lundi 25 novembre 2024 20:27

Une course de cinq kilomètres a été organisée, dimanche à Boston (Massachussetts, nord-est) avec la participation des athlètes

marocains Hicham El Guerrouj et Khalid Khannouchi, en vue de financer l'envoi d'équipements médicaux au Maroc, d'une valeur estimée à 295.000 dollars.

Les recettes de la Course, organisée par le Massachusetts College of Pharmacy and Health Sciences (MCPHS) et l'association Volunteer Morocco group, permettront ainsi de financer l'envoi de ces équipements médicaux à des hôpitaux et dispensaires de la ville d'Agadir et sa région.

Cette manifestation, qui est à sa deuxième édition cette année, a connu la participation de quelque 150 coureurs, en majorité des membres de la communauté

marocaine de Boston ainsi que d'autres villes de la côte Est américaine, en plus des étudiants et professeurs du MCPHS.

Le double champion olympique marocain et actuel détenteur de trois cinq records mondiaux dont trois en plein air (1500m, le mile et le 2000m) , Hicham El Guerrouj, qui a fait le déplacement de l'Etat de l'Oregon (Nord-Ouest des Etats-Unis) où il est actuellement installé, s'est dit honoré de participer à cette course, faisant part de sa volonté de contribuer à élargir les prochaines

éditions de cette manifestation en attirant plus de sponsors et financer l'envoi de davantage d'équipements médicaux vers le Royaume.

Pour sa part, le vice-président de Volunteer Morocco, Aziz El Madi, a indiqué à la MAP que l'importante participation à cette course, notamment de la

part des Marocains résidant aux Etats-Unis, témoigne de l'esprit de solidarité de la communauté marocaine et sa volonté d'apporter son soutien à son pays d'origine.

Il a ajouté que Volunteer Morocco et le MCPHS entendent oeuvrer à élargir cette course dans l'avenir en attirant plus de participants et d'athlètes de renommée mondiale et lever davantage de fonds pour financer l'envoi de matériaux et d'équipements médicaux aux hôpitaux marocains.

Volunteer Morocco compte également organiser des journées médicales en juin

prochain en faveur des populations nécessiteuses de la région de Tamri, entre Agadir et Essaouira, a-t-il encore dit.

Source : MAP

La délégation marocaine au 12ème Congrès des Nations unies pour la justice pénale et la prévention du crime, qui se tient du 12 au 19 avril à Salvador, a exposé l'expérience du Royaume en matière de lutte contre les organisations criminelles de traite des êtres humains et leur utilisation à des fins illégales telles l'exploitation sexuelle, l'esclavage, le travail forcé des enfants et le trafic d'organes, a indiqué M. Abdallah Hammoud, conseiller au cabinet du ministre de la Justice.

Intervenant lors d'un atelier en marge du congrès onusien M. Hammoud a souligné que ces crimes revêtent ces derniers temps un caractère extrêmement grave, notant que les jeunes femmes et les enfants sont les catégories les plus touchées par ce phénomène.

Le responsable marocain a également cité le cas des candidats à l'émigration clandestine, exposés à toutes les formes d'exploitation et de violations de leurs droits les plus élémentaires, rappelant que le Maroc est passé d'un stade d'émetteur de migrants à celui de pays de transit et de récepteur de flux migratoires en provenance de pays d'Afrique sub-saharienne.

Pour faire face à cette situation, qui s'est compliquée par un certain nombre de problèmes liés à des facteurs humaines, juridiques, sécuritaires et économiques, a-t-il dit, le Maroc a adopté une approche globale de la migration à travers l'implication de tous les acteurs concernés par le phénomène, prenant en considération les conditions économiques et sociales, les facteurs internes et les variables internationales.

Sur le plan institutionnel, le Maroc a procédé à la mise en place de structures spécialisées, telles la Direction de l'immigration et de contrôle des frontières, relevant du ministère de l'intérieur, et l'Observatoire national des migrations, a-t-il rappelé, soulignant que le Royaume a également adopté des mesures institutionnelles et législatives pertinentes, en assumant pleinement ses responsabilités dans la lutte contre l'immigration clandestine en collaboration avec ses partenaires européens.

Le Maroc a en outre, ratifié la Convention internationale sur l'interdiction de la traite des êtres humains, la Convention internationale relative aux droits de l'enfant et de nombreux autres instruments, ce qui le place parmi les pays disposant d'un arsenal juridique conforme aux obligations internationales dans le domaine de la lutte contre la criminalité, a-t-il indiqué.

Il a signalé en outre que le Royaume a consenti des efforts notables dans la lutte contre les réseaux liés à l'immigration clandestine, rappelant à cet effet qu'il a adopté des mesures législatives et institutionnelles visant à limiter ce phénomène, tout en garantissant un équilibre entre la dissuasion, la sécurité et le respect des droits des migrants.

La législation marocaine relative à l'entrée et au séjour des étrangers et à l'immigration clandestine, a-t-il dit, est également en harmonie avec le Protocole additionnel à la Convention de l'ONU contre le trafic des migrants, élargissant les compétences de la justice nationale aux crimes commis à l'étranger.

Dans le même contexte, le Maroc, a-t-il rappelé, a pris depuis 2003, d'autres mesures législatives en vue de l'adéquation de son système juridique aux conventions internationales relatives à l'interdiction de la traite des êtres humains, telles la criminalisation de la traite, l'achat-vente d'enfants ou toute transaction par laquelle un enfant est transféré d'une personne à une autre, moyennant un versement de toute nature.

La législation marocaine, a fait savoir M. Hammoud, criminalise en outre, le travail forcé des enfants, l'incitation ou l'encouragement de l'exploitation des enfants à des fins sexuelles, infligeant les peines les plus sévères lorsque ces actes sont commis par une bande criminelle ou à travers le recours à la torture et à la brutalité.

Source : MAP

La Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'Homme, Navi Pillay, a exhorté lundi les monarchies conservatrices du Golfe à améliorer le statut de la femme et à abolir le système de parrainage des travailleurs étrangers, source d'abus.

"Les femmes dans la région ne sont pas encore en mesure de jouir de leurs pleins droits", a déploré Mme Pillay dans un discours à l'université Roi Abdallah pour les Sciences et la Technologie, près de Jeddah, dans l'ouest de l'Arabie saoudite, sur la mer Rouge.

"Des restrictions discriminatoires" empêchant "les femmes de décider de leur avenir, de faire leurs propres choix, de participer à la vie publique (...) continuent", a-t-elle ajouté. "Ces restrictions doivent être levées".

Mme Pillay a entamé par l'Arabie saoudite une tournée de dix jours dans les six monarchies pétrolières du Conseil de coopération du Golfe (CCG, qui regroupe aussi Bahreïn, les Emirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït).

Le royaume ultraconservateur impose une stricte ségrégation des sexes et ce n'est que l'an dernier qu'une femme y a accédé à un poste ministériel, en étant nommée vice-ministre pour l'éducation des femmes. Les femmes ne peuvent ne peuvent conduire ni sortir en public sans être accompagnées d'un homme de leur proche entourage.

Cette pratique qu'une femme doit être accompagnée d'un homme doit être "abolie", a dit la responsable de l'ONU.

Selon elle, d'autres pays islamiques ont amélioré les droits des femmes par "une interprétation dynamique de la tradition musulmane", qui a débouché sur des "lois compatibles avec la jurisprudence islamique".

Evoquant par ailleurs la situation des quelque 12 millions d'étrangers vivant et travaillant dans les pays du CCG, Mme Pillay s'est élevée contre le système de parrainage qui donne lieu selon elle à des abus.

"Certains pays sont en train de réviser le système du parrainage dont la rigidité lie les migrants à leurs employeurs, donnant à ces derniers la possibilité d'en abuser en empêchant les travailleurs de changer d'emploi ou de quitter le pays", a-t-elle dit.

"Je soutiens sans réserve ces efforts et en appelle aux autres pays à remplacer leur système de 'kafala' (parrainage en arabe) par des codes de travail qui assurent un équilibre entre les droits et les devoirs" des deux parties, a poursuivi Mme Pillay.

Selon elle les expatriés dans le Golfe, en majorité d'origine asiatique, employés souvent comme domestiques, sont fréquemment victimes d'abus, dont la confiscation de leurs passeports ou la retenue de leurs salaires.

"La situation des domestiques étrangers suscite l'inquiétude car leur isolement dans des maisons privés les rend plus vulnérables à la violence physique, psychologique et sexuelle", a-t-elle dit, appelant les gouvernements à une "approche humanitaire dans la conception et l'application de leurs politiques de migration".

En vertu du système "Kafala", les travailleurs étrangers doivent être parrainés par un employeur qui les garde ainsi à sa merci. Ils n'ont pas le droit notamment de changer d'emploi sans son accord préalable.

Sur les six monarchies du CCG, seul Bahreïn a aboli ce système.

Mme Pillay a relevé certains progrès dans la région avec la création d'associations des droits de l'Homme, déplorant toutefois les restrictions à la liberté d'expression et d'association.

A l'invitation de la Commission saoudienne des droits de l'Homme, elle a prononcé son discours à l'Université Roi Abdallah, premier établissement du royaume où la mixité est tolérée. Mais seuls une trentaine d'étudiants ont assisté à son allocution.

Source : AFP

Les ministères espagnols de l'Education et de la Justice ont appelé au respect de la liberté religieuse et de culte des élèves, en réaction à l'interdiction de classe décidée par un lycée de Madrid à l'encontre d'une élève Marocaine portant le voile, rapporte samedi la presse espagnole.

Le ministère de la Justice, à travers la sous-direction de coordination et de promotion de la liberté religieuse, a souligné que la liberté religieuse est garantie par la Constitution espagnole, et que "de toute évidence, une jeune fille qui porte le voile dans une école publique n'offense en aucune manière les droits fondamentaux des autres, ni porte atteinte à l'ordre public ".

"Il n'y a aucune loi qui interdit aux élèves de sexe féminin de porter le +Hijab+ et le droit d'être scolarisé dans des conditions dignes doit prévaloir sur toute autre considération", a souligné le ministère espagnol de la Justice, cité par la presse espagnole.

De son côté, le ministère de l'éducation, tout en affirmant "respecter l'indépendance des centres éducatifs dans la régulation des normes de convivialité", a souligné "la nécessité de respecter les croyances religieuses de tout un chacun".

Des sources du ministère espagnol de l'éducation, relayées par la presse espagnole, ont indiqué que "le droit à l'éducation" doit prévaloir dans ce genre de problématique, dans l'attente de la très attendue Loi sur la Liberté Religieuse, actuellement en cours d'élaboration par le gouvernement, et qui doit aborder ce genre de questions.

L'administration du lycée Camilo José Cela à Pozuelo de Alarcon (Près de Madrid), avait interdit, la semaine dernière, à Najwa Malha, âgée de 16 ans, d'entrer voilée en classe, lui permettant seulement de passer quelques heures de la journée dans la salle des visites afin que ses camarades de classe puissent lui prêter les cours qu'elle a manqués.

Pour justifier cette mesure, l'administration du lycée a argué que le règlement intérieur de l'établissement interdit "de se couvrir la tête en classe ou de s'habiller de manière provocatrice". Mais le père de l'élève marocaine a présenté un recours contre cette décision devant le département chargé de l'Education de la région autonome de Madrid, première étape avant d'intenter un procès auprès du tribunal administratif.

La situation de Najwa a provoqué la réaction de l'Association des Travailleurs et Immigrés Marocains en Espagne (ATIME) qui a exprimé "son désaccord total avec cette décision discriminatoire".

"Ce type de mesures ne fait qu'encourager la discrimination et compliquer l'intégration", a regretté ATIME qui a exigé de l'administration du lycée d'"assumer ses responsabilités en procédant à la réadmission de l'élève marocaine en classe", tout en lui rappellent que le droit à l'éducation garanti par la Constitution prévaut sur le règlement intérieur de cet établissement.

La Fédération des entités religieuses islamiques d'Espagne (FEERI) a également dénoncé la situation de l'élève Marocaine et adressé une lettre à ce sujet au ministère espagnol de la Justice.

Source : MAP

Des paroles qualifiées d'"outrageantes" par le procureur, mais pas de condamnation requise : le parquet a joué les équilibristes pour analyser les propos adressés en septembre à un jeune militant UMP d'origine arabe par le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, jugé par le tribunal correctionnel de Paris. Le procureur François Cordier a en effet émis un doute sur le caractère public de l'échange au cours duquel Brice Hortefeux s'est exprimé avec ces mots, à l'université d'été de l'UMP à Seignosse (Landes). A ses yeux, il n'est pas établi que le ministre avait connaissance qu'il était filmé et enregistré par une caméra de télévision. Or, le ministre de l'Intérieur, absent à l'audience, était cité à comparaître par le Mrap pour "injure publique et raciale".

Si le tribunal, qui a mis sa décision en délibéré au 4 juin, est d'avis que les propos poursuivis n'étaient pas publics, il peut requalifier les faits en "injure raciale", une infraction qui relève de la contravention, et non plus du délit. Sur la nature des paroles du ministre, le procureur a été sans ambiguïté. "Il me semble que le délit d'injure raciale est constitué au sens de la loi", a-t-il déclaré, parlant de "propos outrageants" et "méprisants". Il a critiqué une conversation entamée sur un ton familier et qui "dérape".

"Quand il y en a un, ça va"...

Début septembre, Brice Hortefeux s'était retrouvé au coeur d'une vive polémique après la diffusion par lemonde.fr d'une vidéo où il tenait des propos ambigus pendant qu'il posait avec un jeune militant, Amine, né de père algérien, au campus de l'UMP. Dans l'échange incriminé, une militante expliquait à Brice Hortefeux qu'Amine mangeait du cochon et buvait de la bière, ce à quoi le ministre rétorquait : "Ah ! mais ça ne va pas du tout, alors, il ne correspond pas du tout au prototype". Il avait ensuite ajouté : "Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes."

Interrogé sur ces propos, Brice Hortefeux avait alors assuré n'avoir voulu faire "aucune référence à une origine ethnique, maghrébine, arabe, africaine et ainsi de suite". Plus tard, il avait laissé entendre que les propos incriminés concernaient les Auvergnats. L'affaire avait provoqué un tollé à gauche et parmi les associations de lutte contre le racisme. L'avocat de Brice Hortefeux, Me Jean-Yves Dupeux, a contesté devant le tribunal toute "volonté d'opprimer" ou "d'avilir" qui que ce soit à travers les propos poursuivis. Mais l'émotion n'est pas retombée parmi les Français d'origine immigrée, a affirmé Mouloud Aounit, président du Mrap, face la 17e chambre du TGI de Paris qui a visionné la scène à l'audience.

"Ces propos renvoient à cette population l'idée qu'ils ne sont pas des Français comme les autres, des Français à part entière (...) C'est d'une violence inouïe, j'ai vu sur le terrain combien ces propos ont pu être blessants", a-t-il expliqué aux juges. Le Mrap a fait citer deux sociologues qui ont appelé à ne pas prendre à la légère les déclarations du ministre. "L'humour raciste n'est pas anodin, mais extrêmement violent et usant", a estimé Véronique de Rudder, chercheuse au CNRS. Pour Me Pierre Mairat, avocat du Mrap, les "propos outrageants, humiliants" de Brice Hortefeux ont été "aggravés par les dénégations dans lesquelles il s'est enferré".

Source : Le Point

Un groupuscule néo-nazi a manifesté samedi contre l'immigration clandestine devant la mairie de Los Angeles, occasion d'un face à face tendu avec des centaines de contre-manifestants, les deux camps étant séparés par la police anti-émeutes.

Une cinquantaines de membres du Mouvement national-socialiste, groupuscule néo-nazi partisan de la suprématie blanche, ont brandi drapeaux et banderoles à croix gammée pendant environ une heure, leurs "Sieg Heil" noyés par les slogan de "Racistes dehors" et "stop les Nazis" scandés par des contre-manifestants bien plus nombreux: ils étaient environ 500, derrière des banderoles où l'on pouvait lire: "Nazis: quittez Los Angeles", ou "Les racistes sont des ignorants".

A la fin de la manifestation, quelques pierres ont été lancées en direction des néo-nazis, protégés par un cordon de policiers en tenue anti-émeutes. On ne faisait état d'aucun blessé, mais cinq personnes -des contre-manifestants, ont été interpellées pour jets de projectile, selon la police.

Source : Le Nouvel Observateur/AP

 

Un premier lot d'un millier d'ouvrages traitant de la migration a été remis à la Bibliothèque nationale du Royaume.

Un nouvel élan vient d'être donné à la recherche sur la migration marocaine. Désormais, un important fonds documentaire sera mis à la disposition des chercheurs en la matière à partir de la Bibliothèque Nationale du Maroc à Rabat.

C'est, en effet, l'objet de la convention de partenariat signée mercredi dernier entre le Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc.

Le Fonds en question comprend des milliers d'ouvrages scientifiques, historiques et littéraires traitant de divers aspects de la thématique de la migration marocaine et mondiale. En vertu de la convention de partenariat, un premier lot composé d'un millier de titres en diverses langues a été livré à la BNRM. «Ce fonds documentaire va nous permettre de contribuer au développement de la recherche sur la migration marocaine, mais aussi mondiale. Il va permettre essentiellement aux étudiants et aux chercheurs qui fréquentent la Bibliothèque nationale d'avoir accès à une multitude d'ouvrages, dont de grandes revues en arabe, en français et en anglais spécialisées dans le domaine de la migration», explique Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

M. El Yazami se félicite du fait qu'il y a de nombreux chercheurs marocains qui s'intéressent à la migration et précise que le partenariat avec la BNRM vise à les doter des outils nécessaires pour mener à bien leurs travaux de recherche. A noter que cette initiative a été décidée en marge du 16e Salon international du livre et de l'édition tenu février dernier à Casablanca.

Pour faciliter l'accès à cette base documentaire, un rayon dédié à la diaspora marocaine sera créé au niveau de la BNRM et ce, dans le but de faire connaître la situation actuelle des Marocains du Monde et les mutations qu'a subies le mouvement migratoire marocain.

Pour Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté des Marocains résidant à l'étranger, ce nouveau rayon sera « d'un grand apport aux MRE en termes de connaissances et de rénovation des politiques publiques dans ce domaine ».

« Des politiques publiques qui se veulent efficaces et qui cherchent à avoir un impact réel sur les populations migratoires doivent absolument partir de connaissances précises sur la migration, sur ses mutations et sur les nouvelles attentes des émigrants. C'est, à juste titre, l'ambition de cette convention de partenariat », précise M. Ameur.

Outre le volet documentaire, l'accord de partenariat conclu entre les trois parties a l'intérêt de faire de la Bibliothèque nationale un espace privilégié d'échange et de réflexion sur les problématiques liées à l'émigration.

En effet, le deuxième volet de ce partenariat porte sur l'animation culturelle. Il s'agit d'organiser régulièrement des conférences et des rencontres, réunissant chercheurs, experts et médias pour débattre des différentes problématiques liées à l'émigration marocaine.

L'ultime objectif étant de promouvoir la diversité culturelle et d'encourager le dialogue entre les civilisations. Sur le chapitre de l'animation culturelle, d'autres initiatives s'en suivront, d'après l'affirmation de Driss Khrouz, directeur de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc qui souligne à cet égard l'importance de promouvoir la culture des Marocains du Monde.

Les MRE, levier de développement

Intervenant lors de la cérémonie de signature de la convention de partenariat avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a souligné que les Marocains du monde sont prêts «à contribuer au développement du Maroc dans tous les domaines». Effectivement, il ressort d'une étude effectuée en juin 2009 par son département en collaboration avec l'Organisation internationale pour les migrations, que les 3,3 millions ressortissants marocains à l'étranger entretiennent divers liens avec leur pays d'origine.

A côté des transferts monétaires et du transfert de savoir et des compétences, l'étude met en exergue l'importance des investissements des MRE dans les secteurs productifs, particulièrement les petites et moyennes entreprises. Ces investissements vont prioritairement aux domaines de l'immobilier (35.6%), du commerce (27.4%) et du tourisme (12.1%) et contribuent à la résorption du chômage dans la société marocaine, surtout parmi les jeunes.

Promotion

La convention de partenariat signée avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc vise à promouvoir la recherche sur la migration en donnant accès aux étudiants et chercheurs intéressés, à une riche documentation en la matière, regroupant des ouvrages scientifiques et littéraires en diverses langues.

Animation

Il s'agit également d'animer le débat autour des mutations de l'émigration marocaine, des nouveaux besoins et attentes des MRE et ce, à travers l'organisation de conférences et de rencontres entre les parties concernées.

Chiffre

3,3 millions est le nombre des Marocains résidant à l'étranger en 2008, selon les statistiques du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Source : Le Matin

Ils ont entre 60 et 70 ans, parfois plus. Ce sont des mineurs marocains ... que les Houillères sont allées chercher dans leur pays, dans les années 70, pour venir extraire le charbon. « On a sorti du charbon et on ne nous traite pas comme il faut », peste l'un d'eux en déplorant l'absence de toilettes. Il fait partie de la vingtaine d'hommes à avoir passé la nuit de mardi à mercredi sous une grande tente montée à l'entrée de l'organisme de tutelle : l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) à Noyelles-sous-Lens.

Soutenu par l'Association des mineurs marocains du Nord - Pas-de-Calais (AMMN), un collectif s'est formé voici un an. Fort de 160 membres, il réclame qu'on rende aux Marocains les droits acquis durant l'activité minière... mais sitôt oubliés à la fermeture des mines. Ce sont des avantages en nature (logement et chauffage gratuit) dont ils s'estiment injustement privés. « On les a roulés dans la farine, ils ont signé sans savoir ce qu'ils signaient », indique un militant.

Un roulement

« Ici, vous ne trouverez pas un mineur qui gagne au-dessus de 1 000 euros », prévient M'Barek Mazouz, de Douai, qui a dormi sur place. « Dormir ? Disons plutôt qu'on a passé la nuit ici », intervient son voisin.

Rapidement, la vie s'est organisée. Hier, une centaine de Marocains se sont rendus sur place, restant quelques minutes ou quelques heures. Un des objectifs était de trouver un système de roulement pour tenir lors des nuits à venir. « On va rester ici jusqu'à ce qu'on nous donne ce à quoi on a droit », insiste un retraité. « Au début, on est venu nous chercher et maintenant, on nous jette », lâche cet ancien mineur de fond à la fosse 5 de Sallaumines.

Dans ce contexte de forte mobilisation, une réunion a eu lieu, vers 18 h, avec la direction noyelloise de l'ANGDM. Selon l'association de mineurs marocains, la direction (que nous n'avons pu joindre hier soir) aurait proposé une réunion ce vendredi à Paris avec la direction nationale. Cette offre aurait été soumise à la condition que les mineurs lèvent le camp. Le collectif des mineurs marocains a refusé cette condition préalable et a décidé de poursuivre le mouvement. • PH. B.

Source : La Voix du Nord

Depuis mardi soir, une grande tente est dressée à l'entrée de l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) de Noyelles-sous-Lens. Une trentaine d'anciens mineurs marocains y ont passé la nuit. « On a dormi sur des tapis, sans accès à l'eau ni aux toilettes », raconte Allal qui, aujourd'hui âgé de 59 ans, a passé 13 années de sa vie au fond. « En 1988, on m'a dit soit tu rentres au Maroc, soit tu trouves un nouveau travail et tu acceptes la conversion. Mais moi j'avais ma vie ici, je ne pouvais pas retourner au pays. » Il accepte alors la deuxième proposition et signe, sans le savoir, le rachat de ses prestations chauffage et logement, des avantages en nature inscrits dans le statut du mineur de 1946 auxquels il avait droit à vie. « On a abusé d'eux, lâche un militant de l'Association des mineurs marocains du Nord (AMMN). Dans les années 70, les Charbonnages de France sont allés chercher de la main d'oeuvre dans les campagnes marocaines. Ils ont recruté des personnes qui ne savaient ni lire, ni écrire, ni parler français. Et à la fermeture des mines, ils leur ont fait croire que la somme qu'ils touchaient était une prime de licenciement. » Aujourd'hui, Allal, comme plus d'une centaine de ses compatriotes, croule sous les factures. « Je dois payer 450 euros de loyer par mois avec une retraite de 1 040 euros. Je n'arrive plus à vivre avec ça et je risque de me retrouver à la rue si ça ne s'arrange pas », s'alarme-t-il. Car depuis quelques années, il ne peut plus bénéficier de l'aide au logement à laquelle il pouvait prétendre lorsque ses enfants habitaient encore sous le toit parental.

Dans l'attente d'une réponse

Aujourd'hui, les mineurs marocains ne sont pas prêts de baisser les bras. « Nous attendons une réponse de l'ANGDM. Tant qu'on n'apportera pas de solution à notre problème, nous resterons ici », martèle Mohamed Errais, membre du comité de pilotage à l'origine du mouvement soutenu par l'AMMN. « Vous avez du courage, déclarait Abdellah Samate, le président de l'association, hier matin aux manifestants.

Aujourd'hui, l'ANGDM doit prendre conscience que vous vous trouvez dans une situation inacceptable. » De son côté, l'Agence se dit prête à étudier les 140 dossiers déposés par les mineurs. « Les Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais leur ont donné une grosse somme d'argent à leur départ. Du coup, ils ne sont plus ayants droit. Mais ça ne veut pas dire que nous n'allons pas essayer de les aider » , garantit Stéphane Layani, le directeur général.

Source : Nord Eclair

L'Université Al Akhawayn organise, mercredi prochain à Ifrane, la 2-ème édition de la Journée culturelle judéo-marocaine.

Au programme de cette rencontre, initiée par le club estudiantin "Mimouna Club", figure une conférence sous le thème "Le patrimoine judéo-marocain dans la création artistique marocaine", indique jeudi un communiqué de l'Université.

Cette conférence sera animée par un large panel d'invités tels que M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi, M. Simon Levy, directeur du Musée du patrimoine culturel judéo-marocain de Casablanca, M. Samuel Kaplan, ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, et les présidents et représentants des communautés israélites des différentes régions du Maroc (Fès, Séfrou, Oujda, Marrakech, Essaouira et Casablanca) ainsi que des communautés israélites de la France, du Canada et des Etats-Unis.

Le programme prévoit également une exposition d'objets d'arts, provenant du musée de la Fondation du Patrimoine culturel judéo-marocain et une soirée musicale.

Le Club Mimouna a été créé en 2007 en vue d'encourager les étudiants à découvrir la culture judéo-marocaine qui a toujours fait partie de l'histoire du Maroc.

Le Club vise aussi à découvrir les traditions juives dans leurs différences et leurs similarités avec les traditions musulmanes dans le contexte marocain et surtout à présenter le judaïsme marocain comme modèle de coexistence entre juifs et musulmans dans le monde arabe.

Mimouna est le nom d'une fête traditionnelle judéo-marocaine qui célèbre la liberté, la communauté, l'amitié, la vie et l'hospitalité entre juifs marocains et leurs concitoyens musulmans, indique le communiqué.

Source : MAP

Plusieurs films marocains seront projetés lors de la 26è édition du Festival PanAfrica International, qui sera organisée du 15 au 25 avril à Montréal, avec la participation d'au moins 130 productions entre fictions et documentaires sur l'Afrique et les pays créoles.

Le Festival verra ainsi la projection de films de cinéastes marocains, dont notamment le premier long-métrage d'Ismaël Saïdi "Ahmed Gassiaux", "Number one" de Zakia Tahiri, "Le temps des camarades" de Mohamed Chrif Tribak et "Aller simple" du Québécois d'origine marocaine Mustapha Touil.

Les films présentés feront parcourir l'Afrique, le monde créole, l'Europe et le Canada lors de ce festival pour lequel de prestigieux cinéastes africains en général, et maghrébins en particulier, ont réalisé chacun un film pour exprimer leur vision de l'Afrique contemporaine.

Les thèmes abordés par les différentes réalisations, qui sont aussi riches que variés, portent sur le travail de mémoire sur l'esclavage, les luttes de libération, les conflits d'aujourd'hui, les rêves de renaissance, ainsi que les problèmes économiques et sociaux qui freinent le développement de l'Afrique en général.

Pan Africa International de Vues d'Afrique (nom donné au Festival depuis 2005) rassemblera des cinéastes canadiens et étrangers sur des sujets qui interpellent toute la planète.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, les 15 et 16 avril, le comité de liaison des conseils et institutions de l'émigration, qui comprend le Maroc, l'Espagne, le Mali et l'Equateur, en préparation de la 2è rencontre des conseils et institutions de l'émigration, prévue prochainement à Séville.

Un communiqué du CCME indique que ce comité, mis en place lors de la première conférence des conseils et institutions de l'émigration, organisée à Rabat en mars 2009, tiendra sa réunion sous le thème "Emigration/immigration : dynamiques internationales et politiques publiques".

Outre la finalisation de l'agenda de la rencontre de Séville, le comité de liaison se penchera sur l'implication d'autres pays, notamment d'Asie, dans ce nouveau réseau et les modalités de renforcement du comité de liaison.

Le secrétariat du comité de liaison est assuré par le CCME, précise le communiqué.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le ministère délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger ont signé, mercredi à Rabat, une convention de partenariat et de coopération avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM).

Signé par Mohamed Ameur, Driss El Yazami et Driss Khrouz, respectivement, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, président du CCME et directeur de la BNRM, cet accord permettra la mise en place d'une coopération culturelle et scientifique portant sur des actions de recherche, d'échange et d'animation culturelle dans le domaine de la migration.

La convention vise également à créer au niveau de la BNRM un rayon dédié à la problématique de l'émigration en vue d'enrichir le fonds documentaire relatif aux Marocains du monde et faire connaître leur situation par le biais de publications.

A l'issue de la cérémonie de signature, un fonds documentaire constitué d'environ mille titres et revues en diverses langues a été remis par le CCME et le ministère à la BNRM.

Intervenant à cette occasion, M. Khrouz a indiqué que cette convention constitue un pas essentiel pour la réhabilitation de la culture des Marocains du monde, qui sera suivie par d'autres initiatives portant particulièrement sur la culture orale et l'animation culturelle, soulignant la nécessité de promouvoir la culture des Marocains du monde, en tant que vecteur d'information sur les activités culturelles du Maroc et levier pour l'édification d'un Maroc cohérent et démocratique.

M. Ameur a, de son côté, souligné que cette convention constitue la base d'un partenariat ambitieux et prometteur entre les trois parties, rappelant que cette initiative a été décidée en marge du 16e Salon international du livre et de l'édition à Casablanca.
Lors de cette édition, le Maroc a pris connaissance d'une nouvelle facette de l'immigration et des immigrés, a-t-il dit, précisant qu'il s'agit d'une élite proche des préoccupations et des problèmes des immigrés et prête à contribuer au développement du Maroc dans tous les domaines, particulièrement culturel.

Pour lui, la convention a pour objectif d'enrichir la BNRM particulièrement en matière d'immigration pour en faire un référentiel pour les chercheurs et les personnes concernées.

M. El Yazami a, pour sa part, souligné que cette convention a pour objectif d'enrichir le fonds documentaires relatif au Marocains du monde et informer les chercheurs sur les productions littéraires et intellectuelles des Marocains sur la migration.

La donation d'un premier fonds documentaire constitué de livres à la BNRM est à même de la consacrer en tant qu'espace permanent pour des débats sur la migration, a-t-il ajouté.

Source : Le Matin/MAP

L'Espagne s'est félicitée des efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine, le trafic de drogue et le terrorisme international.

«Le Maroc déploie d'importants efforts dans la lutte contre l'immigration clandestine, le trafic de drogue et le terrorisme international», a affirmé la ministre espagnole de la Défense, Carme Chacon, lors d'un entretien, mercredi à Madrid, avec le général de corps d'armée Abdelaziz Bennani, inspecteur général des Forces Armées Royales (FAR) et commandant la zone sud, qui conduit, en application des Hautes Instructions de S.M. le Roi Mohammed VI, une délégation des FAR aux travaux de la 6e Commission mixte militaire maroco-espagnole, qui se tient du 13 au 15 avril à Madrid.

Dans ce cadre, la ministre espagnole a souligné l'appui de son pays à l'adhésion du Maroc à l'opération «Active Endeavour» de l'Otan pour la lutte contre le terrorisme en Méditerranée, indique un communiqué du ministère espagnol de la Défense.

Mme Cahcon, qui a tenu à exprimer l'appui de son pays au Maroc dans la lutte contre le terrorisme en Méditerranée, s'est également félicitée des efforts déployés par le Maroc pour renforcer l'initiative 5+5 dans les domaines de la sécurité aérienne, de la surveillance maritime, la coopération des forces armées dans la gestion des catastrophes et la formation.

A cet égard, l'Espagne a invité le Maroc à participer à l'exercice maritime «Seaboard», dans le cadre de l'initiative 5+5 en Méditerranée occidentale, indique la même source, qui précise qu'«actuellement, l'Espagne et le Maroc maintiennent, en matière de défense, une coopération bilatérale dans les domaines de la formation et des échanges académiques, la participation à des exercices et des opérations conjointes ainsi qu'en matière industrielle».

La ministre espagnole s'est, par ailleurs, entretenue avec le général de corps d'armée, Abdelaziz Bennani, des résultats de la réunion informelle des ministres de la Défense de l'Union européenne (UE), tenue récemment à Palma de Majorque (îles Baléares, Est de l'Espagne), se félicitant de la participation active du Maroc à cette réunion.

Source : Le Matin

La Fondation du Roi Abdulaziz Al Saoud accueillera à Casablanca un séminaire international sur le thème des migrations marocaines à l'exemple de la ville de Khouribga, organisé par le Groupement d'Études et de Recherches sur la Méditerranée (G.E.R.M) et le Centre International de Coopération Sud Nord (CICSN).

Khouribga, ville du phosphate - et de migrations

Analyser les migrations même à l'exemple d'une seule région nécessite une vision d'ensemble du contexte de ces migrations, et c'est une telle vue d'ensemble que le GERM et le CICSN tentent de mettre au programme lors d'ateliers et de séances plénières vendredi prochain. Les points de vue des différents acteurs des pays destinataires et des régions d'origine, les stéréotypes, discriminations mais aussi les possibilités d'un partage de cultures rentrent en mise.

Sur ce fond, trois ateliers thématiques structureront le débat, le premier portant sur les liens entre migration et développement, le second sur migration et interculturalité, et le dernier analysant le rôle et la place des femmes dans les migrations, tout cela à l'exemple de la région de Khouribga.

De nombreux chercheurs et praticiens de premier plan participeront au séminaire qui débutera à 8h30 pour se clore notamment sur les interventions de M. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidante à l’étranger, et de M. Driss Elyazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) puis sur une réception.

Source : Yabiladi

Les jeunes ne sont pas un objet mais des acteurs qui participent à part égale avec les adultes. Les décideurs politiques, les jeunes et les chercheurs doivent travailler la main dans la main pour garantir une participation active de notre jeunesse MRE: participation, autonomie, co-responsabilité, diplomatie parallèle, renforcement des capacités, co-développement, diversité, dialogue interculturel et interreligieux.

Par cet appel, nous souhaitons faire entendre la voie des jeunes MRE du monde. Il ne suffit plus de travailler pour ces jeunes, il faut travailler pour et avec eux. Nous souhaitons que nos hautes instances ainsi que le CCME considèrent la jeunesse comme une priorité de travail, de plaidoyer avec et pour que la jeunesse MRE  bénéficie de plus d’appui et qu’elle soit aussi une priorité de nos décideurs politiques. Il est grand temps que la jeunesse MRE prenne son importance dans les politiques publiques de notre pays.

L’objectif pour nos jeunes, c’est de participer dans le pays d’accueil et aussi dans le pays d’origine. Utiliser les synergies pour construire une personnalité forte, équilibrée, riche de sa diversité culturelle, ethnique, cultuelle, et amener les autres à croire que notre diversité et notre double appartenance sont une vraie richesse, une opportunité et un atout pour les pays d’accueil et le pays d’origine.

Cette réalité  doit être claire pour notre jeunesse, pour  faire face à nos propres représentations  et à celles de l’Autre (des bayna bayn, ni d’ici ni de là-bas – éviter une crise identitaire), car notre jeunesse MRE est  un pont de dialogue  entre notre pays le Maroc et les autres pays (de résidence, d’accueil, d’étude, d’immigration, de mobilité..). Notre responsabilité collective est de la soutenir pour qu’elle continue à  faciliter la communication, l’aider dans sa mission de compréhension mutuelle et de rapprochement avec l’Autre, pour réduire les représentations négatives et les préjugés des uns et des autres.

Nos jeunes par leur  participation globale dans les sociétés où ils vivent, (participations culturelle, politique, professionnelle et sociocommunautaire) ont leur mot à dire, et sont une vraie perspective et une opportunité pour les pays d’accueil (démographique, professionnelle, multilinguisme pour les société d’export, interculturelle…) et aussi pour le pays d’origine (les projets de co-développement, des bases de données de jeunes compétences pour le transfert et le partage du savoir-faire, effets multiplicateurs pour participer aux grands chantiers du pays d’origine, nouvelles formes et forces de proposition pour accélérer le développement du pays d’origine).

Nos jeunes ne participent pas politiquement dans le pays d’accueil, sont mal représentés ; il y a une crise de représentativité, ils peuvent influencer les politiques locale, régionale et nationale de leurs pays d’accueil, mais ils ne prennent pas conscience de cela.

Il est grand temps que cela change, qu’une stratégie  soit établie avec  des axes bien définis afin de relancer une  participation active des jeunes  ici et ailleurs et dès maintenant.

- La formation des leaders jeunes MRE et de responsables des organisations des jeunes RME : Sur la participation active des jeunes, la citoyenneté, le plaidoyer et la visibilité des jeunes de la diversité, sur  le montage de projet de co-développement et la création des synergies jeunesse entre nos jeunes du monde  et le Maroc

- Des simulations et des ateliers pratiques pour travailler sur le bien-être de notre jeunesse MRE, sur ces priorités et sur ces attentes

- La création d’un mécanisme qui organise et structure ce travail, car c’est l’avenir de notre jeunesse, et c’est ainsi que nous préparons la relève, et un devenir pour nos enfants. C’est notre part de responsabilité d’aujourd’hui, on doit l’assumer, nous serons évalués  un jour, voire questionnés sur cela demain, par nos enfants, par les générations futures, des jeunes MRE du monde.
-  Si tu m’expliques j’oublie, si tu me montres je me souviens, si tu me fais participer je comprends.

Les jeunes doivent trouver leur place au CCME, correspondante à leur pourcentage, et surtout pour réussir toute politique vis-à vis des MRE. Nous voulons nous baser sur une méthodologie de travail caractérisée par l’apprentissage mutuel, par le développement et le renforcement de compétences en faisant, par la résolution des conflits, le travail collaborateur par l’utilisation des NTIC pour plus de rayonnement et d’efficacité des initiatives de nos jeunes et de notre pays.

- Des conférences, des manifestations culturelles, des réseaux sociaux informatiques, des blogs, des stages de formation sur la citoyenneté, la diversité, les minorités, le plaidoyer, le co-développement, le management démocratique, la diplomatie parallèle des jeunes, le leadership démocratique, l’apprentissage de la langue arabe, le culte, les sujets d’actualité qui intéressent notre jeunesse MRE, la culture marocaine, la gastronomie, l’artisanat marocain, la musique marocaine dans sa diversité, les pratiques culturelles marocaines, ici et ailleurs ; des manifestations qui célèbrent notre jeunesse, son engagement, sa participation politique positive (élection marocaine et celle du pays d’accueil).

Nombreuses sont les actions, il est urgent de les structurer, il est urgent d’avoir un mécanisme avec une stratégie de travail claire et qui répond aux attentes de notre jeunesse MRE.

- Une jeunesse organisée et dotée de moyens. Elle doit être une force de propositions pour des solutions, donner son avis sur les sujets qui concernent les jeunes, et pour une implication dans les grandes causes nationales (Sahara marocain, diplomatie parallèle, grands chantiers, et un bien-être  pour nos jeunes, nos enfants et nos chibanis MRE et aussi ceux du Maroc).

- Nous avons confiance en nos décideurs. Nous savons que pour l’intérêt général, ils accorderont une écoute active à cette demande légitime ; nous  ne sommes contre personne ; nous ne sommes pas  une partie isolée nous voulons travailler côte à  côte avec toutes les forces vives du Maroc ou d’ailleurs, pour les idéaux de justice, des droits humains, pour la co-responsabilité et le co-management en ce qui concerne les jeunes et surtout la lutte contre les discriminations et pour l’égalité des chances.

* Membre du Réseau des formateurs du Conseil de l’Europe - Direction jeunesse et sport-, lauréat du Centre d’études diplomatiques et stratégiques de Paris, consultant-chercheur en politique de jeunesse.

 

Source : Liberation.ma

Le festival « Allons au théâtre » anime Casablanca depuis le 9 et jusqu'au 18 avril prochain, avec une diversité d'approches et de pièces qui implique notamment les Marocains résidant à l'étranger. A l'occasion de la pièce « Douleur sous clé », joué en coopération entre la Compagnie du Jour (Grenoble) et le Théâtre des Amis (Rabat), le metteur en scène Karim Troussi, et la directrice du festival, Amel Abou el Aazm, ont répondu à nos questions.

Un mari qui part en voyage, sa sœur qui lui cache la mort de sa femme, un voisin qui lui dévoile la vérité, lorsqu'il rentre un an plus tard, pour lui facturer les services rendus auprès de sa famille, et une victime qui se transforme en hypocrite.. Voilà les ingrédients avec lesquels le metteur en scène Karim Troussi de la Compagnie du Jour de Grenoble a engagé son public dans les anciens Abattoirs de Casablanca. Après la pièce, il nous a raconté son parcours:

Le projet fonctionne sur le principe d'un double troc. Les acteurs jouent cette pièce dans des endroits très divers, chez les gens, dans  des cafés, et, samedi dernier, aux anciens Abattoirs de Casablanca. Ils viennent à la rencontre du public – mais espèrent que ce même public lui rendra la pareille en venant plus souvent au théâtre, et plus particulièrement à la représentation d'une deuxième pièce, « L’honneur de la guerre », jouée en coopération entre les deux compagnies au théâtre Mohamed V à Rabat au mois de mai prochain.

Le deuxième volet du troc concerne la coopération même entre les deux compagnies. M. Troussi réfute quelque peu la notion de l’échange, car « souvent, l’échange est stérile », tandis qu’au troc, les deux partenaires apportent leur produit ou savoir-faire et à partir de là a lieu la transaction. C’est dans cet esprit que la collaboration entre la Compagnie du Jour et le Théâtre des Amis s’est mise en place, comme l'explique M.Troussi :

Selon Amel Abou El Aazm, directrice artistique du festival, une telle coopération entre artistes de la diaspora marocaine et Marocains du Maroc ne montre pas seulement une reconnaissance des artistes Marocains de l'étranger. C'est aussi un signe de l'évolution de la scène culturelle marocaine, car de plus en plus, un tel échange devient naturel. Le théâtre au Maroc se décloisonne:

Source : Yabiladi

Un rapport sur la diversité ethno-culturelle remis lundi 12 avril aux dirigeants de France Télévisions affirme que le groupe public «n'est pas encore la télévision de tous les Français», rejoignant ainsi le constat du Club Averroès et du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).

Le Comité permanent de la diversité au sein de France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô) a été mis en place en juin par le président du groupe public Patrick de Carolis pour promouvoir la diversité à l'écran et au sein du groupe. Ils ont encore du travail.

France Télé, «moins pire» que les autres

Le rapport remis le 12 avril estime que la diversité n'a pas progressé de manière suffisante sur les antennes du service public. «Certes, selon différentes études d'opinions, les téléspectateurs s'accordent à placer les chaînes publiques en tête du classement de celles qui représentent le mieux les composantes de la société française», souligne M. Bourges, qui pilote le comité.

«Mais en dix ans, depuis la première étude quantitative mise en place par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) en 2000, la diversité n'a pas progressé de manière suffisante sur les antennes du service public», relève-t-il. Ce manque va des présentateurs et présentatrices des émissions, aux documentaires, ou encore aux acteurs choisis pour les fictions. Plusieurs cas supposés de discrimination directe à France Télévisions ont en outre été portés à la connaissance du Comité.

Critique unanime

A l'automne 2009, le Club Averroès, défenseur de la diversité dans les médias, s'était également montré pessimiste, jugeant que la diversité était «loin des préoccupations» de France Télévisions.

Quelques semaines auparavant, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) avait épinglé l'audiovisuel en général (chaînes privées et publiques), regrettant une faible représentativité des non-blancs à l'écran.

Dans un communiqué de presse, le CRAN (conseil représentatif des associations noires de France) a salué le rapport qualifié d’«audacieux» et mis France Télévisions «en garde contre un rejet des préconisations les plus courageuses du comité».

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«On ne peut pas reprocher à la télévision la monochromie des élites françaises qui, par définition, occupent une partie de l'espace médiatique, a réagi Patrick de Carolis. Si je rappelle cette évidence c'est que l'on a parfois tendance à confondre le miroir avec le reflet.»

Pour répondre à ces «déficits», le comité préconise notamment la mise en place d'un processus de gestion des ressources humaines «intrinsèquement anti-discriminatoire» et recommande également la création d'un poste de directeur délégué à la diversité et un autre de médiateur social. Il reviendra sans doute au successeur de Patrick de Carolis de s’employer à respecter ou non ces recommandations. Le mandat de l’actuel président se termine en août; son successeur, nommé sur proposition de l’Elysée, sera sans doute connu dans les jours à venir.

Source : 20 minutes

Des dizaines d’ex-mineurs marocains en France occupent depuis ce mardi matin les locaux de l’Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGD) à Noyelles-Sous-Lens (Nord de la France). Leur objectif, revendiquer des droits qui depuis longtemps leur sont refusés.

Depuis des années ils luttent pour se faire entendre, mais en vain. Ils ont décidé ce mardi de monter d'un cran, en organisant un sit-in.

«Cette occupation a pour objectif de dénoncer l'arnaque du plan social et la remise en cause du droit au logement garanti à tous les mineurs », rapporte un communiqué de l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF).

Par dizaines, ces ex-mineurs marocains sont venus protester contre une mesure extrêmement discriminatoire à leur égard. Bafoués dans leurs droits depuis 1987 et ledit plan social, qui les faisait licencier et les excluait du droit au logement, ils vivent depuis ce temps dans la précarité.

Comble du préjudice, les ex-mineurs français, et ressortissants de l’union européenne, s’étaient vus accordés un capital versé en une seule fois, qui leur avait permis de racheter leur logement. Les mineurs marocains, exclus de cette procédure, n'ont jamais pu être propriétaires.

A Douai, commune voisine de Noyelles, Abdellah Samate, président de l’Association des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN), se bat depuis 1996, pour la réparation de cette injustice. Son combat porte ses fruits depuis mars derniers. Le tribunal des prud'hommes de Douai a jugé discriminatoire l'attitude de l'ANGD en la condamnant à verser 40 000 euros à chacun des dix mineurs que représentait Samate, au titre des dommages et intérêts.

Une consolation certes minime, mais un début de victoire quand même, qui ne serait pas de trop pour les ex-mineurs de Noyelles.

Source : Yabiladi

 

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a annoncé mardi la mise en place d'un dispositif de lutte contre les filières d'immigration clandestine, prévoyant notamment la surveillance en Méditerranée et l'interception dans ses eaux.

M. Besson, qui a présenté la semaine dernière en Conseil des ministres un projet de loi facilitant l'éloignement des sans-papiers, a annoncé ces mesures à la suite d'une réunion avec les services de l'Etat engagés dans la lutte contre ces filières, selon un communiqué de son ministère.

Le Coordonnateur national du Renseignement, Bernard Bajolet, le Directeur général de la sécurité extérieure, Erard Corbin de Mangoux, le directeur général de la police nationale, Frédéric Pechenard, le directeur central de la police aux frontières, Frédéric Perrin et le Chef d'état-major de la marine nationale, François Forissier, ont notamment participé à la réunion.

Partisan d'un renforcement de l'agence européenne de contrôle aux frontières, Frontex, le ministre a demandé aux services de l'Etat "de mettre en oeuvre de nouvelles actions pour lutter contre les filières internationales d'immigration clandestine et coopérer avec les principaux pays d'origine et de transit", selon le communiqué du ministère.

Le dispositif prévoit surveillance et interception en Méditerranée, coopération technique et opérationnelle sur les principales routes migratoires (Afrique, Moyen-Orient, Asie centrale, Extrême-Orient, Caucase, Europe de l'Est), renforcement du réseau des officiers de liaison immigration et mobilisation du réseau diplomatique et consulaire.

A l'occasion de la réunion du G6 (Allemagne, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Italie) le 28 mai à Varese (Italie), M. Besson proposera aux ministres de ces pays de s'associer dans le cadre d'un plan conjoint de lutte contre ces filières, a encore indiqué le communiqué.

Source : AFP

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