En marge du lancement de l'opération Marhaba 2010, ce samedi 5 juin, ce sont surtout les tarifs de la traversée du détroit qui intéressent les MRE qui veulent venir au Maroc. Après une forte inflation en 2009, certains trajets sont devenus moins chers cette année, d'autres ont encore augmenté. Enquête et réactions.
Comparer les prix pour trouver le meilleur moyen de passer de l'Europe au Maroc, déjà réputé pour être un des détroits les plus cher à passer en bateau, est un véritable casse-tête. Quel trajet, port de départ et d'arrivée choisir? Quelle compagnie? Vaut-il la peine de passer par une agence de voyage?
En règle générale, une agence de voyage sera toujours plus chère que si l'on prend les billets directement auprès des compagnies navales, mais parfois, en connaissant bien le marché par ailleurs plutôt opaque, elles peuvent faire bénéficier leurs clients d'offres intéressantes. Sur notre forum, une petite agence de Los Barrios Cadiz, pas loin de Algeciras, a ainsi été citée en exemple.
Un véritable comparateur en ligne qui prendrait en compte les prix des trois grands opérateurs – Acciona, Comarit et FRS – pour les différents trajets n'existe pas. De plus, ces compagnies ne facilitent pas la chose en ne dévoilant leurs tarifs qu'à la dernière minute, ce qui est particulièrement flagrant cette année. Ainsi, même si la mise en service du port de Tanger Med a été annoncé comme la grande nouvelle de cette année, les réservations sur ce trajets ne sont possibles seulement à moins de deux semaines avant le départ. Les prix pour la période de pointe qui débute en mi-juillet restent incertains.
Almeria-Melilla, moitié moins cher que Almeria-Nador en fauteuil touriste
A titre indicatif, nous avons pu comparer les tarifs qui devraient intéresser les Marocains originaires de la région de l'Oriental: les trajets Almeria-Nador et Almeria-Melilla, proposés sur internet par Acciona (qui regroupe FerriMaroc, Trasmeditteranea et EuroFerrys). En 2009, les prix pour les passages en fauteuil touriste entre Almeria-Nador et Almeria-Melilla étaient au même prix, à 50€ chacun. En 2010, ces tarifs ont beaucoup évolués – et en sens inverses. Pour la date du 14 juillet, Almeria-Nador serait à 65 euros, soit une augmentation de 30%. En choisissant Melilla comme destination, une personne devrait seulement payer 33,70 euros ce même jour, ce qui représente un baisse de 33% sur le prix de l'année dernière, et presque moitié prix par rapport aux trajet Almeria-Nador! Pourtant, les deux ports ne sont situés qu'à quelques kilomètres l'un de l'autre.
Par contre, en voiture les prix varient moins, si ce n'est en comparaison à l'année dernière. Un passager en fauteuil touriste avec son véhicule de moins de 1,80m fois 4,5m payera 249 euros le trajet Almeria-Melilla et 259 euros le trajet Almeria-Nador. Mais selon les grilles de 2009, les usagers ne payaient que 144 euros pour ces trajets dans les même conditions l'année dernière. La dessus, Acciona se serait donc permis une augmentation de 73% et de 80% respectivement!
Les Marocains résidants à l’étranger demandent l'intervention des autorités
Les réactions à ces augmentations ne se sont pas faites attendre. De nombreuses discussions sur les forums ainsi que des commentaires sur les articles correspondant en témoignent. Les associations réagissent. Ainsi, l'association pour l'amitié Europe Maroc (AAEM), basée à Creil, a déploré dans un récent communiqué de presse « cette augmentation insupportable et l’opportunisme et la rapacité des compagnies maritimes. » Dans un contexte où, selon l'association, les Marocains d'Europe étaient les premiers à être touchés par la crise, et qu'en même temps, le Maroc a besoin de ses concitoyens à l'étranger pour participer à l'économie nationale, l'AAEM se pose des questions quant aux autorités marocaines.
« Le Ministre des MRE va-t-il intervenir cette fois-ci? », demande Amar el Farissi, président de l'AAEM, dans son communiqué du 30 mai. « Le haut Conseil des MRE va-t-il répondre présent par la prise en charge de cette question et trouver une solution rapide? » continue-t-il, et se pose finalement la question si, « comme toujours », les MRE resteront les « vaches à lait » des sociétés maritimes? A entendre cela, l'opération marhaba risque de ne pas suffir pour atténuer la colère des Marocains résidants à l’étranger.
Source : Yabiladi
Plusieurs villes de Catalogne (nord-est), région d'Espagne avec une population immigrée importante, envisagent d'interdire le voile intégral à l'image de la décision prise cette semaine par Lérida, indiquent mercredi plusieurs journaux.
"La croisade des partis politiques contre la Burqa s'étend en Catalogne face à la perplexité des musulmans", écrit le quotidien El Pais indiquant que six municipalités de cette riche région autonome vont débattre d'un arrêté pour interdire le voile intégral dans des lieux publics.
Le journal catalan La Vanguardia relève la préparation de textes en ce sens à Reus, El Vendrell, Tarragone, Tarrega et Cervera par le parti d'opposition Parti populaire (PP, droite), par les nationalistes catalans de CiU (centre-droit) ou bien par le petit parti d'extrême droite Partit per Cataluna.
La maire socialiste de la municipalité de Cunit, Judith Alberich, devait parallèlement présenter mercredi une motion devant son conseil pour interdire le port du voile intégral dans les édifices municipaux.
Cunit devrait ainsi être la deuxième ville espagnole à interdire le voile intégral dans les espaces municipaux après l'adoption d'un arrêté en ce sens par la ville de Lérida, dirigée par les socialistes.
Mme Alberich qui est également sénatrice, prévoit de présenter une motion au Sénat afin de "poser le problème de l'interdiction du voile intégral en Espagne", selon La Vanguardia qui cite l'édile. "Cette question doit s'étendre à toute la Catalogne et au reste de l'Etat", a affirmé l'élue socialiste.
La secrétaire d'Etat à l'Immigration Anna Terron a écarté l'engagement d'un débat national sur le thème indiquant que "ce gouvernement cherche à se concentrer sur les problèmes réels" alors que les interdictions en Catalogne relève d'une "peur diffuse face à la différence".
L'Espagne est un pays où l'immigration explose depuis les années 1990. La population issue de pays musulmans, notamment du Maroc, a fortement augmenté. Une importante communauté pakistanaise réside en Catalogne.
Une interdiction du voile intégral islamique fait débat dans plusieurs pays européens, comme la France et la Belgique.
Source : AFP
Quelques semaines après la nomination médiatisée de sa nouvelle présidente, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), est enterrée. Brutalement, au détour d'un amendement de la commission des lois du Sénat. Sans consultation, la voici cannibalisée par ce nouveau défenseur des droits qui avait déjà englouti la défenseure des enfants, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) et le médiateur.
La réforme constitutionnelle de 2008 avait donné naissance à un fantôme au nom séducteur, le défenseur des droits, mais sans chair ni os, sans contenu ni périmètre. Depuis, cette créature bureaucratique a vampirisé quatre autorités indépendantes, qui avaient en commun d'avoir irrité le pouvoir. La CNDS a stigmatisé les abus de gardes à vue ou la pratique systématique de la fouille à nu ; la défenseure des enfants a émis de vives critiques sur le traitement des mineurs dans les centres de rétention.
La Halde, créée en 2004 pour satisfaire une exigence européenne, a elle aussi souvent déplu à l'exécutif. Ses avis sur les statistiques ethniques et sur l'introduction de tests ADN dans les procédures de regroupement familial ont contrecarré les projets gouvernementaux. Et la Halde a franchi les frontières de l'acceptable en publiant les résultats accablants d'un testing réalisé sur les entreprises du CAC 40. La lutte contre les discriminations s'arrête aux amis du Fouquet's...
De 2005 à 2009, le nombre de réclamations adressées à la Halde a été décuplé pour dépasser 10 000. Connue par 40 % des Français, elle s'est affirmée comme l'une des autorités administratives indépendantes les plus dynamiques. La Halde a-t-elle failli ? Ou bien, au contraire, trop connue, trop efficace, est-elle devenue si gênante qu'elle devait rentrer dans le rang ?
Les partisans de cette absorption assurent faire disparaître la Halde pour mieux la fortifier. Cet amour du paradoxe cache mal une manoeuvre que nous devons dénoncer. Comme les autres autorités administratives indépendantes qui seront fusionnées, la Halde sortira dénaturée de cette opération. Aujourd'hui, elle dispose d'un président inamovible, nommé pour cinq ans, d'un pouvoir de recommandation générale, d'un rapport annuel, autant d'éléments qui ont contribué à son indépendance et à son influence.
A la différence des autres autorités, la Halde disposait également, en plus de son collège, d'un comité consultatif. Cette instance, qui participe à l'élaboration des délibérations, constituait un véritable lien avec la société civile, et a largement contribué à faire connaître la Halde et affirmer sa légitimité auprès des associations et du public.
Demain, l'autorité indépendante deviendra un rouage parmi d'autres dans une grande machine qui décidera de son orientation, de ses publications, de ses recommandations. Son délégué sera révocable à tout moment, son collège n'aura qu'une voix consultative, ses délégations régionales ne sont pas assurées de continuer d'exister, et le dialogue continu avec les acteurs sociaux sera définitivement rompu.
La création de la Halde procédait d'une prise de conscience des discriminations dans notre société. Enfin, elles étaient considérées comme de nouvelles inégalités à combattre. Enfin, les victimes pouvaient espérer que leur sexe, leur origine, leur orientation sexuelle ou leur handicap cessent de les exposer à une mort sociale. La Halde démontrait que l'égalité républicaine pouvait être un droit réel, et non un simple slogan de campagne électorale.
La dilution de la Halde s'inscrit dans une longue liste de renoncements et de reculades du gouvernement en matière d'égalité et de cohésion sociale. Le fameux plan Marshall des banlieues a fait long feu ; le CV anonyme, adopté par le Parlement, n'a jamais été appliqué. Que reste-t-il des promesses faites par le candidat Sarkozy aux jeunes des quartiers populaires ? Rien. D'autres chantiers ont été jugés prioritaires : le funeste débat sur l'identité nationale et l'obsession de la burqa...
Source : Le Monde
Il aura fallu plus de 40 ans pour que les autorités françaises se décident à supprimer les discriminations au détriment des anciens combattants étrangers. Toutefois, pour la militante d’origine marocaine Naïma Charaï, il est trop tôt pour crier victoire.
Les anciens combattants étrangers attendaient une telle décision depuis plusieurs décennies: l’égalité des pensions entre anciens combattants français et ceux issus des anciennes colonies.
Le Conseil constitutionnel français a en effet décidé d’abroger plusieurs lois passées en 1981, 2002 et 2006, qui maintenaient l’inégalité de traitement décidée dans les années 1950. A l’époque, il avait été décidé de “cristalliser” les pensions des anciens combattants dépourvus de la nationalité française sous prétexte de prendre en compte les différences de coût de la vie dans chaque pays. Résultat: des écarts de pensions de un à dix entre un ancien combattant marocain et son collègue français. L’émotion suscitée par le film Indigènes avec Djamel Debbouze avait provoqué une réforme permettant une amélioration limitée des revenus, mais sans jamais atteindre l’égalité complète.
Or c’est ce que recommande le Conseil constitutionnel français dans sa décision rendue publique la semaine dernière. Saisis dans le cadre d’une nouvelle procédure –la question prioritaire de constitutionnalité-, permettant à n’importe quel citoyen s’estimant lésé par une loi qu’il ne jugerait pas en conformité avec la constitution, les sages ont demandé au gouvernement de présenter aux députés un nouveau texte permettant l’égalité entre tous les anciens combattants.
Cette décision pourrait concerner plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Naïma Charaï, conseillère régionale socialiste et présidente de l’association “Les Oubliés de la république”, reconnaît qu’il s’agit d’une “décision historique” qui vient clore une bataille de 40 ans menée par les associations et les victimes de cette injustice, notamment devant les tribunaux. Mais elle tient à rester vigilante:
Selon Naïma Charaï, “La décision du Conseil constitutionnel indique la date butoir du 1er janvier 2011, mais nous ignorons si le gouvernement sera prêt à cette date. Peut-être sera-t-il tenté de traîner les pieds, car après la loi, il faut publier les décrets d’application, ce qui peut parfois ne jamais se produire.”
Mais ce qui l’inquiète le plus est l’ambiguïté qui réside dans le texte des sages où il est question de rétablir une égalité de traitement entre anciens combattants sur la base du lieu de résidence et non pas de la nationalité.
Ce qui pourrait aboutir à une égalité entre résidents français, mais pas entre résidents marocains et résidents français par exemple. Naïma Charaï, dont le père est un ancien combattant marocain, entend bien rappeler au gouvernement qu’une proposition de loi a été déposée dès 2008 par le député et président de la région Aquitaine Alain Rousset visant à rétablir l’égalité complète…
Source : Aufait
Les dispositions du code de la famille dénotent l'intérêt pour la promotion de la situation notamment de la femme et de l'enfant marocains en général aussi bien dans le Royaume que dans les pays d'accueil, a indiqué, mardi à Hasselt en Belgique, Anas Loukili, juge attaché à l'ambassade du Maroc en Belgique et au Luxembourg.
Animant une rencontre-débat avec des membres de la Communauté marocaine de la province flamande du Limbourg, M. Loukili a souligné que ce code s'inscrit dans le processus de développement global que connaît le Royaume et contribue à la consolidation des bases de la société marocaine démocratique et moderne et au renforcement des liens des MRE avec leur pays d'origine.
Le magistrat a dans ce sens indiqué que des campagnes de sensibilisation ainsi qu'une série de mesures ont été prises pour l'application des dispositions du Code de la famille, mettant en relief les mécanismes d'accompagnement juridique pour son application à la communauté marocaine dans les pays d'accueil.
Rappelant les différentes étapes qui ont précédé l'adoption de ce code, M. Loukili a donné un aperçu sur les nouveautés apportées, entre autres, le droit du divorce par consentement mutuel, le mariage de la femme sans l'autorisation préalable de son père ou de son tuteur, et la protection du droit des enfants, tout en intégrant les accords internationaux relatifs aux droits de l'enfant auxquels a souscrit le Maroc.
A l'issue de cette présentation, le magistrat a animé un débat avec l'assistance et explicité plusieurs questions relatives au mariage, au divorce, à la nationalité de l'enfant issu de mère marocaine et à l'héritage.
Intervenant à cette occasion, l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, Samir Addahre a mis l'accent sur les spécificités culturelles, sociales, politiques et économiques des pays d'accueil et les questions qui en découlent en matière d'application de ce code, soulignant l'intérêt particulier accordé par S.M. le Roi Mohammed VI à la situation de la femme et de la famille marocaine notamment à l'étranger.
Le diplomate a rappelé que ce texte s'inscrit dans la droite ligne d'un processus de modernisation voulu par S.M. le Roi à plusieurs niveaux tant économique, politique, culturel que social.
Qualifiant de «révolution majeur» ce code de la famille, M. Addahre a souligné que le Maroc est désormais «en avant-garde» des pays arabo-musulmans.
Cette rencontre, marquée par la présence d'une centaine de membres de la communauté marocaine, a été organisée par l'ambassade du Maroc en Belgique et au Luxembourg en partenariat avec la Province du Limbourg et l'association «Voem» des MRE active dans cette région flamande de la Belgique.
Source : MAP
La soprano marocaine Samira Kadiri sera à Paris le 5 juin prochain pour recevoir la médaille que lui décernera l'Académie des Arts-Sciences-Lettres, lors d'une cérémonie qui aura lieu au Salon “Opéra” de l'hôtel Intercontinental.
Cette distinction récompense les efforts déployés dans les divers domaines des Arts, des Sciences et des Lettres.
Outre Samira, quatre autres personnalités marocaines représentant des domaines aussi divers que la musique, la peinture et l’écriture seront primées à cette occasion. Il s'agit du plasticien Mohammed Sanoussi, du docteur Robert Chastel et de Me Saad Lahrichi.
La société académique des Arts-Sciences-Lettres occupe depuis 1915 - date de sa création - une place privilégiée dans le cadre de l’encouragement et de la promotion de l’art, de la culture et de la francophonie.
Source : Aufait
Le quotidien italien La Republicca a révélé que plusieurs assureurs italiens pratiquent un « tarif ethnique » pour l'assurance auto. Un « risque pays », c'est la formule qu'ils ont trouvé pour augmenter les primes des populations immigrées en Italie. Selon l'enquête, les ressortissants roumains et marocains sont les premières cibles de ces tarifs, qui peuvent être jusqu'à 20% plus cher que ceux appliqués aux Italiens.
Les ressortissant des États-Unis ne seraient pas considérés « à risque », ni les Allemands ou Français par exemple. Mais pour les Roumains et Marocains, c'est autre chose. En faisant des recherches auprès des centres d'appel des assurances et à travers des formulaires de devis d'assurance en ligne, le journaliste Vladimiro Polchi a pu constater des divergences importantes.
La multinationale Zurich Connest était l'une des assurances testées. Ainsi, toutes choses égales par ailleurs, un client masculin, célibataire, résidant à Rome, diplomate, né le 24.02.1973, qui veut assurer une Fiat 500 C1.2 Lounge (essence), neuve, immatriculée en janvier 2010 et assurée pour la première fois, payera 1040,76 euros s'il est Italien ou Étasunien. S'il est Roumain ou Marocain, il payera 1251,14 euros, soit 210 euros de plus. Pour l'assureur Carige Assicurazioni du groupe bancaire Carige, le journaliste en arrive à une différence de 295 euros par an pour une voiture d'occasion.
Tous les assureurs italiens ne pratiquent des « tarifs ethniques »; La Republicca cite Genialloyd et la Milano Assicurazioni. Mais ce genre de discrimination serait tout à fait légal, selon l'association des consommateurs Altroconsumo. Selon elle, depuis la libéralisation de 1994, toute entreprise a le droit d'appliquer ses propres tarifs, du moment qu'elle les dépose à l'ISVAP (Institut de vigilance sur les assurances privées et d'intérêt collectif). Si elle considère un groupe d'un certaine nationalité à plus haut risque, elle peut se baser là dessus pour augmenter le tarif. « Le client doit alors espérer sur la libre concurrence » pour que d'autres assureurs proposent des meilleurs tarifs.
Interrogé par le journaliste à ce sujet, l'ISVAP, chargé de veiller sur le marché des assurances en Italie, ne s'est pas exprimé.
Pourtant, l'avocat Maître Paggi estime que cette politique tarifaire est clairement contraire à la loi sur l'immigration en Italie, qui stipule à l'article 43 que l'accès différencié à un service, basé seulement sur la nationalité d'une personne, est discriminatoire et, par conséquent, interdit.
Ce traitement discriminatoire a poussé Anna, une Roumaine qui a vu sa prime d'assurance augmenter de 250 euros, à se poser des questions. « En somme, faisons nous plus d'accidents que les autres ou sommes nous considérés comme un peuple de voyous? ».
Source : Yabiladi
Pour sa 2ème édition, le « Festival Culturel Marocain de Toulouse» , porté par le consulat Général du Maroc à Toulouse, la mairie de Toulouse et un collectif d’associations, présente durant 3 jours, les 4, 5 et 6 juin à Toulouse sur les sites du musée d’Art Moderne et Contemporain des Abbatoirs, au jardin Raymond IV et au quai de la Viguerie sur la Garonne en plein coeur de la ville.
Le festival culturel marocain présente durant trois jours, la diversité des expressions artistiques de ce beau pays: le Maroc. Musique, arts plastiques, cinéma, gastronomie, calligraphie, ateliers, conférences, débats et forums, présentations de parures et costumes marocains sont au rendez-vous de cette deuxième édition.
« Ce festival se veut un grand rendez-vous de culture authentique, un intense moment de plaisir, de partage et d’amitié. Et, pourquoi pas un voyage au cœur d’une civilisation ancrée depuis plus de 6 000 ans dans l’histoire. Cette manifestation se veut l’expression d’une culture qui plaide la paix, la tolérance, la diversité, l’amitié, le respect des autres cultures et religions, toutes les autres, sans aucune discrimination » http://festivalmaroctoulouse.com
Source : LaVieMarocaine
Le nombre d'Espagnols demandant à aller travailler à l'étranger a fortement augmenté avec la crise économique et a été multiplié par deux entre avril 2008 et avril 2010, a affirmé mardi le groupe de travail intérimaire Adecco dans un communiqué.
"Le nombre de demandeurs d'emplois hors de notre pays a doublé au cours des deux dernières années, coïncidant (...) avec la récession (...), selon les données du département de mobilité internationale du groupe Adecco".
Le profil type du candidat à l'exil, selon Adecco: un homme jeune très qualifié, qui choisit une fois sur deux de rester sur le continent européen.
Le nombre d'Espagnols inscrits sur les listes électorales a l'étranger a augmenté de 118.145 entre avril 2008 et avril 2010. "Ce qui permettrait d'affirmer qu'ils se sont déplacés hors d'Espagne pour travailler ou accompagner un proche ayant traversé la frontière pour raisons professionnelles", selon le communiqué.
Le numéro un mondial du travail intérimaire explique ces migrations par "la situation du marché du travail espagnol (où les contrats précaires pullulent) et l'augmentation du chômage".
Par ailleurs, les Etats-Unis et la plus grande partie des pays de la zone euro offrent des possibilités "plus compétitives et attractives", selon Adecco.
L'Espagne, terre d'émigration a de multiples reprises de l'Histoire, est devenue une terre d'immigration depuis le milieu des années 1990, quand le pays a enregistré une forte croissance économique dopée par la construction.
Mais la bulle immobilière a éclaté et l'économie est rentrée en récession fin 2008. Le taux de chômage, qui avait atteint un plancher historique sous les 8% à l'été 2007 a connu une accélération vertigineuse et s'élève actuellement à plus de 20%, record de la zone euro.
Les immigrés arrivés en masse en Espagne depuis les années 1990 étaient eux plutôt des hommes non qualifiés travaillant dans le secteur de la construction ou les services touristiques.
L'Espagne comptait au 1er janvier 2010 près de 47 millions d'habitants, dont 5,7 millions d'étrangers, soit 12,2% du total contre 11,3% un an auparavant.
Source : Le Monde/AFP
Le thème choisi par le Conseil national des marocains de France (CNMF) était large et ambitieux, voulant balayer le champ de l’évolution des migrations et les effets déjà observés d’une des crises économiques majeures à laquelle l’Europe se trouve aujourd’hui confrontée.
Préparés au dernier trimestre 2009 pour des raisons d’organisation bien compréhensibles, les intervenants à ce colloque international n’étaient pas en mesure d’anticiper l’accélération de la dégradation de la situation économique qui a frappé les pays de la zone euro, et en particulier ceux du Sud de l’Europe.
Toutefois, il était vraisemblable que le ralentissement de l’activité économique mondiale observé à compter de la mi-2008 conduise tout droit à une crise de l’emploi. Avec pour constat, un recul observé des migrations de travail dans l’ensemble des pays de l’OCDE.
Les statistiques reflètent malheureusement la traduction d’un raidissement des autorités publiques des pays de l’OCDE à l’encontre des flux migratoires. Particulièrement en Espagne, où l’instauration du système de nomination par les employeurs provoque un net recul des nouvelles entrées de 200 000 personnes en 2007 à 137 000 demandeurs en 2008. Mais aussi en Australie, un des Etats qui ne connaît pourtant pas la crise, mais qui accuse une baisse annualisée de 11% des migrations temporaires de travailleurs qualifiés entre février 2009 et février 2008.
Le Royaume-Uni (chute de 54% des nouvelles demandes acceptées au 1er trimestre 2009 sur le 1er trimestre 2008) n’est pas en reste, de même que l’Irlande. Et que dire du contingent d’entrée de travailleurs non saisonniers, réduit drastiquement en Espagne de 15 000 en 2008 à 900 en 2009, et en Italie s’écroulant de 150 000 en 2008 à zéro en 2009 !
L’Espagne offre un bon exemple de la détérioration des conditions économiques et sociales de la situation des travailleurs immigrés. Car ils sont parmi les plus affectés par la détérioration du marché de l’emploi, exposés sur des secteurs sensibles aux fluctuations conjoncturelles (secteur du bâtiment et de la construction en Espagne), et demeurent pénalisés du fait de contrats de travail moins protecteurs que ceux des autochtones… ou des immigrés « privilégiés » (latino-américains, qui bénéficient automatiquement de la double nationalité). Surreprésentés dans les professions les moins qualifiées, les très petites entreprises (TPE) appartenant à des immigrés sont souvent davantage exposées au risque de faillite. Enfin, constatons que les immigrés tendent à faire l’objet d’une discrimination croissante à l’embauche et en cas de licenciement.
Dans son rapport 2009, intitulé « Perspectives des migrations internationales », l’OCDE relève que les immigrés sont parmi les plus touchés par la détérioration du marché du travail, pour les raisons exposées ci-dessus. Certes, l’emploi indépendant peut parfois constituer un refuge lorsque la situation du marché de l’emploi est défavorable, mais les entreprises contrôlées par les immigrés semblent être plus vulnérables aux chocs économiques, du fait de leur taille réduite et des difficultés à accéder au marché du crédit.
Notons aussi que la perception générale des populations, en période de crise économique et de chômage élevé, tend à considérer que les immigrés sont en concurrence ouverte sur le marché de l’emploi avec des autochtones au chômage. En conséquence, la pression des pouvoirs publics aux frontières se renforce pour dissuader les entrées, alors que, parallèlement, les immigrés au chômage sont plus ou moins « invités » à rentrer au pays.
Conséquence concrète de la crise économique en Occident : les transferts monétaires des marocains résidant à l’étranger (MRE) enregistrent un recul de 14,3% depuis le début de l’année 2009 par rapport à la même période 2008. Le montant total des transferts réalisés par les MRE en 2008 s’établit à 53,65 milliards de dirhams (5, 93 milliards d’euros) contre 57 milliards de dirhams (6,38 milliards d’euros) en 2007. Rappelons qu’avec une part de 16%, les transferts constituent pour le Maroc, après les biens et services, la principale source de devises pour le pays.
L’inquiétude des participants au colloque est manifeste : ils craignent que les immigrés, une fois de plus, ne soient pris en compte en tant que variable d’ajustement (de l’emploi) des pays de l’OCDE. L’exemple espagnol, certes influencé par des échéances électorales à venir et le poids des exécutifs régionaux, est symptomatique d’une situation de plus en plus dégradée.
Les invitations explicites au retour, la substitution autochtones/immigrés dans certains secteurs traditionnels (agricole par exemple) illustrent la pression croissante sur la population immigrée en même temps qu’augmente sa précarité (par exemple : délai de cotisation nécessaire à la sécurité sociale lors du renouvellement de la carte de séjour,…).
Confronté à cette crise sans précédent, le gouvernement marocain, via le Ministère chargé des marocains résidant à l’étranger, a développé une approche prospective innovante, souhaitant d’une part créer un espace de dialogue fructueux et positif entre Nord et Sud, et voulant d’autre part accompagner les immigrés retournant au pays grâce à un volet économique et social élargi, incluant des aides financières ciblées sur l’investissement productif (subventionnées à hauteur de 10% par l’Etat via un mécanisme financier de la Caisse des dépôts et de gestion marocaine) et un large portefeuille de mesures sociales.
Source : Atlas info
Le programme 2010 d’estivage destiné aux Marocains résidant à l’étranger pour cet été a été présenté jeudi 27 mai à Rabat par le ministre des Marocains résidant à l’étranger, Mohamed Ameur.
Le programme de cette année comprend quatre volets : "administration et juridique", "culture et récréation", "économie et développement" et "information et communication".
Détails du programme national d’estivage des MRE :
Administratif et juridique
Renforcement des services d’accueil
Création de "Dar Al Maghariba" (maisons des marocains) à Casablanca, Agadir, Tanger et Oujda
Meilleur traitement des doléances
Organisation d’ateliers de sensibilisation et de formation sur le droit de la famille
Culture et récréation
Organisation d’universités d’été au profit de 600 jeunes marocains du monde dans 11 villes marocaines
Participation de 160 enfants issus de familles démunies aux programmes des colonies de vacances
Participation de 230 jeunes MRE à la célébration du 11ème anniversaire de la Fête du Trône
Organisation du premier forum des jeunes marocains du monde, avec la participation de 500 jeunes de l’étranger
Organisation du 7ème Raid des Marocains du Monde
Économie et développement
Suivi de la dynamisation du Fonds "MDM Invest" qui vise la création de 1000 PME des Marocains résidant à l’étranger
Information et communication
Lancement de la nouvelle version du site internet du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger
Présentation du guide des MRE 2010 en plusieurs langues
Mise en place de supports sur les questions des Marocains du monde
Organisation de rencontres d’information dans les préfectures et provinces du Royaume
Rrappeler qu’à l’occasion de l’Opération Transit 2010, prévue du 5 juin au 15 septembre 2010, le Maroc prévoit d’accueillir quelque 2,5 millions de Marocains résidant à l’étranger.
Source : Bladi.net
Une rencontre de communication a réuni récemment à Tarragone, à l'initiative du consulat du Maroc à Tarragone, différentes associations représentant les Marocains établis à Tarragone et Lérida (Catalogne) ainsi que dans la Communauté Autonome d'Aragon (Nord de l'Espagne).
La rencontre a été consacrée à l'examen des préoccupations sociales et des questions administratives intéressant cette communauté, ainsi qu'aux facilités accordées pour le renouvellement des documents administratifs surtout à l'approche des vacances d'été.
La rencontre, animée par le consul du Maroc à Tarragone, Abdelkader Moslih, et à laquelle ont pris part les représentants des associations de la communauté Marocaine à Reus, Tarragone, El Vendrell, Calafell, Roda de Bara, Lérida et Aragon, a été axée sur les procédures administratives et les facilités pour la délivrance de la nouvelle carte d'identité magnétique comme premier pas pour l'obtention du passeport biométrique, selon un communiqué du consulat du Maroc à Tarragone.
Dans ce contexte, le diplomate Marocain s'est attelé à donner d'amples explications sur les procédures pour la délivrance du nouveau passeport biométrique, une opération qui coïncide avec les vacances d'été des Marocains établis dans ces circonscriptions et dont les nombre avoisine les 100.000 personnes.
M. Moslih a également fourni des explications sur les facilités mise en place par le consulat pour la délivrance du nouveau passeport biométrique à travers un renforcement du personnel chargé de cette procédure.
Le consul Marocain a également invité les représentants des Marocains de Tarragone, Lérida et d'Aragon à adhérer à la campagne d'information visant à sensibiliser les Marocains de l'étranger à l'adoption du nouveau passeport biométrique et de la carte d'identité magnétique.
Concernant le volet social, le diplomate marocain a rappelé les dispositions prises notamment en matière de transfert des dépouilles des Marocains en situation économique difficile décédés en Espagne, dont les frais sont pris en charge par le ministère de la communauté Marocaine à l'étranger.
De leur côté, les représentants des associations, qui ont tenu à renouveler leur indéfectible attachement à SM le Roi Mohammed VI, au Trône Alaouite et à la Marocanité du Sahara, ont souligné la nécessité d'accorder une plus grande attention aux préoccupations sociales des Marocains établis dans cette région.
Ils ont dans ce contexte invité la représentation consulaire à effectuer des visites régulières aux Marocains incarcérés dans les centres pénitentiaires et de promouvoir des projets socio-culturels dans cette région au profit de la communauté Marocaine.
Par ailleurs, des lots de dépliants de l'opération " Marhaba 2010 ", édités par la Fondation Mohammed V pour la solidarité ont été remis aux représentants des associations pour leur distribution à la communauté Marocaine.
Source : MAP
L'opération d'accueil de la communauté marocaine à l'étranger (Marhaba) débutera cette année le samedi 5 juin, indique mardi un communiqué de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.
Le démarrage avancé de l'opération d'accueil, explique la Fondation, répond aux besoins des voyageurs dont une bonne partie choisit de rentrer au pays pour passer les vacances plutôt que d'habitude, comme cela a été constaté en 2009, en prévision du mois sacré du ramadan attendu cette année vers la deuxième semaine du mois d'août.
A l'occasion du lancement de l'opération Marhaba 2010, la Fondation a mobilisé toutes les ressources nécessaires et appropriés pour assurer le bon accueil de nos concitoyens résidant à l'étranger et leur offrir l'assistance administrative et médicale attendue.
L'opération Marhaba, indique le communiqué, connaitra cette année la mise en service du port Tanger Med dont les installations de haut niveau, offriront aux voyageurs empruntant la ligne maritime Algésiras-Tanger, des conditions d'accueil de qualité.
Pour Marhaba 2010, il y a lieu de souligner que le déploiement du dispositif mis en place par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité couvre les sites d'Almeria et Algesiras, en Espagne, le port de Sète, en France et le Port de Gènes en Italie.
Au niveau national, la Fondation Mohammed V pour la Solidarité a déployé un important dispositif au niveau des portes d'entrées et des ports de Tanger Med, de Tanger ville, de Nador, d'Al Hoceima et Bab Sebta, en plus des aéroports de Casablanca et d'Oujda.
De plus, la Fondation met à la disposition de la communauté marocaine 4 aires de repos équipées, au carrefour à la sortie de Taourirt, à Gzenaya - sortie de Tanger, à Ras El Ma (entre Al Hoceima et Nador) et à Tazarine (entre Nador et Saaïdia).
Plus de 400 assistantes sociales, médecins, cadres paramédicaux et volontaires sont une nouvelle fois au service et à l'écoute de la communauté marocaine à l'étranger, à travers tous les sites de la Fondation et les aires de repos dotées de divers équipements (salles de repos, espaces pour enfants, salles de consultation médicale, ambulances, sanitaires, fontaines, eau minérale) pour assurer des conditions de transit satisfaisantes à nos concitoyens résidant à l'étranger, pour les assister et leur fournir les secours nécessaires, ajoute la même source.
L'ensemble des opérations d'assistance sera coordonné par un Bureau central hébergeant également le centre d'appel opérationnel 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, aux numéros de téléphone : 0537 20 55 66 / 0537 20 66 66 et à travers le numéro vert accessible à partir du Royaume : 080000 23 23.
En plus de ces numéros, nos concitoyens peuvent contacter le Centre d'appel aux numéros suivants :
- Centre d'accueil en Espagne:.
Algesiras : 00 34 672 571 717.
Almeria : 00 34 672 571 718.
- Centre d'accueil en France :.
Sète : 00 33 634 681 741.
Centre d'accueil en Italie:.
Gênes : 00 39 320 303 80 57.
Ce bureau connecté à l'ensemble des sites de la Fondation peut ainsi et au besoin, agir dans l'urgence pour gérer toutes les situations qui pourraient survenir.
Dans le souci d'apporter toute l'information nécessaire à la communauté marocaine à l'étranger, la Fondation, précise le communiqué, a réalisé un guide d'information, ainsi qu'un guide de poche présentant les sites de la Fondation, rédigés en 6 langues, en plus de l'Amazigh (Tifinagh) (arabe, français, espagnol, italien, néerlandais et allemand) que les intéressés peuvent obtenir gracieusement auprès des consulats, des agences bancaires en Europe, des agences de Royal Air Maroc et de ses partenaires, des agences des sociétés de transports et sur les bateaux assurant la liaison entre l'Europe et le Maroc, ainsi qu'au niveau de tous les sites de la Fondation.
"A l'occasion du lancement de l'opération Marhaba 2010, la Fondation Mohammed V pour la Solidarité souhaite à la communauté marocaine à l'étranger un agréable séjour parmi les leurs", ajoute le communiqué.
Source : MAP
Le président de la Chambre des Députés mexicaine, Francisco Javier Ramirez Acuna, qui entame mercredi une visite officielle au Maroc, s'est félicité de ''la communication constante et des contacts permanents'' qui existent entre les gouvernements et les parlements mexicain et marocain.
Les 47 années de relations diplomatiques entre le Maroc et le Mexique ''nous ont offert l'opportunité d'échanger divers points de vue (...) et pour les Mexicains, il est d'une extrême importance d'entretenir ces relations et maintenir une communication constante et un contact permanent entre nos gouvernements et nos parlements'', a souligné M. Ramirez Acuna.
Dans un entretien à la MAP à la veille de sa visite au Maroc, le président de la chambre basse du parlement mexicain a ajouté que l'un des aspects les plus saillants de cette relation étroite réside dans ''les groupes d'amitié parlementaire que le Mexique a eu tout au long de l'histoire avec le Maroc. Ces groupes se sont renforcés et cela m'enchante énormément".
A l'image du Maroc, le Mexique se trouve dans un processus de croissance en vue de réaliser des indices d'un grand développement économique, ''ce qui nous offre l'opportunité de pouvoir intensifier encore plus les relations bilatérales'', a-t-il poursuivi.
Et le député mexicain de préciser : ''Nous sommes appelés à résoudre des problèmes communs, tels que ceux de la migration et du développement économique, ce qui constitue, de toute évidence, une occasion pour échanger de manière précise'' les points de vue aussi bien dans les domaines législatif, qu'économique et social.
A ce propos, le législateur mexicain a évoqué la récente visite au Maroc de la ministre mexicaine des Affaires étrangères, Mme Patricia Espinosa, en décembre dernier, soulignant que La similitude des difficultés auxquelles sont confrontés les deux pays, constitue une excellente occasion pour adopter des positions claires sur la ''manière de résoudre conjointement ce genre de problèmes''.
Revenant, par ailleurs, sur l'épineux problème de la migration au Mexique, pays d'origine d'émigrés, mais aussi de transit et de destination des migrants originaire d'Amérique centrale et du sud, M. Ramirez Acuna a indiqué que la migration mexicaine vers les Etats Unis remonte à plus de 100 ans, alors que celle des centraméricains et sud-américains vers les Etats Unis est beaucoup plus récente.
Toutefois, de nombreux migrants originaires d'Amérique centrale et du sud finissent par s'établir définitivement sur le territoire mexicain où les autorités s'efforcent à leur assurer un ''meilleur traitement et une meilleure attention'', à l'image de ce que le Mexique exigent pour ses émigrés aux Etats Unis, a-t-il souligné.
De même, une nouvelle loi migratoire et des réfugiés vient d'être adoptée par le parlement mexicain afin que les droits humains de ces migrants latins soient respectés.
Par ailleurs, le Mexique est engagé dans des discussions avec les autres pays latino-américains pour faciliter le transfert de ces migrants vers leurs pays d'origine dans les meilleures conditions.
Toutefois, a regretté le responsable mexicain, il est évident que le Mexique ne dispose pas de moyens financiers pour assumer, à lui seul, le renvoi de ces migrants vers leurs lieux d'origine, ni pour impulser des projets de développement qui permettent de les fixer dans leurs pays.
Abordant les relations du Mexique avec le continent africain, M. Ramirez Acuna a indiqué que les responsables mexicains, au gouvernement et au parlement, sont unanimes sur la nécessité de renforcer ''de manière adéquate'' les liens de coopération avec l'Afrique.
Le parlement et le ministère des AE mexicains sont engagés, depuis le début de l'administration du président Felipe Calderon, dans un processus de renforcement des relations avec les pays africains, qui ont été quelque peu délaissées, a conclu le parlementaire mexicain.
Source : MAP
A fin avril 2010, le déficit de la balance commerciale se creuse davantage de 15% par rapport à la même période de l'année dernière.
Cette évolution s'impute à la progression de 12,6% des importations, plus importante que celle de 9,7% des exportations. Le taux de couverture, lui, s'est ainsi dégradé à 43,2% contre 44,4% une année plutôt.
L'accroissement des exportations établies à 40.451,9MDH est essentiellement le fait des demi-produits (+83%) et produits bruts qui ont enregistré des expansions tandis que les autres groupements d'utilisation se sont inscrits en recul.
Plus en détail, cette amélioration a pour origine l'expansion des ventes de dérivés de phosphates tant en poids qu'en valeur. Les exportations de l'acide phosphorique ont grimpé de 78,6% pour un volume en hausse de 413,8mt (771,9mt contre 358,1mt). Le prix moyen à l'exportation s'est situé à 4.939DH/T contre 5.960DH/T. Quant aux exportations des engrais naturels et chimiques, elles ont gagné 1.667,1MDH sur une année pour un volume en hausse de 553,7mt (884,4mt contre 330,7mt). Ainsi, le prix moyen à l'exportation a reculé à 3.094DH/T contre 3.233DH/T. Reste à souligner que les demi-produits se hissent au premier rang parmi les groupes de produits à l'exportation avec une part de 33,2% contre 19,9% à fin avril 2009.
Les ventes de phosphates ont enregistré une légère baisse de 2,2%.
Comparées à fin avril 2008, les ventes de phosphates ont baissé de 49,8% et se sont accrues de 28,2% par rapport à fin avril 2007. Idem pour les ventes des vêtements confectionnés et des articles de bonneterie, qui situées à respectivement 4.900MDH et 1.686,9MDH, elles ont régressé de 25% et de 24,3%. S'agissant de la hausse des importations à fin avril 2010, elle est essentiellement attribuable à hauteur de 40,5% à l'accroissement de la facture énergétique.
Le prix moyen de la tonne importée du pétrole brut a atteint 4.676DH/T contre 2.740DH/T il y a une année, soit +70,7%.
La part des produits énergétiques dans le total des importations s'est établie à 22,6% contre 16,8% à fin avril 2009.
D'ailleurs, même les importations hors pétrole se sont accrues de 7,9% à 85.482MDH. Il s'agit notamment de la hausse des importations des voitures de tourisme (+10,5%) et de médicaments (+9,2%).
Quant à l'acquisition des produits finis d'équipement, elle a reculé de1%.
Ce groupe concerne les achats d'avions (-58,9%) de tracteurs agricoles (-43,3%), de fours industriels (-79%) et de chariots de manutention (-75,6%). Il en est de même pour les importations des produits alimentaires qui ont chuté de 2,1%. Un recul qui est à attribuer aux approvisionnements en blé (-33%) et en sucre (-38,9%). A l'inverse, les achats de maïs ont connu une hausse de 34,3% ou +338,7MDH.
Dans le même temps, la balance Voyages a dégagé un excédent de 11.865,2MDH contre +10.535,2MDH à fin avril 2009. A noter que les recettes voyages ont pris 10,8% à 14.347,2MDH, tandis que les dépenses voyages se sont accrues de 3% à 2.482MDH.
Parallèlement les recettes MRE ont progressé de 11,9% à 16.306,6MDH. Par rapport à la moyenne des quatre premiers mois des années 2005 à 2009, soit 14.627,6MDH, ces recettes ont enregistré une hausse de 11,5% ou +1.679MDH.
Quant aux recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers, ils se sont établis à 6.444,2MDH, en chute de 40,2% sur une année.
Les échanges avec la France déficitaires
A fin avril 2010, les échanges commerciaux du Maroc avec l'étranger se sont adjugés 11,7% à 134.121,1MDH. L'Europe, avec 80.021MDH, participe pour 59,7% dans le total des échanges, suivie de l'Asie (22,3%), de l'Amérique (11,1%), de l'Afrique (6,5%) et de l'Océanie (0,4%).
La France occupe le premier rang avec 17,3% du total des transactions commerciales du Maroc avec l'étranger : premier client avec 21,9% et premier fournisseur avec 15,3%.
Les échanges commerciaux avec la France font ressortir un déficit de 5.464,6MDH et un taux de couverture des importations par les exportations de 61,8%.ww
L'Espagne se place au deuxième rang avec 12,3% des transactions commerciales : deuxième client avec 15,3% et deuxième fournisseur avec 11%. Les échanges commerciaux avec ce pays dégagent un déficit de 4.165,7MDH et un taux de couverture de 59,8%.
La Chine vient au troisième rang avec 6,5%, suivie des Etats-Unis avec 6,1% et de l'Italie avec 5,5 %.
Source : Le Matin
Plus de 10.000 Marocains résidant au Canada seront attendus à la deuxième édition du salon de l'immobilier marocain à Montréal prévue les 26 et 27 juin 2010. Cet événement ambitionne de devenir la vitrine de l'immobilier marocain dans l'Amérique du Nord. Zoom sur cette manifestation.
Le Matin : Doubler le nombre de visiteurs est très ambitieux. Comment comptez-vous vous y prendre ?
Hamza Idrissi : Pour cette deuxième édition, nous comptons doubler le nombre de visiteurs et en drainer un nombre important de la région du Québec et Toronto ainsi que des zones limitrophes des Etats-Unis comme New York et Boston où il y a une forte concentration de Marocains originaires de l'axe Kénitra-El Jadida.
Notre plan de communication ambitieux consiste à promouvoir l'événement aussi bien auprès de la communauté marocaine au Canada qu' aux Etats-Unis à travers plusieurs actions de communication incluant un spot publicitaire diffusé actuellement sur 2M et le réseau de métro de Montréal, la distribution de flyers dans les plus grandes mosquées de la région de Montréal, Québec, Boston et New York ainsi que les boucheries et les commerces marocains sur place, la diffusion sur les ondes de la radio magrébine à Montréal et également à travers nos partenaires associatifs qui seront d'ailleurs présents à l'événement, journaux communautaires ainsi que les consulats marocains sur place.
Nous misons également sur une forte présence de la communauté sépharade qui reste très attachés au Maroc et qui a un très bon potentiel d'achat surtout pour les projets haut de gamme. Finalement, nous sommes très présents cette année sur les médias canadiens afin d'attirer un nombre plus important de Canadiens et Québécois.
Concernant les exposants, nous pensons que les différents promoteurs marocains et internationaux prennent conscience du potentiel de la communauté marocaine au Canada en terme d'investissement immobilier et souhaitent conquérir ce nouveau marché MRE. Dans cette perspective, de prestigieux promoteurs et banques seront présents cette année tel que le groupe CGI, Al Omrane, Alliances Darna, AM immobilier, Attijariwafa Bank et bien d'autres.
Est-ce que les Marocains du Canada sont intéressés par l'achat d'un bien immobilier au Maroc, malgré la distance et la crise économique ?
Comme vous le savez la communauté marocaine au Canada reste également très attachée au Maroc malgré la distance et la cherté des billets d'avion surtout durant la haute saison.
Cet intérêt s'est traduit l'année dernière par une forte affluence de Marocains souhaitant s'informer sur les prix et l'offre immobilière au Royaume.
Effectivement, le profil des MRE au Canada est différent de celui qu'on retrouve souvent en Europe, ce sont plus des cadres supérieurs, des avocats et des familles.
L'année dernière, nous avons remarqué un grand succès pour les projets touristiques et aussi pour le logement économique et moyen standing.
Quelles sont les nouveautés de cette deuxième édition ?
Le salon marocain de l'immobilier de Montréal qui se tiendra du 26 au 27 juin, mettra à l'honneur les provinces de l'Oriental cette année, une région qui connaît une expansion économique et qui offre de grandes opportunités aux investisseurs nationaux et étrangers.
Le choix de cette période pour le salon n'est pas fortuit. Comme vous savez la plupart des MRE rentrent en été et ça sera une très bonne occasion pour les visiteurs de s'informer sur les différentes offres juste avant leur retour au Maroc et permettre également aux promoteurs présents d'optimiser leur cycle de ventes.
Durant ces deux jours, les visiteurs du Salon pourront ainsi s'enquérir des nouveautés de l'architecture et de l'urbanisme marocain.
Le Salon permettra aussi aux exposants de promouvoir leur offre en matière d'avantages financiers et fonciers, d'exposer d'une manière globale les différentes facettes du secteur immobilier marocain et de répondre aux besoins de la clientèle et des investisseurs nord-américains.
Parallèlement à l'exposition, une série de rencontres riches et variées seront organisées. Ces échanges auront pour but de favoriser les synergies entre les participants et les opérateurs du secteur, à travers des débats portant sur des thèmes liés à l'investissement et à l'immobilier au Maroc.
Par ailleurs, des rencontres B to B avec les opérateurs immobiliers Québécois et Canadiens figurent au programme de cette édition qui sera marquée aussi par la présence du Maire de Montréal.
Quel a été le bilan de la première édition ? Et quel a été le taux de satisfaction des exposants ?
L'édition 2009, qui s'est déroulée du 2 au 4 octobre 2009 au Palais des Congrès de Montréal, a rencontré un très grand succès grâce à la participation de plus de 4.000 visiteurs MRE et Canadiens. Cette première édition a été marquée également par la présence de Ahmed Taoufik Hejira, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, Nouzha Chekrouni,
ambassadeur du Royaume à Ottawa et Souriya Otmani, consule générale du Maroc à Montréal.
Cette initiative a confirmé l'engouement des MRE en Amérique du Nord et des Canadiens pour l'acquisition d'un bien immobilier au Maroc et de nombreuses ventes ont été finalisées lors de ces événements. D'ailleurs, c'est pour cette raison que nous allons recevoir cette année une dizaine de promoteurs qui sont venus l'année dernière.
Source : Le Matin
Trois partis importants sont concernés. A savoir le Parti de la liberté (PVV) du député populiste Geert Wilders, le parti libéral VVD, annoncé comme le possible vainqueur du scrutin, et le parti populiste de gauche Socialistische Partij (SP). Ce dernier plaide, par exemple, pour la réintroduction du permis de travail pour les travailleurs d'Europe de l'Est, ce qui enfreindrait les règles sur la libre-circulation.
Les Pays-Bas avaient levé, en mai 2007, les restrictions à l'emploi de travailleurs d'Europe centrale et orientale. Le gouvernement avait, à l'époque, devancé le calendrier européen pour répondre à la carence de main d'œuvre dans divers secteurs. La mesure devait, en théorie, être étendue aux Bulgares et aux Roumains en 2011.
Le PVV de Geert Wilders entend fixer un quota maximal de 1 000 demandeurs d'asile admis annuellement dans le pays. C'est également contraire aux dispositions européennes. Le VVD prône, de son côté, la suppression du titre de séjour accordé aux étrangers s'ils ne réussissent pas un examen de langue néerlandaise. Un projet contraire à la Convention européenne des droits de l'homme.
Le VVD entend également durcir les conditions de la naturalisation – 23 000 dossiers en 2009. Tout demandeur devrait avoir pourvu seul à ses besoins pendant cinq ans ou démontrer son aptitude à s'insérer rapidement sur le marché du travail. Avoir été en séjour illégal (ce qui deviendrait un délit) ou avoir commis un délit grave empêcherait tout accès à la nationalité.
A l'heure actuelle, le demandeur doit simplement prouver qu'il n'a pas été condamné dans les quatre années précédant sa demande et aucune exigence de revenu n'est formulée. Le parti libéral entend, en fait, empêcher qu'un étranger puisse bénéficier d'une quelconque allocation durant les cinq années suivant son arrivée dans le pays.
S'il n'obtient pas une adaptation des directives européennes, le VVD entend faire en sorte que les Pays-Bas bénéficient d'un "opt-out", une dérogation aux règles et traités des Vingt-Sept. Le président de ce parti, Mark Rutte, est présenté comme l'un des candidats les plus sérieux au poste de premier ministre avec le chrétien démocrate Jan PeterJob Cohen, le nouveau leader du parti travailliste. Balkenende, chef du gouvernement sortant, et
Source : Le Monde
Le film ’’Les larmes de l’émigration’’ du réalisateur sénégalais Alassane Djago a remporté le Prix du Griot d’Ebène du meilleur documentaire à la 7-ème édition du Festival du cinéma africain de Tarifa (Espagne) qui s’est achevée dimanche soir.
Le lauréat a reçu un prix offert par Casa Africa, composé de 10.000 euros (6,5 millions de francs CFA) et d’un trophée, précise un communiqué transmis à l’APS.
Le jury a choisi ’’Les larmes de l’émigration’’ pour ’’sa réflexion intime sur un problème universel dans un contexte local africain, porté par une direction superbe et hautement cinématographique’’, selon Nane Cisneros, directrice du Festival du cinéma africain de Tarifa (FCAT).
‘’+Les Larmes de l’émigration+, c’est l’histoire de la mère d’Alassane qui attend son mari parti il y a plus de 20 ans. C’est aussi l’histoire de sa sœur qui, aujourd’hui, attend, elle aussi, son mari parti il y a cinq ans et celle de sa nièce qui ne connaît pas son père’’, souligne le communiqué.
Avec sa caméra, Alassane Djago est retourné après deux ans d’absence dans sa communauté à Agnam Lidoubé, un village du Fouta sénégalais pour comprendre comment et pourquoi sa mère a passé toutes ces années à attendre.
Le Festival du cinéma africain de Tarifa, l’un des plus grands festivals de cinéma africain en Europe, a célébré sa 7e édition du 21 au 29 mai à Tarifa, la ville espagnole la plus proche de l’Afrique.Cette année, indique le communiqué, le FCAT a projeté 113 films de 36 pays qui concouraient pour 48.500 euros répartis en huit prix.
Source : APS
Le sommet entre l'Union européenne (UE) et le Maroc, qui s'est tenu les 6 et 7 mars dernier à Grenade (Espagne), a marqué "le début d'un nouveau chapitre dans les relations" entre les deux parties, a écrit lundi l'agence portugaise de presse Lusa.
Organisé sous la présidence espagnole de l'UE, le sommet de Grenade "a confirmé le statut avancé du Maroc au sein de l'UE", accordé au Royaume en octobre 2008, a ajouté Lusa dans un article publié à l'occasion de la 11ème réunion de la Haute commission mixte maroco-portugaise, qui aura lieu mardi et mercredi à Marrakech, sous la coprésidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi et son homologue portugais, M. José Socrates.
Dans une déclaration conjointe, le Maroc et l'UE ont réitéré leur volonté de poursuivre leur action conjointe pour la mise en place d'un "espace économique commun", rappelle Lusa.
De son coté, le président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, a mis notamment en exergue "les progrès économiques, politiques et sociaux enregistrés ces dernières années par le Maroc", ajoute l'agence de presse portugaise.
Les deux parties ont, par ailleurs, souligné l'importance de l'Union pour la Méditerranée (UpM), mettant l'accent sur la nécessite de renforcer la lutte contre l'immigration illégale, de promouvoir les droits des immigrés légaux et de conclure un accord en matière de réadmission, indique la même source. Elles ont également considéré que le Sahel représente une zone prioritaire de la lutte contre le terrorisme et la radicalisation, soulignant la nécessité de renforcer la collaboration afin de contrer efficacement les menaces à la sécurité qui pèsent sur la région, rappelle Lusa.
Source : MAP
La semaine du film africain, organisée par la Fondation "ONA" et le Centre Cinématographique Marocain (CCM) s'est ouverte lundi à Rabat.
Cette manifestation, qui a été inaugurée par la projection du film "Une couleur café" du réalisateur ivoirien Henri Duparc, constitue une occasion pour sensibiliser le grand public aux films africains dont certains sont réalisés par des cinéastes de renom.
Au programme de cette manifestation, qui s'inscrit dans le cadre du partage des cultures et la contribution à la promotion des films africains auprès des cinéphiles, selon un communiqué de la Fondation ONA, figure la projection de films marocains, maliens, sénégalais, tchadiens, tunisiens et palestiniens.
Le directeur général du CCM, Noureddine Sail, animera le 4 juin une rencontre sur le cinéma africain et le rôle du CCM dans sa promotion.
Henri Duparc, décédé en 2006, a réalisé plusieurs films dont "Rue Princesse" en 1993 et "Une couleur café" en 1997.
La semaine du film africain se poursuivra jusqu'au 6 juin prochain
Source : MAP
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