mardi 26 novembre 2024 21:21

La Commission européenne a invité vendredi les gouvernements européens à tenir les engagements pris lors de l'adoption du pacte pour l'immigration et l'asile en 2008 dans une déclaration publiée à l'occasion de la journée mondiale des réfugiés le 20 juin. "L'Europe est confrontée à la plus grave crise économique de son histoire récente, mais cela ne justifie pas d'oublier le drame des réfugiés en Europe et dans le monde", ont souligné les commissaires européens chargés de la Sécurité Cecilia Malmström et de l'Aide humanitaire Kristalina Georgieva. Cecilia Malmström a une nouvelle fois dénoncé les "disparités" constatées entre les Etats "tant dans l'octroi de la protection que dans la forme de la protection accordée". "Il n'est pas acceptable que dans une Union européenne fondée sur des valeurs communes, les chances d'obtenir une protection varient aussi radicalement d'un pays à l'autre". La Commission européenne a formulé une série de propositions pour doter l'UE de procédures et de critères communs, mais elle n'est pas parvenue à obtenir un accord des gouvernements. Les Européens ne sont en revanche pas avares de soutiens financiers avec 218 millions d'euros accordés en 2009 et 2010 pour aider 22 millions de réfugiés et personnes déplacées dans le monde. Mais ils sont plus réticents en matière d'asile. Près des trois quarts des demandes présentées dans des pays de l'Union européenne ont été rejetées en 2009, selon l'Office européen des statistiques Eurostat. En 2009, 229.500 décisions pour traiter une demande d'asile ont été prises dans l'UE et 73% des demandeurs d'asile (soit 166.900) ont été déboutés. Un statut de réfugié n'a été accordé qu'à 12% des demandeurs d'asile. 11% des demandeurs se sont vu octroyer une "protection subsidiaire", un statut qui reconnaît l'existence de risques pour le demandeur dans son pays d'origine et qui empêche son expulsion. 4% des demandeurs d'asile ont reçu une autorisation de séjour pour des raisons humanitaires.

Source : Le Monde/AFP

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Les premières journées hispano-marocaines de l'intégration auront lieu les 18 et 19 juin dans la ville de Galapagar, près de Madrid, à l'initiative de l'Association hispano-arabe pour le développement et la culture.

Organisée en collaboration avec l'ambassade du Maroc en Espagne et la municipalité de Galapagar, cette manifestation a pour objet de contribuer au rapprochement entre les Marocains et les Espagnols et d'exposer les différentes facettes du patrimoine marocain, soulignent-on auprès des organisateurs.

Ces journées ambitionnent également de promouvoir l'esprit de solidarité, de cohabitation, de compréhension et de dialogue entre les Espagnols et les ressortissants marocains établies en Espagne, notamment à Galapagar, ainsi que de favoriser leur intégration et de contribuer à battre en brèche certains préjugés sur l'immigration souvent engendrés par une méconnaissance de l'autre.

Au programme de ces journées, figurent une exposition de photographies intitulée "Facettes du Maroc", un concert de musique gnaouie, ainsi qu'un défilé de kaftans marocains.

Deux tentes caïdales marocaines seront installées dans la Place de la Constitution de Galapagar où seront exposés des produits de l'artisanat dont des tapis, des objets en poterie et en bois et des bijoux, et où les visiteurs de cette manifestation pourront déguster du thé à la menthe et des gâteux marocains.

L'inauguration de ces journées sera marquée par l'organisation d'une fête traditionnelle de mariage marocain.

Source : MAP

Si les étrangers entrent irrégulièrement en France, c’est qu’ils savent qu’ils vont y trouver du travail. Et s’ils y trouvent du travail, c’est que des employeurs leur en donnent.

L'avant projet de loi d'Eric Besson "relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité" qui sera présenté au Parlement à partir du 27 septembre prochain, prétend corriger cette situation puisqu’il comprend un volet sanctionnant l’emploi d’étrangers en situation irrégulière.

«La lutte contre le travail illégal : un affichage plutôt qu’une réalité», rétorque un collectif d’associations (1), qui a publié, jeudi, une  analyse détaillée, et critique, de l’ensemble du texte du ministre de l’Immigration.

Le volet travail du projet de loi vise, ainsi, à dissuader un donneur d’ordre d’avoir recours à un sous-traitant employant des sans papiers. «On peut douter que l’aggravation des sanctions contre les employeurs de sans-papiers, et notamment contre les donneurs d’ordre, traduise une véritable volonté politique de lutter contre ces pratiques», affirment les associations.

Exemple : les donneurs d’ordre n’ont pas «l’obligation de vérifier la sincérité et l’authenticité des documents remis par les cocontractants».

Et s’ils sont pris la main dans le sac, et condamné à une amende, ils pourront «s’exonérer facilement» de la solidarité financière avec des sous-traitants indélicats. Il leur suffira, dans le cas où ils auraient, par exemple, connaissance d’un mouvement de grève de sans papiers en préparation dans l’une des entreprises cocontractante, d’enjoindre à cette dernière, par lettre recommandée, de mettre fin à cette situation.

Enfin, le texte de Besson prévoit que «l’autorité administrative» peut ordonner la fermeture d’un établissement dans lequel une infraction de travail illégal aurait été constatée. Sur ce point encore, les associations sont sceptiques : «il n’est pas sûr que, dans le contexte social et économique actuel, l’administration prenne (cette) responsabilité»

Au delà du seul volet travail, le collectif juge que l’ensemble du projet de loi pose problème. Ainsi, la prolongation de la durée de rétention qui passe de 30 à 45 jours, ou «la mise à l’écart des juges». «Un étranger placé en centre de rétention devra attendre 5 jours au lieu de 48 heures aujourd’hui avant de comparaître devant le JLD (juge de la liberté et de la détention, ndlr)».

Or, son rôle est essentiel puisqu’il se prononce notamment sur la légalité des conditions d’interpellation. Et, pendant ces cinq jours, le juge administratif aura eu le temps de statuer sur la légalité de la mesure d’expulsion, voire de la mettre à exécution.

Les associations s’insurgent également contre ce qu’ils qualifient de véritable «bannissement» des sans-papiers expulsés. Ceux-ci peuvent se voir interdire de déposer une demande de visa pour entrer, légalement cette fois, dans l’espace Schengen, pendant une durée allant de deux à cinq ans.

Autre point litigieux: prenant prétexte de l’annulation par les juges de toutes les décisions d’expulsion et de placement en rétention des 123 Kurdes de Syrie débarqués en Corse en janvier 2010, «le ministre de l’Immigration veut pouvoir, dans l’avenir, renvoyer chez eux aisément tout “groupe d’étrangers”», prévient le collectif.

A cette fin, Besson propose la création de zones d’attente virtuelles, comme celles existant dans les aéroports. Cet artifice permettrait de considérer que ces personnes, bien que se trouvant en France, éventuellement loin à l’intérieur de ses frontières, n’y ont pas encore mis les pieds. Avantage pour le gouvernement: les règles de protection des étrangers cueillis à la descente de l’avion sont moins strictes que celles s’appliquant aux personnes interpellées sur le territoire national..

Source : Libération.fr

La ville d'Algésiras (Sud de l'Espagne) abritera, du 14 au 16 octobre prochain, la 2ème édition des Rencontres culturelles et de coopération créative d'Andalousie et du nord du Maroc, "EC3".

"EC3", qui se veut un espace de dialogue et d'échange entre des personnes ou des organisations partageant les mêmes intérêts, permettra de favoriser l'établissement de liens entre les professionnels de la culture et les intellectuels des deux pays ainsi que la mise en place de projets culturels conjoints.

Organisé notamment par la Fondation "Dos Orillas" (Deux rives), relevant de la députation de Cadix (Sud), et la ville d'Algésiras, "EC3" est ouvert à la participation d'artistes, chercheurs, associations et professionnels actifs dans les domaines de la culture et de la coopération ou dans d'autres segments en rapport avec les thèmes retenus pour cette 2ème édition.

Les candidats désireux de prendre part à cette évènement culturel ont jusqu'au 30 juin courant pour proposer des communications lesquelles porteront notamment sur "la coopération et la culture numérique : édification de nouvelles compétences", "les deux rives : promesses et paradoxes" et "l'éducation pour le développement durable : vers une pensée critique".

Cette manifestation a notamment pour objectif d'encourager les initiatives socioculturelles à même de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie des peuples des deux pays et de générer de nouvelles idées de développement partant de l'optique de la coopération interculturelle et de rapprochement entre les peuples des deux rives du détroit de Gibraltar.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, les 24 et 25 juin à Rabat, une conférence internationale sur le thème "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux".

A travers cette conférence, le CCME entend participer à la réflexion sur plusieurs problématiques qui sont au coeur des préoccupations de l'émigration marocaine: la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l'offre en ce domaine avec, notamment, l'émergence de nombreux nouveaux acteurs privés, indique jeudi un communiqué du Conseil.

Plusieurs dizaines de chercheurs, responsables marocains, représentants de gouvernements étrangers partenaires et d'acteurs de la société civile participeront à cette conférence qui sera marquée par la présentation d'une trentaine de contributions académiques et d'une vingtaine d'expériences pédagogiques privées et publiques en la matière, ajoute la même source.

Regroupant plus d'une centaine de participants du Maroc, de France, d'Italie, d'Espagne, de Belgique, des Pays-Bas, d'Allemagne, des Etats-Unis et du Canada, la conférence entend ainsi contribuer à l'évaluation des enseignements des langues et prospecter les modalités de renforcement de leurs performances.

Engagée dans un processus de développement démographique important et confrontée à des mutations radicales (dont en premier lieu l'émergence des nouvelles générations nées dans les pays de résidence), l'émigration marocaine exprime des demandes fortes dans le domaine de l'apprentissage des langues, et en premier lieu de l'arabe, considéré comme le vecteur central du maintien du lien avec la terre d'origine et son patrimoine religieux et culturel.

Face à cette demande légitime, le Maroc fournit un effort important avec, notamment, la signature d'accords bilatéraux avec plusieurs pays de résidence et l'envoi de centaines d'enseignants.

Outre cette offre publique marocaine et des enseignements dispensés par des gouvernements européens, des cours sont dispensés dans de nombreux lieux de culte, par des associations et, de plus en plus, par des organismes privés.

Au Maroc même, des établissements académiques et privés multiplient les initiatives dans ce domaine.

Source : MAP

Les descendants des premiers migrants marocains venus s'installer au Sénégal depuis la fin du 19eme siècle, ont commencé à affluer massivement à l'ambassade du Maroc à Dakar en vue de soumettre leur requête d'obtention de documents administratifs et jouir des droits que leur garanti leur marocanité qui n'a pas pris une ride le long des générations.

Ils portent des noms marocains, préservent précieusement leur identité, leur culture et leur attachement à leur pays d'origine, mais près de deux siècles passés dans le pays d'accueil n'ont pas permis aux générations successives de s'inscrire sur le registre de l'état civil marocain, se trouvant ainsi privés des documents d'identités marocains.

Les membres de cette communauté n'ont cessé depuis longtemps de solliciter des solutions pour remédier à cette situation. La complexité des procédures et la limite des prérogatives consulaires pour traiter de tels cas se traduisent par une longue attente qui n'a pas toutefois ébranlé leur ferme volonté de jouir pleinement de leur marocanité.

Avec l'arrivée de cette commission, composée de représentants des ministères de la justice, de l'intérieur, des affaires étrangères et de la communauté marocaine établie à l'étranger, les membres de la plus ancienne communauté des marocains à l'étranger se dit très soulagée de voir un vŒu des plus chers à leur cŒur exaucé.

"Cette initiative qui réjouit énormément les membres de la communauté des marocains natifs du Sénégal intervient grâce aux Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI lors de sa dernière visite au Sénégal", indique M. Taleb Barrada, ambassadeur du Royaume à Dakar, qui souligne que la régularisation de la situation de cette communauté, très attachée à sa marocanité, est érigée en priorité pour les services de l'ambassade.

Ces marocains du Sénégal, la première communauté de migrants marocains à l'étranger, a joué un rôle primordial dans le rayonnement culturel et religieux du Maroc en Afrique subsaharienne et a toujours été un facteur déterminant dans la consolidation des profonds liens d'amitié et de fraternité entre le Sénégal et le Royaume du Maroc, a-t-il tenu à rappeler.

Cette initiative intervient après un travail de coordination mené par le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger qui a Œuvré de façon soutenue pour mettre sur pied cette commission qui se chargera de faciliter les procédures et permettre un traitement rapide et efficace des dossiers, a-t-il dit.

Les membres de la commission ont entamé leurs travaux dans les locaux de l'ambassade pour examiner les requêtes au cas par cas. Les situations diffèrent et chacune nécessite des procédures légales spécifiques.

"Nous avons reçu jusqu'à présent une centaine de personnes de cette communauté et les cas qui diffèrent selon la situation des requérants et des procédures légales à enclencher pour permettre l'inscription sur les registres de l'état civil qui permet l'obtention des documents d'identités (Carte d'identité nationale et passeports)", explique M. M'hamed El-Harti, chef du service d'état civil au ministère de l'intérieur.

Il y a des personnes porteuses d'anciens documents d'identité mais pas inscrits au registre de l'état civil, tandis que d'autres ne disposent d'aucun document mais sont porteurs de noms marocains et ont des attaches familiales au Maroc, les deux cas nécessitent une procédure judiciaire auprès des tribunaux pour confirmer leur nationalité marocaine et leur permettre de se doter du livret d'état civil, a-t-il dit.

Et d'ajouter que pour les cas des femmes marocaines mariées à des sénégalais, l'obtention de la nationalité au profit de leurs enfants sera désormais réglée dans le cadre des nouvelles dispositions de l'article 6 du code de la nationalité.

Les travaux de la commission vont bon train grâce au travail remarquable de coordination avec les services de l'ambassade du Maroc à Dakar et l'association des marocains établis au Sénégal, a-t-il souligné.

Cette opération demeure ouverte pour les requérants qui peuvent déposer leurs demandes auprès de l'ambassade qui se chargera de transmettre les dossiers aux services administratifs concernés, a-t-il ajouté.

L'opération concerne également les marocains établis en Gambie. En effet, de nombreuses familles marocaines vivent dans ce pays depuis plusieurs générations avec des situations similaires à leurs compatriotes résidant au Sénégal.

Selon des études réalisées sur les marocains natifs du Sénégal, les pionniers de cette migration sont arrivés dans le pays de la Teranga il y a dix siècles. Quant aux premiers mouvements de cette migration qui soient répertoriés dans des documents administratifs, ils remontent à 1870.

La communauté des marocains natifs du Sénégal se distingue par une parfaite intégration dans le pays d'accueil et compte des ressources humaines de qualité, notamment des médecins, des universitaires, des économistes, des hommes d'affaires et de nombreux commerçants.

Source : MAP

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Selon le HCR, la majorité des réfugiés se trouvant au Maroc sont originaires de  la Côte d’Ivoire et de la république démocratique du Congo…Suite

La visite qu'effectue actuellement en Grande-Bretagne le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger Mohamed Ameur, a été l'occasion de réaffirmer l'engagement du gouvernement en faveur de cette communauté dans le cadre d'une vision novatrice et plus en phase avec les nouvelles réalités.

Lors d'une rencontre, tenue mardi soir à Londres avec les représentants de la communauté marocaine établie au Royaume-Uni, le responsable a abordé, en long et en large, cette politique qui traite les questions liées à l'immigration sur la base d'une nouvelle vision fondée notamment sur le contact direct et permanent avec les Marocains du monde.

Le contact et la communication une question vitale

M. Ameur, dont c'est le premier déplacement en Grande-Bretagne, a souligné que ce contact et cette communication demeurent les mots d'ordre dans le cadre de la politique mise en oeuvre par le gouvernement dans son traitement des problèmes de la communauté marocaine à l'étranger.

«Le gouvernement s'est engagé, sous Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, dans une nouvelle politique, prenant en compte les changements que cette communauté a connus durant les dernières années», a-t-il dit, notant que ces changements imposent par la force des choses une nouvelle approche à même de répondre aux exigences des temps modernes et aux attentes de la communauté.

L'émergence de nouvelles élites au sein de cette communauté incite à aborder autrement les questions se rapportant à l'immigration à partir d'une perspective d'avenir en perpétuel changement, a encore dit le responsable, qui n'a pas manqué de rappeler le programme de réformes tous azimuts lancées par le Maroc sur la voie de la modernisation et du développement dans tous les domaines.

«Le Maroc est désormais un grand chantier», a dit M. Ameur, relevant que ce dynamisme que connait le Maroc sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI touche tous les aspects de la vie du pays, y compris ceux qui concernent la communauté marocaine à l'étranger.

Marocains résidant à l’étranger , rôle clef dans la construction du Maroc

Le responsable a relevé que les membres de la communauté marocaine à l'étranger, en tant que citoyens à part entière, ont un rôle clef à jouer dans le cadre de ce dynamisme que connait le Royaume, rappelant l'attachement indéfectible de cette communauté à la mère-patrie.

Un hommage particulier a été rendu à la communauté marocaine en Grande-Bretagne, qui demeure «un modèle d'intégration dans le pays d'accueil», a dit M. Ameur, notant que cette communauté, à l'instar de ses compatriotes dans d'autres contrées, participe au processus de développement continu au Maroc.

«Nul ne peut occulter le rôle de la communauté marocaine à l'étranger et son engagement en faveur de la défense des intérêts du Royaume ainsi que sa mobilisation pour la défense de son intégrité territoriale», a souligné M. Ameur, qui a également salué la mobilisation à la fois constante et exemplaire de la communauté juive marocaine à l'étranger et son attachement infaillible à son pays d'origine.

Accompagnement de l'intégration dans les pays d'accueil

Le responsable a décliné devant l'assistance le programme du gouvernement concernant la communauté marocaine à l'étranger, un programme qui se fonde sur le renforcement des liens de cette communauté avec le Maroc et l'accompagnement de son intégration au sein des sociétés d'accueil.

«Le renforcement des liens avec la mère-patrie est perçu comme un devoir moral», a dit le responsable, soulignant l'importance que le gouvernement accorde à la sauvegarde de l'identité culturelle des Marocains résidant à l'étranger à travers notamment la promotion de l'enseignement de la langue arabe et des préceptes et valeurs de l'Islam.

De nombreuses initiatives ont été entreprises, dans ce sens, a dit le ministre, citant l'encouragement des associations à s'impliquer dans cette entreprise noble.

Des mesures ont été prises pour accueillir cette année au Maroc 600 jeunes marocains résidant à l'étranger contre 200 l'année dernière dans le cadre d'un programme visant à permettre à ces jeunes de savoir plus sur les pas franchis par le Maroc pour renforcer sa vocation de pays moderne, ouvert, tolérant et démocratique, a noté M. Ameur, relevant que son ministère est déterminé à ouvrir des centres culturels marocains dans plusieurs pays.

Des projets sont en cours dans ce sens à Bruxelles, à Barcelone, à Montréal, à Paris, en Libye et en Tunisie, a-t-il fait savoir.

Cette question précise a été soulevée lors des entretiens que M. Ameur a eus mardi avec James Husband, maire du Borough de Kensington et Chelsea, un district de l'ouest de Londres, qui abrite quelque 10.000 ressortissants marocains.

Mesures incitatives pour encourager les RME à investir au Maroc

Conscient de l'importance de la contribution que peut apporter la Communauté marocaine à l'étranger au processus de développement du Royaume, le gouvernement a mis en place une série de mesures incitatives visant à encourager cette communauté à investir dans le pays.

Le responsable a cité, dans ce cadre, la mise en place d'un fonds d'appui aux investissements des Marocains du monde, une initiative qui doit faire l'objet d'efforts de sensibilisation supplémentaires.

Ces mesures seront en effet le thème d'une rencontre, qui se tiendra l'automne prochain à Londres, a-t-il dit, tout en revenant en détail sur d'autres initiatives prises dans les domaines du logement, de la révision du taux de change, de l'appui aux projets présentés par les RME en prenant en compte l'importante dimension régionale.

Les compétences des MRE, élite globalisée porteuse de vastes opportunités

M. Ameur a relevé dans ce cadre que l'émergence dans plusieurs partis du monde de compétences marocaines avérées offre de vastes opportunités que le Maroc se doit de saisir. De nombreux cadres marocains hautement qualifiés ont pu se frayer un chemin dans plusieurs domaines de pointe, comme la finance, a dit le responsable, soulignant que ces cadres sont en mesure de contribuer à l'élan de développement remarquable que connait le Royaume.

«Il s'agit d'un capital réel», a dit le responsable, soulignant que ces cadres sont conscients que le Maroc est désormais un pays attrayant pour les investissements et souhaitent apporter leur contribution.

Et le responsable d'inviter les membres de la communauté marocaine à l'étranger à s'impliquer davantage dans la vie politique dans les pays d'accueil et ce pour une intégration encore plus réussie et pour une défense plus efficace des intérêts du Maroc.

Les élites doivent également faire montre d'un intérêt plus accru dans le domaine de l'action sociale pour préparer le terrain aux générations montantes, a-t-il dit.

La rencontre de mardi soir, qui a également été l'occasion de débattre avec les représentants de la communauté marocaine en Grande-Bretagne plusieurs autres questions d'ordre social, a été marquée par la participation de Driss Ouaouicha, Secrétaire général de la Moroccan-British Society (BMS) et Président de l'université Al-Akawayn d'Ifrane.

Ce dernier a donné un aperçu sur le rôle de la BMS, que préside l'ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne Chrifa Lalla Joumala Alaoui, dans le cadre du renforcement des liens d'amitié entre le Maroc et le Royaume-Uni.

Des représentants de l'ambassade et du consulat du Maroc à Londres ont également pris part à cette rencontre, qualifiée de «très fructueuse et louable» par plusieurs représentants de la communauté marocaine en Grande-Bretagne.

Source : Le Matin

Hier terre d'émigration, le Maroc est devenu un point de transit vers l'Europe et un pays d'accueil, par défaut pour un nombre croissant de migrants irréguliers, de demandeurs d'asile et de réfugiés.

Plus de 10 000 migrants, pour les trois quarts subsahariens, se trouvent aujourd'hui temporairement ou définitivement sur le sol marocain. Pour répondre au drame humanitaire que constituent ces flux migratoires, le bureau de Rabat du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR) en collaboration avec la Fondation Orient Occident (FOO) et le soutien de la Suisse, des Pays Bas et de la Suède, a décidé dès 2007 de la création d'un centre d'accueil pour réfugiés, dont l'essentiel a été cofinancé par la Direction du développement de la Coopération suisse et la Fondation espagnole CEAR. L'accueil des populations les plus vulnérables, en particulier les femmes veuves avec enfants, les femmes victimes de violences, les handicapés et les mineurs non accompagnés comptent parmi les priorités de ce centre installé dans les locaux de la Fondation Orient occident. Inauguré, hier, en présence de nombreuses personnalités internationales et locales, le centre d'accueil de ces réfugiés est «le premier du genre au Maroc mais aussi dans tout le Maghreb», s'est félicité Johanes van Der Klaw, un des hauts responsables de l'UNHCR au Maroc.

«Le centre est l'aboutissement de 4 années de travail en étroite collaboration avec le ministère des Affaires étrangères marocain, les ONG, la société civile et la Suisse a déclaré l'ambassadeur suisse Bertrand Louis. Notre pays est dépositaire du droit international humanitaire et de la Convention internationale des réfugiés, aussi sommes-nous plus que jamais déterminés à poursuivre cette coopération afin d'offrir une vie digne à ces hommes et à ces femmes réfugiés et les aider à construire un projet de vie dans le pays hôte».

Le centre se veut une passerelle vers l'autonomisation et l'autosuffisance des réfugiés, avec l'objectif à terme de faciliter l'intégration de ces derniers dans la société marocaine. Pour ce faire, l'UNHCR et la FOO ont développé un important programme basé sur la formation professionnelle, ainsi que l'assistance pédagogique et psychologique afin d'apporter une réponse globale adaptée aux situations de grande précarité vécues par les réfugiés en particulier, les femmes.
Ainsi, le centre d'accueil offre des cours d'alphabétisation, des cours de français, d'arabe dialectal et de mathématiques pour les adultes comme pour les enfants. Ces formations aussi utiles soient-elles dans l'absolu, restent trop théoriques pour Georges. « Je viens surtout pour les 16DH qui me sont donnés pour le transport et qui me permettent d'acheter le minimum vital , le pain et le lait », lance-t-il amer. «Pour la FOO, c'est un début», arguent les responsables, la Fondation accueille 800 Subsahariens par an et se démène pour l'amélioration des conditions de vie des réfugiés tout en aidant au retour dans le pays ceux qui le souhaitent».

Grâce au concours de bénévoles encadrés par 12 professionnels, la Fondation organise également des formations aux petits métiers, tels que la coiffure, l'esthétique, la pâtisserie afin de permettre aux réfugiés de développer des activités génératrices de revenus. Cependant ces revenus plutôt modestes sont tirés du secteur informel mais ils permettent aux réfugiés, notamment aux femmes de subvenir à une partie de leurs besoins en l'absence d'un statut légal et de l'attribution d'une carte de séjour par les autorités marocaines. Les réfugiés restent en fait exclus du marché du travail formel et fortement exposés aux aléas du pays hôte. D'où l'importance pour Johanes Van Der Klaw pour le Maroc d'insérer la problématique des réfugiés dans une politique globale d'immigration et de se doter d'un cadre législatif ad hoc». En attendant, la création de deux coopératives féminines structurées autour d'activités de couture, de poupées et de bijoux artisanaux est une réponse pragmatique vers l'autosuffisance de cette population.

«Reste à améliorer les produits finis et les techniques de vente ainsi que d'identifier les nouveaux marchés en vue d'écouler la production de ces femmes réfugiées comme les foires scolaires, les bazars de la médina, etc. explique une responsable de cette coopérative. Un restaurant devant être géré également par les femmes refugiées devrait prochainement être inauguré, au sein de la Fondation. Une bibliothèque de plus de 8000 ouvrages et revues, une salle de lecture, un cyberespace et une halte garderie accueillant les enfants de 5 mois à 6 ans permettent aux réfugiés de profiter pleinement et sereinement de l'éventail des activités offertes. Mais plus que tout, le centre offre une cellule d'écoute et d'accompagnement psychosocial permettant aux réfugiés d'exprimer leur détresse, d'être conseillés et orientés mais surtout d'être réintégrés dans leur dignité. Un nouveau défi pour le Maroc qui devient contre toute attente une terre d'asile.

Le droit des réfugiés au Maroc

Le Maroc a ratifié la Convention de Genève relative à la protection juridique et administrative des réfugiés depuis 1951 mais ce n'est que le 20 juillet 2007, avec la collaboration du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR), qu'il a véritablement mis en place des procédures d'accueil de cette population, lui reconnaissant la qualité de réfugiée en vertu du mandat de l'UNHCR.

Mais si le Maroc reconnaît aujourd'hui ce droit, il ne s'est pas doté d'un cadre juridique permettant à ces mêmes réfugiés d'exercer leurs droits sur la base d'un séjour légal et d'avoir un accès formel au marché de l'emploi et aux services publics de base.

Source : Le Matin

Un canton de Genève sans bonnes sœurs en uniforme, sans prêtres en soutane, et surtout, sans femmes portant la burqa ou le niqab. Voilà à quoi aspirent les radicaux genevois, qui ont déposé un projet de loi visant à interdire le port du «costume religieux» dans l’espace public. Un terme qui vise autant «la soutane que la tenue des rabbins et la burqa», affirme le député radical Jean Romain, fer de lance du projet. A peine lancé, le texte suscite la colère des communautés religieuses et les critiques d’autres partis.

Comme le rappellent les radicaux, Genève avait édicté en 1875 une loi interdisant le port «de tout costume ecclésiastique ou appartenant à un ordre religieux». Héritée des tensions du Kulturkampf, cette loi est toujours en vigueur, mais plus appliquée depuis longtemps. «Elle avait été conçue dans un climat de méfiance et dans un esprit de laïcité de combat», explique le philosophe Jean Romain.

Il convient aujourd’hui de la remettre au goût du jour en l’appliquant à toutes les religions, estiment les radicaux. «Depuis trente ou quarante ans, cette loi était oubliée parce que nous vivions dans un système profondément irréligieux. Mais les choses ont changé du tout au tout: Genève s’est ouvert à l’international, des gens sont venus s’installer chez nous avec leurs religions. La thématique religieuse, qui était pacifiée, est redevenue passionnelle. Nous estimons que le rôle de l’Etat est de veiller à éviter tout débordement», affirme Jean Romain.

Source : Le Temps.ch

Le débat sur la migration est trop souvent centré sur la notion de problème. Cela éclipse le fait que la migration a une influence positive sur les pays d’origine et d’accueil. La diaspora y joue un rôle central. Elle doit donc être impliquée dans les politiques migratoires. En Suisse comme dans d’autres pays, cette idée commence à faire son chemin. Une approche globale s’impose.

La migration internationale s’intensifie et devient de plus en plus complexe. Elle est une conséquence des disparités, accentuées par la mondialisation, entre les régions du globe. Aujourd’hui, le monde compte près de 200 millions de migrants, soit plus du double qu’en 1980. Souvent, la migration n’est pas le fait des plus pauvres, mais de ceux qui disposent de ressources financières et de formation. De plus, la plupart des migrants ne quittent pas le Sud pour le Nord, mais un pays en développement, ou un pays développé, pour un autre.

Face à cette évolution, la communauté internationale a réorienté son discours. Jusqu’à récemment, il était surtout question en Europe de la sécurité des pays d’accueil, que l’on pensait garantir au mieux par des contrôles aux frontières, des mesures de politique d’asile et d’aide au retour. Depuis, on s’accorde à penser qu’une politique migratoire réussie passe par une approche globale. Le but n’est plus seulement d’atténuer les impacts négatifs, mais de reconnaître et d’exploiter le potentiel positif de la migration internationale.

La migration est en principe un phénomène positif. Elle permet aux migrants de réaliser leurs objectifs personnels. Dans les pays d’accueil, elle comble les lacunes du marché de l’emploi et engendre des recettes fiscales et des contributions aux retraites. Elle décharge les marchés du travail des pays d’origine et apporte plus de devises que l’aide publique au développement.

Mais la migration est également source de problèmes. Les migrants peuvent être victimes de trafiquants d’êtres humains, se faire exploiter par des employeurs qui abusent de leur statut de clandestin ou devenir criminels. Dans les pays d’accueil, l’augmentation de la migration irrégulière ébranle la confiance dans l’efficacité des politiques migratoires et d’asile. Pour leur part, les pays d’origine perdent une main-d’œuvre qualifiée. Ainsi, l’Ethiopie est le pays africain qui connaît la plus forte émigration de professionnels, notamment dans le domaine de la santé

Aussi la Suisse a dû prendre conscience du fait que sa politique migratoire, centrée surtout sur ses propres intérêts, touche à ses limites. De là, elle a développé des instruments comme les Partenariats migratoires et la Protection dans la région. Ces instruments font partie du dialogue politique avec les pays d’origine et de transit et permettent une coopération concrète en matière de migration. Cette évolution s’inscrit dans une volonté de conciliation des intérêts, de cohérence et de complémentarité. Ainsi, le partenariat migratoire envisagé avec le Nigeria ne prévoit pas seulement des projets de prévention de la migration irrégulière mais aussi des projets de formation professionnelle de migrants nigérians échoués en Afrique de l’Ouest. Au Yémen, la Suisse contribue à la protection des réfugiés de la Corne de l’Afrique en finançant des projets d’enregistrement de demandes d’asile et en favorisant l’accès des réfugiés aux soins de santé.

Les politiques de développement tiennent aujourd’hui de plus en plus compte des conclusions des chercheurs sur l’apport de la migration au développement. On s’accorde à dire que les initiatives des diasporas sont bénéfiques au développement. Leurs membres envoient notamment des fonds, investissent ou participent à des projets et font bénéficier leur pays d’origine de leur savoir-faire acquis à l’étranger. Ils sont mobiles et nombre d’entre eux se déplacent souvent entre leur pays d’origine et leur pays d’accueil. Les membres de la diaspora connaissent les spécificités culturelles des deux mondes et parlent leurs langues. Enfin, dans de nombreux domaines, les objectifs des diasporas et de la politique de développement se recoupent. D’après la Banque mondiale, les migrants ont transféré près de 328 milliards de dollars dans les pays en développement en 2008, soit près de trois fois le volume total des fonds publics alloués à l’aide au développement. Certes, les apports des diasporas ne peuvent à eux seuls résoudre les problèmes de développement.

L’Office fédéral des migrations (ODM) et la Direction du développement et de la coopération (DDC) ont mandaté une étude pour évaluer les possibilités de collaboration avec la diaspora d’Afrique subsaharienne dans les domaines de l’intégration, du retour volontaire et de la coopération au développement.

D’après cette étude, la diaspora subsaharienne représente avec 62 000 personnes 2,7% de la population étrangère domiciliée en Suisse. L’étude confirme d’une part les difficiles conditions socio-économiques dans lesquelles de nombreux ressortissants de ces pays vivent en Suisse, mais d’autre part, elle montre également le potentiel de la diaspora pour une coopération avec les autorités de migration. Plus de 70% des membres de la diaspora subsaharienne parlent l’une de nos langues nationales ou l’anglais comme première langue. Ils sont nombreux à être titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur et disposent de compétences interculturelles dues à leur parcours migratoire. Les organisations de la diaspora qui travaillent sur les mêmes sujets se connaissent et communiquent entre elles. De plus, elles cultivent des contacts étroits avec leurs pays d’origine et s’investissent dans des projets d’intégration et de développement. Les conditions pour un dialogue constructif et une collaboration efficace entre les autorités suisses de migration et la diaspora sont donc réunies.

Dans le cadre de son mandat, la DDC a commencé à réaliser des projets en lien avec la diaspora. Elle soutient des pays comme l’Ethiopie, le Ghana, le Mali et la Syrie dans leurs efforts de récupérer leur main-d’œuvre qualifiée et de proposer des incitations financières pour les envois de fonds et les investissements au pays d’origine. Elle fait bénéficier une organisation de la diaspora des connaissances financières nécessaires pour mettre en place un système transparent et économique de transferts de fonds. Ce sont donc quelques-uns des premiers pas vers la concrétisation de la nouvelle approche globale de la politique migratoire suisse.

Source : Le Temps.ch

Le collège-lycée musulman Réussite d’Aubervilliers survit au jour le jour. Outre une dette de 380000 €, l’établissement privé hors contrat a été placé l’année dernière en redressement judiciaire. Seul moyen pour éviter le dépôt de bilan : obtenir un contrat avec l’Etat.

Mais pour y parvenir, il faudrait que le collège obtienne le numéro d’agrément qu’il aurait dû avoir… en 2001. Une situation d’autant plus ubuesque que le lycée, lui, a reçu le précieux sésame en 2008.

Discrimination, absence d’égalité de traitement, mauvaise foi, le constat est dur mais les responsables de l’association qui gère le collège-lycée perdent patience. « A quatre reprises, entre 2004 et 2008, nous avons renvoyé le dossier sous prétexte qu’il manquait des éléments, sans résultat, regrette Sami Triki, l’un des directeurs adjoints de l’établissement. Quasiment tous les préfets sont venus sur le site mais, officiellement, le collège n’est pas censé exister, contrairement au lycée. »

Criblée de dettes, notamment vis-à-vis de l’Ursaff, l’association a besoin d’un contrat avec l’Etat, ce qui permettrait la prise en charge des salaires des professeurs. Et les solutions pour renflouer les caisses ne sont pas légion. « Nous avons fait évoluer les frais de scolarité (NDLR : actuellement autour de 2300 € l’année) et nous avons organisé également des quêtes à la mosquée, souligne Sami Triki. Et même si nous avons aujourd’hui 144 élèves, contre 79 l’année dernière, ça ne suffit pas à rembourser nos dettes. » L’association a donc décidé de vendre des parts de la société civile immobilière propriétaire des locaux.

Les rapports compliqués avec l’administration sont peut-être aussi à chercher dans la descente de la brigade financière et la brigade antiterroriste en juin 2006. Les locaux sont perquisitionnés et une vingtaine de personnes sont interpellées, dont Dhaou Meskine, fondateur de l’association et imam à Clichy-sous-Bois. Le religieux et son fils sont alors mis en examen et placés sous contrôle judiciaire pour « financement du terrorisme, non-justification de ressources et abus de confiance aggravé ». Le tout « en relation avec une entreprise terroriste ». Actuellement, Dhaou Meskine n’est plus président de l’association mais intervient toujours comme conseiller technique.

« Depuis 2001, le regard des gens a changé sur l’enseignement musulman, se désole Yvonne Fazilleau, proviseure du collège. Alors que nous n’avons qu’une heure de cours religieux par semaine et des cours de langue arabe. Pour le reste, nous suivons scrupuleusement le programme de l’Education nationale. La preuve, nous avons 100% de réussite au BEPC. » « A croire qu’il n’y a pas de volonté d’intégration, tempête Youssef Riahy, professeur de science économique. Le ministre doit nous recevoir pour débloquer la situation. »

Du côté de l’inspection académique, on reste particulièrement prudent sur cette affaire : « Nous avons vu les responsables de l’association en fin d’année dernière afin de faire le point, assure Daniel Auverlot, inspecteur d’académie. Pour le moment, le dossier est toujours à l’instruction. »

Source : Le site de l’Union des associations des musulmans de Seine Saint Denis

Le Centre National Pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRT) à travers le Réseau Maroc, Incubation et Essaimage (RMIE), organise du 21 au 25 juin courant à Rabat, la semaine d'accompagnement des porteurs de projets de création d'entreprises innovantes de la Diaspora marocaine.

Cet évènement, qui sera organisé en collaboration avec le Réseau des Compétences Germano-marocaines en Allemagne (DMK) et le Forum International des Compétences Marocaines à l'Etranger (FINCOME), vise à aider les porteurs de projets innovants dans les domaines des technologies de l'information, des énergies renouvelables et de l'intelligence économique, à murir leurs projets et à prendre connaissance de l'environnement entrepreneurial national avant la création de leurs propres entreprises, précise un communiqué du CNRT.

Pour assister les porteurs de projets parmi les scientifiques et ingénieurs marocains opérant dans les secteurs scientifiques et industriels notamment européens, cette manifestation qui sera clôturée par une présentation des projets devant un panel d'experts et de bailleurs de fonds, se fera par le biais d'un workshop sur l'environnement de l'entrepreneuriat au Maroc et d'un programme d'accompagnement et de Networking à la carte spécifique conçue pour chaque projet, ajoute la même source.

Le communiqué a rappelé que le programme FINCOME du CNRT a permis au cours des 5 premiers mois de l'année en cours, à 70 ressortissants résidant en Europe et en Amérique à mettre leurs compétences et leurs expertises au service des universités et institutions marocaines, ajoutant qu'en un semestre, le nombre d'interventions a été doublé de celui réalisé en 2009.

Source : MAP

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