samedi 30 novembre 2024 01:01

L'histoire et les influences de la musique marocaine, ainsi que ses différents genres et couleurs, ont été au centre d'une conférence organisée, mercredi soir, dans l'enceinte de la prestigieuse Université Georgetown de Washington.

Cette rencontre, abritée par le Centre des études arabes contemporaines de l'Université américaine, a ainsi fait la lumière sur les origines de la musique marocaine, notamment celles amazighes, arabes, andalouses et africaines ayant permis de la façonner et contribuer à l'éclosion de ses différents genres et couleurs actuels.

Une attention particulière a été donnée, lors de cette conférence, à la musique andalouse et ses dix siècles d'existence dans le Royaume, depuis la migration des Musulmans d'Andalousie vers le Maroc jusqu'aux grands maîtres contemporains de ce genre musical classique et raffiné.

"La musique andalouse marocaine, considérée autrefois comme élitiste, fut transmise de père en fils dans les villes où elle s'est implantée, notamment Fès, Tétouan et Rabat", a expliqué, à cet égard, l'artiste et compositeur marocain Nouamane Lahlou, faisant remarquer que ce genre musical est composé à son tour de formes variées comme le Malhoune et Al-Gharnati.

Abordant les autres affluents de la musique marocaine, le conférencier a relevé que ceux-ci concernent aussi la musique folklorique, comme "Hidouss" ou "Ahwash" qui trouvent leurs origines dans la région de Souss et dans le Moyen-Atlas.

Une autre manifestation de la musique folklorique, a-t-il poursuivi, est la "Gadra", soulignant que ce genre musical sahraoui "bien enraciné dans la musique marocaine" a aussi influencé la musique andalouse.

21 juin 2012

Source : MAP

Un total de 209.877 Marocains sont affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin mai dernier, selon des chiffres officiels publiés jeudi.
Ainsi, les Marocains demeurent toujours au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, suivis des immigrés Equatoriens avec 117.762 personnes, des Chinois avec 86.964 travailleurs et des Colombiens avec 86.885 personnes, indique le ministère espagnol du Travail et de la Sécurité sociale dans un communiqué.

Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin mai, une hausse de 1,8 pc du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale. Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.739.843 de travailleurs.

Sur le total des affiliés étrangers, 658.823 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.081.019 proviennent de pays extracommunautaires. Les régions autonomes de Catalogne et de Madrid concentrent 42,9 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.

21 juin 2012

Source : MAP

Le nombre de travailleurs marocains affiliés à la sécurité sociale en Catalogne (nord-est de l'Espagne) a atteint, jusqu'à fin mai, 47.992 personnes, annonce-t-on jeudi de source officielle espagnole.

Les travailleurs marocains venaient en tête des contingents extracommunautaires inscrits en mai à la sécurité sociale espagnole dans cette région autonome avec une hausse considérable de 1.483 affiliés par rapport au mois précédent, a indiqué le ministère espagnol de l'Emploi et de la Sécurité sociale sur son site internet.

Le contingent chinois occupait la seconde place, loin derrière les Marocains, avec 23.065 affiliés, talonné par les travailleurs équatoriens avec 22.185 adhérents, a ajouté le ministère espagnol, précisant que le nombre total des étrangers inscrits à la sécurité sociale en Catalogne s'est établi à 382.930 contre 375.063 en avril.

Sur un an, les effectifs des travailleurs étrangers affiliés à la sécurité sociale espagnole dans cette région ont accusé une baisse de 5,71 pc en mai.

Selon la même source, la communauté autonome de Catalogne venait en tête des régions espagnoles en terme d'affiliation des travailleurs étrangers à la sécurité sociale, avec 22 pc.

D'après des chiffres publiés par l'institut catalan des statistiques, les Marocains constituent la plus forte communauté étrangère en Catalogne avec environ 230.000 personnes.

21 juin 2012

Source : MAP

La demande d'asile politique en France a connu pour la quatrième année consécutive une hausse avec plus de 57 000 dossiers déposés (mineurs et réexamens compris) en 2011, les révolutions arabes n'ayant eu aucun impact, selon le rapport annuel de l'Ofpra.

57 337 DEMANDES POUR 10 702 DOSSIER ACCEPTÉS

Ce bilan place de nouveau la France au deuxième rang mondial des pays d'accueil après les Etats-Unis, mais en tête des pays européens, devant l'Allemagne et la Suède. Et sur les 57 337 dossiers examinés en 2011, en augmentation de 8,7 % par rapport à 2010, où 52 762 dossiers avaient été déposés, 10 702 personnes ont obtenu la protection. Les révolutions arabes qui ont provoqué d'importants flux migratoires avec des milliers d'arrivées, notamment de Tunisie, "n'ont pas eu d'impact", car peu d'entre eux demandent l'asile. Sur les dossiers acceptés, 252 provenaient d'Egypte, 184 de Tunisie, 100 de Syrie et 100 de Libye. En 2010, la demande avait été de 52 762 dossiers déposés en France.

Hormis la Suède où la demande d'asile est en baisse (- 6,8 %), elle a connu une forte hausse ailleurs : + 44,9 % en Suisse, + 27,8 % en Belgique, + 13,2 % au Royaume-Uni, + 10,7 % en Allemagne et + 9,7 % au Pays-Bas. En France, elle a amorcé une baisse lors des cinq premiers mois de 2012, avec 23 500 dossiers déposés contre 25 100 pour la même période en 2011.

LE BANGLADESH, EN TÊTE DES DEMANDES

En 2011, le Bangladesh est passé de la deuxième à la première place des pays de provenance avec 3 500 demandes d'asile. "Toutefois, le rythme de progression de cette demande en 2011 (+ 13 %) est largement inférieur à celui de l'année précédente (+ 123 %)", observe l'Ofpra. Autre fait majeur : la demande arménienne, troisième derrière la République démocratique du Congo, qui a enregistré en 2011 un bond de + 107 %, après une baisse de 44 % en 2010. Ce mouvement s'explique par l'inscription de l'Arménie sur la liste des pays "d'origine sûrs" en novembre 2000, puis son retrait par le Conseil d'Etat en juillet 2010, ce qui a entraîné en 2011 une hausse des demandes.

En 2011, 38 % des demandeurs d'asile venaient du continent africain, 28 % d'Asie, 28 % d'Europe et 6 % d'Amériques, selon l'Ofpra qui a observé que la part des femmes est en légère diminution passant de 34,7 % en 2010 à 34,1 % en 2011.

21.06.2012

Source : Le Monde.fr avec AFP

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Une étude a évalué les valeurs qui unissent ou qui séparent les musulmans et les non-musulmans dans six pays d'Europe dont la Belgique. Constat : les musulmans sont fiers d'être belges. L'analyse de l'étude dans Le Soir Selon l'étude européenne Eurislam, commanditée par la Commission européenne et menée dans six pays, dont la Belgique, une très large majorité (entre 56 % et 69 %, selon l'origine ex-yougoslave, marocaine ou pakistanaise) des musulmans sondés se disent fiers, voire très fiers, d'être belges. Seule exception, le groupe turc, où à peine 24 % proclament leur fierté d'être belges.

Les migrants interrogés se considèrent très majoritairement musulmans, quelle que soit leur ethnie : 88 % dans le groupe d'ex-Yougoslaves, 95 % dans le groupe marocain et 98 % dans les groupes turc et pakistanais. Entre 77 % (chez ceux d'origine pakistanaise) et 89 % (chez ceux d'origine turque) ont la nationalité belge. La Belgique et les Pays-Bas se caractérisent par un taux élevé de naturalisations.

D'après Dirk Jacobs, sociologue à l'ULB, l'étude montre par ailleurs qu' « en Belgique et au Royaume-Uni, ils sont davantage partisans de la liberté d'expression que le groupe national majoritaire ». Selon l'ethnie, 71 % à 92 % des musulmans interrogés pensent que tout le monde a le droit de dire ce qu'il veut en public, contre 67 % chez les Belges non musulmans.

L'enquête a été menée auprès de 7.256 personnes, dont 1.197 en Belgique (386 Belges « de souche », 153 ex-Yougoslaves, 256 Turcs, 255 Marocains et 147 Pakistanais).

22/06/2012

Source : Le Soir

L'Union européenne et la Turquie ont paraphé jeudi à Bruxelles un accord de réadmission des immigrants en situation illégale au lendemain d'un accord des Européens pour accorder des facilités de visas aux ressortissants turcs, a annoncé la Commission européenne.

La Commissaire en charge des Affaires intérieures Cecilia Malmström a salué le paraphe de cet accord qui va permettre dans notre interêt commun de mieux contrôler les frontières et gérer l'immigration.

Il s'agit d'une étape majeure dans le processus visant à abolir le régime de visa injuste appliqué aux citoyens turcs par les Etats membres de l'UE, s'est réjoui dans un communiqué le ministre turc des Affaires européennes et négociateur en chef des pourparlers d'adhésion à l'UE, Egemen Bagis.

Le gouvernement danois souhaite organiser la signature officielle de cet accord de réadmission avant la fin de sa présidence semestrielle de l'UE, le 30 juin.

Aucune date n'a été communiquée, car les Etats de l'UE doivent encore donner officiellement mandat à Cecilia Malsmtröm pour signer cet accord, bloqué par Ankara qui exigeait en contrepartie des facilités de visa.

Chypre, dont les relations avec la Turquie sont tendues, a accepté jeudi de lever ses réserves. L'île divisée va assurer la présidence semestrielle de l'UE à compter du 1er juillet.

Pour M. Bagis, notre détermination, les performances économiques de notre pays et la position ferme adoptée à ce sujet par notre peuple ont joué et continueront à jouer un rôle important en vue de surmonter les inquiétudes et les réserves dans les Etats membres de l'UE.

Mais cette facilité de visas n'est pas pour demain, a-t-on insisté de source diplomatique européenne. Ankara va en effet devoir se soumettre à un certain nombre de conditions.

A la prochaine étape, nous attendons de l'UE qu'elle tienne ses promesses et adopte une approche qui permette au processus d'avancer et d'être conclu sur la base de critères justes et objectifs quant il s'agira de déterminer et d'évaluer les conditions que la Turquie devra remplir, a souligné M. Bagis.

L'accord avalisé jeudi par les Etats européens engage un processus qui sera très long, et durera plusieurs années, a insisté un négociateur européen.

Un plan d'action va être soumis à Ankara qui comporte un certain nombre d'exigences, comme l'obligation pour les autorités turques de coopérer avec tous les Etats de l'UE, y compris Chypre, de mieux surveiller leurs frontières avec l'UE, de revoir leur politique de visa avec les pays tiers non européens et de signer l'accord de réadmission conclu avec l'UE, a-t-il précisé.

Le chemin reste étroit et il faut encore que les Turcs acceptent de jouer le jeu, a-t-il souligné les Européens.

La Turquie est en effet devenue la plaque tournante de l'immigration clandestine vers les pays de l'espace Schengen, notamment grâce à l'ouverture de liaisons aériennes à bas prix sur Istanbul, souligne le rapport 2012 de l'agence Frontex, chargée de coordonner la surveillance des frontières extérieures de l'UE.

Cette situation est la conséquence de la politique du gouvernement turc en matière d'octroi de visas et du développement de liaisons aériennes turques, analyse Frontex.

Les filières de passeurs sont très structurées. Des vols à bas coût sont organisés au départ de plusieurs villes d'Afrique à destination d'Istanbul, redevenue la Sublime Porte pour l'Union européenne, dénoncent des diplomates de l'UE.

Les flux migratoires vers la France ne franchissent plus la Méditerranée. Le trajet des clandestins partis des pays du sud du Sahel et du Maghreb passe désormais par Istanbul, puis la Grèce, avait expliqué en avril l'ancien ministre français de l'Intérieur Claude Guéant.

La Turquie, notre voisin, n'a fait jusqu'ici aucun effort pour stopper les flux d'immigrants illégaux, déplorent les autorités grecques.

21/6/2012

Source : Romandie/AFP

L'immigration s'invite dans la présidentielle américaine

Le poids croissant de la communauté hispanique aux Etats-Unis dans l'électorat (près de 12 millions de voix, soit 9 % des votes) remet sur le tapis le débat sur l'immigration à l'approche des élections alors qu'il est au point mort, ou presque, depuis la dernière campagne présidentielle. Aujourd'hui et demain, Mitt Romney et Barack Obama vont se succéder à Miami devant la National Association of Latino Elected Officials et s'expliquer sur leurs positions respectives.

En matière de réforme, rien n'a progressé depuis l'élection de Barack Obama. Le « Dream Act », un texte introduit pour la première fois en 2001, qui permettrait à des enfants venus illégalement aux Etats-Unis d'obtenir la citoyenneté américaine, a échoué à nouveau au Sénat en 2010. Seuls certains Etats fédérés sont parvenus à légiférer, et ils ont pour la plupart passé des textes de nature répressive vis-à-vis de la population clandestine (Alabama, Mississippi...). La Cour suprême doit d'ailleurs se prononcer aujourd'hui ou dans les tout prochains jours sur la validité d'une loi votée en Arizona en 2010 qui autorise la police à arrêter sans mandat toute personne qui serait susceptible d'être un immigré clandestin.

Un geste d'ouverture

De son côté, l'administration Obama n'a pas hésité à jouer la carte de la répression, augmentant à leur plus haut niveau le nombre d'agents chargés de patrouiller les frontières (20.000) et multipliant les expulsions : 400.000 en 2011 selon l'US Immigration and Customs Enforcement Agency. Selon une enquête récente de « Time Magazine », les Etats-Unis ont expulsé depuis 2008 1,6 million de personnes contre 1,2 million sur les deux mandats de George Bush.

Ce mois-ci, pourtant, Barack Obama a eu un geste d'ouverture dont l'objectif est de gagner des voix et de court-circuiter un Congrès inactif. Le président a demandé à ses agents de ne plus expulser des immigrés clandestins de moins de 30 ans, qui seraient arrivés aux Etats-Unis avant l'âge de 16 ans et qui n'ont pas de casier judiciaire. Environ 800.000 personnes seraient concernées. Il s'en est expliqué dans un éditorial de « Time Magazine » paru le 17 juin : « Il ne fait aucun sens d'expulser des jeunes qui ont été élevés comme des Américains et qui ne connaissent que ce pays », écrit-il, appelant une nouvelle fois les parlementaires à passer cette année le Dream Act. Le président vise large et au-delà de la seule communauté des Latinos. En effet, selon un rapport récent du Pew Research Center, ce ne sont plus les Hispaniques qui arrivent en masse aux Etats-Unis. Depuis 2010, ils ont été supplantés par les Asiatiques (430.000 contre 370.000).

Construction d'un mur

Hier après-midi à Orlando, Mitt Romney a critiqué la dernière mesure du président, qu'il juge électoraliste. « Ma réponse est que je mettrais en place ma propre solution de long terme qui remplacera la mesure temporaire du président », a-t-il déclaré, sans détailler. Aujourdhui, on sait qu'il est partisan de la construction d'un mur sur toute la frontière Sud et opposé à toute amnistie. Il s'est déclaré comme « pro-immigrant », pourvu que celui-ci ait les papiers nécessaires.

BUREAU DE NEW YORK

22/06 / 2012, virginie Robert

Source : Les Echos.fr

Mercredi, le troisième prix “Arts Libre” a été attribué à Hamza Halloubi. “Arts Libre” s’associe à la Médiatine où sont exposés les finalistes jusqu’au 15/7.

Mercredi soir, Albert Baronian, président du jury, a remis le prix "Jeune artiste Arts Libre 2011-2012" à Hamza Halloubi lors d’une réception à la Médiatine, à Bruxelles, où les travaux sélectionnés sont exposés et où sera organisée l’an prochain une exposition monographique autour du lauréat. "Arts Libre" est désormais associé à ce dynamique centre d’art bruxellois dirigé par Solange Wonner, et situé au milieu d’un parc très agréable.

Le jury, cette année, avait à choisir entre dix jeunes artistes sélectionnés par quatre de nos critiques : Jean-Marc Bodson, Camille de Marcilly, Claude Lorent et Roger Pierre Turine. Le jury était composé du galeriste Albert Baronian, de Xavier Canonne, directeur du musée de la photographie de Charleroi, de Philippe Van Cauteren, directeur du Smak à Gand, de Dorothée Duvivier, curatrice au BPS22 à Charleroi, d’Amaury de Solages, directeur de la Maison particulière à Bruxelles, de Paul Gonze de la Médiatine à Woluwe Saint-Lambert et de Jean-Pierre Lambert, responsable graphique à "La Libre Belgique".

Les deux dernières années, le prix organisé par "La Libre Belgique" avait couronné, d’abord, Julien Dubuisson en 2010 et, l’an dernier, Beata Szparagowska. Hamza Halloubi, le lauréat du prix "Arts Libre" 2012 pourra exposer en solo à la Médiatine en novembre 2013 et une monographie sur son travail sera alors éditée par le centre culturel Wolubilis. En attendant, les travaux des dix "finalistes" sont exposés et proposés au public, dans une exposition complète, à la Médiatine à Woluwe-Saint-Lambert, jusqu’au 15 juillet.

Rappelons que le public peut encore faire son propre choix et voter, via le site lalibre.be, jusqu’au 30 juin. On proclamera alors le prix du public à la fin de l’exposition.

La sélection, cette année, était particulièrement riche comme l’ont découvert les lecteurs d’"Arts Libre", dans lequel les dix artistes et leurs travaux ont été présentés : Alice Janne, Maxime Brygo, Tinka Pittoors, Mathieu Nozières, Lara Gasparotto, Hamza Halloubi, Emmanuelle Quertain, Coline Rosoux, Bieke Depoorter et Aurélie Levaux. Ils travaillent toutes les catégories : photographie, peinture, sculpture, installation. Rappelons quels étaient les critères de sélection : pas d’appel à candidature, avoir moins de 35 ans, être belge ou vivre en Belgique, être "l’auteur d’un univers construit, d’une œuvre aboutie et de qualité, cette notion étant laissée à l’appréciation des journalistes". Toutes les disciplines artistiques (céramique, peinture, vidéo, dessin, gravure, sculpture, photographie ) peuvent être représentées.

Albert Baronian, qui a présidé les trois premiers jurys du prix, estime que la sélection de cette année était la meilleure jusqu’ici ( "Je rends hommage au choix remarquable effectué par les quatre critiques de "La Libre ") ; il est heureux aussi qu’une véritable exposition puisse permettre au public de juger, par lui-même, du travail de ces artistes. Et il explique que le choix du jury a été long à se faire et très disputé. Hamza Halloubi n’était pas le premier nom à avoir émergé, mais c’est lui qui finalement a réuni les suffrages ; "Il ne présentait qu’un court film de 3 minutes et demie, mais nous avons été séduits d’abord par le thème abordé, celui de l’exil, de l’exode, de l’immigration, mais aussi par le traitement qui en est fait qui interroge l’image de manière singulière."

Hamza Halloubi était défendu par Roger Pierre Turine. Né à Tanger, au nord du Maroc, en 1982, Hamza Halloubi vit en Belgique depuis 2004. Il est venu y parfaire ses études artistiques à La Cambre où, après des débuts en sérigraphie, il s’orienta plus naturellement vers la sculpture et l’atelier de Johan Muyle. Installations, sculptures, vidéos, Hamza Halloubi explique : "Je tends à un art conceptuel, mais pas un conceptuel de bureau, à un conceptuel vivant. La gravure du banc, je l’avais faite avec mes mains. La forme m’intéresse beaucoup. Et une vidéo, je la travaille comme un artisan, pas à pas. Il faut que l’idée parle, mais il faut aussi que la forme y soit !"

Qui regarde de près les travaux d’Halloubi est frappé par l’harmonie entre forme et fond. Car, outre ce qu’il y dit, l’artiste peaufine sa forme. La composition des scènes, le jeu subtil des couleurs, des empreintes sur les bancs parlent pour lui.

Exposition à la Médiatine, allée Pierre Levie, 1 (anciennement chaussée de Stockel, 45), Woluwe-Saint-Lambert, gratuit, ouvert les vendredis, samedis et dimanches, de 14 à 18h. Jusqu’au 15 juillet. Notons qu’on y montre aussi les beaux portraits des dix finalistes réalisés par notre photographe Johanna de Tessières.

21/06/2012, G. Dt

Source : Lalibre.be

Selon le Haut Commissariat des réfugiés, l'année 2011 est la pire année pour les déplacements forcés depuis une décennie, avec plus de 800 000 nouveaux réfugiés…Suite

La rumeur a voyagé jusqu'au Mexique. De Los Cabos, où il assiste au G20, François Hollande a été obligé de réitérer sa promesse de campagne: oui la gauche au pouvoir a bien l'intention d'octroyer le droit de vote aux étrangers pour les élections locales, même si elle n'a pas la majorité des trois cinquièmes au Parlement…Suite

La Grande Mosquée Mohammed VI, inaugurée mardi à Saint-Etienne (Centre de la France), est un message que le Souverain adresse au monde pour préserver la paix, l'entente et la dignité dans le monde, a affirmé le ministre des Habous et des Affaires islamiques, M. Ahmed Taoufiq…Suite

La Constitution marocaine de 2011 - Analyses et commentaires est le titre du nouveau livre initié et réalisé sous la direction du Centre d'Etudes Internationales* (CE!), paru aux éditions LGDJ le 24 avril 2012 et distribué au Maroc depuis le mois de juin 2012 par La Croisée des Chemins. Dans cet ouvrage collectif, Zouhair Aboudahab** étudie la portée de la reconnaissance de la diaspora marocaine par le nouveau texte constitutionnel…Suite

L'Agence des droits fondamentaux de l'UE (FRA) a souligné la persistance des problèmes de discrimination ethnique dans l'Union européenne et enjoint les pays membres à appliquer les textes en vigueur pour garantir les droits des citoyens, dans son rapport annuel publié mercredi.

"La discrimination ethnique reste une réalité dans l'ensemble de l'UE, que cela soit dans le domaine des soins de santé, de l'éducation, de l'emploi ou du logement", relève la FRA, dont le siège est à Vienne.

En cette période économique difficile, "l'UE doit garantir plus que jamais" l'application des droits fondamentaux, a souligné la présidente du conseil d'administration de la FRA, Ilze Brand Kehris, citée dans le rapport.

Les mêmes secteurs sont problématiques pour les migrants et les demandeurs d'asile, alors que l'un des principaux défis à venir pour l'Union européenne est la mise en place d'un régime d'asile commun avant la fin de 2012.

"Le racisme, l'égalité et la non-discrimination devraient rester les préoccupations premières" en 2012, a estimé Ilze Brand Kehris.
L'agence insiste sur la nécessité d'une volonté politique et d'un financement européen pour améliorer les capacités d'organisation et d'accueil des migrants hors UE.

Avec la pression migratoire en Méditerranée, renforcée par les événements du Printemps arabe, "la situation des personnes qui rentrent dans l'UE de façon irrégulière par ses frontières extérieures est devenue une urgence concernant les droits fondamentaux", insiste la FRA.

L'agence a souligné des améliorations réalisées au cours de l'année 2011, parmi lesquelles des décisions en faveur des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) et des personnes handicapées, des réformes des systèmes de protection de l'enfance ou encore des mesures pour raccourcir la durée des procédures judiciaires.

En 2011, la FRA a recensé 529 arrêts de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) - contre 657 en 2010 - constatant au moins une violation des droits fondamentaux, les pays les plus concernés étant la Grèce (69), la Roumanie (58), la Pologne (54) et la Bulgarie (52). Seule la Suède n'a pas fait l'objet d'une décision sur une violation de ces droits.

20 juin 2012

Source : AFP

L'Union européenne a accordé une protection à 84.100 demandeurs d'asile en 2011, mais sept pays seulement, dont la France, assument l'essentiel de l'accueil, selon des données publiées mardi par l'office européen des statistiques Eurostat.

Le Royaume-Uni est le premier pays d'accueil avec 14.400 personnes, suivi par l'Allemagne (13.000), la France (10.700), la Suède (10.600), les Pays-Bas (8.400) et l'Italie (7.500).

Les Afghans sont le groupe le plus nombreux avec 13.300 bénéficiaires d'une protection (16%), suivis des Irakiens (9.000) et les Somaliens (8.900).

365.600 demandes d'asile ont été examinées en 2011 dans les pays de l'UE et 281.500 ont été rejetées.

42.680 bénéficiaires d'une protection dans l'UE ont obtenu un statut de réfugiés, 29.380 une protection subsidiaire et 12.040 ont été acceptés pour des raisons humanitaires.

19 juin 2012

Source : AFP

Les Asiatiques sont récemment devenus la première communauté de nouveaux arrivants aux Etats-Unis devant les Hispaniques, selon une étude américaine publiée mardi, qui souligne que cette évolution démographique est porteuse de changements économiques et sociaux.

L'enquête réalisée par l'institut Pew Research Center basé à Washington avance que cet inversement de tendance entre les Asiatiques et les Hispaniques, qui représentent les deux plus larges communautés de nouveaux arrivants sur le sol américain, a commencé en 2009.

Il s'explique essentiellement par un nombre de plus en plus faible de personnes venues du Mexique, en raison d'un marché de l'emploi ralenti et de mesures sévères prises contre l'immigration illégale.

En parallèle, le nombre d'immigrants venus d'Asie est resté le même ou a légèrement augmenté.

Le Pew Research Center relève aussi que les Asiatiques ont trois fois plus de chances d'obtenir un visa de travail que les autres immigrants, tandis que 61% d'entre eux âgés de plus de 25 ans ont dans les dernières années été diplômés (le double des autres communautés). Ce qui fait d'eux "le groupe d'immigrants le plus éduqué de l'histoire des Etats-Unis".

L'enquête précise enfin que 13 à 15% des immigrants asiatiques sont sans papiers, contre 45% pour les Hispaniques.

Dans ce contexte, les chercheurs estiment que ces évolutions démographiques peuvent apporter des changements importants en termes économique et social notamment. Elles peuvent en outre, à court terme, modifier une certaine perception des immigrants dans des temps économiques difficiles, à savoir celle d'individus volant les emplois des Américains et profitant des services sociaux.

19 juin 2012

Source : AFP

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