Les services américains des douanes et de l'immigration (ICE) ont annoncé hier le lancement d'une base de données numérique permettant de mieux suivre sur Internet la localisation des immigrés clandestins qu'ils placent en détention.
Il s'agit d'un "outil facile et accessible permettant aux familles et aux avocats de localiser en quelques minutes ceux qui se trouvent sous la garde de l'ICE", a souligné une responsable de cet organisme fédéral, Phyllis Cowen, citée dans un communiqué.
Le système, baptisé ODLS (Système de localisation en ligne des détenus), permettra de localiser une personne en entrant son nom exact, son pays d'origine et sa date de naissance. Le numéro de téléphone du site de détention sera alors communiqué, de même que celui du service des douanes compétent pour la région en question.
Source : Le Figaro
Le colloque international organisé, les 24 et 25 juillet à Casablanca, par le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) sous le thème "Sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels", a clos ses travaux dimanche soir.
Ce colloque a été l'occasion pour des historiens du sport, nationaux et étrangers, des sportifs marocains à la retraite ou en activité et des journalistes spécialisés d'aborder, deux jours durant, la longue histoire des sportifs marocains de l'étranger qui ont contribué à faire du Royaume une terre de sport et un creuset de champions.
Cette rencontre a été également une opportunité pour mettre en exergue l'apport des jeunes champions d'origine marocaine qui investissent de plus en plus dans le développement humain en veillant à la transmission de compétences, de valeurs, du savoir-faire et d'expériences dans différentes disciplines vers leur pays d'origine à travers la création de centres de formation, d'associations et d'entreprises.
Intervenant à la séance de clôture, le président du CCME, M. Driss El Yazami, a présenté les recommandations de ce colloque, dont une proposition de création d'un Musée du sport au Maroc pour faire connaître les sportifs du Maroc et de l'étranger, l'archivage de tous les documents et supports iconographiques et audiovisuels et la préservation de ce patrimoine.
L'organisation de rendez-vous annuel des sportifs, la mise en place d'un plan post-carrière pour certains sportifs, l'encouragement des anciens sportifs à s'occuper de l'enseignement sportif et l'organisation de meetings et de rencontres annuelles internationales dans les différentes disciplines ont été également recommandés par les participants, a-t-il conclu.
Ont pris part à ce colloque, initié en collaboration avec la chaîne de télévision "2M", une centaine de participants, dont des étrangers venus notamment de Belgique, d'Espagne, de France, d'Italie, de Suède, des Etats-Unis d'Amérique et des Emirats Arabes Unis.
Source : MAP
"Les sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels" est le thème du colloque international qui a ouvert ses travaux, samedi à Casablanca, en présence des historiens du sport nationaux et étrangers, des journalistes spécialisés et d'autres acteurs sportifs.
Cette manifestation, organisée par le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) en collaboration avec la chaîne 2M, entend contribuer à la longue histoire des sportifs marocains à l'étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l'immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960.
Les organisateurs ont également prévu de rendre hommage à ces migrants qui ont contribué à faire évoluer le sport national dans ses différentes disciplines.
Le secrétaire général du ministère de la Jeunesse et du Sports, M. Karim Akkari a souligné, à cette occasion, l'importance de cet événement qui constitue une opportunité pour les experts et les hommes de terrain marocains et étrangers pour présenter leur témoignage en retraçant l'histoire glorieuse des stars marocaines ayant marqué l'histoire du sport national et international.
C'est aussi une occasion pour analyser la carrière de la nouvelle génération des sportifs marocains à l'étranger et des contraintes qui s'y rattachent, comme elle permet de débattre des moyens d'une capitalisation mutuelle sur l'ensemble des compétences marocaines à travers le monde afin d'assurer une pérennisation de son rayonnement à tous les niveaux, a-t-il ajouté.
M. Akkari a, par ailleurs, relevé que les avancées technologiques et la vague de la mondialisation ont eu un impact profond non seulement sur la situation de l'émigration marocaine mais aussi le monde sportif devenu au centre de toutes les convoitises.
Cette situation a engendré, selon M. Akkari, deux grandes problématiques. Il s'agit du statut de ces sportifs qui se trouvent devant un choix difficile entre représenter leurs pays d'accueil lors des grandes manifestations sportives ou défendre les couleurs de leur pays d'origine.
La deuxième problématique réside dans les comportements nuisibles aux principes sacro-saints qui constituent les piliers du mouvement sportif mondial, notamment avec le recours massif à la naturalisation qui accroit le déracinement, a-t-il dit.
Après avoir souligné que le sport est un levier majeur du développement durable et un moyen pour conforter la position éminente du pays sur l'échiquier international en tant que pays d'ouverture, de démocratie, de tolérance et de fraternité, M. Akkari a noté que malgré les efforts indéniables fournis depuis des décennies, le pays souffre encore d'un déficit en matière de ressources humaines spécialisées dans les métiers du sport.
Il a, à cet égard, appelé à la conjugaison des efforts pour attirer les compétences sportives marocaines résidants à l'étranger pour bénéficier de leurs expertises et expériences avérées dans ce domaine.
De son côté, M. Younes Ajray, membre du CCME a indiqué que ce colloque s'inscrit dans le cadre des activités initiées par le CCME pour débattre des questions qui intéressent la communauté marocaine à l'étranger, notamment les questions de la langue, de la situation des retraités et les défis socio-économiques qu'affronte la communauté marocaine établie à l'étranger.
Soulignant l'intérêt que ce colloque accorde aux sportifs marocains du monde, M. Ajray a émis le voeux de voir cette rencontre adopter des recommandations susceptibles de contribuer à la recherche des solutions aux défis posés.
Dans une déclaration à la MAP, en marge de ce colloque, M. Idriss El Yazami, président du CCME a précisé que l'objectif principal de ce colloque est de contribuer à l'écriture de l'histoire des sportifs marocains du monde, qui constituent des exemples pour les générations futures, relevant par la même occasion, la participation et la présence à ce colloque de nombreuses stars marocaines, dont le courage et le talent ont marqué l'histoire du sport national et mondial.
Prennent part à ce colloque de deux jours, une centaine de participants du Maroc et de l'étranger venus notamment de Belgique, d'Espagne, de France, d'Italie, de Suède, des Etats Unis d'Amérique, des Emirats Arabes Unies pour débattre des sujets portant notamment sur "les sportifs marocains du monde, champions pluridisciplinaires", "les chemins de l'identité sportive".
Source : MAP
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise un colloque international « Sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels».
En hommage aux sportifs ayant hissé haut le drapeau marocain à l’étranger, Morad Moutaouakkil et Said Belfaqir vous invitent à suivre une soirée haute en couleurs, où chants musiques et spectacles seront les maîtres-mots. Mardi 27 juillet à 211h30.
Entre mémoire, sport et divertissement et en partenariat avec le CCME (Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger, 2M vous propose une soirée dédiée aux sportifs marocains ayant évolué à l’étranger, des stars qui ont porté haut les couleurs nationales dans différentes disciplines sportives.
Seront ainsi présents sur le plateau: Saïd Aouita, Hicham El Guerrouj, Nourredine Naybet, Mustapha Hajji, Abdelatif Benazzi, Hicham Arazi, khalid Rahilou, Nezha Bidouane, Adil Belgaid, Mustapha Lakhsem, Baddou Ezzaki, Mohamed Timoumi, Ahmed Faras, Mohamed Ahansale, pour ne citer qu’eux.
La soirée reviendra sur les parcours brillants et exceptionnels de ces figures sportives. Un hommage sera également rendu aux sportifs qui nous ont quittés.
Seront présents aussi à cette grande soirée Chaker Chelbat, Président de la fédération suédoise de taekwando et Ibtissame Bouharat, membre de l'équipe nationale belge de football.
Une pléiade de chanteurs sera aussi de la partie : Hakim, Cheb Kader, Douzi, One Voice et la très populaire Daoudia.
Divertissement, information, émotion, musique, nostalgie et bonne humeur seront au rendez-vous, ainsi que des reportages avec des images d’archives inédites.
Source : 2mtv
Le ministère délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organisent, les 27 et 28 juillet à Ifrane, le 1er Forum des jeunes marocains du monde, présence de près de 500 participants d'une trentaine de pays.
Organisé sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, ce Forum rassemblera des jeunes, venus d'une trentaine de pays (Maghreb, Afrique de l'Ouest, Europe, Moyen-Orient, Amérique du Nord) , choisis pour leur engagement dans l'action citoyenne, l'entreprenariat ou la création culturelle, indique un communiqué conjoint du ministère et du CCME.
Cet événement a, notamment, pour objectif de permettre les échanges d'expériences entre ces jeunes et entre eux et les jeunes vivant au Maroc.
Les débats porteront notamment sur les thèmes : «La seconde génération en Europe : Réflexions à partir de l'exemple français», «jeunes d'origine marocaine: comportements et attentes», «Engagement des jeunes à travers l'expérience des ONG au Maroc», «L'engagement politique des jeunes en Europe», «Enjeu de la créativité en contexte globalisé : Quand la complexité identitaire devient un faire valoir sur le marché de l'art» et «Langues et création : le rôle des artistes en tant que passeurs de culture entre ici et là».
Le programme prévoit aussi des ateliers sur les thèmes : «Défendre ses droits et s'insérer ici et ailleurs», «S'engager en politique : enjeux et perspectives», «renforcer l'action associative, levier de solidarité», «Construire les nouveaux relais d'information et de communication», «Définir une offre culturelle innovante», «Investir, monter son entreprise : Mythes et réalités» et «Promouvoir la mobilité des compétences au service du développement économique et social».
Au programme figurent aussi une conférence sur «Identité entre unité et multiplicité» ainsi que quatre témoignages de la première génération.
Dans le cadre des préparatifs de ce Forum, l'institut BVA a réalisé, du 17 mai au 11 juin dernier, un sondage d'opinion pour le compte du CCME et du ministère sur un échantillon de 2.610 jeunes âgés de 18 à 34 ans et résidant en Allemagne, Belgique, France, Espagne, Italie et Pays-Bas, selon la même source.
Les résultats de cette enquête seront présentés le 26 juillet à Casablanca par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le président du CCME.
Source : MAP
Les Marocains résidant en Espagne sont au premier rang des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés, à fin juin dernier, à la sécurité sociale dans ce pays, apprend-on jeudi de source officielle espagnole.
Le nombre de travailleurs marocains affiliés à la sécurité sociale s'est établi ainsi à 231.245 personnes, suivis des immigrés équatoriens, avec 176.375 personnes, et des Colombiens, avec 116.176 travailleurs, précise le ministère espagnol du Travail et de l'immigration dans un communiqué.
Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin juin dernier, la 5ème hausse mensuelle consécutive du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale.
Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.899.660 de travailleurs en juin, en hausse de 0,8 pc par rapport au mois précédant.
Sur le total des affiliés étrangers à fin juin dernier, 690.175 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.209.485 proviennent de pays extra-communautaires.
Les régions autonomes de Catalogne (Nord-est) et de Madrid continuent de concentrer près de la moitié du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.
Source : MAP
Un séminaire national sur le thème " Migrations et développement : Quelles perspectives ? " sera organisé, les 24 et 25 juillet au Centre de formation du croissant rouge à Mahdia, à l'initiative d'un consortium composé de trois associations marocaines et une française.
Initié par les associations marocaines "Forum des alternatives", "Institut de formation des agents de développement" et "Association Touya pour l'action féminine" et l'association française "Réseau immigration, développement et démocratie", l'organisation de ce séminaire s'inscrit dans le cadre du projet fédérateur "associations migrantes, associations villageoises: Une mise en réseau pour un développement local et solidaire", indique un communiqué conjoint des quatre ONG.
Le thème du séminaire constitue un enjeu fondamental aussi bien au niveau du Maroc qu'au niveau mondial, note la même source, relevant que ce projet fédérateur est une contribution du mouvement associatif issu de l'immigration en France et des associations partenaires au Maroc pour le renforcement des capacités des sociétés civiles au Maroc et en France.
Il s'inscrit également dans le cadre de l'initiative conjointe UE/PNUD sur la thématique migrations et développement.
Ce séminaire national a pour objectifs de faire le point sur les acquis de cette expérience et de réfléchir sur les rapports Sud/Sud et Sud/Nord et les perspectives de mise en réseau et de structuration de cette dynamique.
Cette rencontre constituera aussi un moment de réflexion sur les enjeux sociaux et culturels de la migration, ainsi que son impact sur les dynamiques du développement.
Source : MAP
La question de « l’identité sportive », ou de la « nationalité sportive » se pose avec acuité lorsqu'on s'attache aux trajectoires des sportifs de haut niveau, marocains ou d'origine marocaine qui ont marqué leur époque de leurs performances et de leur personnalité…Suite
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Avec un taux de mobilité internationale de 15%, soit 50.000 étudiants, les Marocains sont parmi les premières nationalités à investir dans les études à l’étranger contre moins de 5% pour l’Algérie et la Tunisie. Les étudiants marocains sont de plus en plus nombreux à opter pour les écoles internationales. Certes, le phénomène prend de l’ampleur, toutefois, l’intention de partir à l’étranger ne se traduit pas toujours sur le terrain par une concrétisation. C’est ce qui ressort des premiers résultats d’une enquête sur la mobilité éstudiantine marocaine vers l’international intitulée «e-memi», publiés dans le dernier numéro des cahiers du HCP (Haut commissariat au plan) pour la période juillet-août 2010. Lancée en mars 2009 par une équipe de jeunes chercheurs marocains et français au sein de l’université Cadi Ayyad de Marrakech, première université du Maroc en termes d’effectifs d’étudiants et de formations offertes, l’étude a pour objectif de déterminer les facteurs sociaux qui stimulent cette dynamique et de définir les raisons qui incitent les Marocains à vouloir étudier à l’étranger et même y réaliser leur parcours professionnel, sachant les difficultés d’insertion dans l’emploi dans un marché de travail devenu fortement concurrentiel. L’enquête vise donc à comprendre le processus de formation du projet d’études à l’étranger. Plusieurs facteurs sont ainsi examinés dont les caractéristiques socio-économiques de l’étudiant, le parcours scolaire ( primaire, secondaire et supérieur) de l’enquêté, les démarches entreprises en vue de l’inscription dans un établissement supérieur à l’étranger.
Un étudiant assidu à la bibliothèque a 3 fois plus de chance de poursuivre ses études à l’étranger.
L’un des points saillants de l’enquête : la mobilité comme la migration est un phénomène sélectif. Si 65% des étudiants enquêtés déclarent une intention de poursuivre des études à l’étranger, seul un tiers d’entre eux a effectué des démarches concrètes pour y parvenir et encore une proportion moindre partira effectivement à l’étranger. Sexe, fréquentation de la bibliothèque, aide financière des parents…autant de facteurs sélectifs. Un étudiant assidu à la bibliothèque et donc travailleur a 3 fois plus de chances d’avoir cette intention en comparaison avec un étudiant qui ne se rend jamais à la bibliothèque. Cette sélectivité se traduit, également, dans l’effet des facultés.
En d’autres termes, expliquent les auteurs de l’enquête, les étudiants des établissements à accès ouvert (recrutement sans sélection) ont plus de chances d’être partants pour une aventure à l’étranger, comparés aux autres étudiants des établissements sélectifs (recrutement effectué sur dossier et suppose une mention au baccalauréat). Les étudiants de la FMP (Faculté de médecine et de la pharmacie), l’ENCG (Ecole nationale de commerce et de gestion) et l’ENSA (Ecole nationale des sciences appliquées) à accès restreint, affichent clairement qu’ils n’ont pas l’intention de migrer vers l’étranger. Cependant, même cette sélectivité n’est pas la même pour tous au sein même d’un établissement. Elle diffère en fonction du degré de la satisfaction des étudiants du même établissement. Illustration : bien qu’issus d’un établissement à accès restreint, près de 74% des étudiants de la Faculté de sciences et techniques (FST) expriment leur insatisfaction vis-à-vis de leur filière particulièrement en matière de débouchés professionnels et de qualité de formation. 63% des sondés affirment que leurs études actuelles ne correspondent pas à leur souhait lors de la première inscription au supérieur. Conséquence : les étudiants de la FST comme ceux de la FSS (Faculté des sciences Semlalia) et de la FSJES (Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales), insatisfaits de leurs études, considèrent que leurs formations actuellement ne leur permettent pas d’avoir de meilleurs débouchés professionnels et affichent donc leur volonté d’émigrer.
Autre point saillant de l’enquête : les conditions socio-économiques des enquêtés affectent le choix d’étudier à l’étranger. Les étudiants de la FST ont effectué plusieurs demandes d’inscription au moment de l’obtention du bac, contrairement aux étudiants de la FLSH (Faculté des lettres et sciences humaines), qui n’ont pas fait de démarches spécifiques. Les premiers sont généralement issus de familles appartenant aux catégories sociales de statut élevé. Le père et la mère sont soit cadres supérieurs soit travaillant dans les professions libérales. Le niveau d’éducation des parents est également plus élevé, de même que le revenu pour le ménage familial allant de 6.000 à 20.000 DH. Or, les étudiants de la FLSH se distinguent par des caractéristiques socio-économiques beaucoup moins favorables (revenu de ménage des parents faible allant de moins de 4 00 à moins de 1.600 DH, aucun niveau d’éducation pour la mère).
Source : Le Soir
23 juillet 2010
La Communauté marocaine au Canada s'emploie à organiser des activités de promotion du Maroc…Suite
Dans le cadre de la célébration en 2010 des 400 ans de relations économiques entre les Pays-Bas et le Maroc, l'Ambassade des
Pays-Ras à Rabat organisera le Panna Knockout Tour 2010 du 27 juillet au 2 août 2010. Il visitera les villes de Tanger, Casablanca, Al Hoceima et Nador. Pendant les soirées, le public profitera d'un spectacle réalisé par des professionnels du panna comme Mo Boutaka,..Suite
De nombreux jeunes marocains sont tentés par le passage illégal vers l'Europe et beaucoup y perdent malheureusement la vie…Suite
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, les 24 et 25 juillet à Casablanca, un colloque international sous le thème: "Sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels".
Le colloque verra la participation d'historiens du sport, nationaux et étrangers, de sportifs marocains à la retraite ou en activité, de journalistes spécialisés et de représentants des fédérations nationales de diverses disciplines sportives, indique un communiqué du CCME.
Cette rencontre entend contribuer à l'écriture de la longue histoire des sportifs marocains de l'étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l'immigration, en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960.
Elle s'assigne également pour objectif de rendre hommage à ces migrants d'un genre particulier dont le courage et le talent ont marqué toutes les disciplines.
Le programme comprend de nombreuses communications scientifiques devant traiter de la contribution de ces générations aux exploits des pays de résidence et à l'éclosion et au développement du sport marocain.
Ce séminaire sera également un moment privilégié pour débattre des jeunes sportifs nés dans l'immigration et les choix qu'ils sont souvent amenés à faire quant au pays qu'ils vont représenter durant toute leur carrière lors des compétitions internationales.
A l'occasion du colloque, une soirée spéciale dédiée aux sportifs marocains du monde sera diffusée le 27 juillet sur la chaîne de télévision "2M", avec la participation des femmes et des hommes qui ont marqué ou marquent toujours de leur empreinte le sport marocain, toutes disciplines confondues, indique la même source, ajoutant qu'un hommage particulier y sera rendu à quelques figures qui ont écrit les belles pages du sport national.
Source : MAP
Les politiques publiques sont appelées à accompagner et à faciliter le processus d'intégration de la communauté marocaine établie à l'étranger dans les sociétés d'accueil et à "respecter la double nationalité, en tant que potentialité", a affirmé mercredi soir le président du conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami.
S'exprimant lors de l'émission "Nouqat Ala Hourouf" diffusée par la deuxième chaîne de télévision 2M, M. El Yazami a souligné que le respect du processus d'intégration des communautés marocaines résidant à l'étranger, dans leur diversité, pourrait offrir l'opportunité de contribuer à accélérer la cadence du développement que connaît le Maroc dans les tous domaines.
L'immigré marocain reste fidèle à sa patrie et contribue, d'une manière ou d'une autre, au développement de son pays, à travers notamment les transferts, le retour des compétences ou encore sa mobilisation pour défendre les causes vitales du Royaume, a-t-il dit, appelant à changer "notre conception des communautés marocaines et à assimiler les mutations que connaît l'immigration, notamment la question de la double nationalité".
Le président du CCME a fait savoir, à cet égard, que "la préservation des liens avec le Maroc, était l'un des principaux résultats issus d'un sondage d'opinion mené par le CCME auprès des jeunes d'origine marocaine dans six pays européens.
Evoquant la question de la "féminisation de l'immigration", M. El Yazami a noté que ce phénomène international touche également les communautés marocaines à l'étranger et reflète les mutations sociologiques positives que connaît le Maroc, notamment celles relatives à l'égalité des sexes.
Pour lui, le fait que les Marocains occupent la première place en terme d'obtention d'une nationalité étrangère, est un indicateur de la dynamique et de la capacité des marocains à s'intégrer dans les pays d'accueil.
Concernant la chose religieuse, le président du CCME a souligné la nécessité de disposer de cadres qualifiés aptes à encadrer les jeunes et à répondre à leurs questions et préoccupations, appelant également à élargir l'offre culturelle marocaine et à faire connaître la diversité culturelle du Royaume auprès des membres de la communauté établie à l'étranger.
En relation avec le sujet de l'immigration clandestine, M. El Yazami a affirmé que le Maroc est devenu désormais un pays d'accueil, rappelant à ce propos que le Royaume est le 2ème pays signataire de la Convention des Nations-Unies sur les droits des migrants et membre de la convention de protection des réfugiés.
Pour ce qui est de la participation politique des marocains résidant à l'étranger, M. El Yazami a précisé que cette question nécessite un débat sérieux avec tous les acteurs concernés, soulignant que le traitement par le Conseil de cette question demeure lié à deux préoccupations majeures, à savoir "l'adoption d'une approche élargie de la citoyenneté et de la participation à la vie politique de la nation'' et "la nécessité d'assurer une présence civile et politique conséquente dans les pays de résidence".
Source : MAP
Le secrétaire général de la Fondation du Forum d'Assilah, M. Mohamed Benaïssa a estimé, mercredi, qu'il s'avère "inadmissible" que les gouvernements des pays d'accueil décident de manière unilatérale du sort des immigrés établis dans leur territoire.
"Quand le pays hôte décide de gérer la question migratoire sans coordination avec les gouvernements des pays d'origine, cela se traduit par l'adoption de lois discriminatoires qui éveillent des sentiments de peur et de suspicion vis-à-vis de l'étranger", a souligné M. Benaïssa, à l'ouverture du colloque sur le Droit et la migration.
"Nous comprenons que l'Europe fait face à une conjoncture économique difficile", a-t-il indiqué, relevant que "les périodes de crise ne sont pas le moment idéal pour légiférer, d'autant plus lorsqu'il s'agit d'une question aussi délicate et complexe que celle de la migration".
Mettre en place des lois dans pareilles circonstances ne peut que traduire "l'objectif inavoué de resserrer l'étau autour de l'émigré dans une optique raciste et discriminatoire", a-t-il poursuivi.
Pour sa part, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a fait remarquer que la problématique juridique est parmi les volets les plus complexes ayant trait à la question migratoire.
Il a, en outre, insisté sur le fait que la migration ne constitue point une source de problèmes et qu'il faut la percevoir comme étant un phénomène positif et générateur de richesses.
Les pays industrialisés, à leur tête ceux du continent européen, avaient tiré un grand profit de la migration, a-t-il rappelé, faisant remarquer que des études récentes ne cessent d'insister sur le fait que ces pays ont encore besoin d'émigrés.
Or, en dépit de ces recommandations et face à la complexité croissante du problème de la migration, "la tendance actuellement en Europe favorise les mesures restrictives et hostiles envers les étrangers sous un angle sécuritaire" qui confond maîtrise des flux migratoires et lutte contre le terrorisme et le crime organisé, a-t-il précisé.
Une telle conception des choses, a-t-il estimé, entrave le processus d'intégration et de cohabitation positive au sein des pays d'accueil de même qu'elle engendre des tensions sociales et un extrémisme politique qui font que l'émigré et sa famille se trouvent contraints de vivre dans une situation qu'il a qualifiée de "très délicate".
Source : MAP
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