samedi 20 avril 2024 03:24
La baisse continue de migrants en Grande-Bretagne pose une sérieuse menace aux chances de reprise économique dans ce pays qui souffre depuis 2008 d'une sévère récession, ont mis en garde mardi des experts économiques.

Ces experts, cités par le quotidien The Daily Telegraph, ont relevé que cette baisse, qui se poursuit depuis la mi-2008, montre que le Royaume-Uni a perdu son attrait pour les immigrés.

Cette baisse pourrait entraver la croissance et peser lourd sur les efforts visant le rééquilibrage d'une économie britannique largement dépendante des services financiers, ont-il indiqué.

"Le Royaume-Uni, et en particulier la ville de Londres, a largement bénéficié économiquement des flux migratoires", indique Andrew Goodwin, économiste au cabinet Ermest & Young Item Club, mettant en garde que la baisse du nombre de ces immigrés risque de poser de sérieux problèmes après la sortie du pays de sa crise économique.

Selon des informations rapportées par la presse, des milliers d'immigrés, en particulier d'Europe de l'est, ont quitté le Royaume-Uni à cause de la crise.

La baisse avait commencé même avant la récession, régressant à 198.000 en 2007 contre 240.000 en 2004.

Selon le cabinet britannique cette chute devra s'intensifier en 2011, quand les pays européens allègeront les conditions d'accès aux marchés de l'emploi pour les migrants en provenance de Pologne, de République Tchèque, d'Estonie, de Hongrie, de Lituanie, de Slovaquie et de Slovénie.(MAP)
L'organisation internationale pour la défense des droits humains, Amnesty International (AI, basée à Londres), s'est félicitée de l'engagement du Maroc en faveur de la promotion des droits de l'homme.

"L'engagement constructif du gouvernement du Maroc est d'une grande valeur", a confié à la MAP M. Malcolm Smart, directeur du programme Moyen-Orient/Afrique du nord au sein d'Amnesty, en marge de la présentation du rapport annuel 2009 de l'organisation sur la situation des droits de l'homme dans le monde.

Relevant qu'Amnesty reconnaît un tel engagement, M. Smart a souligné que son organisation "est consciente qu'elle peut entretenir des discussions fructueuses et positives avec les autorités marocaines".

"Nous n'avons pas un tel échange et un tel dialogue avec tous les pays dans la région voire dans le monde", a encore dit le responsable, ajoutant que le gouvernement marocain "prend au sérieux" la question des droits de l'homme.

M. Smart a tenu à rappeler, dans ce contexte, la visite effectuée en mars dernier au Maroc par une délégation d'Amnesty conduite par la Secrétaire générale de l'organisation, Mme Irene Khan.

Rappelons que Mme Khan s'était félicitée, à l'occasion de cette visite, la première du genre au Maroc, des progrès réalisés par le Royaume en matière de promotion des droits de l'homme.(MAP)
La gratuité dans les musées nationaux pour les jeunes ressortissants de l'Union européenne âgés de 18 à 26 ans est-elle discriminatoire? L'association SOS Racisme le pense et a déposé plainte contre le musée du Louvre qui applique cette directive du ministère de la Culture ainsi qu'un recours au Conseil d'Etat pour faire annuler cette décision mise en place depuis le 4 avril.

Dans sa plainte déposée lundi et que l'Associated Press a pu consulter, SOS Racisme considère que cette gratuité dans 14 musées et monuments nationaux, dont Le Louvre, est subordonnée à la condition d'être ressortissant de l'Union européenne et "constitue la matérialité du délit de discrimination" réprimée par le Code pénal.

A l'origine de cette plainte, des personnels de musées qui se sont insurgés contre cette pratique, a indiqué mercredi à l'AP Samuel Thomas, vice-président de SOS Racisme. Cette "préférence européenne" est une "mesure absurde", s'indigne-t-il, et elle "est la traduction d'une idéologie d'extrême droite qui voit sa première traduction dans la politique gouvernementale". "La préférence européenne n'existe en France dans aucun autre domaine", assure-t-il.

D'autres plaintes contre les musées appliquant cette directive devraient être déposées dans les jours à venir, selon lui.

SOS a également déposé un recours devant le Conseil d'Etat pour faire annuler les délibérations prises par les conseils d'administration de la Réunion des musées nationaux (RMN) et du Centre des musées nationaux qui ont mis en application cette décision du ministère de la Culture.

Deux musées n'appliquent pas cette mesure: le musée des Arts premiers et la Cité nationale de l'histoire de l'immigration.

Le 7 mai, interrogée par le député Vert de Paris, Martine Billard, la ministre de la Culture, Christine Albanel, "pleinement consciente du problème posé", a répondu avoir demandé à ses services la possibilité d'étendre cette gratuité "aux étrangers de 18 à 26 ans résidant sur le territoire français" en fonction "d'un titre de séjour" ou d'une "carte d'étudiant".

La ministre de la Culture Christine Albanel s'est dite "très surprise" mercredi dans soir dans un communiqué du "recours déposé par SOS Racisme dénonçant le caractère supposé discriminatoire de la mesure de gratuité des musées et monuments nationaux pour les moins de 26 ans".

Si la ministre "ne souhaite pas étendre cette mesure à tous les jeunes touristes, elle a demandé que soit étudiée la possibilité de l'étendre aux jeunes étrangers, qui ne sont pas issus de l'Union européenne mais qui résident en France, comme par exemple les étudiants". AP

A l'instar des autres communautés établies dans le pays de l'Oncle Sam, les Marocains vivent tant bien que mal la récession qui s'est déclarée en 2007, conscients que le rêve américain s'évapore, le temps d'une grisaille économique "passagère", mais confiants qu'une embellie sera au rendez-vous.

"La crise n'a épargné personne", martèle Sobhi, propriétaire d'un commerce situé au quartier Sky line dans l'Etat de Virginie où vit une forte communauté arabe, notamment marocaine.

"Les choses deviennent de plus en plus difficiles. Plusieurs personnes perdent leur job, la consommation baisse et le business a pris un sérieux coup", résume cet Egyptien qui emploie dans son magasin trois Marocains et compte également une grande clientèle marocaine.

La récession, qui a débuté fin 2007 aux USA et continue à y sévir, semble impacter tout le monde à différents degrés, y compris ceux qu'on croyait à l'abri, souligne un jeune marocain travaillant dans ce magasin arabe.

Ils sont près de 150.000 Marocains installés aux USA, a indiqué à la MAP Driss Temsamani, fondateur du think tank "361 Degrees Institute" et président de "Moroccan American Coalition". Une grande majorité vit à New York (16 pc), Washington DC (15) et en Floride (13 pc), précise-t-il.

Au cours des cinq dernières années, la communauté marocaine aux USA s'est élargie grâce, selon lui, à l'augmentation du nombre de visas permanents accordés par le gouvernement américain dans le cadre du programme de la loterie des cartes vertes. 63 pc d'entre eux ont la citoyenneté américaine et 25 pc sont encore résidents permanents, affirme-t-il, citant une enquête effectuée par "361 Degrees Institute" avant les présidentielles américaines de 2008.

Il souligne que les Marocains "vivent mieux que les autres minorités ethniques", mais restent vulnérables à "quelques maux inévitables, tels la récession économique qui rend difficile l'accès au rêve américain".

Selon lui, les transferts d'argent des Marocains résidant aux USA auraient baissé de plus 20 pc, en comparaison avec l'année 2006. Une baisse attribuable à la dépréciation du dollar et aux difficultés d'accéder au marché de travail, en raison de la crise.

La récession a frappé de plein fouet des secteurs qui emploient de nombreux Marocains, comme l'industrie, le tourisme, l'hôtellerie ou la restauration.

"Dans les affaires, il y a des hauts et des bas. Mais la vie continue. Je garde toujours mon emploi et ma situation n'a pas changé", confie Khalid, 40 ans, cuisinier depuis 8 ans dans un hôtel. Il ressent la crise à travers la situation de collègues nouvellement recrutés dont les heures de travail ont été réduites ou de personnes obérées par des crédits qu'ils n'arrivent plus à honorer.

Sur un ton optimiste, il ne se retient pas d'affirmer que "la crise est passagère et que les choses reprendront leurs cours normal dans peu de temps".

Abderrahim, 35 ans, employé d'hôtel à Washington DC, admet que les opportunités d'emploi s'amenuisent en ces temps de grisaille économique. "Les choses ne sont plus comme avant", commente-t-il. (MAP)
Un mémorandum d'entente relatif à l'encadrement des communautés marocaine et tunisienne établies à l'étranger a été conclu, lundi à Tunis, entre les deux pays.

Signé par le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'Etranger, M. Mohamed Ameur, en visite en Tunisie, et le ministre des Affaires sociales, de la solidarité et des Tunisiens à l'étranger, M. Ali Chaouch, cet accord prévoit la promotion de la coopération, des échanges et du partenariat entre les structures et les associations marocaines et tunisiennes concernées par les questions des expatriés.

Il a également pour objectif de renforcer la concertation et la coordination entre les deux parties sur les scènes régionale et internationale au sujet des questions ayant trait à la protection des droits et des intérêts des expatriés des deux pays.

Le mémorandum d'entente vise, en outre, l'échange d'expériences en matière de promotion des conditions sociales, économiques, culturelles et cultuelles des expatriés, ainsi que dans les domaines de l'enseignement de la langue arabe, de l'amélioration des conditions d'accueil, du travail associatif et des programmes destinés à la femme, à la famille, aux jeunes et aux nouvelles générations issues de l'émigration, outre les moyens de favoriser l'épargne et l'investissement des expatriés marocains et tunisiens dans leur pays d'origine respectifs.

En vertu de cet accord, les deux parties conviennent aussi d'échanger les expériences en matière de promotion et d'encadrement des compétences résidant à l'étranger afin qu'elles puissent participer à l'oeuvre de développement dans leur pays d'origine.

Il s'agira également de l'échange d'expérience en matière de documentation, d'information et d'études se rapportant aux conditions des communautés émigrés des deux pays.

Il a été convenu de constituer un commission technique conjointe chargée d'élaborer un programme exécutif commun pour la mise en oeuvre des disposition du mémorandum d'entente. Cette commission tiendra des réunions périodiques au moins une fois par an, en alternance dans chacun des deux pays.

S'exprimant à cette occasion, M. Ameur s'est dit convaincu que cet accord contribuera de manière concrète à la promotion des relations de coopération bilatérale et à ouvrir de nouvelles perspectives dans ce domaine primordial, à la faveur du programme d'action commun qui vise à répondre aux attentes des communautés expatriées des deux pays.  (MAP)

La Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (Ecri) critique, dans un rapport publié mardi à Strasbourg, les procédures imposés en Allemagne à certains étrangers pour bénéficier d'un permis de séjour, d'une naturalisation ou du regroupement familial.

Cet organe du Conseil de l'Europe évoque notamment le test linguistique que doivent passer depuis 2007, dans leur pays d'origine, les personnes qui souhaitent rejoindre leur conjoint immigré en Allemagne.

Les ressortissants de l'Union européenne ou de certains pays développés comme le Japon ou les Etats-Unis en sont toutefois exemptés.

"Or la langue pourrait être apprise après l'arrivée en Allemagne ; les progrès seraient sans doute beaucoup plus rapides dès l'immersion dans un environnement germanophone", souligne l'Ecri.

Cette règle, également instituée en France par la loi sur la maîtrise de l'immigration de 2007, pourrait aboutir au contraire du résultat escompté en retardant l'intégration des immigrés, estime ce comité d'experts.

Le fait que seuls les ressortissants de certains pays soient tenus à cette obligation pourrait en outre, selon lui, "créer l'impression fausse qu'il existe un lien direct entre la capacité d'une personne à s'intégrer et son pays d'origine".

Le rapport se félicite néanmoins que l'Allemagne se soit dotée, en 2007, d'un "plan national pour l'intégration".

Il estime en revanche que les candidats au permis de séjour, qui doivent suivre des "cours d'intégration" à contenu essentiellement linguistique, ne devraient plus être menacés de sanctions en cas de manque d'assiduité.

Non seulement l'obligation de suivre les cours "risque d'être contre-productive", mais la sanction pourrait avoir "un effet stigmatisant", juge la Commission.

Elle approuve de même l'instauration en 2008 d'un test de naturalisation commun à toute l'Allemagne, après les critiques suscitées par certains tests régionaux, comme celui du Bade-Wurtemberg qui interrogeait les candidats sur leurs opinions relatives à la vie politique ou aux orientations sexuelles.

L'Ecri note toutefois qu'il s'agit d'une "procédure supplémentaire", en plus des critères de langue, de revenu et de résidence, dans laquelle certaines ONG voient "un message d'exclusion et non d'inclusion".  (Reuters)

lien de l'ECRI :

 

http://www.coe.int/t/dghl/monitoring/ecri/default_fr.asp
Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a décidé de poser ses valises à Calais (nord de la France), où résident illégalement des milliers de migrants, dans le but de rejoindre clandestinement la Grande-Bretagne ou de rester définitivement dans l'Hexagone. Une ingérence en écho aux récentes déclarations du gouvernement français assurant que « les migrants ne seront pas abandonnés » et que « des mesures humanitaires seront prises » pour aider ces immigrés clandestins.

Le HCR a vu dans ces appels une « porte ouverte » afin d'intervenir à Calais. Le représentant du HCR à Paris, Francisco Galindo, détaille la finalité de cette opération : « Fournir l'information de façon impartiale pour que les personnes sachent qu'elles peuvent demander l'asile en France et qu'elles puissent se familiariser avec la procédure ». Encore plus d'Afghans, d'Irakiens, d'Erythréens, de Somaliens, de Soudanais, d'Iraniens, de Nigérians et de Kurdes en France ou dans d'autres pays frontaliers, alors que l'intégration des immigrés extra-européens en Europe est un échec ? (Novopress)

Le Conseil de l'Union européenne a adopté, lundi, la "carte bleue", un permis de travail destiné aux immigrants hautement qualifiés.

Ce document permettra à ses titulaires d'accéder plus facilement au marché du travail et de bénéficier d'une série de droits socio-économiques et de conditions favorables pour le regroupement familial et les déplacements à l'intérieur de l'UE.

La "carte bleue" aura une durée de validité pouvant aller jusqu'à 4 ans et pourra être renouvelée.

Après dix-huit mois de séjour légal dans l'un des 27 Etats membres de l'UE, le travailleur migrant titulaire d'une "carte bleue", ainsi que les membres de sa famille, peuvent s'établir dans un autre pays de l'UE, à condition de demander une nouvelle carte dans le nouveau pays de résidence.

La "carte bleue", qui verra le jour d'ici deux ans dans les pays de l'UE, s'inscrit dans le cadre du "Pacte sur l'immigration et l'asile" approuvé en décembre 2008, qui a pour objectif "l'organisation de l'immigration légale, la lutte contre l'immigration irrégulière et l'édification d'une Europe de l'asile".

Ce pacte comprend aussi un dispositif de sanctions à l'encontre des employeurs de sans-papiers dans l'UE.

L'employeur est passible notamment de sanctions financières dont le montant augmente en fonction du nombre de ressortissants de pays tiers employés illégalement ainsi que du paiement des frais de retour dans les cas où une procédure de retour est engagée.

D'autres sanctions pourront également être appliquées à l'encontre des entreprises qui emploient des sans-papiers, telle que l'exclusion du bénéfice du financement public ou des procédures de passation de marchés publics.  (MAP)
La mairie de Copenhague fait un pas en direction des jeunes d'origine arabe afin de faciliter leur intégration. Le maire-adjoint de la ville chargé de la jeunesse, Bo Asmus Kjeldgaard, a ainsi indiqué lundi 18 mai qu'il souhaitait introduire l'arabe au collège comme deuxième langue étrangère après l'anglais, et ce dès la prochaine rentrée, en août.
"Il est très important que l'on propose aux élèves un choix de langues incluant l'arabe, car il y a un besoin de donner un coup de pouce aux jeunes issus de pays pratiquant cette langue et de renforcer ainsi leur éducation et leur intégration dans la société danoise", a-t-il souligné.

L'arabe, qui devrait être proposé dans toutes les écoles de la capitale, ferait ainsi partie des disciplines soumises à un examen comptant pour l'accès au lycée, a-t-il ajouté. D'après la mairie, dix pour cent (3 166) des 31 000 élèves des collèges de Copenhague ont l'arabe comme langue maternelle.

Autre retombée attendue, selon M. Kjeldgaard : l'essor du commerce des entreprises danoises avec les pays arabes grâce à un personnel disponible et "maîtrisant cette langue".

Au Danemark, les écoles (primaire et collège) sont gérées par les communes selon un cahier des charges fixé par le ministère de l'éducation, ce qui ne les empêche pas de proposer des changements pertinents dans l'enseignement. AFP


http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/05/18/copenhague-veut-introduire-l-arabe-dans-ses-colleges_1194912_3214.html

Le Réseau des jeunes parlementaires du Sénégal a dénoncé vendredi à Dakar la loi criminalisant l'immigration clandestine en Italie, en appelant le Sénat italien à ne pas suivre les pas de l'Assemblée nationale.

La Chambre basse du Parlement italien a adopté la semaine dernière une loi qui transforme en crime le fait d'entrer ou de séjourner illégalement en Italie.

''Nous dénonçons jusqu'à la dernière énergie cette loi xénophobe, exclusive et inacceptable. Nous nous offusquons de cette loi et demandons en conséquence au Sénat italien de ne pas suivre les pas de l'Assemblée nationale italienne'', a notamment déclaré Tafsir Thioye, coordonnateur dudit Réseau au cours d'un point de presse. (APS)

''Le vote de cette loi a fini de rendre évidente la volonté des Européens de se débarrasser des Africains et de déstabiliser le tissu socio-économique des pays africains qui comptent fondamentalement sur les envois de leurs fils de la diaspora'', a-t-il indiqué à la presse.

''Nous demandons aux gouvernements européens, a-t-il dit, de se mobiliser contre cette loi qui risque de ternir l'image des Européens''.

Le Réseau des jeunes parlementaires appelle ainsi à la ''tenue expresse d'un sommet extraordinaire Union européenne (UE)-Union africaine (UA) afin de barrer la route aux xénophobes et d'arrêter cette nouvelle tendance à l'exclusive''.

''Cette loi constitue une violation flagrante du pacte de solidarité afro-européen sur la gestion concertée du co-développement et de l'émigration et toutes les conventions, résolutions et tous les accords adoptés par la communauté internationale visant à promouvoir les droits de l'homme et des libertés individuelles et collectives'', a encore fait valoir M. Thioye. (APS)

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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