Interviewer Driss El Yazami est un exercice risqué. L'homme maîtrise ses sujets, surtout l'immigration. Ce thème le passionne, l'habite depuis trente ans…Suite
Six projets de longs-métrages marocains ont été sélectionnés parmi les douze sélectionnés par le jury du concours "Méditalents", destinés à soutenir l'émergence de jeunes cinéastes du sud et de l'est de la Méditerranée.
Les projets retenus sont l'oeuvre de jeunes talents en herbe venus de l'Algérie, de la Tunisie, du Liban, de l'Egypte et du Maroc.
La sélection a eu lieu lors d'une récente réunion du jury tenue à Paris, indique un communiqué de la Ouarzazate Film Commission (OFC), organisatrice de cet événement en partenariat avec Canal France International et l'association française "1000 Visages".
Parmi les oeuvres sélectionnées, figure celle d'une jeune réalisatrice africaine poursuivant ses études au Maroc. Ont été aussi retenus les projets de films de deux réalisateurs algériens, de deux autres tunisiens et d'un réalisateur libanais.
Selon les organisateurs, ce concours se propose de contribuer à la promotion et à l'émergence de talents et de valoriser le potentiel des jeunes réalisateurs des pays bénéficiaires de l'initiative.
Suite à l'appel à candidatures lancé par Méditalents et ses partenaires, 63 dossiers de candidatures ont été déposés, nombre qui a été ramené à 44 après élimination des dossiers incomplets, dont 28 émanant du Maroc, 7 d'Algérie, 4 de Tunisie et autant du Liban en plus d'une une seule candidature égyptienne.
Le jury est composé de Faouzi Bensaid, réalisateur marocain (président), Bertrand Mosca, directeur délégué aux programmes de France Télévisions, Fares Ladjimi, producteur tunisien, Nadia Cherabi, cinéaste algérienne, Lamia Chraibi, productrice marocaine et Philippe Lasry, scénariste français.
Ont pris part à cette réunion Abderrazak Zitouni, directeur de l'OFC, Eric Soulier de CFI, et Didier Boujard de l'association "1000 Visages", en leur qualité d'organisateurs du concours.
Méditalents entretient des relations de partenariat avec plusieurs sociétés opérant dans ce domaine, notamment le Centre cinématographique marocain (CCM), le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'ambassade de France au Maroc et le centre national français du cinéma et de l'image animée.
Elle noue également des liens de coopération avec la faculté polydisciplinaire d'Ouarzazate, relevant de l'Université Ibn Zohr, et l'Institut spécialisé dans les métiers du cinéma de Ouarzazate, relevant de l'OFPPT.
29/09/11
Source : MAP
C'est un exploit inédit que vient de concrétiser la jeune écrivaine marocaine Intissar Louah, invitée à participer à la première édition du Festival "Word on the street", qui s'est déroulée dimanche à Lethbridge, dans la province canadienne de l'Alberta (ouest) et dont le but principal est de promouvoir la littérature et booster les actions relatives à l'alphabétisation.
"Lorsque j'ai reçu l'invitation pour participer à ce Festival, tout le monde était dubitatif quant aux intentions des organisateurs de convier une jeune à un événement d'une importance aussi grande", a confié à la MAP l'écrivaine Intissar, à peine âgée de 14 ans lorsqu'elle avait publié l'année dernière, dans son pays d'accueil, son premier roman (98 pages) "Le chant de la colombe".
"C'est avec beaucoup de curiosité et tant de joie que j'ai décidé de me rendre à Lethbridge. Tout ceci m'a rendu perplexe et je souhaitais parvenir à y voir plus clair et m'imprégner d'une certaine lucidité. Tout au long du trajet, je contemplais les vastes étendues de la province canadienne, tout en jetant par-dessus bord les quelques préjugés que l'on colportait à tort à notre égard", a-t-elle ajouté.
Une fois sur place, "je n'ai pas pu m'empêcher d'interpeller les organisateurs sur leurs véritables raisons et motifs, voire les critères ayant présidé à leur décision de me sélectionner parmi les candidats pour participer à ce grand événement. Leur rétorque a été spontanée et très simple: "vous avez été l'unique jeune écrivaine sur laquelle notre choix a désormais porté (...) et notre but est d'assurer la participation de jeunes talents au Festival de la rue et de leur permettre de rencontrer leurs homologues de renommée", s'est réjouie Intissar, considérée comme la plus jeune écrivaine de la province anglophone canadienne d'Alberta.
Ce qui brave et défie le "normal" et lui octroie incontestablement le statut de génie, c'est qu'elle vient de participer à cette manifestation culturelle aux côtés d'une quarantaine d'écrivains "adultes", le jour où Lethbridge rejoint Halifax, Toronto, Kitchener, Calgary et Vancouver, en accueillant ce Festival de rue et la célébration de l'alphabétisation.
"C'est toujours un plaisir de rencontrer son lectorat", a souligné l'auteure du roman "Le chant de la colombe", un titre des plus révélateurs et mûrement réfléchi qui renvoie subrepticement à sa personnalité encore juvénile, à une certaine sublimation et à une volonté de vouloir voler de ses propres ailes et traverser, voire outrepasser l'Atlantique, afin de concrétiser un rêve qui l'a de tout temps caressé dans son pays d'origine. Celui de démontrer de vive voix sa capacité d'écrire et de décrire de manière éloquente avec un style original et éblouissant son parcours d'enfant, aussi bref et ambivalent soit-il.
En fait, dès sa prime enfance, alors qu'elle admirait les nombreuses peintures gravées sur les murailles et les rues de la ville de Chefchaouen, Intissar développa un goût pour le dessin. Elle commença également à explorer l'art de l'écriture. A huit-ans déjà, elle écrivait de courts récits et poèmes qu'elle lisait devant ses amis à l'école.
Au pays d'accueil, Intissar est connue pour sa participation active aux différentes manifestations culturelles et littéraires et a obtenu plusieurs prix de considération.
Outre le prix "On authoring and publishing a book" qui lui a été décerné par son école à l'occasion de la fête de fin d'année scolaire, Intissar a reçu plusieurs invitations pour participer à plusieurs Festivals littéraires de Calgary en octobre et en avril prochains, a-t-elle fait savoir.
Son prochain challenge, a-t-elle noté, est de "rechanter" son roman en langue anglaise, tout en exprimant son immense regret de ne pas pouvoir le traduire pour le moment en langue arabe.
"La version anglaise du roman est actuellement en processus de proof-editing et sera fin prête dans les mois qui viennent", a fait savoir Intissar, devenue pratiquement une vedette en Alberta où elle est courtisée par les médias canadiens avides de glaner une déclaration de cette jeune fille marocaine qui, nonobstant sa bravoure et les sacrifices qu'elle a consentis pour s'intégrer dans un nouveau monde et un environnement qui ne sont guère les siens, a pu relever brillamment les défis et défricher un chemin semé d'embûches pour s'imposer avec mérite dans la société d'accueil et devenir un modèle dont il faut s'inspirer, de l'avis même de ses enseignants canadiens.
28/09/11, Mohammed Farhane
Source : MAP
Les députés suisses ont adopté mercredi contre l'avis du gouvernement la motion "Bas les masques" qui visant à une interdiction de la burqa dans certains lieux publics, dont les transports en commun. La motion, proposée par le député de l'UDC (droite populiste, le plus grand parti suisse) Oskar Freysinger, a été adoptée par 101 voix contre 77. Elle doit encore être votée par le Conseil des Etats (chambre haute).
"A l'heure où l'insécurité grandit dans nos rues, de plus en plus de personnes dissimulent leur visage derrière une cagoule, un masque ou un voile intégral. Cela rend l'identification de ces personnes impossible, un fait particulièrement ennuyeux en cas de violences, de contrôles d'identité...", explique Oskar Freysinger. Le texte impose donc que "quiconque s'adresse à une autorité fédérale, cantonale ou communale dans l'exercice de la fonction de celle-ci, est tenu de se présenter à visage découvert". En outre, "l'utilisation des transports publics est interdite aux personnes dont le visage est masqué".
Par ailleurs, la motion prévoit que "les autorités peuvent (...) interdire ou restreindre l'accès aux bâtiments publics à de telles personnes lorsque cette mesure paraît propre à garantir la sécurité des autres utilisateurs". La participation à une manifestation sur le domaine public est également interdite aux personnes dont le visage est masqué, mais les autorités peuvent prévoir des "exceptions pour les festivités ou célébrations comportant généralement l'usage de masques ou autres accessoires similaires".
Oskar Freysinger estime que "l'Etat doit pouvoir exiger de citoyens libres dans un pays libre qu'ils se montrent à visage découvert". Pour sa part, le gouvernement a notamment estimé qu'un "champ d'application aussi étendu du point de vue géographique (toute la Suisse), qui ne pourrait se baser en outre sur aucun besoin de sécurité nationale, dépasserait la compétence de réglementation de la Confédération prévue par la Constitution". Mais les autorités souhaitent "nouer des contacts avec les cantons à ce sujet, afin d'assurer le respect de notre culture qui veut que le visage d'autrui soit visible lors de rencontres dans les espaces publics et que l'on tienne compte ainsi de notre conception de la dignité humaine".
28/9/2011
Source : Le Figaro
Dans un communiqué, le SNUTEFP-CGT Paris, le SNUTEFE FSU Paris, la CGT Paris, SOLIDAIRES Paris et le GISTI dénonce le transfert à Aubervilliers du bureau chargé de délivrer des autorisations de travail aux immigrés vivant à Paris. Ce déménagement s’accompagne de considérables restrictions visant les travailleurs immigrés, explique le communiqué.
L’unité territoriale de Paris de la DIRECCTE (ex Direction départementale du travail et de l’emploi) est chargée d’instruire les demandes d’autorisation de travail des travailleurs étrangers.
Depuis la fin juillet, ce service est installé à Aubervilliers sur le site du Millénaire – mais qu’on ne s’y trompe pas, seuls les ressortissants étrangers de Paris seront reçus… à Aubervilliers.
Les anciens locaux de ce service se trouvaient boulevard de la Villette dans le 10ème arrondissement. Il est difficile de dire que ce lieu aménagé en box d’accueil du type CAF était l’idéal (notamment en terme de confidentialité des échanges), mais il avait le mérite d’être facilement accessible, d’avoir un nombre suffisant de sièges, etc.
Un accès bien compliqué
De l’aveu même de l’ancien directeur régional d’Ile de France, M. Joël Blondel, l’accès à ce site et ses services publics est aujourd’hui un véritable point noir. Certes, on peut s’amuser à prendre une navette fluviale avec les consommateurs venus faire « du shopping au bord de l’eau » dans le centre commercial du Millénaire, mais la localisation au-delà du périphérique, les travaux aux portes de Paris et le manque de transports en commun adaptés (pas de métro, bus bondés) rendent difficile l’accès à ces services tant pour les usagers que les agents.
Arrivé sur le site du Millénaire, il est difficile de repérer les deux bâtiments de la DIRECCTE car aucune signalétique n’est installée. Les habitués du site indiquent maintenant aux petits nouveaux : « c’est simple c’est à côté du centre commercial, c’est le bâtiment où sont accrochées les enseignes commerciales ». Le service public, lui, n’a pas droit à une enseigne…
Des locaux ne permettant pas l’accueil décent des usagers
De façon générale en France, les étrangers attendent dans la rue l’ouverture des services. Ils ne peuvent être reçus que selon des plages horaires restreintes vu la surcharge de travail entretenue par ces services.
Dans les nouveaux locaux du service de la main d’œuvre étrangère de Paris, la soixantaine d’usagers quotidiens patiente et est reçue pour les premiers renseignements dans les courants d’air du hall d’entrée du bâtiment, hall qui est aussi une des entrées du personnel. Une quinzaine de sièges seulement sont à leur disposition sous le regard des caméras de surveillance disposées dans le hall d’entrée.
Un hall d’entrée, lieu de passage, ne peut être ni un lieu décent d’accueil pour les travailleurs étrangers, ni de travail pour les agents du service.
Pourtant, une grande partie du 7eme étage du bâtiment est vide ! Il est même envisagé par la direction de sous louer ses locaux disponibles. Mais, selon la direction, pas question d’installer ailleurs qu’au rez-de-chaussée les locaux de ce service ! D’autres services reçoivent du public dans de bien meilleures conditions dans les étages, pourquoi cette différence de traitement ?
Les orientations xénophobes du gouvernement dégradent les conditions de travail des agents et d’accueil des travailleurs étrangers
La circulaire relative à l’immigration professionnelle de mai 2011 est très claire, il faut refuser en masse les autorisations de travail. Cette orientation augmente considérablement la charge de travail des services pour l’instruction et le traitement des dossiers ; même vite rédigée, une décision de refus demande toujours plus de travail. Si on rajoute à cette pression ministérielle, un déménagement mal préparé, des postes de travail inadaptés, le bruit dû aux entrées et sorties du personnel, la situation du service est explosive ! Au point que les directeurs ont dû prendre le 2 septembre précipitamment deux mesures de restriction d’accueil applicables dès le 5 septembre 2011.
Une première « mesure conservatoire des modalités d’accès des agents sur le site » interdit aux agents de la DIRECCTE, pour se rendre à leur bureau, et autres usagers de passer par le hall d’entrée du bâtiment 2, réservant cette entrée aux travailleurs étrangers. A chacun son entrée, les agents et les usagers « normaux » d’un côté, les étrangers de l’autre. Cette mesure est censée permettre la sécurité des agents de la MOE et répondre à leur ras le bol ! La direction ne veut toujours pas admettre qu’un hall d’entrée n’est pas un lieu d’accueil permettant de retirer ou remettre un dossier, d’obtenir les premiers renseignements, bref un lieu d’accueil du public et de travail décent !
Une deuxième mesure d’urgence énonce « afin de résorber le retard pris dans le traitement des dossiers et faire face à la charge de travail qui découle de la nouvelle orientation des pouvoirs publics en matière d’immigration professionnelle, le service MOE de Paris n’ouvrira au public que du lundi au mercredi ». Silence, on refuse les autorisations de travail en paix !
Nous demandons un véritable service public pour les ressortissants étrangers, un accueil digne de ce nom, et des conditions de travail décentes pour les agents !
Le service de la main d’œuvre étrangère de Paris doit être relogé !
Le service de la main d’œuvre étrangère ne doit pas être une machine à refus d’autorisation de travail et de séjour, instrument de la politique xénophobe de ce gouvernement !
Nos organisations syndicales rappellent leur revendication de suppression du régime d’autorisation pour les travailleurs étrangers et de régularisation de tous les travailleurs sans-papiers !
28/9/2011
Source : Témoignages
Six migrants originaires d’Egypte et de Tunisie sont morts, mercredi 28 septembre, dans l’incendie du squat qu’ils occupaient illégalement, à Pantin (Seine-Saint-Denis).
Leur route aurait pu les mener dans de nombreux endroits. Mais c’est finalement au bout d’une impasse étroite d’une commune de la petite couronne parisienne qu’elle s'est arrêtée. Dans un immeuble désaffecté voué à la démolition qui avait pour improbables et prestigieux voisins des ateliers de la marque de luxe Hermès.
D’après le ministre de l’intérieur Claude Guéant, qui s’est très vite rendu sur place, l’origine du sinistre est liée à une bougie "mal éteinte" tombée par terre. Le feu se serait déclenché vers 6 heures du matin et les pompiers l’auraient maîtrisé vers 7 h 15. "Les victimes sont décédées par asphyxie ou carbonisées, et quatre personnes ont été très légèrement blessées", selon la procureure de la république de Bobigny, Sylvie Moisson. Ces migrants étaient "probablement" sans-papiers, a-t-elle précisé.
PÉNURIE DE PLACES D'HÉBERGEMENTS D'URGENCE
M. Guéant a lié ce sinistre "à une réalité tragique (…) de l'immigration clandestine". Le ministre a dénoncé "des filières criminelles, qui rançonnent les candidats à l'immigration" puis "les laissent face à une vie d'errance et de malheur". Déclaration dont s’est notamment offusqué le président socialiste du Conseil général de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone, aussi présent sur place, voyant plutôt dans l’accident "un nouveau drame lié au manque de places en hébergement d'urgence".
Selon plusieurs témoignages, nombre de ceux qui occupaient le squat étaient en effet des migrants venus clandestinement en France après les révolutions arabes. Vivant dans l’Hexagone depuis quelques mois seulement, souvent sans relais familiaux, ils auraient dû pouvoir accéder à des hébergements temporaires. En théorie, la loi oblige l’Etat à accueillir toute personne en situation de détresse médicale ou sociale, même si celle-ci est en situation irrégulière.
Mais aujourd’hui, faute de financement, les places dites "d’urgence" manquent, particulièrement en Ile-de-France. Les hommes jeunes et célibataires, comme l’étaient la plupart de ces migrants, en sont les premières victimes. Face à la pénurie, priorité est donnée aux familles avec enfants. C’est pour cette raison que beaucoup des jeunes Tunisiens débarqués en France dans la foulée de la chute du régime de Ben Ali, au mois de janvier, se sont retrouvés à dormir dehors.
ÉCHEC DE "L'AIDE AU RETOUR"
Le squat où certains d’entre eux sont morts, ce mercredi, se situait à quelques encablures de la Porte de la Villette. Là où, dans un square situé au pied du périphérique, un grand nombre avaient trouvé refuge ces derniers mois. Des dispositifs "d’aide au retour" ont bien été proposés par l’Office français d’immigration et d’intégration (OFII). Mais les 300 euros proposés en échange d’un rapatriement, même avec une aide supplémentaire de 700 euros accordée par la mairie de Paris, n’ont pas convaincu tous les migrants.
La particularité du drame de Pantin est aussi d’avoir eu lieu dans un quartier que beaucoup d’agents immobiliers de la ville considéraient comme leur "triangle d’or". Proche d’un canal bucolique, bien desservi par le métro et le RER, le foncier peut y atteindre les 5 800 euros le m2. Ces dernières années, la commune y avait d’ailleurs accueilli un nombre croissant de ménages "bourgeois-bohèmes" éjectés de la capitale par la flambée des prix de l’immobilier, ainsi qu’un certain nombre de sièges d’entreprises.
29/9/2011, Elise Vincent
Source : Le Monde
Aux Etats-Unis, le thème de l’immigration est très présent à la une des journaux ce matin (jeudi 29). Avec d’abord cette loi draconienne envers les clandestins que l’Etat de l’Alabama a votée cette année et dont une juge fédérale vient de valider les « dispositions clés », comme le souligne le Christian Science Monitor. Ce jugement, précise le site de Boston, augmente les chances que la police puisse vérifier lors de contrôles de routine la situation des personnes au regard de l’immigration. « D’autres Etats ont voté des lois incluant ce type de mesure, à commencer par l’Arizona l’an dernier »; jusque là, ils ont été désavoués « de façon répétée par les tribunaux à travers le pays ». Dorénavant, « il est hautement probable que la question finisse devant la Cour suprême », conclut le Christian Science Monitor.
Au-delà du jugement dans l’Alabama, les grands quotidiens déclinent, chacun à sa façon, les conséquences d’une gestion plus sévère de l’immigration. Le New York Times décrit par exemple la prospérité des sociétés privées spécialisées dans la répression des clandestins. « Aux Etats-Unis, peut-on lire, où il y a eu près de 400.000 détentions en 2010, par rapport aux 280.000 de 2005, les sociétés privées contrôlent maintenant presque la moitié des lits » de détention des sans-papiers. Mais la Grande-Bretagne, et surtout l’Australie, ajoute le New York Times, ont encore plus privatisé ce secteur.
Le Los Angeles Times évoque, lui, les expulsions de migrants en situation irrégulière en notant que, désormais, avant de les refouler, on les « transfère d’une extrémité de la frontière avec le Mexique à l’autre, par exemple au Texas quand ils ont été appréhendés en Californie, pour rendre la récidive plus difficile, même si, selon les adversaires de ce programme, les expulsés deviennent ainsi la proie du crime organisé ».
29/9/2011
Source : RFI
La Cité accueille une séance du festival Les yeux ouverts sur l’immigration. Pour sa sixième édition le festival de la Ligue de l’enseignement de l’Oise, explore en sept films les chemins de l’art et de l’exil. Le film projeté est Untitled – Portraits d’artistes en clair-obscur.
Ce film est issu d’une série de conversations avec des artistes contemporains : parisiens, francophones, d’origine africaine.
À travers les expériences de vie ou les expériences artistiques particulières évoquées, ce sont en fait, plus largement, des sujets éminemment contemporains, voire des sujets d’actualité que nous appréhendons : identité, métissage, regard de l’autre, rapport aux origines, sublimation par l’art...
Ce que nous disent ces artistes venus essentiellement d’Afrique, est passionnant. Africains ils le sont. Mais artistes contemporains, il faut lutter pour être reconnu en tant que tel et sortir de la vision anthropologique et ethnologique de l’art africain. Dimanche 9 octobre 2011, 15:00
Source : Site de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration
L'Alabama, État du sud des États-Unis, vient de se doter d'un arsenal judiciaire des plus stricts contre l'immigration qui prévoit notamment le contrôle par les écoles du statut migratoire des élèves.
Des centaines d'étudiants de l'université d'Alabama ont manifesté mercredi contre ces nouvelles mesures dont on ne connaît pas encore la date d'application.
La justice de l'Alabama a expurgé du projet de loi ce qui entrait en conflit avec la loi fédérale mais en a conservé les aspects les plus controversés.
La police sera désormais autorisée à procéder à des contrôles d'identité aléatoire, à vérifier le statut migratoire de toute personne interpellée, à placer en garde à vue un clandestin sans possibilité de caution.
Des responsables religieux, des associations de défense des étrangers et des droits civils ont formé des recours contre ces mesures qui devaient entrer en vigueur dès le 1er septembre.
L'administration Obama qui estime que ces dispositions sont inconstitutionnelles, a également formé un recours le 1er août. Après l'Arizona, c'est la seconde fois que le gouvernement fédéral essaye de bloquer des articles de loi migratoire d'un État.
Le ministère de la Justice a fait valoir que ces lois pourraient dissuader les parents de scolariser leurs enfants qui seraient sans-papiers.
La loi migratoire en Alabama est encore plus stricte qu'en Arizona car elle transforme en délit le fait de travailler sans papiers.
Certains articles de lois migratoires ont été retoquées dans l'Utah, en Géorgie et peut être aussi prochainement en Caroline du Sud.
Barack Obama est partisan d'une solution fédérale, en renforçant les frontières tout en permettant aux clandestins d'accéder sous condition à la nationalité américaine.
Son «DREAM act» a été bloqué par le Sénat en décembre dernier. L'opposition républicaine rejette fermement cette politique et critique l'administration pour ne pas être parvenue à sécuriser la frontière mexicaine.
29/9/2011
Source : Le Journal du Québec
"Canal Atlas" va diffuser, en octobre prochain, sur les chaînes "Al Oula" et "Al Maghribia" un spécial Marrakech en soutien médiatique à la ville ocre.
La programmation d'octobre comporte une série d'émissions associant les MRE et la ville de Marrakech durant l'été 2011, ont annoncé, mercredi soir à Casablanca lors d'une conférence de presse, les responsables de Canal Atlas.
Cette programmation spéciale s'inscrit dans le cadre du soutien à la ville frappée par un acte terroriste, ont-ils indiqué, précisant que les émissions portent sur des rencontres avec les MRE de Marrakech, des activités sportives et culturelles et sur l'investissement économique et touristique dans la ville ocre.
Ces émissions seront diffusées sur "Al Oula" tous les dimanche du mois d'octobre à partir de 19H, les lundi sur "Al Maghribia" à 22H45 avec rediffusion les samedi à 17H15 sur les deux chaînes.
Canal Atlas, qui a démarré en 1993, avait réalisé de nombreuses émissions consacrées aux MRE de par le monde, constituant à travers ses couvertures et programmes diversifiés un pont entre les Marocains de l'intérieur et de l'étranger.
29/9/2011
Source : MAP
La journaliste et écrivaine marocaine, Zakya Daoud a présenté hier, à la Villa des Arts de Casablanca, son dernier livre, « La diaspora marocaine en Europe », sorti le 15 février 2011 chez Séguier. Yabiladi est allé à sa rencontre.
Journaliste et écrivaine marocaine, Zakya Daoud n’est plus à présenter. Née Jacqueline David en 1937 en France, elle devient Jacqueline Loghlam un après avoir rencontré Mohamed Loghlam, Marocain de France. Quand en 1959 son mari et son fils font une demande de naturalisation aux autorités marocaines, ces dernières accordent à Jacqueline la nationalité. C’est avec cette naturalisation-providence qu’elle se prend d’amour pour le pays, et s’implique dans sa vie politique et sociale. Jacqueline Loghlam travaille à la RTM, puis pour le journal de l’UMT et crée « la page de la femme ». En 1964, « Jeune Afrique » fait appel à la jeune journaliste. Jacqueline Loghlam prit alors pour pseudo Zakya Daoud, qui devint son nom d’usage. En 1966, elle crée avec son mari la revue « Lamalif » qui dura 22 ans et devint « un espace de réflexion et une force de contestation importante ». Mais le pouvoir ne tarda pas à resserrer l’étau autour du magazine. C’est là que Zakya Daoud repart en France, vit partagée entre Paris et Marrakech et débute sa carrière d’écrivain avec « Féminisme et politique au Maghreb ». D’autres suivent : aujourd’hui elle a plus d’une douzaine de livres à son actif, qu’elle a écrit seule ou à quatre mains. Zakya Daoud est venue à la Villa des Arts de Casablanca hier, présenter son tout dernier, « La diaspora marocaine en Europe », sorti le 15 février dernier et édité par Séguier. Yabiladi l'a rencontré pour vous.
Yabiladi: Vous êtes ici ce soir pour présenter votre dernier livre…
Zakya Daoud : Il y a des gens qui connaissent déjà mon livre, parce que ce sont des amis à moi. Je l’ai déjà présenté à Casablanca dans une librairie.
Qu’est ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?
ZD : C’était à la fois une commande et à la fois un intérêt. Ce n’est pas le premier livre que j’écris sur l’immigration. J’en ai fait d’autres. Le premier livre que j’ai fait sur le sujet c’était avec l’association Migrations et Développement (M&D) (« Marocains des deux rives », les Editions de l’Atelier, ndlr) et je me suis aussi intéressée à l’histoire de l’ATMF (Association des travailleurs Maghrébins de France, ndlr). Mais là j’ai profité de l’occasion du sondage BVA (« Etude auprès de la population marocaine résidant en Europe », ndlr) qui donné des indications très remarquables, et puis j’ai fait des interviews et j’ai découvert qu’il y avait un nouvel état d’esprit dans l’immigration qui m’a intéressée. C’est vrai que j’ai été à cheval plusieurs fois, à la fois ici, à la fois là bas… Donc je m’intéresse à ce genre de personnes, qui sont à cheval comme moi.
Qu’est ce qui vous a marqué dans ce sondage ? Qu’est ce qui caractérise cette nouvelle génération de MRE selon vous ?
ZD : Je pense qu’ils ont une mentalité diasporique. Ils ne sont pas « là », ni « là bas », ils sont dans les deux. Et je trouve ça logique. Parce qu’il est vrai que moi, lorsque je me retrouve en France j’ai envie d’être au Maroc et quand je suis au Maroc j’ai envie d’être en France. Je pense qu’ils vivent ainsi. Et donc cela devient un nouvel état d’esprit et selon moi, cela se sent dans le sondage.
Vous mettez également l’accent sur la féminisation de la population marocaine à l’étranger…
ZD : Oui mais c’est une donnée générale. Parce que non seulement les femmes représentent la moitié de l’immigration, ce qui est logique, mais elles ont changé totalement d’attitude. Ce n’est plus les personnes du regroupement familial des années 70, cela n’a rien à voir. Elles partent toutes seules, travaillent, s’autonomisent… cela ressemble à ce qui se passe au Maroc actuellement, mais elles l’ont précédé à mon avis. Donc je crois que les Marocains résidents à l’étranger jouent un rôle dans le développement des mentalités au Maroc.
Vous parlez justement du rôle des MRE dans développement des mentalités dans votre livre, mais aussi de leur rôle dans le développement économique. Ne serait-ce pas une suite de « Marocains de l’autre rive » ?
ZD : Non, ça n’a rien à voir. Celui que j’ai fait avec « Migrations et Développement » c’est l’histoire d’une expérience, celle de Jamal Lahoussain (qui a émigré en France dans les années 70 et qui participe activement au développement de son village, ndlr). Mais en même temps, c’est vrai que son itinéraire personnel c’est aussi cela. Ce qui est intéressant c’est de savoir comment à son époque, parce qu’il fait partie de la première vague, il a pu arriver à développer des projets pareils. J’étais vraiment scotchée et intéressée par ce qu’ils ont fait là bas.
De toute façon, c’est toujours la même population émigrée, vivant entre le Maroc et l’Europe, mais, ce sont des cas différents.
Les religions de France organisent un colloque pour une « laïcité de bonne intelligence »
« Vécu et promesses de la laïcité dans le cadre de la loi de 1905 ». Voici l'intitulé retenu lundi par la Conférence des responsables de culte en France (CRCF, qui rassemble les six principales religions ou confessions) pour le colloque ...
29/9/2011
Source : Yabiladi
La Commission européenne a tapé sur les doigts de la Belgique et sept autres pays européens pour ne pas avoir traduit dans leur droit interne les règles européennes en matière de retour des immigrés illégaux.
La directive européenne "retour", datée de 2008, contient des règles communes concernant le retour, l'éloignement et la prise de corps des immigrés illégaux. La directive doit, selon la Commission, s'attaquer aux "grandes différences entre les lois et les pratiques des Etats-membres" et garantir "un retour humain et digne". Les dispositions devaient être traduites pour le 24 décembre 2010 en droit interne, mais la Belgique et sept autres pays membres ne se sont pas encore exécutés. "En ne le faisant pas, ils mettent en danger l'efficacité et l'honnêteté de la procédure commune de retour et ils minent la politique migratoire de l'Europe", affirme jeudi la Commission européenne dans un communiqué. La Belgique a deux mois pour apporter une réponse satisfaisante à la Commission. Dans le cas contraire, la Commission pourrait aller devant la Cour européenne de Justice et réclamer des sanctions financières contre la Belgique. (VIM)
29/9/2011
Source : RTL .info/Belga
La Commission européenne a tapé sur les doigts de la Belgique et sept autres pays européens pour ne pas avoir traduit dans leur droit interne les règles européennes en matière de retour des immigrés illégaux.
La directive européenne "retour", datée de 2008, contient des règles communes concernant le retour, l'éloignement et la prise de corps des immigrés illégaux. La directive doit, selon la Commission, s'attaquer aux "grandes différences entre les lois et les pratiques des Etats-membres" et garantir "un retour humain et digne". Les dispositions devaient être traduites pour le 24 décembre 2010 en droit interne, mais la Belgique et sept autres pays membres ne se sont pas encore exécutés. "En ne le faisant pas, ils mettent en danger l'efficacité et l'honnêteté de la procédure commune de retour et ils minent la politique migratoire de l'Europe", affirme jeudi la Commission européenne dans un communiqué. La Belgique a deux mois pour apporter une réponse satisfaisante à la Commission. Dans le cas contraire, la Commission pourrait aller devant la Cour européenne de Justice et réclamer des sanctions financières contre la Belgique. (VIM)
29/9/2011
Source : RTL .info/Belga
Le sociologue et historien de l’émigration/l’immigration Elkbir Atouf, actuellement professeur chercheur à l’Université Ibn Zohr à Agadir, vient de publier son deuxième ouvrage intitulé : « L’histoire de l’émigration marocaine au bassin minier du Nord-Pas-de-Calais (1917-1987), après « Les origines historiques de l’immigration marocaine en France de 1910 à 1963 ».
L’importance de cet ouvrage vient non seulement de la préface rédigée par Driss El Yazami (président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger) qui témoigne de l’importance du livre, de son contenu, mais aussi de l’expérience de son auteur qui a vécu en France, plus de 10 ans entant qu’étudiant, chercheur, et acteur qui a travaillé avec les associations dans le domaine et acquis une expérience particulière. Il est aussi l’auteur de plusieurs rapports et articles publiés dans des ouvrages collectifs et revues nationales et internationales. L’ouvrage en 145 pages est divisé en trois parties dont les chapitres analysent les sujets suivants : Les phases migratoires les plus marquantes du Maroc colonial ; les phases les plus signifiantes de l’immigration post-coloniale, Condition de recrutement, image et modèle de gestion migratoire ; Conditions des départs et impact de l’argent de l’immigration ; Des immigrés apolitiques et Perception et trajectoire d’une mémoire immigrée.
29/9/2011
Source : Libération
Cette rencontre constitue la première manifestation publique du GIS Histoire des migrations, créé début 2011, qui réunit la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, l'EHESS, l'Université Panthéon Sorbonne, l'Université Aix Marseille. La journée d'étude propose de faire un état des lieux de la recherche sur les migrations, qui mette en valeur les apports, mais révèle aussi des manques et partant, pose des questions nouvelles et ouvre des pistes de travail. Pour mener à bien cette réflexion, nous proposons de confronter les analyses des représentants de plusieurs historiographies nationales, qui ont toutes été amenées à prendre en compte, dans leur démarche, la dimension migratoire de ces histoires.
Le mardi 4 octobre 2011, à partir de 9h30, à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, Auditorium Abdelmalek Sayad
Source : Calenda
Dans le cadre de l’exposition : « Le Maroc et l’Europe : six siècles dans le regard de l’autre », organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Le CCME organise un séminaire sur « L’actualité des relations franco-marocaines »...Consulter le programme
Faudrait-il donner une nationalité particulière aux enfants apatrides ? La question sonne comme une blague et pourtant la question est tout à fait sérieuse. C'est dans une situation abracadabrantesque que se retrouve aujourd'hui le petit Kevin Raymar Francis Alamillo Domingo, né en pleine mer et à plusieurs milliers de mètres d'altitude. D'après la Fox San Francisco, sa mère, Mme Pinay Aida Alamillo, a embarqué à bord d'un vol des Philippine Airlines de Manille à San Francisco huit jours avant le terme de sa grossesse. Elle avait obtenu l'accord de son médecin suite à sa grossesse sans complications.
Mais tout ne s'est pas déroulé comme prévu puisque durant le vol, Mme Alamillo a commencé à ressentir les douleurs du travail. Son fils de 13 ans est allé donner l'alerte au personnel navigant et celui-ci a lancé un appel aux bonnes volontés et particulièrement à tout le personnel médical se trouvant à bord, avant de déplacer la femme de 41 ans dans un coin tranquille de la classe affaire. C'est là qu'aidée par le personnel de bord et de trois sages-femmes se trouvant sur le vol, Mme Alamillo a donné naissance, au-dessus des eaux internationales, à un garçon en parfaite santé. Seulement aujourd'hui, personne ne sait quelle est la nationalité du petit Kevin.
Alors qu'elle était en train de s'installer aux Etats-Unis, la famille espérait que l'enfant naîtrait là-bas afin qu'il ait automatiquement la nationalité. La mère a d'ailleurs donné le nom de "Francis" à l'enfant pour "San Francisco", la ville dans laquelle l'avion devait atterrir. "Je ne pensais pas avoir mon bébé ici... c'est juste arrivé", a-t-elle déclaré au micro de la NBC Bay Area. Pour la plupart des experts, parce que l'enfant est né en plein océan, l'enfant devrait recevoir la nationalité du pays d'origine de ses parents, soit des Philippines. Une opinion que partage Jennifer Vaughn du Centre des Etudes de l'immigration : "Si l'enfant est né au-dessus de l'océan, il est généralement considéré comme un citoyen du pays dont les parents sont citoyens".
29 /9/ 2011
Source : Libération
L’artiste maroco-suédoise est invitée à se produire à une soirée de hit radio ce jeudi à Casablanca…Suite
Après la trêve estivale, les détracteurs de l’accord agricole sortent leurs griffes. Les eurodéputés du PP ont repris, en chœur, leur discours hostile à l’accord agricole en négociation entre le Maroc et l’UE…Suite
Les députés suisses ont adopté mercredi 28 septembre, contre l'avis du gouvernement, la motion Bas les masques, qui vise à une interdiction de la burqa dans certains lieux publics, dont les transports en commun.
"A l'heure où l'insécurité grandit dans nos rues, de plus en plus de personnes dissimulent leur visage derrière une cagoule, un masque ou un voile intégral. Cela rend l'identification de ces personnes impossible, un fait particulièrement ennuyeux en cas de violences, de contrôles d'identité…", a justifié le député de l'UDC (droite populiste) Oskar Freysinger, initiateur de cette motion.
La motion a été adoptée par 101 voix contre 77. Elle doit encore être votée par le Conseil des Etats, la Chambre haute du Parlement suisse.
GARANTIR LA SÉCURITÉ
Le texte impose donc que "quiconque s'adresse à une autorité fédérale, cantonale ou communale dans l'exercice de la fonction de celle-ci, est tenu de se présenter à visage découvert". En outre, "l'utilisation des transports publics est interdite aux personnes dont le visage est masqué".
Par ailleurs, la motion prévoit que "les autorités peuvent (…) interdire ou restreindre l'accès aux bâtiments publics à de telles personnes lorsque cette mesure paraît propre à garantir la sécurité des autres utilisateurs".
La participation à une manifestation sur le domaine public est également interdite aux personnes dont le visage est masqué, mais les autorités peuvent prévoir des "exceptions pour les festivités ou célébrations comportant généralement l'usage de masques ou autres accessoires similaires". M. Freysinger estime que "l'Etat doit pouvoir exiger de citoyens libres dans un pays libre qu'ils se montrent à visage découvert".
Pour sa part, le gouvernement a notamment estimé qu'un "champ d'application aussi étendu du point de vue géographique [toute la Suisse], qui ne pourrait se baser en outre sur aucun besoin de sécurité nationale, dépasserait la compétence de réglementation de la Confédération prévue par la Constitution".
Mais les autorités souhaitent "nouer des contacts avec les cantons à ce sujet, afin d'assurer le respect de notre culture, qui veut que le visage d'autrui soit visible lors de rencontres dans les espaces publics et que l'on tienne compte ainsi de notre conception de la dignité humaine".
28/9/2011
Source : Le Monde/AFP
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