Plus de trois millions d'immigrés supplémentaires par rapport à la normale sont arrivés au Royaume-Uni sous le gouvernement des travaillistes qui ont gouverné le pays entre 1997 et 2010, indique mardi un Think tank d'étude des flux migratoires.
"La Grande-Bretagne a connu le plus important flux migratoire depuis les Saxons pendant les 13 années du dernier gouvernement", souligne le Think Tank, chargé d'examiner l'héritage de l'ancien gouvernement en matière d'immigration.
Cette situation s'est traduite par une pression sur les services publics, le logement, le système éducatif et médical, précise la même source.
Selon des chiffres qui seront rendus publics jeudi prochain, 5,5 millions d'immigrés sont arrivés au Royaume-Uni entre 1997 et 2010.
Aussi, durant les treize dernières années, un enfant sur quatre est-il né d'une mère étrangère, ce qui fait que la population du Royaume-Uni pourrait atteindre 70 millions d'ici deux décennies, en grande partie sous l'effet de l'immigration.
Selon un démographe de l'Université d'Oxford, David Coleman, si l'immigration continue à son niveau actuel, les Britanniques de souche pourraient devenir une minorité au Royaume-Uni d'ici 2060 au plus tard.
L'étude révèle également que trois Britanniques sur quatre, particulièrement les jeunes confrontés à des niveaux record de chômage, considèrent l'immigration comme étant un "sérieux problème".
La majorité des immigrés provient du sous-continent indien, d'Afrique et du Moyen-Orient.
D'après le président du Think Tank, Andrew Green, l'immigration sera perçue dans les années à venir comme étant "la grande trahison du Parti travailliste".
En réaction à ces chiffres, le ministre chargé de l'immigration, Damian Green, a souligné la pertinence de la réforme majeure proposée par les conservateurs en vue de réduire la migration nette.
22/2/2011
Source : MAP/Aufait
120.000 Marocains basés à Tripoli et Benghazi. La flotte RAM sera mise à contribution
Au 8e jour du soulèvement en Libye, la menace d'un bain de sang brandie par Sayf Al Islam inquiète les représentations diplomatiques. Au lendemain du discours du fils du colonel Kadhafi, plusieurs ambassades ont commencé à rapatrier leurs ressortissants et personnel diplomatique. Côté marocain, les Affaires étrangères viennent de mettre en place une cellule de crise «pour le suivi du développement de la situation des membres de la communauté marocaine établie en Libye». Une cellule qui s'acquittera des formalités de rapatriement, des relations avec l'ambassade et consulats en Libye. Pour Youssef Amrani, secrétaire général au ministère des Affaires étrangères, «toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour présyrver les intérêts de cette communauté»…Suite
L'organisation des droits de l'Homme Amnesty International (AI) a dénoncé mardi, à deux jours d'une réunion des ministres européens en charge de l'Immigration, la "vision à courte vue" des Etats membres en matière d'immigration au moment où plusieurs milliers de personnes ont quitté la Tunisie pour l'Italie, ou Malte.
"Cette crise humanitaire met en lumière les échecs de la stratégie actuelle", a réagi le directeur de Amnesty International Europe, Nicolas Beger. "Plusieurs raisons peuvent pousser des gens à fuir. Mettre des obstacles sur leur chemin n'est pas la réponse la plus sensée. Plutôt que de nous focaliser sur la sécurité des frontières, nous devons accepter que les besoins de ces personnes sont plus importants", a-t-il ajouté. Dans une lettre adressée aux Etats membres, l'organisation presse l'Union européenne de revoir son approche des défis posés par les migrations, "et de se concentrer sur l'impact sur les droits humains de politiques dont le but de stopper l'immigration illégale". Plutôt que d'adopter cette attitude sécuritaire, les Etats membres devraient au contraire s'attaquer aux causes des flux migratoires en soutenant le développement social et économique, selon AI. "Nous devons aussi relancer les pourparlers pour développer des moyens crédibles et accessibles de migration vers l'UE", plaide encore l'organisation. Celle-ci demande enfin que les migrants arrivant sur le sol européen puissent tous bénéficier des droits garantis par les textes internationaux, notamment la lecture de leurs droits lors de leur arrivée, et la possibilité de recours en cas de décision de renvoi vers leur pays d'origine. (EDR)
22 Février 2011
Source : Belga/RTL info.be
Marine Le Pen dénonce la politique migratoire tandis que le parti présidentiel organise une convention sur les religions. Le Front national repart à l'assaut des électeurs UMP. Alors que plusieurs sondages créditent Marine Le Pen de 17 % à 20 % des intentions de vote pour la présidentielle de 2012,... Suite
22 février 2011, Abel Mestre et Patrick Roger
Le comédien Saïd Taghmaoui ouvre des masters classe d'acting à partir de mai à Casablanca. Le projet intitulé Moroccan international acting (MIA) s'adresse aux jeunes talents marocains et étrangers. «L'objectif est de former des acteurs à jouer autrement …Suite
Les ministres des Affaires étrangères ont demandé lundi des "propositions concrètes" face à la montée de l'intolérance religieuse dans le monde, à l'encontre notamment des chrétiens mais aussi des musulmans, une formulation prudente, fruit d'un difficile compromis à 27.
Fin janvier, les ministres européens des Affaires étrangères n'étaient pas parvenus à se mettre d'accord sur une déclaration qui ne mentionnait au départ aucun exemple concret dans le souci, selon des diplomates de certains Etats européens de ne pas alimenter le "choc des civilisations".
Ils ont fini par le faire au cours de leur réunion de lundi, en optant pour un texte qui "condamne fermement" les "violences et les actes de terrorisme commis récemment, dans différents pays, contre des chrétiens et leurs lieux de culte, des pèlerins musulmans et d'autres communautés religieuses".
"Aucune région du monde n'est hélas épargnée par le fléau de l'intolérance religieuse", souligne le texte qui "réaffirme que l'Union européenne est résolument attachée à la promotion et à la protection de la liberté de religion ou de conviction sans aucune discrimination".
Le texte adopté invite aussi la Haute Représentante aux Affaires étrangères, Catherine Ashton, "à rendre compte des mesures prises et des propositions concrètes faites pour renforcer encore l'action de l'UE en la matière".
Le premier projet de compromis, rejeté fin janvier, ne mentionnait aucune communauté religieuse spécifique.
La France, mais aussi la Hongrie, la Pologne et l'Italie notamment, avaient milité en faveur d'une prise de position ferme de l'UE à ce propos, à la suite notamment des attentats meurtriers fin octobre contre la cathédrale syriaque catholique de Bagdad et celui du 31 décembre contre une église copte à d'Alexandrie, en Egypte.
Commentant le compromis trouvé, le ministre français des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, a jugé que c'était "déjà très bien par rapport au non-aboutissement de la dernière fois".
"Que l'UE se positionne en ayant bien en tête que sa défense de la liberté et des droits de l'homme, ça passe aussi par la défense de la liberté des religions, me semble une évidence", a-t-il ajouté en marge de la réunion.
Source : AFP/La Croix
Les Marocains résidant en Espagne sont au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés, à fin janvier dernier, à la sécurité sociale dans ce pays, apprend-on mardi de source officielle espagnole.
Le nombre de travailleurs marocains, affiliés à la sécurité sociale s'est établi ainsi à 214.315 personnes, suivis des immigrés équatoriens, avec 152.411 personnes, et des Colombiens, avec 102.096 travailleurs, précise le ministère espagnol du Travail et de l'immigration dans un communiqué.
Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin janvier, la 6ème baisse mensuelle consécutive du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale. Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.777.567 de travailleurs en janvier, en baisse de 2 pc par rapport au mois précédant.
Sur le total des affiliés étrangers à fin janvier dernier, 653.058 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.124.509 proviennent de pays extracommunautaires.
Les régions autonomes de Catalogne (Nord-est) et de Madrid continuent de concentrer près de 44 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.
22/02/11
Source : MAP
Réintroduite par l’Assemblée nationale après avoir été écartée par le Sénat, la disposition législative ayant pour effet de permettre de retirer leur nationalité aux Français «de fraîche date», lorsqu’ils ont commis un crime contre une personne dépositaire de l’autorité publique, est une mesure grave qui demande à mon sens une analyse sans passion.
Elle est blâmable d’abord en ce qu’elle fait de la nationalité un élément susceptible de répression pénale, à l’instar de la liberté (par la prison) ou de la propriété (par l’amende). C’est un principe très ancien du droit des nations civilisées que la nationalité constitue une propriété de la personne, une caractéristique intrinsèque de son être social et politique. Il peut certes y être dérogé pour des raisons d’intérêt général, ce que le code civil prévoit pour les naturalisés en cas de terrorisme, de trahison ou de désertion. La mesure proposée franchit un pas supplémentaire en étendant cette possibilité.
Le second grief tient à la violation de l’article 1er de la Constitution, selon lequel la France assure «l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion». Comme tout principe constitutionnel, celui-ci peut comporter des atténuations à raison de la situation particulière d’une catégorie de personnes. Mais, pour considérer que la catégorie des «Français d’origine étrangère» est pertinente si on la rapporte au meurtre d’un agent de police, il faut soit considérer que ceux-ci se portent plus volontiers que les autres Français à ce type d’extrémités, ce qui n’est en rien établi, soit qu’il importerait en tout état de cause de sanctionner durement cette catégorie, sur le plan symbolique, à raison du méfait commis par un de ses membres, ce qui est inacceptable. L’article 1er peut aussi être écarté pour un motif d’intérêt général proportionné à la mesure, mais on ne voit pas lequel.
Plus généralement, cette disposition créée une catégorie de Français «en période de probation», ce qui suppose, implicitement, que la nationalité française ne peut être que celle de purs esprits, incapables de jamais commettre un délit ou un crime, ce qui est absurde. Mais surtout, elle réduit la nationalité française au rang d’une sorte de permis de conduire - et, en effet, il n’y a pas loin de ces absurdités à l’institution d’une carte d’identité à points pour les étrangers. Enfin, à supposer que le droit, la morale et le bon sens réunis justifient de telles mesures, pourquoi ne s’appliqueraient-elles qu’au meurtre d’un agent de police, d’un magistrat ou d’un douanier. L’argument est, si je comprends bien, d’obliger les naturalisés de fraîche date à une exigence particulière au moment de leur intégration. Mais pourquoi ne pas les inviter aussi à ne pas égorger les vieilles dames, les enfants, ou tout un chacun ?
On aurait tort de crier tout de suite à je ne sais quel fascisme. Personne ne peut exclure que le cynisme et la bêtise mêlés ne soient la cause de ces inepties. Reste que la nation française, dans son image, dans son allure, aura chèrement payé l’inattention, en classe de philosophie, des cancres qui nous dirigent.
21/2/2011, FRANÇOIS SUREAU
Source : Libération.fr
C’est un classique du FN : non contents d’être assistés, les étrangers seraient mieux traités en France que les Français. Le 14 février sur BFM TV-RMC, Marine Le Pen a entonné le refrain familial des étrangers qui viennent manger le pain des Français : «J’ai découvert, j’avoue que j’en suis bouleversée, qu’un étranger qui arrive dans notre pays légalement et qui a plus de 65 ans, s’il a gagné en dessous d’un certain montant, a le droit d’obtenir 750 euros par mois, alors même qu’il y a des millions de retraités dans notre pays qui vivent avec 200 euros par mois, 300 euros, 500 euros.» Quelques minutes plus tard, Le Pen remet une couche avec la couverture médicale dont disposeraient les étrangers, irréguliers : «On rembourse 100% des clandestins alors qu’un tiers de la population française renonce à se soigner par manque de moyens !»
Désintox
Commençons par cette «découverte» qui a «bouleversé» Marine Le Pen : les étrangers de 65 ans touchent 750 euros alors que des millions de Français vivraient avec des retraites de misère. Marine Le Pen fait allusion au minimum vieillesse, devenu Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) en 2004. Ce dispositif vise à s’assurer que les personnes âgées (on peut en bénéficier dès 60 ans pour les invalides, à partir de 65 ans sinon) disposent d’un minimum vital (minimum vieillesse), lequel est fixé à 709 euros mensuels en 2010 (il devrait passer à 742 euros en 2011, puis 777 euros en 2012). 600 000 personnes environ en France bénéficient de cette allocation. Mais cela ne veut pas dire, et c’est la première erreur de Marine Le Pen, que les bénéficiaires touchent un chèque de 709 euros chaque mois. Le dispositif consiste à compléter les revenus existants pour les faire arriver à ce montant qui correspond au minimum vieillesse. Ajoutons que les sommes versées au titre de cette allocation sont récupérées sur l’éventuel actif successoral dépassant 39 000 euros.
La deuxième erreur (volontaire, peut-on supposer) de Marine Le Pen consiste à suggérer que ce dispositif profite aux étrangers alors que des Français devraient, eux, se contenter de 200, 300 ou 500 euros par mois. C’est faux. L’Aspa peut certes être versée aux étrangers en situation régulière - à condition qu’ils remplissent des conditions de résidence stable en France - mais évidemment, aussi, aux Français. Selon une étude de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Dress), 80% des bénéficiaires du minimum vieillesse en 2004 étaient des salariés ayant travaillé, mais touchant des retraites très faibles : parce qu’ils ont trop peu cotisé (le plus souvent), et parfois malgré de carrières complètes (c’est souvent le cas des agriculteurs).
Marine Le Pen joue de la même opposition entre les Français et les étrangers à propos de l’Aide médicale d’Etat (AME). La leader du Front national suggère que les clandestins bénéficient de soins à 100% alors que nombre de Français n’ont pas, eux, les moyens de se soigner. Claude Goasguen, député UMP de Paris, et autre grand pourfendeur de l’AME, avait usé de la même rhétorique, affirmant :«Il n’y a pas de raison que les étrangères en situation irrégulière aient un avantage léonin. Ou alors, que tous les Français soient à l’AME !» L’AME est un dispositif permettant un accès aux soins de base aux étrangers en situation irrégulière ne touchant pas plus de 636 euros par mois. Il est absurde de présenter ce filet de sécurité comme un privilège dont les Français seraient exclus. Les Français (ou les étrangers en situation régulière) dont les revenus sont inférieurs à 636 euros (le même seuil que l’AME) sont éligibles à la CMUC (couverture médicale universelle complémentaire), qui permet aussi une prise en charge à 100%, sans ticket modérateur.
21/2/2011, CÉDRIC MATHIOT
Source : Libération
Les Amis du Café Littéraire et la Section culturelle de l'USM organisent, le Mardi 22 Février à partir de 19h au Club de tennis de l’USM, une rencontre hommage à Mohamed Leftah. Ce rendez- 1vo us sera animé par Kacem Basfao, Issam-Eddine Tbeur et Kenza Sefrioui. Né à Settat, au Maroc, en 1946, Leftah fait ses études à Casablanca, puis s'oriente vers une carrière scientifique. II atterrit à Paris dans une école d'ingénieurs en travaux publics. En 1992, après la parution de Demoiselles de Numidie aux Editions de l'Aube, il renonce à éditer ses textes jusqu'à ce que Salim Jar l'introduise auprès des Éditions de la Différence, qui éditera l'ensemble - considérable - de son oeuvre inédite. Mohamed Leftah est mort au Caire, où il résidait depuis 2000, le 20 juillet 2008.
Source : Al Bayane
Huna Amsterdam a tenu une conférence pour présenter au public marocain l'émission radio Netherlands Worldwide et annoncer le lancement d'une édition maghrébine sur son antenne radiophonique. Une édition qui vise d'abord à informer, débattre et analyserl'actualité maghrébine et qui cible des jeunes citoyens ambitieux à la recherche d 'une information indépendante…Suite
"Entre12.000 15.000 Africains subsahariens vivent au Maroc dans une précarité obsolue", selon Fabien Didier Yeyné, Camerounais établi au Maroc et porte-parole de la communauté africaine en situation irrégulière au Maroc lors du Forum social de Dakar, tenu début février 2011…Suite
La communauté marocaine des îles Canaries était à l'honneur le week-end dernier, lors d'une conférence organisée par !Association culturelle canario-marocaine.
Depuis une immigration qui s'est renforcée durant les années 60, il existe actuellement plus de 20.000 « nationaux espagnols d'origine marocaine» vivant sur ces îles.
Source: Le Soir Echos
Malgré la fraîcheur du soir, il y avait foule au rendez-vous donné par le Conseil de la communauté marocaine à l’é'tranger (CCME) et la fondation 0NA, à la Villa des Arts de Casablanca, le jeudi 17 février. L'idée de la nuit de l'immigration était certes séduiante et pleine d'originalité.
Cette manifestation, organisée en marge du alon du libre, qui a aussi bénéficié du soutien des centres culturels étrangers au Maroc (Instituts français, Institut Cervantès de Casablanca, Institut italien Dante Alighieri de Rabat) et la délégation Wallonie- ruxelles, a réuni une trentaine d'artistes et d'auteurs marocains…Suite
Après l'indépendance, des milliers de jeunes Marocains sont partis étudier dans l'ancien bloc soviétique. Portrait d'une génération d'avant la chute du Mur de Berlin...Suite
la résolution de la question identitaire des sportifs marocains résidant à l'étranger constitue une nécessité urgente, ont souligné les participants à une conférence sur " les sportifs marocains à travers le mondeàhistoire et défis " tenue dans le cadre du 17ème Salon international de l'édition et du livre (SIEL).
Lors de cette rencontre, organisée, vendredi soir, par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), les participants ont estimé que la problématique de la double identité se pose à l'occasion de chaque événement sportif lorsque le sportif marocain à l'étranger se doit de choisir entre les couleurs de son pays d'origine et celles du pays d'accueil.
Ils ont ainsi mis l'accent sur la nécessité d'accorder davantage d'intérêt aux questions et problématiques qui rendent difficile l'intégration consciente des sportifs marocains à l'étranger.
A cet égard, l'ancien champion international Said Aouita a relevé que les problèmes du sportif marocain qui vit à l'étranger sont multiples, indiquant que les causes de l'immigration sont dues à la recherche de stages, la participation aux rencontres internationales ainsi qu'au manque au Maroc d'infrastructures de haut niveau.
Les sportifs marocains immigrent aussi pour tirer profit du sponsoring, a ajouté l'ancien champion, précisant qu'au cours des années 80 et 90 il' était difficile pour le sportif de vivre sans revenu ou sponsor.
Les athlètes marocains, a-t-il poursuivi, à cette époque, partait à l'étranger à la recherche de nouvelles expériences et pour tirer profit des progrès de la science en vue d'améliorer leurs performances.
Il a également mis en relief les difficultés qu'affrontent les sportifs marocains à l'étranger notamment la ségrégation, les différences culturelles et l'attrait de la naturalisation.
De son côté, le français Yvant Gastaut a rappelé que les sportifs marocains à l'étranger ont beaucoup donné à leur pays, soutenant que le sport constitue le miroir de la société marocaine dans le monde.
Il a , enfin, souligné que les sportifs marocains issus de la seconde génération en France disposent de potentialités exceptionnelles et choisissent, le plus souvent, de porter les couleurs du Maroc, le sport ayant éveillé leur identité d'origine.
20/02/11
Source : MAP
Les produits de l'artisanat exposés au Salon international de l'édition et du livre (SIEL), qui se tient du 11 au 20 février à Casablanca, sont fort demandés par les visiteurs.
Les produits exposés au stand du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) sont très appréciés par les étrangers qui s'y rendent en grand nombre et entrent en contact direct avec les artisans marocains, se trouvant sur place, pour avoir des explications sur leurs différentes créations.
Ce stand est monté, en partenariat avec le CCME et le Secrétariat d'Etat chargé de l'artisanat, sur une superficie de 270 m2.
Cette exposition révèle le génie de l'artisan marocain et son esprit de créativité, dont les produits ne font pas uniquement le bonheur des visiteurs étrangers mais aussi des nationaux.
M. Abdellah Adnani, directeur général de la Maison de l'artisan, a confié, à cet effet à la MAP, que la participation aux activités du SIEL s'inscrit dans le cadre des objectifs de cette institution visant la promotion des produits d'artisanat sur les plans national et international.
Le Salon, a-t-il ajouté, constitue une bonne opportunité en vue de mieux faire connaître la diversité artisanale au Maroc, précisant que des documentaires, réalisés par la Maison de l'artisan, sont aussi projetés pour présenter le produit et mettre en avant la richesse de ce secteur.
La mise en place de cet espace vise aussi à promouvoir la production artisanale auprès de la communauté marocaine à l'étranger et à mettre en relief les créations du secteur d'artisanat, qui emploie plus de 2,300 millions artisans et dont l'apport reste bien bénéfique pour l'économie marocaine.
20/2/2011
Source : MAP
Le rideau est tombé, dimanche à Casablanca, sur la 17ème édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL) après un franc succès auprès du nombreux public qui a afflué vers cette manifestation tenue sous le thème: "La lecture pilier de la société du savoir".
Placée de sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette édition, ouverte le 11 février, a enregistré une grande affluence, particulièrement des élèves et des étudiants venus découvrir les dernières parutions et profiter des nombreuses activités organisées dans le cadre du Salon.
Plusieurs cérémonies de signatures de livres ainsi que des rencontre-débats, des lectures de poésie et des ateliers pour enfants ont été, cette année, proposés aux visiteurs qui ont, le plus souvent, afflué en famille au SIEL auquel ont participé quelque 724 éditeurs et exposants représentant 42 pays sur 23.800 m2.
Au chapitre des conférence-débats, il y a lieu de rappeler celles organisées par le ministère de la culture qui a élaboré un programme diversifié relatif à plusieurs questions littéraires, philosophiques ou encore ayant trait à certaines problématiques sociales actuelles.
Ainsi dès l'ouverture du SIEL, la conférence inaugurale animée par le penseur français Edgar Morin a donné le ton aux rencontres qui allaient suivre.
Outre des lectures poétiques, des débats ont été consacrés à la pensée et à l'œuvre des regrettés Edmon Amran El Maleh, Mohamed Abed El Jabri et Mohamed Arkoun, dont les noms on été donnés aux salles de conférences du Salon, en plus d'une rencontre-débat avec le ministre français de la culture et de la communication Frédéric Mitterrand.
Invitée d'honneur de cette 17ème édition, l'Italie a participé avec un programme riche et diversifié portant sur l'histoire, l'art, la musique, le design, le théâtre, l'archéologie et l'édition avec des oeuvres qui reflètent le riche patrimoine de ce pays européen et méditerranéen.
La Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) et la Bibliothèque nationale centrale de Rome (BNCR) ont signé, au premier jour du 17ème SIEL, un mémorandum d'entente visant le renforcement des relations bilatérales.
La présente édition a également enregistré une forte participation de la France avec un Pavillon réaménagé permettant d'accueillir des signatures mais également des ateliers pour enfants ainsi que des conférences en vue de faciliter les échanges entre les auteurs invités et le public.
Les éditeurs venus du monde arabe ont, eux aussi, été nombreux à prendre part à ce Salon proposant les nouveautés littéraires et les incontournables classiques de la littérature et de la pensée arabes.
Un espace "création et récréation" a été, par ailleurs, consacré aux enfants avec un programme aussi riche que diversifié. Ainsi, plusieurs ateliers ont été mis gracieusement à la disposition des plus petits, venus non seulement de Casablanca, mais de toutes les régions du Royaume grâce à des voyages organisés par leurs écoles respectives.
Le 17ème SIEL a également enregistré une participation distinguée du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) dans le cadre de sa mission de promotion et de défense des Droits de l'Homme, représenté au salon par le Centre de documentation, d'information et de formation en droits de l'Homme (CDIFDH).
Autre participation active enregistrée lors de cette édition est celle du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) qui a proposé un riche programme portant sur "littératures, migrations, méditerranée".
Le Salon a également connu une forte participation de certains ministères et institutions publiques, notamment le ministère de l'éducation nationale, celui des Habous et des affaires islamiques en plus de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc et de plusieurs Facultés et établissements de l'enseignement supérieur.
Le stand du ministère de la culture, organisateur de cet événement, a notamment abrité une exposition sur la cavalerie dans la calligraphie. Elle comprenait des publications et des calligraphies reflétant le rapport entre l'homme et les chevaux, ainsi que les différentes races de ce compagnon fidèle de l'homme. L'exposition présentait également les différentes parures du cheval, les outils et les équipements utilisés par le chevalier lors des fantasia.
Les activités de cette 17ème édition ont, enfin, été couronnées par la remise des prix de la compétition de diction et d'oralité à seize élèves, relevant de l'académie régionale de l'éducation et de la formation de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer.
20/2/2011
Source : MAP
Réponse à la réponse : Esther Benbassa, Eva Joly (députée européenne) et Noël Mamère (député de la Gironde) réagissent ici à trois universitaires – Sylvain Crépon, Stéphane François, et Nicolas Lebourg –, qui avaient eux-mêmes critiqué sur Rue89 le « Manifeste pour une écologie de la diversité » que ces trois personnalités d'Europe Ecologie avaient publié dans Libération le 27 janvier.
Ils leur reprochaient d'user de concepts dangereux en faisant le parallèle entre diversité sociale et écologique. La réponse des auteurs.
Alors que M. Sarkozy, après avoir lié immigration et insécurité, poursuit sur sa lancée vers l'extrême droite en parlant de l'échec du multiculturalisme (concept n'ayant pourtant pas de sens en France) et en appelant de ses vœux un débat sur la laïcité qui ne vise en réalité qu'à stigmatiser un peu plus encore nos compatriotes musulmans, c'est à un bien curieux procès que nous avons droit depuis quelques semaines, suite à la publication dans Libération, le 27 janvier, de notre tribune « Manifeste pour une écologie de la diversité ».
Pour les uns, nous mettons en cause le concept même de laïcité. Pour les autres, nous emboîtons le pas de Nicolas Sarkozy quand ce dernier prétendait instaurer une « laïcité positive » et louait les qualités du prêtre en opposition à celles de l'instituteur.
Pour les derniers, enfin, ce sont les valeurs humanistes elles-mêmes que nous mettons à mal ; à tel point que nous sommes suspectés de mettre nos pas dans ceux de l'extrême droite que nous combattons…
Contre l'instrumentalisation de la laïcité
La laïcité est une valeur fondamentale de notre pacte social. Aucun autre pays n'est d'ailleurs aussi attaché à cette notion que les Français peuvent l'être.
Mais c'est précisément pour cette raison que nous refusons de la laisser déformer par l'extrême droite et par la droite au pouvoir et que nous voulons attirer l'attention sur une dérive des plus dangereuses, qui veut voir en elle non pas un outil de notre vivre ensemble mais au contraire une arme de destruction massive tournée contre une partie de nos concitoyens.
Si la laïcité est une vertu, son instrumentalisation et le laïcisme poussé à l'extrême ne le sont en aucune façon ; et entendre Mme Le Pen l'invoquer pour justifier la haine historique de son parti à l'égard de ce qui est aujourd'hui la deuxième religion de France est obscène, tout comme il est obscène de voir les responsables de la majorité et le président de la République lui emboîter le pas dans une visée purement électoraliste.
Entre nature et culture : le faux procès
Quant à nous accuser, ainsi que trois universitaires le font dans une tribune publiée par Rue89, de nous tromper de combat et même de mettre nos pas dans ceux de l'extrême droite suite à une comparaison qui ne leur plaisait pas… l'attaque est tellement curieuse qu'elle mériterait de n'être pas relevée. Voici les phrases qui nous valent tous les soupçons :
« Nous pouvons pourtant encore sauver et la laïcité et la République, à condition qu'elles soient revisitées, qu'elles cessent d'appuyer un nationalisme exclusiviste et stérile, et servent au contraire à créer les conditions d'une sociodiversité féconde. Lorsque le nombre d'espèces diminue dans la nature, les maladies infectieuses, elles, se multiplient.
Et pour les endiguer, des efforts doivent être déployés afin de préserver les écosystèmes naturels et leur variété. Qu'on nous pardonne le rapprochement, mais une société monoethnique (il n'en existe heureusement pas beaucoup) est une société condamnée. »
Sur la foi de ce parallèle entre nature et culture, nous voilà assignés à comparaître pour ethnodifférentialisme et fixisme culturel. Mais de quoi s'agit-il au juste ? Dans leur explication de texte, les auteurs de cet article n'ont pas pris la peine par exemple de déterminer si ce coupable parallèle était à visée argumentative ou explicative.
Il s'agissait bien évidemment d'illustrer une idée, et non de la démontrer, contrairement à ce qui nous est reproché. Et cette première erreur en annonce d'autres. Ce rapprochement est ainsi tour à tour et au choix sous leur plume : un « argument », une « logique », « un parallèle », un « schéma formel », un « symbole » « une image ».
Alors de quoi parle-t-on ? Difficile de comprendre ce que les auteurs veulent vraiment dire quand autant de concepts, si différents les uns des autres, sont mobilisés pour commenter un seul et même élément…
L'extrême droite s'appuie de tout temps sur de prétendues lois naturelles pour justifier sa haine de l'autre et sa quête d'exclusion. Nous relevons simplement que la diversité est une condition sine qua non de toute forme de vie. L'extrême droite prétend qu'il n'y a pas d'« identité » qui ne soit génétique, et immuable, y compris au niveau des peuples.
Pour une laïcité ouverte et raisonnée
Nous relevons au contraire « qu'aujourd'hui plus encore qu'hier, il est difficile de concevoir des identités uniques et figées. Toutes sont et seront composites, évolutives, paradoxales, personne n'étant en mesure de les définir de force, sauf au risque de reproduire les modèles totalitaires ».
L'extrême droite prétend qu'on est français et doit l'être de génération en génération, sans possibilité de le devenir : deux d'entre nous sont nées à l'étranger et sont devenues françaises, et connaissent parfaitement bien ce qu'être « immigré » peut signifier… Il n'est pas certain que ceux qui prétendent que nous nous trompons de combat ne s'égarent pas eux-mêmes.
Ni « positive », comme quand Nicolas Sarkozy s'attaquait à la séparation de l'Eglise et de l'Etat, ni instrumentalisée, la laïcité a toujours été ouverte et raisonnée et symbole de tolérance ; elle doit le rester. Elle ne doit pas servir aujourd'hui à ceux dont la France rêvée serait une France barricadée sur elle-même, et ne souffrant aucune diversité.
21/2/2011, Esther Benbassa - Eva Joly - Noel Mamere
Source : Rue 89
Pour Marine Le Pen, la relance par l’UMP d’un débat sur «la laïcité et la place de l’islam en France» est pain béni. «La dernière fois que Nicolas Sarkozy a utilisé cela, c’était le débat sur l’identité nationale et le Front national a fait 15% des voix. Alors, encore un effort M. Copé ! Encore un petit débat, un petit bla-bla sur l’islam, la laïcité, et je pense qu’effectivement nous pourrons terminer à la présidentielle avec 25%», se réjouissait-elle vendredi sur France Info. Ce jour-là, un sondage Ifop publié par France-Soir la créditait de 19 à 20% d’intentions de votes au premier tour de la présidentielle (1). Un score inédit pour le FN à quinze mois de l’élection.
L’UMP va se retrouver sur un terrain que la présidente du FN a déjà labouré lors de sa campagne interne pour accéder à la tête du parti, en brandissant l’étendard de la laïcité et en dénonçant les prières de rues des musulmans comme une nouvelle forme d’«occupation».
En donnant l’impression de courir après les thématiques de Marine Le Pen, la formation de Jean-François Copé risque de les banaliser sans en tirer profit. Tout comme son père, Marine Le Pen pense que les électeurs «préféreront l’original à la copie». L’ex-Premier ministre Dominique de Villepin a d’ailleurs mis en garde ses propres amis de l’UMP : «Que voulons-nous ? A quoi jouons-nous ? Moi, j’ai beaucoup de sympathie pour les apprentis sorciers mais je n’ai pas le sentiment que dans un pays démocratique cela puisse se faire sans conséquence.» Villepin n’est pas le seul à s’inquiéter d’un débat «qui peut prêter à toutes les mauvaises interprétations», selon les mots de Jean-Marie Bockel, président de la Gauche moderne et ex-ministre de Sarkozy. L’ex-garde des Sceaux Rachida Dati a ainsi demandé que les initiateurs de la discussion publique fassent «attention de ne pas stigmatiser les musulmans qui sont d’abord français».
«Sarkozy joue avec le feu et ce depuis des années, constate le socialiste Manuel Valls, pour qui ce débat aboutira à stigmatiser l’islam. Quand on fait ce débat sans réflexion, c’est une stratégie.» Preuve s’il en est que l’UMP vient de mettre les pieds sur un terrain déjà miné par le FN.
(1) Réalisé les 16 et 17 février auprès de 949 personnes.
19/2/2011, CHRISTOPHE FORCARI
Source : Libération
Innondations en Espagne
- Mineurs non accompagnés : comment l’Espagne compte gérer ce dossier sensible ?
- Le CCME soutient le nouveau film de Simone Bitton « Les 1001 jours du Hajj Edmond »
- La Tournée des Rencontres TMM fait escale à Madrid : la diaspora marocaine au cœur de l’investissement
- Le cinéma et l’histoire des migrations : entretien avec Driss El Yazami
- Inhumation à Casablanca de Azzedine Hedna , « figure marquante de la restauration de Notre-Dame de Paris »