mercredi 27 novembre 2024 14:06

A l'initiative de la Fondation Sidi M'Chich El Alami de Kénitra, près d'une vingtaine de peintres exposent au siège de la Fondation El Ateneo à Séville…Suite

Hassan Hajjaj explore l'hybride et l'interculturel dans un univers visuel artisanal. Sans tomber dans le folklorique, il s'approprie un pop art "colorfoul" bien à lui et expose aujourd'hui dans le cadre de "Apart London Summer Show 2011" à Londres…Suite

IMMIGRATION : Un an après l'offensive de Sarkozy, le collectif Romeurope dresse un bilan des évacuations…Suite

Avis aux Marocains du monde de retour au Maroc pour les vacances. Vous hésitez à prendre votre voiture à cause des dépenses pour l’essence ou les péages ? Ou alors vous détestez voyager seul? Pas de panique, la solution est peut-être dans le covoiturage. Petit coup de projecteur sur une pratique au succès grandissant.

 Le principe du covoiturage : un trajet, une voiture, plusieurs voyageurs qui s’entendent pour cheminer ensemble, se relayant éventuellement au volant. De plus en plus de Marocains résidant à l’étranger ont recours à cette pratique, notamment ceux venant d’Europe (Belgique, France, Espagne).

Il y a quelque temps, le covoiturage était fortement influencé par les affinités existant déjà entre les personnes. Aujourd’hui, avec le développement d’Internet et la multiplication des forums communautaires, plus besoin de se connaître. On n’hésite plus à faire passer une petite annonce pour demander des compagnons de route, voire même à laisser ses coordonnées sur la plate-forme (mail, téléphone). Sur le Forum Yabiladi d’ailleurs, les exemples sont nombreux, et un service expressément dédié à la satisfaction de cette demande, sera bientôt mis sur pied. Les internautes informent les personnes éventuellement intéressées précisant les dates, lieux de départ, ainsi que l’itinéraire.

Si le recours à cette méthode peut laisser sceptique certaines personnes, notamment sur la question de faire route avec des inconnus, le covoiturage présente de nombreux avantages. D’un point de vue économique, il permet aux différentes parties prenantes de partager les frais de voyage : l'essence, le péage, la traversée sur le ferry et éventuellement la nourriture, dans la bonne humeur. C'est aussi l'occasion de faire connaissance avec d’autres Marocains du monde, le temps d'un voyage. Il n’est pas rare de voir de solides amitiés se créer au cours de covoiturages. Enfin, pour ceux qui ont la fibre écologique, le covoiturage est aussi un excellent moyen de prévention de la pollution.

Précautions préalables

Avant de s'engager dans un voyage en covoiturage, il convient de se renseigner sur les éventuels risques notamment en termes d'assurance. Si le conducteur du véhicule n'est pas le propriétaire, il est important de se renseigner sur les clauses de l'assurance. En France par exemple, certains contrats disposent d'une clause d'exclusivité du conducteur, rapporte le portail Hyperassur.com. La même source précise toutefois que « si vous avez prêté le volant à un autre occupant et qu’il est blessé en provoquant un accident, il sera indemnisé seulement si votre contrat couvre les dommages corporels subis par tout conducteur autorisé. » Un conseil : un homme averti en vaut deux donc vérifiez les clauses du contrat de votre véhicule avant de passer le volant.

23/7/2011

Source : Yabiladi

Après la France, l’interdiction du port de la Burqa qui entre en vigueur aujourd’hui en Belgique soulève un tollé. Voté en avril 2010, le texte de loi pénalise le port du voile intégral dans l’espace public. A l’exception des événements festifs tels que les carnavals, après une autorisation préalable accordée par décision municipale, l’interdiction est appliquée aux espaces publics comme « l'ensemble des rues, chemins, jardins publics, terrains de sports ou bâtiments destinés à l'usage du public où des services peuvent lui être rendus. »

En cas d’infraction de cette loi, les plus de 250 femmes concernées en Belgique encourent une peine d’emprisonnement allant jusqu’à 7 jours ainsi qu’une amende de 137.5 euros. Deux d’entre elles envisagent d’ores et déjà de « déposer un recours en annulation et en suspension de la loi « anti-burqa » devant la Cour Constitutionnelle », selon le site myeurop.info.

Alors que la loi avait été votée à la quasi-unanimité, sans compter l’abstention des Verts, le principe du « respect de la vie privée et de l’identité personnelle » est remis en question par le Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg. Comme il l’explique sur son blog, ces lois répressives ne constituent pas une solution pour libérer ces femmes : « Il est au contraire plus probable que ces lois – très clairement dirigées contre les adeptes d’une religion – stigmatiseront encore davantage ces femmes et les couperont encore plus de l’ensemble de la société. À interdire l’accès d’établissements publics comme les hôpitaux ou les administrations gouvernementales aux femmes qui portent la burqa ou le niqab, le risque est qu’elles finissent par s’exclure complètement de ces lieux. Ce n’est pas ce qu’on peut appeler une libération.»

La lutte contre les « crimes de haine » et la discrimination devraient être les priorités des responsables politiques, ajoute le Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, au lieu de nourrir des discours qui vont dans le sens contraire.

23/7/2011

Source : Yabiladi

Ce jeune chef d'entreprise né en France, élevé à la traditionnelle et très attaché à ses principes, a su dépasser les handicaps de ses origines et des banlieues. A 31 ans, ce Marocain de France fait partie aujourd'hui des patrons qui montent dans l'Hexagone grâce à sa chaîne de magasins "halal"...Suite

Ils sont près de 4 millions à vivre à l'étranger, dont 85% en Europe, le reste éparpillé entre l'Amérique du Nord et l'Asie. Ils sont attachés à leur pays d'origine, le Maroc…Suite

Le segment économique et moyen standing ne connaîtra sûrement pas de chute, estime un expert… Les arguments de Hamza Idrissi, consultant chez Realties

C'est la consécration, la reconnaissance de longues années de travail et le couronnement d'efforts soutenus pour renforcer les liens d'amitié et raffermir la coopération entre le Maroc et la France dans divers domaines…Suite

La bi-nationalité, voilà un sujet qui provoque des urticaires qui sont autant de signes avant -coureurs de ce que sera le timbre du débat présidentiel qui aura lieu en France durant le premier trimestre de l'année prochaine…Suite

Le coup d'envoi de la 8ème édition du Salon de la communauté marocaine établie à l'étranger, a été donné jeudi en début de soirée à Marrakech et ce, en présence notamment des représentants des autorités locales, des MRE ainsi que de plusieurs autres personnalités de la cité ocre.

Aux chants et aux rythmes des troupes folkloriques présentes sur la place du Harti pour célébrer, en grande pompe, l'inauguration de ce Salon, les membres de la délégation officielle ont effectué, une tournée à travers les 23 stands que compte ce Salon, et des explications leurs ont été fournies sur le concept ainsi que sur les missions et les objectifs de cette manifestation.

Initié par l'Amicale des travailleurs et commerçants marocains d'Amiens (France), en collaboration avec la wilaya de Marrakech, ce Salon qui se poursuivra jusqu'au 27 courant dans la cité ocre, se veut un important forum pour les MRE de prendre connaissance des opportunités d'investissement au Maroc et plus particulièrement dans la Cité ocre ainsi qu'une plateforme pour la conclusion de partenariats fructueux dans divers domaines.

Au menu de ce Salon figurent une série d'activités, dont des tables rondes traitant de thématiques aussi diverses que : "Droit au logement pour les MRE et Marocains du monde", "Impôts et douanes" et "Investissements et création d'entreprises", outre des expositions dédiées à certaines administrations et organismes en relation avec les MRE.

Le public sera également au rendez-vous avec nombre de spectacles, d'animations culturelles et des soirées artistiques.

Pour les organisateurs, ce Salon se propose de créer un espace privilégié de rencontres, d'échange et d'affaires afin de mieux informer les MRE sur les différentes potentialités et opportunités d'investissement offertes dans le Royaume.

Cet événement qui bénéficie également du soutien de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger et le Conseil communal de Marrakech, est à même d'encourager les MRE à raffermir les liens avec leurs concitoyens au Maroc et de prendre connaissance des avancées réalisées par le Maroc dans divers domaines.

Le Salon présente également l'avantage d'offrir un meilleur accompagnement des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger dans la réalisation de leurs projets d'investissement, à travers la mobilisation de toutes les parties concernées, dont les administrations et les acteurs économiques et sociaux.

21/7/2011

Source : MAP

 

Dix élus de banlieue, revenant des États-Unis, veulent relancer le débat sur ce mode de recensement encore interdit en France.

Chassez la statistique ethnique, elle revient au galop. Dix élus de banlieue d'origine maghrébine viennent de rentrer des États-Unis convaincus qu'il faut relancer le débat sur ce mode de recensement des populations encore proscrit en France. Ils annoncent qu'ils s'y emploieront dès septembre, alors que toutes les tentatives, plus ou moins soutenues par les autorités, se sont heurtées jusqu'à présent à un obstacle légal, constitutionnel et culturel. Le modèle français considère des individus et non des communautés.

Nicolas Sarkozy, le premier, a voulu faire bouger les lignes sur ce point, lorsqu'il était ministre de l'Intérieur et candidat à la présidentielle. Mais une fois élu, il semble avoir fait machine arrière, tant le sujet se révèle sensible. «Ce n'est pas dans l'année qu'un tel chantier sera ouvert» , prévient, en tout cas, l'un de ses proches conseillers.

Les élus de banlieue qui se manifestent aujourd'hui ont pourtant le sentiment qu'une meilleure évaluation du poids respectif des communautés permettrait de corriger ce qu'ils considèrent comme des «discriminations». Conviés huit jours à Washington par l'ambassade des États-Unis à Paris, tous sont revenus conquis par le système américain. «L'évaluation statistique, très utilisée aux États-Unis par les institutions et les entreprises, permettrait de détecter les injustices et de les corriger plus rapidement, pour une meilleure cohésion nationale» , déclare ainsi Kamel Hamza, l'un des membres de la délégation, président de l'Association nationale des élus locaux pour la diversité (Aneld) et conseiller municipal UMP à La Courneuve. Il adressera, dit-il, dès la rentrée, une lettre aux associations pour organiser une table ronde et ainsi lancer les bases d'un «I have a dream à la française», en référence au rêve de Martin Luther King.

Mais, au-delà du symbole, de quoi seraient constituées les fameuses statistiques ethniques, si elles devaient un jour traverser l'Atlantique ? «C'est tout le problème. Nul ne parvient à s'accorder sur la définition même de cette statistique» , estime Alain Bauer, président de la Commission nationale de contrôle des fichiers de police. Faut-il compter les Noirs, les Blancs, les Arabes, les musulmans, les juifs, les Asiatiques, toute personne s'estimant discriminée à raison de son origine, ou simplement dénombrer les «minorités visibles» ? «Cela justifierait un tel degré précision qu'à la fin, il faudrait un annuaire !» , s'exclame le Pr Bauer.

Un mariage sur trois est mixte

Aux États-Unis, le recensement détaille déjà de 116 à 130 catégories, les Latinos ayant été récemment divisés en deux. En Grande-Bretagne, les communautés répertoriées sont passées en vingt ans de 14 à 29, avec désormais trois sortes de Blancs (Britanniques, Irlandais, autres Blancs), les Gallois réclamant leur propre catégorie. Chacun, au nom de son particularisme, s'estime en droit de revendiquer un comptage à part, pour mieux faire avancer sa cause.

Que revendiqueront alors les métis et d'ailleurs où les catégoriser ? La question mérite, à tout le moins, d'être posée en France, pays où un mariage sur trois est mixte désormais.

Pour l'heure, des outils de recensement existent dans l'Hexagone. L'enquête «Trajectoires et origines» de l'Ined, sorte d'outil de filiation, permet déjà de savoir qui vient d'où. Les personnes interrogées de façon anonyme peuvent aussi déclarer comment elles se perçoivent. Ce qui a l'avantage d'éviter le «fichage ethnique».

En tout état de cause, la question de la statistique ethnique masque celle des quotas ethniques, c'est-à-dire la tentation d'imposer pour chaque catégorie, dans les emplois, les fonctions de responsabilité, une représentation égale à la proportion constatée dans la société. La France en voie de communautarisation ? Le débat, à lui seul, mérite réflexion.

21/7/2011

Source : Le Figaro

Quand le racisme s’invite dans le giron de la police. Le Tribunal correctionnel de Saint Denis a condamné jeudi 21 juillet deux gendarmes de l’Ile de la Réunion à une amende de 1000 euros pour « incitation à la discrimination raciale ». Ces deux agents de l’ordre âgés de 41 et 51 ans et ayant entre 20 et 30 années de service, avaient placé dans la brigade de Bras-Panon (est de la Réunion) des affiches qui compare les jeunes Maghrébins à des animaux. Ils ont affiché sur un panneau de service les portraits de jeunes Maghrébins, qualifiés de « niktamère », avec en légende : « Le niktamère fait l'objet d'une interdiction de chasse d'où un risque de prolifération dangereux pour l'équilibre de notre système judéo-chrétien ».

Pour Michel Lalande préfet de l’Ile de la Réunion, « ces faits sont encore plus inacceptables » d’autant plus « qu’ils proviennent dans les locaux d’une institution dont précisément le métier c’est de veiller à l’application de la loi notamment dans ses domaines aussi sensibles dont ceux qui touche à la lutte contre tous les racismes et l’antisémitisme ».

21/7/2011

Source : Yabiladi

La Commission a adopté l'"Agenda européen pour l'intégration des ressortissants de pays tiers" en vue de valoriser davantage les apports économiques, sociaux et culturels des migrations en Europe. Cet agenda insiste sur la pleine participation des migrants à tous les secteurs de la vie des collectivités et souligne le rôle crucial des autorités locales à cet égard.

Cecilia Malmström, membre de la Commission et commissaire chargée des affaires intérieures, s'est exprimée en ces termes: "La réussite de l'intégration implique que les migrants aient la possibilité de participer pleinement à la vie de leur nouvelle communauté. Apprendre la langue du pays d'accueil, avoir accès à l'emploi et à l'enseignement, avoir la capacité socioéconomique de subvenir à ses besoins sont autant d'éléments primordiaux contribuant à une intégration réussie. Or, jusqu'ici, l'intégration des migrants en Europe n'est pas très concluante. Nous devons tous faire davantage d'efforts, par égard pour les personnes qui arrivent ici, mais aussi dans notre intérêt, car des immigrés bien intégrés constituent un atout pour l'Union européenne, compte tenu de l'enrichissement culturel et économique qu'ils apportent à nos sociétés."

Une enquête qualitative Eurobaromètre consacrée à l'intégration, réalisée au printemps dernier, a également été présentée aujourd'hui. Elle a permis des échanges de vues entre les citoyens de l'Union et les migrants et révèle qu'ils partagent certains avis en matière d'intégration. Un large consensus se dégage quant à l'importance d'une interaction au travail et dans les écoles et quant à l'apport positif des immigrés à la culture locale. Les deux groupes interrogés s'accordent sur les éléments qui favorisent l'intégration: être capable de parler la langue du pays, trouver un travail et comprendre la culture locale. Les citoyens de l'Union et les migrants qui ont participé à l'enquête conviennent également qu'il faut redoubler d'efforts, de part et d'autre, pour tirer parti de l'immigration. Les connaissances linguistiques insuffisantes des migrants et la ségrégation qu'ils subissent dans les quartiers défavorisés sont considérées comme les principales entraves à leur intégration. Ces questions appellent une action résolue et cohérente de la part de tous.

21/7/2011

Source : Media terre

« Inutile de débattre sur des sujets qui font maintenant consensus », disait Jacques Chirac. Les récentes décisions rendues par le Conseil d’Etat, juridiction administrative suprême, ne font que confirmer ce que répondait l’ancien président de la République à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur qui préconisait pour sa part un « toilettage » de la loi de 1905, dite de la laïcité. Depuis, la loi sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat a montré plus d'une fois sa flexibilité et son pragmatisme. Retour sur cinq cas d'école récents.

 Encore une fois, le Conseil d'Etat a remis les pendules à l'heure en donnant raison aux collectivités territoriales dans des affaires controversées concernant des lieux de culte. « Il n’a fait que rappeler l’Etat de droit en s'appuyant sur le code général des collectivités territoriales et la jurisprudence. Il ne se contente pas des généralités et tient compte des motivations de chacun », soulève Franck Fregosi, responsable scientifique de l'Observatoire du religieux de l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence, se référant aux décisions prises mardi 19 juillet dans cinq dossiers où le rapport entre lieux de culte et collectivités territoriales a été remis en question par des plaignants.

Espaces culturels et cultuels

« L’institution a rappelé ce que la laïcité est dans son mode de fonctionnement, une laïcité flexible et pragmatique », explique Fregosi. Preuve en est, chacune de ces décisions répond à des besoins bien précis. Dans la commune de Trelazé, située dans le département de Maine-et-Loire, un contribuable avait contesté la décision du conseil communal d’acquérir et de restaurer un orgue pour l’installer dans une église. A Lyon, la décision du conseil municipal de remettre une aide de 1,5 million de francs à la Fondation Fourvière est à l’origine de la plainte de la Fédération de la libre-pensée du Rhône et de l'association République et Laïcité. L’aide avait contribué au financement de travaux de construction d’un ascenseur afin de faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite. Au Mans, un contribuable a exprimé son désaccord avec le financement, à hauteur de 380 000 euros, des travaux d’aménagement d’un abattoir pour ovins. Cette somme devait aider à aménager des locaux désaffectés pour en faire un abattoir destiné à fonctionner uniquement pendant l’Aïd-el-Kébir. A Montpellier, la construction d’une salle polyvalente mise à disposition à l’association des Franco-Marocains pose question. Enfin, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, le conflit porte sur un bail emphytéotique (location entre 18 et 99 ans en droit français) remis à la fédération culturelle des associations musulmanes pour l’édification d’une mosquée.

« L’intérêt local prime sur la subvention déguisée »

Dans tous ces cas, le Conseil d’Etat a donné raison aux collectivités territoriales car « l’intérêt local prime sur la subvention déguisée et un lieu de culte peut aussi avoir une dimension culturelle », rappelle Franck Fregosi. Exemples : l’installation d’un orgue peut avoir une vocation artistique, pédagogique et la construction d’un ascenseur peut participer à la valorisation des atouts culturels et artistiques de la basilique de Fourvière. Concernant l’abattoir, l’intérêt local réside dans « l'application des règles de salubrité et de santé publique. Ce genre de solution permet de mieux contrôler l’abattage dans des lieux qui ne sont pas sains, comme dans les maisons ou les jardins. Cette commune n’a pas enfreint la loi de 1905 puisqu’elle apporte une aide provisoire, pendant la période de l’Aid-el-Kebir, et qu’il n’existe aucun autre abattoir à proximité », précise M. Fregosi, auteur de plusieurs ouvrages et articles sur l’islam et la laïcité en France.

Dans les cas de Montreuil et Montpellier, le code général des collectivités territoriales autorise, dans le premier et sous certaines conditions, la location d’une salle à une association à des fins religieuses, et dans le deuxième la remise d’un bail emphytéotique pour la construction d’une mosquée. « Une commune ne peut pas louer un local pour une occupation durable mais peut le faire de manière ponctuelle, ce qui est le cas ici, explique Franck Fregosi avant d’ajouter que la passation d’un bail avec l’objectif de construire un lieu de culte est légal ». « Cette disposition montre que l’idéal serait que chacun dispose de son lieu de culte », pointe-il du doigt.

Le vice-président du Conseil d'Etat, Jean Marc Sauvé, a par ailleurs récemment indiqué qu'il y a, « depuis deux ou trois ans une augmentation du nombre de litiges sur les aides financières de collectivités à des projets liés aux cultes religieux ». Pour Franck Fregosi, cela soulève la question de savoir si certaines religions, comme l'Islam, seraient plus concernées que d'autres. S'il est difficile d'y répondre, le chercheur relève une autre particularité : « certains de ces contentieux proviennent de particuliers. Ces individus se sentent-ils lésés ou sont-ils portés par des groupes d'extrême droite ? » s'interroge-t-il. Une chose est sûre, tous ces cas de figure montrent qu'« il y a un décalage entre les discours idélogiques et rigides de responsables publics déconnectés de la réalité du droit qui est, lui, plus pragmatique », fait remarquer Franck Fregosi.  

21/7/2011

Source : Yabiladi

Après son Anthologie des écrivains marocains de l’émigration, le raomancier et critique littéraire Salim Jay nous donne à lire avec cette nouvelle antholo- gie un panorama impressionnant de cette littérature méditerranéenne consa- crée à l’immigration-émigration : de La jambe sur la jambe du Libanais Faris Chidyaq (1885), en passant par Albert Cossery, l’Égyptien de Saint-Germain- des-Prés, pour s’achever avec Samba pour la France de Delphine Coulin.

Il existe une ville dont le maire vante sans complexes les bienfaits de l'immigration. Où deux habitants sur trois en sont issus. Et tiennent souvent le haut du pavé. C'est cela, New York...Suite

La constitution a consacré quatre articles garantissant la protection des droits et intérêts légitimes des marocains résidant à l'étranger, outre la constitutionnalisation du CCME. D'autres articles, consacrés à la défense et à la promotion des libertés publiques, à la bonne gouvernance, à l'égalité économique et sociale, à la parité et à la justice destinés à l'ensemble de la communauté nationale, les concernent également…Suite

Avec un ramadan précoce cette année, les arrivées des MRE pour l’été 2011 progressent lentement vers le point mort. Ces arrivées, jusqu’à présent, sont supérieures à celles enregistrées en 2010, pour la même période. Le bateau reste le moyen de transport privilégié.

 Avec le début du Ramadan prévu début août, les MRE soucieux de profiter pleinement de leurs vacances au Maroc, ont avancé leur arrivée. A moins de deux semaines du début du mois sacré, le rythme des arrivées est donc passé au ralenti. Par exemple, le 10 juillet dernier, les chiffres de  Fondation Mohammed V qui coordonne l’accueil estival des MRE, établissaient à 45 130 le nombre de MRE arrivés ce jour. Le 19 juillet dernier, leur nombre n’était plus que de 26 117.

Le bateau en pole

De manière générale 1 522 834 MRE sont revenus au Maroc depuis le 1er mai 2011. Ce chiffre représente une hausse de 3%, par rapport aux arrivées de 2010 pour la même période, nous précise encore  la Fondation Mohammed V.

La plupart des arrivées continue de se faire par bateau. Pour la seule journée du 19 juillet, 14 056 soit 54 % des MRE ont emprunté la voie maritime, contre 12 061 (46 %) pour les airs. Sur l’ensemble de la période allant du 1er mai au 19 juillet 2011, la plupart des MRE sont revenus au Maroc par bateau, mais les quotas restent équilibrés. Les retours par voie maritime et aérienne totalisent respectivement 847 545 (55,5 %) et 675 289 (44,5%) personnes.

Concernant les arrivées par bateau, on constate que moins de MRE ont pris leur voiture cet année, car les 223 304 véhicules recensés depuis le 1er mai, représentent une baisse  de 9,5% par rapport à la même période en 2010.

Phase retour initiée

Alors que le ramadan débutera vraisemblablement début août courant, et que les arrivées sont entrées en phase de récession, le planning de la Direction nationale de la Protection civile espagnole indique que la phase des retours par bateau est déjà entamée. Aucun chiffre n’est disponible pour l’heure, mais les statistiques des autorités espagnoles prévoient un premier pic de retour vers l'Europe pour le week-end à venir.

20/7/2011

Source : Yabiladi

Des prières dans la rue, subsumées dans un nouveau concept de « prières de rue », de nouvelles mosquées qui font polémique: le lien entre Islam et ville est évocateur en France. Le 27 juillet prochain, l'association marseillaise « Echelle Inconnue » invite à débattre sur ce sujet et projettera dans ses locaux une conférence du politologue Vincent Geisser intitulée « France, rêves de mosquée : les imaginaires sociaux à propos des projets de lieux de culte musulmans ».

Cette conférence a été enregistrée en février dernier, dans la bibliothèque Alcazar, à Marseille. Elle soulève un aspect peu discuté des mosquées en France : comment naît le projet d'une mosquée ? « On a coutume de présenter les projets de lieux de culte musulman comme le produit d'une demande homogène émanant de la communauté musulmane. Or, derrière ce thème apparemment fédérateur se cachent en réalité des aspirations hétérogènes, révélatrices de la manière dont les imaginaires sociaux investissent la place et le rôle des lieux de culte musulmans au sein de l'espace urbain. »

Infos pratiques

Date : 27 juillet 2011 à 19h00

Lieu : Centre ressource d'Echelle Inconnue, 18, rue Sainte Croix des Pelletiers, Marseille

Pour plus d'informations : 02 35 70 40 05 ou visitez le site d'Echelle Inconnue

20/7/2011

Source : Yabiladi

Google+ Google+