mercredi 22 janvier 2025 12:13

Journaliste et écrivain basé à Berlin, Mohamed Massad travaille comme journaliste, producteur de programmes et caméraman de télévision à la Deutsche Welle Media Foundation. Il a publié Der Fall von stehendem Wasser (La chute de l’eau stagnante) en 2008 et a contribué à la traduction collective des discours et articles du prix Nobel Günter Grass en 2009. Plus récemment, en 2019, il a publié Die Konten der Traitor Spectacles (Les lunettes du traître) qui est un livre sur les histoires d’aliénation et les questions d’identité. Avec le Réseau des compétences marocaines en Allemagne dont il est l’un des fondateurs en 2009, il a publié en 2022 un volume de portraits et de parcours croisés de 32 figures maroco-allemandes intitulé : Deutsch-Marokkanische Lebenswege - Geschichten über das Suchen, Ankommen und Engagierenun (Parcours Maroco-Allemands : Intersections dans la vie et la société).

Anouar Majid est actuellement professeur d’anglais à l’University of New England (UNE) en congé sabbatique. De 2019 à 2023, il a été directeur fondateur du Center for Global Humanities (UNE, Maine, États-Unis) et du Tangier Global Forum (Maroc) ; président fondateur du Département d’anglais de l’UNE, qu’il a dirigé de 2000 à 2009 ; et vice-président fondateur du Bureau des affaires mondiales. Il a conçu et établi le campus de l’UNE à Tanger et a été le directeur fondateur des opérations de cette université au Maroc. Anouar Majid a largement publié sur les relations entre l’islam et l’Occident. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment Islam and America: Building a Future Without Prejudice (Rowman & Littlefield, 2012) ; We Are All Moors: Ending Centuries of Crusades Against Muslims and Other Minorities (University of Minnesota Press, 2009) ; A Call for Heresy: Why Dissent is Vital to Islam and America (University of Minnesota Press, 2007) ; Freedom and Orthodoxy: Islam and Difference in the Post-Andalusian Age (Stanford University Press, 2004) ; Unveiling Traditions: Postcolonial Islam in a Polycentric World (Duke University Press, 2000), et du roman Si Yussef (Quartet, 1992 ; Interlink, 2005). Majid a publié des articles dans Cultural Critique, Signs, Chronicle of Higher Education, Washington Post, New York Times, etc. Il a été le co-fondateur et rédacteur en chef du magazine imprimé Tingis, un magazine maroco-américain d’idées et de culture, qu’il édite en ligne sur Tingismagazine.com.

Khalid Lyamlahy est maître de conférences en littératures francophones à l’Université de Chicago, écrivain et critique littéraire. Il a préfacé l’œuvre poétique d’Abdellatif Laâbi (Sirocco, 2018) et codirigé le premier ouvrage collectif en anglais consacré à Abdelkebir Khatibi (Liverpool University Press, 2020). Outre ses publications académiques et ses contributions à de nombreuses revues littéraires, il est l’auteur de deux romans, Un roman étranger (Présence Africaine, 2017) et Évocation d’un mémorial à Venise (Présence Africaine, 2023 ; mention spéciale du Prix des Cinq Continents de la Francophonie et du Prix Jesus Paradis du deuxième roman). Il a également traduit en arabe Habiter le monde : essai de politique relationnelle de Felwine Sarr (Kulte, 2022).

Un des pionniers dans le domaine du funéraire musulman à Angers (49), Radouane Frikach est le fondateur des Services funéraires musulmans dans la région des Pays de la Loire en France, à destination de cette population à Angers et sa région. Il est amené à travailler fréquemment avec le Maroc, puisqu’une grande partie des migrants à Angers sont originaires de ce pays. M. Frikach a débuté sa carrière en tant qu’expert en prestations familiales à la Sécurité sociale avant de s’engager dans le domaine du funéraire. Il est également conseiller municipal à Trélazé (49). Passionné de football depuis toujours, il arbitre officiellement chaque semaine des matchs auprès de jeunes des quartiers au niveau régional. Radouane Frikach est surtout connu et reconnu pour ses engagements associatifs multiples depuis son plus jeune âge sur les questions de citoyenneté, de discriminations et d’islamophobie en France.

Directrice de Radio Monte Carlo Doualiya (MCD), la station de radio publique française basée à Paris, Souad El Tayeb a dirigé auparavant la section Moyen-Orient de l’agence de presse américaine AP. Elle a en outre travaillé comme correspondante pour des stations de radio et de télévision arabes et occidentales. Parallèlement à ses activités professionnelles, Souad El Tayeb préside le Festival du film de Marseille, qui vise à promouvoir dans le sud de la France la richesse du cinéma arabe. De plus, elle a fondé l’association TanjAflam, une organisation à but non lucratif dédiée à l’initiation des jeunes au monde de la culture visuelle et cinématographique. Elle supervise également les activités de la salle de cinéma historique de l’Alcazar à Tanger et a lancé aussi l’initiative « École et cinéma » en collaboration avec les écoles locales et le ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication. En outre, Souad El Tayeb est membre du Conseil d’administration de l’École de journalisme et de communication de l’Université de Marseille, membre du Conseil d’administration de Canal France International pour le soutien aux médias et membre de la Conférence permanente de l’audiovisuel en Méditerranée (COPEAM). En avril 2017, Le président français François Hollande a décoré Souad El Tayeb de la médaille de Chevalier dans l’Ordre National.

Salma El Moumni est née en 1999 au Maroc. Elle a fait ses études à l’École normale supérieure de Lyon et réside actuellement à Copenhague. Adieu Tanger (Grasset, 2023) est son premier roman.

Écrivain et traducteur, Mohamed El Morabet est né à Al-Hoceima en 1983. Il réside à Madrid depuis 2002. Il a publié de nombreux articles dans des revues et journaux culturels. Un solar abandonado est son premier roman, publié en 2018 par Sitara. Son deuxième roman, El invierno de los jilgueros, publié par Galaxia Gutenberg en 2022 a obtenu le XV Prix du Roman de Malaga.

Nora El Hourch est née en 1988 d’une mère française et d’un père marocain. Ses deux cultures ont façonné sa vision du monde. Son court métrage A few seconds, sélectionné à Cannes (Quinzaine des Réalisateurs) en 2015, dépeint les luttes de cinq filles dans un refuge pour femmes à Paris pour surmonter leurs traumatismes du passé. Le film a été salué par la critique, remportant le prix du meilleur court métrage à Stockholm et le Golden Pram à Zagreb, et a été projeté dans des festivals prestigieux comme Toronto et SXSW. Dans ses films, Nora dépeint des personnages issus de minorités et aborde des thèmes tels que les inégalités sociales, l’injustice et le rôle des femmes dans la société. Sisterhood (alias AMINA) est son premier long métrage.

Journaliste marocain résidant en Grande-Bretagne, Mohammed Elfenich exerce depuis 2015 en tant que producteur et correspondant pour la chaîne de télévision Alghad à Londres. Élu au conseil d’administration de la British Press Association en 2023, il fut la première personne arabe à accéder à ce poste. Il a couvert de grands événements internationaux, dont la guerre russo-ukrainienne, étant le premier à annoncer le déclenchement de cette guerre dans le Donbass le 24 février 2022. Il a également suivi les événements politiques au Venezuela en 2019, la guerre arméno-azerbaïdjanaise au Karabakh, le coup d’État militaire au Niger, ainsi que le tremblement de terre ayant frappé la région du Haouz, en plus d’autres événements internationaux. Mohammed Elfenich a réalisé des entretiens avec des personnalités telles que le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell ainsi que le président arménien.

Romancière franco-marocaine, Samira El Ayachi a publié son premier roman à l’âge de 27 ans, La Vie rêvée de Mademoiselle S. (Éd. Sarbacane), avant de publier Quarante jours après ma mort en 2013 (l’Aube, sortie en poche en mai 2022). En 2019, Les femmes sont occupées (l’Aube) a obtenu un vif succès et a été adapté au théâtre par Marjorie Nakache. Son dernier roman, Le ventre des hommes (l’Aube, 2021) évoque la trajectoire des Marocains venus travailler dans les mines de charbon en France. Samira El Ayachi est chevalière de l’Ordre des Arts et des Lettres (France, 2020).

Farid El Asri est docteur en anthropologie (UCL), diplômé en islamologie, judaïsme et agrégé en langue arabe (ULB). Il est actuellement Doyen du Collège des Sciences Sociales à l’Université Internationale de Rabat (UIR), Professeur de l’Université à Sciences Po Rabat et Directeur du Center for Global Studies (UIR). Il occupe dans la même institution la double casquette de Titulaire de la Chaire « Cultures, Sociétés et Faits Religieux » et de Directeur Éditorial de la Revue Afrique(s) en Mouvement.
Farid El Asri est également chargé de cours à l’Université Saint-Louis (Bruxelles), professeur-invité à la Faculté Universitaire de Théologie Protestante (Bruxelles) et à la Faculté de théologie de l’Université catholique de Louvain (CDERI- Louvain-la-Neuve).

Yassine El Aouak, né à Fès en 1991 et élevé en Italie, est le fondateur et le PDG de ParkingMyCar en 2018. Cette entreprise opère dans le secteur de la mobilité urbaine, offrant un service unifié pour localiser, chercher, réserver et payer des places de stationnement à des tarifs compétitifs en Italie et dans toute l’Europe. Il a occupé des postes de direction pendant plus de dix ans dans des entreprises multinationales du secteur de l’énergie et dans le secteur public et a précédemment créé quatre entreprises en Italie, au Maroc et en Chine.

Samira Dahmani est née et réside à Amsterdam. Après l’obtention d’un baccalauréat en design en 2018 pendant la crise économique, Samira Dahmani a créé plusieurs entreprises prospères dont Wellness 1926 ou le Couscousbar, qui témoignent de sa résilience et de son esprit d’entreprise. Engagée en faveur de l’autonomisation des femmes, elle a notamment écrit un livre de cuisine (Couscous) et réalisé un documentaire (Stories of the Rif).

Professeur associé à l’Université de Liège (Belgique), Hassan Bousetta est chercheur qualifié du Fonds National de la Recherche Scientifique au sein du Centre d’étude de l’ethnicité et des migrations (CEDEM) à Faculté des sciences sociales. Auparavant, il a été chercheur au département de sociologie de la KU Leuven et de la KU Brussel. Il a été également Marie Curie Visiting Fellow au Centre for the Study of Ethnicity and Citizenship au sein du Département de sociologie de l’Université de Bristol (Royaume-Uni). Ses derniers travaux s’intéressent aux restructurations des rapports entre les immigrés et leurs descendants et leur pays d’origine, et notamment aux questions de mobilisation économique transnationale en faveur du développement.

Historien anthropologue, Aomar Boum est professeur à l’Université de Californie, Los Angeles (UCLA) et membre de l’Académie du Royaume du Maroc. Originaire de Lamhamid, Foum Zguid, province de Tata, une petite communauté saharienne du sud-est du Maroc, Aomar Boum est titulaire de la chaire Maurice Amado d’études sépharades au Département d’anthropologie, au Département d’histoire et au Département de langues et cultures du Proche-Orient à UCLA. Boum est également professeur associé à l’Université Internationale de Rabat. M. Boum est le coéditeur de la revue Souffles Monde, co-fondateur et coéditeur de la Revue d’Études Tamazgha, coéditeur de la série Maroc et son espace méditerranéen : textes et traductions, co-fondateur de l’initiative d’Études Amazighes à UCLA, et co-directeur de l’Initiative d’Études Juives Marocaines à UCLA. Il s’intéresse à la place des minorités religieuses et ethniques tels que les juifs, les baha’is, les chiites et les chrétiens dans les États-nations post-indépendance du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. M. Boum a notamment publié : Memories of Absence. How Muslims Remember Jews in Morocco; Historical Dictionary of Morocco (avec Thomas K. Park) ; The Holocaust and North Africa (avec Sarah Abrevaya Stein) ; Wartime North Africa: A Documentary History, 1934-1950 (avec Sarah Abrevaya Stein) ; The Undesirables: A Holocaust Journey through North Africa (avec Nadjib Berber). Aomar Boum sera présent au SIEL pour marquer la parution en anglais, en arabe et en français de The Last Rekkas.

Nadia Benzakour est née et a grandi à Paris. Elle est actrice, scénariste et auteure, formée à Paris, New York et Los Angeles. Nadia Benzakour reste dans le cœur du public marocain avec la série Salon Shahrazade sur 2M sur les femmes dans le milieu urbain. Depuis une dizaine d’années, elle mène de fil en aiguille une carrière dans les séries et films internationaux ou hollywoodiens : Deep State, The Tyrant, Killing Jesus, le Bureau des légendes, No Man’s Land et dans le film Sofia. On la retrouve auprès de célébrités telles que Carole Bouquet, Rufus Sewell, Mark Strong. En 2023, elle fait partie du casting prestigieux (John Malkovich, Andrew Koji, Geraldine Chaplin, Louis Hoffman…) du film Seneca présenté en projection spéciale à la Berlinale et réalisé par Robert Schwentke. La même année, elle partage l’affiche avec Alexandra Lamy et Youssef Hajdi dans un film épique à grand budget, Zodi et Tehu, frères du désert, le dernier film réalisé par Éric Barbier.

Sept partenaires, un pavillon commun

 

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Le programme du CCME au SIEL a été élaboré en partenariat avec:

 

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