vendredi 5 juillet 2024 16:28

Le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Thomas Hammarberg, a dénoncé jeudi les discours populistes en vogue dans certains pays européens qui stigmatisent les musulmans et favorisent la montée de l'intolérance.

Selon M. Hammaberg, "les sondages montrent que les musulmans et la culture musulmane ont une mauvaise image, et inspirent la crainte et la méfiance". Le résultat d'une enquête de la fondation allemande Friedrich-Ebert, selon lequel 58% des sondés sont favorables à la limitation des "pratiques religieuses des musulmans" montre "un rejet de la liberté de religion pour un groupe particulier, en l'occurrence les musulmans", estime-t-il.

Le commissaire dénonce aussi les "discriminations sur le marché du travail et dans le système éducatif", les "contrôles d'identité" et les "fouilles approfondies" dont sont victimes les musulmans.

Face à la récente poussée électorale de l'extrême droite, il fustige "l'inertie ou la confusion" des partis démocratiques qui "en acceptant certains arrangements (...) donnent une apparence de légitimité à des préjugés simplistes et à une xénophobie ouverte".

M. Hammarberg reproche surtout à ces partis démocratiques de ne pas avoir réussi à "dénoncer méthodiquement l'amalgame entre les assassins et l'immense majorité des musulmans" après les attentats de New York, Madrid, Londres, Amsterdam, Moscou ainsi que la prise d'otages de Beslan.

Visant notamment l'Allemagne, le commissaire affirme que "dans certains pays, des acteurs politiques reprochent aujourd'hui aux divers groupes de musulmans de ne pas +s'assimiler+".

Or, dit-il, "l'intégration n'est pas un processus à sens unique, mais une démarche fondée sur la réciprocité et la compréhension mutuelle".

Enfin, M. Hammarberg s'en prend directement à la France, qui vient de valider l'interdiction du voile intégral dans les lieux publics, et à la Suisse, qui a interdit la construction de minarets attenant aux mosquées.

"Au lieu de réfléchir sérieusement à ces problèmes, nous nous sommes demandé comment réprimer les femmes qui portent le niqab et empêcher la construction de minarets, dit-il. Ce n'est certainement pas ainsi que nous donnerons du sens à nos valeurs européennes".

Source : La Croix/AFP

Depuis 2005, l'Association médicale d’Aide au Développement entre l’Auvergne et le Maroc (AMDAM) propose aux démunis d’Errachidia et sa région un soutien médical en déplaçant, chaque année, une forte délégation de professionnel de la santé, tous bénévoles. Elle a assuré plus de 9000 consultations et 267 interventions chirurgicales en 2010.

Cette association citoyenne n'est pas entièrement tournée vers le sud : elle mène aussi des actions caritatives à Auvergne au profit de structures locales. Elle organise depuis 2003 le Tournoi du Coeur, un événement sportif mobilisant de grandes équipes de basket professionnel en France pour des causes humanitaires.

Retour avec Khalid DJERIRI co-fondateur et vice président de l'AMDAM sur la 8ème édition du Tournoi du Cœur en faveur des enfants déficients visuels en Auvergne…Suite

Karim Ziad et Hamid El Kasri vont animer une soirée dans le café de la Danse, à Paris, le vendredi 12 novembre 2010. Ce spectacle est organisé dans le cadre de la 11e édition du festival Villes des musiques du monde qui se tient en Seine-Saint-Denis et à Paris du 14 octobre au 14 novembre 2010.

Un événement culturel incontournable, le festival Villes des musiques du monde croise les cultures et nationalités de plusieurs origines. Entre créations artistiques, spectacles de danses, concerts et expositions, la diversité de ce festival le rend unique au niveau mondial. Et c’est d’ailleurs dans ce cadre que la musique gnaoua fût programmée.

Karim Ziad et Hamid El Kasri seront les ambassadeurs de la musique gnaoua à ce festival. Doté d’une voix puissante, Hamid El Kasri a souvent exprimé le désir de chanter sur les arrangements de Karim Ziad. Quant à ce dernier, ayant milles et une casquette ; compositeur, batteur, chef d’orchestre du groupe Ifrikya, membre de la direction musicale des Folles Nuits Berbères…, il ne cesse d’impressionner ses fans.

L’étroite collaboration entre ces deux musiciens a donné naissance au projet  « Yobadi » - qui signifie les « amis » en Bambara. Ces deux grands artistes entraîneront les spectateurs dans un voyage à la découverte d’un mélange rythmique, inspiré de la musique gnawa traditionnelle.

Source : Yabiladi

Le film Pegase du réalisateur marocain Mohammed Mouftakir sera en compétition officielle au festival du Cinéma Méditerranéen qui lèvera son rideau du 5 au 13 novembre à Bruxelles.

Cet événement biennal, organisé par la Commission culturelle de la communauté française de Belgique, sera marqué par une large programmation culturelle, artistique et musicale marocaine.

Outre la fiction "Pégase" de Mohammed Mouftakir, la section panorama du festival, dédiée à la production cinématographique actuelle en Méditerranée, a prévu de projeter le long métrage "Ahmed Gassiaux" réalisé en 2009 par le jeune belgomarocain Ismaël Saïdi qui s'est inspiré de l'époque coloniale pour poser le problème de l'identité.

"Les oubliés de l'histoire", film que Hassan Benjelloun a réalisé en partie à Bruxelles sera aussi projeté dans le cadre d'une "soirée découverte marocaine" initiée en partenariat avec le festival du film arabe de la capitale belge.

Les oubliés de l'histoire sont une interpellation douce amère sur les conséquences néfastes de l'immigration clandestine et l'exploitation des clandestins ainsi que sur les questions de l'exil et de l'accueil.

La série documentaire prévoit de même la projection "Hadjira, Mehrezia, Latifa : femmes musulmanes en occident ". Il s'agit d'une production Maroc/Suisse, réalisée par Mohammed Soudani qui propose de suivre "le voyage à trois voix et trois visages au sein d'un univers féminin qui se raconte, avec ou sans voile".

La découverte "Med Maroc" se clôturera par une "veillée" gnaoua/jazz animée par le groupe "Trance Mission" et dirigée par le Maalem gnaoui Hassan El Gadiri et, à laquelle participe le saxophoniste belge Grégoire Tirtiaux.

Par ailleurs, la 11 ème édition du festival du cinéma méditerranéen propose quelque soixante dix projections représentant une vingtaine de pays méditerranéens.

29/10/10

Source : MAP

Une nouvelle ligne maritime reliant les villes de Valence (Est de l'Espagne) et Tanger sera inaugurée le 22 novembre prochain, a-t-on appris jeudi auprès de la compagnie maritime devant assurer cette liaison.

Cette liaison maritime pour transport de voyageurs et fret sera assurée à raison d'un voyage hebdomadaire au départ de chacune des deux destinations, précise le groupe italien de transport maritime "Grimaldi", dans un communiqué de son antenne en Espagne.

Elle sera assurée par le ferry "Palacios Ikarus" doté d'une capacité de 1.500 passagers, 110 véhicules et 2.130 mètres linaires pour le chargement.

Les sorties depuis Valence se feront tous les lundis, alors qu'elles seront effectuées chaque mardi depuis la ville du détroit, précise-t-on de même source.

A travers l'ouverture de cette nouvelle desserte maritime, le groupe "Grimaldi" ambitionne de renforcer sa présence en Afrique du nord au niveau aussi bien du transport des passagers que des marchandises.

Il s'agit également d'une nouvelle ligne maritime au service de la communauté marocaine résidant en Espagne, notamment dans la communauté autonome de Valence et sa région.

28/10/10

Source : MAP

Le parquet a requis jeudi deux mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité contre le chef de l'extrême droite française Jean-Marie Le Pen, jugé pour avoir, dans des affiches de campagne, incité à la haine envers la population musulmane

Le procureur a également demandé au tribunal correctionnel de Paris de condamner le président du Front national (FN) à une amende de 20.000 euros.

L'affiche litigieuse avait été diffusée en février 2010, lors de la campagne des élections régionales, par le mouvement de jeunesse du FN, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, puis sur plusieurs sites internet.

Titrée "Non à l'islamisme", elle représentait une femme intégralement voilée à côté d'une carte de France, recouverte du drapeau algérien, sur laquelle se dressaient sept minarets en forme de missiles.

Le FN avait été condamné à retirer ses affiches.

A l'audience, l'avocat de Jean-Marie Le Pen, absent à son procès, Me Wallerand de Saint-Just s'est saisi des récentes menaces du chef d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, contre la France. "Nous sommes aujourd'hui menacés par l'islamisme (...) Est-ce que vous allez dire, dans votre jugement, qu'on ne peut plus montrer d'opposition à l'islamisme? Faites très attention..." a mis en garde l'avocat, en s'adressant au tribunal.

Durant sa longue plaidoirie, le défenseur du FN n'a cessé de rappeler que l'affiche litigieuse disait "Non à l'islamisme" et pas à l'islam.
"C'est un procès d'intention à M. Le Pen!", s'est-il indigné, en se faisant le chantre de la religion musulmane: "Vouloir nous faire dire dans votre jugement que l'islamisme c'est la même chose que l'islam, c'est un scandale!"

Jean-Marie Le Pen, 82 ans, a en grande partie bâti sa carrière politique sur un discours populiste et anti-immigrés qui lui avait permis, en 2002, d'atteindre le second tour de l'élection présidentielle.

"C'est trop facile de dire qu'on ne vise pas les musulmans parce qu'on y a inscrit +islamisme+", a répliqué l'un des avocats de l'association SOS Racisme, Me Antonin Lévy. Sur cette affiche, "est-ce qu'on voit le terrorisme, est-ce qu'on voit Al-Qaïda, est-ce qu'on voit Ben Laden? Non!"

Le jugement a été mis en délibéré le 2 décembre.

Source : L’essentiel/AFP

La Chambre des conseillers a adopté, au cours d'une séance plénière tenue, jeudi, sous la présidence de M. Abdallah Kallel, président de la Chambre, un projet de loi complétant la loi numéro 75 de l'année 1985, en date du 20 juillet 1985, relatif au régime applicable aux coopérants techniques.

Ce projet de loi vise à permettre aux entreprises privées d'explorer les opportunités d'emploi à l'étranger, d'œuvrer à les satisfaire et de mener toutes les activités s'y rapportant.

Il tend également à permettre au secteur privé de soutenir les efforts des structures publiques visant à satisfaire les quotas annuels accordés à la Tunisie en matière d'emploi à l'étranger, dans le cadre de la coopération bilatérale, notamment, avec la France et l'Italie.

En vertu de cette loi, les entreprises concernées par l'emploi à l'étranger doivent obtenir une autorisation préalable afin de préserver les droits des candidats à l'émigration et d'éviter, ainsi, toute forme de dépassement.

Dans sa réponse aux interventions des députés, M. Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération internationale, a souligné qu'étant en évolution continue dans le monde, le marché de l'emploi nécessite la mise en place de nouveaux mécanismes de prospection des opportunités d'emploi que ce soit dans les pays traditionnels ou nouveaux, à l'instar du Canada et de l'Australie, où le secteur de l'emploi est principalement géré par les privés.

Il a indiqué que la création d'entreprises d'emploi à l'étranger a pour objectif de soutenir l'effort national visant à répondre aux demandes additionnelles du marché de l'emploi.

Le ministre a ajouté que la politique adoptée en Tunisie dans le domaine de l'emploi s'articule autour de l'accélération du rythme de croissance, la consolidation du rendement de l'économie et la promotion du système de l'éducation et de la formation en vue d'une meilleure adéquation avec les besoins du marché.

Il a affirmé que l'octroi des autorisations aux entreprises privées reste tributaire de la garantie des moyens logistiques, humains et des services gratuits aux candidats qui recevront les informations nécessaires sur l'employeur, le salaire et la couverture sociale.

28/10/ 2010

Source : Agence Tunisienne

Les représentants de quelque 130 pays sont attendus au 4ème Forum Mondial sur la migration et le développement (FMMD) qui se déroule du 8 au 11 novembre prochain dans la ville de Puerto Vallarta (Ouest du Mexique), a annoncé, jeudi, un diplomate mexicain

Lors d'un briefing pour la presse étrangère accréditée à Mexico, Manuel Gomez Robledo, sous-secrétaire pour les affaires multilatérales au ministère mexicain des Affaires Etrangères, a indiqué que ce Forum se décline en deux blocs: une réunion des organisations de la société civile (8-9 novembre) et une autre regroupant les représentants gouvernementaux (10-11 novembre).

Ce Forum se veut un espace de dialogue et de concertation entre les pays participants pour comprendre les réalités et les perspectives du phénomène migratoire dans le monde et établir un agenda de coopération dans ce domaine.

Le responsable mexicain a souligné que ce Forum constitue un processus consultatif informel et non contraignant, ouvert à tous les Etats membres des Nations Unies pour examiner les opportunités et les défis liés à la migration internationale et ses connexions avec le développement.

L'objectif de ce processus est d'échanger les expériences des différents pays et de promouvoir la coopération et les partenariats dans le domaine migratoire.

La réunion de Puerto Vallarta est la quatrième du genre après celles de Bruxelles (2007), Manille (2008) et Athènes (2009), qui avaient permis de mesurer l'impact de la migration sur le développement économique et social des pays d'origine et d'accueil des migrants et de promouvoir l'intégration des politiques migratoires dans les stratégies de développement.

Cette quatrième réunion du Forum est organisée sous le thème des ''partenariats pour la migration et le développement humain : prospérité partagée, responsabilité partagée''.

L'une des questions principales dérivées du thème retenu pour cette édition consiste à se pencher sur les violations des droits de l'Homme dont sont victimes les migrants dans les pays de transit et de destination.

Robledo a indiqué que les résultats des différentes éditions de ce Forum seront soumis à une évaluation exhaustive en 2013 pour une éventuelle intégration aux instances de l'ONU.

Source : Casafree

Il expose du 2 novembre au 30 décembre, à la Villa des Arts de Casablanca et du 9 novembre au 30 décembre, à la Villa des Arts de Rabat. Rencontre avec un artiste peintre, thérapeute et créateur du Pictodrame…Suite

Agé à peine de 28 ans, il est incontestablement le principal représentant de son pays natal, le Maroc, sur la scène de concert internationale. Avec un héritage musical profondément enraciné dans la tradition hongroise, Marouan Benabdallah a reçu sa formation au Conservatoire Béla Bartok et l'Académie Franz Liszt de Budapest et, en 2008, s'est vu décerner la Médaille du Parlement hongrois "en reconnaissance de son talent exceptionnel et de ses accomplissements dans le domaine musical" …Suite

Khalid El Bekay, peintre-graveur, présente du 27 octobre au 15 décembre une exposition inédite au Maroc, à Estamp'art Gallery. L'artiste y fait découvrir une sélection particulière d'estampes réalisées à Barcelone.

Le Matin : Parlez-nous de votre exposition à la galerie Estamp'art ?

Khalid El BEKAY : Cette exposition, une première au Maroc, se présente sous forme de rétrospective, et ceci pour deux raisons. il s'agit, d'une part, de faire découvrir au public marocain une sélection de mes créations en gravure que j'ai réalisées à Barcelone à partir de 1995 et que je n'ai jamais eu l'occasion d'exposer au Maroc. D'autre part, je présente un recueil de nouvelles estampes conçues récemment. Cette exposition intitulée «T» de Litho présente une vingtaine d'œuvres en lithographie originale sur pierre. Je dessine mes œuvres avec une grande liberté et j'affectionne particulièrement le noir et le blanc en privilégiant le trait. Des silhouettes et des ombres viennent s'y rajouter, entremêlées, fondues les unes dans les autres.

Une infinité d'éléments deviennent symboles. Une palette vivace recouvre, repousse, élargit l'espace entre chaque tracé, entre chaque forme et sur chaque surface. La pureté de la couleur vient habiller les surfaces et leur donner une âme.

Quel a été le moment le plus important dans votre carrière ?

Khalid El Bakay : Tous les moments sont importants dans ma carrière, au début j'ai commencé à découvrir l'art, et maintenant j'expose le fruit de ma recherche. Ce qui me différencie des autres artistes, c'est l'identité de mes œuvres comme peintre marocain dans la mesure où je vis en Espagne. Mais j'ai toujours gardé le lien avec mon pays et même si j ai acquis l'expérience à l'étranger, je suis toujours fidèle a mes racines. Je suis très fier de mes origines. Je veux partager mon identité avec le monde Je dialogue, je raconte, j'exploite, je cherche à transmettre à travers mes œuvres ma culture, ma vision du temps, du travail, de la terre et de la création.

Quand vous étiez jeune, pensiez-vous devenir un jour un artiste professionnel ?

Oui, absolument, malgré mes études en sciences, je souhaitais rejoindre l'école des beaux-arts de Tétouan. Suite à cela, je suis parti à Barcelone pour obtenir une licence en gravure.

Avez-vous un moment ou un lieu de prédilection dont vous tirez votre inspiration ?

Le Maroc, c'est ma source d'inspiration. Même si je vis à Barcelone depuis vingt ans, j'ai toujours gardé le contact avec le Maroc. jJ'y venais au moins deux à trois fois par an pour recharger mes batteries et retourner à Barcelone. Je reste impressionné, ému par la force et la grandeur de la nature. Les éléments que je choisis relèvent certes d'une évolution plastique qui part de la nature morte, avec une palette soignée, pour ensuite aller vers un travail visuel exploitant toutes sortes de papiers déchirés et collés en superposition dans une architecture profonde de formes et de couleurs où se révèle la lumière.

Pensez-vous que vos œuvres soient d'un accès facile et universel ?

Oui, je pense qu'elles sont d'un accès facile. Pour moi, les couleurs utilisées dans les œuvres n'ont aucune frontière et le public pourra facilement les comprendre.

A quel point l'aspect technique est-il important dans vos œuvres ?

J'ai toujours cherché à être très technicien dans ma peinture. Un artiste qui ne domine pas la technique n'est pas un artiste puisqu' il ne peut pas transmettre le message. Il faut réaliser un équilibre entre le concept et la technique.

Quels sont vos souvenirs d'enfance sur l'art ?

Je me rappelle très bien quand j'avais douze ans, j ai dû assister à l'exposition de l'artiste Zine à Maârif, ici sur Casablanca. Je suis vite tombé sous le charme de ses œuvres, et je me suis dit «un jour , je vais devenir un grand artiste et exposer dans les grandes galeries d'art''.

Si vous deviez nous décrire les œuvres exposées… ?

Je me suis limité à quelques formes, limitant ainsi mon champ visuel sans pour autant le limiter en profondeur : l'aubergine, la pomme, la poire, représentent un contraste à la fois pur et complexe, simple et riche. Tout se résume à ça. Je ne trouve aucun intérêt, en tant que peintre, à compliquer mon geste, et capitule gracieusement devant la force de la terre. La magie de la nature.
Quels sont vos projets ?

Tous d abord, j'espère que le public va apprécier mon exposition à la galerie d'art. Ce sera la dernière exposition monographique. Après, j'exposerai aux mois d'avril et de mai en Espagne. J'espère que les Marocains résidant à l'étranger auront l'occasion de venir me voir à cette exposition et découvrir mes nouvelles œuvres.

Quel est votre livre de chevet ?

Etant donné que je suis un artiste, je n'ai pas de choix précis mais j'aime bien lire les livres qui tendent vers la spiritualité. Dans la mesure où je vis en Espagne depuis vingt ans, j' aime aussi les auteurs espagnols.

Le mot de la fin...

J'espère que le public marocain comprendra et appréciera la lithographie et pourra se familiariser avec cet art.
29 octobre 2010-10-29

Source : Le Matin

Une conférence de presse est organisée le 28 octobre à 17h  à la Villa des Arts de Casablanca, en présence de l’artiste. A cette occasion, le livre « Tu en verras de toutes les couleurs…. Parcours d’un précurseur de la peinture contemporaine au Maroc » sera présenté.

La Fondation ONA et le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) organisent une exposition rétrospective des œuvres du peintre marocain André Elbaz simultanément à la villa des Arts de Casablanca et à la villa des Arts de Rabat. Les œuvres de Casablanca seront exposées du 02 novembre au 30 décembre ; ceux de Rabat du 09 novembre au 30 décembre.

Cette exposition est, à tous égards, exceptionnelle. Jamais auparavant, André Elbaz n’avait montré plus de 250 œuvres, couvrant plus d’un demi siècle d’une carrière dédiée aux arts plastiques. Ces œuvres permettront au public de découvrir la cohérence interne du parcours de celui qui est sans conteste l’un des précurseurs de la peinture marocaine contemporaine. Artiste nomade, plasticien pluridisciplinaire, explorateur engagé des affrontements entre cris et silence, ombre et lumière, André Elbaz nous présente une œuvre riche et forte, viscéralement tournée vers l’Autre.

A Rabat, seront présentés les travaux de jeunesse et œuvres de maturité (1955 - 1986), notamment les collages, les premières toiles abstraites, le thème dit du «retournement de l’histoire» et son travail de « war artist ».

A Casablanca, les travaux à base de fibre végétale auront une place prépondérante. La série des Villes Orientales et celle des Musiciens feront contrepoint aux œuvres très puissantes que sont les œuvres « exécutées », les urnes, les lacérations et les anamorphoses.

A l’occasion de ces deux expositions, le CCME et la fondation ONA publieront un livre aux éditions La Croisée des Chemins. Intitulé, « Tu en verras de toutes les couleurs… Parcours d’un précurseur de la peinture contemporaine au Maroc », ce livre comporte le récit du vécu d’André Elbaz et de ses expériences partagées avec d’autres artistes marocains.

Cette rétrospective constitue assurément l’un des moments les plus forts de la rentrée artistique au Maroc.

Une conférence de presse est organisée le 28 octobre à 17h  à la Villa des Arts de Casablanca, en présence de l’artiste. A cette occasion, le livre « Tu en verras de toutes les couleurs…. Parcours d’un précurseur de la peinture contemporaine au Maroc » sera présenté.

Source : CCME

Le gouvernement d'Angela Merkel a annoncé mercredi un projet de loi durcissant les règles de séjour et condamnant les mariages forcés, en plein débat sur l'intégration en Allemagne…Suite

La métropole québécoise abritera, samedi, la première rencontre de la jeunesse marocaine et ce, en marge du Salon Carreers in Morocco, apprend-on auprès des organisateurs.

Cet événement, qui se tiendra au Palais des Congrès de Montréal, vise à "établir un lien d'échange entre la jeune génération de Marocains en Amérique du Nord et les décideurs au sein des organismes marocains", ajoute-t-on de même source.
L'éducation, les enjeux économiques et la sphère politique sont, entre autres, les principaux thèmes inscrits à l'ordre du jour de cette rencontre, qui verra la participation de représentants d'institutions nationales et canadiennes, d'homme politiques, ainsi que de représentants du monde universitaire et associatif.

Source : MAP

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a installé mercredi quinze "ambassadrices" chargées de promouvoir la laïcité et l’’égalité hommes-femmes dans les quartiers "les plus sensibles", selon un journaliste de l'AFP.

M. Besson a signé une convention annuelle de 80.000 euros avec l'association Ni Putes Ni Soumises (NPNS) pour la mise en œuvre de ce programme, mis en place quinze jours après la promulgation de la loi interdisant le port du voile intégral dans l'espace public.

"L’interdiction de dissimulation volontaire du visage n’entrera en vigueur que le 11 avril 2011, après 6 mois de pédagogie et d’explication", a rappelé M. Besson.

"Il ne s’agit donc pas de s’en remettre à la seule force de la sanction, mais bien de susciter, au terme d’un dialogue, l’adhésion à des valeurs et à un idéal. Les 15 ambassadrices de l’égalité hommes-femmes devront contribuer à ce dialogue et à cette adhésion, mais ne limiteront pas leur intervention à la seule question du voile intégral", a-t-il expliqué.

Issues pour la plupart de l'immigration, selon M. Besson, les quinze femmes "iront, pendant cinq mois, à la rencontre des habitants des quartiers les plus sensibles, afin de promouvoir la laïcité et l’égalité entre les hommes et les femmes, partout où elle est menacée", selon le ministre.

Les "ambassadrices" accompliront leur mission à partir du 25 novembre dans 13 communes d’Ile-de-France et 9 grandes villes de province où elles animeront des réunions et des débats locaux, dans les maisons de quartier, a déclaré M. Besson dans un discours.

Elles iront "dans les établissements scolaires" et "se présenteront à la porte des appartements, là où la violence contre les femmes est la moins visible, est la plus redoutable".

La présidente de NPNS, Sihem Habchi, a expliqué que son objectif était de "reconquérir le terrain occupé par les obscurantistes et l'extrême droite".

Elle a plaidé pour la "liberté des femmes à disposer de leur corps". "C'est un droit pour toutes les femmes qui naissent dans ce pays", a-t-elle insisté.

Présente sur les lieux, la journaliste soudanaise Loubna Ahmed al-Hussein, condamnée dans son pays pour avoir porté un pantalon jugé "indécent", a souhaité que l'idée de ces "ambassadrices" soit diffusée dans d'autres pays.

La journaliste qui lutte contre une loi soudanaise punissant de coups de fouet les femmes dont la tenue est jugée "indécente" avait quitté Khartoum, il y a près d'un an, en se cachant dans un niqab.

Source : AFP

Alors qu’on n’en finit plus de débattre inefficacement le sujet de l’intégration des immigrants, de plus en plus de nouveaux Québécois sont écœurés et décident de reprendre le chemin de retour ou d’aller voir ailleurs. Quelque 25 % des immigrants feraient ce choix.

L’émission Une heure sur terre de Radio-Canada a consacré dans son dernier épisode un reportage à ce phénomène intitulé La grande séduction marocaine. Le journaliste-réalisateur, Luc Chartrand, y a brossé entre autres le portrait de trois jeunes Montréalais d’origine marocaine qui ont décidé de retourner au pays, faute de ne pas avoir pu réaliser leur rêve ici.

Des jeunes qui ont grandi ou vécu assez longtemps au Québec pour se considérer Québécois et fruits du Québec. Des jeunes, super diplômés, parfaitement trilingues qui respirent la modernité dans tous leurs gestes ont été obligés de rebrousser chemin. Ces jeunes gardent un souvenir amer de l’accueil qu’ils ont reçu ici. Pourquoi?

Ali Séfrioui avoue avoir subi la discrimination. Il raconte que des trente camarades de classe, ils étaient quatre immigrants, deux d’Amérique latine et deux du Maghreb. Et surprise, ce fut les seuls à ne pas avoir pu décrocher un emploi même s’ils faisaient partie des meilleurs de la promotion.

Et cela fait mal à ces jeunes de quitter le Québec, car ils considèrent ce résultat comme un échec de ne pas avoir pu atteindre leurs rêves qu’ils se sont construits au Québec.

À la fin, Ali ne s’est pas senti le bienvenu, et le Maroc lui a ouvert les bras. De retour au pays, à 28 ans, le jeune quadra gère un portefeuille immobilier de 300 millions de $ pour le compte de l’ONA, l’une des plus grandes sociétés du Maroc.

Pour conclure son reportage, Luc Chartrand lance un appel : «Les Québécois se retrouvent face à leurs contradictions. Dans les années 1990, les Québécois ont réclamé une immigration plus francophone. Ils ont ouvert leurs portes  aux Marocains, aux Algériens ou aux Tunisiens. Mais garder au Québec ses nouveaux Québécois dans un monde de plus en plus compétitif n’est plus comme avant une partie jouée d’avance, c’est aussi une affaire de grande séduction. »

27 octobre 2010

Source : Metro Montréal

Nouakchott va abriter, les 2 et 3 novembre 2010, un important forum d’échanges et de dialogue sur les migrations: «Regards croisés d’acteurs institutionnels, associatifs et de la recherche». Aux côtés de l’Université de Nouakchott – la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines qui porte cette rencontre – et avec le soutien, autant moral que financier, du CCFD, le GRDR a mobilisé plusieurs de ses partenaires associatifs pour la co-organisation de ce forum.

Il s’agit de l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (Mauritanie), La CIMADE, une association française de solidarité internationale, l’Union pour la Solidarité et l’Entraide, du Sénégal, l’institut juridique d’études internationales (Espagne) et Caritas-Mauritanie.
Ces acteurs associatifs envisagent de constituer, en interface active des initiatives européennes – Migreurop, Eu-Nomad, etc. – et mondiale – «Des ponts pas des murs», etc. – un réseau multi-partenarial d’échanges, de capitalisation et de plaidoyer, pour mieux reconnaître la mobilité et les migrations comme une ressource durable, pour des territoires solidaires. Dans les pays du bassin du Fleuve Sénégal comme au Maghreb et en Europe, les universités et centres de recherche sont, également, mobilisés, pour apporter leur éclairage, à partir des travaux réalisés sur cette problématique, lors de ces journées organisées par l’Université de Nouakchott.

Enjeux
La rencontre intervient dans un contexte où, estiment les experts, «les réalités migratoires africaines sont faiblement prises en compte, dans le dialogue politique sur les migrations, que ce soit dans les relations Sud/Sud ou Nord/Sud». L’impact de ces dynamiques migratoires africaines sur le développement solidaire des territoires d’origine et d’accueil est méconnu et leurs apports, à tout point de vue, peu valorisés.
En revanche, les migrations Sud/Nord polarisent l’intérêt et retiennent, au Sud comme au Nord, toute l’attention des Etats, des chercheurs, des associations et des partenaires au développement. Les pays de destination, au Nord, notamment européens, s’organisent et mettent en place un dispositif de gestion dite «concertée» des flux migratoires, tendant, de plus à plus, à la responsabilisation des gouvernements du Sud, à la criminalisation des migrants et reposant sur une conditionnalité, sans cesse plus forte, de l’Aide Publique au Développement dont l’objectif principal serait de «freiner les migrations». Au Sud, les gouvernements doivent, souvent, faire face à ce dialogue déséquilibré et peinent à faire émerger des positionnements politiques correctement adaptés, au niveau national et régional, sur les migrations.
Les acteurs de la société civile ont commencé à se mobiliser sur les questions de migration. Pourtant, à quelques rares exceptions près, ceux-ci sont encore insuffisamment visibles et ne participent que peu, voire pas du tout, au «dialogue politique» sur la migration.

Thématiques variées
Pour aborder ces questionnements dans toute leur richesse et leur complexité, plusieurs thèmes seront traités, à Nouakchott, à travers des présentations introductives à des débats et échanges sur:
Mobilités ouest africaines: Quelles sont les grandes tendances historiques et géographiques des migrations ouest africaines, qu’il s’agisse de mobilités internes ou externes? La finalité est, expliquent les organisateurs, «de décliner le contexte et de pouvoir aborder, lisiblement, les problématiques migratoires sous différents angles – défis, enjeux, valorisations, etc.»
Migrations et développement: quels enjeux pour les territoires? Quelles sont les plus- et moins-values de la mobilité, dans les stratégies de développement des territoires du Sud et du Nord?
Les investigations concernent plusieurs aspects – financiers, économiques, culturels, coopération internationale, insertion, développement, main d’œuvre et emplois, logement, accès aux droits, etc. – mais, aussi, les rôles de divers acteurs locaux, dans l’élaboration des politiques sur les migrations, en particulier, celui des autorités locales.
Comment penser, dialoguer et vivre ensemble? Face au développement des villes, en Afrique, et des échanges, dans le Monde, les problématiques du «vivre ensemble» deviennent quotidiennes, à proximité de chacun. Il semble, de plus en plus, que la mondialisation et les mérites des échanges ne concernent que peu ou prou la mobilité des personnes. Celle-ci, contrairement à celle des biens, fait l’objet d’une volonté de contrôle draconien – comme, par exemple, la nouvelle condition de l’APD européenne – voire d’instrumentalisation, à des fins politiques. Les migrants sont rarement associés aux prises de décisions sur les politiques, les stratégies et les actions dont ils sont, pourtant, au centre. La base de la concertation sur les accords concertés reste encore très étroite et les points d’équilibre sont loin d’être atteints. Le dialogue politique est-il possible?
Les présentations se feront selon la méthode de «regards croisés»: chercheurs, associations, etc. Les débats seront animés par des modérateurs. Une synthèse générale interviendra à la fin de l’atelier: principaux constats, conclusions-clés, recommandations, etc.
Les organisateurs s’attendent à ce que la rencontre de Nouakchott aboutisse à des résultats concrets. Ainsi, les enjeux récents de la migration seront mieux cernés, connus et analysés. Un positionnement commun associatif défini et établi par rapport à la problématique migratoire: perception au Sud, politique migratoire européenne, dialogue politique Nord-Sud, etc. Une stratégie concertée, entre les associations organisatrices, sur la question migratoire, et un plan d’action, opérationnel à minima, élaboré. La mise en place d’une plateforme associative – réseau, coalition – réfléchie, afin de consolider, au Sud comme au Nord – manifeste euro-africain, Eu-Nomad, Migreurop, «Des ponts, pas des murs» – les dynamiques d’échanges et de plaidoyer.
Les participants à cette rencontre sont issus des structures étatiques, coopérations, universités et centres de recherche, associations de développement, des droits de l’Homme, de migrants et d’élus. L’atelier se tiendra en prélude à deux événements, majeurs, qui se dérouleront, à Dakar au Sénégal, en 2011: la troisième réunion ministérielle euro-africaine sur les «migrations et développement» et le Forum Social Mondial.
En ouvrant, pendant deux jours, un espace de débats, d’échanges et de réflexion, sur la problématique migratoire, l’objectif est de contribuer à l’amélioration de la qualité du dialogue sur les migrations, tant dans les relations Sud/Sud que Nord/Sud. Les organisateurs du forum de Nouakchott ont, aussi, le souci de permettre, aux associations organisatrices et à leurs partenaires du Nord, de partager et clarifier les visions, approches et positions sur les migrations et de renforcer les dynamiques, pour un plaidoyer, pertinent et efficace, sur la question.
Les deux premières journées seront, entièrement, consacrées aux échanges, débats et réflexions sur les enjeux et les défis majeurs mis en avant par les travaux de recherche, l’actualité et les expériences de toute une diversité d’acteurs. La troisième journée sera mise à profit, par les organisations de la société civile, pour définir un positionnement commun et élaborer un plan d’action opérationnel.

Source : Le Calame

La Rapporteure spéciale sur le logement convenable en tant qu’élément du droit à un niveau de vie suffisant, Mme Raquel Rolnik, a défendu, aujourd’hui, devant la Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, la nécessité pour les États d’adopter des politiques de logement répondant « spécifiquement aux besoins des migrants ».

Dans un dialogue avec les États Membres, à l’occasion de la présentation de son dernier rapport, Mme Rolnik a mis l’accent sur la nécessité de traiter de la question des droits des 200 millions de migrants internationaux, soit 3,1% de la population mondiale, d’une façon complète et détaillée, en pointant également du doigt les effets conjugués de la mondialisation et de la crise économique mondiale.

« L’inclusion des migrants dans le tissu social a eu des résultats positifs non seulement pour les migrants eux-mêmes, mais aussi pour le développement social et économique des communautés hôtes », a souligné la Rapporteure spéciale.

En écho, le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme des migrants, M. Jorge Bustamante, a soulevé le problème de la criminalisation des migrations, « tendance en vogue » selon lui, et a estimé que la migration pouvait constituer un élément essentiel du développement et de la prospérité des pays de destination, de transit et d’origine dans toutes les régions du monde.

M. Bustamante a aussi réclamé que les enfants migrants ne soient pas détenus sur la base de leur statut migratoire, ou celui de leurs parents, et a proposé de rechercher plutôt des politiques alternatives comme la régularisation et la réunification familiale.

« La Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille (1990) constitue un outil de cohésion sociale puisqu’elle véhicule un message de tolérance », a déclaré, pour sa part, le Président du Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, M. Abdelhamid El Jamri.  Celui-ci a discuté avec les membres de la Troisième Commission des rapports du Comité sur les travaux de sa onzième et douzième sessions, respectivement en octobre 2009 et avril 2010 à Genève.  À ce jour, 43 États seulement sont parties à cet instrument pourtant entré en vigueur en 2003.

Lire le discours prononcé par Abdelhamid El Jamri, Président du Comité des travailleurs migrants

Source : Site de l’ONU

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