vendredi 5 juillet 2024 16:24

Il est artiste nomade, plasticien pluridisciplinaire. André Elbaz, l'un des précurseurs de la peinture marocaine contemporaine présentera au public rbati et casablancais des œuvres couvrant un demi-siècle d'une carrière dédiée aux arts plastiques. II présentera une rétrospective composée de 250 œuvres, et ce du 2 novembre au 30 décembre à la Villa des arts de Casablanca et du 9 novembre au 30 décembre à la Villa des arts de Rabat...Suite

 

Lancé en octobre 2oo9,le projet «Face Maroc» dresse un bilan plutôt encourageant pour sa première année de mise en œuvre. «La réaction des intéressés est largement positive, estime un responsable au sein du département de Mohamed Ameur, puisque 60 PME ont pu voir le jour durant les premiers mois du lancement de ce projet qui veut créer 1.350 emplois durant les 36 mois de sa durée»…Suite

La créativité des Marocains n'a pas de limites et ne connaît pas de frontières. La richesse et l'originalité de l'art marocain sont désormais appréciées dans les quatre coins du monde.

Cette fois-ci, c'est à Montréal que des artistes marocains dévoilent leurs talents, et ce dans le cadre de la onzième édition du Festival du monde arabe de Montréal prévue du 29 octobre au 14 novembre. Tenu sous le thème de ''l'Arabitude'', cet évènement de grande envergure dans la région de l'Amérique du nord prévoit un programme riche et éclectique pour refléter au mieux la diversité de la palette artistique arabe dans tous les domaines. Que ce soit en cinéma, en chant, en danse, en arts plastiques, en théâtre ou même en poésie, ils sont nombreux à présenter leurs créations et dévoiler la face « inconnue » du monde arabe.

Les Marocains ne sont pas oubliés de la liste des invités triés sur le volet. En plus des spectacles et des films marocains à l'affiche, le Maroc sera présent à travers deux expositions photographiques, la projection d'un court-métrage et une lecture de textes.
Et ce sont les artistes Faten Safieddine et Othman Zine qui croisent leur savoir-faire pour présenter une œuvre commune dans l'exposition « Ombres croisées ». Dans leurs photographies, les deux créateurs apportent une réflexion sur l'ombre, la lumière devient un masque au lieu du révélateur qu'elle est d'habitude. Voici une exposition singulière où la lumière n'est convoquée que pour mieux masquer le monde. Pierre‐André Dupire explique: « L'art de Faten SafieddineI et Othman Zine est un art de l'hypothèse. Le monde semble n'exister pour eux que lorsque les ombres se multiplient et se diffractent. Alors, l'envers des choses apparaît, les objets perdent leur consistance, la démultiplication des reflets induit des illusions optiques et une interrogation permanente sur ce que nous voyons».

Les deux artistes présentent également un court-métrage réalisé à quatre mains « La chrysalide ». Dans ce court‐métrage, le jeune cinéaste et photographe marocain et l'artiste multi‐média libano-marocaine explorent dans un style poétique et onirique le thème de la chrysalide, symbole de la femme cherchant à se libérer des carcans qui étouffent sa liberté individuelle et ses forces créatrices. « Chrysalide », plus proche du vidéo‐art que du film de fiction, mêle '' scènes chorégraphiées'', réalisme et surréalisme, les artistes croisent leurs regards et leur sensibilité pour explorer, dans un style empreint d'onirisme.
Si la première exposition est un jeu d'ombres, une énigme pour le spectateur, la deuxième exposition est un hymne au corps humain, à ses courbes, à ses formes. Les artistes s'amusent sur la morphologie. Avec leurs objectifs, ils voilent et dévoilent le corps. Ryzlaine Ben Abbes, Houda Kabbaj, Zineb Layachi montrent un grand intérêt pour le corps et l'affichent en usant de moyens divers matérialisant le jeu subtil qui se noue entre voilement et dévoilement.

Quittons les arts pour les lettres, la photographie pour la poésie. Dans une scénographie atypique, l'actrice Fatym Layachi et Othman Zine prêtent leur voix à un texte de Faten Safieddine et Pierre‐André Dupire pour la lecture de « Mots croisés ». Les deux venus d'horizons différents ont écrit un texte où se noue un dialogue poétique et amoureux et où se côtoient deux mondes, celui du réel et celui de l'imaginaire.

Le programme d'''Arabitudes'' ...

Le Festival du monde arabe (FMA), dans sa onzième version, propose une programmation éclectique et passionnante, touchant à une large variété de disciplines et de styles musicaux et accueillant une foule d'artistes d'Indonésie, d'Europe, d'Afrique, des États-Unis, du monde arabe et du Canada, dont des sommités tels Zad Moultaka, l'ensemble Ars Nova, Francis Goya, le Groupe Debu et Ilhan Garabaçak. Les spectacles sélectionnés pour le 11e FMA laissent transparaître, dans l'esprit du thème ''Arabitudes'', des artistes qui osent se rebeller contre les formes figées des traditions et qui entreprennent, par le biais du métissage musical et culturel, des démarches innovatrices, voire révolutionnaires. C'est le groupe algérien Djmawi Africa qui ouvrira les portes du festival. Après avoir ''écumé'' les scènes d'Afrique et d'Europe, le collectif ira transmettre sa joie contagieuse au public montréalais… Suivra «Le rendez-vous danse » avec le retour du majestueux danseur Ilhan Garabaçak dans une création inédite, ''CorporElles'', inspirée de son parcours au ''Cirque du Soleil''.

28/10/2010

Source : Le Matin

Les journalistes d'origine marocaine sont souvent sollicités par des médias arabes, américains ou européens. Il existe aujourd'hui une véritable communauté de journalistes MRE dispersés à travers le monde possédant notamment une expertise des questions diasporiques et pouvant participer à l'enrichissement du paysage médiatique marocain.

L'Houssine OULBAZ est un journaliste formé au Maroc. Il a fait ses débuts au Matin du Sahara et Aujourd hui le Maroc, Radio Aswat, avant d'immigrer aux USA pour rencontrer des professionnels américains. Il confie à SYNERGIES TV son regard sur la communauté marocaine aux Etats Unis, le rôle du journaliste MRE, la place des marocains du monde dans les médias marocains... Suite

Le Maroc participe au festival international du cinéma Euro-arabe (Amal) qui se tient jusqu'au 30 octobre courant à Saint Jacques de Compostelle en Galicie (nord-ouest de l'Espagne), apprend-on auprès des organisateurs.

Le Maroc participe avec deux courts métrages programmés dans la section officielle du festival. Il s'agit de "Camille et Jamila" de la réalisatrice Franco-marocaine Souad Amidou et "Boomerang" du réalisateur marocain, Jawad Ghalib.

Le premier film raconte l'histoire d'une jeune femme Camille qui se rend au Maroc pour la première fois pour passer quelque temps auprès de son père mourant qu'elle n'a pas vu depuis cinq ans. Dans ce pays, elle va retrouver sa demi-sÂœur, Jamila, ainsi qu'une famille qu'elle ne connaissait pas.

Quant au deuxième court-métrage, il raconte l'histoire de Amal, une jeune femme qui décide d'échapper à son mari qui la maltraite. Dans son périple, elle rencontre Jamal, qui lui aussi a abandonné sa famille en quête d'une vie différente. Unis par le désir de fuir, les deux personnages se laissent entraîner dans une aventure à effet boomerang.

"Amal", qui en est à sa huitième édition, est marqué également par la projection, durant la "Semaine officielle", de quelque 45 films issus de 19 pays, avec une place de choix accordée aux femmes cinéastes arabes, ainsi qu'aux coproductions euro-arabes.

Seule rencontre cinématographique en Espagne qui se consacre exclusivement au monde arabe, le festival "Amal" se veut un point de rencontre et de dialogue interculturel et un espace pour l'entente entre la culture arabe et la culture espagnole, par le truchement du plus universel des langages: le cinéma.

Source : MAP

"Réalité civilisationnelle et culturelle de l'Europe", est le thème d'un séminaire de formation organisé, lundi et mardi à Madrid, à l'initiative du Conseil européen des ouléma marocains (CEOM) au profit de quelque 70 imams venus des différentes régions d'Espagne.

Cette rencontre scientifique a constitué une occasion pour les participants de débattre et d'approfondir leurs connaissances au sujet de différentes questions relatives à la thématique principale retenue, a indiqué, mardi à la MAP, Mohamed Kharchich, secrétaire général de la Fédération espagnole des entités religieuses islamiques (FEERI), coorganisatrice de ce séminaire.
Les débats se sont focalisés notamment sur le concept de jurisprudence dans son rapport avec la réalité et le contexte culturel et civilisationnel des pays de résidence de la communauté musulmane à l'étranger, a-t-il souligné.

Concernant les sujets abordés, M. Kharchich a fait savoir qu'ils portent sur "le cadre juridique européen en matière de gestion du culte", "l'occident et le concept de pratique de la religion", "l'encadrement de la communauté musulmane à l'étranger", "la signification de la réalité civilisationnelle et culturelle" et "la relation entre les sciences sociales et l'Islam".

S'exprimant à l'ouverture de ce séminaire, le consul général du Royaume à Madrid, Youns Tijani, a d'emblée mis en exergue l'intérêt particulier porté par SM le Roi Mohammed VI à la gestion du champ religieux, en ce qui concerne notamment la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Il a rappelé, en outre, les fondements de la politique du Maroc en matière de préservation de l'identité culturelle et religieuse des Marocains, soulignant le rôle "pionnier" joué par le Royaume dans le cadre du dialogue des civilisations.

Les autres intervenants ont mis en relief le rôle pédagogique, culturel et éducatif de l'imam à l'égard de la communauté musulmane à l'étranger, surtout dans le contexte des pays avec des réalités civilisationnelles et culturelles différentes des pays islamiques.

Source : MAP

L'Italie accueille près de 5 millions d'immigrés en situation régulière sur son territoire, a indiqué mardi l'organisation humanitaire catholique Caritas.

Selon les chiffres de l'Institut national des statistiques (Istat) «le nombre de résidents étrangers en Italie était de 4,235 millions au début de l'année 2010. Mais selon les estimations de Caritas, en incluant toutes les personnes séjournant régulièrement sur le territoire mais pas encore inscrites au registre d'Etat civil, on arrive à 4,919 millions», indique le rapport.

Les immigrés étaient environ un demi-million en 1990, selon des chiffres officiels, et 20 ans plus tard ils sont dix fois plus à près de 5 millions, représentant environ 7% de la population italienne.

«Avec l'augmentation du nombre d'immigrés et la crise, les réactions négatives, les phénomènes de fermeture ou de peur à leur égard ont augmenté», dénonce Caritas dans son rapport.

Les principales communautés étrangères en Italie sont les Roumains, les Albanais et les Marocains. «Les immigrés fournissent à l'économie italienne une importante contribution», assure également Caritas. Ils représentent aussi «un important soutien démographique» à la population italienne vieillissante.

Les étrangers versent environ 11 milliards d'euros par an à l'Etat entre les impôts, les contributions sociales ou la TVA, indique l'organisation caritative, qui relèvent cependant des cas de discrimination.

«Les discriminations, et non seulement dans le cadre du travail, touchent essentiellement les Africains, les Roumains, les Chinois et les Marocains. Rappelons l'exemple de certaines compagnies d'assurances qui font payer des primes pour les voitures plus chères aux immigrés invoquent 'le risque ethnique'», déplore Caritas en citant un rapport du bureau national antidiscrimination (Unar).

Source : 20 Minutes/AFP

Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a annoncé mardi une mobilisation de tous les gardes-frontières français de l'agence européenne Frontex en réponse à un appel à l'aide de la Grèce pour lutter contre un afflux de migrants venus de Turquie, un pays de transit.

M. Besson "a décidé de mobiliser immédiatement lensemble des effectifs de gardes-frontières qui constituent la contribution nationale de la France aux équipes dintervention rapide" de Frontex, selon un communiqué.

Athènes a officiellement demandé dimanche à l'Union européenne (UE) de déployer des patrouilles de surveillance à la frontière gréco-turque.

"Il sagit dune requête sans précédent dans lhistoire de lUE, justifiée par larrivée quotidienne, dans la région du fleuve Evros, de 200 à 300 ressortissants étrangers en situation irrégulière", a estimé le ministre français.

Selon M. Besson, "la France est prête à participer concrètement à leffort de solidarité européenne pour la surveillance des frontières orientales terrestres de la Grèce". Elle appelle tous les Etats membres de Frontex à répondre favorablement aux demandes opérationnelles de lagence pour mettre fin à une situation de crise qui concerne lensemble de lUE.

"La France ne laissera pas lespace européen de libre-circulation des personnes devenir lEurope des passeurs et de la traite des êtres humains" et "tous les Etats membres (...) doivent faire preuve de la même solidarité vis-à-vis de la Grèce, car cest lavenir même du formidable acquis constitué par Schengen qui est en jeu", a déclaré le ministre.

Selon Frontex, plus des trois quarts des 40.977 personnes interceptées aux frontières de l'UE au cours du premier semestre 2010 sont entrées via la Grèce, principalement en provenance de Turquie. La grande majorité sont des réfugiés économiques exploités par des réseaux de trafiquants d'êtres humains.

Des accords avec la Libye et des contrôles plus stricts en mer ont en effet incité de nombreux clandestins qui cherchaient à gagner l'UE via l'Italie ou Malte à se reporter sur la Grèce.

Source : Le Monde/AFP

Dans le cadre de la programmation du Maghreb des Films, deux journées d’étude sont dédiées à l’image du Maghrébin dans les fictions projetées en France sur grand écran et à la télévision des années 1930 à nos jours.

“Génériques” et le Maghreb des Films consacrent un temps d’analyse et de réflexion à cette question en mettant en présence pour la première fois des chercheurs mais aussi des professionnels du cinéma.

Tantôt délinquant, tantôt héros des cités, et plus proche de nous, représentant des forces de l’ordre, le personnage du Maghrébin est encore l’enjeu aujourd’hui de nombreuses interprétations. Si la recherche a mis en exergue l’apparition du personnage maghrébin dans la fiction au XXe siècle, elle doit aussi mesurer l’influence des réalisateurs et des professionnels du cinéma d’origine maghrébine dans le cinéma militant et la création cinématographique française d’aujourd’hui.

Ces deux journées,  programmées dans le cadre des rencontres cinématographiques du "Maghreb des films", se tiendront les 15 et 16 novembre 2010 à la Mairie du 2e arrondissement…  Consulter  le programme

La campagne "Discrimination toi-même" a été lancée, lundi lors d'une conférence de presse, par la ministre de l'Egalité des chances de la Communauté française, Fadila Laanan. La campagne, vise à apporter aux jeunes de 12 à 18 ans un éclairage complet sur les enjeux de la lutte contre la discrimination ainsi que sur la loi et son application dans cette matière.

Menée avec l'appui du Centre pour l'égalité des chances et de l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes, la campagne abordera notamment, de manière concrète et ludique, la discrimination, la liberté d'expression, l'incitation à la haine, l'homophobie, le racisme ou encore le harcèlement. "La campagne 'Discrimination toi-même' a pour ambition de prendre au sérieux la discrimination et de l'expliquer aussi concrètement que possible à un adolescent sans verser dans le pathos ou l'indignation", a indiqué Fadila Laanan. Pour ce faire, 25.000 livrets et 5.000 affiches, réalisés par la Direction égalité des chances du ministère de la Communauté française et illustrés par Catheline et Frédéric Janin, seront distribués au sein de l'enseignement et du secteur associatif à partir du 12 octobre 2010. "Le défi était assez excitant. Notre but étant de faire sourire avec des blagues mais également de lancer le débat", a expliqué l'illustrateur des livrets, Frédéric Janin. "Discrimination toi-même", qui constitue le second volet de la campagne "La discrimination s'arrête ici", prévoit également la diffusion de 200.000 cartes postales via le réseau Boomerang.

Source : LeVif.be/Belga

Le CCME soutient l'organisation du colloque international de l'AMERM à Rabat les 29 et 30 octobre 2010, intitulé : "Les évolutions de la recherche sur les migrations internationales : Théories, concepts, méthodes et défis  contemporains".

Parmi les principales questions qui seront abordées lors du colloque , celle de savoir Comment les cadres théoriques et analytiques mis en place pour comprendre les migrations ont permis de produire des connaissances suffisamment pertinentes et comment les démarches ont abouti à améliorer les savoirs…Suite

Le Festival Migrants’ scène - Rabat 2010 est organisé  par GADEM (Groupe antiraciste d'accompagnement et de défense des étrangers et migrants) en partenariat avec la compagnie DABATEATR dans le cadre de sa semaine DABATEATR Citoyen et soutenu par la CIMADE.

Ce festival a principalement pour objectif de permettre la rencontre entre populations marocaines et étrangères, et d’échanger/ sensibiliser sur les notions de migration, d’interculturalité et sur la situation spécifique du Maroc.

Ce festival sera sur deux soirées le 02 et le 03 Novembre 2010 à 20h chaque soir. La première soirée présentera le film Sin Palabras d'Othman Naciri et la deuxième une pièce de théâtre de la compagnie DABATEATR. Toutes deux se concluront par un débat.

Source : La Cimade

Le Maroc a lancé une vaste campagne destinée à étendre l'application du Moudawana aux femmes vivant et travaillant à l'étranger.

Il y a six ans, le gouvernement marocain avait introduit dans sa législation un nouveau Code civil dans le but de protéger les droits des femmes. Mais avec l'augmentation du nombre de Marocains résidant à l'étranger (MRE), il faut désormais envisager également de faire bénéficier les femmes expatriées de la protection du Moudawana.

Pour tenter de mieux faire connaître les protections garanties par ce code, des responsables marocains, dont le ministère en charge des MRE et les ministères de la Justice et du Développement social se sont associés à la Fondation Ytto pour les droits des femmes et à d'autres groupes de la société civile pour lancer une campagne de sensibilisation sans précédent en Europe.

Les participants ont entamé cette tournée en France le 14 octobre, et traverseront l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne et les Pays-Bas. Cette campagne prévoit des réunions, des ateliers et des conférences, ainsi que la distribution de brochures simplifiées sur le Code de la famille.

Selon le ministère en charge des MRE, la communauté expatriée ne comprend pas parfaitement le Moudawana. Les femmes marocaines vivant à l'étranger sont face à un certain nombre de questions et ne peuvent faire valoir leurs droits sur la base de ce code.

Najat Ikhich, présidente de la Fondation Ytto, a déclaré que l'immense majorité des femmes marocaines ne sont pas conscientes des dispositions du Code de la famille et des changements introduits ces six dernières années.

Elle a notamment indiqué qu'un grand nombre de Marocaines se marient à la mosquée uniquement sur la base de la fatiha et choisissent de ne pas faire enregistrer leur mariage pour légitimer les mariages précoces et la polygamie.

"Les répercussions sur les droits des femmes sont immenses surtout une fois rentrées au Maroc. Les femmes sont abandonnées avec leurs enfants, privées de leurs papiers et n’ont plus de possibilité pour rentrer dans le pays d’accueil. En plus, elles se retrouvent dans des situations difficiles avec des enfants non inscrits à l’état-civil marocain et non reconnus par la loi marocaine comme enfants légitimes", a indiqué Ikhich.

Selon la Fondation Ytto, de nombreuses filles marocaines sont victimes de mariages forcés et arrangés. Ikhich a expliqué que cette campagne de sensibilisation vise à mettre à jour des pratiques archaïques et à convaincre les femmes, les jeunes et les hommes des dangers de ces types de mariage d'un point de vue psychologique.

"L’analphabétisme est très répandu parmi les femmes marocaines en Italie. Aussi sont-elles marginalisées et ne comprennent pas leurs droits. Une campagne de sensibilisation s’impose", a expliqué Noura Faouzi, directrice de l'ONG italienne Al Maghribia.

La présidente de la Ligue démocratique pour les droits des femmes, Fouzia Assouli, a expliqué que les couples mariés font face à de graves problèmes, notamment concernant les demandes de divorce encourues au Maroc. L'association demande l'introduction de dispositions permettant à certains couples de résoudre ce problème dans le pays de résidence, pour éviter de devoir voyager.

Siham Jebbari, qui habite en Italie, a expliqué avoir dû se rendre au Maroc à plusieurs reprises pour pouvoir finalement divorcer l'an dernier. "C’était difficile pour moi d’avoir des congés durant les périodes des rendez-vous fixés par le tribunal. En plus, les déplacements coûtent très chers. J’aurais aimé que le consulat s’occupe de cette affaire ou le tribunal d’Italie", a-t-elle expliqué.

Le ministre responsable des MRE, Mohamed Ameur, a souligné que ses services souhaitaient améliorer la situation juridique des femmes et de leurs familles à l'étranger en lançant des structures de soutien dans les communautés.

Il a souligné que parmi les objectifs affichés se trouve la mise en place de centres d'écoute auxquels les femmes marocaines pourront s'adresser. Ces centres permettront d'identifier les demandes des femmes et de prescrire les solutions appropriées à leurs problèmes.

La première phase de cette campagne se terminera le 31 octobre, et les organisateurs envisagent de lancer d'autres campagnes d'ici décembre.

2010-10-26

Source : Magharibia

Un rendez-vous singulier autour du thème de l’altérité, tout à la fois philosophique, social et poétique, avec le philosophe et sociologue Edgar Morin, qui se propose d’examiner cette question fondamentale : Pourquoi la France aime-t-elle ses immigrés ?

La conférence se tient, le jeudi 28 octobre  à l’Institut du Monde arabe …Suite

Le CCME soutient l'organisation du colloque international de l'AMERM à Rabat les 29 et 30 octobre 2010, intitulé : "Les évolutions de la recherche sur les migrations internationales : Théories, concepts, méthodes et défis  contemporains".

On les dit analphabètes, paysans (au sens péjoratif que certains continuent à donner à ce terme), non intégrés (en fait, qu’est-ce que cela veut dire ?) … Les membres de la communauté marocaine en Italie sont taxés de tous les qualificatifs et toutes sortes de préjugés leur sont collées. Une simplification qui, malheureusement, façonne l’idée forgée d’eux dans le conscient et subconscient collectifs et qui n’est pas sans répercussions sur le traitement qui leur est réservé.

En Italie, ils sont traités de «marocchini», un terme qui, loin de constituer une référence au Maroc, renvoie plutôt à une image chargée de mépris désormais ancrée dans les esprits, celle d’une caste d’émigrés de seconde zone, de quelque nationalité que ce soit, vivant à la marge, à la limite dangereuse et donc infréquentable.

Ils en sont conscients et ils le ressentent amèrement. Les aéroports –pour ceux qui ont le privilège de voyager en avion- et les ports, notamment celui de Gênes d’où embarquent la majorité des Marocains de retour au pays, constituent les lieux par excellence d’une thérapie de groupe qui permet, loin de tout fard trompeur ou de mise en scène perfide, de mesurer l’énormité du dégoût éprouvé par les uns et les autres et l’ampleur de la désillusion qu’ils vivent au quotidien.

Se rendant à l’évidence après avoir été, pour une bonne partie d’entre eux, bernés par le rêve italien, ils se lancent: si c’était à refaire… une amertume qu’ils voudraient partager par anticipation par ceux, notamment parmi les jeunes au Maroc, qui continuent à être obnubilée par «Taliane», synonyme pour eux d’Eldorado, de réussite, d’argent et de consécration.

Rien de cela ! tranchent-ils pour la plupart en détaillant les multiples motifs de leur désenchantement aux plans personnel et familial et la maigreur de leur moisson après des années de dur labeur, outre les dégâts collatéraux subis par leur progéniture aux niveaux identitaire et communicationnel.

Leur dépit est exacerbé par les effets pervers de la crise économique qui en fait les premières victimes des faillites et restrictions enregistrées ça et là ainsi que par la politique politicienne et les calculs électoralistes (de la part notamment du parti gouvernemental anti-immigrés, la ligue du Nord, et son outil d’exécution, le ministère de l’intérieur) mettant en avant les considérations d’ordre sécuritaire génératrices de peurs et d’angoisses et laissant à penser que l’immigration était la source de tous les maux dont souffre la société italienne.

Le discours alarmiste colporté par certains sur la menace terroriste n’est pas pour arranger les choses à un moment où tout un arsenal juridique et une lourde logistique ont été mis en place depuis maintenant plusieurs mois, pour resserrer l’étau autour des immigrés illégaux. Le climat de méfiance qui s’en est suivi fait presque de chaque émigré, un clandestin en puissance jusqu’à ce que le contraire soit prouvé. Les contrôles impromptus et les «interrogatoires» subis à l’occasion de l’établissement ou du renouvellement de la carte de séjour sont, entre autres, révélateurs de la pesante suspicion qui ajoute au malaise vécu par les populations émigrées, même celles établies de manière tout à fait légale (près 430 mille Marocains résident régulièrement en Italie).

Tout cela dans un pays lui-même de tradition migratoire mais où, malheureusement, la myopie politique dont certains font montre au sujet de la question de l’immigration fait figure de grave pathologie eu égard à la chance que cela leur fait perdre d’anticiper en particulier les problèmes liés à la dénatalité et, donc, à la carence en main d’œuvre qui ne manqueront pas de se poser avec insistance à l’Italie dans les prochaines années.

Un ilot d’espoir subsiste cependant dans cet océan de déceptions, celui de l’émergence en cours d’une élite marocaine qui peut à échéance influer sur le cours des événements.

Faite d’universitaires, de médecins, d’avocats, d’hommes politiques, de hauts fonctionnaires des organisations internationale établies à Rome (FAO, PAM et FIDA), de journalistes, de commerçants, d’entrepreneurs, d’étudiants…cette élite est en train de se faire une place au soleil.

La parole lui a été donnée lors d’une réunion de grande communion tenue en septembre dernier dans la capitale italienne à l’initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Une noble initiative qui visait à identifier les compétences marocaines, à recueillir leurs points de vue et à faire en sorte que des dynamiques de mobilisation soient créées qui leur permettraient de se constituer en réseaux et de devenir de véritables forces de proposition.

Comme leurs aînés et compatriotes, ils sont indéfectiblement attachés à leur pays et sont déterminés à le servir et à soigner son image de marque et à travers lui, celle de ses ressortissants.

Ce faisant, ils réhabiliteront les pionniers dont les conditions de vie étaient souvent difficiles et donneront à tous les acteurs de la société italienne la juste mesure de leurs aptitudes et de leur génie.

L’œuvre a été entamée. Elle compte avec le soutien de l’ambassadeur du Maroc, Hassan Abouyoub, un homme de culture et de grande expérience qui semble avoir beaucoup de visibilité sur ce qu’il entend entreprendre. Il faudrait maintenant que cette œuvre se poursuive. L’engagement en été pris à Rome.

26 Octobre 2010

Source : Atlas info

 

Dans le cadre du projet « Enracinement sans déracinement » initié par le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Étranger, l'association AMDAM gère un programme de formations visant le renforcement des capacités des associations MRE en Rhône Alpes Auvergne. Depuis mars 2010, plusieurs réunions ont été organisés à Clermont-Ferrand, Saint Étienne, Lyon, Oyonnax en partenariat avec le MCMRE et le Consulat Général du Royaume du Maroc…Suite

L'IMEM (Institut Méditerranéen d'Etudes Musulmanes) se penchera sur la question des langues en émigration, en adoptant une approche historique.

Une journée d’études sur l’enseignement de la langue arabe en Provence, sous le thème «l’enseignement de la langue arabe en Provence : Réalités et nouveaux enjeux», sera organisée  le 9 décembre 2010 à Marseille.

Le choix de la ville est, selon les organisateurs, très éloquent : à Marseille vit la deuxième plus importante communauté musulmane de France après la région parisienne et l’enseignement de la langue est très demandé dans la région.

La rencontre se propose d’étudier les raisons des difficultés rencontrées et proposer des solutions pour tout ce qui a trait à la question de l’enseignement de la langue arabe. Ainsi, toute personne désirant participer au colloque devra s’inscrire auprès de l’IMEM.

L'Institut Méditerranéen d'Etudes Musulmanes est un organisme indépendant créé pour améliorer et promouvoir la connaissance de la civilisation arabo-musulmane et contribuer à une coexistence riche et harmonieuse en faisant reculer les préjugés.

Source : CCME

Le jeune lycéen vivait depuis trois ans avec sa mère adoptive française en Saône et Loire. Mais le samedi dernier, la police est venue l’arracher de chez lui pour l’embarquer dans un vol à destination du Maroc. Le monde associatif dénonce une expulsion motivée par la politique du chiffre.

Almedhi  Jabir, c’est son nom. Le lycéen de 18 ans a été expulsé de la France ce samedi 23 octobre fait savoir Le Journal de Saône-et-Loire. La police serait venue le récupérer chez lui, ne lui laissant même pas le temps de faire ses valises. Il vivait avec sa mère adoptive de nationalité française depuis 2007 et suivait ses cours de bac professionnel/commerce.

Avant d’atteindre sa majorité, Almedhi Jabir bénéficiait  d’autorisations temporaires de séjour afin d’être en situation régulière. Mais dès ses 18 ans accomplis, au mois de juin dernier, une obligation de quitter le territoire français lui fut attribuée. Ce qui n’a pas empêché ses tuteurs de le laisser poursuivre ses études. Mais le préfet de Saône-et-Loire est revenu à la charge cette fois, avec un arrêté de reconduite à la frontière.

La procédure d’expulsion se serait déroulée en trois jours. Les autorités auraient profité des grèves qui secouent actuellement la France pour accélérer l’expulsion du jeune lycéen. L’opposition du Réseau éducation sans frontières RESF 71 n’y a rien fait. L’association avait demandé au jeune Marocain de ne pas se rendre à la police, dans l’espoir de régler son cas à l’issue d’une audience jamais obtenue avec le préfet.

Ce qui pousse RESF 71 à condamner « cette façon de traiter les individus comme des chiffres qui s’ajoutent dans une addition irrespectueuse des valeurs de dignité humaine, de tolérance, de solidarité ». Pour l’association le préfet de Saône-et-Loire n’a fait qu’appliquer « la politique du chiffre, la seule qui compte en matière d’immigration, celle qui permet d’atteindre 'ses objectifs' ».

Avant son expulsion, le jeune Amedhi Jabir a été enfermé pendant deux jours dans un  Centre de Rétention en France. Et en vertu des accords franco-marocains en matière de reconduite aux frontières, son séjour carcéral devrait se poursuivre dans le Royaume.

Source : Yabiladi

La compagnie Les Mots Tissés organise deux spectacles où le conte marocain sera au rendez-vous. Les spectacles auront lieu au Centre culturel Jean Vilar à Marly-le-Roi (78) et au Bar événementiel « Le Macareux » dans le deuxième arrondissement de Paris, le 16 et le 21 novembre respectivement. Halima Hamdane entraînera les spectateurs dans un voyage de découverte d'un patrimoine marocain.

Par sa dimension orale, le conte, quelque soit son origine, a toujours suscité l’intérêt des grands et des petits. Beaucoup de légendes, d'histoires ont réussi à traverser le temps, même à survivre à des civilisations. Au Maroc, le conte a aussi une longue histoire, particulière d'ailleurs, car les histoires portent souvent la marque d'un imaginaire féminin. S'expriment dans ces contes une « lutte » contre l’homme, des malaises d’existence...

C'est parce que la femme n’avait pas le droit de s’exprimer ouvertement qu'elle s'est résignée à «chuchoter» ses malaises et angoisses sous forme d'histoires. Le monde dont elle fait partie est connu pour sa division de tâches bien définie entre l’homme et la femme, et il est difficile de briser ce carcan.

Ecrivain et conteuse franco-marocaine, Halima Hamdane a décidé de faire de la 'formulette' magique «kan ya ma kan» son domaine d’expertise. Elle s'offre le plaisir de partager avec les spectateurs de fascinantes histoires intemporelles du patrimoine marocain.

Avec sa voix tantôt douce, tantôt ferme, cette magicienne des mots raconte des fables merveilleuses. Il y est question de personnages de tout genre, de sultans, de belles filles... Les créatures aux dons surnaturels ne manquent pas au rendez-vous.

Rien de mieux pour se divertir à l’époque où la télé n'existait pas et où le conte avait toute sa valeur ; rien de mieux pour se divertir à présent, avec des histoires que l’on croyait aux oubliettes.

Pour plus d’information sur les événements, visitez le site de la compagnie des Mots Tissés.

Source : Yabiladi

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