vendredi 1 novembre 2024 12:25

En réponse au drame migratoire en mer Méditerranée de dimanche dernier qui a fait 800 morts, les dirigeants de l'Union européenne réunis à Bruxelles ont décidé jeudi soir de tripler - et non de doubler comme cela était initialement envisagé - les moyens financiers des opérations de surveillance maritime en Méditerranée «Triton » pour les côtés italiennes et maltaises, et «Poséidon» pour les côtes grecques. Des actions coordonnées par l'agence européenne de sécurité aux frontières (Frontex) pour accroître les possibilités de sauvetage en mer de migrants.

Depuis quelques jours, on assiste à un soudain branle-bas de combat au sein des gouvernements européens et à Bruxelles. Hier, 800 réfugiés sont morts par noyade au large des côtes libyennes, la semaine dernière, ils étaient 700 dans l'embarcation qui a fait naufrage. "La situation n'est plus tolérable !" Les États membres et l'Union européenne doivent prendre leurs responsabilités, réagir, agir. Déjà en octobre 2013, le "drame de Lampedusa" avait suscité une vive émotion, sans qu'aucune mesure appropriée ne soit adoptée.

Le ministre de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly a révélé que plus de 200 milliards F CFA sont transférés chaque année par la diaspora ivoirienne en Côte d’Ivoire.

Les six ressortissants africains ont été arrêtés à la suite d’une descente des agents de la gendarmerie algérienne. Selon les informations livrées par les services de la gendarmerie nationale à Es-Senia (dans Oran), certains de leurs agents ont mis la main sur ces Africains, de nationalité malienne principalement, dans un logement précaire.

Un drame quotidien délaissé par l'Europe. Au lendemain d'une série de naufrages en Méditerranée, dans lesquels plusieurs centaines de migrants ont perdu la vie, l'émotion et la colère ont saisi associations, médias et personnalités politiques.

Alors que l'Union européenne se réunit jeudi en sommet extraordinaire après les multiples naufrages de ces derniers jours en Méditerranée, l'ONU l'a exhortée à sortir de sa stratégie "minimaliste".

L’ampleur des noyades de ces derniers jours en Méditerranée a mis en évidence la responsabilité de l’Europe. En réaction, l’Europe a décidé de préparer un plan d’action pour empêcher de nouveaux drames en Méditerranée lors d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernements ce jeudi 23 avril à 16 heures. Déjà lundi, les ministres des affaires étrangères et de l’intérieur se sont réunis. La Commission européenne a proposé une série de dix mesures d’urgence pour faire face à cette crise.

Réunis à Bruxelles en sommet extraordinaire jeudi 23 avril après-midi, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se fixent quatre objectifs pour tenter à la fois d’éviter d’autres drames de l’immigration en Méditerranée et trouver, entre eux, davantage de solidarité pour l’accueil des réfugiés.

Les dirigeants européens ont décidé jeudi de tripler les moyens alloués pour le sauvetage des migrants en Méditerranée, et vont chercher l'aval de l'ONU pour mener des actions militaires contre les trafiquants en Libye.

Les réseaux de passeurs réalisent des millions d'euros de bénéfices au trafic de migrants, chaque embarcation rapportant en moyenne 80.000 euros, a déclaré jeudi à Reuters un haut magistrat italien.

Gode Mosle a beau être installé dans la paisible Suède depuis six mois, le souvenir de sa traversée de la Méditerranée continue de le hanter et il assure que jamais il ne referait un tel voyage.

Le gouvernement britannique a annoncé jeudi sa disposition à contribuer par trois de ses navires et hélicoptères pour soutenir les efforts européens de lutte contre l'immigration clandestine.

Le Danemark soutiendra le plan de l'Union Européenne (UE) pour endiguer la vague de migrants mais refuse d'admettre davantage de migrants, a déclaré la Première ministre du pays nordique, Helle Thorning-Schmidt.

L'UE doit créer plus de voies d'entrée légales au contient pour enrayer les flux des migrants clandestins en Méditerranée, a plaidé jeudi le président du Parlement européen Martin Schulz devant les dirigeants des 28 réunis en sommet extraordinaire à Bruxelles.

Les députés marocains ont plaidé, jeudi à Strasbourg, pour l'instauration d'un partenariat solidaire entre le nord et le sud face aux flux migratoires et aux drames qui endeuillent l'espace méditerranéen.

Deux-cents vingt immigrés ont débarqué jeudi matin dans le port de Catane (Sicile), derniers arrivés dans un flot continu de migrants, qui pourrait être de 5.000 par semaine jusqu'en septembre, selon les projections du ministère italien de l'Intérieur.

Pour mettre fin à l'hécatombe de migrants en Méditerranée, Amnesty International réclame à l'Union européenne des mesures concrètes, en particulier le lancement immédiat d'une opération humanitaire internationale, dans un rapport dénonçant les "naufrages de la honte", publié mercredi.

Le président sud-africain Jacob Zuma s'est engagé mercredi à combattre la xénophobie, alors que l'armée est intervenue pour la première fois dans les quartiers sensibles pour éviter tout débordement après les violences anti-immigrés des dernières semaines.

La politique migratoire marocaine, qui traduit dans les faits la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour une démarche nationale humaniste, globale et responsable, constitue aujourd'hui un "nouveau modèle à suivre", en vue de résoudre la crise migratoire à laquelle fait face l'Europe, écrit, mercredi, l'influente publication américaine "Christian Science Monitor".

Les demandes d'asile enregistrées au Danemark continuent à chuter en 2015 par rapport à la seconde moitié de l'an écoulé, selon un rapport des services de l'immigration.

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