vendredi 18 octobre 2024 15:20

La consécration du principe de proximité incitera les Marocains résidant à l'étranger (MRE) à investir davantage dans le secteur de l'immobilier et renforcera leur confiance en l'avenir de ce secteur au Maroc, a affirmé, jeudi à Rabat, M. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Intervenant lors d'une rencontre nationale sur "l'accompagnement de l'investissement des Marocains du monde dans le secteur de l'immobilier", M. Ameur a relevé que l'accompagnement efficient de l'investissement des MRE dans l'immobilier nécessite la mise en place d'un guide où figurent les intervenants, les procédures administratives et les produits offerts.

Il a également souligné l'importance d'organiser davantage de salons et de rencontres pour permettre aux Marocains du monde de mieux connaître les opportunités offertes dans ce secteur au Maroc.

Le gouvernement a pris plusieurs mesures durant les derniers mois en vue d'améliorer les conditions d'investissement des MRE dans le secteur de l'immobilier, a ajouté M. Ameur, soulignant la nécessité d'établir une meilleure communication pour permettre à cette communauté de s'informer de manière adéquate sur le développement accéléré que connaît l'immobilier au Maroc.

Il a également relevé que la demande croissante des MRE dans le secteur de l'immobilier reflète leur confiance en le secteur et leur détermination à contribuer à sa promotion.

Le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, M. Ahmed Taoufiq Hejira a, de son côté, indiqué que les différents salons organisés en collaboration avec le secteur privé dans les pays européens et en Amérique du nord visent à rapprocher l'offre à la demande et à permettre aux MRE désirant investir dans ce secteur de mieux s'informer sur les opportunités offertes.

Il a également appelé à la multiplication des efforts de tous les acteurs concernés pour mieux accompagner les MRE désirant investir dans l'immobilier au Maroc, plaidant pour la création d'un guichet ouvert à leur profit pour mieux connaître leurs attentes.

Source : MAP

Un rapport rédigé par la Cimade pointe la lenteur et l’opacité des procédures de délivrance de visas pour la France, en particulier dans les pays africains

Selon un rapport de la Cimade, les procédures d'obtention de visas permettant de séjourner en France sont opaques, surtout lorsque des ressortissants africains sont concernés(AFP/Diallo).

Ils racontent les attentes qui s’éternisent, le flou des documents à fournir, le coût des formalités qui augmentent et les refus sans explication… Pour les deux millions de personnes étrangères qui font chaque année une demande de visa français, le premier contact avec l’administration relève bien souvent du parcours du combattant.

« Un univers kafkaïen », n’hésite pas à dire la Cimade, qui présente pour la première fois un rapport sur la délivrance des précieux sésames dans les consulats et ambassades français.

Un système mal connu et évalué

Alors que la gestion des visas devient un outil de plus en plus important dans la politique de contrôle de l’immigration, le système demeure très mal connu et évalué. Pourtant, sur le terrain, le mécontentement monte, comme le prouve le nombre de recours devant le Conseil d’état, passé de 170 en 2003 à 900 en 2008.

Et dans les deux tiers des cas, cette saisine aboutit. « Nous avons senti depuis quelques années cette préoccupation monter dans notre pays, explique Jérôme Martinez, le tout nouveau secrétaire général de la Cimade. Beaucoup de Français éprouvent les pires difficultés à faire venir un mari ou une femme et nombre d’étrangers doivent renoncer à revoir un proche parce que les consulats exercent des contrôles de plus en plus contraignants. »

La situation des visas est certes très contrastée selon les zones géographiques. Dans tous les pays où il existe un « risque migratoire », c’est-à-dire principalement au Maghreb et en Afrique subsaharienne, le constat est « accablant » soulignent les auteurs du rapport, qui ont effectué six missions sur le terrain. Au Sénégal, au Mali, en Algérie, au Maroc, mais aussi en Turquie et en Ukraine.

Entre opacité et lenteur des procédures

La première critique concerne l’opacité et la lenteur des procédures. Concernant les pièces à fournir, « les consulats établissent eux-mêmes les listes sans aucun encadrement législatif », relève le rapport. Par exemple, l’ambassade du Mali exige des justificatifs relatifs aux ressources ou au logement d’un conjoint vivant en France. De plus, alors que le délai moyen d’obtention du document est de 12 jours, certains candidats au départ doivent attendre des mois sans que l’administration n’encoure la moindre sanction.

Dans de nombreux pays, les autorités sous-traitent à des opérateurs privés une partie de l’instruction. En Côte d’Ivoire, il faut par exemple se rendre dans une banque et payer 5 000 francs CFA (7,65 €) une carte à gratter qui donne un code personnel d’appel. « Il faut ensuite dépenser des fortunes à patienter et se perdre sur un serveur vocal », témoigne un Ivoirien dans le rapport.
« Les demandeurs peuvent n’avoir jamais affaire à un agent du consulat », souligne le document. Autre élément de critique, le coût des formalités qui ne cesse d’augmenter. 60 € pour un visa court séjour et 99 € pour un visa long séjour. Or, souligne la Cimade, les sommes ne sont pas remboursées en cas de refus.

Des frais excessifs pour les demandeurs

« Les frais versés par les demandeurs seraient bien supérieurs au coût réel de l’instruction des dossiers », souligne le rapport qui estime qu’en 2007, l’activité des visas a rapporté 29 millions d’euros à la France. « Il est bien entendu qu’il n’existe pas de droit au visa, commente Jérôme Martinez. Tous les États conservent légitimement la possibilité de refuser la délivrance d’un titre. Mais ce qui est inacceptable, c’est l’absence de règles, de transparence. La question des visas est un véritable trou noir dans notre droit. C’est d’autant plus choquant que les ambassades ont acquis ces dernières années des prérogatives de plus en plus importantes dans la politique de contrôle de l’immigration. »

Depuis plusieurs années, les autorités françaises ont pourtant pris plusieurs initiatives pour améliorer le dispositif, y compris avec les pays où le risque migratoire est élevé. Elles développent par exemple les visas de circulation, qui permettent à un citoyen étranger de faire plusieurs courts séjours en France pendant une durée de cinq ans, sans avoir à renouveler à chaque fois les démarches. Ces visas de circulation ont presque doublé en dix ans (350 000 délivrés en 2008) selon les statistiques du gouvernement.
La France a aussi passé plusieurs accords de gestion concertée des flux migratoires avec des états africains. En échange de leur engagement à mieux contrôler leurs frontières, leurs ressortissants bénéficient d’une réduction des frais de visa. Le ministre de l’immigration Éric Besson a également simplifié, depuis septembre, la situation des titulaires d’un visa long séjour qui n’ont plus besoin de refaire des démarches une fois arrivés en France pour obtenir un titre de séjour.

Les consulats, ces forteresses

En dépit de ces réformes, la délivrance des visas demeure un sujet de colère dans les pays africains où les consulats français sont devenus des « forteresses », estime Jérôme Martinez. Le ressentiment à l’égard de la France est d’autant plus fort que le trafic des documents est fréquent. En 2007, le rapport du sénateur UMP Adrien Gouteyron, l’un des très rares travaux sur le sujet, estimait que les « cas avérés de corruption sont fréquents » autour de la délivrance des visas. « Rares sont les consulats épargnés », insistait le sénateur.

Le rapport de la Cimade conclut cette enquête par une série de 13 propositions pour améliorer la politique de délivrance des visas. Il suggère notamment de fixer des « critères limitatifs sur lesquels peut se fonder un refus » de l’administration française.

Source : La Croix

La secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach a souligné mercredi que le ministère accorde une importance particulière aux prestations consulaires dédiées aux membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger et ce, dans le cadre d'un plan décliné en plusieurs axes.

Mme Akharbach, qui répondait à une question orale sur la détérioration des services consulaires destinés au Marocains résidant à l'étranger (MRE) du groupe du Rassemblement constitutionnel unifié à la Chambre des représentants, a expliqué que ce plan, qui intervient en application des Hautes instructions royales visant à entourer les MRE de la sollicitude à tous les niveaux, porte principalement sur l'équipement et la mise à niveau des édifices consulaires et l'amélioration des conditions d'accueil.

Le plan prévoit également la modernisation des moyens de communication, le rapprochement des centres et des services consulaires des ressortissants marocains, le développement et la simplification des procédures administratives et la promotion des affaires sociales, religieuses et cultuelles.

Mme Akharbach a souligné que le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération veille à l'affectation dans ses centres à l'étranger de cadres disposant de l'expérience et de la compétence requise et organise à leur profit des sessions de formation continue dans les domaines économique, social et consulaire portant notamment sur les mesures relatives au passeport biométrique, à la carte nationale d'identité électronique et au système informatique de l'état civil.

Elle a, dans ce sens, fait savoir que les centres du ministère à l'étranger ont commencé à délivrer le passeport biométrique depuis le 15 décembre 2009, avant que cette opération ne soit généralisée à partir du 1er avril 2010.

Le ministère, a-t-elle signalé, a donné ses instructions pour que l'expédition des demandes d'établissement des cartes nationales d'identité électroniques et leur renouvellement s'effectuent par le biais de la valise diplomatique au moins deux fois par semaine.

Dans le but de rapprocher l'administration consulaire des MRE, a-t-elle noté, le ministère a procédé au cours des deux dernières années à l'ouverture de nouveaux consulats à Vérone, Orly, Tarragone, Istanbul et Dubaï.

Parallèlement, Mme Akharbach a donné un aperçu sur les autres mesures entreprises habituellement par le ministère lors de l'opération transit des MRE, précisant qu'ils consistent principalement en la mobilisation de fonctionnaires et d'agents bien avant la saison estivale afin de renforcer les staffs des centres consulaires connaissant un afflux massif des MRE.

Il s'agit également du déplacement du staff consulaire dans les zones éloignées des centres consulaires, outre une permanence régulière pendant les week-end et les jours férié pour traiter les cas urgents.

Source : MAP

Comme à tous ses auditeurs qui ne sont pas chanteurs, la chanson marocaine m’a, jusqu’ici, plus coûté que rapporté. Je ne saurais oublier, néanmoins, qu’il y a une trentaine d’années, devant la fontaine Saint-Michel à Paris Abdelhadi Belkhayat, rencontré par hasard, eut un excellent mouvement : il m’offrit cent francs !

C’est  notamment en souvenir de cette pulsion généreuse que j’écoute les enregistrements  de cet artiste de premier plan. Pour le reste, je suis plutôt nostalgique de Mohammed Fouiteh et cela s’explique par ma  petite enfance. En effet, c’est dans un berceau partagé avec mon frère jumeau Farid que j’entendis pour la première fois de ma vie une chanson interprétée en live par Mohammed Fouiteh.

Le séjour parisien de Fouiteh, dans les années 50, est mentionné par Driss El Yazami dans «Générations-un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France» ( Gallimard, 2009 ). Celui-ci écrit dans le chapitre dont la rédaction lui a été confiée et qui porte sur «Paris, scène maghrébine» : «La plupart (des artistes) font le déplacement pour des raisons strictement artistiques. Quelques uns pour apprendre (tel le Marocain Fouiteh), mais beaucoup d’autres, dépourvus de formation mais non de talent, pour rencontrer les maisons de disques…».

C’est donc au cabaret oriental El Djazair, qui était plus un restaurant  qu’une salle de spectacle, haut lieu de la chanson maghrébine en France que j’entendis, encore dans mes langes, le cher Fouiteh. Driss El Yazami rappelle que le chanteur habitait à la Maison des étudiants, rue Bonaparte, dans le VIe arrondissement «où il côtoie ses compatriotes, militants actifs de l’Association des étudiants musulmans nord-africains. Il enregistre-(…) à l’initiative d’Ahmed Hachlaf (…) deux chansons nationalistes codées Awmaloulou titre volontairement obscur, dira l’artiste et Menni mchiti Sidi «Après ton départ, Monseigneur» qui sont des protestations contre l’exil de Mohammed V».

Ce sont de tels souvenirs -si tant est que l’on puisse en garder de précis des toutes premières années que l’on passe sur terre, que ravive la lecture du petit ouvrage d’Abdelhadi Tazi «Mon premier voyage  en France 1952»  (Editions du Sirocco, 2009, traduction de «Rihlati al oula ila Farança»  qui parut en 2008 chez Dar Al Harf). L’historien aujourd’hui nonagénaire a conservé le regard d’un amoureux de l’existence et une forme de sympathique naïveté. Il nous y décrit, Farid et moi, comme «des prématurés, somnolant tels deux chatons, mais dans une couveuse pour compléter leur croissance».

En fait de croissance, je ne mesure pas plus, d’un mètre soixante quatre centimètres, à l’heure actuelle, ce que j’indique en toutes lettres pour faire plus long.

Ce n’est pas sans songer à la visite parisienne d’Abdelhadi Tazi que l’univers des chansons et des poèmes qui participent de la constitution de la sensibilité m’est venu à l’esprit. En effet, notre auteur écrit à propos de mon père : «Driss m’avait demandé (…) «Le livre des chansons», une anthologie de la poésie arabe par Abu al Faraj d’Ispahan».

Moins érudit est le livre consacré à des chansons (et des images) que je consulte aujourd’hui, mais c’est une lecture pleine de détails curieux : «L’aventure scopitone» 1957-1983  est l’histoire des précurseurs du vidéoclip par Jean-Charles Scagnetti (éditions Autrement, 2010).

L’auteur y explique que le lancement en France d’un catalogue maghrébin et moyen-oriental prolongea d’une décennie l’exploitation des juke-box à images, notamment dans les cafés maghrébins, «véritables lieux de sociabilité institutionnalisée des communautés algériennes, marocaines et tunisiennes».  Sept chansons d’Abdelwahab Doukkali furent  ainsi filmées.

Hélas, pas de scopitone montrant Mohammed Fouiteh en interprète de l’une on l’autre de ses chansons. C’est fort dommage car, pour l’avoir souvent salué à Rabat, longtemps après son séjour parisien, je me souviens à jamais de son absolue gentillesse.

Source : Le Soir échos

La 2ème édition des universités d'été des jeunes marocains du monde aura lieu du 1er au 28 juillet avec la participation de plus de 500 jeunes âgés entre 18 et 25 ans. Initiée par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, cette manifestation vise à répondre à la demande de plus en plus forte de la communauté marocaine résidant à l'étranger, soucieuse de renforcer l'attachement de ses nouvelles générations à leur pays d'origine, indique, mercredi, un communiqué de ce département.

Organisée en partenariat avec le ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la recherche scientifique, cette 2ème édition prévoit un programme proposant des sorties pédagogiques, des cours de langue et de culture arabo-musulmane ainsi qu'une animation artistique variée.

Cette édition sera organisée dans les Universités Mohammed V -Agdal- Rabat du 4 au 24, Hassan II de Casablanca (5-15), Mohammed V-Souissi-Rabat (10-20), Abdelmalek Assaadi-Tétouan (01-10), Cadi Ayyad-Marrakech (01-10), Hassan II-Mohammadia (15-25), Chouaib Doukkali -El Jadida (04-14), Ibn Zohr-Agadir (16-26) et Mohammed 1er -Oujda (16-26).

Source : MAP

Il porte avec une quarantaine d'enseignants et chercheurs de la diaspora marocaine un projet qui intègre plusieurs pôles d'enseignement et de recherche à vocation internationale dans des domaines stratégiques pour le développement du Maroc .Noureddine Mouaddib, a été Directeur de recherche à l'Ecole Polytechnique de Nantes, il est conseiller scientifique à l'OMS, membre du Conseil national universitaire, membre de plusieurs clubs de recherche.. Entretien.

LE MATIN : Où en est-on de ce débat sur le vide juridique de l'enseignement privé supérieur qui a alimenté beaucoup de polémiques ?

NOUREDDINE MOUADDIB : Il y a pour être franc un vide juridique. Mais les textes de décrets et les arrêtés sont en cours. Pour combler ce vide juridique qui peut s'expliquer en partie par le manque de projets, nous avons signé avec l'Etat un contrat de développement qui nous permet de communiquer avec cette appellation d'Université internationale de Rabat. C'est un engagement de l'Etat pour que l'Université puisse porter cette appellation comme cela est prévu dans la loi 01 /02. Nous sommes donc dans un cadre de partenariat public-privé avec un contrat de développement qui nous a permis de communiquer sous cette appellation. C'est un contrat engageant des deux côtés.

Du nôtre d'abord, puisque nous nous engageons sur des questions d'encadrement, de la recherche et du campus et que nous avons une obligation de résultat vis-à-vis de l'Etat. L'Etat de l'autre coté qui est partie prenante s'engage à nous donner le titre d'Université, à l'accréditation des filières.

Pour être plus précis, quel sera le cheminement qui mettra fin au vide juridique ?

Les textes d'application de la loi 01/02 sont prêts, ils sont actuellement au Secrétariat général du gouvernement. Après validation ils passeront à la primature pour la signature du Premier ministre. L'UIR sera la première université créée par un arrêté du ministre de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur. Il y aura certainement d'autres universités. La demande est là mais à mon avis la question la plus importante c'est comment répondre à la demande du marché. L'accréditation est certes un gage de sécurité mais la qualité sera régulée par le marché.

Il y a actuellement un rush du privé vers l'enseignement supérieur qui inquiète certaines organisations mais qui inquiète aussi les parents qui craignent une marchandisation de l'enseignement. Que répondez-vous à ces inquiétudes et quelle est la spécificité de l'UIR ?

Nous ne sommes pas des investisseurs. Nous sommes dans un projet académique Nous sommes une quarantaine de Marocains qui avons tous une expérience d'enseignement d'une vingtaine d'années dans les grandes universités américaines comme Harvard, d'universités françaises de renom et nous travaillons depuis 5 ans sur ce projet de création de l‘UIR. Nous voulons que cette université soit compétitive au niveau international pour donner de la visibilité au Maroc. Cela ne peut se faire sans fédérer les synergies pour avoir des masses critiques pour une qualité d'enseignement et de recherche. Les formations de l'UIR concernent surtout les technologies de pointe: énergies, aéronautique, industrie automobile, nouvelles technologies d'information et de communication. L'université développe également des laboratoires de recherche consacrés à la recherche appliquée. Tout cela nécessite des investissements en équipements pédagogiques qui sont très lourds d'où notre partenariat avec des institutions publiques. Le Maroc peut devenir une destination régionale dans le cadre de l'économie de la connaissance. Nous y croyons et nous nous donnons les moyens pour cela.

Quels sont ces moyens que vous vous donnez ?

Nous avons sorti 3 brevets sur l'énergie renouvelable. Ce qui n'est qu'un début. Le premier brevet concerne un panneau d'éclairage qui fonctionne de manière autonome. Très économique, il s'éteint de manière automatique dès qu'il détecte une source de lumière, notamment solaire, et s'allume lorsqu'elle disparaît. Utilisant de l'énergie photovoltaïque, ce panneau est doté d'une autonomie de 18 heures et peut servir de lampadaire ou de lampe à basse consommation. Le deuxième brevet, porte sur une éolienne domestique qui génère de l'énergie même en l'absence de vent et qui peut servir d'éclairage des maisons notamment dans les régions éloignées ou le monde rural. Elle peut même alimenter une télévision et son coût ne dépasserait pas les 7000 DH ! La 3e invention est une parabole solaire qui permet de chauffer jusqu'à 200 litres d'eau par jour jusqu'à 250 degrés, et qui peut fonctionner toute la journée parce qu'elle est dotée d'un détecteur qui lui permet de suivre l'emplacement du soleil toute la journée. Elle sera à la portée de tous puisque son coût ne dépasserait pas les 3000 DH ! L'idée de toutes ces inventions est de faire de l'innovation à portée des citoyens et nous voulons faire une université pour être compétitifs et pour former des chercheurs. Notre objectif c'est aussi de répondre à la demande du marché de l'emploi qui est aujourd'hui dans le privé. C'est le secteur public qui va réguler la qualité des établissements supérieurs qu'ils soient publics ou privés ! Lorsqu'une entreprise trouve les cadres formés, elle sera prête à payer plus cher s'il le faut pour trouver les meilleurs sur le marché. Actuellement, nous ne sommes pas dans cette logique et il y a même des investisseurs qui repartent faute de trouver les profils qu'ils veulent sur le marché.

Votre ambition c'est, dites-vous, de donner de la visibilité au Maroc et donc de vous battre dans ce domaine de la recherche. Vous dites également vouloir mener une recherche en lien avec le monde industriel et vous privilégiez cette approche d'adaptation aux besoins de l'environnement socio-économique. Comment comptez-vous parvenir à cette adéquation formation besoins du marché ? Comment comptez-vous procéder ?

Je voudrais dire par là qu'il ne faut pas se tromper d'objectif. Au Maroc on a souvent tendance à se focaliser sur la forme en oubliant le fond. Il faut se poser la question que va ton faire, avec quels enseignants et pour quel marché d'emploi ? Quelle est la vision de l'université en terme de recherche ? Dans le classement mondial des universités, celles qui sont en tête sont des universités privées, aux Etats-Unis, on ne se pose même pas la question d'université publique ou privée. On ne cherche que l'excellence, on ne cherche qu'à être les meilleurs chacun dans son domaine. Nous avons dans ce sens signé un contrat-cadre avec Thalès, avec l'université Georgia Tech, pour la recherche et développement et pour mettre l'accent sur l'innovation qui coûte cher. Nous avons d'autres contrats avec Safran, avec une société suisse qui travaille sur les voitures électriques… Il faut aller vers les niches à valeur ajoutée pour arriver à des résultats.

Nous sommes aidés dans ce sens par des chercheurs canadiens, européens américains qui suivent notre projet et veulent développer des collaborations parce qu'ils voient que le Maroc peut être un marché attractif pour les Subsahariens qui après un premier cursus au Maroc peuvent parfaire leurs études en Amérique du Nord. Pour monter notre projet, nous avions fait une étude de faisabilité nous avons constaté qu'il y avait plus de 120.000 étudiants dans les universités marocaines inscrits dans les sciences économiques et juridiques. Il y a une large place pour le secteur de la recherche et de l'innovation. Mais nous avons sur le conseil de M. Rabie, feu le Secrétaire général du gouvernement identifier des sections ne droit, droit des affaires, droit maritime, droit européen, droit international droit constitutionnel.

D'autre part, le potentiel des étudiants est actuellement en Afrique car les universités chinoises et indiennes ont réussi a développer leurs propres universités. L'un de nos objectifs outre la recherche innovante en lien étroit avec le monde industriel c'est la diversité Sud Sud et l'ouverture vers l'Afrique. Cela passe par de gros efforts en matière d'ingénierie pédagogique pour innover et créer de la synergie entre les disciplines. C'est ainsi que 20% de nos intervenants sont des intervenants professionnels et nous nous sommes engagés à avoir un taux d'encadrement d'un enseignant pour 15 étudiants. Actuellement dans l'enseignement public on compte un ratio de 1 enseignant pour 30. A l'UIR, 50% des enseignants seront des permanents, 30% seront constitués de partenaires des institutions avec lesquelles on a signé des conventions.

Comment serez-vous évalué, qui aura droit de regard sur le fonctionnement de l'Université ?

Les choses évolueront en fonction des évolutions du marché de l'emploi, il y aura un comité de suivi des évaluations formé d'experts nationaux et étrangers pour faire le suivi du projet de l'UIR. On a ainsi rédigé un projet d'établissement pour répondre aux questions que nous voulons faire, quels sont les pôles de formation et quels sont les indicateurs de performance .Le comité évaluera également la gouvernance, les enseignants. Nous avons également un comité stratégique présidé par un académicien français André Zaoui et qui regroupe des professeurs de Georges Itech, de l'école aérospatiale et d'autres et qui donnent un avis sur la stratégie à court, moyen et long terme.

Ce comité peut être saisi par le président de l'université , par le conseil de surveillance. Il y a, bien sûr, le contrôle de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur qui veillent au respect des obligations .

Les étudiants inscrits cette année poursuivront leurs cours dans des locaux provisoires, ici à Technopolis en attendant la construction de l'UIR. Quels sont les investissements consentis pour la création de l'UIR ?

L'investissement est de 1,2 milliard DH. Notre ambition est de construire un campus intégré avec des logements pour étudiants un complexe sportif, une bibliothèque… pour être aux normes internationales. Nous avons sélectionné les investisseurs et nous n'avons pas voulu aller avec les fonds d'investissement. Nous avons préféré l'investissement d'institutionnels comme la CDG qui joue un rôle de fédérateur, des banques, des assurances, l'AFD pour que cela ne soit pas l'université d'un tel ou d'un tel. C'est une université institutionnelle qui pérennise dans le temps. Les rôles sont d'autre part bien séparés entre ce qui est du ressort des investissements et qui est fait par des investisseurs et la partie opérationnelle de l'université. Les institutionnels qui sont autour de la table sont des recruteurs potentiels et des tuteurs d'étudiants.

Qu'en est-il des classes préparatoires très prisées par les étudiants ?

Nous faisons les classes préparatoires avec l'OSUI qui recrute avec nous des agrégés de France sous contrat et entièrement dévolues à l'UIR parce que nous manquons d'agrégés au Maroc.

Les cours de prépa se feront ici à Technopolis et les TP des classes préparatoires de cette année seront faits au Lycée André Malraux. En 2012 -2013, et en concertation avec l'éducation nationale le lycée A. Malraux va déménager à l'UIR. Ce lycée préparera au Bac International et sera ouvert à tous les collèges privés et publics marocains avec l'objectif d'atteindre 900 à 1000 élèves. En faisant des prépa ouvertes, notre projet apporte modestement sa pierre à l'édifice qui est en construction, car une question reste posée : faut-il les intégrer dans le lycée ou les rattacher à l'université. L'UIR qui est dans une dynamique de projets servira de plateforme de test avec des enseignants de grande qualité puisque les agrégés du Lycée Lyautey des classes préparatoires qui vont fermer en 2011, vont nous rejoindre.

Source : Le Matin

La crise économique a provoqué un développement des phénomènes racistes en Europe, estime la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (Ecri) dans son rapport 2009.

Cet organe du Conseil de l'Europe souligne l'impact de l'augmentation du chômage et de la baisse parallèle des dépenses publiques dans le domaine social sur les populations les plus vulnérables telles que les Roms et les immigrés.

"Nous constatons une augmentation générale des attitudes xénophobes et intolérantes, accompagnée d'attaques verbales virulentes et d'incidents violents, ainsi qu'une perception grandissante que les flux migratoires ont un impact négatif sur les pays concernés", affirme le rapport publié jeudi à Strasbourg.

L'Ecri "regrette que, dans de nombreux pays d'Europe, le débat sur l'intégration se concentre quasi exclusivement sur les 'lacunes' réelles ou perçues des populations minoritaires, sans tenir compte tant de leur contribution économique, sociale et culturelle que du peu d'efforts déployés par la population majoritaire (pour les intégrer)".

Ce comité d'experts issus des 47 Etats membres constate "un phénomène relativement nouveau qui consiste à proposer ou à introduire des restrictions d'ordre juridique visant spécifiquement les musulmans - matière là encore à la récupération politique".

Si aucun exemple n'est mentionné, la remarque s'applique à l'interdiction des minarets en Suisse, que l'Ecri a déclarée contraire aux droits de l'homme, mais aussi aux lois sur le voile, notamment en France, sur lesquelles elle a émis des réserves.

L'Ecri a commandé en 2009 une étude relative à l'impact de la crise économique sur le racisme et la discrimination raciale à Jean-Michel Belorgey, ancien député socialiste français et ancien membre du Conseil d'Etat.

Elle n'a pas encore été rendue publique.

Source : Le Point/Reuters

L'Association "Obour" pour la communauté marocaine résidant à l'étranger et les Œuvres sociales organise, le 9 juillet courant à Sidi Bennour, la 1-ère édition du forum des associations de la société civile, en collaboration avec la province de Sidi Bennour et le Conseil municipal de la ville.

Au menu de cette manifestation, figurent l'organisation de festivités, d'actions de bénévolat et des hommages à certaines personnalités locales, a indiqué l'association.

Source : MAP

Connu pour la diversité de ses tendances musicales, cet événement offrira au public le meilleur de la musique amazighe et des musiques du monde avec des artistes en provenance des Pays-Bas, de France, Haïti…Suite

Aucun pays d’Afrique n’a jamais réussi à atteindre la finale d’une coupe du Monde. Le Royaume lui, n’y a plus participé depuis 1998. Le hasard fait cependant bien les choses, puisque Khalid Boulahrouz et Ibrahim Afellay seront les premiers Marocains en finale d’une coupe du Monde - dans le maillot Oranje.

A défaut de supporter le Maroc qui n’a pas pu se qualifier pour cette Coupe du Monde, de nombreux supporters marocains ont dû trouver d'autres équipes sur lesquelles se rabattre. Une bonne alternative ces temps-ci est la sélection Hollandaise, qui compte dans ses rangs, les seuls joueurs d’origine marocaine à disputer ce tournoi. Satisfaction supplémentaire pour ces supporters, les Pays-Bas, qualifiés pour la finale, viennent d’envoyer par ricochet, les deux premiers (Hollando-)Marocains en finale d’une coupe du Monde.

Ce moment d’émotion sera forcément particulier pour Khalid Boulahrouz, qui a de fortes chances de fouler la pelouse lors de cette finale, alors qu’Ibrahim Afellay reste cantonné à un rôle de joker par le sélectionneur des Oranje, Bert Van Marwijk. Profitant de l’absence du latéral droit Gregory Van Der Wiel, Boulahrouz a ainsi été titularisé mardi dernier, lors de la demi-finale contre l’Uruguay, et s’est illustré en contenant les attaques du virevoltant Alvaro Pereira au long des 90 minutes.

Surnommé « Le Cannibale » pour ses tacles très engagés et son goût pour les contacts rudes (Cristiano Ronaldo en sait quelque chose), il fait ses débuts de footballeur dans la ville de Maassluis (sud-ouest Pays-bas), sa ville de naissance. Après des passages dans plusieurs équipes de jeunes dont celle de l’Ajax Amsterdam, il signe en 2001 son premier contrat professionnel avec le RKC Waalwijk. Khalid n'a que 20 ans, mais démontre déjà de bonnes dispositions. Avec le RKC Waalwijk, il disputera 72 rencontres, et inscrira 5 buts en 3 saisons. Ce seront d’ailleurs ses seules années dans le championnat néerlandais.

En 2004, Marco Van Basten, sélectionneur des Oranje, va lui donner sa chance en équipe nationale, alors qu’il est ignoré par le Maroc. Cette année, il rejoint le championnat d’Allemagne et Hambourg, dont il devient l’un des cadres d’une défense qui sera la meilleure du championnat d’Allemagne lors de la saison 2005/2006.

C’est alors qu’il est remarqué par Chelsea, entraîné par un certain José Mourinho. Il y dispute la saison 2006/2007, mais n’est pas un titulaire indiscutable dans l’effectif du Special One. Il est donc prêté au FC Séville la saison suivante, mais là non plus il ne bénéficie pas d’un temps de jeu plus conséquent. Le 21 Juillet 2008, il finit par retourner en Allemagne, le pays de ses meilleures performances, où il s’engage avec le Vfb Stuttgart, son employeur actuel.

Notons que depuis 2004, Boulahrouz est régulièrement convoqué en sélection hollandaise, avec qui il dispute notamment la Coupe du Monde 2006, et l’Euro 2008.

En sélection Boulahrouz côtoie régulièrement Ibrahim Afellay, le meneur de jeu du PSV Eindhoven (1ère division hollandaise).  Afellay choisi les Pays-Bas en 2007, après avoir reçu des propositions de la fédération marocaine. Si son choix a attristé de nombreux Marocains, il permet  aujourd’hui au jeune milieu de terrain (24 ans) de s’approcher du sacre mondial, le rêve de tout footballeur.

Source : Yabiladi

Indemnisations en cas de retards ou d'annulations, prises en charge de frais d'hôtel, services pour passagers à mobilité réduite : a partir de 2012, les compagnies maritimes devront assurer aux passagers un « niveau minimal de protection ». Les compagnies opérant sur le détroit de Gibraltar font partie des « transporteurs de l'Union » à qui s'applique la nouvelle réglementation européenne.

Le texte a été adopté mardi 6 juillet, par le parlement européen à Strasbourg. Il porte sur « les droits des passagers voyageant par mer ou par voie de navigation intérieure », et vise à aligner ces droits sur ceux que possèdent déjà les passagers d'avions et de trains au sein de l'Union Européenne.

Ainsi, en cas d'annulation de voyages ou de retards supérieurs à 90 minutes causés par les compagnies maritimes, les passagers auront le droit d'être réacheminés ou de se faire rembourser le prix du billet. Des collations ou des repas doivent également, dans la mesure du possible, être servis aux passagers.

De plus, une grille d'indemnisations a été adoptée par les parlementaires, qui force les compagnies maritimes sous certaines conditions à verser 25% ou même 50% du prix du billet aux passagers (voir encadré). Si, à cause d'un retard ou d'une annulation, le passager est forcé de passer la nuit à l'hôtel, cette nuitée doit être remboursée également par les compagnies maritimes, à hauteur maximale de 80 euros par personne par nuit.

L'accent a également été mis sur le renforcement des droits des voyageurs à mobilité réduite ou présentant un handicap. Selon le texte, une compagnie ne pourra plus refuser l'embarquement à un passager à titre d'un handicap. En avertissant la compagnie au moins 48 heures avant l'embarquement, un passager à mobilité réduite aura droit également à une assistance gratuite dans les ports.

Entrant en vigueur en 2012, ces nouvelles règles s'appliqueront à tous bateaux transportant plus de 12 personnes, avec certaines exceptions telles que les excursions et les visites touristiques. Et, aspect important, comme l'indique le texte, « la protection des passagers devrait s'étendre […] aussi aux services de transport de passagers entre [des ports situés sur le territoire des États membres] et des ports situés hors du territoire des États membres, compte tenu des risques de distorsion de concurrence sur le marché du transport de passagers. »

Par conséquent, les compagnies du détroit de Gibraltar font partie des « transporteurs de l'Union » visés par le texte et devront ainsi également se plier au nouveau règlement. Sauf, et ceci y est également consacré, si, à cause de conditions météorologiques « exceptionnelles », la responsabilité des compagnies ne peut être établie. Mais il s'agit là tout de même d'une avancée considérable, compte tenu de la situation de force qu'occupent les compagnies maritimes qui se partagent les traversées du détroit de Gibraltar. Cette position de force se traduit aujourd'hui par des tarifs très élevés, mais aussi par un manque de transparence dans le service aux passagers, auquel le parlement européen oppose son nouveau texte.

Source : Yabiladi

Jean-François Copé a créé la surprise, mercredi 7 juillet, en annonçant, face aux craintes récurrentes de la gauche sur la constitutionnalité d'une interdiction générale du voile intégral, la saisine du Conseil constitutionnel, un pari risqué mais qui vise à légitimer la démarche.

"Je souhaite que la loi votée soit, avant sa promulgation, soumise au Conseil constitutionnel afin que son application ne puisse être contestée", a déclaré le patron des députés UMP en lançant à la gauche : "Ce sera une bonne manière de clore les polémiques." Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP), a ensuite confirmé qu'il saisirait le Conseil constitutionnel pour "lever toute incertitude" sur la constitutionnalité de l'interdiction générale du voile intégral.

M. Accoyer saisira les "sages" "au terme de la procédure législative", c'est-à-dire après son adoption définitive. Le texte, dont l'examen a pris fin mercredi, doit être adopté mardi lors d'un vote solennel, puis transmis au Sénat début septembre.

PROHIBER LA "DISSIMULATION DU VISAGE"

Le PS, redoutant après les réserves émises par le Conseil d'Etat que les "sages" jugent inconstitutionnelle une interdiction du voile intégral dans tout l'espace public, avait d'ailleurs annoncé dès le mois de mai qu'il ne saisirait pas le Conseil constitutionnel. "C'est un risque", a lancé à plusieurs reprises Jean Glavany (PS). "Ce risque est limité", lui a répondu le rapporteur UMP du texte, Jean-Paul Garraud.

Le texte de Michèle Alliot-Marie, dont l'examen devait s'achever mercredi soir avant un vote solennel le 13 juillet, ne vise pas spécifiquement le voile intégral mais prohibe "la dissimulation du visage". Il interdit de fait le port du niqab ou de la burqa dans tout l'espace public, sous peine d'une amende de 150 euros et/ou d'un stage de citoyenneté. Les sanctions entreront en vigueur au printemps 2011, après six mois de "pédagogie".

Toute personne obligeant une femme à se voiler sera passible d'un an de prison et 30 000 euros d'amende, selon un nouveau délit qui entrera en vigueur, lui, sitôt la loi promulguée. Des peines doublées quand la victime est mineure, selon un amendement adopté en commission à l'initiative du PS, qui a évolué dans son positionnement.

"UNE LOI INTELLIGENTE DE PROTECTION ET DE LIBÉRATION DE LA FEMME"

André Gerin (PCF), initiateur du débat sur le voile intégral il y a plus d'un an, a défendu avec passion le principe d'une interdiction générale. "Il faut dire stop à la dérive" de l'intégrisme islamique, a-t-il dit, "stop d'une seule voix républicaine". "Nous sommes en phase avec les voix qui s'élèvent aujourd'hui contre l'intégrisme islamique dans le monde arabe et musulman", a-t-il ajouté. S'adressant à une partie de la gauche, il a lancé : "Oui, c'est une loi intelligente de protection et de libération de la femme. Non au relativisme culturel et religieux. Sous cette couverture-là, nous accepterions l'inacceptable, le triomphe de la barbarie sur la civilisation."

Pour le PS, qui, au nom de la "responsabilité", a déjà annoncé qu'il ne s'opposerait pas au texte, Julien Dray a pourtant regretté un texte qui "n'atteindra pas les objectifs fixés au départ". "Nous sommes contre le port du voile, a-t-il dit, mais je crois que votre loi restera partielle et parcellaire. Il manque une grande loi positive qui redéfinissent les principes de la laïcité et, à partir de là, les droits des citoyens."

George Pau-Langevin (PS) a noté que les femmes portant le voile intégral "nous adressent un message et nous avons le devoir de le décrypter", comparant leur attitude à celles des Noirs américains qui portaient leurs cheveux longs et crépus dans les années 70.

Source : Le Monde

Le Réseau Euro-Marocain Migration et Développement organise sa 3ème rencontre les Vendredi 23 et Samedi 24 Juillet 2010 à Larache (Maroc). une session, en mémoire de Feu Mohamed Aouad, cofondateur du réseau et fondateur du FONORD et qui traitera des thématiques suivantes

I - Forum Mondial Migration et Développement (FMMD) : Droits de l’Homme, Migration et Développement :
Trois ans après, quels Bilan, Suivi et Perspectives en vue de l’édition 2010?

II - Europe, Migration et Crises : Quelles Conséquences pour les Migrants?

III - Au Maroc, *Quels Droits et Quelle Citoyenneté des Emigrants?

IV - Migration et Développement: Etat de Lieu, Prospectives et Perspectives

En parallèle de ces thèmes de discussion et de débat, ces journées seront également l’occasion de mettre en
place un Espace : Partenariat, Echange entre Acteurs de la Société Civile ici et ailleurs

Contexte de la 3éme Rencontre Du Réseau Euro-Marocain Migration et Développement

Le Réseau Euro-Marocain Migration et Développement lors de sa troisième session se concentrera sur des thèmes d’actualité au niveau global, Européen et Marocain. Comme son nom l’indique ces thèmes seront directement lies aux questions de Migration et Développement et comprennent ce qui touche directement a l’ensemble des personnes impliquées, migrants et société civile, ainsi que les institutions, étatiques, européennes, et internationales.

Les coorganisateurs de cette session sont le Centre Euro-méditerranéen de Migration et Développement
(EMCEMO), le FONORD, le Collectif des Associations Démocratiques Marocaines en Europe, le Collectif Marocain Migration et Développement et le Réseau Marocain pour une Citoyenneté Effective des Marocains du Monde au Maroc.

Parmi les personnalités qui interviendront a cette rencontre, nous compterons des chercheurs universitaires spécialisés en questions relatives a la migration, des représentants de la société civile marocaine au Maroc et a l’étranger, ainsi que des responsables d’organisations internationales, entre autres.

Source : LesMarocainsdumonde

Les députés ont entamé hier l'examen du projet de loi sur l'interdiction du voile intégral, dans un climat électrisé par l'affaire Woerth.

Les députés avaient-ils vraiment la tête au niqab? Hier soir, à l'Assemblée Nationale, s'est ouvert l'examen du projet de loi sur «l'interdiction de se dissimuler le visage», dans une ambiance encore électrique après un après-midi agité: le nom d'Eric Woerth est revenu avec insistance et les élus socialistes ont fini par quitter la séance.

Ce projet de loi s'appuie en grande partie sur les conclusions de la mission présidée par le députée PCF du Rhône, André Gerin, même si la question de la religion apparaît aujourd'hui au second plan après avoir été au cœur des débats. Il faut dire que le 30 mars dernier, le Conseil d'Etat, saisi à titre consultatif, a émis de sérieux doutes quant à la possibilité légale d'interdire le voile intégral sur d'autres motifs que l'ordre public.

La garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie a ouvert le débat en insistant donc sur le caractère profondément républicain d'une loi qui n'est affaire «ni de sécurité ni de religion» mais «d'ordre public social ou immatériel» avec une triple visée de «dignité», «d'égalité» (des sexes) et de «transparence». Explicitation et slogan de la ministre : «La République se vit à visage découvert.»

Boycott socialiste

Lors de sa présentation, MAM a estimé que le projet présentait un «bon équilibre entre prévention et sanctions» tout en espérant un consensus entre la majorité et l'opposition. Raté! Les députés socialistes, plutôt nombreux dans l'hémicycle, ont déposé une motion de rejet par l'intermédiaire de Jean-Marc Ayrault, leur président. Plus tôt dans la journée, ils avaient fait part de leur volonté de ne pas participer au vote, mardi prochain.

Jean Glavany (PS), membre de la mission parlementaire, a expliqué la défiance de son camp vis-à-vis de cette loi en provoquant l'ire de la droite. L'élu des Hautes-Pyrénées a justifié ce boycott par deux raisons: le caractère inopportun de la loi et le risque d'un retoquage au niveau supérieur, qui serait un «formidable cadeau pour les intégristes». Au nom de son parti, Jean Glavany a assuré n'avoir aucune indulgence pour le voile intégral tout en regrettant que le projet s'inscrive «dans la continuité du débat sur l'identité nationale».

Le socialiste a ensuite accusé Jean-François Copé d'avoir parasité les discussions par «ses oukases» et «ses diktats» ravivant des braises encore chaudes. Le chef de file des députés UMP, porte drapeau des anti-burqa, avait souhaité présenter une proposition de loi sur la question en janvier dernier.

L'argument central du PS concerne les limites d'application de l'interdiction de se dissimuler, arguant qu'une prohibition totale exposerait l'Assemblée à cinglant revers de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) notamment. Enfin, les noms d'oiseaux ont fusé lorsque Jean Glavany a lâché: «Les Français sont plus préoccupés par autre chose en ce moment» ; invoquant ensuite «la crise économique, politique et morale».

«Vous êtes bien énervé»

Excédés, les députés de la majorité ont répondu qu'il fallait que le groupe socialiste aille au fond de sa démarche et s'oppose à la loi. «Ils n'en sont pas capables car ils savent que les Français sont avec nous», a jugé un élu de la majorité. «Vous êtes bien énervés aujourd'hui», a ironisé l'ancien ministre de l'Agriculture sous Jospin. Au PS, quelques voix discordantes se sont néanmoins manifestées plus tôt dans la journée: Manuel Valls, Jean-Michel Boucheron ou Aurélie Filipetti, ont annoncé leur attention de voter pour.

Excepté André Gerin, les communistes s'abstiendront avec les socialistes. Tandis que chez les Verts, Noël Mamère a défendu une mention de renvoi en commission et critiqué un projet de loi «ostracisant» à l'encontre des musulmans de France. Le maire de Bègles estime qu'il existe déjà des «dispositifs permettant l'interdiction du voile intégral». C'est pourquoi il votera contre. L'examen reprendra cet après-midi et le vote aura lieu mardi prochain. L’accalmie n'est pas au programme.

Source : Libération.fr

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a critiqué mardi à Genève l'annonce par le gouvernement britannique d'un plafonnement du nombre des immigrés non originaires de l'Union européenne…Suite

Des artistes marocains de la musique gnaouie prendront part à la 13ème édition du Festival des Traditions du Monde de Sherbrooke (Canada), qui ouvrira ses portes en août prochain à tous ceux et celles qui cherchent à voir le monde d'un autre œil.

Cette invitation a été l'objet d'un accord de partenariat signé entre l'association "Yerma Gnaoua" et les organisateurs du festival des Traditions du Monde de Sherbrooke (FTMS), en marge du festival "Gnaoua et musiques du monde", organisé en juin dernier à Essaouira, a confié à la MAP la présidente du FTMS, Mme Malika Bajjaje.

Fidèle à sa mission d'harmonisation des relations interethniques par la valorisation et la célébration des traditions du monde, cette 13 ème édition du festival (11-15 août) sera dédiée à la musique gnaouie et à sa capacité fascinante d'aller à la rencontre des musiques du monde, a ajouté Mme Bajjaje.

A Sherbrooke, le Palais de l'Orient se transformera en Ryad des maâlems Gnaouis, lors de cette grande fête des cultures du monde entier, lieu de découvertes, de surprises et d'heureuses rencontres avec des maîtres de l'art gnaoui, dont Mohamed Kouyou et Abdeslam Alikane, a ajouté la présidente du FTMS.

Par le truchement de dégustations culinaires, de créations artistiques et d'expositions artisanales, les différentes communautés culturelles oeuvrent à faire connaître, lors de cet événement de cinq jours, toute la richesse de leurs créations et de leurs patrimoines culturels.

Source : MAP

Plus de 51.000 Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont été enregistrés à l'entrée de Bab Sebta depuis le lancement, le 5 juin dernier, de l'opération Marhaba 2010, a-t-on appris mardi auprès des services de douanes.

e nombre de voitures et de bus enregistrés au niveau de ce poste durant la même période, s'élève respectivement à plus de 14.000 et plus de 20, a-t-on précisé de même source.

A signaler que les autorités ont pris cette année toutes les mesures nécessaires en vue de faciliter l'accueil des MRE, notamment avec la mobilisation de plus de 130 douaniers et douanières.

Ces derniers ont reçu au préalable des séances de formation en matière d'accueil, de contrôle et d'information.

L'administration de la douane a, par ailleurs, mis sur place une cellule d'accueil pour informer les MRE de tout ce qui a trait au domaine douanier, et recevoir leurs doléances en vue de les aider à résoudre les problèmes qui peuvent surgir.

Parmi les autres mesures prises par la douane au niveau de Bab Sebta, figurent l'ouverture de couloirs réservés aux MRE et l'équipement de ce poste en ordinateurs dernière génération afin de permettre la célérité et la fluidité du passage.

Rappelons que l'accueil des MRE en provenance d'Algésiras se fera pour la première fois au Port Tanger-Med ouvert le 17 mai dernier.

L'opération transit 2010 qui prendra fin le 15 septembre prochain, est organisée par une Commission nationale spécialisée, sous la présidence du ministère de l'Intérieur. Elle est composée de 30 instances représentant les ministères, les autorités en charge de la sécurité et les établissements concernés.

Source : MAP

Un total de 148.322 Marocains résidant à l'étranger (MRE) sont entrés au Maroc via le port Tanger Med Passagers depuis le lancement de l'opération Transit 2010.

Les MRE sont arrivés à bord de 41.682 véhicules et 341 autocars, depuis le début de cette opération le 5 juin dernier et jusqu'à lundi.

Depuis début juillet, la cadence des arrivées a connu une nette augmentation, le weekend dernier (samedi et dimanche seulement) ayant enregistré le passage de 41.340 MRE à bord de 10.806 véhicules et 55 autocars.

Côté départ, quelque 18.519 MRE ont choisi Tanger Med Passagers pour quitter le Maroc depuis le début de l'opération, à bord de 5.774 véhicules et 224 autocars.

L'opération Transit 2010 se déroule dans des conditions optimales de souplesse grâce aux équipements et au système de gestion moderne mis en place au niveau du port Tanger Med Passagers. Ces atouts ont permis de diminuer considérablement la durée des procédures administratives et douanières.

Le port est notamment doté de huit postes à quais et d'une gare maritime moderne dont la capacité d'accueil dépasse le volume des mouvements des passagers entre les deux rives du Détroit de Gibraltar.

Pour Transit 2010, douze navires, dont trois fast ferries, assurent le transport des passagers entre les ports d'Algésiras et de Tanger Med Passagers, avec une cadence d'un voyage toutes les demi-heures pendant les périodes de pointe, ce qui permet de garantir une meilleure gestion du flux.

Par ailleurs, depuis le début de l'opération Marhaba 2010, les éléments de la Fondation Mohammed V pour la solidarité veillent à apporter l'assistance nécessaire aux MRE empruntant cette nouvelle plate-forme portuaire.

La fondation a ainsi effectué, jusqu'à mardi matin, 5.262 interventions, réparties sur l'orientation (1.280 interventions), l'assistance médicale (281) et le transport et la facilitation des procédures administratives et douanières (1.347) en plus de 3.567 interventions diverses.

Source : MAP

Les positions de chaque formation politique se sont affinées mardi soir sur la question de la burqa, alors que l'examen du projet de loi sur l'interdiction du port du voile intégral a débuté à l'Assemblée nationale.

Après la séance des questions au gouvernement très mouvementée de mardi après-midi, conséquence de l'affaire Woerth, les députés de l'opposition sont revenus dans l'hémicycle du Palais Bourbon pour une séance de nuit consacrée à la burqa. Les bancs et les tribunes de l'Assemblée nationale étaient d'ailleurs inhabituellement garnis pour l'occasion. Et dans cette ambiance tendue a débuté l'examen du projet de loi sur l'interdiction du port du voile intégral.

Mardi, le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, avait précisé qu'il ne ferait "pas obstacle" à l'adoption, du projet de loi, mais que ses députés ne participeront pas au vote du texte si celui-ci "ne bouge pas" au cours des débats. La position ne fait toutefois pas l'unanimité au sein du PS. Deux députés socialistes, Manuel Valls et Jean-Michel Boucheron, comptent voter pour. Aurélie Filippetti pourrait les imiter. A l'inverse, Jean-Jacques Urvoas rejettera par son vote le projet de loi. Sans entrer dans le débat de fond, l'élu du Finistère regrette la position de son "groupe" dans Les Echos, mercredi: "Comment le PS peut-il ne pas prendre part au vote? On est pour ou contre une loi! "

Les élus communistes, qui qualifient ce texte "d'opération politicienne", exprimeront leur position avant de quitter l'hémicycle et ne participeront pas au scrutin. Seul André Gérin du PCF, qui avait présidé la commission d'enquête sur le voile intégral, votera le projet de loi. Les Verts sont, eux, bien présents, mais, selon Noël Mamère, ils devraient voter contre. La quasi-totalité des dix députés radicaux de gauche émettront en revanche un vote positif.

L'examen du texte se prolongera jusqu'à vendredi, se clôturant par un vote solennel le 13 juillet avant d'être envoyé au Sénat.

Source : JDD


L'Administration US veut ester en justice l'Etat de l'Arizona (sud des Etats Unis) dans le but de contester la constitutionnalité d'une loi sur l'immigration, rapporte, mardi, la presse américaine.

Le ministère de la Justice veut démontrer que l'autorité fédérale est usurpée par cette nouvelle loi qui autorise la police locale à interroger, voire arrêter des immigrés illégaux, sur la base d'un soupçon sur leur statut, explique-t-on de même source.

L'action du Département de la Justice était attendue depuis plusieurs semaines, le Président ayant qualifié cette loi de texte "mal guidé", alors que d'autres estiment qu'il s'agit d'une mesure en réaction à l'"inaction" du gouvernement fédéral face à l'immigration illégale.

Promulguée le 23 avril dernier par la gouverneure républicaine de l'Arizona, Jan Brewer, cette loi donne l'autorisation aux policiers de contrôler les résidents sur la base d'un "soupçon raisonnable" au sujet de leur statut. Beaucoup de détracteurs de ce texte n'ont pas hésité à évoquer le délit de faciès.

Source : Aufait/MAP

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