Malamine freinent son ascension dans son pays. Dipoula est un petit albinos inventé par Pahé. Innocent, le grand ami d'Aya, est gay. "J'ai voulu m'attaquer au tabou de l'homosexualité", souligne Marguerite Abouet. Après Aya de Yopougon, elle inaugure une nouvelle série autour des péripéties d'une jeune "Française de souche" qui jongle entre ses études aux Beaux-Arts et les petits boulots. Elle l'a baptisée Bienvenue. Pour Bienvenue à Paris.

26/1/2011

Source : L’Express.fr

Barack Obama a affirmé mardi que les Etats-Unis devaient résoudre "une fois pour toutes" le problème de l'immigration illégale, réclamant un effort consensuel en vue d'une réforme, selon une copie de son discours sur l'état de l'Union diffusée à l'avance.
"Je crois vraiment que nous devons affronter, une fois pour toutes, le thème de l'immigration illégale", a dit le président américain.
"Je suis prêt à travailler avec les républicains et les démocrates pour protéger nos frontières, faire respecter les lois et nous occuper des millions de travailleurs sans papiers qui vivent actuellement dans l'ombre".

"Je sais que le débat sera difficile et qu'il durera longtemps. Mais ce soir, mettons-nous d'accord pour faire cet effort", a-t-il demandé.
Le président a ainsi montré une nouvelle fois sa détermination à réformer le système migratoire américain. Mais la victoire des républicains aux élections législatives de novembre pourrait compliquer une réforme de l'immigration comme M. Obama la souhaitait, étant donné la prise de contrôle de la Chambre des représentants par les républicains et le renforcement de leur minorité au Sénat.

Lors de la campagne des législatives à l'automne, M. Obama avait fustigé "l'obstruction" des républicains sur ce sujet et souhaité que ceux-ci et son parti parviennent à une solution de bon sens pour trouver une solution au casse-tête que représentent les quelque 12 millions de clandestins vivant sur le territoire américain, selon les estimations les plus répandues.
25 jan 2011

Source : AFP

Lundi 31 janvier, le paysage télévisuel bruxellois accueillera une nouvelle venue: la chaîne culturelle Al Maghreb TV. Destinée à la communauté maghrébine, AMTV diffusera principalement des clips musicaux d'artistes maghrébins, de hip-hop, de pop ou encore de musique traditionnelle arabe.

Dès lundi prochain, le canal 297 de Belgacom TV sera occupé par une nouvelle chaîne bruxelloise, Al Maghreb TV (AMTV). A vocation culturelle et musicale, cette nouvelle venue viendra s'inscrire aux côtés de Télé Bruxelles et TV Brussel dans le paysage médiatique bruxellois. Et à une semaine du lancement, l'initiateur du projet ne cache pas son appréhension. "Il y a une énorme attente. Car il n'y a rien qui existe de ce type pour la communauté maghrébine à Bruxelles", confie Mohammed Tijjini.

AMTV s'adressera en priorité à la communauté maghrébine de Bruxelles. Elle sera diffusée en arabe, avec des décrochages en français, en néerlandais et en amazigh (langue des Berbères). Le but est aussi d'attirer la jeunesse maghrébine. "Nous allons utiliser l'arabe maghrébin parlé, et pas l'arabe littéraire. Pareil dans l'écriture, on affichera celle qu'utilisent les jeunes dans le chat sur le net, avec l'alphabet latin."

Les programmes, eux, seront 100% culturels, avec essentiellement des clips musicaux ouverts aussi bien sur le hip-hop, le raï, la pop que sur la musique traditionnelle arabe.

24/1/2011, Maï Painblanc

Source : La Capitale.be

La ville Andalouse de Cordoue accueille du 3 au 5 février prochain les premières "Rencontres Averroès de Philosophie" organisées en "alliance avec les villes de Marseille et de Rabat ", annonce-t-on auprès des organisateurs.

Cette manifestation culturelle, qui fait suite aux célèbres " Rencontres Averroès " de Marseille (France) et les journées " Sous le signe d'Ibn Rochd (Averroès)" tenues en 2009 à Rabat (Maroc), se fixe comme objectif de diffuser auprès du grand public le legs de ce grand philosophe, médecin, mathématicien et astronome Andalou.

Elle entend, également, rééditer dans la capitale Andalouse " Cordoue ", les " Rencontres Averroès " organisée depuis 1994 à Marseille et qui sont devenues un lieu de débat et de communication transculturel sur des thèmes en relation avec l'actualité Euro Méditerranéenne, souligne-t-on auprès de la Fondation " Cordoba, Cité Culturelle ".

A travers l'organisation de ces rencontres, la Fondation " Cordoba, Cité Culturelle " entend également promouvoir la candidature de " Cordoue " comme capitale Européenne de la Culture en 2016.

Dans ce cadre elle a cherché "une alliance" avec Marseille (France) et Rabat (Maroc) pour organiser en février prochain les premières Rencontres Averroès de Philosophie, indique-t-on de même source.

Le réseau établi par les trois villes (Marseille, Rabat et Cordoue) et dénommé " Penser la Méditerranée des deux rives " a pour finalité de promouvoir la figure d'Averroès de même qu'elle forme partie des alliances internationales de la Fondation pour promouvoir la candidature de la ville.

Il s'agit d'un projet " assez novateur " qui s'inscrit dans le cadre des alliances de la ville de Cordoue avec Marseille et Rabat pour organiser ce genre de rencontres qui s'attendent à accueillir des philosophes et intellectuels de taille des deux rives de la Méditerranée. Les premières " Rencontres Averroès de Philosophie " sont organisées par la Fondation " Cordoba, Cité Culturelle " en collaboration avec le gouvernement Autonome d'Andalousie, la Fondation " Casa Arabe " et l'Institut international des études arabes et du monde islamique (IEAM).

25/01/11

Source : MAP

"Bnat Lalla Menana", pièce de théâtre à grand succès de la troupe Tacon, fera le voyage à Londres, après une longue tournée à travers les différentes villes du Maroc.

La pièce, adaptée de "La maison de Bernarda Alba" du dramaturge espagnol Federico Garcia Lorca, sera présentée vendredi au Great Hall de Londres, et ce à l'initiative de l'ambassade du Maroc au Royaume-Uni.

Bnat Lalla Menana, interprétée par Samia Akariou, Noura Skali, Saâdia Ladib, Nadia Alami, Saâdia Azeggoune et Hind Saîdi, revient sur le thème de la réclusion des femmes dans les sociétés conservatrices.

Aussi, quatre sœurs vivant dans un village du nord du Maroc ainsi que leur servante se trouvent-elles cloîtrées par une mère tyrannique, qui après le décès du chef de famille prend la responsabilité du ménage.

La mère ne veut par là que protéger sa progéniture en la mettant à l'abri des hommes.

Cependant, l'entrée en jeu d'un bel homme qui demande la main de l'aînée bouleverse les plans de la mère et emporte les filles dans l'arène du conflit, dans leur tentative d'attirer le jeune homme.

25/01/11

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur, présidera jeudi l'ouverture d'une rencontre avec des investisseurs d'origine marocaine établis au Royaume Uni, sur les opportunités d'investissement offertes au Maroc.

Cette rencontre, co-organisée par l'ambassade du Royaume à Londres et le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger, portera sur les opportunités d'investissement offertes au Maroc pour les Marocains et personnes d'origine marocaine établis au Royaume Uni, indique mardi un communiqué du ministère.

Il s'agira d'échanger les points de vue sur les besoins du Maroc et des investisseurs potentiels anglo-marocains porteurs de projets, dont la concrétisation est prévue à court terme, ajoute le communiqué.

Cette rencontre abordera notamment les opportunités d'investissement au Maroc et les mesures mises en place par le gouvernement relatives à l'assistance en matière d'investissement, selon la même source.

Prendront part à cette rencontre, du côté anglais, les Marocains et personnes d'origine marocaine établis au Royaume Uni, qui sont à la recherche de partenariats institutionnels ou d'affaires, d'un marché ou des opportunités d'investissement au Maroc, et du côté marocain, les représentants des banques, de la Caisse centrale de garantie, des Agences régionales de promotion et de développement du Nord et de l'Oriental, du Fonds d'investissement de l'Oriental et du Centre régional d'investissement de Tanger-Tétouan.

25/01/11

Source : MAP

Les enfants d'immigrants qui sont arrivés au Canada avant d'atteindre l'âge de 12 ans arrivent à décrocher un diplôme universitaire plus facilement que leurs camarades de classe d'origine canadienne, selon une étude de l'Agence fédérale de la statistique rendue public mardi.

Ces enfants arrivés à l'âge de 12 ans ou moins étaient plus susceptibles que leurs camarades nés au Canada d'avoir poursuivi des études universitaires lorsqu'ils ont atteint un âge situé entre 25 et 34 ans, précise l'étude, soulignant que l'écart entre les taux de diplomation des nouveaux arrivants des années 1980 et ceux des années 1960 s'est élargi.

Selon l'étude, qui s'appuie sur des données de six recensements canadiens effectués entre 1971 et 2006, les garçons qui sont arrivés dans les années 1980 ont obtenu un diplôme universitaire dans une proportion de 32% entre 25 et 34 ans, alors qu'à peine 20% des étudiants canadiens du groupe de référence ont réussi à décrocher un diplôme au cours de la même période.

Aux fins de l'étude, tout enfant né à l'étranger qui est arrivé au Canada à l'âge de 12 ans ou moins entrait dans la catégorie "enfant d'immigrant".

Le taux de diplomation de ceux qui sont arrivés au pays dans les années 1960 est supérieur à celui des élèves canadiens (+ 6%), l'écart a ainsi doublé entre les années 1960 et 1980.

Soulignant que la même tendance prévaut du côté féminin, la même source révèle que le pourcentage de femmes détenant un diplôme de l'université a augmenté de façon plus marquée que chez les hommes et ce, autant chez les jeunes immigrantes que chez les étudiantes nées au Canada.

L'Agence de la Statistique estime que l'écart grandissant entre les cohortes d'immigrants s'explique par le changement des pays d'origine des immigrants qui s'est opéré dans le temps. Une part plus importante d'enfants arrive avec des parents provenant de pays où les niveaux de scolarité sont plus élevés, explique-t-on.

Source : Aufait/MAP

la Fondation CIREM et la Fondation Orient-Occident organisent une conférence de presse ouverte au public pour la clôture du projet :» la migration circulaire féminine Maroc!Espagne, de presse est organisée dans le cadre du projet «La migration circulaire féminine, vecteur de développement » financé par l'initiative conjointe de l'Union européenne et des Nations unies pour la Migration et le Développement Il s'agit de présenter les résultats d'une étude sur le parcours migratoire et sur les conditions de vie et de travail des  ouvrières marocaines allant chaque année travailler dans les champs de fraise au sud de l'Espagne_la rencontre se veut également un espace d'information sur les enjeux des politiques de migration et de développement qui intéresse tant de femmes ouvrières agricoles, en vue de sensibiliser la société et les institutions. (Voir Programme et fiche)

Source : Le Matin

La capitale sénégalaise abritera, du 6 au 11 février prochain, l'édition 2011 du Forum social mondial (FSM). La question des migrants sera au cœur de cet évènement, avec une caravane qui retracera le parcours inverse des migrants.

Sous le slogan “Liberté de circulation et d'installation pour tous”, la caravane “Le Maghreb en Route pour Dakar” quittera Rabat le 28 janvier courant à destination de Dakar (Sénégal) où se tiendront les activités du Forum social mondial (FSM) 2011. Organisée par le comité de suivi du Forum social maghrébin et le conseil des migrants au Maroc, cette caravane - regroupant essentiellement de jeunes subsahariens, journalistes et acteurs de la société civile - “retracera (dans le sens inverse, ndlr) la route empruntée par les migrants transitant par la Mauritanie”.

L'objectif de cette initiative est de “promouvoir une large participation de la société civile maghrébine et des personnes migrantes au Forum Social Mondial et de sensibiliser et mobiliser tout au long du parcours l’opinion publique et les médias sur cet évènement”, indique un communiqué des organisateurs.

500 Marocains au Forum social

Au Sénégal, la caravane participera, sur l’Île de Gorée, à la rencontre mondiale des migrants prévue du 2 et 4 février. Ce rassemblement, qui se veut un processus de restitution de la parole de ces expatriés, débouchera sur l'adoption d'une charte mondiale des migrants à deux jours du FSM, a expliqué le secrétaire général du Forum des Alternatives Maroc (FMAS), Kamal Lahbib.

Grâce à la caisse de solidarité mise en place par le FSM ainsi qu'une levée de fonds essentiellement auprès d'ONG internationales européennes, les organisateurs comptent mobiliser pour le FSM 400 voire 500 participants marocains auxquels se joindront une forte délégation algérienne, tunisienne et mauritanienne. Une représentation symbolique pour le Machrek fera également partie de la caravane.

Un défi de taille

Le pari n'est pas gagné pour autant dans la région du fait d'espaces de liberté et d'échanges limités. Jusque-là, le Maroc est le seul pays de la zone Maghreb-Machrek à avoir “réussi le processus de création des forums sociaux”, précise Kamal Lahbib, également membre du comité de suivi du forum social maghrébin, qui a dressé un état des lieux des forums sociaux dans le monde arabe.

Interdit en Algérie, le forum social “dérange” en Mauritanie où les autorités ont reporté sine die la tenue d'un forum social thématique sur les droits humains, initialement prévu en novembre dernier. La situation n'a pas évolué en Egypte, malgré une effervescence notoire et plusieurs tentatives pour faire émerger cet espace de débat démocratique d'idées et de formulation de propositions.

La Tunisie, jusqu'à la “révolution du jasmin”, était une zone fermée à l'instar de la Libye où toute tentative de mise en place d'un forum social a été vouée à l'échec.

Dans son optique d'élargissement au Machrek, le forum social Maghrébin (FS Magh) rencontre également des obstacles. Au Liban par exemple, les clivages politiques constituent un frein pour l'émergence de ces espaces d'échanges.

Et ce n'est pas sans difficultés d'accès de la part d'Israël qu'un forum social sur l'éducation a pu se tenir en Palestine.

60.000 participants à l'échelle mondiale

Par ailleurs, pour la première fois de son histoire, le forum social mondial, dont la première édition s'est déroulée à Porto Alegre (Brésil) en 2001, ne se tiendra pas aux mêmes dates que le Forum économique de Davos (Suisse), prévu fin janvier courant.

La raison est essentiellement d'ordre logistique, le lieu devant abriter l'évènement, notamment l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, n'est disponible qu'à ces dates coïncidant avec des vacances scolaires et universitaires.

En ce qui concerne la participation, quelque 60.000 personnes venues des quatre coins du monde sont attendues pour ce grand rassemblement alter-mondialiste. La participation africaine sera massive à ce forum avec près de 13 caravanes de différents pays du continent qui vont affluer à Dakar par voie terrestre dès début février, relève la MAP, citant les organisateurs.

Au menu des débats et réflexions, “la situation mondiale et la crise”, “la situation des mouvements sociaux et citoyens” et “le processus des forums sociaux mondiaux”. La Culture comme élément de droit sera également au centre des préoccupations de cette rencontre. D'ailleurs, elle a fait l'objet d'une rencontre en novembre dernier à Casablanca.

Autres points qui seront passés en revue lors de ce forum social mondial de Dakar: l'unité du Maghreb et les entraves à cette unité ainsi que la question du conflit israélo-palestinien.

Organisé depuis 2001 comme une alternative sociale au forum de Davos, le forum social se définit comme “un espace de débat démocratique d’idées, d’approfondissement de la réflexion, de formulation de propositions, d’échange d’expériences et d’articulation de mouvements sociaux, réseaux, ONG et d'autres organisations de la société civile qui s’opposent au néo-libéralisme et à la domination du monde par le capital et par toute forme d’impérialisme”.

26/1/2011, Khadidiatou Diop

Source : Aufait

Depuis sept ans et un nouveau code de la famille adopté par le Parlement en janvier 2004, la femme est devenue n presque n l'égale de l'homme au Maroc. Malheureusement, cette réforme est passée relativement inaperçue, notamment dans les campagnes reculées. C'est pour diffuser cette information auprès du plus grand nombre que le CIDFF (centre d'informations sur le droit des femmes et des familles) de Narbonne et un collectif d'associations locales (Arche, planning familial, Maison des potes, Cimade…) se sont allié à la Ligue démocratique pour le droit des femmes au Maroc (LDDF).

LDDF, depuis plusieurs années maintenant, sillonne le Maroc en caravanes pour instruire le droit au plus grand nombre.

Durant trois jours,   du 27 au 29 janvier,   Fouzia Assouli et   Zohra Sadik, respectivement président et vice-présidente du FLDDF, ainsi que   Latifa L'Iraqui, présidente de l'Ecole de l'égalité et la citoyenneté, seront dans le Narbonnais. Ce sera l'occasion entre les différentes associations d'établir un pont des deux côtés de la Méditerranée et inaugurer un partenariat, le collectif narbonnais se montrant très actif sur la question.

À terme, le CIDFF espère que l'Aude verra passer une de ces caravanes de sensibilisation et de solidarité, comme cela a déjà été le cas à Toulouse, à Lyon ou à Montpellier.

Le programme des trois jours.

Jeudi 27 : à midi, repas à la Maison des potes. 14 h : visite du quartier Saint-Jean-Saint-Pierre. 14 h 30 : rencontre avec les femmes qui le souhaitent à la Maison des services. 19 h : buffet dans les locaux de l'Arche.

Vendredi 28 : journée de travail pour les associations. 19 h : buffet à Bages avec le maire (espace Daudet).

Samedi 29 : à midi, repas partagé à la Maison des services. 14 h : projection du film de la Caravane de l'égalité dans la région de Ouarzazate, suivie d'un débat.

25/1/2011

Source : L’Indépendant

Avant que le Sénat discute sur la loi Besson sur l’immigration à partir du 2 février prochain, la contestation de ce texte s’organise une nouvelle fois. A Lyon, une vingtaine d’associations, syndicats et partis politiques appelle ainsi à se réunir samedi prochain, 29 janvier, pour manifester contre ce texte.

Les critiques envers la loi sont multiples. Entre autre, elle renforce des mesures répressives à l’encontre d’immigrants sans papiers, prévoit la déchéance de nationalité de personnes naturalisées depuis moins de 10 ans, condamnées pour meurtre ou violences contre une personne dépositaire de l’autorité publique. Plus qu’à un besoin de transposer des règles européennes, cette loi est signe d’une interprétation sécuritaire de l’immigration en France.

La manifestation débute samedi 29 janvier à 15h. Le départ se fera de la place Antonin Poncet, Lyon 2ème. Une exposition sur la loi Besson et la signature d’une lettre aux sénateurs auront lieu à 14h.

Source : Lyon Info

Le Conseil français du culte musulman (CFCM), réuni en conseil d'administration dimanche 23 janvier, a validé le calendrier électoral qui prévoit des élections les 5 et 19 juin prochain, pour le renouvellement de ses instances au niveau national et régional.
Né sous la bénédiction de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, le 19 et 20 décembre 2002 au château de Nainville-les-Roches (dans l'Essonne, et propriété du ministère de l'Intérieur), le CFCM fête donc ses dix ans, l'âge de la maturité...

Lors du dîner annuel du CFCM , qui s'est tenu le 7 septembre dernier, le président Mohammed Moussaoui avait promis, pour la fin de l'année 2010, l'adoption, par l'assemblée générale du CFCM, de la réforme des statuts et du règlement électoral (pour les prochaines élections de juin 2011), ainsi que la publication d'une charte du halal, très attendue par les consommateurs musulmans.
Mais le conseil d'administration du CFCM du 23 janvier dernier a botté en touche. Concernant la réforme des statuts, il « a analysé avec un grand intérêt les modifications proposées pour améliorer le fonctionnement et la gouvernance du CFCM et des CRCMs, et a invité le bureau exécutif à poursuivre ses travaux afin d’affiner les réponses à certaines questions soulevées », manière euphémisée de dire l'absence de consensus à six mois de l'échéance électorale... Quant à la charte halal, le CA « a invité le bureau exécutif à finaliser la réflexion sur une disposition restée en suspens afin de recueillir le consensus le plus large sur le sujet », l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) s’étant refusée à signer la charte.

Rappelons que les membres du CFCM et des CRCM (conseils régionaux du culte musulman) ne sont pas élus directement par les musulmans, sur la base de « un homme, une voix ». Seules les associations gestionnaires des mosquées sont habilitées à désigner leurs délégués, le nombre de délégués étant fonction du nombre de mètres carrés du lieu de culte dont elles ont la gestion.
Le CFCM doit d'ailleurs publier la liste actualisée des mosquées (nombre, superficie, obédience...) afin d'établir les listes électorales. Les musulmans, pour leur part, souhaiteraient volontiers connaître le bilan de chacune des commissions du CFCM (aumônerie, pèlerinage, halal, interreligieux, enseignement, imams...). Les différentes fédérations qui composent le CFCM sont, quant à elles, déjà sur les starting-block pour remporter le leadership de l'islam de France. Des coups d'éclat et des menaces de boycott de la part de divers acteurs associatifs, comme l'année électorale de 2008 nous y avait habitués, sont-ils en perspective ?

Source : Saphir news

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) a fait part aujourd'hui dans un communiqué "de sa grande inquiétude devant le climat d'islamophobie ambiant" en France et demande "la mise en place d'une mission d'information parlementaire" sur le sujet.
Tout en prenant acte des efforts des pouvoirs publics "sur le suivi des actes antimusulmans", le CFCM fait "part de sa grande inquiétude devant le climat d'islamophobie ambiant et ses nombreuses manifestations qui se sont multipliées ces derniers temps".

25/01/2011

Source : Le Figaro/AFP

La volonté des autorités d’enseigner la langue et la culture amazighes aux jeunes Marocains résidant à l'étranger se concrétise. Le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et l'Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM) ont signé en novembre dernier une convention-cadre de partenariat et de coopération. A présent,  l'appel à projets des deux partenaires est en ligne. Les associations des MRE œuvrant dans le domaine éducatif peuvent déposer leurs candidatures.

Comme souligné par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, le lancement de cet appel à projet s'inscrit dans le cadre de la découverte de la culture marocaine dans son ensemble. Mohamed Ameur, ministre des Marocains du monde déclarait en novembre que  « cet appel à projets est destiné à toutes les associations marocaines désirant dispenser des cours d'amazigh au niveau international ».

Le ministère se chargera d’appuyer les activités des associations culturelles actives dans la promotion de la culture et l'enseignement de la langue amazighe à l'étranger. De son côté, Ahmed Boukous indiquait que l'IRCAM s’attèlera à « mieux accompagner les associations œuvrant en leur assurant les outils pédagogiques et didactiques ». Toutes les associations qui souhaitent créer des classes de l'enseignement de la langue et la culture amazigh sont invitées à se manifester.

Partenariat

Cet appel à projet fait suite à une convention de partenariat signée entre le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger Mohamed Ameur et le recteur de l'IRCAM, Ahmed Boukous. Cet accord vient concrétiser une coopération entre les deux parties dans leur objectif commun de promouvoir la langue et la culture amazighes auprès de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Aux termes de cette convention, l'IRCAM s'engage à assurer une formation pédagogique aux futurs enseignants qui vont dispenser des cours de formation au profit des membres de la Communauté marocaine. Outre l’enseignement de la langue et la culture amazigh aux enfants des MRE, la convention prévoit également l’organisation conjointe de plusieurs manifestations culturelles et artistiques dans les pays d’accueil de la communauté marocaine à l’étranger.

Source : Yabiladi

D’après une enquête récente de la Fondation pour l’innovation politique intitulée «Générations globales» sous la direction de Dominique Reynié, directeur général de la dite fondation, les résultats sont pour le moins stimulants en termes de réflexion sur cette frange importante de la population.

La jeunesse que l’on retrouve le plus souvent meublant les grands discours politiques est en fait le parent pauvre de la recherche et des programmes d’action concrets. Sous d’autres cieux, la jeunesse fait l’objet d’études de toutes sortes. Elle est considérée comme l’acteur de toute dynamique de changement. Et comme le souligne si bien l’auteur de cette enquête, Dominique Reynié, «les sociétés payent toujours chèrement leur désintérêt pour la jeunesse». La jeunesse d’aujourd’hui ne vibre pas seulement aux rythmes des innovations technologiques et des grandes vagues du monde virtuel, elle est très consciente des enjeux du monde qui l’ entoure.

Il est vrai que le poids démographique de la jeunesse dans la structure de la population n’a pas la même signification chez nous que dans les pays du monde industrialisé, mais les problématiques de fond demeurent identiques.

Le nouvel ordre économique mondial inquiète. Mais là aussi la perception n’est pas toujours la même. Les jeunes ne dissimulent pas leurs inquiétudes et leurs problèmes, mais la plupart affichent un optimisme qui tranche avec la morosité commune à beaucoup de pays ayant vécu les contrecoups de la crise économique. Ils jugent que, dans l’ensemble, leur vie est satisfaisante.

Mais, que nous révèle cette enquête à propos des  attentes et perceptions de la jeunesse marocaine ? Sur toutes les thématiques traitées dans cette enquête, le jeune marocain est en phase avec les grandes tendances nées de la globalisation. Il se distingue cependant par son attachement à son identité et sa nationalité vis-à-vis de cette globalisation rampante. Quand les jeunes chinois déclarent à 91% que la mondialisation est une opportunité, la moitié des jeunes  marocains la jugent porteuse de menace.

Une autre réalité révélée par cette enquête est celle qui affirme que des jeunes Marocains projettent de s’installer à l’étranger.
Avec la jeunesse roumaine, la jeunesse marocaine est celle qui affirme le plus fortement le projet d’émigrer. Invités à dire s’ils aimeraient vivre  là où ils vivent actuellement, dans leur pays ou ailleurs à l’étranger, 29 % des jeunes marocains choisissent l’étranger.
A une question aux choix multiples posée  aux jeunes de désigner trois projets qu’ils souhaiteraient accomplir au cours des quinze prochaines années, parmi une liste de dix propositions, près d’un quart des jeunes marocains (23 %) répondent vouloir s’installer à l’étranger. Une ambition que nos jeunes avec les Roumains et les Indiens partagent au même niveau.
Au niveau global, l’enquête révèle que s’agissant de l’avenir de leur pays, les jeunes se montrent, dans l’ensemble, nettement moins nombreux à le juger prometteur (44 %). Les niveaux les plus élevés se trouvent à nouveau chez les Brésiliens (72 %), les Chinois (82 %) et les Indiens (83 %).

Ainsi, lorsque la plupart des jeunes sont insatisfaits de la situation générale de leur pays (61 %) ils se disent en revanche satisfaits de l’époque dans laquelle ils vivent (59 %). Le pays déçoit mais l’époque console.

A rappeler que  l’enquête «2011, la jeunesse du monde » a été conçue par la Fondation pour l’innovation politique.
Sa réalisation a été confiée au groupe TNS Opinion qui a interrogé 32 714 personnes sur la base d’échantillons nationaux comprenant 1 000 individus âgés de 16 à 29 ans, ainsi qu’un échantillon supplémentaire par pays de 300 individus âgés de 30 à 50 ans. Ce second échantillon est destiné à permettre des comparaisons entre les jeunes générations et les premières générations plus âgées. Le questionnaire a été administré dans 25 pays et dans chacune des langues nationales, soit 20 langues au total. Il comportait 242 items. La collecte des données a été effectuée dans un intervalle de cinq semaines afin de neutraliser les effets de conjoncture (entre le 16 juin et le 22 juillet 2010).

25/1/2011

Source : Al Bayane

 

A l'occasion d'Expolangues, qui se tient du 2 au 5 février 2011 à Paris, Le ministère de la Culture et de la Communication,  délégation générale à la langue française et aux langues de France, organise des conférences sur la langue arabe en France…Suite

Le livre sur les mosquées en Europe que vient de publier en italien, le sociologue italien Stefano Allievi, tente d'expliquer "la singularité" de l'islam par rapport aux autres cultes religieux en Europe.

Dans ce livre "La guerre des mosquées. L'Europe et les défis du pluralisme religieux", Stefano Allievi, professeur de sociologie à l'université de Padoue, affirme que ces espaces de prière pour les musulmans sont sources de conflits partout dans le vieux continent.

"La mosquée est la pomme de discorde entre les musulmans qui ont immigré en Europe d'une part, et entre les institutions européennes et les citoyens de l'autre", estime l'universitaire, relevant que "la construction de nouvelles mosquées pose problème, en plus de celui lié à la gestion des mosquées qui existent déjà depuis des années".

"Partout en Europe, la question des mosquées s'accompagne de conflits, de débats, de prises de position. Mais l'islam n'est pas juste un minaret ou une salle de prière. C'est aussi le voile, le boucher halal, le fidèle qui s'agenouille sur un morceau de carton dans la rue en se tournant vers la Mecque pour faire sa prière", écrit l'auteur dans l'introduction du livre.

L'islam est un mode de vie et, par conséquent, il est l'objet de de débats et de luttes politiques et culturelles, d'où la difficulté, selon l'universitaire, de dépasser la question des mosquées.

Le mérite de ce livre est de fournir "une cartographie rigoureuse" des mosquées en Europe et "une analyse comparative" de la présence des musulmans dans 15 pays européens où la communauté est la plus répandue.

L'auteur, cité par l'agence de presse Ansamed, dira à cet égard, qu'en Europe vivent plus de 16,7 millions de musulmans, pour un total de près de 11.000 mosquées, affirmant avoir pensé découvrir des chiffres nettement moins importants.

"Le recensement de ces statistiques a été une tache ardue, mais elles nous permettent de mieux connaître la réalité de l'islam en Europe", a-t-il affirmé.

Il relève, à titre d'exemple, qu'en Autriche, et en dépit d'une présence musulmane "paisible", il y a aujourd'hui, dans ce pays, "des discussions et des désaccords dans le débat public'', à propos de cette présence.

"Cela a été vu avec le référendum en Suisse en 2009, pour empêcher la construction de minarets", a-t-il fait remarquer, estimant que dans le vieux continent, le culte musulman est frappé du sceau de "l'exceptionnalisme".
Il relève qu'on a tendance à considérer l'islam comme "un cas exceptionnel, non-standardisé, pas comparable à d'autres religions, qui n'est pas inclus dans le pluralisme religieux''.

L'auteur aborde aussi la notion d'islamophobie pour constater que chaque pays, de l'Italie (où les musulmans sont un million et où il y a trois mosquées reconnues) à l'Espagne, la Grèce, la Bosnie, la Suisse, l'Autriche, de la France à l'Allemagne, la Belgique, la Hollande, la Grande-Bretagne, la Suède et d'autres pays d'Europe du Nord, avait sa "propre manière" de l'exprimer.

En bref, et du fait de l'islamophobie, les musulmans en Europe "ne jouissent pas de la liberté de culte", conclut-il.

Source : APS

Google+ Google+