samedi 28 décembre 2024 20:34

Quand les États sont en crise, les étrangers, accusés de tous les maux, voient leurs droits restreints, leur dignité remise en cause. Pourtant l'expérience migratoire, à l'intersection de l'intime et du collectif, forge et alimente nos sociétés. Elle est au cœur de ce que nous sommes, de nos identités multiples et plurielles. La Cimade, créée en 1939 pour venir en aide aux populations déplacées par la guerre, est une association de solidarité active avec les migrants, les réfugiés et les demandeurs d'asile. Avec ses partenaires à l'international et dans le cadre de ses actions en France et en Europe, elle agit pour le respect des droits et la dignité des personnes. Pour la quatrième année, La Cimade présente migrant'scène, festival culturel sur les migrations, du 13 au 29 novembre 2009, dans une vingtaine de villes en France.

Le festival migrant'scène cherche à explorer, questionner, faire évoluer les représentations collectives liées aux migrations. Il se propose de mener cette démarche avec une logique plurielle, qui métisse les disciplines, et en lien avec le secteur culturel, qui, plus qu'un autre, porte les valeurs de création, de transmission des savoirs et d'émancipation des individus.

Chaque année, le festival aborde des thématiques qui sont liées aux actions de terrain de La Cimade (ex. migrations internationales, femmes migrantes, etc.). Mais l'objectif n'est pas de parler de soi. Par le festival, La Cimade lance un espace d'exploration, de débat, de rencontre, avec d'autres acteurs, pour permettre l'émergence d'un regard nouveau, pluriel, sur les migrations.

Source : www.migrantscene.org

La Suisse est prête à étudier des mesures si le port de la burqa venait à se "répandre" dans la Confédération "pour lutter contre ce phénomène", a indiqué mardi la ministre helvétique de la Justice et de la Police Eveline Widmer-Schlumpf.

"Si le port de la burqa devait se répandre nous pourrions examiner au niveau fédéral quelles mesures pourraient être prises dans le respect du principe de proportionnalité de ce phénomène", a expliqué Mme Widmer-Schlumpf lors d'une conférence de presse à Genève.

Elle n'a toutefois pas précisé quel type de mesures pourraient être mises en oeuvre.

"Pour moi, une femme recouverte d'un voile intégral est une image qui ne m'est pas familière et qui me met mal à l'aise", a-t-elle ajouté.

La ministre a toutefois indiqué que "le problème (de la burqa, ndlr) ne se pose pas en ce moment", précisant avoir vu "peu de femmes" en porter dans la Confédération sinon des touristes.

"Les femmes qui portent la burqa en Suisse sont (...) si peu nombreuses que je considère que nous n'avons pas là un véritable problème de sécurité publique", a-t-elle insisté.

Elle a également précisé qu'il n'existait actuellement pas de base légale dans la Confédération pour introduire une interdiction absolue de ce type de vêtement.

La ministre suisse était interrogée sur le sujet alors qu'une initiative contre la construction de minarets sur le territoire helvétique, préparée par la droite populiste, est soumise au vote de la population le 29 novembre.

Mme Widmer-Schlumpf a répété que le gouvernement s'opposait à cette interdiction. Un vote favorable "mettrait inutilement en péril la paix religieuse dans notre pays", a-t-elle insisté.

La Suisse compte environ 400.000 musulmans sur une population de 7,5 millions d'habitants, faisant de l'islam la deuxième religion du pays après le christianisme, selon les chiffres fournis par la ministre.

Source : AFP

La Faculté de Géographie, d'Histoire et de Philosophie de l'Université de Barcelone (UB) abritera les 13 et 14 novembre prochains, le deuxième Congrès des Associations de Marocains de Catalogne.

Selon les organisateurs, le but recherché est d'une part de constituer un réseau d'associations partageant les mêmes préoccupations et objectifs. D'autre part, il s'agit de créer un espace ouvert de débat afin d'aborder la question d'une meilleure participation des immigrés à la vie catalane, vu que la participation garantie une intégration positive.

Au programme, le vendredi 13 novembre à partir de 16H30, des interventions institutionnelles du Secrétariat à l'Immigration, du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), du ministère chargé des Marocains de l'étranger, suivies de la conférence inaugurale. Le samedi 14 novembre, les débats se feront en trois tables rondes avec un seul sujet principal : la participation. Les thèmes de discussions seront la participation politique et la réciprocité, la religion comme un outil de participation et enfin, la coopération pour le développement et la participation.

Le premier congrès des Associations de Marocains de Catalogne a eu lieu les 23 et 24 novembre 2007 avec la participation de plus de 100 personnes et 34 associations. A l'origine, il y avait quatre associations : « Ummi » et « ATIMCA » de Barcelone, « La Llum del Nord » basée à Vilafranca del Penedes, et Adib Biladi basée à Tarragone.

Source : Yabiladi

Une équipe de football entièrement constituée de joueurs marocains vient de voir le jour dans la commune turinoise de Moncalieri (Nord-ouest de l'Italie).

Cette équipe, formée d'éléments âgés tous de moins de 23 ans, n'est cependant pas figée dans sa composition.

Dans une déclaration mardi au journal "Corriere di Moncalieri", son président, Mohamed El Yandouzi, qui dirige le centre culturel local, a d'ores et déjà exprimé sa joie d'y voir évoluer de jeunes italiens.

Les considérations d'ordre identitaire sont en effet présentes dans l'esprit de ce dirigeant tout autant que le souci d'ouverture et d'intégration dans la société d'accueil.

A travers le football, il est possible d'envoyer un message de fraternité et de démontrer que notre communauté est intégrée et paisible, a-t-il notamment affirmé.

L'entraînement du club est confié à Omar Arsalane, 45 ans, présenté par "Corriere di Moncalieri", comme une ancienne gloire du football marocain et joueur de haut niveau durant les années 1990.

Pour sa première sortie dimanche dernier, cette équipe a fait match nul (2-2) dans un match comptant pour le championnat provincial (A11 Uisp).

La commune de Moncalieri compte quelque 50.000 habitants.

Source : MAP

Une conférence internationale sur Migrations, Travail et Education se tiendra du 19 au 21 novembre dans la ville espagnole d'Alicante, en présence de représentants d'institutions internationales et de gouvernements de plusieurs pays dont le Maroc.

La conférence, qui donnera le coup d'envoi de la Maison de la Méditerranée (Casa del Mediterraneo) d'Alicante, sera également marquée par "la participation de plus de 250 experts et responsables politiques, ainsi que d'ONG du Maghreb, d'associations de la société civile et de formations politiques ", apprend-on auprès des organisateurs.

Les différents débats qui se tiendront dans le cadre de cette conférence seront rehaussés par la présence des ministres espagnols des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, de l'Education, Angel Gabilondo et du Travail et de l'Immigration, Celestino Corbacho, aux côtés de la commissaire européenne des Politiques de voisinage, Benita Ferrero-Walder et de responsables gouvernementaux en charge des Migrations, Education et Emploi d'Egypte, du Maroc, de Tunisie et d'Algérie, ont précisé les organisateurs.

La conférence, qui se tiendra sous le thème "Dialogue Nord-Sud sur la Méditerranée : Education et Migrations", doit examiner les relations entre les pays riverains de la Méditerranée en matière de Travail, Migrations et Education, à travers deux principaux thèmes ayant marqué le passé, le présent et le futur de la Méditerranée à savoir "La Migration" et "le Travail".

C'est ainsi que la rencontre analysera les Migrations du Sud vers le Nord de la Mare Nostrum ainsi que celles Sud-Sud en Afrique du Nord et entre les pays du Sud de la Méditerranée vers le Moyen Orient.

Concernant le deuxième thème, les organisateurs ont souligné, lors de la présentation de cette conférence, la nécessité de "commencer à construire en Méditerranée une plateforme pour que l'emploi ne soit plus un motif pour quitter son pays et pour que la main d'œuvre soit répartie entre tous les pays riverains", affirmant que ce genre de réunions de haut niveau se prête parfaitement à cette réflexion empirique.

Créée sous l'impulsion du ministère espagnol des Affaires étrangères et de la coopération, de l'Agence Espagnole de coopération internationale pour le développement en collaboration avec le gouvernement autonome de Valence, la Casa Del Mediterraneo se veut "un trait d'union entre l'Europe, la Méditerranée et l'Afrique".

Source : La Vie eco

Le Croissant Rouge Marocain participe à un colloque sur la migration qui se tiendra du 11 au 13 novembre à Berlin.

Organisé par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (FISCR), ce colloque verra la participation des Sociétés nationales d'Europe, d'Afrique et d'Asie et des représentants du Haut Commissariat des Nations pour les Réfugiés (HCNUR), de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) et de l'Union européenne (UE).

Lors de colloque, les participants auront à débattre de nombreux sujets ayant trait à la politique de la FISCR et des organismes internationaux en matière de migration.

Constitué en groupes de travail, ce colloque s'articulera autour de thèmes sur "les défis spécifiques à relever dans le contexte des liens familiaux et d'autres besoins de protection des migrants", "la protection des réfugiés et la migration internationale" et "les instruments financiers de l'UE : programme thématique de coopération avec des pays tiers en matière d'asile et de migration".

Au programme de ce colloque figure également la présentation de rapports par des représentants des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge des pays concernés par le transit des migrants principalement en Afrique et en Asie.

Ce colloque sera sanctionné par des recommandations à même de renforcer la coopération entre Sociétés nationales en faveur des migrants vulnérables.

Source : MAP

Moins de 2.000 immigrants clandestins sont détenus dans les centres rétention en Libye, un chiffre en baisse par rapport aux deux dernières années grâce à la politique de rapatriement de Tripoli, a indiqué mardi un haut responsable libyen.

"Moins de 2.000 immigrants séjournent dans les douze centres de rétention du pays", a déclaré à l'AFP le colonel Mohamed Béchir, directeur des investigations au service des passeports, en marge d'un atelier international sur l'immigration clandestine à Sabratha (ouest).

Un participant occidental a précisé à l'AFP que ce chiffre était de plus de 6.000 il y a deux ans.

"Cette baisse s'explique par une politique de rapatriement massif appliquée par Tripoli durant les derniers mois", a-t-il ajouté.

Ces opérations ont été dénoncées par le Haut commissariat pour les réfugiés de l'ONU (HCR) aux motifs que les clandestins n'ont pas la possibilité de déposer une demande d'asile et que la Libye n'a pas signé les conventions des Nations unies sur les réfugiés.

M. Béchir a rejeté ces accusations, affirmant que son pays ne "peut pas rapatrier un immigrant contre son gré". Il a reconnu toutefois qu'il y avait un "problème avec les (immigrants) Somaliens", dont le pays est déchiré par une guerre civile depuis 1991.

Le directeur du Conseil italien pour les réfugiés, Christopher Hein, a indiqué que son ONG avait visité la plupart des centres de rétention libyens, enregistrant la présence de réfugiés d'Erythrée, de Somalie et de Soudan.

"Nous cherchons des solutions pour ces réfugiés, comme leur installation dans un pays tiers", a-t-il déclaré à l'AFP, affirmant que l'Italie avait accueilli récemment 67 Erythréens qui étaient détenus dans les centres de rétention libyens.

Par ailleurs, la Libye et l'Italie se sont félicitées de leur coopération en matière de lutte contre l'immigration clandestine à l'occasion d'une visite en Libye du ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni, a rapporté mardi l'agence libyenne Jana.

M. Maroni a co-présidé avec son homologue libyen Abdelfattah Laâbidi une réunion consacrée au "suivi de l'application de l'accord en matière de lutte contre l'immigration clandestine" en vertu duquel Rome continue à refouler vers Tripoli les immigrants clandestins interceptés en Méditerranée.

M. Laâbidi a souligné que le nombre des immigrants ayant réussi à atteindre les côtes italiennes depuis la Libye a diminué de 90% depuis l'entrée en vigueur de l'accord, le 7 mai dernier, a indiqué Jana.

De son côté, M. Maroni a souligé le "souci de son pays" de poursuivre sa coopération avec Tripoli, notamment en lui assurant les ressources financières et la formation des équipages pour la surveillance des côtes libyennes qui s'étendent sur plus de 1.700 km.

Source : AFP

Quatre films marocains sont en compétition au Festival des cinémas d'Afrique de Besançon (Est de la France), qui se déroule du 7 au 15 novembre, apprend-on auprès des organisateurs.

Il s'agit de "Casanegra" de Noureddine Lakhmari et "Tamazighte oufella" de Mohamed Mernich dans la série longs métrages ainsi que "La jeune femme et l'instit." (Mohamed Nadif) et "Un été presque parfait" (Fouad Mikrat) dans la section courts métrages.

Cette 9-ème édition présente dix longs et sept courts métrages en compétition ainsi que sept documentaires en sélection.

Pendant une semaine, longs et courts métrages, documentaires, rencontres et expositions donneront à voir, à travers le 7-ème Art, les multiples facettes et la richesse culturelle et artistique du continent africain d'aujourd'hui.

La sélection des Âœuvres cinématographiques, mêlant émotion et prise de conscience, présente un cinéma peu connu et peu distribué en France, mais qui ne manque pas pour autant de diversité et de qualité.

Les deux compétitions officielles se verront récompensées par les Prix "Coup de cÂœur du public", des Lycéens et du Jury "Signis" pour les longs métrages et par le Prix du Jury de la Diaspora africaine de Besançon pour les courts métrages.

Source : MAP

Organisée par le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), les Rencontres Méditerranéennes Cinéma et Droits de l'Homme ambitionne de mettre en exergue cette relation interactive entre l'action cinématographique et celle des droits de l'Homme, et de développer le débat autour des rôles susceptibles d'être joués par le cinéma en vue de promouvoir la culture des droits de l'Homme. 

Le festival Moussem, dédié à la musique, au théâtre et au cinéma des pays du Maghreb et du Moyen-Orient, se tiendra du 10 au 28 novembre, à Bruxelles, Anvers et Malines, avec la participation du Maroc.

Les organisateurs de cette manifestation culturelle et artistique plurielle, qui constitue aussi une plateforme de rencontres entre artistes du monde arabe et de l'Europe, ont établi un riche programme de débats autour de la littérature, de la musique, du théâtre berbère et de la poésie arabe.

A l'affiche, une projection du long-métrage marocain "Casanegra" de Noureddine Lakhmari et la présentation pour la première fois de la pièce de théâtre "Belga" de l'écrivain flamande d'origine marocaine Rachida Lamrabet et de Michael De Cock.

Cette pièce a été présentée à Casablanca le 5 novembre et sera jouée dans les villes de Malines et d'Anvers en berbère, en néerlandais et en français.

A travers l'histoire d'un jeune berbère qui vient travailler en Belgique dans les années 60, "Belga" évoque les rêves des travailleurs immigrés, leur contribution sociale et économique à la société belge et leur solitude, après tant d'années. Cette représentation se veut un récit du présent, en puisant dans les histoires et les rêves originels des premiers migrants venus s'établir en Belgique.

Dans le cadre de ce festival, "La caravane des écrivains Flandre-Maroc", qui après avoir sillonné en octobre les villes de Rabat et de Casablanca, s'arrêtera du 13 au 15 courant en Belgique pour trois jours de rencontres littéraires sous le signe de l'échange.

Quatre écrivains de Flandre (Rachida Lamrabet, Tom Lanoye, Joseph Pearce et Anne Provoost) et quatre autres du Maroc (Latifa Baqa, Mohamed Berrada, Mohamed Nedali et Abdallah Zrika) aux talents multiples, se révéleront au public au cours de débats intitulés "D'un côté, de l'autre côté" et de soirées littéraires et musicales sur le thème "Autoportrait d'un autre".

Au volet musical, le festival prévoit au palais des Beaux-arts à Bruxelles un concert des groupes Jil Jilala et "Ghiwaniyat Orchestra", pour rendre un hommage aux voix des années 70 et une soirée avec, pour la première fois en Belgique, le chanteur Kadim Al Sahir, l'un des grands noms de la scène artistique arabe.

Source : MAP

La première édition des "Rencontres Méditerranéennes Cinéma et droits de l'Homme" (RMCDH), organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, aura lieu à Rabat du 12 au 15 courant.

Présentant cette manifestation, lors d'une rencontre avec la presse, lundi à Rabat, le président du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni a souligné que ces rencontres s'inscrivent dans le cadre de la promotion de la culture des droits de l'Homme et seront une occasion pour élargir le débat sur les valeurs et la culture des droits de l'Homme.

Cette manifestation répond à la stratégie d'action du CCDH, basée sur la présence permanente dans les différents espaces culturels et sur l'organisation d'évènements culturels ce qui permet d'élargir le débat sur la culture des droits de l'Homme au Maroc, a-t-il ajouté.

L'objectif de ces rencontres est d'initier et promouvoir une dynamique marocaine sur la question du cinéma et des droits de l'Homme, d'inscrire cette dynamique dans une durabilité et faire émerger une dynamique culturelle régionale relative aux droits de l'Homme avec différents acteurs dont les universités, les écoles et les professionnels.

Il s'agit également d'établir des ponts d'échanges entre les militants des droits humains (cinéastes, chercheurs, décideurs) de la région méditerranéenne, d'ouvrir un large débat sur les problématiques des droits humains dans la Méditerranée avec les dynamiques sociales de la région, de partager et échanger les expériences de la création cinématographique sur les réalités des droits de l'Homme dans cette région et d'encourager les productions cinématographiques (fictions et documentaires) sur les questions des droits de l'Homme.

Les RMCDH connaîtront la participation de plusieurs cinéastes marocains et étrangers (7 pays au total) ayant travaillé sur la question des droits de l'Homme, l'histoire et la mémoire dont Marzak Allouach, Dourid Laham, Rithy Panh, François Freynet, Necati Somnez, et le professeur Robert Rosenstone.

Quatorze fictions et documentaires, trois conférences et deux ateliers, traiteront de diverses thèmes notamment l'immigration clandestine, la mémoire, le nouveau code de la famille, les crimes d'honneur, les droits des femmes et la peine de mort.

Initiée en partenariat notamment avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) et le Centre Cinématographique Marocain (CCM) cette première édition des RMCDH, sera marquée par l'hommage qui sera rendu au réalisateur syrien Dourid Laham.

L'ouverture des Rencontres Méditerranéennes Cinéma et Droits de l'Homme est prévue pour jeudi prochain au Théâtre National Mohammed V à Rabat, avec la projection du dernier long métrage du réalisateur algérien Merzak Allouach
"Harragas".

Source : MAP

Le ministère de l'Immigration a annoncé lundi l'attribution de bourses d'un montant de 2.400 euros à 200 étudiants issus de l'immigration pour l'année universitaire 2009-2010, au titre de "volonté exceptionnelle d'intégration".

Le dispositif a été mis en place par arrêté en février 2009, et ses conditions d'attribution, son montant et le nombre de bénéficiaires a finalement été revu dans un autre arrêté publié fin octobre au journal officiel.

Le dispositif bénéficiera à 600 étudiants au total, (200 par an sur chaque année universitaire entre 2009 et début 2012), pour un montant de 2.400 euros pour chaque personne.

Initialement, le dispositif prévu devait concerner un total de 300 personnes avec, à la clé, une bourse de 4.800 euros pour chacune.

Selon le dossier de presse transmis par le ministère lundi, les étudiants bénéficiant de cette bourse appelée "Parcours de réussite professionnelle" (PARP) devront avoir "été inscrits au cours de leur scolarité dans une classe d'accueil ou une classe d'intégration destinées aux enfants de familles immigrées qui subissent des difficultés d'adaptation linguistique et culturelle", ou encore avoir obtenu au moins la mention "bien" au baccalauréat.

Ils doivent par ailleurs avoir intégré un institut universitaire de technologie (IUT), une section de techniciens supérieurs (STS), ou encore une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE).

Outre le nombre de bénéficiaires, le précédent arrêté, paru au Journal officiel le 2 février 2009, permettait d'octroyer cette bourse aux "jeunes étrangers" titulaires d'un "certificat de réfugié délivré par l'OFPRA" ou d'un "récépissé de la demande de titre de séjour qui vaut autorisation de séjour portant la mention 'reconnu réfugié' délivré par la préfecture".

Pouvaient également y prétendre les titulaires d'une "carte de séjour temporaire" ou d'une "carte de résident délivrée en application du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile".

Le jeune étranger devait en outre "être domicilié en France depuis au moins deux ans et attester d'être rattaché à un foyer fiscal en France depuis au moins deux ans".

Les critères concernant le baccalauréat ou l'entrée dans un parcours d'études supérieures étaient les mêmes. AP

Source : Nouvel Observateur

Le gouvernement libéral-conservateur danois a décidé de multiplier par dix la prime au retour accordée aux immigrés, leur offrant désormais 100.000 couronnes (13.443 euros) pour les inciter à rentrer définitivement dans leur pays, a-t-on appris lundi 9 novembre de source parlementaire.

Cette décision a été prise dans le cadre d'un accord conclu dimanche soir avec le Parti du peuple danois (PPD, extrême droite), allié parlementaire du gouvernement, lors des négociations sur la loi de finances 2010.

La prime au retour octroyée jusqu'à présent s'élèvait à 11.000 couronnes.

Cette offre, "à l'initiative" du PPD, est destinée aux immigrés "de pays autres que ceux de l'UE et des Etats nordiques" a déclaré à l'AFP Peter Skaarup, vice-président du PPD.

"Mais elle vise en pratique les ressortissants de pays non occidentaux qui ont du mal à s'adapter à la société danoise et qui seraient tentés avec une somme aussi substantielle de rentrer définitivement chez eux", a-t-il expliqué.

Les immigrés et réfugiés candidats au retour "recevront 11.000 couronnes au début puis le restant des 100.000 couronnes après 12 mois, non sans avoir renoncé définitivement à leur titre de séjour au Danemark", a-t-il ajouté.

Actuellement, les immigrés revenus chez eux ont le droit au bout d'un an de regretter leur décision et de revenir dans le royaume scandinave.

Des immigrés turcs, interrogés lundi soir par la chaîne danoise TV2 News, se sont déclarés sceptiques, estimant que le Danemark est leur pays d'adoption et qu'ils comptent y terminer leurs jours.

L'accord prévoit aussi une aide de 20 millions de couronnes (2,7 millions d'euros) aux mairies, responsables de l'intégration des immigrés, pour "motiver" les étrangers à revenir chez eux et à renoncer à leur titre de séjour.

Selon le ministère aux Réfugiés, immigrés et à l'intégration, 2.524 personnes notamment d'ex-Yougoslavie, d'Irak, d'Iran, du Liban, de Somalie et de Turquie ont quitté le Danemark depuis 1997, date de l'introduction dans ce pays d'un régime de rapatriement.

Les immigrés représentent 7,3% de la population danoise de 5,5 millions d'individus, au 1er juillet 2009, dont 4,5% issus de pays non occidentaux.

Source : AFP

Les représentantes de plusieurs associations de femmes migrantes en Afrique se sont retrouvées, ce week-end à Dakar, pour un débat sur la migration et l'approche genre des questions liées à la situation des femmes établies dans différents pays d'accueil sur le continent.

Le colloque, organisé par le conseil national des Marocains au Sénégal (CNMS) en collaboration avec le collectif des femmes Marocaines en Afrique, a été l'occasion d'initier un débat sur la question de la migration appréhendée sous un nouvel angle.

En effet, il s'agit de femmes en tant qu'acteurs actifs dans la migration sur l'axe sud-sud, un volet souvent oublié dans les débats sur la question de la migration malgré sa forte dynamique qui offre un vaste champ d'investigation sociologique, expliquent les organisateurs de la rencontre.

Intervenant lors de cette manifestation, le directeur de la coopération à la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger, M. Fouad Benmakhlouf a salué cette initiative qui contribuera à mieux appréhender les questions de la migration en intégrant l'approche genre.

Une telle approche ne peut qu'enrichir le débat positif sur la migration et permettre une meilleure visibilité sur la réalité de la communauté marocaine établie à l'étranger. Et de rappeler, à ce sujet, les efforts déployés par la Fondation, à travers son observatoire, afin de parvenir à des données fiables sur les communautés des MRE dans différentes contrées.

L'objectif fondamental de cette approche de la Fondation consiste à "mieux connaître pour mieux servir les communautés marocaines à l'étranger sans aucune distinction liée aux pays d'accueil", a-t-il assuré.

Pour sa part, Mme Fatima Mouhajir, responsable au ministère chargé des marocains résidant à l'étranger, a rappelé l'importance de l'approche genre dans les débats sur la migration, affirmant que la femme représente désormais presque 50 pc des communautés marocaines à l'étranger.

Si des migrantes Marocaines ont réussi une remarquable intégration dans les pays d'accueil en se hissant brillamment aux devants de la scène politique et associative, tel n'est pas le cas pour de nombreuses émigrées qui se retrouvent dans des situations difficiles, isolées et sans garantie de leurs droits fondamentaux, a-t-elle relevé.

Toute action ou stratégie visant les femmes de la migration doivent cibler la bonne intégration dans les pays d'accueil à même d'assurer leurs pleins droits, a-t-elle insisté, rappelant que son ministère s'emploie actuellement à développer des axes de services au bénéfice des femmes Marocaines établies en Afrique.

Farida Benmahdi, du collectif des femmes en Afrique a donné un bref aperçu sur la migration des femmes dans les différents pays du continent noir, une migration aussi ancienne que celle dans les pays d'Europe.

La situation des femmes établies en Afrique subsaharienne requiert une attention particulière puisque ces dernières sont plus exposées à divers problèmes dont certains sont liés aux droits coutumiers qui ne sont souvent pas conformes aux principes d'égalité et d'équité entre les sexes.

En raison d'un manque cruel en études et recherches sur ce genre de migration sud-sud, la perception des femmes en Afrique se trouve entachée de stéréotypes et de préjugés, a-t-elle soulevé, appelant les différents intervenants dans le domaine de la migration à pallier ce manque d'information en vue de donner une image réelle de la diaspora marocaine dans les pays africains.

De son côté, l'ambassadeur du Maroc à Dakar, M. Taleb Berrada, a rappelé la remarquable percée du Maroc dans le domaine de la promotion de la situation de la femme conformément à l'esprit des conventions internationales des droits humains.

Les avancées du Maroc dans ce domaine font du Royaume un pionnier sur le continent à travers des réformes audacieuses visant à asseoir les principes de l'égalité entre les sexes, a-t-il dit. Et de rappeler, en guise de témoignage sur l'actuelle situation de la femme au Maroc, la forte participation des femmes sur la scène politique et une présence remarquable sur les différents fronts du développement.

La communauté marocaine établie au Maroc compte parmi les plus anciennes et fait figure de pionnière au niveau du continent africain, a-t-il souligné. Et de relever l'exemplaire intégration de cette communauté à travers une importante implication dans les différents secteurs d'activité, s'érigeant ainsi en acteur actif dans le développement du Sénégal.

La manifestation a connu la participation de femmes marocaines établies en Tunisie, au Sénégal, en côte d'ivoire, au Gabon et en Mauritanie. Des marocaines s'activant dans le domaine associatif en France, en Hollande et en Italie ont été également présentes à cette rencontre pour croiser les points de vue sur la migration au féminin.

Plusieurs thématiques ont été au menu du débat de cette rencontre. Il s'agit notamment de "l'histoire, le contexte et l'environnement socio-juridique pour la migration féminine", "Les identités féminines, conflits et rapports sociaux", "Les femmes de l'immigration, citoyenneté et démocratie" et "La sphère économique et développement durable".

Experts en droit et juristes ont appréhendé lors de cette rencontre la question du statut personnel entre pays d'origine et les législations des pays d'accueil compte tenu de la forte présence des mariages mixtes dans la migration féminine.

Source : MAP

Suite à une mise à jour de l'édition 2009 de son rapport sur l'émigration et les transferts des expatriés (Migration and Remittances FactBook), La Banque mondiale (BM) a estimé que cette année, le Liban devrait recevoir en transferts de sa diaspora quelque 7 milliards de dollars. Cette somme représente 22 % de l'ensemble des transferts des expatriés vers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord et dont le volume devrait être de l'ordre de 32,2 milliards de dollars cette année.
La Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) avaient prévu une chute de 12 % des transferts des expatriés libanais vers leur pays d'origine, du fait de la récession qui a frappé de plein fouet l'économie mondiale, et notamment les pays du Golfe. Néanmoins, après l'écoulement de dix mois, il s'est avéré que les transferts des expatriés destinés au Liban sont demeurés solides tout au long de l'année, et n'ont que très légèrement reculé, baissant de 2,5 % par rapport au record de 7 180 millions de dollars enregistrés en 2008, selon les chiffres cités par le Lebanon Weekly Monitor, bulletin économique hebdomadaire de la Bank Audi.

L'ensemble des 210 pays inclus dans le rapport de la Banque mondiale ont enregistré une chute des transferts de leurs expatriés. Le Liban a été l'un des rares pays à voir cette baisse ne pas dépasser le seuil des 3 %.

De plus, la baisse des transferts des expatriés libanais a été inférieure à celle enregistrée par l'ensemble de la région. Le rapport de la Banque mondiale indique en effet que les études empiriques suggèrent que les transferts des expatriés vers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord ont dégringolé de quelque 20 % au cours de la première moitié de l'année.

À titre comparatif, les transferts des expatriés vers la tranche supérieure des pays à revenu intermédiaire ont reculé de 9,9 %. À l'échelle mondiale, ces transferts ont diminué de 5,3 %.

À l'échelle régionale et en termes de volume des transferts des émigrés, le Liban est arrivé second sur 12 pays du Moyen-Orient observés par la Banque mondiale. L'Égypte a raflé la première position du classement avec 7,8 milliards de dollars de transferts en 2009. Sur le plan mondial, le Liban a obtenu la 16e position sur 210 pays, selon le même critère.

En termes de ratio des transferts des expatriés au produit intérieur brut (PIB), le Liban est arrivé premier dans la région et 7e dans le monde avec un ratio de 21,4 %. Ce résultat reflète l'ampleur et la solidité des transferts des expatriés libanais vers leur pays d'origine relativement à la taille de l'économie et à la population du Liban.

Le rapport de la Banque mondiale indique que les transferts des expatriés vers la région en 2008 et 2009 ont été sévèrement affectés par la crise financière mondiale. Néanmoins, en 2008, le Liban a vu les transferts de ses expatriés qui lui étaient destinés bondir de 24 % par rapport aux 5 769 millions de dollars enregistrés en 2007, s'élevant à 7 180 millions de dollars. En 2006, le pays avait reçu de ses émigrés quelque 5 202 millions de dollars, contre 4 924 millions de dollars en 2005 et 5 592 millions de dollars en 2004.

La croissance des transferts des expatriés libanais en 2008 et la faiblesse de leur recul en 2009 peuvent être imputées à deux facteurs. Il s'agit en premier de la résilience dont a fait preuve l'économie libanaise face à la turbulence financière mondiale et qui a encouragé les émigrés à rapatrier une partie de leurs capitaux. De plus, il semble que peu de Libanais ont perdu leurs emplois à l'étranger et notamment dans le Golfe du fait de la crise mondiale. Les expatriés libanais sont en effet souvent qualifiés alors que les licenciements dans le Golfe ont surtout touché la main-d'œuvre non qualifiée.

À la lumière de ces constats, il convient de souligner que les transferts des expatriés contribuent activement à la croissance du PIB du Liban, ces flux étant une source de financement importante pour l'économie libanaise. D'habitude, ces sommes étaient utilisées par les familles des expatriés pour financer la consommation de biens et services de première nécessité. Il semble toutefois que cette tendance a changé au cours des dernières années, les transferts des expatriés étant de plus en plus utilisés pour financer des achats de logements et de terrains.

Source : L'Orient - Le Jour

Séminaire "Marocaines d'ici et d'ailleurs-2ème édition"


"Féminisation de la migration : dynamiques

internationales et spécificités marocaines"

Marrakech - les 18 et 19 décembre 2009


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Fidèle à ses objectifs depuis son inauguration en avril 2009, «Darkoom»,la maison des cultures maroco-flamande, organise durant le mois de novembre en Belgique un riche panel d'activités culturelles et artistiques où prendront part notamment écrivains, altistes, musiciens et cinéastes des deux pays. Dans ce programme, Darkoom met en tête d'affiche le cinéma marocain pour donner un aperçu sur l'évolution du 7e art national à travers ses réalisateurs.

Deux productions sont ainsi programmées dans les salles bruxelloises le 10 novembre: Casa Négra de Nourredine Lakhmari et Les barons, premier long métrage du Belgo-marocain Nabil Ben Yadir. La projection de «Casa Négra» sera suivie d'un débat entre le public et le réalisateur. Côté littérature, des écrivains marocain set belges, flamands en l'occurrence se rencontreront du 13 au 15 novembre à Anvers et Bruxelles pour poursuivre un débat diversifié récemment lancé au Maroc dans le cadre d'une caravane, Da 11s le domaine de la musique, le Palais Bozar abritera le 19 courant un concert de Jil Jilala qui sera précédé d'une table-ronde sur «les voix des années soixante-dix au Maroc et le renouveau des styles musicaux traditionnels»

Source : Le Soir Echos du 9/11/2009

Plus de 5.000 travailleurs immigrés sans-papiers sont en grève dans 1.253 entreprises essentiellement dans le BTP, le gardiennage et la restauration pour demander leur régularisation, selon le dernier décompte donné vendredi par la CGT.

"Une quarantaine de sites sont occupés, ça tourne", a précisé Francine Blanche, secrétaire confédérale du syndicat qui encadre leur mouvement.

Le mouvement a été lancé mi-octobre par les sans-papiers, essentiellement africains, qui demandent une circulaire élargissant le champ des régularisations et dénoncent les différences de traitement de leurs dossiers selon les départements.

Quatre réunions ont déjà eu lieu entre les représentants syndicaux et le ministère de l'Immigration. Sont notamment demandés l'abaissement de la durée de séjour en France de cinq à trois ans pour la régularisation, l'entrée dans le dispositif des personnels de sécurité et la prise en compte du travail au noir.

Ces deux derniers points demandent une intervention des ministères du Travail et de l'Intérieur et risquent donc de retarder l'élaboration d'une nouvelle circulaire, précise une source proche du ministère.

Même si une nouvelle réunion est prévue la semaine prochaine, la CGT entend maintenir la pression.

"Quand un site est évacué, un autre site le remplace, c'est ce qui s'est passé ce matin où les sans-papiers qui occupaient l'agence d'interim Crit près de la gare Saint-Lazare depuis plus de trois semaines ont dû en partir et sont allés immédiatement occuper une agence Manpower à Courbevoie", a précisé Mme Blanche.

Elle dénonce certaines évacuations comme celle, lundi, du chantier de rénovation de la tour First, ex-Axa, occupée par environ 350 grévistes sans papiers "sur simple réquisition de la préfecture, et sans décision de justice, alors que certains des grévistes avaient des badges prouvant qu'ils travaillaient bien sur ce chantier".

"Le droit de grève chez leur donneur d'ordre leur est dénié", a-t-elle estimé.

Au-delà du « phénomène sans-papiers », c'est la première fois qu'une grève aussi importante a lieu dans la sous-traitance", a-t-elle fait remarquer.

Source : AFP

Les associations marocaines en Espagne ont affirmé leur totale adhésion au discours adressé par SM le Roi Mohammed VI à la Nation, vendredi à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte, et aux efforts visant à mettre fin aux complots des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.

Représentant les Marocains établis dans différentes régions espagnoles, ces associations ont exprimé, dans des communiqués parvenus dimanche à la MAP, leur disposition à défendre la marocanité du Sahara et à déjouer les manœuvres et complots des adversaires de l'intégrité territoriale du pays, se félicitant du contenu du discours du Souverain.

Ainsi, la Fédération des entités culturelles catalanes d'origines marocaines (FECCOM), qui rassemble un nombre important d'associations marocains dans cette région d'Espagne, a qualifié le discours royal d'"historique et franc".

Le président de la FECCOM, Mohamed Chaib, qui est également membre du Parlement catalan, a souligné que le Royaume confirme, à travers l'initiative d'autonomie des provinces du Sud, sa ferme volonté de garantir "une vie décente et juste" pour ses fils d'origine sahraouie.

Il a ajouté que la détermination du Maroc d'accorder aux provinces du Sud une place de choix en matière de régionalisation avancée démontre clairement sa volonté d'aller de l'avant dans la consolidation de la démocratie, la décentralisation et la bonne gouvernance locale.

L'Association des travailleurs immigrants marocains en Espagne (ATIME), qui compte plusieurs sections dans les régions espagnoles, a noté que le discours royal, marqué par la clarté et la franchise, a apporté de nouvelles orientations relatives à la question du Sahara marocain, mettant en valeur le rôle que peut jouer la communauté marocaine vivant en Espagne pour la défense de la cause nationale au sein de la société espagnole.

Le président d'ATIME, Kamal Rahmouni, a plaidé pour une large adhésion et mobilisation de la communauté marocaine en Espagne pour faire face aux ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.

L'ONG marocaine CODENAF (Co-développement avec l'Afrique du nord) a relevé, elle aussi, que l'initiative marocaine d'accorder une large autonomie aux provinces du Sud constitue "une solution avancée" à la question du Sahara, appelant à la libération des populations sahraouies séquestrées à Tindouf pour leur permettre de regagner la mère-patrie.

Mohamed Bentrika, président de CODENAF à Almeria (Sud), a indiqué que les Marocains sont unanimes à souligner que le discours royal a été marqué par "la fermeté et la clarté", saluant l'appel lancé par SM le Roi aux instances politiques et acteurs de la société civile pour accomplir leur mission de défense de la cause nationale et d'enracinement des valeurs de citoyenneté.

De son côté, l'Association de l'union des Marocains aux Iles Baléares a affirmé sa disposition à défendre l'intégrité territoriale du Royaume qui constitue la première cause de l'ensemble des Marocains sans exception.

Le président de cette association, Youssef Jouahri, a exprimé son appui total au contenu du discours de SM le Roi à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche verte, réaffirmant la mobilisation des Marocains vivant aux Iles Baléares pour la défense de la marocanité du Sahara et en faveur de son développement.

L'Association marocaine "Adib Biladi", qui est basée à Reus (Catalogne-Nord est), s'est félicitée du contenu du discours royal, notamment en rapport avec la régionalisation, la restructuration du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) et la mobilisation en faveur de la défense de la question de l'intégrité territoriale du Maroc.

El Hassan Jeffali, président de l'association, a affirmé que l'initiative marocaine d'autonomie des provinces du Sud constitue la solution idoine pour clore le dossier du Sahara et contribuer à l'édification d'un Maghreb arabe prospère et développé, pour le bien de ses citoyens.

L'Union des femmes marocaines immigrantes, dont le siège se trouve à Barcelone, a salué le discours royal qui ouvre la voie aux citoyens sahraouis pour gérer leur propres affaires locales et participer à la réalisation du progrès escompté.

La présidente de cette Ong, Naima Anzaz, a souligné, à ce propos, que le projet marocain d'autonomie au Sahara ouvre de larges perspectives pour l'édification d'un avenir meilleur pour les Sahraouis, ainsi que pour la stabilité et la prospérité dans la région du Maghreb arabe.

La section espagnole du Mouvement des démocrates d'origine marocaine résidant à l'étranger a souligné la sagesse de SM le Roi dans la gestion du dossier du Sahara marocain.

Le président de cette section, Houssine Yakhlef, a mis l'accent sur l'importance des initiatives annoncées par le Souverain dans Son discours, pour la réalisation du développement, l'élargissement de la régionalisation et la consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance, se félicitant de l'annonce par SM le Roi de la restructuration du CORCAS.

L'association sportive "Atlético de Marruecos", basée à Madrid, a exprimé son appui total au contenu du discours royal et aux positions sages exprimées par le Souverain au sujet de la question de l'intégrité territoriale du Maroc.

Le président de cette association, Taieb El Hiaiti, a mis l'accent sur l'importance d'agir "avec fermeté" à l'égard de tous ceux qui complotent contre la question de l'intégrité territoriale du Royaume, saluant les initiatives lancées par SM le Roi pour le développement de toutes les régions du Maroc, particulièrement les provinces du Sud.

L'Ong CODENAF-Catalogne a fait part de son plein soutien à l'initiative d'accorder une large autonomie aux provinces du sud, réaffirmant la mobilisation totale de l'ensemble de ses sections dans cette région espagnole pour la défense de la cause nationale.

Oussama Saâdoune, président de cette ONG marocaine, s'est dit convaincu que le Maroc remportera la bataille de l'intégrité territoriale du Maroc "car la légalité internationale et historique est de notre côté", mettant l'accent sur "la conviction de tous les Marocains de la légitimité de leur cause sacrée".

L'Association des immigrants marocains aux Iles Baléares a qualifié le projet d'autonomie des provinces du Sud de "solution globale" au conflit artificiel du Sahara.

L'association a salué l'appel du Souverain à une mobilisation collective pour faire face, de manière ferme, à ceux qui conspirent contre l'intégrité territorial du Maroc.

Le président de l'Association "Atlas" (basée à Salt en Catalogne), Mohamed El Houri, a indiqué que le discours adressé par SM le Roi Mohammed VI à la Nation à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte, constitue un tournant décisif dans la gestion de la question du Sahara, soulignant l'intérêt accordé par le Souverain à la croissance de l'économie et au renforcement de la démocratie qui représentent "deux piliers fondamentaux pour le Maroc".

La Ligue marocaine pour l'éducation fondamentale et la lutte contre l'analphabétisme (Catalogne) a réaffirmé l'attachement de tous les Marocains à leur patrie et leur mobilisation constante pour la défense de leur pays et leurs causes sacrées.

Le président de la Ligue, Mohamed Khlifi, a souligné que le discours royal est venu barrer le chemin aux adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc.

Le discours de SM le Roi Mohammed VI a été hautement salué également par plusieurs associations sahraouies en Espagne.

Ces associations ont exprimé, dans des déclarations samedi à la MAP, leur appui au contenu du discours de SM le Roi, réitérant leur disposition à se mobiliser pour la défense de la marocanité du Sahara et en faveur du développement de cette région du Maroc.

Source : MAP

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