samedi 6 juillet 2024 10:18

ONG qui ne veulent plus opérer dans des camps désormais "centres fermés", migrants arrivés de longue date s'estimant bloqués contre leur gré : la mise en oeuvre du plan visant à renvoyer tous les migrants illégaux commence à créer des tensions en Grèce.

Les villes de Tanger et Martil abriteront, les 30 et 31 mars, les Rencontres internationales hispano-marocaines, organisées à l'initiative des Universités de Abdelmalek Esaâdi et internationale d'Andalousie.

L’action sociale de l’Eglise catholique au Maroc a signé le 21 mars 2016 une convention avec l’Entraide nationale marocaine. Caritas, comme le HCR avant elle, tente de passer le témoin d'une politique migratoire complète à l'Etat.

Ils sont revenus au pays comme ils l’ont quitté il y a quelques mois. En catimini. Leur nombre demeure indéterminé et leur sort inconnu. Quelques chiffres de l’antenne marocaine de l’Organisation mondiale de la migration (OIM), évoquent le  retour volontaire de  quelque 79 jeunes Marocains depuis le début de l’année 2015. Des chiffres qui ont augmenté en fin d’année avec plus de 57 cas enregistrés en l’espace d’un mois. Qui sont-ils ? Comment sont-ils partis ? Qu’en a-t-il été de leur vécu en Turquie et en Grèce ? Et que sont-ils devenus? Younes et Mehdi sont retournés au Maroc il y a quelques mois. Ils ont accepté de nous raconter leur histoire ou plutôt leur calvaire.    

Comme au lendemain de chaque acte terroriste, les lieux de culte musulmans sont vandalisés par des groupes racistes…Suite

Après que la majorité de droite au Sénat a adopté, mardi 22 mars, une version de l’article 2 de la révision constitutionnelle, portant sur la déchéance de nationalité, si différente de celle votée par les députés qu’elle en compromet ladite révision, « le président n’a pas envie de se précipiter », indique un de ses collaborateurs. François Hollande, qui s’est entretenu avec le président du Sénat Gérard Larcher, mercredi 23 mars, puis avec le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone le lendemain, devait ensuite décider de la suite des opérations législatives sur ce dossier sensible. Mais toutes les options semblaient encore sur la table présidentielle…Suite

C’est une petite musique dissonante qui se joue dans plusieurs capitales européennes depuis les attentats du 22 mars à Bruxelles.

L’expérience réussie et multidimensionnelle des femmes marocaines, à l’intérieur du Maroc comme à l’étranger, a été présentée dans le cadre de la 60è session de la Commission de l’ONU de la condition de la femme (CWS60) qui se poursuit au siège des Nations unies à New York jusqu’au 24 mars…Suite

Le fonctionnement et la signification des frontières ont profondément évolué au cours des dernières décennies, tant dans leurs formes spatiales que dans leurs interrelations (Paasi, 1996). Au sein de l’espace européen de Schengen par exemple se déroulent des processus d’intégration politique qui relativisent la fonction « classique » de la frontière en tant que limite territoriale, celle-ci  devenant de plus en plus poreuse (Coupleux et al., 2005).

La fronde des défenseurs du droit d’asile s’intensifie à mesure que l’accord entre l’Union européenne et la Turquie pour barrer la route des migrants entre en application.

Cet accord a mis en place une règle du « un pour un » : pour toute reconduite d’un Syrien en Turquie, un autre Syrien ayant déjà obtenu le statut de réfugié auprès du HCR sera accueilli en Europe.

Mardi 22 mars, le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) a affirmé que les « hotspots » accueillant les migrants en Grèce sont devenus des « centres de détention » avec la mise en œuvre du mécanisme de renvoi de tous les migrants en Turquie, y compris des Syriens pourtant manifestement en besoin d’une protection.

Des questions de droit international

L’organisation onusienne a décidé de cesser le transport des migrants vers ces structures, estimant que les droits fondamentaux des migrants ne sont plus garantis.

La légalité de l’accord pose en effet question au regard du droit international, selon lequel tout étranger a le droit de déposer une demande d’asile. Le renvoi de ce dernier ne peut être envisagé qu’après examen de cette requête, avec un droit de recours.

La France, elle, participera bien à la mise en place du dispositif, avec cependant quelques réserves. Paris est en effet en train d’envoyer 20 agents de l’Ofpra, office chargé d’examiner les demandes d’asile, et 80 de l’Ofii, compétent pour l’enregistrement des requêtes et l’accueil des exilés.

La France s’est engagée à accueillir 30 000 migrants

Mais les équipes françaises se limiteront à ce qu’elles estiment être leur champ d’intervention. « Nous sommes là pour protéger. Notre mission s’en tiendra donc aux actions de relocalisation et de réinstallation des réfugiés en France », explique Pascal Brice, directeur général de l’Ofpra.

La France, en effet, s’est engagée à accueillir 30 000 migrants issus des points d’entrée en Europe – on en est à 300 « relocalisés » aujourd’hui – et à aller chercher 2 375 réfugiés du HCR en Jordanie, au Liban ou en Égypte – plus d’un millier a ainsi déjà été « réinstallé ».

Mais elle ne participera pas aux démarches d’examen d’asile dont la seule finalité est le renvoi des migrants en Turquie.

Le risque d’une route plus dangereuse

Par ailleurs, ce sont les autorités grecques qui devraient donc se charger des formalités indispensables avant l’expulsion, ce qui entraîne les foudres des ONG françaises. « La Grèce n’est absolument pas en capacité de faire des examens conformes au droit international », estime en effet Claire Rodier, membre du Gisti.

Les organisations d’aide aux migrants craignent enfin les conséquences désastreuses d’une fermeture de la frontière entre la Grèce et la Turquie. Pierre Henry, directeur général de France Terre d’asile, s’attend au pire : « Si cette route de la mer Égée est fermée, nul doute qu’une autre plus dangereuse, celle de la Libye, de l’Italie par Lampedusa et de la France, sera empruntée de nouveau. »

Les principales ONG ont d’ores et déjà prévu d’attaquer l’accord en justice.

23/03/2016, Jean-Baptiste François

Source : La Croix

Entre «polonité», blancheur de peau et catholicisme, la Pologne ignore le multiculturalisme. Droit et justice, le parti conservateur au pouvoir, a surfé sur la crise migratoire européenne pour attiser la xénophobie.

Alors que de nombreux médias abordent la question des réfugiés d’un point de vue humanitaire et rapportent l’histoire de ces hommes, femmes et enfants qui fuient leur pays, peu de journalistes sont formés pour couvrir ce sujet, ce qui n’est pas sans conséquences. Ce sont quelques-unes des conclusions des experts réunis le 18 mars à Paris pour un débat thématique sur les médias et la migration organisé par le Programme international pour le développement de la communication (PIDC) de l’UNESCO.

L'association "Mains solidaires" a organisé, durant les 4 derniers jours à Tétouan, plusieurs activités visant à soutenir l'insertion sociale et culturelle des immigrés, et ce à l'occasion de la commémoration Journée mondiale de lutte contre le racisme, célébrée le 21 mars.

Trois autres Marocains sont portés disparus à la suite des attentats qui ont frappé, mardi, l'aéroport international de Bruxelles et une station de métro dans la capitale belge, faisant 31 morts et 270 blessés, apprend-on de sources diplomatiques marocaines à Bruxelles.

La chambre des représentants du parlement néerlandais a adopté, mardi, une motion appelant à reconsidérer l'utilisation du terme allochtone, pour désigner les Néerlandais ayant au moins un parent d'origine non occidentale.

Trois ONG, dont Médecins Sans Frontières (MSF), ont annoncé mercredi cesser leurs activités dans les "hotspots" grecs par refus de cautionner leur transformation en centres de détention pour migrants après l'accord UE-Turquie censé barrer la route migratoire égéenne.

La Pologne refuse désormais d'accueillir des migrants sur son sol dans le cadre du programme de répartition de l'UE, a annoncé mercredi la Première ministre Beata Szydlo, en réaction aux attentats de Bruxelles.

Des organisations non-gouvernementales ont accusé mercredi la Hongrie d'infliger des "traitements dégradants" aux migrants dans les camps, gardés par des chiens et des surveillants, mis en place par le Premier ministre de droite Viktor Orban.

La Finlande a annoncé mercredi avoir signé avec la Russie un accord pour interdire le franchissement de leur frontière septentrionale aux migrants, lesquels voient ainsi se refermer la route de l'Arctique vers l'espace Schengen.

Quelques centaines de réfugiés et migrants bloquaient mercredi soir depuis plusieurs heures le trafic routier vers et en provenance de la Macédoine, dans le nord de la Grèce, réclamant la réouverture de la route des Balkans, selon une source policière.

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