mercredi 27 novembre 2024 23:47

Tout le Programme

  • 1714852792156-6446c2b6-0493-48bb-a96e-597e6a26c8ac_1.jpg
  • 1714852792156-6446c2b6-0493-48bb-a96e-597e6a26c8ac_2.jpg
  • 1714852792156-6446c2b6-0493-48bb-a96e-597e6a26c8ac_3.jpg
  • 1714852792156-6446c2b6-0493-48bb-a96e-597e6a26c8ac_4.jpg
  • 1714852792156-6446c2b6-0493-48bb-a96e-597e6a26c8ac_5.jpg
  • 1714852792156-6446c2b6-0493-48bb-a96e-597e6a26c8ac_6.jpg
  • 1714852792156-6446c2b6-0493-48bb-a96e-597e6a26c8ac_7.jpg
  • 1714852792156-6446c2b6-0493-48bb-a96e-597e6a26c8ac_8.jpg
  • 1714852792156-6446c2b6-0493-48bb-a96e-597e6a26c8ac_9.jpg
  • 1714852792156-6446c2b6-0493-48bb-a96e-597e6a26c8ac_10.jpg
  • 1714852792156-6446c2b6-0493-48bb-a96e-597e6a26c8ac_11.jpg
  • 1714852792156-6446c2b6-0493-48bb-a96e-597e6a26c8ac_12.jpg
  • 1714852792156-6446c2b6-0493-48bb-a96e-597e6a26c8ac_13.jpg
  • 1714852792156-6446c2b6-0493-48bb-a96e-597e6a26c8ac_14.jpg

عبد القادر الرتناني: رجل الكتب

  • retnani1.png
  • Retnani2.png

Le projet de loi d'interdiction du voile intégral est examiné mardi (14 septembre) au Sénat. Il doit être voté sans changement par rapport à l'Assemblée et sera donc considéré comme définitivement adopté par le Parlement. Voici ce que le texte prévoit précisément:

INTITULE:

- Projet de loi "interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public"

PERIMETRE DE L'INTERDICTION:

- Très court, le texte compte sept articles. Le premier proclame que "nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage". Par espace public, il faut comprendre l'ensemble de la voie publique mais aussi "les lieux ouverts au public" (commerces, transports, parcs, cafés...) ou "affectés à un service public" (mairies, écoles, hôpitaux...)

- Entrée en vigueur de l'interdiction six mois après la promulgation de loi, soit au printemps 2011 (délai de médiation et de pédagogie)

- Application partout, tant en métropole qu'outre-mer

EXCEPTIONS

- quand la tenue destinée à dissimuler le visage est "prescrite" ou "autorisée" par des dispositions législatives ou réglementaires (port d'un casque pour les conducteurs de deux roues, nécessité de préserver l'anonymat de l'intéressé dans un procès...)

- "raisons de santé" (masques en cas d'épidémie, masques respiratoires, bandages, protections spécifiques contre les rayonnements solaires...)

- "motifs professionnels" (travaux de soudage ou de désamiantage, agents des forces de l'ordre...)

- "pratiques sportives" (escrime...)

- "fêtes" (déguisements de carnaval, de père Noël), "manifestations artistiques" (cinéma, théâtre, cirque) et "manifestations traditionnelles" (processions, notamment religieuses)

SANCTIONS POUR LE PORT DU VOILE INTEGRAL

- Les femmes concernées sont passibles d'une amende de 150 euros, à laquelle peut s'ajouter ou se substituer l'obligation d'accomplir un "stage de citoyenneté". La verbalisation n'est donc pas automatique

- Ce stage doit rappeler les valeurs républicaines. Il est réalisé en groupe, à l'occasion de sessions collectives, continues ou discontinues

- Entrée en vigueur de ces sanctions six mois après la promulgation de la loi, donc au printemps 2011

- Les forces de l'ordre ne peuvent contraindre par la force une femme portant le niqab ou la burqa à retirer son voile. Elles dressent un procès-verbal de constatation d'infraction transmis au Parquet

- Si la contrevenante refuse le contrôle de son identité, les forces de l'ordre peuvent la retenir (quatre heures maximum) sur place ou dans un local de police pour vérifier son identité

SANCTIONS POUR LES PERSONNES CONTRAIGNANT AU PORT DU VOILE INTEGRAL

- Création d'un nouveau délit de "dissimulation forcée du visage", puni d'un an d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende. Il vise les maris ou concubins (mais aussi toute autre personne) obligeant leurs compagnes (ou toute autre femme) "par menace, violence ou contrainte, abus de pouvoir ou abus d'autorité" à porter le voile intégral

- Peines doublées (deux ans de prison, 60.000 euros d'amende) lorsque la personne contrainte est mineure

Source : La Croix /AFP

L'exposition itinérante hispano-marocaine "Joussour-Puentes : paysage et architecture au Maroc et en Espagne" pourra être visitée, à partir de ce lundi, à Malaga (sud de l'Espagne), apprend-t-on auprès des organisateurs.

L'exposition propose aux visiteurs un parcours à travers le paysage architectural marocain et espagnol dans le but de leur faire découvrir un patrimoine commun caractérisé par l'héritage andalou et le legs urbanistique colonial, l'identité paysagiste et urbanistique de chacun des deux pays, ainsi que les influences de leur histoire commune sur l'architecture.

Présentée pour la première fois en avril dernier à Madrid, cette exposition, qui s'inscrivait dans le cadre de la programmation culturelle de la présidence espagnole de l'Union européenne (1er semestre 2010), se veut "une passerelle pour la connaissance, le rapprochement et l'entente entre Espagnols et Marocains", relève la même source.

Elle rassemble une large collection d'images prises au Maroc et en Espagne, dans le but d'aider à mieux connaître ces deux pays à travers leurs paysages.

Six principaux thèmes ont été retenus pour cet ambitieux projet culturel sous forme de juxtaposition de photos prises au Maroc et en Espagne. Il s'agit de "Paysages de communication", "paysages urbains à grande échelle", "paysages côtiers", "paysages de l'Intérieur", "paysages citadins" et "paysages de quartier".

Initiée par l'Association Culturelle de la Méditerranée Occidentale (MED-OCC), l'exposition est parrainée notamment par le ministère espagnol des Affaires étrangères par le biais de l'Agence de coopération internationale pour le développement (ACDE) et le ministère espagnol de l'Habitat.

Elle bénéficie également de l'appui de l'ambassade du Maroc en Espagne, de l'ambassade d'Espagne à Rabat, de l'école supérieure d'Architecture de Madrid, de l'Université Polytechnique de Madrid et de l'Ecole Nationale d'Architecture de Rabat.

Cette exposition itinérante, qui a été organisée à Valence également, sera présentée aussi au Maroc, notamment à Rabat, Assilah et Tétouan, selon les organisateurs.

Source : MAP

La Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a jugé lundi "préoccupante" la "nouvelle politique" du gouvernement français envers les Roms "qui ne peut qu'exacerber leur "stigmatisation" et leur "extrême pauvreté".

Ouvrant la 15ème session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, Mme Pillay a "exhorté les Etats Européens dont la France à adopter une politique permettant aux Roms de surmonter leur marginalisation".

Evoquant les situations "préoccupantes dans des pays spécifiques", la Haut Commissaire "note la nouvelle politique de la France envers les Roms, dont le démantèlement de leurs camps".

Elle a particulièrement jugée "extrêmement préoccupantes" les "rhétoriques souvent stéréotypées et discriminatoires" faites par des "responsables et les médias".

"Cela ne peut qu'exacerber la stigmatisation des Roms et l'extrême pauvreté dans laquelle ils vivent", relève-t-elle.

"Il n'y a pas de "problème Rom", a rétorqué pour sa part le Représentant de la France Jean-Baptiste Mattei. "Jamais les autorités françaises n'ont stigmatisé des personnes appartenant à une minorité en fonction de leurs origines", a-t-il ajouté.

"Nous sommes convaincus qu'une politique volontariste doit être menée afin de promouvoir l'intégration sociale et économique des Roms", a encore assuré l'ambassadeur français.

"Les mesures qui ont été prises par mon gouvernement s'inscrivent strictement dans le respect des lois de la République Française et de la législation européenne", a-t-il dit.

Il a indiqué que "les installations qui ont été démantelées" étaient illégales. "Leur démantèlement s'est fait sur la base de décisions prises en toute indépendance par l'autorité judiciaire" a-t-il insisté.

Pour sa part, le représentant de l'Union Européenne Alex Van Meeuwen a relevé que les Roms sont partie "intégrante depuis plus de mille ans de la civilisation européenne".

"L'Union Européenne ne se dérobera pas aux défis liés à leur intégration" a-t-il ajouté.

La politique de la France envers les Roms ainsi que le virage sécuritaire engagé cet été par le président Nicolas Sarkozy ont déjà été taclés en août par le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale de l'ONU (CERD).

Lors de l'examen périodique de la politique française envers ses minorités, les experts indépendants de ce comité ont particulièrement recommandé à Paris d'"éviter les renvois collectifs" de Roms. Plus globalement, ils ont dénoncé un "manque de volonté politique" face à une augmentation des actes racistes dans le pays.

Source : AFP

Depuis le mercredi  8 septembre, le métro de Mexico abrite une exposition originale en son genre. Il s’agit d’oeuvres photographiques sur le Maroc. Elles sont signées Maria Rosa Olivos. Cette dernière durant son séjour dans le Sud a sillonné plusieurs villes et provinces et a immortalisé plusieurs paysages.

L’exposition, intitulée «Itinéraire d’une artiste mexicaine au Maroc», est composée d’une vingtaine d’instantanés qui immortalisent des scènes de la vie quotidienne aux confins du Sahara et de paysages du désert de Merzouga.

Rosa Olivos, qui est aussi une artiste-peintre, affirme d’emblée qu’elle ne peint et ne photographie que «ce qui laisse une empreinte en moi… le Maroc a laissé une empreinte gravée dans mon objectif, mon pinceau et mon âme», confie-t-elle dans des propos à l’agence MAP.

A travers cette exposition itinérante, l’artiste veut faire connaître au public mexicain «la beauté d’une culture emplie de mysticisme» et partager «la fascination que m’a inspirée ce pays».

Rosa Olivos reconnaît modestement être partie au Maroc en 2009 avec une «perception des cultures arabes imposées par les mass-médias». Elle ajoute que ce qu’elle a vécu au Maroc «dément totalement cette perception», d’où la nécessité de faire ce témoignage sur une réalité différente, ignorée par les médias.

L’itinéraire de cette artiste à travers le Maroc était chargé d’une «panoplie d’émotions, allant de l’illusion à l’exaltation, en passant par la tristesse et la mélancolie, mais en définitive, c’était une sorte de catharsis pour mon esprit», confie-t-elle.

Son projet sur le Maroc comporte quelque 1.500 photographies et des esquisses de plusieurs tableaux reproduisant les paysages, les traditions, les coutumes et la vie quotidienne dans un chapelet de villages entre Marrakech, Ouarzazate et Rissani, en passant par la Vallée de Drâa, les Gorges de Todra et Hassi Labiad. Née à Mexico en 1961, Maria Rosa Olivos est diplômée en arts visuels. Son parcours artistique est marqué par quelque 150 expositions au Mexique et aux Etats- Unis.

Source : Le Soir

Après laâbi.net, site référençant les écrits du poète éponyme, l’auteur du « fond de la jarre » lance un nouveau site la semaine prochaine. L’objectif de « Culture Toute » est de mettre en place une plate forme pour donner suite à l’appel lancé par l’homme de lettre en mars dernier…Suite

La Biennale d’art abstrait du XXI siècle en Normandie célèbre cette année les 100 ans de l’art abstrait. Des artistes de différentes nationalités participeront à cet événement…Suite

Une formation d’extrême droite prône un renforcement de la lutte contre l’immigration pourrait faire son entrée au Parlement suédois à la faveur des élections législatives du 19 septembre. Les Démocrates suédois (DS) peuvent espérer atteindre le seuil de 4 % des voix, minimum requis pour avoir une représentation nationale, après leur poussée inattendue lors du précédent scrutin en 2006. Cette formation, que ses adversaires accusent de racisme, avait alors réuni 2,93 % des suffrages.

Le Premier ministre Fredrik Reinfeldt, à la tête d’une coalition de centre droit, estime que les Démocrates suédois sont un "parti d’extrême droite xénophobe et populiste" et exclut toute idée d’une alliance.

Selon un sondage paru vendredi, le gouvernement devrait conserver de justesse la main à l’assemblée qui compte 349 députés, même en cas d’arrivée d’élus de l’extrême droite.

En attendant le scrutin, les dirigeants du parti affinent leurs discours et leurs arguments. Ils comptent réussir au niveau national la percée enregistrée dans la petite ville de Landskrona, dans le sud du pays. Cette localité de 40 000 habitants dont l’activité reposait jadis sur des chantiers navals aujourd’hui fermés, est un terreau fertile alors que le chômage connaît un taux élevé.

Le parti a en outre su réformer son image, se débarrassant de l’étiquette de mouvement réunissant des skinheads en blouson et bottes montantes, pour attirer une nouvelle génération d’adhérents à l’apparence beaucoup plus classique. Figure locale des Démocrates suédois, Svenny Hakansson, 77 ans, a des allures de grand-père aux manières avenantes. Son discours se situe dans la droite ligne des partis d’extrême droite. "Nous voulons réduire l’immigration. Nous voulons la ramener aux niveaux existants au Danemark ou en Finlande, soit environ 20 %", explique Hakansson. Détaillant ce qu’il qualifie de "politique d’immigration responsable", cet ancien capitaine de port précise : "Nous souhaitons multiplier les expulsions d’immigrants auteurs de crimes."

L’islam est la cible privilégiée des critiques des Démocrates suédois, qui la considèrent comme une religion incompatible avec les valeurs suédoises. "Nous disposons de la liberté de culte en Suède et nous l’aurons encore à l’avenir. Mais je suis opposé à l’adaptation de la société à la minorité musulmane", déclare Jimmie Akesson, leader du parti. "Critiquer la politique d’immigration n’est pas être raciste. Il n’est pas raciste de demander que la loi s’applique à tous de la même manière, il ne doit pas y avoir de droits particuliers pour certains groupes ethniques. Ce n’est pas du racisme, c’est du bon sens", conclut-il. Source : Lalibre.be/Reuters

 

 

La rentrée de ceux qui entendent que les étrangers soient traités dignement est foisonnante d'actions de tous calibres, allant des 150 villes mobilisées le 4 septembre aux alpinistes interdits d'escalade, en passant par les neuf grévistes de la faim devant l'Assemblée Nationale. Mais le haine-ième projet de loi d'écrasement des étrangers avance majestueusement, avec son escorte de harcèlements policiers.

La boîte à mèls déborde en ce début septembre 2010, annonçant communiqués, initiatives publiques, colloques. L'exaspération monte et se diversifie.

Le 2 septembre 2010, les cinq associations présentes dans les centres de rétention administrative (CRA), ASSFAM, Cimade, Forum Réfugiés, France Terre d’Asile et l’Ordre de Malte France, ont été reçues à la demande du ministre de l'immigration, afin d’échanger sur le projet de loi relatif à l’immigration qui sera discuté à l'Assemblée Nationale à partir du 28 septembre. Résultat: ces associations dénoncent unanimement le projet de loi.

 

Le 3 septembre, d'autres associations dénoncent les Attaques contre l’Aide Médicale d’État : "Le durcissement de la politique se poursuit à l’égard des populations immigrées, avec pour nouveau cheval de bataille la volonté du gouvernement et de certains parlementaires de faire payer 30 euros pour bénéficier de l’Aide médicale Etat (AME), voire d’en limiter les soins couverts aux seules urgences. Or l’Aide médicale est vitale. Créée sous la 3ème République pour les plus pauvres, qu’ils soient français, étrangers, sans-papier, l’Aide médicale est tombée en désuétude depuis la réforme CMU, sauf pour les étrangers privés de ressources et démunis de titre de séjour qui restent exclus de la couverture maladie universelle".

Le 4 septembre les manifestants étaient 166000 ("fourchette haute") dans 150 villes de France ou devant des ambassades de France en Europe.

Le 6 septembre, le collectif des "Onze" (CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, Ligue des Droits de l'homme, Cimade, Femmes égalité, RESF, Autremonde, Droits Devant ! ) qui soutient la revendication de régularisation des étrangers salariés mais sans papiers annonce qu'alors que "plus de 1 600 demandes de régularisation par le travail ont été déposées, les salariés concernés, "sauf une dizaine", n'ont pas reçu leurs papiers. (...) Nous prendrons dans les prochains jours les initiatives nécessaires pour que les engagements pris soient respectés".

Du 8 au 18 septembre, neuf personnes mènent un jeûne citoyen devant l’Assemblée nationale, pendant les travaux de la Commission des lois sur le projet de loi immigration. Ils entendent ainsi exprimer de façon non violente leur indignation et leur protestation contre les graves dispositions inscrites dans le projet de loi. Ils occuperont la place Édouard Hérriot chaque jour de 12h à 21h et seront hébergés à proximité.

Le 10 septembre à Bordeaux, Cercle de Silence exceptionnel sur le thème du projet de loi.

Le 10 septembre à Montpellier, Nuit blanche contre jours sombres.

Le 10 septembre, l'association SALAM Nord/Pas-de-Calais communique: "Calais serait-elle condamnée à rester une ville de non-droit ? 2010 Après avoir harcelé les migrants chaque soir lors de leur « repas » à la nuit tombante en cette période de ramadan, les forces de l'ordre décuplent leurs arrestations aussi brutales qu'inutiles ! Ce vendredi matin des collégiens ont eu un « drôle » de cours d'instruction civique aux abords de la citadelle... En effet , matraques et gaz à la main, les forces de l'ordre poursuivaient des migrants dont certains plongèrent dans le canal pour tenter d'échapper à une énième arrestation dont le seul but est de leur infliger une marche forcée de Coquelles à Calais quelques dizaines de minutes plus tard ! Ces harcèlements sont incessants notamment dès qu'il pleut !"

Le 11 septembre à Montreuil (Seine saint Denis), tables rondes, débats, projections, concert, "cette manifestation entend affirmer la détermination de tous ceux qui s'opposent aux dérives de la politique française actuelle".

Du 11 au 15 septembre, des alpinistes se lancent à la reconquête de la République et annoncent: " Une Marianne symbolique en chair et en os (une alpiniste coiffée d'un bonnet phrygien) sera présente dans chacune de ces ascensions, jusqu'au sommet où elle posera avec ses compagnons de cordée". Sommets au programme: "l'Aiguille de la République, l'Aiguille de Blaitière (ex-Aiguille du Maréchal Pétain) et le Mont Blanc à Chamonix, la Meije et la Barre des Écrins dans les Alpes du Sud, le Pic du Midi d'Ossau dans les Pyrénées". Ce dernier objectif vient d'être interdit par le Parc national des Pyrénées.

Le 13 septembre, Henri Rossi, de la Ligue des Droits de l'Homme est convoqué au commissariat de police. Motif: participation à la manif du 4 septembre, autorisée puis interdite.

Le 15 septembre à Grenoble, Conférence-débat: "Immigration : Les dangers du nouveau Projet de loi" à 19h à l'Espace Victor-Schoelcher, 89 avenue de Grenoble, 38180 - SEYSSINS

Le 15 septembre à Lille, à 20h à L'Univers (16 rue Danton à Lille - Métro Porte de Valenciennes - Entrée libre), une saynète proposée par le Théâtre de l'Opprimé, puis une présentation du projet de loi.

Le 16 septembre à Tours, procès de quatre militant-e-s RESF tourangeaux poursuivi-e-s pour « diffamation publique » envers l’administration préfectorale.

Le 17 septembre à 19h30 devant le Centre de Rétention Administrative de Sète (15, quai François-Maillol ), Nuit blanche contre jours sombres.

Le 18 septembre, à Paris Bercy, le concert Rock sans papiers.

Le 21 septembre à Bobigny, de 5h à 10h, Nuit blanche pour un livre noir, à l'appel des organisations de Seine Saint-Denis engagées dans la lutte pour le respect des droits des étrangers.

Le 21 septembre à Amiens, préparation de la conférence Régionale  Picardie Terre d’Accueil et de Solidarité Internationale, qui aura lieu le 20 novembre 2010. A 20h30, grande salle Dewailly.

Le 22 septembre à Lille, un concert «de l'indignation» à l'Aéronef.

Pendant ce temps, le ministre de l'immigration déroule tranquillement la belle ordonnance de son projet de loi, dernier perfectionnement du rouleau compresseur du "respect des droits fondamentaux" des étrangers.

Dans sa déclaration devant la Commission des Lois de l'Assemblée nationale, le ministre de l'émigration se présente comme un ingénieur de forage pétrolier: le système a des fuites, il faut développer les méthodes de colmatage.

La présentation d'un point clé du dispositif d'expulsion – la solidité des possibilités de recours devant les tribunaux - fait l'objet d'un remarquable mélange d'assurance et de flou. Une lecture attentive de l'ensemble peut se résumer comme suit: - ou bien le caractère suspensif du recours au tribunal administratif (TA) est destiné à enfumer l'adversaire en faisant croire au respect du droit des étrangers à se défendre, - ou bien il sera concrétisé et les TA seront encore plus débordés qu'actuellement par les recours d'étrangers, sans être sûrs que l'efficience sera meilleure que pour l'OQTF (obligation de quitter le pays avant un mois, innovation de la loi de 2007 dont le taux d'exécution n'atteint pas 25%). Autre technique d’enfumage parce que même avec un recours suspensif contre le placement en rétention, cela ne remplace pas la nécessité d’un contrôle rapide de la procédure judiciaire par le JLD (juge des libertés et de la détention). En réalité, l’intervention rapide des deux juges, TA + JLD est nécessaire pour préserver le peu de droits dont les étrangers bénéficient encore.

Tout cela n'est qu'une question de technique, comme l'est pour son collègue de l'intérieur la purge des camps de Rroms.

Source : Mediapart

L’AMDAM, une association qui se fixe comme objectif essentiel l’échange dans le domaine de la santé entre l’Auvergne et le Maroc, elle s’appuie sur un réseau très dense de compétences françaises et marocaines pour mener ses actions en France et au Maroc.

La Nouvelle Tribune : Pouvez-vous nous présenter votre association ? Quels sont ses champs d’action ?

Abdelaziz Amar : Je vous présenterai deux associations complémentaires et liées par convention. D’abord l’AMDAM (www.amdamfr.com) qui est l’Association Médicale d’aide au Développement entre l’Auvergne et le Maroc, c’est une association à but non lucratif régie par la loi 1901, nous l’avons crée avec mon ami le Dr Khalid Djeriri en juin 2001. Cette association se fixe comme objectif essentiel l’échange dans le domaine de la santé entre l’Auvergne et le Maroc. L’AMDAM s’appuie sur un réseau très dense de compétences françaises et marocaines pour mener ses actions en France et au Maroc, le nombre de nos adhérents dépasse trois cent professionnels de la santé tous bénévoles. Avec l’AMDAM, nous avons ainsi mené différentes actions dans le domaine médico-social. Ainsi, vingt quatre enfants marocains issus de milieux défavorisés ont été opérés grâce à l’AMDAM et ses partenaires au CHU de Clermont Ferrand, il s’agit essentiellement des interventions de chirurgie cardiaque. L’AMDAM a offert gratuitement à plus de 150 malades nécessiteux le traitement contre l’hépatite C. Ce traitement onéreux (Plus de 15 000 euros par malade) permet la guérison de la maladie dans plus de 5O% des cas. Nous soutenons aussi la semaine de solidarité à Errachidia qui est une manifestation médicale humanitaire d’envergure à laquelle participe une équipe de plus de 100 professionnels de la santé, une équipe franco marocaine compétente et bénévole qui apporte des soins de qualité aux populations démunies de la province de Midelt et d’Errachidia. Nous organisons cette mission pour la cinquième année consécutive du 02 au 10 octobre. Pendant nos quatre précédentes missions, nous avons soigné plus de 35 000 patients et réalisé plus de 1500 interventions chirurgicales majeures, nous avons aussi équipé les structures de soins par des dons de plusieurs tonnes de médicament et d’équipement médicaux. En presque 10 années d’existence, l’AMDAM a capitalisé un savoir faire important dans le transfert de technologie médicale, dans la recherche et la fidélisation de partenaires marocains et français et dans le domaine du co-développement. En 2010, l’AMDAM a signé une convention de partenariat avec le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger pour accompagner et renforcer les capacités des associations issues de l’immigration marocaine dans la région Rhône Alpes Auvergne. Ce projet pilote qui va durer deux années est appelé « Enracinement sans Déracinement » et a pour objectif principal le renforcement des capacités des associations de MRE dans la région Rhône Alpes Auvergne et le cofinancement de projets réalisés en France. L’AMDAM a décidé de créer une structure spécifique entièrement dédiée à la gestion de ce projet, ce qui m’amène à vous parler de notre deuxième association qui est « la fille » naturelle de l’AMDAM. Nous l’avons appelé Synergies des Marocains du Monde et des amis du Maroc (www.smmfr.com).

Justement, c’est à travers cette association et son site Internet qu’est né votre projet de Web TV ?

Oui, tout à fait. Sachez tout d’abord que cette association s’est fixée comme objectifs la formation, l’accompagnement et la valorisation des actions des associations de MRE. Pour cela nous organisons des séminaires gratuits de formation en faveur des cadres des associations de la région Rhône Alpes Auvergne. Nous avons crée un site Internet intéressant et évolutif qui permet de valoriser les parcours associatifs et les talents des cadres de ces associations, ce site riche comporte plusieurs volets. Il y a tout d’abord un volet formation sous forme de questions-réponses et de fiches pratiques sur la vie d’une association et son fonctionnement au quotidien. Nous développons aussi le volet information où l’on peut trouver de l’information sur le Maroc et sur les MRE. Enfin, Synergies TV qui est une web TV entièrement consacrée aux associations et aux compétences des MRE, la web TV est un nouveau mode de communication puissant et adapté à la dispersion géographique des MRE, notre web TV commence à être un point fort de notre site Internet, la fréquentation croissante de notre site nous conforte dans l’idée que nous avons choisi un bon moyen de communication ouvert à tous les MRE pour valoriser leurs actions et leur parcours.

Que pensez vous aujourd’hui de la situation de la communauté marocaine à l’étranger qui fait face, comme beaucoup d’autres, à une montée de la xénophobie et du racisme ?

La communauté des marocains résidant à l’étranger est riche par sa diversité et par les parcours professionnels des membres qui la composent. Nous sommes passés en une vingtaine d’années d’une immigration ouvrière à une immigration de cadres hautement qualifiés. Cette Communauté dispose de moyens humains et techniques pour défendre les intérêts de nos concitoyens. Le ministère de la Communauté des MRE a intégré cette nouvelle donnée de l’immigration dans sa politique d’accompagnement des MRE.La montée de la xénophobie et du racisme est un élément réel en France. Depuis les attentats du 11 septembre, l’islamophobie est devenue un problème réel, récurrent et constamment présent, la crise financière mondiale a amplifié ces phénomènes de racisme et de rejet des immigrés. Je pense que la Communauté des MRE à l’instar des autres immigrés doit s’organiser pour défendre leurs intérêts et pour changer l’image véhiculée par certains organes de presse et par certains acteurs de la vie politiques pour des fins électorales. Je pense aussi que les associations issues de l’immigration et les associations de défense des droits de l’Homme doivent se mobiliser et rester vigilants pour lutter contre ce phénomène grave

Comment oeuvrez vous pour le rapprochement entre les Marocains d’ici et ceux de là-bas ?

En France, dans le cadre de Synergies des Marocains du Monde, nous sommes en train de mettre en place une plate forme d’associations issues de l’immigration marocaine pour former, informer, valoriser, mutualiser et partager notre savoir faire. Tout en gardant notre identité associative, nous essayons aussi d’être un relais de l’action que mène le ministère chargé de la communauté des MRE en direction de nos concitoyens. Je profite de cette interview pour rendre hommage à l’action menée par Monsieur le Ministre Mohamed AMEUR et son équipe en direction des associations de MRE. Au Maroc, l’AMDAM essaie à son petit niveau d’accompagner les associations qui œuvrent dans le domaine médicosocial dans la province de Midelt et d’Errachidia.

11/9/2010

Source : La Nouvelle Tribune

Le Maroc prendra part à la 15ème édition du Festival des Musiques du monde de Barcelone qui aura lieu du 1 au 16 octobre prochain dans la capitale catalane, apprend-on mercredi auprès des organisateurs.

Le Royaume sera ainsi représenté par le rappeur Don Bigg, de son vrai nom Hazeb Taoufik, a indiqué l'auditorium de Barcelone, organisateur de ce festival annuel en collaboration avec le Centre de culture contemporaine de Barcelone (CCCB).

Cette manifestation sera également marquée par la participation de plusieurs artistes africains provenant notamment du Congo, de Burkina Faso et du Cap-Vert, a ajouté la même source, précisant que la présentation par le chanteur congolais Lokua Kanza de son nouveau disque "Nkolo" sera l'un des moments forts du festival.

Une place de choix sera consacrée cette année aux rythmes de l'Afrique noir, a ajouté l'auditorium de Barcelone selon lequel le concert inaugural sera donné par le chanteur burkinabè Victor Demé.

Source : MAP

Le Dr. Abdallah Kanfaoui, nommé en 2010 médecin chef à l'hôpital universitaire des enfants Reine Fabiola (HUDERF) à Bruxelles, est le premier médecin d'origine marocaine à occuper le poste de directeur médical d'un hôpital universitaire en Belgique.

Dans un article paru dans la dernière livraison de la revue belge "Oisiris News", le Dr. Kanfaoui a affirmé être "un passionné de la pédiatrie", tout en se disant attiré par l'aspect gestion des établissements de santé.

"La pédiatrie est une vocation, mais j'ai également toujours été attiré par le versant administratif, juridique et directionnel de la médecine. Pour moi, l'un ne va pas sans l'autre", a-t-il souligné.

Après un 4ème doctorat en Médecine chirurgie et accouchements, le Dr. Kanfaoui s'est orienté vers la médecine scolaire. Ayant réussi le concours d'entrée en pédiatrie, il a poursuivi sa spécialisation à l'HUDERF, sous la direction du Pr. André Kahn.

Il a effectué en parallèle une année de formation à l'Hôpital Necker, à Paris, en poursuivant le Diplôme inter-universitaire en Cardiologie pédiatrique.

Une fois diplômé, le Dr. Kanfaoui a ouvert un cabinet privé et commencé à travailler au service de pédiatrie de la clinique Saint-Etienne. De 2002 à 2005, il a été expert auprès du ministère de la Prévoyance sociale, branche "Allocations familiales".

En 2006, le Dr. Kanfaoui devient chef du service de pédiatrie de la Clinique Saint-Etienne et secrétaire du Conseil médical de la même institution. La même année, il a été nommé membre suppléant du Conseil provincial de l'Ordre des Médecins, puis membre du Comité de Direction de l'Accréditation de Institut belge d'assurance maladie-invalidité (INAM).

Le Dr. Kanfaoui est également consultant pédiatre sur le site Brien du CHU Brugmann.

Inauguré en 1986, l'hôpital universitaire des enfants Reine Fabiola est l'unique hôpital universitaire belge entièrement réservé à la médecine des enfants.

Source : MAP

Le Parlement européen a adopté, jeudi 9 septembre, une résolution demandant à la France et aux autres Etats de l'UE de "suspendre immédiatement" les expulsions de Roms. Cette résolution présentée par les socialistes, les libéraux, les verts et les communistes a obtenu 337 voix contre 245.

Le Parlement se déclare "vivement préoccupé par les mesures prises par les autorités françaises ainsi que par les autorités d'autres Etats membres à l'encontre des Roms et des gens du voyage prévoyant leur expulsion". La résolution adoptée demande à Paris et aux autres autorités "de suspendre immédiatement toutes les expulsions de Roms".

Une autre résolution présentée par la droite du Parti populaire européen, principal groupe politique dans l'institution, et les élus eurosceptiques de l'ECR, qui ne condamnait pas la politique française à l'égard des Roms, a été rejetée par le Parlement.

"STIGMATISATION"

Le texte adopté critique également la récente réunion sur l'immigration et la libre circulation organisée à Paris à l'initiative du gouvernement français. La résolution relève notamment que ces sujets relèvent, selon elle, "de la compétence de l'UE". "Cette attitude est allée de pair avec une vague de stigmatisation des Roms et de dénigrement général des Tziganes dans le discours politique", déplore le texte."Le droit de tous les citoyens de l'Union et des membres de leurs familles de circuler et de séjourner librement dans toute l'Union constitue un pilier de la citoyenneté de l'Union telle qu'elle est définie par les traités", souligne la résolution.

Paris soutient pour sa part que tous les démantèlements de camps et les reconduites se déroulent dans le cadre des lois de la République et des règles européennes.

La Commission s'était dite mardi satisfaite des garanties apportées par la France, même si elle entend surveiller de près la situation.

Source : Le Monde/AFP

En plus d’avoir tragiquement perdu un être cher, la famille de Samir Khalladi, un Marocain assassiné en Espagne il y a 6 semaines, n'est toujours pas en mesure de lui offrir un enterrement digne. Le journal espagnol El País met en cause les administrations marocaines et notamment le consulat et la Fondation Hassan II, mais cette dernière réfute.

Samir Khalladi, un employé dans le bâtiment de 32 ans, aurait été assassiné le 22 juillet dernier, dans la ville d’Algemesí (Est de l’Espagne), rapporte le quotidien espagnol El Pais. Il se trouve cependant que le corps du défunt n’a toujours pas été rapatrié vers le Maroc, rapporte la même source.

La dépouille se trouverait actuellement dans une maison funéraire de Valence.

Selon El País, le premier obstacle au rapatriement était l’enquête judiciaire, nécessaire à cause de l’assassinat de Khalladi. Après l’enquête, le consulat aurait vraisemblablement été sollicité pour rapatrier le corps. Et là, il y aurait blocage. Selon El País, les fonds nécessaires pour permettre aux proches de Samir Khalladi de récupérer le corps tarderaient à être levés.

Du côté de la famille du défunt, on désespère. Jaid, son frère confie au quotidien espagnol : « apparemment, le gouvernement marocain doit de l'argent à la maison funéraire où est mon frère, et ça retarde tout. Je suis fatigué d'attendre ». Jaid qui vit à Barcelone, aurait effectué plusieurs déplacements sur place, mais aucune avancée dans ce processus n’aurait été constatée.

Pour El País, la chose semble claire. « Le gouvernement, par l'intermédiaire de la Fondation Hassan II, doit transférer l’argent au consulat de Valence pour que ce dernier paye les frais funéraires. Et cette opération financière met plus de temps que prévu. » A noter que selon le quotidien, le gouvernement marocain prendrait systématiquement en charge le rapatriement des Marocains décédés en Espagne.

Mais cette information est erronée ; le gouvernement ne vient seulement en aide qu’aux familles nécessiteuses et qui n’ont pas d’assurance couvrant le rapatriement en cas de décès. Il n’y a donc pas de prise en charge systématique.

La procédure est, certes, longue : la famille doit faire la demande auprès du consulat, qui examine le dossier et fait à son tour une demande de financement, soit auprès de la Fondation Hassan II, soit auprès du ministère délégué auprès de la Communauté marocaine à l’étranger. Dans le premier cas, la Fondation Hassan II doit, après nouvel examen, recevoir l’aval interne et demande des devis avant de débloquer les fonds.

Dans le cas de Samir Khalladi, sa famille a vraisemblablement sollicité l’aide du consulat. Par contre, la Fondation Hassan II, que nous avons contacté, dit ne pas avoir reçu de demande de la part du consulat de Valence à ce nom. De manière générale, après présentation des factures, la Fondation serait toujours rapide à transférer les fonds nécessaires aux consulats en charge.

L’accusation globale du gouvernement, du consulat et de la Fondation Hassan II semble, par conséquent, exagérée. Mais cela n’explique pas davantage le retard du rapatriement, des questions sont encore à poser même si les interlocuteurs sont difficilement joignables. Il reste que si à la base du retard, il y a vraiment des factures non-payées, on peut toutefois se demander si prendre le cadavre en otage est la meilleure manière de récupérer l'argent de la part de la maison funéraire.

Source : Yabiladi

« Qui a peur de l’Islam ? » Voici la question-thème à laquelle l’émission « Nouveaux Regards » sur France 4, tentera de répondre ce vendredi. John-Paul Lepers et son équipe de reporters sont allés recueillir les avis des uns et des autres, sur la deuxième religion de France. Un documentaire inédit.

Des minarets au niqab, en passant par le débat sur l’identité nationale, ou les profanations de tombeaux, l’islam est sur toutes les lèvres, mais pas dans tous les cœurs.  À l’heure où le sentiment islamophobe semble gagner de plus en plus le vieux continent, John-Paul pose la question : « Qui a peur de l’islam ? »

Avec son équipe, il a sillonné la France en camping-car, et est allé au cœur des clichés qui accablent les musulmans en interrogeant toutes les catégories de la population française. Leurs témoignages, leur perception de l’islam et des musulmans, sont enfin dévoilés de manière crue, sans maquillage. John-Paul Lepers ne s'en cache pas, il veut « libérer la parole ».

L’émission donnera aussi la parole aux musulmans, on verra ainsi des femmes en burqa s’exprimer sur la symbolique de leurs habitudes vestimentaires, et leurs rapports avec Dieu et leurs maris. Tous ces avis seront livrés en condensé vendredi, dès 22h 40 sur France 4.

Spécialisé dans le suivi de personnalités politiques, John Paul Lepers a une longue expérience dans la télévision française, notamment Canal+. Cette expérience lui a d’ailleurs permis de se bâtir une réputation d’impertinent, notamment pour son aptitude à aborder les sujets qui fâchent. Les téléspectateurs auront donc un nouveau rendez-vous avec l’objet de toutes les polémiques dans l’Hexagone, ce vendredi.

On appréciera le timing de diffusion de l'émission qui tombe le même jour que l'Aïd el Fitr, fête marquant la fin du ramadan.

Source : Yabiladi

Mercredi 8 septembre, avec huit autres personnes, le franciscain Alain Richard, 86 ans, devait débuter un jeûne à l’eau de dix jours devant l’Assemblée nationale française pour protester contre la haine-ième loi conter les étrangers…Suite

La Hilloula du Rabi Haîm Pinto a rassemblé les foules, le week-end dernier, à Essaouira. Environ 800 juifs ont participé à ce pèlerinage, qui se déroule chaque année à la même période…Suite

Le département d'Action Sociale de la Generalitat, le parlement de Catalogne, propose un guide pour favoriser la diversité dans les entreprises catalanes, par une meilleure intégration des salariés étrangers.

 

Principal objectif : fournir une meilleure information sur la nouvelle loi « d'accueil des étrangers », qui regroupe tout un dispositif pour faciliter l'accès des immigrés aux services publics (santé, justice, école et universités).

Le guide présente également l'organisation pour la formation linguistique au Catalan mis en place par la Generalitat.
Le document est disponible en téléchargement sur le site de la Generalitat.

Source : econostrum

Les Marocains arrivent en tête des étrangers extracommunautaires légalement installés en Espagne, au 1er janvier 2009, selon des chiffres de l'Office statistique de l'Union européenne (Eurostat), rapportés, mercredi, par les médias locaux.

Les Marocains représentent 11,4 pc des étrangers résidant en Espagne, devancés par les Roumains (11,8 pc) et suivis des Equatoriens (7,4 pc), précise la même source.

L'Eurostat a, dans le même sens, fait savoir que 5,7 millions d'étrangers résident en Espagne, soit 12 pc de la population totale du pays, ajoutant que 3,37 millions sont originaires de pays extracommunautaires, alors que 2,27 millions proviennent de pays de l'UE.

La moyenne d'âge des ressortissants étrangers résidant en Espagne est de 34,3 ans contre 41,2 ans pour les Espagnols, indique cette étude.

Au 1er janvier 2009, quelque 1,8 million de Marocains vivaient dans l'Union, soit près de 6pc du nombre total des étrangers vivant dans l'UE.

Les Marocains constituent ainsi la deuxième communauté étrangère hors UE après les Turcs qui totalisent 2,4 millions.

Source : MAP

Les élections aux Pays-Bas ont une vertu thérapeutique pour les Français vivant dans le plat pays qui n’est pas forcement le leur. Durant deux décennies, l’émergence puis la consolidation de l’extrême droite populiste représentée par Le Pen, et dans une moindre mesure de Villiers, dans le paysage politique français me valait des reproches continus. Mes amis des Pays-Bas, où la tolérance est élevée au rang de vertu nationale, ne pouvaient comprendre un tel extrémisme dans le pays des droits de l’homme. Quel soulagement pour un français de voir que le mal populiste n’est pas le monopole de la France. L’extrême droite qui avait pointé le bout de son nez en 2002 avec Pim Fortuyn est de retour aux Pays-Bas, grâce à Wilders. Et comment ! 24 sièges au parlement, une augmentation de 15 sièges ; 15 % des suffrages, score dont Le Pen et De Villiers seraient jaloux. Et pourtant. La droite autoritaire, conservatrice et populiste aux Pays-Bas présente-t-elle autant de ressemblances avec la droite française conservatrice à tendance extrémiste ? À y regarder de plus près, pas tant que cela. Hormis leur haine de l’immigration (Wilders a ce chapitre n’a rien a envié à Le Pen quant au nombre de déclarations douteuses aux relents fascistes tel qu’« un tsunami islamiste », ou « il faut bruler le Koran livre à idéologie fasciste »), sur un certain nombre de points, Wilders et Le Pen diffèrent radicalement. En premier lieu, le programme économique de Wilders est un programme de gauche (conservation des acquis sociaux, maintien de la retraite à 65 ans, etc.). En deuxième lieu, Wilders est un ami d’Israël, à la différence de Le Pen dont l’antisémisme est aussi fort que son aversion pour l’Islam et pour les pays arabes. Autre différence notoire à trait à l’homosexualité. Fortuyn, alias tante Pim, se plaignait qu’on le traitât de raciste. Comment pouvait-on accuser de racisme (contre les Arabes) un homme qui avalait le sperme des jeunes marocains. Wilders, quant à lui, souhaite la participation entière des membres du gouvernement à la fameuse Gay pride sur les canaux d’Amsterdam. Je doute que Le Pen ou De Villiers tiennent des discours aussi progressifs. Et c’est justement ça ce qui me fait plaisir. Aussi sécuritaire et anti Islam qu’elle soit, la droite néerlandaise conservatrice, autoritaire et populiste ne peut pas être assimilée à l’extrême droite classique française. Heureusement. Même si les temps changent, il fait encore bon vivre aux Pays-Bas. Le parti « de la liberté » de Wilders représentant une droite dure aux penchants sécuritaires, exploitant la menace de l’immigration, se nourrissant de la peur de l’avenir, de la mondialisation est un parti tout simplement populiste respirant la frilosité et le repli sur soi même. Ni plus ni moins. Cette peur que je croyais ancrée dans la psyché française a fait son apparition dans le pays de la tolérance. Et elle n’est pas prés d’être déracinée.  Les Pays-Bas viennent de perdre leur virginité. Pour la deuxième fois. Ce n’est pas toujours agréable. Mais on vit très bien avec.

Source : Le Monde

Nicolas Sarkozy ne s'est pas trompé. Ses outrances en matière d'immigration et de sécurité sont délibérées, calculées. A défaut d'être efficace et de pouvoir convaincre sur le terrain de l'économie et du social, il tente encore de déplacer les termes de la confrontation politique. Il construit de nouvelles lignes de clivages afin de contenir son électorat autour des questions "d'identité" et de "sécurité". La banalisation des idées du Front national qui en résulte n'est pas une conséquence malencontreuse mais, au contraire, une possibilité de construire une nouvelle majorité incluant le parti de Jean-Marie Le Pen éventuellement relooké par sa fille. Pour conserver le pouvoir, Sarkozy prend sciemment le risque de défaire le socle républicain : liberté, égalité, fraternité.

Les démographes et les sociologues ont raison de souligner que les principes de tolérance et la réalité de la diversité s'imposent de plus en plus dans notre société. Mais la France n'est pas à l'abri du vent mauvais qui souffle en Europe, qui se nomme replis identitaires et se traduit pas la montée des droites radicalisées. Aucun peuple n'est a priori raciste. Tous sont susceptibles de sombrer quand les difficultés s'amoncellent et qu'aucune perspective ne se dessine. Sarkozy ne croit pas à une sortie de crise ; il n'a aucun projet en ce sens et s'attache donc à créer des leurres.

APPORTER DES RÉPONSES

Nous ne pouvons pas regarder avec distance l'engagement idéologique du chef de l'Etat pour déplacer le curseur des valeurs. L'été avait mal commencé par un vote trop consensuel contre la burqua. Il a été dominé, ensuite, par la surenchère du président et de ses proches. En s'attaquant aux Roms, le chef de l'Etat ravive des peurs anciennes. Heureusement que les associations ont tenue tête et pris l'initiative de la manifestation de samedi prochain. A leurs côtés, elles ont rencontré les églises. Tout ce temps, la gauche politique est restée bien trop discrète. Elle se doit pourtant d'apporter des réponses à la crise et de s'opposer aux graves remises en causes sociales. Elle doit rappeler aussi les dangers de la recherche de boucs émissaires. Les Roms sont tenus dans une situation de non-droit par le maintien des mesures transitoires qui les discriminent jusqu'en 2013 au sein de l'Europe. J'avais demandé ce printemps que la France, comme d'autres pays européens, y renonce. Car nul ne peut prétendre que ces 10 000 à 15 000 personnes compromettent la situation de l'emploi, du logement et qu'il n'est pas possible de trouver une solution à la scolarisation de leurs enfants. La gauche se doit de les défendre politiquement, idéologiquement et pratiquement. De nombreuses communes s'y emploient et tentent avec les Roms, avec leurs associations, d'innover pour apporter des réponses à leurs attentes.

Ne pas laisser le venin s'infiltrer est une obligation morale et politique de première importance et de tous les instants. Le dos rond n'est pas possible. L'exemple italien nous le rappelle : là, Berlusconi est parvenu à ses fins et la gauche ne s'en remet pas.

Source : Le Monde

Google+ Google+