vendredi 18 octobre 2024 15:22

En dépit du spectre de la crise, 2010 serait une année de reprise du marché des Marocains du Monde (MDM). En plus d'un fléchissement des transferts d'argent limité à 5% à fin 2009, ce segment devrait reprendre du poil de la bête une année après. « La progression des transferts s'est confirmée durant les cinq derniers mois. En effet, à fin mai 2010, ils se sont établis à 20,29 MMDH contre 18,27 MMDH une année auparavant. En fin d'année, on s'attend à une progression d'environ 8%. Notre objectif est d'arriver aux chiffres de 2008 qu'on espère atteindre à partir de 2011», a lancé Hassan El Basri, directeur général de la Banque des Marocains du Monde à la Banque Populaire, lors d'une conférence de presse tenue au siège de la banque mardi dernier pour annoncer le lancement de la 41e campagne d'accueil des MDM. « Deux éléments majeurs caractérisent la campagne 2010 placée sous le signe de l'innovation et l'expertise pour un meilleur service et une plus grande proximité. Il s'agit de l'achèvement du processus de déploiement du réseau à l'étranger et la poursuite de l'innovation en ce qui concerne l'offre des produits et services », a-t-il poursuivi.

En effet, le processus de déploiement de la filiale européenne du groupe, Chaabi Bank, initié dans le cadre du passeport européen, s'est achevé avec l'inauguration de la succursale allemande et l'arrimage de la succursale Angleterre à celle de la Hollande. Le réseau de Chaabi Bank compte désormais six succursales (France, Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas et Allemagne) et 31 agences couvrant ainsi les principaux pays de l'espace européen à forte concentration migratoire. Parallèlement, le groupe a inauguré son bureau de représentation au Danemark qui s'ajoute à ceux déjà ouverts en Suisse, au Canada, en Grande-Bretagne, en Arabie Saoudite, aux Emirats Arabes Unis et à Gibraltar. Sur le registre des offres produits et services, la Banque Populaire continue d'améliorer et d'enrichir son bouquet labélisé « Solutions Bladi » par des produits et services répondant aux besoins et aux attentes des MDM en matière d'offres bancaires et extrabancaires aussi bien au Maroc que dans leurs pays de résidence.

Ainsi, l'offre 2010 porte d'abord sur l'enrichissement des Packs Bladi et l'extension des services extrabancaires aux pays de résidence. Il s'agit également d'étendre les fonctionnalités du produit phare pour les transferts, en l'occurrence le Bladi Express qui permet la disponibilité des fonds le même jour même des transferts effectuées à partir du réseau Chaabi Bank en France, Hollande, Espagne et Italie. « Ce produit innovateur devrait concurrencer l'ensemble des produits de transferts rapide par rapport à son faible coût. Fin juillet, on espère que l'ensemble des fonctionnalités de ce produit seront disponibles pour les MDM », précise t-il. S'y ajoutent aussi le lancement du produit Bladi Invest qui permet à l'investisseur MDM de bénéficier d'une avance non remboursable de l'Etat de 10% du montant de l'investissement et d'un financement bancaire de 65% moyennant un apport personnel en devises de 25%.

Ce n'est pas tout, l'offre 2010 comprend aussi le transfert par internet à travers le produit e-Bl@di qui constitue une innovation de la Banque Populaire ainsi que le produit Bladi Asfar, fruit d'un partenariat avec la compagnie nationale RAM qui permet aux MDM et à leur famille de bénéficier d'avantages multiples pour les voyages au Maroc. « Ce produit connaît beaucoup de succès notamment au Canada où les MDM avaient beaucoup de problème pour se rendre au Maroc.

Nous allons continuer à communiquer sur ce produit », a-t-il souligné. Sans oublier, l'opérationnalisation du partenariat avec Western Union qui permet au groupe de se positionner également sur le transfert cash to cash. D'ailleurs, pour étendre ce service au niveau des agences Banque Populaire, une convention sera signée également avec MoneyGram.

Vigilance

Après que le Comité de veille stratégique a procédé à quantifier le degré de vigilance, le secteur des transferts d'argent est passé du rouge au vert. Certes le suivi du secteur se poursuit, mais les mesures prises en 2009 pour limiter la chute des transferts des MRE n'ont pas été toute reconduites. Pour rappel, les MRE ont bénéficié, jusqu'à fin 2009, de la gratuité des services assurés par les banques marocaines pour les opérations de transferts de fonds. Cette gratuité concerne les commissions retenues par les banques marocaines ou leurs réseaux à l'extérieur sur les transferts de fonds effectués par les Marocains du monde. Et à partir du 1er juin 2009, la commission de change a baissé de 50%. Pour le volet investissement, le gouvernement a mis en place un mécanisme d'encouragement des investissements des MRE articulé autour de trois axes.
Le premier concerne un apport de fonds propres en devises d'au moins 25%. Le second est relatif à une subvention de l'Etat de 10% plafonnée à 5 millions de dirhams. Et enfin, il y a un crédit bancaire de plus de 65%. Pour les crédits immobiliers, le fonds Damane Assakane a bénéficié également aux MRE.

Source : Le Matin

Un premier groupe de MRE est arrivé, mercredi, au port d'Al Hoceima dans le cadre de l'opération "Marhaba 2010".

Ce groupe qui a embarqué au port d'Almeria (Sud de l'Espagne) comprend 245 passagers et 59 voitures.

Les passagers ont été conviés à une cérémonie de bienvenue en présence d'une délégation officielle, comprenant notamment le Wali de la région Taza-AlHoceima-Taounate, M. Mohamed El Hafi et la présidente du conseil municipal d'Al Hoceima, Mme Fatima Essaadi.

La délégation officielle a, par la suite, visité le ferry boat "Euro Voyager" qui a une capacité de 950 passagers et 320 véhicules et assure une navette quotidienne entre les ports d'Almeria et d'Al Hoceima.

La Fondation Mohammed V de solidarité, qui participe annuellement à l'encadrement de l'opération " Marhaba ", qui se poursuivra jusqu'au 15 septembre, a mis en place tous les équipements nécessaires pour accueillir dans les meilleurs conditions les MRE et leur apporter toute l'assistance administrative et médicale dont ils ont besoin.

Source : MAP

Faut-il interdire le voile islamique intégral? après la Belgique et la France, le débat fait tache d'huile en Espagne, surtout en Catalogne (nord-est) où les interdictions municipales se multiplient, tandis que le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero hésite à trancher.

Le Parlement régional de Catalogne, l'une des deux régions les plus peuplées du pays doit se prononcer prochainement pour ou contre une motion, non contraignante, de la droite pressant les autorités régionales d'interdire le voile intégral (burqa ou niqab) dans tout l'espace public.

Ce vote à l'issue incertaine était à son ordre du jour mercredi, mais a été reporté à une date non précisée, apparemment en raison de l'agenda chargé de la chambre.

Ses promoteurs estiment que l'Espagne ne peut continuer de "s'abriter derrière le politiquement correct" et "rester en marge du débat européen".

La Belgique a approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans tout l'espace public. Le débat fait rage en France où un projet similaire sera présenté en juillet au Parlement.

La semaine dernière, le Sénat espagnol a approuvé une motion semblable de la droite demandant au gouvernement d'interdire le voile intégral dans les lieux publics.

En Espagne, où la communauté musulmane représente 1,2 million de personnes mais où le port du voile intégral est ultra-minoritaire, ce sont des communes catalanes qui ont pris les devants.

Neuf municipalités de cette région abritant d'importantes communautés marocaine et pakistanaise, ont interdit ces dernières semaines le voile intégral dans les édifices publics, pas dans la rue.

Barcelone, a annoncé la semaine dernière qu'elle allait suivre, comme l'a déjà fait lundi la commune andalouse de Coin (sud).

La question transcende les clivages: ces interdictions ont été prononcées à l'initiative de toutes couleurs politiques.

"Elle ne veut pas de problèmes. Elle m'a dit: je vais remplacer la burqa par une casquette et des lunettes de soleil", témoigne dans El Pais l'époux marocain de l'unique femme intégralement voilée de Cunit, ville catalane ayant voté l'interdiction. Le journal explique que le mari s'exprime à la place de son épouse de 26 ans, arrivée en Espagne il y a neuf ans quand elle était encore mineure, car elle ne parle pas espagnol.

Le débat suscite un certain embarras au sein du gouvernement socialiste, partagé entre deux de ses marques d'identité: la défense de l'égalité hommes-femmes, et le respect des cultures qu'il promeut internationalement à travers son initiative de "Dialogue des civilisations" entérinée par l'ONU.

"A ce rythme, il y aura bientôt plus d'arrêtés municipaux que de burqas en Espagne", a déploré la ministre de l'Egalité, Bibiana Aido, jugeant "nécessaire une régulation générale du voile intégral".

"La burqa ne pose pas seulement un problème d'identification. Elle porte atteinte à l'égalité et à la liberté des femmes. Mais c'est une question extrêmement complexe qu'il faut aborder avec réflexion pour ne pas créer beaucoup plus de problèmes", a-t-elle souligné.

Le ministre de la Justice, Francisco Caamaño, a déclaré que le gouvernement songeait à inclure une mesure pour restreindre l'usage du voile intégral dans les lieux publics dans sa loi en préparation sur la "liberté de religion".

La puissante église catholique espagnole défend le port du voile intégral au nom de la Constitution qui stipule: "Les personnes et institutions ont le droit de manifester leur croyance, dans la limite du respect de l'ordre public".

Amnesty international s'est prononcé mardi contre l'interdiction, au nom de la liberté religieuse et d'expression.

Source : Libération/AFP

M. Aziz Hilali a été élu président de l'Union méditerranéenne des géomètres (UMG) créée le 22 juin 2010 à Marseille à l'issue de son assemblée générale constitutive.

La création de cette nouvelle organisation internationale non gouvernementale émane de la volonté des instances ordinales des ingénieurs géomètres de la méditerrariée de créer une structure régionale pour contribuer à l'organisation et au développement de la profession d'ingénieur géomètre des pays du bassin Méditerranéen, indique un communiqué de l'UMG.

L'UMG se fixe pour objectifs de renforcer les liens culturels et professionnels existants entre les pays du bassin méditerranéen, de développer l'influence de la profession, tant au niveau national, qu'au niveau international et d'organiser chaque année, en marge de l'Assemblée générale, une rencontre des organisations membres de l'UMG sur des questions scientifiques, techniques et écologiques en lien avec la région méditerranéenne.

Au cours de l'Assemblée générale constitutive, il a été procédé à l'adoption des statuts de l'UMG , à l'élection du bureau exécutif et ainsi que du président de l'Ordre National, des Ingénieurs Géomètres Topographes (Maroc) en la personne de M. Aziz Hilali.

Le siège de l'UMG a été fixé à Rabat. Le Bureau Exécutif élu a décidé la tenue de la prochaine Assemblée générale le 17 mai 2011 à Marrakech.

Source : MAP

Plusieurs ministres du gouvernement italien ont signé mercredi une convention pour soutenir le projet "Halal Italia" qui certifiera des produits Made in Italy, conformes aux lois coraniques, dans les secteurs alimentaire, cosmétique, et pharmaceutique.

Quatre ministères ont décidé d'appuyer un projet lancé par la Communauté religieuse islamique italienne (Coreis) de création d'un "Made in Italy" halal, c'est-à-dire "licite" pour l'Islam, pour augmenter l'exportation vers les pays musulmans et garantir le respect des réglementations islamiques en Italie.

"Nous voulons lancer des ponts et non pas construire des murs", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini lors de la présentation du projet.

Pour M. Frattini, ce projet "Halal" est "un instrument important pour l'accès des produits italiens aux marchés des pays arabes".

Selon le ministre, en 2010 le marché du halal mondial génèrera un chiffre d'affaire de 500 milliards d'euros, dont 54 uniquement en Europe et 5 milliards en Italie avec 120.000 entreprises de gestion musulmane.

"Maintenant les pays de religion musulmane et leurs habitants pourront déguster lasagnes, tortelloni et autres produits d'excellence du Made in Italy mais avec un label halal", a ajouté le ministre des Politiques agricoles Giancarlo Galan.

Le label "Halal Italia" préalablement breveté, sera délivré par Coreis, à la demande des sociétés intéressées pour des produits alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques.

"C'est un signe de grande transparence" du gouvernement italien, a déclaré à l'AFP Halima Erika Rubbo de l'organisation Coreis.

Pour M. Galan, ce projet est "un hommage à tous les hommes et les femmes de foi musulmane qui travaillent dans notre pays et à qui nous devons beaucoup".

Selon Coreis qui affirme réunir 50.000 citoyens italiens musulmans, il y aurait 1,4 million de mulsumans en Italie, un chiffre qui n'a cessé de croître ces 20 dernières années.

La convention a été signé par le ministre des Affaires étrangères, du Développement économique, de la Santé et des Politiques agricoles.

Source : La Croix/AFP

Plusieurs ministres du gouvernement italien ont signé mercredi une convention pour soutenir le projet "Halal Italia" qui certifiera des produits Made in Italy, conformes aux lois coraniques, dans les secteurs alimentaire, cosmétique, et pharmaceutique.

Quatre ministères ont décidé d'appuyer un projet lancé par la Communauté religieuse islamique italienne (Coreis) de création d'un "Made in Italy" halal, c'est-à-dire "licite" pour l'Islam, pour augmenter l'exportation vers les pays musulmans et garantir le respect des réglementations islamiques en Italie.

"Nous voulons lancer des ponts et non pas construire des murs", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini lors de la présentation du projet.

Pour M. Frattini, ce projet "Halal" est "un instrument important pour l'accès des produits italiens aux marchés des pays arabes".

Selon le ministre, en 2010 le marché du halal mondial génèrera un chiffre d'affaire de 500 milliards d'euros, dont 54 uniquement en Europe et 5 milliards en Italie avec 120.000 entreprises de gestion musulmane.

"Maintenant les pays de religion musulmane et leurs habitants pourront déguster lasagnes, tortelloni et autres produits d'excellence du Made in Italy mais avec un label halal", a ajouté le ministre des Politiques agricoles Giancarlo Galan.

Le label "Halal Italia" préalablement breveté, sera délivré par Coreis, à la demande des sociétés intéressées pour des produits alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques.

"C'est un signe de grande transparence" du gouvernement italien, a déclaré à l'AFP Halima Erika Rubbo de l'organisation Coreis.

Pour M. Galan, ce projet est "un hommage à tous les hommes et les femmes de foi musulmane qui travaillent dans notre pays et à qui nous devons beaucoup".

Selon Coreis qui affirme réunir 50.000 citoyens italiens musulmans, il y aurait 1,4 million de mulsumans en Italie, un chiffre qui n'a cessé de croître ces 20 dernières années.

La convention a été signé par le ministre des Affaires étrangères, du Développement économique, de la Santé et des Politiques agricoles.

Source : La Croix/AFP

Depuis le début des années 2000, on assiste à un phénomène encore méconnu et difficilement quantifiable : le retour des Viet-Kieu, ces vietnamiens qui ont quitté leur pays en 1975. Aujourd’hui, devenus américains ou français, ils reviennent s’installer dans ce pays en plein boom économique…Suite

Les condamnations de la municipalité et des représentants religieux étaient unanimes mardi à Strasbourg, après la profanation dans la nuit de 18 tombes d'un carré musulman.

Douze stèles ont été renversées et le ou les auteurs des faits ont renversé ou endommagé des plaques et des décorations sur six autres tombes, a précisé à l'AFP Driss Ayachour, président du Conseil régional du culte musulman d'Alsace. En revanche aucune inscription n'a été retrouvée sur les sépultures.

"Cibler ainsi délibérément le carré musulman, c'est inqualifiable, c'est un acte barbare", a dénoncé M. Ayachour.

Les faits ont été découvert tôt mardi par un gardien du cimetière, situé dans le quartier de la Robertsau. Le carré musulman compte 61 tombes au total.

Le sénateur-maire de Strasbourg, Roland Ries (PS), s'est rendu sur place dans la matinée et a annoncé que la municipalité prendrait en charge les frais de remise en état des sépultures.

"Au nom de tous les Strasbourgeois, je condamne fermement cet acte de vandalisme qui ne vise qu'à exacerber les tensions et raviver les sentiments les plus vils", a-t-il réagi dans un communiqué. "Les différentes communautés doivent plus que jamais rester soudées et poursuivre le dialogue pour donner tort aux auteurs de ces profanations", a-t-il ajouté.

Le Consistoire israélite du Bas-Rhin et la Communauté israélite de Strasbourg ont assuré "de leur sympathie et de leur soutien les responsables et l'ensemble de la communauté musulmane".

Abdelaziz Choukri, délégué général de la Grande Mosquée de Strasbourg, a établi "une corrélation" entre la profanation et le lancement, samedi par deux représentants régionaux du Front national, d'un "Comité Non à l'islamisation de l'Alsace-Lorraine" devant le chantier de la Grande Mosquée de Strasbourg.

"Plusieurs plaintes seront déposées si l'enquête de la police judiciaire devait confirmer cette hypothèse", ajoute M. Choukri.

La Grande Mosquée organisera une cérémonie "de mémoire et de respect" vendredi.

Strasbourg est la première ville en France à avoir annoncé, début juin, la création d'un cimetière confessionnel musulman sous gestion publique. Celui-ci devrait voir le jour à l'automne 2011.

Les cimetières alsaciens ont été le théâtre de deux profanations importantes depuis le début de l'année.

Le 27 janvier, jour du 65e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, une trentaine de tombes avaient été détériorées dans un cimetière juif de Strasbourg.

Le 28 mai, une centaine de tombes de soldats allemands tombés pendant les deux guerres mondiales avaient été profanées dans le cimetière de Guebwiller (Haut-Rhin).

 Source : La Croix/AFP

 

Une association "Darkoum pour les marocains résidant à l'étranger" a été créée à Taza au terme d'une récente assemblée générale constitutive.

Cette association dont la présidence a été confiée à M. Mustapha Krissa s'est assignée pour objectifs d'apporter aide et assistance aux MRE originaires de la province et de les inciter à investir dans leur pays d'origine.(MAP).
Source : MAP

Les Belges prennent la sécurité des Marocains résidant à l’étranger  très au sérieux au point de lui consacrer une opération baptisée «Soleil».

Les autorités belges redoublent d’efforts afin de garantir la sécurité des moyens de transport en partance pour le Maroc. L’agence Belga annonce que lors d’opérations de contrôle, menées samedi dernier, des déficiences «préoccupantes» en matière de sécurité ont été constatées sur plusieurs autocars à destination du Maroc (freins et pneus lisses, surcharges…).

Les Belges prennent la sécurité des MRE très au sérieux au point de lui consacrer une opération baptisée «Soleil». Des mesures qui visent essentiellement à «contrôler le respect de la réglementation sociale en matière de temps de repos et de conduite des chauffeurs d’autocars en partance pour le Maroc à l’occasion des départs en vacances». Il visait aussi à vérifier l’état des autocars et de leurs remorques sur le plan technique et sécuritaire.

Les infractions relevées par les autorités compétentes «ont donné lieu au paiement immédiat d’amendes pour un montant cumulé de 15.000 euros environ», annonce la même source.

Un contrôle qui s’impose vu les nombreux accidents meurtriers intervenus ces dernières années sur les autoroutes européennes.

Source : Le Soir échos

Le Maroc exprime sa préoccupation "grandissante" concernant les replis communautaires et le développement de l'islamophobie à travers le monde, a indiqué, mardi à Astana (Kazakhstan), l'ambassadeur du Maroc auprès des organisations internationales, M. Omar Zniber.

Dans une déclaration lue lors de la Conférence du Haut niveau de l'Organisation pour la sécurité et la coopération économique en Europe (OSCE), M. Zniber a souligné l'importance de "condamner avec force les amalgames entre une quelconque religion et le terrorisme, véhiculés par les médias mais aussi par certains discours publics".

La délégation marocaine participant à cette conférence réitère, à cet égard, sa proposition qu'une "déclaration et/ou une décision sur la lutte contre la discrimination à l'égard des musulmans puisse être adoptée par l'OSCE comme cela a été le cas à Berlin où les 56 pays membres de l'OSCE ont adopté la déclaration de Berlin pour la lutte contre l'antisémitisme".

"L'esprit de tolérance et de dialogue, qui ont toujours animé le Maroc et ses souverains, sa politique d'ouverture de juste milieu et de tolérance, son attachement à la légalité internationale, au respect du voisinage, aux droits des minorités et au règlement pacifique des différends, ont prédisposé le Royaume du Maroc à jouer un rôle pionnier en matière de dialogue entre les cultures et les religions", a affirmé le diplomate marocain.

Il a rappelé, dans ce contexte, l'hommage rendu, début de 2010 à Varsovie, à feu SM Hassan II et au Pape Jean Paul II en considération de leur rôle avant-gardiste en tant que fondateurs du dialogue entre les civilisations et les cultures et le message adressé par SM le Roi Mohammed VI, l'année dernière, aux participants à la Conférence de lancement par l'UNESCO du projet Aladin pour un dialogue interculturel fondé sur la vérité historique, la connaissance et le respect mutuel.

Par ailleurs, le diplomate a précisé que la délégation marocaine souligne l'importance cruciale d'un règlement juste et définitif du conflit israélo-palestinien qui "continue d'attiser les sentiments d'injustice et de frustration et donc d'amplifier les formes d'intolérance à travers le monde".

La délégation souligne également la nécessité de la mise en place de partenariat entre les Etats, la société civile et les médias pour la promotion des valeurs de tolérance, de dialogue et de respect mutuel.

Elle insiste sur l'urgence de faire en sorte que la diversité culturelle soit un pilier des programmes scolaires en vue de mettre fin aux idées préconçues et aux peurs réciproques et d'entreprendre des actions en profondeur structurelles en réfléchissant, par exemple, à la façon dont l'histoire est enseignée à l'école, la mise en valeur de la contribution des migrants et notamment ceux provenant de communautés religieuses cible de discrimination dans les sociétés d'accueil.

S'agissant de la collecte des données et statistiques sur les discriminations et les manifestations d'intolérance, la délégation marocaine réitère l'importance de la mise en oeuvre de la disposition relative à "la collecte et la mise à la disposition du public de données et de statistiques sur les crimes de haine et les violentes manifestations d'intolérance" de la décision ministérielle 9/09 adoptée à Athènes.

Concernant la lutte contre l'antisémitisme, la délégation salue les efforts déployés par l'OSCE en matière de lutte contre l'antisémitisme, a indiqué M. Zniber, rappelant que le Royaume a été le premier pays arabe à signer avec le musée américain du mémorial de l'holocauste un accord portant sur la coopération dans le domaine des archives et l'ouverture des dossiers classés relatifs à la persécution et aux actes d'antisémitisme de l'époque.

La Conférence du Haut niveau de l'OSCE se tient du 28 au 30 juillet à Astana sous le thème " la tolérance et la non discrimination".

Le Kazakhstan, en sa qualité de pays assurant la présidence en exercice de l'OSCE pour 2010, inscrit la question de la promotion de la tolérance et la lutte contre la discrimination en tant que priorité dans l'agenda de l'organisation.

Source : MAP

La Banque marocaine pour le commerce extérieur "BMCE Bank" et l'opérateur télécoms Méditel viennent de sceller un partenariat pour lancer de nouvelles offres téléphoniques dédiées au Marocains résidant à l'étranger (MRE), clients de BMCE Bank détenteurs de la carte avantages.

Ces offres permettront aux proches des MRE de bénéficier de forfaits téléphoniques à prix réduits, d'appels illimités verts l'international ainsi que d'un coût par minute spécial pour tous leurs appels vers l'étranger, indique un communiqué de la BMCE Bank.

Elles visent ainsi à rapprocher davantage les clients BMCE Bank de leur famille au Maroc, en favorisant les appels vers l'international 24 H/24 et 7 jours/ 7 à des tarifs exceptionnels.

"Ce partenariat vient aussi enrichir les privilèges qu'offre la carte avantages aux clients équipés en Pack Dawli Plus, et qui compte plusieurs partenaires notamment dans le transport aérien, maritime, terrestre, l'hôtellerie, l'immobilier et la location de voitures", ajoute la même source.

Source : MAP

Le parlement régional catalan se prononce mercredi sur une motion de la droite réclamant l'interdiction du port du voile intégral islamique dans tous l'espace public de la région, alors que le débat commence à faire tâche d'huile en Espagne.

Deux députés conservateurs ont présenté cette motion qui presse la région "d'adopter toutes les réformes légales nécessaires pour interdire le port de vêtements couvant totalement le visage", dont la burqa et le niqab, "tant sur la voie publique que dans les édifices publics", selon ce texte publié au journal officiel du parlement catalan.

Invoquant la dignité et la non-discrimination des femmes, ils estiment que les autorités "ne peuvent rester en marge du débat européen". Ils citent notamment la Belgique qui a approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans tout l'espace public et la France, où un projet similaire sera présenté en juillet au Parlement.

Amnesty International a appelé mardi dans un communiqué les députés catalans à rejeter cette motion.

Une interdiction totale "violerait les droits à la liberté d'expression et de religion de ces femmes qui ont choisi de se couvrir le visage comme expression de leur identité ou croyances", a déclaré son expert sur la discrimination en Europe, John Dalhuisen.

"Les Etats ont l'obligation de protéger les femmes contre l'imposition du port du voile intégral mais l'interdiction n'est pas le moyen d'y parvenir", a-t-il estimé.

En Catalogne, où réside une forte communauté musulmane, neuf municipalités catalanes ont à tour de rôle interdit le port du voile intégral dans les édifices publics ces derniers jours. La mairie de Barcelone a annoncé le 14 juin qu'elle allait faire de même.

Ces initiatives s'étendent: le conseil de la petite ville andalouse de Coin (sud) a emboîté le pas lundi.

Les sénateurs espagnols ont approuvé la semaine dernière une motion pressant le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero d'interdire le voile intégral dans les lieux publics.

Le ministre de la Justice Francisco Caamaño a récemment déclaré que le gouvernement songeait à inclure dans une future loi sur la "liberté de religion" une mesure pour restreindre l'usage du voile intégral.

Source : AFP

Après le Festival des musiques sacrées, les échanges interculturels seront le mot d'ordre du 6è Festival de la culture amazighe, qui se tiendra du 1 au 4 juillet prochains à Fès. 180 artistes de par le monde sont attendus dans la capitale spirituelle du Royaume à cette occasion.

Organisée sous le thème « Migration et Hybridité : le paradigme Maghreb-Europe », la sixième édition du Festival de la culture amazighe s’inscrit dans une logique d'ouverture sur les autres cultures du monde. Pour ce, 180 artistes du Maroc et d’ailleurs sont attendus.

Ce grand moment de culture verra des prestations de grands noms de la chanson amazighe comme Ammouri M’barek, et de la chanson populaire, à l’instar d’Abdellah Daoudi. Les Algériens de Tagrawla et le groupe italien Chafarde devraient aussi se produire durant le festival. Les concerts se tiendront sur quatre scènes réparties dans la médina de la capitale spirituelle, rapporte la MAP.

À noter, la programmation du festival rendra hommage à des poètes et artistes amazighes pour l’ensemble de leur œuvre.

Un important volet académique a été pensé, permettant des rencontres de réflexion autour de la thématique globale de l’évènement. La MAP précise d’ailleurs que les chercheurs et autres experts conviés à ces rencontres débattront autour de six axes principaux, à savoir : « amazighité, migration et écriture », «la pluralité culturelle au Maghreb dans ses relations avec l'Europe », « orientalisation, européanisation, islamisation»,  «le contexte maghrébin et son métissage »,  «migration et hybridités discursives »,  «écriture et littérature de l'immigration ».

Les thèmes ne pouvaient être mieux choisis, pour une manifestation qui a bâti sa réputation dans le brassage culturel.

Pour plus d'informations, cliquez ici.

Source : Yabiladi

Organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger les 24 et 25 juin 2010 à Rabat, la conférence internationale « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux » a clôturé ses travaux le vendredi en présence de Driss El Yazami, président du CCME, Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la communauté  marocaine résidant à l’étranger, Omar Azziman, président délégué de la Fondation Hassan II des MRE et Mohamed Benabdelkader, directeur de la coopération, qui a donné lecture d’un discours de Latifa Laabida, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale.

Issus de neuf pays (Belgique, Espagne, France, Etats-Unis, Italie, Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas et Canada) et du Maroc, près de 130 chercheurs, responsables publics du Maroc et acteurs associatifs de la communauté marocaine et  représentants des gouvernements étrangers partenaires, ont établi durant  ce séminaire un bilan de l’ensemble des dispositifs mis en place en matière d’enseignement des langues arabe et amazighe. Il a ainsi été constaté la diversité des dispositifs, le nombre grandissant des acteurs intervenant dans ce domaine ainsi que les différentes contraintes qui entravent l’accomplissement de leur mission. A cet égard, la tension existant entre ces dispositifs et les mutations continues des communautés marocaines (dont en premier lieu l’émergence des nouvelles générations) a été analysée ainsi que l’inadéquation de certains outils mis en place à la fin du siècle dernier.

Alors que Mohamed Ameur a rappelé les grandes lignes du plan d’urgence adopté il y a quelques mois par le gouvernement dans ce domaine, Omar Azziman a insisté sur la nécessité d’une évaluation des expériences cumulées durant les trois dernières décennies en matière d’enseignement de la langue et de la culture d’origine, dont les conclusions devraient servir de tremplin pour une coopération plus ajustée entre les différents partenaires publics marocains, en association avec leurs homologues des pays d’accueil et des acteurs sur place, qui devraient être multipliés au regard du caractère mondial de l’émigration marocaine.
La mise en œuvre par les divers gouvernements européens d’un cadre  commun de référence en matière de programmes scolaires et d’enseignement des langues vivantes a été soulignée par plusieurs intervenants, qui ont insisté sur la nécessité pour l’enseignement des langues  de l’immigration de s’y adapter. « L’avenir de l’enseignement assuré par notre pays ne peut se concevoir sans cette adaptation», a rappelé Driss El Yazami.

Concluant les travaux de cette conférence, le président du CCME a rappelé la nécessité de procéder à des évaluations régulières des efforts importants consentis par notre pays dans ce domaine, appelé de ses vœux une coopération plus étendue avec les nouveaux acteurs associatifs, coopération déjà entamée par le département de M. Ameur. « Cette coopération doit se faire après une certification des programmes et de la pédagogie mis en œuvre et faire l’objet d’une évaluation périodique ». Il a enfin fait part de la disponibilité du Conseil de continuer le processus de discussion avec l’ensemble des acteurs, notamment par la tenue de séminaires au sein même des pays d’immigration.

Source : Libération

Depuis les années 70, le Maroc est engagé dans l'enseignement de la langue et la culture d'origine (ELCO) à la jeunesse marocaine résidant à l'étranger. Aujourd'hui, ce dispositif a un besoin de réformes. Lors de la conférence internationale « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux », qui s'est tenue du 24 au 25 juin dernier à Rabat, de nombreuses pistes ont été proposées pour une refonte globale de la pédagogie et des programmes.

L'apprentissage des langues des principales minorités non-européennes est un maillon faible des systèmes éducatifs en Europe. Choisir par exemple l'Arabe en France ou le Turc en Allemagne comme première ou deuxième langue vivante n'est pas possible, malgré la demande très présente des familles de migrants, notamment marocaines.

Dans l'absence d'une telle offre, le Maroc a, dès les années 70, conclu des accords bilatéraux avec les pays d'accueil des MRE pour mettre en place un enseignement de la langue et de la culture d'origine (ELCO). Selon différentes formules pour chaque pays, des cours complémentaires sont proposés aux jeunes MRE par des enseignants envoyés par le Maroc.

Mais aujourd'hui, ce dispositif n'est plus d'actualité. Comme le souligne le CCME dans l'argumentaire sur lequel se basait la conférence, la finalité de ces mesures était de préserver l'identité culturelle et les compétences linguistiques  « en vue de leur réinsertion dans la société marocaine ». Ce retour au pays d'origine ne correspondant plus à la réalité d'une grande partie de la communauté marocaine à l'étranger, il s'agit aujourd'hui de proposer des pistes de réforme pour l'enseignement de l'Arabe à une population durablement installée dans les pays d'accueil.

Renforcer l'apprentissage oral de la langue arabe, proposer plus de formules de vacances éducatives au Maroc à l'exemple des universités d'été, et utiliser les possibilités qu'offre l'internet en mettant en place un dispositif d'e-learning, voilà quelques pistes proposées au cours de la conférence. Elles pourraient adapter l'offre à la demande des cours d'arabe dans les pays d'accueil.

Pour Farid El Asri, chargé de recherche à l'université catholique de Louvain en Belgique, un autre projet, très ambitieux, serait possible et souhaitable. Dans un entretien accordé en marge de la conférence, il  nous explique que l'enseignement de l'Arabe souffre aujourd'hui de deux maux. D'un côté, l'importance et l'utilité d'apprendre cette langue, notamment pour un avenir professionnel, ne sont pas assez mises en avant. D'un autre côté, il n'y a pas de véritable reconnaissance pour ceux qui apprennent l'Arabe. Il n'y a pas de diplôme qui est délivré et qui soit reconnu à échelle internationale ou même nationale pour certifier le niveau de connaissances de l'Arabe.

Conjuguant ces deux aspects avec le manque, au Maroc, de structures d'accueil pour apprendre la langue Arabe, M. El Asri proposait de développer un « TOEFL arabe » ici même. Ce système de tests d'Anglais langue étrangère (« test of English as a foreign language »), qui est aujourd'hui reconnu partout à travers le monde, est un moyen efficace pour prouver, notamment à des futurs employeurs, ses connaissances de langue. Pouvoir obtenir un TOEFL est une motivation supplémentaire et parfois même l'unique raison de prendre les cours de langue. Pour l'Arabe, un tel système fait cruellement défaut.

Pourtant, il ressortait également de la conférence que cette idée de créer un TOEFL de la langue arabe s'accorderait très bien avec la reconnaissance aujourd'hui croissante au sein de l'Union Européenne de la nécessité de systématiser l'enseignement de l'Arabe au niveau européen. Un cadre de référence commun a été élaboré pour la plupart des langues vivantes enseignées en Europe, six niveaux, allant de A1 à C2, attribués en fonction des capacités dans les différentes compétences linguistiques. Cette structure doit être appliquée pour  l'Arabe.

Mais il n'était pas seulement question de l'enseigenement de l'Arabe littéral. Pour beaucoup de spécialistes, le débat doit être élargi à un enseignement ou initiation aux différentes langues utilisées au Maroc : la darija et le tamazight. Il convient ainsi d'introduire dans cet enseignement le patrimoine culturel marocain, comme par exemple les contes, la diversité et la richesse de l'histoire du royaume.

Source : Yabiladi

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami a appelé au renforcement de la coopération avec les nouveaux acteurs associatifs en matière d'enseignement des langues de l'immigration…Suite

Lors d'une conférence sur les langues en immigration, Driss El Yazami, président du CCME a souligné la nécessité d'un débat national sur les finalités de l'offre linguistique dédiée aux enfants…Suite

L’association « Amis et victimes des familles de l'Immigration Clandestine» (AFVIC) a organisé récemment une conférence de lancement en coordination avec l'organisation PlaNet Finance avec le soutien de la fondation suisse « Drossos » et en partenariat avec Centre Chourouk pour le développement Social (CCDS) et l'Association «Amis des Centres de Réformes et de Protection de l'Enfance » (ACRPE)…Suite

Les travaux du séminaire international "Maroc: Femmes et défis", se sont ouverts, mardi à Séville (sud de l'Espagne) en présence de plusieurs hauts responsables marocains et espagnols et une pléiade de personnalités et de femmes chercheurs, intellectuelles, universitaires et artistes des deux côtés du Détroit.

La séance d'ouverture de ce séminaire à été marquée par la présence notamment du Conseiller du Souverain et président délégué de la Fondation Trois Cultures de la Méditerranée, André Azoulay, du Ministre de Culture, Bensalem Himmich, ainsi que de la conseillère (ministre) pour l'Egalité et le Bien-Etre Social du gouvernement Andalou, Micaela Navarro et de la Directrice Générale de la Fondation Trois Cultures de la Méditerranée, Elvira Saint- Gerons Herrera.

Organisée dans le cadre du cycle d'activités culturelles "Le Maroc en trois cultures", inauguré fin mai à Séville par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée, cette rencontre jettera la lumière sur plusieurs aspects relatifs à la femme marocaine contemporaine et à sa situation, notamment les avancées et les acquis qu'elle a réalisés dans divers domaines et les défis qu'elle a réussi à relever durant les dernières années.

Il sera aussi question, au cours de ce séminaire, de débattre de l'évolution de la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et son rôle dans l'essor artistique et culturel du Royaume.

L'objectif de ce séminaire est d'exposer la réalité de la femme marocaine "loin des stéréotypes et des simplifications excessives souvent diffusés par les média", soulignent les organisateurs.

"Femmes et espaces culturels", "femmes et dignité humaine" et "femmes et pouvoir", seront les sous thèmes qui seront évoqués à cette occasion.

A noter que le thème de la femme occupe une place importante dans le cycle "Maroc en trois cultures", à travers les séminaires et les activités artistiques programmés.

Organisé par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée et le ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, avec la collaboration du gouvernement Andalou, le cycle "Maroc en trois cultures" s'est ouvert le 26 mai dernier à Séville.

Une riche et diversifiée programmation a été retenue par les organisateurs pour la célébration de ce Cycle qui se poursuivra jusqu'à octobre prochain, avec notamment à la clé des séminaires, des expositions, des défilés de mode et des concerts de musique.

Créée en 1998 à Séville, la Fondation des Trois cultures et des Trois religions de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.

Source : MAP

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