mercredi 27 novembre 2024 19:44

Tout le Programme

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عبد القادر الرتناني: رجل الكتب

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Près de 150.000 Marocains résidant en Espagne sont retournés au Maroc dans l'attente que s'atténuent les effets de la crise économique.

Depuis le début de 2009, entre 130.000 et 150.000 immigrés marocains ont quitté l'Espagne, indique l'Association des travailleurs immigrés marocains en Espagne (ATIME), la plus importante association représentant les' immigrés marocains au pays de Cervantès, qui impute cette situation à deux causes principales, le chômage et la proximité géographique…Suite

En annonçant son retour au Maroc, Mohamed, un jeune ingénieur marocain, a voulu dénoncer le climat raciste en France. La publication de cette  annonce sur un site d'in1ormation français n'est pas passée inaperçue. Elle a suscité une multitude de réactions. Près de 200.000 lecteurs et plus de 1200 commentaires a enregistré ce site en plein mois d'août…Suite

Une majorité de Danois estime que l'islam constitue "un problème pour la force de cohésion de la société danoise", même si près d'un sur deux pense que l'immigration depuis les années 1960 a eu un impact généralement positif dans le pays, selon un sondage publié mardi.

Parmi les sondés, 54,9% pensent que la religion musulmane représente, à un degré plus ou moins élevé, un problème de cohésion au Danemark contre 39,9% qui ne partageant pas cet avis et 5,2% qui sont sans opinion.

En même temps, près d'un Danois sur deux (49,7%) estime que l'immigration depuis les années 1960 et donc la présence d'immigrés, de réfugiés et de leurs descendants sont généralement positives pour la société, alors que 42,4% jugent qu'elles sont négatives et 5,9% ne se prononcent pas.

Ce sondage de l'institut Ramboell, publié par le quotidien conservateur Jyllands-Posten, a été réalisé du 9 au 12 août auprès de 970 personnes.

Il montre que les tranches d'âge au-delà de 25 ans sont sceptiques envers l'islam contrairement aux 18-25 ans.

"Les gens ont des difficultés à discerner la culture d'avec la religion et voient les crimes d'honneur, les mariages forcés comme une partie de l'islam" et donc comme un problème pour la société libérale danoise, constate dans le journal le porte-parole de la communauté islamique (Islamisk Trossamfund)

Source : La Croix/AFP

Le nombre d'immigrés en situation illégale en Espagne est estimé actuellement à moins de 200.000 personnes, selon des chiffres fournis mardi par la secrétaire d'Etat chargée de l'Immigration et l'Emigration, Anna Terron.

Près de 30.000 clandestins sont rapatriés chaque année vers leurs pays d'origine, la priorité étant donnée à ceux qui ont commis des délits, a indiqué Mme Terron dans un communiqué diffusé par Catalunya Radio.

"Chaque année, nous expulsons un nombre considérable de personnes, autour de 30.000, en donnant la priorité à celles qui ont commis des délits. La loi donne la possibilité au juge d'ordonner l'expulsion au lieu de la peine d'emprisonnement", a précisé la responsable espagnole.

Mme Terron a également fait état de la baisse du nombre des clandestins entrés en Espagne à bord de pateras, passant de 40.000 lors des derniers années à environ 1.000 personnes actuellement.

Le nombre des contrats d'embauche accordés aux étrangers désireux de venir travailler en Espagne a aussi connu une diminution "drastique", a dit la secrétaire d'Etat espagnole sans fournir aucun chiffre.

Source : Atlas info/MAP

L'ouverture de banques islamiques en Belgique constitue un idéal pour la population musulmane désireuse d'investir et de financer ses projets tout en respectant la Charia. Pour l'heure, la nécessité est surtout la mise à disposition de produits bancaires islamiques par les banques locales.

Vendredi dernier, l'Echo faisait part du désir de l'économiste Mohamed Boulif d'ouvrir des banques islamiques sur le territoire belge. Imane Karich, présidente de l'Association Belge des Professionnels Musulmans (ABPM) qui travaille en collaboration avec M. Boulif, nous explique les besoins des musulmans en matière de finance.

Aujourd'hui, un musulman, comme tout autre belge, a besoin d'acheter une maison, d'investir, de financer son présent et son avenir. Si la plupart des musulmans utilisent les services des banques conventionnelles, certains attendent qu'on leur propose des produits respectueux de la Charia (la loi islamique), explique Imane Karich. Même si la communauté musulmane s'est bien intégrée au reste de la population, leur proposer ces produits ne pourra qu'être un plus. "Devenir propriétaire dans un pays cela signifie que l'on veut s'y installer, choisir dans quel quartier on va habiter, dans quelle école on va mettre ses enfants..." rappelle Mme Karich.

La finance islamique respecte la Charia. Les intérêts sont interdits ainsi que l'investissement dans certains secteurs jugés "illicites". C'est un besoin réel pour les entreprises comme pour les particuliers.Dans l'achat d'une maison par exemple, l'objet du contrat c'est la maison et non plus l'argent. De ce fait, la plus-value est faite sur la valeur de la maison et non plus sur la valeur de l'argent. Il s'agit également d'obtenir des crédits exempts d'intérêts considérés comme un péché par la loi islamique.

A l'heure actuelle, “les produits ne sont pas viables dans un pays comme la Belgique qui n'a pas la législation adaptée.” Il faut donc la revoir, c'est pourquoi l'ABPM a réuni, en avril 2009, les présidents des quatre partis francophones, afin de connaitre leur opinion au sujet de la finance islamique. Les partis se sont montrés favorables à la mise en place d'un groupe de travail pour étudier la question. Le soutien politique est primordial pour que la finance islamique perce en Belgique.

Mme Karich avoue croire davantage “en la réussite d'une banque locale qui lancerait ce type de produit plutôt qu'en l'implantation d'une banque islamique” car les besoins des musulmans sont à plus court terme et cela leur serait suffisant. L'implantation d'une banque islamique à part entière constitue plutôt le bout du chemin. Cependant, même pour l'accueil des produits islamiques “il est important de voir si le cadre législatif peut être adapté afin que nous puissions convaincre les banques locales de les accepter.”

Pour le moment, aucune banque n'a franchi le pas, mais Imane Karich est confiante: "Je pense que les banques belges sont intéressées mais elles attendent chacune que l'autre commence." "C'est un marché de niche que l'on peut comparer au marché du halal qui est devenu très croissant et très prometteur en Belgique et en Europe" poursuit-elle. La stratégie actuelle de l'ABPM est donc de travailler avec les banques locales et les autorités compétentes en la matière.

La présidente de l'ABPM rappelle ensuite "qu'une banque dite islamique n'est pas limitée aux clients musulmans. Ses principes de fonctionnement sont basés sur l'Islam mais tout un chacun peut devenir client de cette banque." Ces banques ne serviront donc pas à faire du favoritisme envers la population musulmane. Cela permettra surtout "d'agrandir la palette de produits financiers pour répondre aux besoins de chacun."

Tout comme M. Boulif dans l'Echo, Imane Karich nous explique qu'elle croit en ce projet et qu'il finira par aboutir même si cela doit prendre des années car revoir le cadre réglementaire est un projet de longue haleine.

Source : Lalibre.be

La délinquance urbaine est depuis trop longtemps un fléau que ni la droite ni la gauche n'ont su combattre. Cette violence sur les personnes frappe d'abord les plus modestes, nourrissant chez eux un sentiment légitime d'injustice et de frustration, de colère aussi, à la mesure de l'impuissance publique.Par son discours de Grenoble du 30 juillet, le président Sarkozy a voulu conjurer la faillite de sa politique en déclenchant une offensive sécuritaire choquante.

"Guerre" à la délinquance, "déchéance de nationalité pour les Français d'origine étrangère". Lien établi entre immigration et criminalité. Stigmatisation des gens du voyage aux "grosses cylindrées", dixit Brice Hortefeux. Notion, contraire au droit, de "présumé coupable" proférée par le même ministre de l'intérieur, condamné en première instance pour injure raciale, et qui a trouvé à Nantes une cible sur mesure de voleur-violeur-exciseur-polygame.

De quoi jeter l'opprobre sur tous les musulmans, comme lorsque, en 2007, le candidat Sarkozy évoquait "les moutons tués dans les appartements". Sous couvert d'assistance à populations en danger perce l'électoralisme cynique d'un chef de l'Etat qui semble chercher d'abord à sécuriser une victoire en 2012. Aucune fin ne saurait justifier de tels moyens, alors que l'ONU dénonce une montée de la xénophobie en France.

Depuis la "racaille" et le "Kärcher", ces marques de fabrique du sarkozysme, depuis la création du ministère de l'identité nationale et de l'immigration, rapprochement douteux suggérant que la seconde menace la première, le président construit le même mur. Celui des préjugés, des stéréotypes, des ennemis de l'intérieur. Celui de la défiance entre un Eux et un Nous, entre la France des "vrais" Français et la souffrance de tous ceux qui ne volent ni ne tuent, mais portent les stigmates de l'étranger. Le chemin a rarement été aussi court entre l'amour de soi et la haine des autres. La désignation de boucs émissaires n'effacera pourtant jamais la délinquance ni l'affaire Woerth-Bettencourt.

Le résultat est là : les mots ont été choisis comme autant d'armes qui créent la polémique et anesthésient la pensée. Par sa brutalité verbale et physique - on ne parle plus que de démantèlements de camps roms illégaux -, le pouvoir ferme la porte à toute réflexion intelligente. Là où il faudrait proposer, on ne peut que protester. Langage d'exclusion, d'élimination. Refus de remonter à la source des maux. Jeter les gens à la rue, miser sur la répression et réduire les moyens éducatifs : n'est-ce pas la pire manière de combattre la délinquance ?

Cette politique de l'humiliation donne une vision dégradante de l'action publique. La France n'est pas un pays raciste. Mais en activant les pulsions du racisme, l'exécutif bafoue nos principes et nos valeurs. L'article premier de la Constitution, faut-il le rappeler, affirme que la République "assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d'origine, de race ou de religion".

Source : Le Monde

Eric Besson l'a redit, mardi 17 août au micro de RTL : la déchéance de la nationalité devrait rester une procédure "exceptionnelle". La polémique de l'été pourrait donc déboucher sur une loi bien minime.

La mesure la plus spectaculaire et la plus polémique annoncée par Nicolas Sarkozy lors de son discours de Grenoble, le 30 juillet dernier, est sans conteste la possibilité de déchoir de la nationalité "toute personne d'origine étrangère" coupable d'agression sur un policier ou un gendarme. Lancée pour provoquer, cette annonce n'a pas manqué de susciter des réactions : directement reprise du programme du Front national, elle remettrait en vigueur, si elle était appliquée, une pratique quasiment disparue depuis le régime de Vichy, et limitée depuis à quelques cas précis de terrorisme.

Dans le camp sarkozyste, au contraire, on cherche à amplifier l'offensive sécuritaire, et à durcir encore la proposition. Brice Hortefeux propose ainsi, le lendemain du discours du chef de l'Etat, d'étendre cette déchéance à d'autres crimes et délits : excision, traite d'êtres humains, mais aussi polygamie.

En charge de l'immigration et de l'identité nationale Eric Besson a hérité de la tâche de rendre concrètes ces propositions, sous forme d'amendements au projet de loi sur l'immigration qui sera débattu fin septembre à l'Assemblée. Un travail complexe : la majorité des spécialistes en droit constitutionnel jugent sinon impossible, du moins très ardu, de mettre en place une telle possibilité : la constitution garantit l'égalité entre les Français sans distinction. Créer une peine qui ne concernerait que ceux de nos concitoyens qui ont acquis leur nationalité de leur vivant aurait de très grandes chances de s'avérer inconstitutionnel, expliquent de nombreux juristes.

Si la majorité continue de défendre bec et ongles la proposition originelle, elle tente également de nuancer le propos. Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, précisera ainsi au Monde, le 6 août : "Certains ont fait semblant de comprendre qu’on allait créer des apatrides. Non ! Il n’est pas question non plus de retirer sa nationalité à quelqu’un de naturalisé depuis vingt ans." La France est signataire d'une convention internationale qui proscrit la création d'apatrides, mais ne l'a pas ratifiée.

A l'UMP, on joue les  optimistes. Comme d'autres, Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, a de nouveau martelé, mardi 17 août, que cette mesure était possible car elle "existe dans notre droit". Ce qui est le cas : l'article 25 du code civil définit les possibilités de déchéance. Au point que le président du Sénat, Gérard Larcher, peu enthousiaste, a estimé qu'une nouvelle loi n'était sans doute pas nécessaire.

En fait, tout dépend du champ d'application. La majorité comptait au départ étendre les possibilités prévues par l'article 25 : "La polygamie, si ce n'est pas un signe de non-intégration, qu'est-ce que c'est ?", lançait ainsi Claude Guéant. Mais Eric Besson semble l'entendre différemment. "Sur un plan juridique, la déchéance est complexe à envisager, notamment pour la polygamie", estime-t-il dans une interview au Figaro, le 8 août.

UN TOLLÉ INTERNATIONAL

Entre-temps, le tollé suscité par l'annonce n'est pas retombé. De la gauche aux associations et à une partie de la droite, à l'instar d'Alain Juppé, les critiques fusent. "On avait pas vu cela depuis Vichy. On avait pas vu cela depuis les nazis", lance ainsi Michel Rocard le 6 août. Même le comité pour l'élimination de la discrimination raciale (CERD) de l'ONU a fait part de ses inquiétudes, provoquant la colère de l'UMP. "L'ONU se trompe", a ainsi estimé Dominique Paillé, porte-parole du parti présidentiel. Mais les critiques continuent. De l'Allemagne aux Etats-Unis en passant par la Grande-Bretagne, la presse étrangère est très critique face au virage sécuritaire du chef de l'Etat.

Au-delà des postures, le réalisme juridique semble désormais prévaloir au sein du gouvernement. Mardi 17 août, Eric Besson a une nouvelle fois nuancé la portée de cette proposition. La déchéance de la nationalité doit désormais "rester absolument une procédure exceptionnelle". Et le ministre de préciser : "Ça ne peut porter que sur des cas d'acquisition par le mariage".

Au final, si elle est votée, la loi sera donc destinée à régler le cas de Français qui ont acquis la nationalité par mariage qui auraient tué ou blessé un policier, un gendarme ou un autre dépositaire de l'autorité publique, et qui possèdent également une autre nationalité. Une situation qui ne devrait concerner que de rares personnes.

Source ! Le Monde

La France a délivré 99.238 titres de séjour à des étrangers au premier semestre 2010, soit une hausse de 8,3%, principalement due à la progression du nombre d'étudiants, a annoncé mardi le ministère de l'Immigration dans un communiqué.

Selon le texte, il y a eu 31.744 titres de séjour étudiants contre 24.679 au premier semestre 2009 (+28,6%). Hors cette catégorie, le nombre de titres de long séjour délivrés est quasiment stable. 91.671 titres de séjour avaient été délivrés au total au premier semestre 2009.

Au titre de l'immigration professionnelle, 13.077 titres de séjours ont été délivrés contre 13.439 au premier semestre 2009, soit une baisse de 2,7%. En revanche, l'immigration familiale a progressé de 3,1% avec 41.238 titres de séjours délivrés contre 39.994 au premier semestre 2009 (+3,1%).

Par ailleurs, le nombre d'étrangers naturalisés par mariage est passé de 56.251 au premier semestre 2009 à 62.824 au premier semestre 2010 (+11,7%), une hausse "principalement due à la mise en place de la réforme de la procédure de naturalisation, qui a conduit à diviser par deux le stock des demandes en instance dans les 21 préfectures expérimentatrices et dans l'administration centrale". La réforme est généralisée depuis le 1er juillet.

Le ministère a confirmé le nombre de 14.670 étrangers expulsés depuis la métropole, un chiffre déjà annoncé le mois dernier.

Eric Besson a fixé un objectif de 28.000 reconduites à la frontière et de 200 filières démantelées à la fin de l'année. En 2009, plus de 29.000 sans-papiers ont été expulsés pour un objectif de 27.000.

Selon le bilan, le nombre de filières d'immigration clandestine démantelées est passé de 77 à 115, le nombre de trafiquants de migrants interpellés (organisateurs, passeurs, logeurs, fournisseurs) de 1.705 à 2.421 et le nombre d'employeurs d'étrangers sans titre de travail interpellés de 781 à 880.

Dans une interview à Var Matin, mardi, Eric Besson a évalué "entre deux cents et trois cents mille" le nombre d'étrangers en situation irrégulière en France, "soit environ un dixième des ressortissants étrangers résidant sur notre territoire". Il a souligné que "la plupart ont vocation à rejoindre leur pays d'origine".

Source : AFP

Mohamed Hamoudane est un écrivain marocain qui réside en France depuis 1989. Il a déjà publié aux éditions « La Différence" trois recueils de poèmes; « Parole prise, parole donnée", « Blanche Mécanique",  « Attentat" et un roman, « French Dream"…Suite

Après les critiques de l'opposition contre les projets de durcissement sécuritaire et la série de démantèlements musclés de camps illégaux en France, Nicolas Sarkozy est pointé du doigt par l'ONU et la presse étrangère. En effet, cette politique a été violement critiquée à l'ONU pour le lien établi entre immigration et insécurité…Suite

Le samedi 28 août, à la mi-Ramadan, les musiques du Maghreb seront à l'honneur d'un nouvel événement culturel, une soirée de concerts gratuits au parc de la Villette à Paris. Outre Nass al Ghiwane et Mazagan, la musique gnaouie, le chaâbi algérois, la chanson kabyle et le raï de Cheb Bilal seront au rendez-vous du grand Ramdam de la capitale française.

Avec Nass al Ghiwane et Mazagan, les directeurs artistiques du grand Ramdam ont choisi d'inviter deux groupes emblématiques de la scène musicale marocaine. En révolutionnant la chanson marocaine dans les années 70, le premier a marqué toute une génération de Marocains du Maroc et d'ailleurs. En proposant une fusion inventive dans l'ère du temps, le chaâbi groove, Mazagan est quant à lui devenu un des groupes marocains les plus en vue aujourd'hui, et le spectacle et la présence sur scène de ses musiciens expliquent facilement son succès.

Cette présence sur scène, les musiciens originaires d'El Jadida pourront la prouver de nouveau le samedi 28 août à la Cité de la musique dans le 19ème arrondissement de Paris, lors d'une soirée de concerts gratuits en plein air. L'évènement est co-organisé par le ministère français de la Culture et de la Communication, le parc de la Villette et la Cité de la musique. Deux scènes, celle de la Cité de la musique et une scène en plein air dans le parc de la Villette, accueilleront les groupes. La soirée est prévue entre 17h30 à 1h30 du matin.

Mazagan et Nass al Ghiwane ouvriront le bal sur la scène de la Cité de la musique, suivis de Mohamed Allaoua et la chanson kabyle, tandis qu'à partir de 21h30, le Casbah Club Chaâbi, Amina Fakhet, et en couronnement de la soirée, Cheb Bilal et son invité Youness tenteront d'enchanter le public parisien sur la scène plein air.

Avant cela, le groupe marocain Jil Gnawa autour du maâlem Hassan Boussou et la confrérie soufie Tariqa al Alaouiya de Tunisie déambuleront dans le parc de la Villette pour mettre les visiteurs dans l'ambiance.

Petite attention de la part des organisateurs : à 21 heures, seront servis gratuitement des dattes et du thé au public dans la Prairie du cercle sud du parc de la Villette, avant que n'y commencent les concerts en plein air (voir programme dans l'encadré).

Source : Yabiladi

Le nombre des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ayant quitté le Maroc à travers Bab Sebta a atteint, au 15 août, plus de 130.000, alors que celui des MRE ayant regagné leur pays d'origine pour y passer leurs vacances et le Ramadan s'élève à plus de 153.000, a-t-on appris lundi auprès des services de la douane.

Le nombre de véhicules légers et autocars enregistrés à l'entrée du territoire au cours de la même période s'élève respectivement à plus de 40.700 et 45, contre plus de 32.600 et 10 à la sortie.

La même source fait état d'une augmentation de la cadence des arrivées des MRE à ce point de passage depuis le début du mois sacré du Ramadan.

L'opération de transit, devant prendre fin le 15 septembre prochain, se déroule dans les meilleures conditions grâce notamment aux efforts déployés par les différents services et aux mesures prises par les autorités au niveau de ce point de passage.

Ces mesures consistent notamment en l'ouverture de couloirs réservés aux MRE, l'équipement de ce point de passage en ordinateurs dernière génération afin de permettre la célérité et la fluidité du passage, la mobilisation de plus de 130 douaniers et douanières et enfin, la mise en place d'une cellule d'accueil pour informer les MRE de tout ce qui a trait au domaine douanier et recevoir leurs doléances.

L'opération Marhaba, rappelle-t-on, est organisée par une Commission nationale spécialisée sous la présidence du ministère de l'Intérieur. Elle est composée de 30 instances représentant les ministères, les autorités en charge de la sécurité et les établissements concernés.

Source : MAP

Près de 150.000 Marocains sont retournés dans leur pays d'origine dans l'attente que s'atténuent les effets de la crise économique en Espagne, indique lundi la radio espagnole Cadena Ser, qui relève que pour la première fois, les Marocains établis dans la Péninsule sont classées en deuxième position après les Roumains.

Depuis le début de 2009, entre 130.000 et 150.000 immigrés marocains ont quitté l'Espagne, indique la même source, citant l'association des travailleurs immigrés marocains en Espagne (ATIME), la plus importante association représentant les immigrés marocains en Espagne, qui impute cette situation à deux causes principales, la situation de chômage de plusieurs marocains et la proximité géographique.

Selon l'ATIME, près de 43 pc des Marocains établis dans ce pays sont au chômage, soit 350.000 personnes, alors que seuls 16 pc des Marocains étaient sans emploi il y a trois ans.

L'autre raison du départ des Marocains est la proximité géographique qui leur permet d'entrer et de sortir d'Espagne à moindre coût. Il s'agit d'un "retour silencieux", affirme le président d'ATIME, Kamal Rahmouni à la radio espagnole, car ces retours ne se reflètent pas dans les statistiques officielles espagnoles.

Il s'agit d'un "retour temporaire" car les Marocains sont toujours inscrits dans les registres des municipalités espagnoles, selon l'ATIME pour qui la majorité de Marocains reviendra en Espagne en cas d'amélioration des perspectives économiques de ce pays.

Près de 4.744.000 étrangers avec permis de résidence en vigueur vivaient en Espagne à la fin juin dernier, selon les dernières statistiques officielles. Les Roumains, avec 793.205 personnes, sont le premier collectif des immigrés dans le pays, suivis des Marocains (758.900).

Source : MAP

L'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, M. Omar Hilale, a réaffirmé, lundi à Genève, l'engagement du Maroc, sous la conduite de SM. le Roi Mohammed VI, dans un processus stratégique irréversible de consolidation de l'Etat de droit, d'enracinement de la démocratie et d'élargissement des libertés publiques fondamentales.

Il s'agit d'une volonté politique déterminée pour ancrer le Royaume dans le sillage des Etats démocratiques, ancrage auquel participe toute une série d'initiatives fortes, notamment la disposition de l'Union Européenne d'accorder aux relations avec le Royaume "un statut avancé", a souligné M. Hilale, qui présentait, au nom d'une délégation marocaine, devant la 77ème Session du Comité pour l'Elimination de la Discrimination Raciale (CERD) les 17ème et 18ème rapports périodiques du Maroc sur la mise en Âœuvre de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale.

Le rapport présenté par le Maroc fait état des efforts et des avancées enregistrées par le Royaume dans le cadre de son engagement constant et irréfragable contre la discrimination raciale, pour le respect de la dignité humaine et pour la réalisation effective des objectifs de ladite Convention.

Après avoir rappelé que le Maroc, Etat partie à la quasi-totalité des Traités internationaux relatifs aux droits de l'Homme, avait initié depuis 2006 un processus, en plusieurs étapes, de levée des réserves sur ces Instruments, M. Hilale a fait remarquer que les droits de l'homme, matrice fondamentale des politiques publiques et référentiel incontournable de l'action gouvernementale, sont au cÂœur des dispositifs et des programmes des autorités marocaines et imprègnent positivement l'ensemble de leurs actions et interventions.

Le diplomate marocain a signalé, à ce propos que le champ des réformes engagées dans le Royaume a connu, depuis 2003, des progrès et des avancées considérables citant particulièrement la conclusion des travaux de l'Instance Equité et réconciliation (IER), qui est, a-t-il dit, reconnue au niveau international parmi les expériences pionnières et novatrices en matière de justice transitionnelle.

Il a évoqué, dans ce même contexte, le lancement de l'Initiative Nationale de Développement Humain (INDH), la restructuration du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) conformément aux Principes de Paris, le renforcement des capacités de l'Institut Royal de la Culture Amazighe.

M. Hilale a aussi évoqué, comme autres chantiers structurants de réformes ouverts en 2009 au Maroc, ceux de la régionalisation avancée et la réforme de la justice.

Il a, d'autre part, souligné que le Maroc, en tant qu'Etat Nation, creuset de plusieurs civilisations, pays carrefour entre l'Afrique, l'Europe et le Monde arabe, lieu de coexistence de différentes communautés, cultures et religions, s'est forgé, au fil des siècles, une culture nationale propre et une identité forte enrichie et nourrie par des apports multiples.

Dans cette perspective, l'unité et l'indivisibilité de la nation marocaine est une donnée de l'Histoire et une réalité de la vie quotidienne, a-t-il fait remarquer, rappelant dans ce même ordre d'idées la sollicitude toute particulière que SM le Roi Mohammed VI accorde à la promotion de l'amazighe dans le cadre de la mise en oeuvre du projet de société démocratique et moderniste voulu par le Souverain et fondée sur la consolidation de la valorisation de la personnalité marocaine et de ses symboles linguistiques, culturels et civilisationnels.

M. Hilale a mis en relief, à ce propos, le bilan positif de l'IRCAM dans la promotion de la langue et de la culture amazigh, ainsi que les avancées notables réalisées dans l'enseignement et la sauvegarde de la culture amazighe en tant que richesse et patrimoine commun et objet de fierté nationale. Il a aussi rappelé le lancement, en mars dernier, de la chaîne de télévision amazighe.

Il a également annoncé au CERD, que les autorités marocaines ont pris, récemment, les dispositions nécessaires pour remédier aux difficultés enregistrées dans l'application de certains textes concernant l'enregistrement des prénoms auprès de l'état civil.

M. Hilale a fait savoir que la lutte contre toutes les formes et toutes les manifestations de discrimination figure parmi les priorités constantes du gouvernement marocain, précisant que toute une série de mesures ont été prises dans le but de consacrer l'égalité entre les différentes composantes de la population du pays, promouvoir le développement social, économique et culturel, soutenir les institutions chargées de la défense des droits de l'homme et fournir le cadre législatif adéquat pour éliminer toutes les formes de discrimination dans la perspective globale de faire de la société marocaine une société moderne fondée sur la démocratie participative.

Il a signalé, à cet égard, le progrès notable qu'a constitué l'ajout d'une section spéciale dédiée à la question de la discrimination dans le code pénal marocain, laquelle section reprend la définition de la discrimination, telle qu'elle figure dans les Traités internationaux, en particulier l'article premier de la Convention.

Le diplomate marocain s'est également attardé sur les institutions qui participent activement à la lutte contre les discriminations au Maroc pour concourir à garantir une égalité de traitement dans de nombreux aspects de la vie quotidienne, sur le lieu de travail, mais aussi dans différents secteurs tels que l'éducation, la santé ou l'accès aux biens et aux services, citant notamment le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme, Diwan Al Madhalim ou Ombudsman et le Conseil de la Communauté Marocaine à l'étranger.

La parole fût ensuite donné aux membres de la délégation marocaine qui ont apporté les réponses adéquates aux différentes questions adressées par le CERD au Maroc et s'articulant autour de thèmes tels que la "situation de la population Amazigh", "la situation des non-ressortissants", et sur "les réfugiés, demandeurs d'asile et personnes déplacées".

Cette délégation est composée de MM. M'Hammed Abdennabaoui, directeur des Affaires Pénales et des Grâces, Choukri Graoui, magistrat, Driss Najim, chargé d'études au ministère de la justice, et de MM. Mohammed Ouzgane, gouverneur, directeur de la Réglementation et des Libertés Publiques, Jamal Mokhtatar, gouverneur, directeur d'Etudes et Analyses et Aziz Jilali Sghir, chef de Division à la Direction de la Migration et de la Surveillance des Frontières au Ministère de l'Intérieur.

Elle comprend aussi M. Mohammed Baallal, chef de la Division de la Coopération et Mlle Fatine Aouab, cadre à la division de la réglementation (ministère de l'Emploi), Mme. Najah Rhardisse, chef de la Division des Affaires Administratives et Générales (ministère du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité) et M. Hssain Oujour, directeur de l'éducation non formelle (ministère de l'Education Nationale).

Source : MAP

Toute l’Amérique ultra, qui prétend que Barack Obama est un musulman caché et l’appelle toujours Barack Hussein Obama - en mettant l’accent sur son deuxième prénom -, exulte une fois de plus. En intervenant ce week-end dans la polémique sur la mosquée de Ground Zero, et de façon un peu confuse, le Président a donné une nouvelle ampleur à cette controverse, et de nouvelles munitions à ses détracteurs. Vendredi, lors d’une réception à la Maison Blanche en l’honneur du début du ramadan, Obama s’est mêlé pour la première fois de cette dispute en soulignant que «les musulmans ont le même droit de pratiquer leur religion que n’importe qui d’autre dans ce pays».«Cela inclut le droit de construire un lieu de culte et un centre communautaire sur une propriété privée dans le sud de Manhattan, dans le respect des lois locales», a-t-il souligné.

Samedi, après que ces premiers propos ont soulevé un tollé, le Président a semblé rétropédaler, précisant qu’il n’avait «pas commenté et ne commentera pas» la «sagesse» de ce projet de mosquée près du site des attentats du 11 septembre 2001. Sarah Palin, qui fait de plus en plus figure de leader de l’opposition, a pu railler : «Nous savons tous qu’ils ont le droit de le faire, mais le doivent-ils ? Ce n’est pas une question au-dessus de votre niveau de salaire», a-t-elle lancé, s’adressant ainsi familièrement à Obama sur Twitter.

Cette mosquée de la discorde est un projet de l’imam Feisal Abdul Rauf qui voudrait construire un centre islamique non pas directement à Ground Zero mais à deux pâtés de maisons de là. Ce serait une tour appelée «Cordoba House», en référence au riche passé musulman de la ville espagnole de Cordoue, qui comprendrait une salle de prière ainsi qu’une piscine, un terrain de basket, un restaurant, une école de cuisine et une bibliothèque… Son promoteur, l’imam Rauf, est apprécié des autorités américaines qui l’ont plusieurs fois envoyé (sous Bush puis sous Obama) en mission dans les pays musulmans pour y faire la démonstration que l’islam est bienvenu et bien traité aux Etats-Unis… Mais l’imam est controversé pour avoir déclaré, au sujet du 11 Septembre, que les Etats-Unis étaient «complices du crime».

Barack Obama a choqué nombre de ses partisans en s’engageant sur ce terrain glissant. Plusieurs élus démocrates jouaient ce week-end les vierges effarouchées, reprochant au Président de dévier une fois de plus de son «message principal», qui devrait être ses efforts pour redresser l’économie américaine. «Même si sa position est défendable, cela ne passera pas bien dans les parties du pays où les démocrates ont le plus besoin d’aide» à l’approche des élections de mi-mandat, au mois de novembre, redoute aussi Martin Frost, ancien représentant démocrate du Texas. Plus cyniquement, il est pourtant évident que tout ce qui détourne l’attention des problèmes économiques du pays est bienvenu pour Barack Obama. La promotion d’une Amérique diverse et tolérante est aussi ce qu’il fait de mieux, ou de façon la plus convaincante, selon les sondages.

«Construire cet établissement renforcera le combat de l’Amérique contre Al-Qaeda», assure de son côté le Center for American Progress, un think tank libéral qui a volé au secours du Président ce week-end. «Oussama ben Laden veut que les musulmans croient que l’Amérique et l’Occident sont en guerre contre l’islam», argumente ce cercle de réflexion qui, pour prouver le contraire, soutient le projet de la tour Cordoba.

A l’inverse, conservateurs et républicains hurlent à «l’outrage» pour la mémoire des victimes du 11 Septembre et multiplient les comparaisons offensées. «Aucun Allemand de bonne volonté ne songerait même à proposer un centre culturel allemand à, disons, Treblinka», a osé le chroniqueur Charles Krauthammer. Sarah Palin compare ce projet à la «construction d’une église orthodoxe serbe à Srebrenica, sur les champs de la mort où des musulmans ont été massacrés». Mais elle renvoie aussi à une position plus argumentée de deux intellectuels canadiens, Raheel Raza et Tarek Fatah qui, «en tant que musulmans», se disent «consternés que [leurs] coreligionnaires aient si peu de considération pour leurs concitoyens et cherchent à mettre du sel dans leurs plaies en prétendant appliquer un baume». Du côté des défenseurs de la mosquée, Joe Klein, éditorialiste du magazine Time, souligne que le quartier où doit être érigée cette Maison de Cordoue n’est pas si «sacré» que certains le prétendent puisqu’il accueille déjà des fast-foods, des magasins de fripes ou même - «si je me souviens bien», avoue Klein - des bars topless… «Serait-ce seulement la présence de musulmans qui souille l’endroit ?» demande-t-il. Renchérissant dans la provocation, un humoriste de Fox News, Greg Gutfeld, a suggéré d’ouvrir un bar gay à côté du futur centre islamique. Pour que la tolérance ne soit pas à sens unique.

Source : Libération.fr

L'opération retour de la campagne «Marhaba 2010» a débuté il y a exactement un mois, témoignant d'une rentrée au bercail précoce des MRE, et pour cause...  le mois de Ramadan et ses préparatifs.

Comme chacun le sait, les investissements et les dépenses des Marocains résidant à l'étranger (MRE) contribuent directement à la dynamique économique du Royaume. Outre les transferts d'argent durant l'année et qui ont dépassé les 50 milliards de dirhams en 2009 (notons au passage que ce chiffre, qui représente environ 9 % du Produit intérieur brut (PIB) du Maroc, couvre une grande partie de son déficit commercial et constitue la première source de devises), les MRE stimulent l'économie nationale et surtout en été. En effet, à chaque saison estivale, de juin à fin août, ce sont plus de 2 millions de « visiteurs » qui entrent dans le pays laissant sur leur passage quelque 30 milliards de dirhams injectés directement dans la sphère économique nationale. Beaucoup de secteurs comme l'immobilier, le tourisme, la téléphonie mobile, le commerce et même celui de l'informel en tirent énormément de bénéfices. Le hic cette année, c'est que les différents points de passage indiquent un retour avant l'heure des MRE, même la campagne «Marhaba 2010» est entrée prématurément le 15 juillet dans sa phase retour à cause de l'approche du mois sacré du Ramadan.

Depuis le début de cette phase, 478.904 personnes (à la date du 9 août) ont déjà emprunté le chemin du retour, alors qu'à la même période un an auparavant, elles n'étaient que 343.213, soit une augmentation de 40%. Rien que la journée du 9 août a enregistré 6.442 véhicules et 24.814 personnes qui ont quitté le territoire contre 2.925 véhicules et 10.622 individus arrivés.
Il est donc certain que l'été 2010 a été raccourci pour les émigrés marocains dans leur pays d'origine, ce qui n'est pas sans conséquences sur les retombées économiques de cet exode temporaire.

Si on considère et c'est logiquement le cas, que le manque à gagner est proportionnel à cet écart, on pourra penser qu'il se situera entre 20 % et 40 %, ce qui présentera (si on prend une moyenne de dépense par individus durant le séjour de 1500 euros) 3 milliards de dirhams qui n'iront pas rejoindre le tissu économique du Royaume en 2010 par rapport à 2009.
Certes, beaucoup diront que ce sont des prévisions faites approximativement, mais ce qui est indéniable, c'est que la moisson en devises qu'apporteront les MRE en 2010 sera nettement moins bonne qu'en 2009 (crise financière mondiale mise à part).
D'autre part, ce phénomène va être récurent pendant encore 3 ou 4 ans d'après le calendrier de l'Hégire.

De ce pas, le doute n'est plus permis et la visibilité est présente pour commencer à prendre une batterie de mesures dans le domaine du marketing touristique en créant par exemple des formules voyages incluant le ''f'tour'' et les pratiques spécifiques du mois sacré. Du reste, Les responsables gouvernementaux de ce secteur doivent redoubler d'efforts pour maintenir les liens entre les MRE et leur pays surtout que des études européennes ont fait savoir que, de génération en génération le cordon ombilical qui relie les émigrés au pays de leurs grands parents se fragilise et tombe en désuétude.

Les secteurs qui profitent du séjour des MRE...

Des secteurs comme l'immobilier, le tourisme, le commerce, les biens de grande consommation ou la téléphonie mobile profitent largement de l'arrivée des MRE pendant la période estivale et de la manne monétaire qu'elle draine.
En effet, certaines petites entreprises voient leur chiffre d'affaires grimper jusqu'à 200 % par rapport à la saison normale, plus que cela, la survie de l'activité de quelques unes d'entre elles dépend de cette clientèle, Cependant certains secteurs en profitent plus que d'autres. C'est notamment le cas de l'immobilier qui, selon l'Office des changes, accapare plus de 80 % des investissements des MRE, la majorité de ces achats se déroule pendant la période de l'été.

L'autre secteur qui bénéficie majoritairement de cette aubaine est le tourisme, car pendant longtemps, (et jusqu'à 2006) les MRE étaient les premiers clients du tourisme au Maroc (60 % des arrivées entre juillet et août), de plus, la durée moyenne de leur séjour est nettement supérieure à celle des autres touristes. 'autre part, l'été connaît une forte augmentation de la vente des cartes prépayées (en 2006, 1,3 million de cartes prépayées ont été vendues, sachant que les opérateurs n'en vendent pas plus de 13 millions par an.), et ce grâce aux MRE. Il est donc clair que pour beaucoup de sociétés, la saison du retour des RME est considérée comme la haute saison.

Source : Le Matin

Le projet du gouvernement d'expulser 400 enfants d'immigrés clandestins suscite un débat douloureux en Israël et l'épouse du Premier ministre Benjamin Netanyahu n'a pas hésité à écrire au ministre de l'Intérieur pour lui demander de renoncer à cette idée.

Manifestation à Tel Aviv contre un projet du ministère de l'Intérieur israélien d'expulser des enfants d'immigrés clandestins. Le projet du gouvernement d'expulser 400 enfants suscite un débat douloureux en Israël et l'épouse du Premier ministre Benjamin Netanyahu n'a pas hésité à écrire au ministre de l'Intérieur pour lui demander de renoncer à cette idée. (Reuters/Nir Elias)

"En tant que psychologue (...) et mère de deux enfants, je vous prie d'user de votre autorité pour que la majorité de ces 400 enfants puisse rester en Israël", a écrit Sara Netanyahu au ministre Eli Yishai, du parti ultra-religieux Shas.

Ce dernier a accepté de la recevoir jeudi prochain mais a souligné qu'il ne pouvait revenir sur une décision approuvée par le conseil des ministres.

Pour le ministre de l'Intérieur, l'immigration en Israël de clandestins non-juifs fait peser une menace sur "l'entreprise sioniste". "Les vacances sont finies", a-t-il dit à la radio de l'armée. "Quiconque est ici illégalement doit rentrer dans son pays."

Le gouvernement Netanyahu, saisi du cas de 1.200 enfants de travailleurs clandestins, a décidé le 1er août que seuls pourraient rester les enfants qui vivent dans l'Etat juif depuis plus de cinq ans, qui parlent hébreu et vont à l'école. Cela représente environ 800 enfants.

Les 400 autres doivent quitter le pays avec leurs parents d'ici quelques semaines.

Les partisans de cette décision soulignent la nécessité pour Israël de juguler l'immigration clandestine en provenance de la frontière égyptienne.

Ses adversaires, parmi lesquels le ministre de l'Industrie et du Commerce Binyamin Ben-Eliezer, jugent immoral de chasser des enfants qui n'ont pas connu d'autre pays. Plusieurs opposants au projet ont manifesté samedi à Tel Aviv.

Selon les chiffres officiels, il y a environ 200.000 travailleurs immigrés en Israël, la plupart venant d'Afrique, de Chine et des Philippines. La moitié d'entre eux sont restés dans le pays malgré l'expiration de leur visa. Au total, 7,4 millions de personnes vivent en Israël, pour les trois quarts de religion juive.

Source : L’Express.fr


Le site de l'annexe de la commune urbaine de Meknès a été choisi pour la célébration de la Journée nationale de l'immigré, fêtée le 10 août de chaque année.

La cité ismaïlienne, à l'instar des autres villes du Royaume, a célébré comme il se doit en pareille circonstance la Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l'étranger, placée cette année sous le thème "protection des droits des MRE face à la crise économique".

Le site de l'annexe de la commune urbaine de Meknes a été choisi pour la célébration de l'heureux événement, fêté le 10 août de chaque année.

A cette occasion, Mohamed Faouzi, wali de la région de Meknès-Tafilalet et gouverneur de la préfecture de Meknès, accompagné des autorités locales, des élus et des chefs de services, a présidé les différentes phases de cette journée organisée, rappelons-le, par la wilaya, en collaboration avec le conseil régional, le conseil municipal, l'INDH, le CRI, l'agence urbaine, la chambre de commerce, la chambre d'agriculture, la chambre d'artisanat, la conservation foncière, les services des douanes et des impôts, le secteur bancaire et les promoteurs immobiliers.

Après avoir effectué une tournée à travers les différents stands dressés pour la circonstance et qui reflètent les activités, les réalisations et les projets en cours de réalisation ou à l'étude des services cités précédemment, le wali s'est rendu dans la salle de réunion où il est intervenu, en présence d'une assistance nombreuse composée essentiellement des membres de la communauté marocaine résidant dans les pays Outre-Méditerranée, sur l'importance de la Journée nationale des MRE et la haute signification qu'elle revêt car, a-t-il dit, outre le sens profond des retrouvailles, la journée reflète l'intérêt que S.M. Le Roi accorde à la communauté marocaine installée à l'étranger. Ensuite, il a rappelé la nouvelle stratégie des grands projets lancés par S.M. le Roi pour assurer le développement économique et social du Maroc et a donné un aperçu sur les projets de développement réalisés ou en cours de réalisation dans la région de Meknes Tafilalet, invitant les MRE à s'impliquer dans le développement de la région en investissant dans les projets.

Après quoi, une conférence a été donnée sur les droits des MRE. Puis, compte tenu de la présence de plusieurs services extérieurs, les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger ont été invités à exposer les problèmes administratifs, fonciers ou autres qui les préoccupent et ce afin de leur trouver, dans les meilleurs délais, les solutions adéquates. Le soir, une soirée musicale variée a été organisée sur l'esplanade d'El Hadim au profit de la communauté et du public en général.

Une rencontre a été organisée, mardi à Meknès, à l'occasion de la célébration de la Journée nationale des Marocains résidant à l'étranger (MRE) initiée cette année sous le thème «La protection des droits des MRE en temps de crise». S'exprimant à cette occasion, le wali de la région de Meknès-Tafilalet, Mohamed Fawzi, a souligné que le Maroc qui a réalisé d'importants acquis durant la dernière décennie dans le cadre de la politique des grands chantiers visant l'accélération et la mise en oeuvre des politiques sectorielles compte sur la contribution effective des MRE à cette dynamique. L'administration territoriale a mobilisé tous ses services extérieurs afin de répondre aux besoins des MRE, à travers la garantie des conditions d'accueil favorables, a-t-il indiqué, ajoutant que la ville de Meknès et conformément aux Orientations Royales visant à consacrer un nouveau concept de l'autorité a mis en place un site web et un cahier de doléances.

M. Fawzi a mis l'accent sur le potentiel économique et touristique dont regorge cette région qui offre des conditions favorables à l'investissement dans plusieurs domaines. Les participants à cette rencontre se sont penchés sur divers thèmes, notamment les répercussions de la crise financière sur les MRE et les efforts déployés par le Maroc afin de résoudre leurs problèmes.

Source : Le Matin

Plus de 120 jeunes représentant les 16 régions du Maroc et des résidents en France et aux Etats Unis, ont tenu leur congrès constitutif pour l'inauguration de la Coalition des jeunes marocains (CJM) le 6, 7 et 8 août à El Hoceima sous le thème "Jeunes Actifs pour un Maroc Fort".

Une réunion s'est tenue mercredi 11 août et avec comme ordre du jour l'évaluation du Congrès constitutif et la finalisation de la composition de Bureau Exécutif de la Coalition. La réunion s'est déroulée dans une ambiance d'écoute et de compréhension. Aucune des décisions qui ont été prises n'ont eu recours au vote, le consensus et l'accord mutuel étaient maîtres. Ainsi, M. Jiaf Mustapha a été nommé coordonnateur général «Il a été nommé coordonnateur et non secrétaire général ou président parce que les décisions de la Coalition vont être prises de façon collective et non individuelle», souligne Abdelwahid Moujahid, le porte parole de CJM.

Le Bureau Exécutif a également été composé et des coordonnateurs régionaux sont disponibles à présent dans toutes les régions du Royaume à l'exception des régions Laayoune Sakia Lahmra, Dakhla et Tadla Azilal qui sont toujours en discussions. Quant au bureau de Rabat, il est composé de 17 conseillers, à chacun sa propre responsabilité.

«Lors de l'assemblée générale constitutive du CJM, un réel saut qualitatif dans la mise en place des structures associatives, un vrai débat démocratique de fond qui eut lieu, faisant apparaître une mobilisation intense des jeunes, une volonté de fer, et un espoir de plus en plus grand en un Maroc jeune et fort», affirme Yassine, un jeune homme ayant assisté au congrès constitutif. Cette coalition encore toute fraîche se dit être une organisation sans but lucratif. «Le premier sujet auquel nous pensons est le sujet du moment et de tous les moments, le sujet du Sahara Marocain et du plan de l'autonomie», lance Moujahid, le porte parole de la Coalition. «Au début ce sera au niveau du sud du Royaume et par la suite ce sera au niveau international, mais je ne peux pas m'avancer sur plus de détails pour le moment», ajoute-t-il. CJM compte devenir très bientôt une force de proposition pour contribuer au développement humain.

Pour cela l'association veut tout d'abord regrouper les jeunes marocains d'ici et d'ailleurs pour travailler ensemble sur les grands chantiers de développement et inciter en parallèle les jeunes à prendre l'initiative et à renforcer leur adhésion à la vie publique et productive pour participer activement aux différents projets socioculturels du pays.

Afin d'impliquer les jeunes dans le processus de prise de décision et par là agir autant qu'acteurs du changement démocratique.

Source : Le Matin

C'est avec quatre ans de retard que le Maroc vient de soumettre son rapport au Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale.

Un document qui a la qualité d'être double puisqu'il contient les dix-septièmei2006) et dix-huitième (2010) rapports périodiques présentés en application de l'article 9 de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formés de discrimination , raciale et conformément aux observations formulées 'par le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale au sujet des quatorzième, quinzième et selzlème rapports du 'Royaume. Cinq autres rapports parallèles émanant d'ONG marocaines ont été également soumis à cette instance 'internationale ,qui planchera sur le cas du Maroc aujourd'hui et demain  au Palais de Wilson à Genève...Suite

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