jeudi 17 octobre 2024 15:16

La Mauritanie reste un pays majeur de destination et de transit pour les migrants d'Afrique sub-saharienne, puisque 84 pc des quelque 100.000 immigrés en situation irrégulière pour la plupart vivant actuellement en Mauritanie provient de pays voisins, en particulier du Sénégal (38 pc) et du Mali (28pc), mais aussi de Gambie, de Côte d'Ivoire et de Guinée-Bissau, a indiqué l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

Dans un rapport, présenté vendredi à la presse à Genève, l'OIM a précisé que ce chiffre comprend les migrants qui travaillent dans le secteur informel de l'économie mauritanienne, ainsi que les migrants qui transitent par la Mauritanie sur le chemin de l'Europe à travers les îles Canaries.

En 2008, note le rapport, 100.000 Mauritaniens avaient émigré à l'étranger, principalement en Afrique de l'Ouest (65,6 pc) et en Europe (20,6 pc), mais aussi en Afrique centrale (2,4 pc), en Amérique du Nord (2,5 pc) et vers les pays du Golfe (0,3 pc).

Selon l'OIM, l'émigration des Mauritaniens est principalement due à la diminution des opportunités dans l'économie nationale et à un secteur informel saturé, qui poussent un nombre croissant de jeunes non qualifiés et de chômeurs à immigrer.

Le rapport indique que les fonds envoyés par ces immigrés jouent un "rôle crucial" dans l'amélioration du niveau de vie des familles en Mauritanie, même si les fonds envoyés ont été estimés à seulement 2 millions de dollars en 2008, ce qui représente 0,1 pc du PIB du pays.

Source : Casafree/MAP

Des délégations française et sénégalaise ont décidé vendredi à Dakar de mettre en place les modalités de suivi de ‘’l’application optimale’’ de l’accord sur l’observatoire des flux migratoires et le comité mixte paritaire, a appris l’APS de source diplomatique.

L’objectif est d’arriver à ‘’favoriser une meilleure maîtrise des flux migratoires’’, indique samedi le ministère sénégalais des Affaires étrangères.

Les deux délégations étaient conduites, respectivement, par Stéphane Fratacci, secrétaire général du ministère français de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, et par l’ambassadeur Absa Claude Diallo, son homologue du côté sénégalais, signale le texte.

Les deux parties comprenaient des représentants de ministères et structures impliqués dans la mise en œuvre de l’accord.

Elles se sont retrouvées mercredi, jeudi et vendredi pour tenir la première réunion du comité mixte paritaire de suivi de l’application de l’Accord de gestion concertée des flux migratoires.

Cet accord date du 23 septembre 2006 et son avenant du 25 février 2008, signés entre la France et le Sénégal et entrés en vigueur le 1er août 2009.

Il s’inspire de l’Approche globale des migrations consacrée par les Conférences euro-africaines sur la migration et le développement, tenues à Rabat, en juillet 2006 puis à Paris, en novembre 2009.

Il est ‘’le reflet d’une volonté commune marquée par l’histoire et l’intensité des relations entre les deux pays (le Sénégal et la France), en vue d’appréhender, dans le cadre d’un partenariat, la problématique migratoire’’, souligne le communiqué.

‘’Cette réunion (de Dakar) a permis de préciser les conditions d’une bonne application des dispositions de l’accord qui ont vocation à encourager la migration circulaire légale et à lutter contre l’immigration irrégulière’’, rapporte la même source.

Aussi a-t-elle permis de ‘’souligner le lien entre migration et développement par des actions de développement solidaire notamment en soutien aux initiatives de la diaspora sénégalaise en France’’.

Des dispositions ont déjà mises en œuvre notamment celles favorisant la circulation des personnes entre la France et le Sénégal ainsi que l’exécution d’un nouveau programme de développement solidaire,.

Ce programme est étalé sur trois ans (2009-2011), à hauteur de plus de 6 milliards de FCFA. Il poursuit et élargit le programme de développement solidaire engagé en 2005 et arrivé à son terme. Les délégations se sont félicitées de ces dispositions.

‘’Les deux parties ont notamment retenu le principe d’un dispositif permettant d’assurer, entre les deux pays, la transmission et le rapprochement des offres et demandes d’emplois dans les 108 métiers figurant sur la liste annexée à l’accord’’, poursuit le texte.

Il note à cet égard que des dispositions pratiques sont en cours d’élaboration pour faciliter la mise en œuvre de l’immigration de travail en application de l’accord de gestion concertée des flux migratoires.

Source : Agence de presse sénégalaise

Les temps sont difficiles pour les immigrés en Autriche. Le gouvernement vient de durcir les conditions d’immigration et de rendre plus difficile l’accès aux allocations familiales. Des mesures qui font plaisir à l'extrême droite qui est certes dans l’opposition mais qui est créditée de 24% des intentions de vote pour les prochaines élections.

L’extrême droit en Autriche est la plus puissante d’Europe. Elle est notamment incarnée par le Freiheitliche Partei Österreichs (FPO) fondé en 1955 et dirigé un temps par Jörg Haider. Le FPO a toujours une place importante dans le paysage politique autrichien mais c’est en 1999 qu’il fait son entrée au pouvoir.

Le parti obtient alors 27% des voix lors des élections législatives et forme une coalition avec le Parti populaire autrichien. A l’époque, l’Union européenne inquiète avait placé l’Autriche sous surveillance afin de s’assurer que les principes démocratiques y étaient toujours respectés.

Une surveillance levée en 2000, alors que Jörg Haider ne fait pas partie du gouvernement et ne dirige plus le FPO. Le parti ne fait d’ailleurs plus vraiment recette et s’enfonce dans les sondages. Jusqu’à l’arrivée à sa tête de l’actuel président Heinz-Christian Strache en 2005.

Heinz-Christian Strache fait partie de la tendance la plus à droite du parti et est connu pour ses déclarations tranchées telle que «Vienne ne doit pas devenir Istanbul». C’est son parti qui a réussi le tour de force d’installer le débat sur l’immigration au cœur de la vie politique autrichienne.

Source : Euranet

Free a lancé depuis le 1er janvier 2010, une offre de téléphonie illimitée vers le Maroc, incluant les appels vers les lignes fixesde Maroc Telecom. L’offre bien accueillie en France par de nombreux utilisateurs de téléphone vers le Maroc, a fait déjà de nombreux mécontents, moins d’un mois après son lancement. Motif, des abonnés n’ayant pas bien compris les modalités des changements tarifaires, ont commencé à utiliser le service sans valider les nouvelles conditions générales de ventes (CGV). Résultat : des grosses factures en perspectives pour certains clients.

Depuis le 6 janvier 2010, des messages sur Free et ses conditions ne cessent d’alimenter notre forum. « Farahana » a ouvert le bal, en informant les internautes qu’elle venait d’apprendre qu’il fallait valider les nouvelles conditions générales de ventes (CGV) pour bénéficier de la gratuité vers les fixes de Maroc Telecom. Aussitôt, des réponses de confirmation ou demande de plus amples explications ont été postées. Comme elle, beaucoup d’utilisateurs avaient commencé les appels vers le Maroc sans valider au préalable les CGV.

Dans son communiqué officiel de lancement daté du 22 décembre 2009, Free a indiqué que la nouvelle grille tarifaire sera effective 24 heures après la validation des nouvelles CGV. En d’autres termes, les anciens abonnés ayant appelé avant l’acceptation des CGV se trouvaient donc hors forfait. Cette nouvelle grille, comme nous l’avons annoncé, prévoit en effet, en plus des appels illimités vers les fixes marocains (Maroc Telecom uniquement), l’augmentation de 0,39 à 0,49 euro la minute, des tarifs vers les mobiles au Maroc.

Les personnes n’ayant pas approuvé les CGV ont reproché à Free de ne pas les avoir prévenues par mail de ces changements tarifaires, comme le fait SFR également dans l'illimité vers le Maroc, ou d’autres opérateurs vers d’autres destinations. De plus, il est important de signaler que les abonnés Free n’ont pas accès à leur consommation du mois en cours. Ils doivent impérativement composer le 3244.

Ainsi, ceux qui ont appelé le 3244, ont eu la désagréable surprise d’apprendre qu’une facture importante les attendait pour février. Parmi eux, « Omazzouzi » et « Faicaltang », ont appris qu’ils doivent déjà plus de 600 euros chacun. Dans la même situation, « Varadero » s’est dit « arnaquer de 231 euros par Free ». Ce dernier est même décidé à résilier son abonnement.

Ils sont nombreux ceux qui ont fait les frais de la non validation des CGV, au point de vouloir se réunir et saisir des associations de consommateurs pour dénoncer Free. Mais en attendant, certains ont décidé de faire opposition au prélèvement bancaire, alors que d’autres sont déterminés à ne pas régler leur facture, se disant victimes d’une grosse arnaque.
La gratuité des appels vers le Maroc, a du mal à passer pour toutes ces victimes des CGV !

Source : Yabiladi

Le Consulat du Maroc à Montréal a abrité, jeudi soir, le vernissage d'une exposition de l'artiste peintre Anne Marie Marrache Azoulay placée sous le thème "Réminiscence marocaine"

Sans jamais cesser de recourir à ses souvenirs, cette artiste juive marocaine laisse délibérément le pas à son imagination. Et ce, d'autant plus que s'estompent dans sa mémoire les détails qu'elle avait engrangés sur le vif. Et chaque fois qu'elle le peut, c'est-à-dire au rythme des commandes, elle met en scène le paysage du Maroc.

L'intervention de la force créatrice par la couleur et la tonalité donne aux tableaux une dimension toute particulière. Mogador, Le rocher, les bergères, l'eau vive... autant de toiles qui témoignent des moments de voyages et "racontent" des sujets soigneusement élaborés par cette peintre native d'Essaouira et immortalisant la splendeur des paysages et autres scènes de la vie quotidienne au Maroc et ailleurs.

Pour Mme Azoulay, cette exposition qui fait partie d'une série d'activités programmées le long de cette année à Montréal, représente "un échantillon" et une "petite fenêtre qui permet d'apprécier la diversité géographique et culturelle'' du Royaume.

Elle a d'autre part salué l'initiative "pionnière" du Consulat général du Maroc à Montréal d'organiser cet événement qui a vu la présence des membres du Consulat général du Maroc et de l'ONMT à Montréal, d'une pléiade d'artistes, d'hommes d'affaires, de journalistes, des membres du Conseil de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger, des membres de la communauté juive d'origine marocaine et des membres de la diaspora marocaine résidant à Montréal.

Tout en rendant hommage à l'artiste peintre, la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, a indiqué avoir voulu à travers cette exposition et d'autres programmées "humaniser" l'administration et la rendre "plus chaleureuse, plus attrayante  en faisant non seulement un lieu de services publics, mais également un lieu de culture, de rencontres et d'échanges".

L'œuvre de Marrache Azoulay témoigne de l'"attrait particulier pour la culture populaire" avec un "sens aigu de l'observation méticuleuse", a ajouté la diplomate dans une allocution à cette occasion.

Native d'Essaouira, Mme Anne Marie Marrache Azoulay a étudié au Maroc et en France avant de s'installer à Montréal. Actuellement, l'artiste peintre enseigne dans une académie de la Rive Sud de la métropole québécoise, où tout en perfectionnant son art, elle a à coeur de préparer la relève, en transmettant les techniques de base du dessin et de la peinture à des jeunes enfants de 4 à cinq ans.

Source : MAP

Le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a appelé, vendredi à Rabat, à favoriser l'émergence d'une nouvelle génération d'investisseurs et de porteurs de projets parmi les Marocains résidant à l'étranger (MRE).

S'exprimant lors de l'ouverture d'un séminaire sur les mesures prises par le gouvernement visant le développement de l'investissement des MRE, M. Ameur a souligné l'importance "grandissante" de cette génération hautement qualifiée qui doit être pleinement mobilisée dans l'économie nationale.

Il a indiqué, dans ce sens, que son département travaille pour asseoir un cadre "attractif et adapté aux besoins et affinités des investisseurs expatriés", mettant à leur disposition une banque de projets en adéquation avec les potentialités et les particularités de leurs régions d'origine.

Le ministère oeuvre également pour identifier et évaluer les formes de partenariat international avec les acteurs locaux et nationaux dont l'objectif est l'appui et l'encadrement des émigrés dans leurs projets de développement économique de leurs régions, a ajouté M. Ameur.

S'agissant des mesures prises par le gouvernement pour mieux drainer les investissements des Marocains du monde, il a rappelé notamment la mise en place du mécanisme d'encouragement des investissements des MRE (25 pc du coût du projet à la charge de l'investisseur, 10 pc sous forme de subventions de l'Etat et 65 pc de crédit bancaire).

Pour sa part, le directeur général de la Caisse centrale de garantie (CCG), M. Houcine Itaoui, a souligné l'importance de MDM invest, un fonds géré par la Caisse et destiné à inciter les MRE à investir davantage.

Ce fonds se caractérise par l'ouverture sur plusieurs couches et plusieurs secteurs, l'attractivité générée par la diversité de ses services et la simplicité de sa procédure.

Cette rencontre, organisée par le ministère Chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, se veut une occasion pour débattre de la place des mesures visant la promotion de l'investissement des MRE dans l'environnement juridique et financier et l'identification des conditions favorables à la mise en œuvre de ces mesures.

Source : MAP

Une étude sur la stratégie de mobilisation de l'investissement des marocains du monde recommande la pérennisation et l'amélioration des flux des transferts de leurs fonds vers le Maroc.

Présentée, vendredi à Rabat, lors d'un séminaire sur les mesures prises par le gouvernement visant le développement de l'investissement des MRE, cette étude appelle à l'optimisation de l'emploi de ces transferts, particulièrement dans les investissements productifs.

Réalisée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, l'étude souligne également l'importance de développer un système d'information et de reporting au niveau des différents intervenants dans la collecte et le transfert des fonds (Bank Al Maghrib, les banques commerciales et l'Office des changes).

Ce système sera d'une "grande utilité et une source d'information en temps réel, nécessaire pour concevoir une stratégie de réponse également en temps réel", selon l'étude.

Compte tenu de la conjoncture actuelle marquée par la crise économique internationale, l'étude met l'accent sur la nécessité de concevoir et de mettre en place un système qui "pourrait aider à anticiper les tendances futures et concevoir les actions appropriées".

L'étude n'a pas manqué de relever les handicaps rencontrés par les MRE qui veulent investir au Maroc, énumérant notamment dans ce cadre le manque d'information et de sensibilisation, les problèmes d'accompagnement, de foncier et de justice.

Il est recommandé donc le lancement d'une action de sensibilisation des MRE dans les pays d'accueil, pour contribuer aux efforts visant à résoudre les difficultés que rencontrent les Marocains du Monde porteurs de projets au Maroc.

L'étude sur la stratégie de mobilisation de l'investissement des MRE s'inscrit dans le cadre des efforts déployés pour concevoir et mettre en œuvre une politique volontariste et intégrée en faveur de cette communauté.

Le séminaire, auquel a pris part le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, se veut une occasion pour débattre de la place des mesures visant le développement de l'investissement des MRE dans l'environnement juridique et financier et l'identification des conditions favorables à leur mise en œuvre.

Source : MAP

Faire de la Fondation des émigrés sénégalais (Fes) un projet pilote dans d’autres pays africains, c’est le vœu émis par la présidente de ladite structure, hier, à la cérémonie d’ouverture de l’assemblée générale de cette organisation à Dakar.

La présidente de la Fondation des émigrés sénégalais (FES) a appelé les organisations s’activant dans le domaine de la migration à faire de sa structure «  un projet pilote  » dans d’autres pays. Khady Sakho Niang, qui s’exprimait hier lors de l’Assemblée générale de la Fes, à Dakar, a estimé que sa fondation pourrait servir de modèle dans d’autres pays. Cette fondation de migrants sénégalais existe depuis 2004. Selon la présidente, sa création découle de la «  volonté des Sénégalais de la trentaine de pays  » qui avaient senti la nécessité de son existence. Saluant la crédibilité acquise par cette organisation en si peu de temps, le directeur de Cabinet du ministère des Sénégalais de l’Extérieur a réitéré la disposition de son département à accompagner la Fes dans ses missions. Cheikh Issa Sall a, d’ailleurs, invité les membres de la Fes à «  travailler main dans la main  »  afin de faire de leur immigration une «  immigration de développement  ». D’ailleurs, a rappelé M. Sall, l’Etat se devait de connaître la contribution considérable des émigrés dans les domaines social, culturel et dans le tourisme sénégalais.

Pour sa part, le représentant régional adjoint de l’Organisation internationale des migrations (Oim), Laurent de Boeck, a exhorté les membres de la Fes à contribuer à rectifier la mauvaise image de l’immigration consistant à en faire la seule voie de réussite pour beaucoup de jeunes. A ce titre, il a ajouté aux fonctions sociales et de développement économique des migrants, celle de diplomate qu’ils doivent incarner dans les pays d’accueil. Abondant dans le même sens, la représentante du Bureau international du Travail (Bit) a invité les migrants sénégalais à faire de leur expérience migratoire «  une expérience positive  » pouvant davantage servir à leur communauté.   Et M. De Boeck de rappeler que la structuration de la diaspora pourra favoriser la défense de leurs droits et contribuer à une meilleure écoute de leurs doléances.

Depuis sa création, la Fes a participé à différentes sessions sur le Forum mondial sur les migrations aux Philippines et en Grèce. Au plan national, la fondation vient d’inaugurer un Centre d’orientation et de documentation sur l’émigration dont le rôle est d’informer, de conseiller et d’orienter les candidats à l’émigration et les émigrés de retour. Dans le long terme, cette fondation des migrants sénégalais envisage l’ouverture de «  représentations dynamiques  » dans des pays comme l’Espagne, l’Italie, la France, le Maroc, les Etats-Unis, le Gabon, la Côte d’Ivoire, etc.

Source : Le Soleil.sn

Parce que la migration circulaire permet aux candidats à l'émigration de faire la navette entre leurs pays d'origine et celui d'accueil, le Bureau international du travail l’encourage. D’autant qu’une étude menée au Sénégal, en Mauritanie et au Mali démontre que moins les migrants résident dans les pays européens, moins ils leur posent des problèmes.

De plus en plus en plus, l'Europe se replie sur elle-même. Parallèlement à l'émigration choisie, le vieux continent encourage le retour des migrants vers leurs pays d'origine. Ce qui n'est pas sans risque pour les principaux intéressés. En ce sens que leur réinsertion dans le tissu socio-économique de leurs pays pose plus de problèmes qu'elle n'en résout. Sous ce rapport, le Bureau international du travail (Bit), par le biais de son Projet de bonne gouvernance de la migration de main-d’œuvre et son lien avec le développement au Sénégal, encourage la migration circulaire. Une méthode qui permet aux candidats à l'émigration de faire la navette entre leurs pays d'origine et celui d'accueil. Selon le coordonnateur du projet Federico Barroeta, sur la base d'études menées au Sénégal, en Mauritanie et au Mali, il a été découvert que moins les migrants résident dans les pays européens, moins ils leur posent des problèmes. Par conséquent, l’étude sur ‘la migration du retour’ préconise une meilleure gestion, par les gouvernements africains, des conditions d’un retour et de la réinsertion réussis permettant une réinsertion dans le pays d’accueil.

Responsable au sein dudit projet, Badara Ndiaye estime qu'on ne peut pas dissocier la question du retour des migrants des nouvelles règles sur l'émigration en Europe. Pour lui, ‘maîtriser la question du retour, c’est maximiser le potentiel de la circulation des migrants’.En effet, les résultats préliminaires de cette étude montrent qu’il y a ‘une demande des migrants à bénéficier d’un travail d’accompagnement pour faciliter leur retour’. A l’en croire, les migrants candidats au retour se posent énormément de questions sur leurs conditions d'accueil et de réinsertion. Ce qui pousse Federico Barroeta à estimer que le retour doit être préparé et non improvisé. Pour lui, la personne doit préparer les différents aspects aussi bien économiques que sociologiques ou socioprofessionnels pour faciliter la réintégration dans son pays d’origine. ‘Généralement, les personnes ont des motivations différentes pour décider de retourner, mais ils sentent, par moments, le besoin d’être mieux outillés avant de regagner leur pays d’origine’, souligne-t-il.

L’étude qui a été restituée visait à avoir un regard sur les politiques publiques, afin de faire des propositions les aidant à améliorer leur vision sur les questions de retour et de la migration circulaire. Elle renseigne que ‘connaître la manière dont s’organisent les pratiques de la circulation et celles de liens transnationaux entre les migrants et leur pays d’origine, constitue un outil principal pour les politiques publiques en matière de migration. Elle permet de définir les politiques de réinsertion pour exploiter le potentiel que constituent les migrants. En lien avec la question de la circulation mais aussi les ressources techniques et les compétences des migrants’. Il a été cependant déploré le fait qu’il n’y ait pas beaucoup de travaux sur la question du retour.

L’étude démontre que, dans les motivations personnelles des candidats au retour, il y a l’attachement à son pays et la conscience d’un potentiel à mettre au service de son pays en développant des activités à forte valeur ajoutée. Ce qui doit pousser les pouvoirs publics à réorienter leurs politiques vers la migration circulaire. Les réflexions doivent contribuer à améliorer les politiques publiques pour donner aux gouvernements, aux organisations de la société civile, aux acteurs de coopération des informations cruciales sur la manière de traiter la question du retour.

Source : Walf Fadjri

Une Convention-cadre de partenariat entre le ministère délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et l'Université Mohammed V-Agdal portant sur le développement de la coopération dans le domaine des recherches et activités éducatives et culturelles au profit des Marocains résidents à l'étranger (MRE) a été signée jeudi à Rabat.

Cette convention, signée par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur et le doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines à Rabat, M. Abderrahim Benhadda, vise à identifier un cadre de coopération et de partenariat entre le ministère et l'Université pour mobiliser et faire participer l'Université Mohammed V-Agdal à l'encadrement des activités éducatives et culturelles ciblées, outre l'encouragement de la recherche scientifique dans les domaines relatifs aux MRE.

Aux termes de cette Convention, l'Université prend en charge, à travers la Faculté des lettres et des sciences humaines, l'organisation de l'Université d'été et la réalisation de programmes éducatifs et culturels au profit des jeunes de l'émigration, en plus de l'encouragement de la recherche scientifique sur l'émigration et la situation des Marocains établis à l'étranger.

De son côté, le ministère mettre à la disposition des chercheurs l'ensemble des données et documents et prendra en charge l'organisation de l'Université d'été, outre la contribution au financement des recherches relatives à l'émigration et à la situation des MRE.

Elle stipule, en outre, la mise en place de programmes de coopération annuels en fonction d'un plan convenu entre les deux parties.

Intervenant à cette occasion, M. Ameur, a indiqué que cette Convention permettra d'ouvrir de nouvelles perspectives de coopération prometteuse entre les deux parties qui érige l'investissement dans le domaine culturel en pari stratégique pour la consolidation des relations entre les MRE et leur patrie.

M. Ameur a précisé que cette Convention permettra aux enfants des MRE de prendre connaissance de la civilisation de leur pays d'origine et d'être informés des derniers chantiers de réforme que connaît le Royaume.

Pour sa part, M. Benhadda a souligné que les Universités d'été seront organisées en deux sessions de 15 jours chacune qui profiteront aux enfants des MRE.

La faculté des lettres et des sciences humaines recevra également deux promotions d'étudiants qui bénéficieront de cours de langue arabe et de conférences sur l'histoire et la géographie du Maroc et d'autres sujets portant notamment sur la situation de la femme, le processus démocratique et les droits humains dans le Royaume.

Source : MAP

Le Groupe Banque Populaire (GBP) compte ouvrir quatre nouvelles agences en Espagne durant l'année 2010, dans l'objectif de "bancariser" davantage la Communauté marocaine résidant dans ce pays.

Ces nouvelles succursales seront ouvertes dans les villes de Bilbao (Nord), Almeria (Sud), Tarragone (Nord-est) et Valence (Est), dans le cadre du plan d'expansion de cette entité financière marocaine en Espagne, a-t-on appris jeudi auprès du GBP à Madrid.

La Banque Populaire compte actuellement deux agences bancaires en Espagne, une à Madrid et l'autre à Barcelone.

L'ouverture courant 2010 de ces nouvelles succursales, qui se fera dans des régions espagnoles à forte concentration de Marocains, répond à un souci de rapprochement des services bancaires de la communauté marocaine résidant en Espagne, a-t-on précisé de même source.

Elle a pour objet également de contribuer à l'inclusion financière des marocains résidant en Espagne par une bancarisation plus poussée et un accès plus facile aux services bancaires, aussi bien dans le pays d'accueil que dans le pays d'origine.

L'un des buts recherchés est aussi le renforcement des flux financiers entre les deux pays, à travers un accompagnement plus rapproché des entreprises et des investisseurs souhaitant saisir les opportunités offertes par le Royaume dans les différents secteurs de l'économie.

La Banque Populaire est liée par des accords de partenariat et de coopération avec plusieurs entités financières espagnoles, notamment "La Caixa", "Caja Madrid" et "Banco Popular".


Source : MAP

Sans nouvel apport d'immigrants, la population espagnole va décroître à partir de 2020 en raison d'un nombre de naissances insuffisant, et le nombre de personnes âgées de plus de 64 ans va doubler d'ici 2049, selon une étude officielle dévoilée jeudi. "La croissance naturelle de la population deviendra négative à partir de 2020", selon une projection de l'Institut national de la statistique (Ine). Cette étude prévoit toutefois que la population totale en Espagne, passera, de 45,8 millions de personnes début 2009 à 47,9 millions en 2049, en raison du solde migratoire. Sur la période 2019-2028, l'Ine estime que le nombre de naissances sera de 4,188 millions pour 4,383 millions de décès, entraînant une diminution de la population (hors immigration). Le taux de fécondité des femmes espagnoles est actuellement très bas, de 1,4 enfant par femme, et l'âge moyen de la maternité est de 30,8 ans. L'Ine prévoit que le taux augmentera jusqu'à 1,7 en 2048, mais cette hypothèse "ne sera pas suffisante pour éviter la baisse en nombre absolu de naissances au cours des deux prochaines décennies, conséquence de la réduction du nombre de femmes dans la tranche d'âge fertile", selon l'Ine. La population espagnole connaîtra un très important vieillissement: les plus de 64 ans représenteront 31,9% de la population en 2049, soit environ le double d'aujourd'hui. L'Ine avertit des problèmes de dépendance que cela va engendrer car en 2049, les personnes en âge de travailler ne représenteront à peine plus de 50% de la population totale, si l'on se base sur l'âge actuel de la retraite (65 ans). Ces calculs ont été élaborés à partir d'une hypothèse de "maintien des tendances et comportements démographiques actuels", selon l'Ine. Concernant l'immigration, qui a explosé en Espagne depuis le milieu des années 1990 en raison de la forte croissance économique (les étrangers représentent environ 12% de la population), l'Ine prévoit un ralentissement du flux migratoire au cours des 10 prochaines années. Selon elle, d'ici 2048, il y aura d'ici 2,6 millions d'étrangers de plus en Espagne qu'aujourd'hui, alors que leur nombre a explosé de près de 5 millions au cours des 15 dernières années.

Source : Le Monde

4,5 milliards d’euros, c’est ce que pèsera le marché du halal en France en 2010, d’après une étude du cabinet Solis. Encore faut-il ajouter le milliard d’euros du chiffre d’affaires de la consommation halal dans le circuit de la restauration rapide. Un marché bien lucratif…

Campagnes publicitaires, lancements de nouveaux produits, hausse du chiffre d’affaires… « 2009 restera une date charnière dans l’histoire du halal en France », affirme Abbas Bendali, patron de Solis, une agence spécialisée dans le conseil en marketing ethnique qui vient de publier, le 21 janvier, une enquête sur le sujet. Réalisée durant la première quinzaine de décembre 2009, elle conclut que le marché halal s’est fortement consolidé, tant en termes financiers qu’au niveau de sa visibilité marketing.
Primo, plusieurs grandes marques de l’agroalimentaire (Fleury Michon, Maggi, Herta…) se sont emparées du créneau en lançant l’an dernier – dans une relative discrétion - leurs propres produits estampillés halal, en profitant du ramadan pour mieux les faire connaître. Deuxio, se démarquant de la retenue de ses nouveaux concurrents, Isla Délice et Zakia, deux marques historiques de la filière, ont procédé à d’importantes campagnes publicitaires.

Le halal en haut de l’affiche

L’été dernier, Zaphir, l’entreprise propriétaire de la marque Isla Délice, s’est affichée sur quelque 7 300 panneaux publicitaires dressés à travers 200 villes de France. Le halal est ainsi sorti des ses quartiers. Il n’est plus cantonné à un marketing communautaire de proximité mais se déploie désormais sans complexes – ou presque – dans les mass médias. La preuve encore avec Zakia qui, elle, a diffusé des spots publicitaires sur les chaînes de la télévision française lors du Ramadan 2009.
« Le Ramadan 2009 a eu un effet booster », reconnaît le patron de Solis. Surtout, fait nouveau dans l’histoire de la grande distribution, les produits halals n’ont pas quitté les rayons des grandes surfaces après le Ramadan, ce qui est révélateur de la « normalisation » de la filière. La viande reste le produit phare de la consommation halal, mais la charcuterie et les plats cuisinés ont eux-aussi profité de l’élan avec des taux de pénétration en forte croissance : respectivement + 31 % et + 51 % entre février et décembre 2009.

Autre envolée constatée : celle de la consommation hors du foyer familial, dans les fast-foods, kebabs et autres sandwicheries. Au total, « 1 milliard d’euros seront dépensés en 2010 dans le circuit de la restauration rapide halal », a calculé Solis. Là encore, certaines grandes enseignes veulent leur part du gâteau. A l’instar du numéro deux du hamburger en France, Quick, qui a ouvert une dizaine de restaurants halal depuis décembre 2009.

Le foie gras aussi

« Dans le contexte de crise, le marché du halal est un vrai relais de croissance pour les industriels », explique Abbas Bendali. D’autant que le Ramadan n’est pas la seule période de l’année à avoir cet effet dopant. « Une personne sur deux, originaire du Maghreb, fête Noël », souligne Abbas Bendali. La société Labeyrie l’a bien compris : depuis 2007, elle s’est lancée dans l’offre de foie gras halal.

Dans le secteur, la concurrence sera donc âpre en 2010. Si les marques de distributeurs restent encore timorées - la plus connue étant celle du groupe Casino (Wassila) -, les grandes entreprises ont avancé leurs pions. Mais les marques traditionnelles (Dounia, Médina, Isla Délice, Zakia, Isla Mondial, Médina, Jumbo…) ne se laisseront pas faire sans riposter. Leur atout ? « Une popularité auprès des consommateurs nettement supérieure à celles des marques nationales, avec un taux de notoriété de 82% contre 48 % », répond encore Bendali.

Préjugés racistes

Reste que les géants de l’agroalimentaire comme Nestlé (qui détient les marques Fleury Michon, Maggi, Herta…) ont une force de frappe marketing sans commune mesure avec celle de PME. Et ce sont également des partenaires traditionnels de la grande distribution. Les grands groupes batailleront ferme pour assurer la prééminence de leurs marques.
Seule certitude : l’essor du marché halal pourrait être entravé en France par les préjugés associés à l’Islam, comme le montrent les dérapages racistes lors du débat sur l’identité nationale ou le port de la burqa. Mais l’argent, paraît-il, n’a pas d’odeur…

Source : Jeune Afrique

Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a estimé jeudi que moins d'immigrés signifie moins de criminels, suscitant nombre de réactions indignées dans le pays.

Présentant, à l'issue du conseil des ministres, les résultats "très positifs" de la lutte contre l'immigration clandestine, le président du Conseil a commenté : "une réduction du nombre d'extracommunautaires en Italie (ndlr: immigrés) signifie moins de forces qui vont grossir les rangs des criminels".

Plus tard, dans une émission enregistrée dans la journée et qui devait être diffusée jeudi soir à la télévision, il a précisé qu'il n'évoquait que les immigrés clandestins.

Le dirigeant du Parti démocrate, principal parti d'opposition, Luigi Bersani, a réagi en déclarant que "un gouvernement ne peut pas continuellement agiter les peurs, il doit aussi savoir conduire le pays à la raison".

Une parlementaire de ce parti, Livia Turco, auteur d'une loi sur l'immigration a taxé Berlusconi de "vulgarité", tandis que l'Italie des Valeurs (oppositions) jugeait "inutiles les slogans racistes qui alimentent un climat d'intolérance".

La présidente du groupe du PD, Anna Finocchiaro, a répondu aux propos de M. Berlusconi par une autre équation : "moins de Berlusconi, moins de crimes", avant de présenter ses excuses devant cette "mauvaise blague" dénoncée par le porte-parole du gouvernement, Paolo Bonaiuti.

Pour sa part, le président de la Chambre des députés, Gianfranco Fini, allié turbulent de Silvio Berlusconi, qui présentait un livre sur l'unité de l'Italie et la construction de l'idée de nation, a appelé à éviter "la tentation de l'ethnicisme et de la revanche" et défendu l'idée d'une démocratie ouverte "aux nouveaux citoyens".

Enfin la porte-parole du Haut Commissariat des Réfugiés (HCR) en Italie, Laura Boldrini, s'est déclarée "attristée que la question de l'immigration soit traitée par le président du Conseil dans le contexte de la criminalité".

Pour elle, "véhiculer l'équation 'extracommunautaires égale criminels', éloigne les Italiens de la compréhension du phénomène migratoire et avalise un préjugé aussi injuste que fallacieux".

Source : AFP

Les participants, dont beaucoup de retraités, sont des fidèles du centre, souvent venus y suivre des cours d'arabe.

« Ouvrir cette parole, ouvrir cette mémoire, raconter des souvenirs ». C'est sur ces mots de l'écrivain Abdelkader Djemai que le projet fût lancé. ...

Samedi soir, dès 18 h, le théâtre Pierre-de-Roubaix accueillait « Identités et mémoire », véritable création du CCMA, Centre culturel du monde arabe, après pas moins d'une année d'ateliers autour d'histoires personnelles de l'immigration.

Le théâtre ouvrait donc ses portes au public samedi, invité à découvrir une exposition retraçant, à travers photographies, films et témoignages, les grands moments des vies de quelques immigrés.

Au cœur de cette initiative, une dizaine d'habitants de la métropole, venus « avec leur passé, avec leur vécu », venus parler d'eux. L'objectif était simple pour le CCMA : organiser, grâce aux témoignages récoltés, un atelier pour la mémoire de l'immigration, et surtout, rendre hommage. Les participants, pour la plupart retraités, sont des fidèles du centre, souvent venus y suivre des cours d'arabe.

Mais depuis février dernier, autre activité pour ce petit groupe. Avec la participation d'Abdelkader Djemai, l'écriture a joint la parole, et les souvenirs sont devenus une trace. Connu pour ses oeuvres sur l'immigration et la mémoire, telles Gare du Nord etLe nez sur la vitre, l'écrivain fût ravi du projet, une première, également pour lui : « Ce fût une cueillette.

Par ce projet, nous voulions reconstruire l'itinéraire, le chemin de l'histoire avec du vécu. Nous voulions construire un texte à partir de ces traces ».

Le résultat ? Plus de dix histoires, dix souvenirs autour de moments vécus par ces habitants. Le prix des arachides, Ma fille tu n'iras pas à l'usine, Un commerce tranquille et prospère, Les pattes d'éléphant... Des anecdotes originales et peu anodines, autant de manières de découvrir les mémoires individuelles et collectives de l'immigration. Le public était au rendez-vous.

Responsable de l'animation de l'atelier, Philippe Waret était samedi soir chargé de la partie technique. C'est lui-même qui, après six heures d'interview, aura réalisé un diaporama de dix minutes, présenté lors de la soirée afin de « restituer ce qui a été fait et faire dialoguer ».

Après un moment convivial autour de boissons et plats orientaux, le public était donc invité à découvrir le diaporama. Dix minutes, douze anecdotes : un savant mélange d'écrits, d'images et de voix, de quoi nourrir l'émotion du public, les yeux et oreilles grands ouverts.

Puis ce sont quelques participants du projet qui sont montés sur scène. Venus débattre lors de cette soirée, ils ont ainsi pu partager leurs expériences, leurs propres histoires mises à l'honneur par le CCMA et Abdelkader Djemai. La soirée s'est ensuite poursuivie par la projection de Nanterre, une mémoire en miroir, documentaire signé Cheikh Djemaï. Mais ce n'est pas tout, puisque le groupe Tarab Med est venu apporter une touche de musique méditerranéenne à l'événement. Des sons orientaux pour finir la soirée en beauté ! • V. PASQUESOONE (CLP)

Source : La Voix du Nord

Des salariées sans-papiers manifesteront jeudi à Paris pour exiger leur régularisation, ont annoncé ce mercredi onze associations et syndicats qui soutiennent les grèves de travailleurs sans-papiers menées depuis plusieurs semaines, notamment en région parisienne.

Le rassemblement est prévu jeudi à partir de 18h à proximité du ministère du Travail.

"Elles sont nombreuses à faire grève dans le nettoyage, la confection, la restauration, elles sont très nombreuses à travailler dans les services à la personne", déclarent les onze syndicats et associations dans un communiqué diffusé mercredi. "Aujourd'hui, elles s'adressent à Xavier Darcos, ministre du Travail, en brandissant les contrats rédigés par leurs employeurs, pour exiger leur régularisation".

"Leur contribution à la société et à l'économie du pays est indéniable. Pourquoi donc le gouvernement refuse de les régulariser?", interrogent les syndicats et associations parmi lesquels la CGT, la CFDT, Solidaires, la FSU, l'UNSA, ou encore la Ligue des droits de l'homme (LDH). AP

Source : Le Nouvel Observateur

Les autorités marocaines concernées exhortent les parties espagnoles à réparer les préjudices subis par les soldats marocains engagés dans la guerre civile d'Espagne (1936-1939), a indiqué le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taïb Fassi Fihri.

En réponse à une question sur les droits des familles des soldats tués ou portés disparus lors de la guerre civile d'Espagne, formulée par le groupe parlementaire de l'Istiqlal (Unité et Egalitarisme) et le groupe socialiste, à la chambre des Représentants, le ministre a souligné que le gouvernement estime que le moment est venu pour que justice soit rendue à ces combattants et à leurs ayants-droit, notamment en ce qui concerne l'amélioration de leurs conditions matérielles.

"Le Maroc invite l'Espagne à une nouvelle lecture audacieuse de la mémoire commune, dans la sérénité et loin de tous préjugés, selon une démarche scientifique pour éclairer les zones d'ombres de ce pan d'histoire commune", a souligné M. Fassi Fihri, ajoutant que ceci se fera dans le cadre d'un dialogue constructif qui consacre les relations bilatérales et concrétise la volonté de d'épurer définitivement l'héritage colonial.

Le ministre a également fait remarquer qu'il n'y a pas de chiffre précis sur le nombre de ces combattants, en provenance du nord du Maroc et des provinces du Sud, précisant que les estimations marocaines oscillent entre 100.00 et 130.000 appelés, alors que des sources espagnoles font état de 80.000 soldats.

Il a également souligné que parmi les épisodes les plus douloureux de cette guerre, figure l'engagement d'environ 9.000 enfants, selon certaines estimations.

L'association marocaine des anciens combattants, poursuit M. Fassi Fihri, estime que 1.350 combattants sont encore en vie dans les régions du nord, tandis qu'ils sont environ 600 à vivre encore dans les provinces du sud.

La différence des statuts entre ces anciens combattants explique la l'écart entre les pensions perçues dans le nord et le sud, a-t-il dit, relevant que leur montant reste largement inférieur à celui en vigueur en Espagne ou en Amérique Latine.

Cette association, a-t-il dit, ne cesse de s'activer dans les différents forums précisant, à titre d'exemple, qu'elle vient de formuler, en octobre dernier, une recommandation devant la 26è Assemblée générale de la Fédération Mondiale des anciens combattants, relative à la nécessité de se pencher sur le cas de ces combattants et de les traiter sans aucune discrimination.

Source : MAP

 

Le gouvernement italien se montre divisé sur l'opportunité d'interdire le voile intégral dans le pays, après la recommandation d'une mission parlementaire française de bannir la burqa des administrations, hôpitaux et transports publics.

La ministre de la Parité, Mara Carfagna, s'est déclarée mercredi "absolument d'accord avec l'initiative française qui va inciter les autres pays européens, et donc l'Italie, à légiférer sur cette question". Pour elle, il s'agit de mener "une bataille pour défendre la dignité et les droits des femmes immigrées".

Mme Carfagna, qui insiste sur le fait que la burqa ou le niqab "ne sont pas des symboles religieux", a fait part de son intention de mettre en place "un groupe de travail, sur le modèle français, avec des femmes immigrées pour écouter leurs requêtes et arriver à la solution la plus juste et la plus raisonnable possible".

Mais le ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini, s'est déclaré "par principe, pas favorable à une prohibition pure et simple par la loi", ajoutant que cette question devait être abordée "dans un contexte plus général, un projet d'intégration".

"Il nous faut faire attention à respecter le sentiment religieux d'un côté et répondre aux exigences de sécurité de l'autre", a affirmé M. Frattini pour lequel "on peut trouver un compromis".

En Italie, s'il n'existe pas de texte spécifique sur le voile intégral, une loi de 1975, faisant partie des "dispositions de protection de l'ordre public", interdit dans les lieux publics de se couvrir complètement le visage, ce qui vaut aussi bien pour le voile que pour le casque de moto.

La Ligue du Nord, membre de la coalition gouvernementale, aux positions anti-immigrés et populistes, a déposé un projet de loi en octobre pour faire interdire le voile intégral, qui n'a pas encore été examiné par le Parlement.

Ce texte prévoit jusqu'à deux ans de prison et une amende maximale de 2.000 euros pour ceux qui "en raison de leur propre appartenance religieuse rendent difficile ou impossible l'identification", sans mentionner explicitement le voile intégral.

Le maire léguiste de Varallo Sesia (Piémont, nord) a interdit la burqa "à titre préventif" même si personne ne la porte.

Source : La Croix/AFP

Le gouvernement souhaite modifier la législation française afin de l'adapter "à l'arrivée massive et inopinée d'étrangers en situation irrégulière", a annoncé mercredi le ministre de l'Immigration Eric Besson, faisant référence aux 123 réfugiés débarqués en fin de semaine dernière sur une plage du sud de la Corse.

"Nous allons (..) proposer une adaptation de législation conforme aux droits de l'homme et conforme aux directives européennes", a annoncé M. Besson lors de la séance de Questions au gouvernement à l'Assemblée.

"Nos procédures ne sont pas adaptées à l'arrivée massive et inopinée d'étrangers en situation irrégulière", a estimé le ministre.

"Vendredi, nous n'étions pas capable de réunir des dizaines d'avocats, de médecins et de policiers pour auditionner dans un gymnase toutes ces personnes", a-t-il expliqué à propos des immigrés clandestins arrivés en Corse, qui se présentaient comme Kurdes de Syrie.

Pris en charge dans un premier temps dans un gymnase de Bonifacio, ils avaient été ensuite répartis dans différents centres de rétentions du continent, avant que la justice, désavouant les autorités, ordonne leur remise en liberté.

Eric Besson a par ailleurs précisé avoir demandé à la présidence espagnole de l'Union Européenne de "réunir très prochainement un sommet de crise sur ces sujets sur la situation en Méditerranée".

"La France dit simplement quelque chose: oui à notre tradition d'asile que nous respectons scrupuleusement, non au détournement des procédures de l'asile, et non plus que jamais au développement des filières criminelles et mafieuses de l'immigration clandestine", a conclu le ministre. AP

Source : Le Nouvel Observateur

La Fondation des Trois Cultures et des Trois Religions de la Méditerranée a adopté, mercredi lors d'une réunion de sa commission permanente à Séville, son plan d'action 2010 qui sera consacré notamment à l'appui de la présidence espagnole de l'Union Européenne et aux relations entre l'Espagne et le Maroc.

Lors de cette réunion, présidée par le Conseiller à la présidence Andalouse, M. Antonio Avila, en présence du Conseiller de SM le Roi et président délégué de la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée, M. André Azoulay, et de la directrice de la Fondation, Mme Elvira Saint-Gerons, il a été décidé de consacrer une place de choix à la présidence espagnole de l'UE, dans la programmation de la Fondation pour les six mois à venir.

Un communiqué du gouvernement Andalou précise que la Fondation a retenu l'organisation d'un séminaire réunissant des experts des relations Euro-méditerranéennes, qui vont élaborer un document de travail qui sera présenté lors du Sommet UE-Maroc prévu en mars prochain à Grenade.

Un autre séminaire sur "le défit euro-Méditerranéen" sera également organisé fin juin prochain à Séville, avec pour objectif d'analyser la politique développée en la matière sous la présidence espagnole, ainsi que les défis futurs qui se présentent à la région.

"Le renforcement et l'amélioration des relations entre l'Espagne, l'Andalousie et le Maroc", l'une des actions traditionnelles de la Fondation au cours de plus de 10 ans d'existence, constituera l'autre axe phare de la programmation de la Fondation pour 2010. Dans ce sens, la Fondation a décidé de continuer de s'intéresser au développement économique et aux questions relatives à l'Immigration du point de vue de l'Espagne ou du Maroc. A ces thèmes fondamentaux de la Fondation s'ajoutent pour l'année actuelle d'"autres nouvelles préoccupations" comme la question de la femme, l'éducation ou le sport.

Le troisième axe de travail retenu par la Fondation des Trois Cultures se rapporte aux relations entre le Nord et le Sud de la Méditerranée, spécialement l'initiative de l'Union Pour la Méditerranée (UPM).

Dans ce contexte, la Fondation continuera de prêter, durant 2010, une attention spéciale au conflit Israélo-Palestinien, via son département Moyen-Orient, en développant des actions qui peuvent contribuer à une possible résolution du conflit.

Pour ce faire, la Fondation compte organiser en mars prochain un séminaire sur la question, ainsi que d'autres activités avec des organismes et des institutions internationales comme le Centre Perez pour la paix, l'association Parents Cicle et l'Université de Cambridge.

Durant l'année 2010, la Fondation des Trois Cultures va continuer sur la lancée de ses actions phares qui ont démontré leur efficacité depuis plusieurs années. Il s'agit du célèbre Choeur des Trois Cultures, la collaboration avec les institutions et les universités marocaines, ainsi que l'organisation de nombreuses tables rondes, séminaires et rencontres sur des thèmes d'actualité, souligne-t-on de même source.

La production éditoriale de la Fondation des Trois Cultures n'est pas en reste. Elle sera elle aussi renforcée courant 2010 avec la publication de la revue "Culturas", la collection "Anfora" ou encore un mémoire sur les activités réalisées en 2009.

Née à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures et des trois religions de la Méditerranée, est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-Méditerranéen.

Source : MAP

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