samedi 17 août 2024 17:21

Si le volume global des transferts des Marocains résidant à l'étranger au Maroc a été multiplié par 3 entre 1993 et 2007, il a commencé à enregistrer des signes d'essoufflement depuis quelques années déjà.

Toutefois, la grande régression a été ressentie en 2008 depuis le début de la crise (les transferts ont baissé de 3%). Cette baisse a en effet dévoilé l'importance de la contribution de ces transferts de fonds, qui constituent aujourd'hui une source de financement importante pour l'économie nationale, dans le maintien des équilibres macro-économiques du pays et les finances de l'Etat. Ce constat a poussé le gouvernement à mettre en place une batterie de mesures pour atténuer les effets de la crise sur l'économie nationale. Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, à l'instar des autres départements, a élaboré pour sa part un programme pour encourager les investissements des MRE au Maroc.

Ce programme qui avait démarré l'été dernier par la mise en place du fonds MDM pour encourager les investissements de la communauté marocaine résidant à l'étranger (CMRE) s'est poursuivi par l'élaboration d'une étude sur la stratégie de mobilisation de l'investissement de cette communauté.

Présentée vendredi dernier à Rabat par le ministre Mohamed Ameur, cette étude a dévoilé les difficultés et obstacles qui entravent le transfert par les MRE davantage de fonds vers le Maroc. Des difficultés qui concernent surtout le coût très élevé des transferts de fonds vers le Maroc et la réticence des MRE à investir dans des projets locaux. D'après ce document, la problématique des coûts des transferts est réelle pour la communauté des MRE surtout depuis le développement du mode «cash to cash» (parallèlement au mode de virement bancaire).

Ce dernier opère une ponction non négligeable sur le montant de transferts pouvant atteindre jusqu'à 32% du montant. La solution à ce problème nécessite donc, selon l'étude, la mise en place d'une stratégie qui impliquerait les opérateurs, les pouvoirs publics et la CMRE elle-même. D'après le ministère, il serait opportun d'examiner les voies et moyens de perpétuer la gratuité des transferts de fonds des MRE instauré cet été comme réponse partielle aux effets de la crise sur le volume des transferts des MRE. «Les opérateurs au Maroc, principalement les banques, ont un rôle majeur à jouer dans cette stratégie du fait qu'elles gèrent la plus grande partie de ces transferts et qu'elles ont une logistique propre ou adossée à leurs partenaires dans les pays d'accueil», souligne Mohammed Ameur. Autre question influençant le développement des transferts de fonds des MRE est la faiblesse de l'investissement productif. Cela est dû aux handicaps additionnels, d'ordre institutionnel, que rencontrent les investisseurs MRE tout au long du processus d'investissement au Maroc et l'insuffisance du temps nécessaire pour un MRE pour prospecter, préparer et réaliser un projet.

Ces obstacles provoquent d'après le ministre, la méfiance des candidats investisseurs MRE. La résolution de ces problématiques nécessitera donc l'élaboration et la mise en œuvre d'une stratégie qui s'appuiera sur les résultats de l'étude et impliquera tous les acteurs concernés pour réfléchir aux meilleurs moyens de faire des MRE des vrais acteurs et vecteurs de développement économique du Maroc. Ladite stratégie s'articulera autour de deux objectifs majeurs à savoir la pérennisation et l'amélioration du flux des transferts de fonds des MRE vers le Maroc et l'optimisation de l'emploi de ces fonds transférés par les MRE particulièrement dans des investissements productifs. « Si les pouvoirs publics sont tout naturellement les responsables de la gestion du secteur sur le plan de la stratégie institutionnelle et réglementaire, les banques en sont le principal interface dans le domaine des relations économiques entre les MRE et le Maroc. Elles sont aussi, dans leur activité propre, les premiers bénéficiaires des transferts des MRE et seront certainement les premiers à pâtir de toute baisse du volume de ces transferts. Toute stratégie doit donc nécessairement impliquer le secteur bancaire dans sa totalité», indique le ministre.

L'étude propose donc des mesures à mettre en place du côté public comme de celui privé. En ce qui concerne les pouvoirs publics, il est recommandé d'inciter les banques à opérer directement dans les pays d'accueil et d'impliquer les associations de micro-crédit dans la mobilisation et l'emploi des transferts des MRE. S'agissant du secteur privé, on propose aux banques de garantir une gratuité permanente des transferts ou l'octroi d'une prime d'encouragement destinée aussi à réduire le coût du transfert et renforcer l'épargne et l'ouverture du double compte, sans frais de fonctionnement, dans le pays d'origine et le pays d'accueil. Notons que cette rencontre était également une occasion pour faire le point sur l'état d'avancement de la mise en œuvre du mécanisme (le fonds) d'encouragement des investissements des MRE. Ainsi, les banques, les représentants du secteur privé et de la CCG ainsi que les représentants du secteur public se sont réunis pour parler des actions entreprises dans le cadre de la promotion et l'opérationnalisation de ce mécanisme.

Les transferts de fonds de la CMRE

A l'image de l'évolution démographique de la migration, le volume des transferts des fonds de la CMRE a enregistré une progression remarquable ces quinze dernières années passant de 18.261 millions de DH en 19993 à 55.000 millions de DH en 2007.
L'Europe qui accueillait plus de 86% de la CMRE en 2007, occupait la première place en termes de provenance avec 88% du montant total des transferts.

Cependant, le fait marquant de cette évolution des transferts reste la progression remarquable des transferts en provenance de l'Amérique qui sont passés de 985 millions de DH en 2000 à 3192 millions de DH en 2007, enregistrant un taux de progression de 241% contre un taux de progression du volume global des transferts de la CMRE de 139 % sur la même période.

Source : Le Matin

La 7è édition du festival Cinéma et Migrations se tiendra du 10 au 13 courant à Agadir avec, à l'affiche certains des derniers films marocains et étrangers traitant de l'immigration.

Le public aura rendez-vous avec de grandes productions marocaines et étrangères traitant du thème de l'immigration, notamment "Norteado" de Rigoberto Perezcano, "Harraga" et "Bab el web" de Merzak Allouach, "L'absence" de Mama Keita, "Parcours de réfugiés" de Ali Benjelloun, "Sin Palabras" de Othman Naciri.

Cette manifestation culturelle, organisée par l'association "Initiative Culturelle", rendra hommage à la comédienne marocaine, Naïma Lemcherki et au réalisateur français d'origine algérienne, Merzak Allouach.

Une caravane cinématographique, organisée par le Centre Cinématographique Marocain offrira des moments forts au grand public d'Agadir par la projection de nombreux films.

Parallèlement à ces projections, des experts, universitaires et chercheurs vont animer des conférences et rencontres autour des questions de l'émigration internationale, sa perception par les jeunes, la coopération culturelle inter-maghrébine et l'adaptation cinématographique des romans marocains.

Cette édition, qui se tient sous la présidence du ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, prévoit également un atelier cinématographique qui sera animé par le réalisateur marocain Mohamed Karrat au profit des étudiants épris du 7è art.

Une soirée de sensibilisation sur les abus sexuels contre les enfants est également programmée conjointement avec l'association "Touche pas à mon enfant" avec à l'affiche de nombreux artistes marocains.

Cette soirée sera suivie d'une projection du court-métrage "Silence à haute voix" du réalisateur Driss Idrissi.

Source : MAP

Eric Besson et l'UMP ont accusé lundi la gauche d'avoir décrédibilisé le débat sur l'identité nationale, après la publication d'un sondage montrant qu'une majorité des Français le jugeaient "peu constructif".

Le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale a annoncé la tenue d'un séminaire gouvernemental "dans les 15 jours", à l'issue duquel le président Nicolas Sarkozy annoncera des décisions et des orientations sur ce thème controversé.

Tout en défendant le bilan du débat qu'il a orchestré depuis l'automne, Eric Besson a esquissé une ébauche d'autocritique, estimant avoir "peut-être (...) présumé de (s)es forces".

Il aurait sans doute fallu, a-t-il dit sur France Info, "dès le début créer une espèce de comité des sages". qui aurait permis "quand la polémique est partie" (...) que ce ne soit pas moi mais un certain nombre d'intellectuels de gauche, de droite, des vrais républicains, qui répondent à cela".

Selon un sondage Obea-Infraforces pour 20 Minutes et France Info publié lundi, 53,4% des Français estiment que ce débat voulu par l'Elysée a été organisé dans un but "électoraliste".

De plus, 63% des personnes interrogées disent penser qu'il n'a pas été constructif et 61% jugent qu'il n'a pas permis de définir ce qu'était "être français", ce qui est son but affiché officiellement.

Dans un entretien publié par le quotidien gratuit 20 Minutes, Eric Besson dit "comprendre" qu'une telle proportion de Français ne soient pas convaincus "quand j'observe les caricatures mensongères dont il a été la cible".

"POURRISSEMENT"

"Ceux qui avaient des intérêts dans ce tabou, soit pour nier les problèmes - c'est le cas d'une gauche angélique - soit pour conserver un monopole - c'est le cas d'une extrême droite xénophobe - se sont ligués", accuse-t-il.

Il juge en outre que la critique d'une instrumentalisation à des fins électorales "n'est pas à la hauteur du débat".

La gauche et des associations ont critiqué ce débat qui s'est, selon eux, focalisé sur la question de l'islam et de l'immigration et a parfois donné lieu à des dérapages racistes.

L'UMP a inversé l'accusation lundi, estimant que le Parti socialiste s'était contenté, depuis le lancement du débat, de faire "des propositions qui ne concernent que la situation des étrangers comme la régularisation et le droit de vote des étrangers".

"Je trouve cela regrettable", a déclaré le porte-parole adjoint de l'UMP, Fréderic Lefebvre, lors de son point de presse hebdomadaire. A ses yeux, le PS est coupable d'avoir "pourri" un débat "essentiel pour l'avenir" de la France.

"Nous dénonçons le matraquage et la démission de la gauche (...) Je regrette qu'il y ait eu un boycott, voire un pourrissement par la gauche et une partie des intellectuels de gauche parce que ce débat est essentiel et se déroule dans la plupart des pays du monde", a-t-il ajouté.

Fréderic Lefebvre a insisté sur un enseignement du sondage: deux Français sur trois (66,8%) disent ne pas souhaiter la suppression de ministère de l'Immigration.

Ce sondage montre "qu'il ne faut en aucun cas supprimer (le ministère) or c'est une demande de la gauche", a-t-il ajouté. "C'est une belle réponse des Français".

L'enquête d'Obea a été réalisée fin janvier par téléphone auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 personnes constitué selon la méthode des quotas.

Source : Le Monde

Le CFCM (Conseil français du Culte musulman) a dénoncé lundi la profanation de la mosquée de Crépy-en-Valois (Oise) et réitéré sa demande d'une réflexion nationale sur l'islamophobie, dans un communiqué.

Des inscriptions islamophobes ont été peintes dans la nuit de samedi à dimanche sur le mur de l'enceinte de la mosquée de Crépy-en-Valois.

Le CFCM "lance un appel pressant aux autorités publiques pour mettre fin à cette série de profanations indignes et ignobles qui visent des lieux de prières et de recueillement". Depuis quelques mois, ajoute-t-il, "les profanations de mosquées se sont multipliées mettant en danger la cohésion nationale et le +vivre ensemble+".

Le CFCM "regrette que la mission parlementaire sur le port du voile intégral n'ait pas retenu dans son rapport final la demande de mise en place d'une mission d'information parlementaire sur la montée de l'islamophobie en France". Il réitère cette demande "à laquelle le président de la République avait apporté son soutien moral" quand il avait reçu les représentants du CFCM à l'Elysée en décembre dernier.

Source : La Croix/AFP

Plus de 60% des Français estiment que le débat débat sur l'identité nationale, lancé fin octobre par le gouvernement, n'est pas "constructif", selon un sondage. Plus de la moitié d'entre eux pensent en outre qu'il s'agit d'une "démarche électoraliste".

A la question "estimez-vous que le débat sur l'identité nationale a été constructif?", 22% des sondés ont répondu oui, 63% ont répondu non, tandis que 14% ne se sont pas prononcés.

Les sondés sont 53% à trouver que ce débat "est une démarche électoraliste", visant à mobiliser les électeurs de droite en vue des élections régionales de mars, tandis que 29% répondent non et 16% ne se prononcent pas, selon cette enquête d'opinion réalisée par Obea-InfraForces pour le journal 20 minutes et la radio France Info.

Ce débat a donné lieu jusqu'ici à des centaines de réunions publiques et à des forums sur un site internet consacré à ce sujet. Il s'agit d'y définir ce qu'est "être français".

Cette grande concertation est vivement critiquée par la gauche et même par certains membres de la majorité de droite, qui craignent une stigmatisation des immigrés, pour la plupart des musulmans originaires d'Afrique et du Maghreb.

En octobre, 54% des Français jugeaient que ce débat était "important".

Source : Romandie

La 16ème édition du Maghreb des livres se tiendra les samedi 6 et dimanche 7 février 2010 à la Cité nationale  de l'histoire de l'immigration. L’objectif de cette manifestation, organisée par l'association Coup de Soleil, est de mettre en valeur l’ensemble de la production éditoriale relative au Maghreb…Suite

(qu’il s’agisse de littérature, à travers les romans et la poésie, mais aussi des essais, de la bande dessinée, des beaux livres, etc.) et de multiplier les espaces de réflexion à travers des débats, des rencontres et des tables rondes.

Au cœur de la manifestation : le livre et les auteurs. Il s’agit des livres édités dans les 12 derniers mois en France, au Maghreb et ailleurs (ouvrages en langues française, arabe et tamazight) présentés au sein d’une grande librairie. 120 à 130 auteurs seront présents pour dialoguer avec leurs lecteurs et dédicacer leurs livres.

Outre le livre et les auteurs, le Maghreb des livres propose des espaces de débat et de réflexion : hommages, rencontres, tables rondes, cafés littéraires, sont programmés sur deux jours.

Cinq tables rondes, dont 2 sur l’Algérie, sont ainsi prévues portant respectivement sur l’actualité, l’histoire, l’intégration et la littérature, ainsi que trois hommages à des personnalités maghrébines où très liées à l’histoire franco-maghrébine.

Source : CNHI


Des centaines de Marocains de confession juive, affluent depuis jeudi soir à Gourrama, dans la province d'Errachidia, pour commémorer la Hiloula, pèlerinage rituel à la tombe de Rabbi Itshak Abehassira.

Cette manifestation, à laquelle des juifs Marocains venus des quatre coins du royaume, mais aussi du monde, a connu des moments forts de spiritualité et de recueillement, ponctués de prières.

Les rabbins marocains ont exprimé, lors de la cérémonie officielle de lancement de cette manifestation à laquelle a assisté une délégation conduite par le secrétaire général de la province, M. Azeddine Haloul, leur ferme attachement à leur mère-patrie, le Maroc, se félicitant de l'accueil chaleureux qui leur est réservé à chaque fois qu'ils se rendent à Gourrama pour célébrer cette fête religieuse.

"C'est une occasion qui me permet, à moi et à ma famille ainsi qu'à tous les juifs marocains du monde entier, de retourner à Gourrama, ma terre natale et de renforcer nos liens avec le Maroc, notre cher pays", a déclaré à la Map David Bouhssira, venu depuis Paris.

Le pèlerinage de cette année a été marqué également par une forte présence de jeunes, "signe de pérennité de cet attachement à nos racines et à notre terre d'origine", fait remarquer Benjamin Azeroual, jeune casablancais de 17 ans. Plusieurs habitants de la province d'Errachidia sont venus également assister à cette manifestation, en vue de rechercher et de revoir leurs anciens voisins, leurs amis d'enfance, avec qui ils partageaient des relations distinguées.

Décédé en 1921, Rabbi Ytzhak Abehassira qui est l'un des 600 saints du judaïsme marocain, est un témoin de la liberté de culte qui caractérise historiquement le Maroc.

Source : MAP

Le restaurateur marocain Hassan M'Souli, aux fourneaux en Australie, est nominé aux Gourmand Awards 2010, dont la remise est prévue le 11 février prochain à Paris, a-t-on appris auprès des organisateurs de ce Prix qui récompense les meilleurs livres de cuisine publiés en 2009.

Hassan M'Souli, l'un des quatre candidats en lice dans la catégorie "Best African Cuisine Book, est "finaliste pour recevoir le Gourmand Award pour son livre +Make It Moroccan+(cuisine marocaine)", a précisé à la MAP Edouard Cointreau, président du comité de ce Prix.

Le restaurateur marocain, propriétaire d'un restaurant à Sydney et auteur de plusieurs livres de cuisine marocaine, participera également au Paris Cookbook Festival, le premier salon du livre de cuisine de la capitale française (12-15 février) où il devra faire une démonstration de cuisine.

Fondés en 1995 par Edouard Cointreau, les Gourmand Awards vise à honorer ceux qui "cuisinent avec des mots", en aidant les lecteurs à trouver les meilleurs des 26.000 livres sur la cuisine, publiés chaque année, et les éditeurs à traduire et distribuer ces livres.

Il contribue ainsi au développement de la connaissance en la matière, dans le respect des différentes cultures culinaires, pour une meilleure compréhension de l'autre.

En 2008, des livres de 102 pays ont participé à cette compétition gratuite et ouverte à toutes les langues.

Source : MAP

Le festival des deux rives, organisé dans plusieurs villes du Maroc du 21 au 29 courant, a clos, vendredi, sa 3ème édition en apothéose avec un concert/fusion de musiques andalouse et flamenco.

La prestation aussi remarquable que remarquée du jeune talentueux, Jallal Chekkara, et de son orchestre, composé de musiciens marocains et espagnols, a donné un sens concret aux objectifs de ce festival qui se veut, selon M. José Monleon président de la fondation de l'Institut International de Théâtre méditerranéen, organisatrice du festival, "une expression artistique" et un lieu de "dialogue de l'imaginaire et de la mémoire''.

Les spectateurs, venus en masse au complexe culturel Mohammed VI, ont assisté également à d'autres moments forts de cette interférence culturelle et du dialogue culturel notamment le concert musical des '' femmes de la méditerranée'' durant lequel se sont distinguées, dans une harmonie déconcertante, les chanteuses Ilham loulidi et Ana Alcaide, ou encore le ballet flamenco de la chorégraphe Eva Flamenco.

Au cours de cette manifestation, lancée à Rabat par l'opéra Carmen, les spectateurs ont pu suivre 26 spectacles (danses, musiques, mimes, cirques) donnés dans six villes et qui ont drainé, selon les organisateurs, au moins 30.000 personnes.

Organisée, à tour de rôle, annuellement, depuis 2007, au Maroc et en Espagne, cette manifestation a pour objectif de promouvoir la coopération, la connaissance mutuelle, la cohabitation dans le cadre de la diversité et la consécration des valeurs communes, souligne le directeur adjoint de cette manifestation M. Larbi El Harti.

Source : MAP

Une enveloppe budgétaire de 80 millions d'euros a été allouée par l'Agence de développement Belge CTB-Maroc pour financer le nouveau programme indicatif de coopération maroco-belge (2010-2013).

Ce programme, dont le montant représente le double de celui alloué au précédent, a été lancé, vendredi soir à Rabat, en présence d'un parterre de personnalités marocaines et étrangères.

Il portera sur deux secteurs prioritaires en l'occurrence l'eau et l'agriculture. Une attention particulière est également accordée aux thèmes transversaux tels que l'égalité des sexes, la gestion durable de l'environnement et le changement climatique ou encore les droits de l'enfant.

En décembre 2009, la Belgique et le Maroc se sont mis d'accord sur un programme indicatif de coopération étalé sur les trois années à venir, a déclaré à la presse l'ambassadeur de Belgique, M. Jean-Luc Bodson.

Le Maroc et la Belgique ont entamé leur coopération de développement depuis 1965 soit près de 45 ans de coopération fructueuse, a-t-il ajouté, rappelant que les deux parties " célèbrent aujourd'hui le 10ème anniversaire de la CTB, l'agence belge de développement qui a atteint sa vitesse de croisière".

Cette cérémonie célèbre également l'entrée de la Belgique au "G 0,7" qui est un club des pays qui consacrent 0,7 pc de leur PNB aux dons de coopération et de développement, a fait remarquer M. Bodson. Ce club ne compte que six pays à savoir la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Suède, la Norvège et le Danemark, a-t-il ajouté.

L'agence belge de développement dispose désormais d'une nouvelle identité visuelle, plus forte et plus cohérente dont un nouveau logo symbolisant le partenariat et solidarité mondiale, et une nouvelle signature "Construisons un monde équitable".

Cette cérémonie s'est déroulée en présence de la ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Mme Nouzha Skalli et du ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Source : MAP

Une étude sur la stratégie de mobilisation de l'investissement des marocains du monde recommande la pérennisation et l'amélioration des flux des transferts de leurs fonds vers le Maroc.

Présentée, vendredi à Rabat, lors d'un séminaire sur les mesures prises par le gouvernement visant le développement de l'investissement des MRE, cette étude appelle à l'optimisation de l'emploi de ces transferts, particulièrement dans les investissements productifs.

Réalisée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, l'étude souligne également l'importance de développer un système d'information et de reporting au niveau des différents intervenants dans la collecte et le transfert des fonds (Bank Al Maghrib, les banques commerciales et l'Office des changes).

Ce système sera d'une "grande utilité et une source d'information en temps réel, nécessaire pour concevoir une stratégie de réponse également en temps réel", selon l'étude.

Compte tenu de la conjoncture actuelle marquée par la crise économique internationale, l'étude met l'accent sur la nécessité de concevoir et de mettre en place un système qui "pourrait aider à anticiper les tendances futures et concevoir les actions appropriées".

L'étude n'a pas manqué de relever les handicaps rencontrés par les MRE qui veulent investir au Maroc, énumérant notamment dans ce cadre le manque d'information et de sensibilisation, les problèmes d'accompagnement, de foncier et de justice.

Il est recommandé donc le lancement d'une action de sensibilisation des MRE dans les pays d'accueil, pour contribuer aux efforts visant à résoudre les difficultés que rencontrent les Marocains du Monde porteurs de projets au Maroc.

L'étude sur la stratégie de mobilisation de l'investissement des MRE s'inscrit dans le cadre des efforts déployés pour concevoir et mettre en œuvre une politique volontariste et intégrée en faveur de cette communauté.

Le séminaire, auquel a pris part le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, se veut une occasion pour débattre de la place des mesures visant le développement de l'investissement des MRE dans l'environnement juridique et financier et l'identification des conditions favorables à leur mise en œuvre.

Source : MAP

Le cinéma marocain est l'invité d'honneur de la 32è édition du festival du court-métrage de Clermont-Ferrand (Centre de la France) qui se tient du 29 janvier au 6 février.

La programmation marocaine comprend une rétrospective de films représentant "les moments forts de la production marocaine": les années 50-70 avec les pionniers, les années 90 marquées par les cinéastes issus de l'immigration et les années 2000, reflet d'une nouvelle génération d'auteurs.

Plus de 40 courts-métrages de réalisateurs marocains sont programmés à cette édition du festival.

Cette rétrospective réunit aussi plusieurs cinéastes consacrés internationalement par leurs longs métrages comme Laïla Marrakchi, Faouzi Bensaïdi, Ismaël Ferroukhi ou encore Nabil Ayouch.

Le court-métrage marocain "Passion courte", de Mahassine El Hachadi (2009), est en lice à la compétition internationale du festival aux côtés de 78 autres films représentent 53 pays.

Le jury qui a sélectionné les courts-métrages des trois compétitions (internationale, nationale et Labo) a visionné plus de 6.500 films, un record, selon les organisateurs.

Parallèlement au festival, se tient le 25è marché du court-métrage, un rendez-vous des professionnels du monde entier qui offre un catalogue de 6.000 films.

Le festival avait accueilli plus de 137.000 visiteurs en 2009 et devrait encore une fois confirmer sa réputation de "découvreur de talents".

Source : MAP

La Mauritanie reste un pays majeur de destination et de transit pour les migrants d'Afrique sub-saharienne, puisque 84 pc des quelque 100.000 immigrés en situation irrégulière pour la plupart vivant actuellement en Mauritanie provient de pays voisins, en particulier du Sénégal (38 pc) et du Mali (28pc), mais aussi de Gambie, de Côte d'Ivoire et de Guinée-Bissau, a indiqué l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

Dans un rapport, présenté vendredi à la presse à Genève, l'OIM a précisé que ce chiffre comprend les migrants qui travaillent dans le secteur informel de l'économie mauritanienne, ainsi que les migrants qui transitent par la Mauritanie sur le chemin de l'Europe à travers les îles Canaries.

En 2008, note le rapport, 100.000 Mauritaniens avaient émigré à l'étranger, principalement en Afrique de l'Ouest (65,6 pc) et en Europe (20,6 pc), mais aussi en Afrique centrale (2,4 pc), en Amérique du Nord (2,5 pc) et vers les pays du Golfe (0,3 pc).

Selon l'OIM, l'émigration des Mauritaniens est principalement due à la diminution des opportunités dans l'économie nationale et à un secteur informel saturé, qui poussent un nombre croissant de jeunes non qualifiés et de chômeurs à immigrer.

Le rapport indique que les fonds envoyés par ces immigrés jouent un "rôle crucial" dans l'amélioration du niveau de vie des familles en Mauritanie, même si les fonds envoyés ont été estimés à seulement 2 millions de dollars en 2008, ce qui représente 0,1 pc du PIB du pays.

Source : Casafree/MAP

Des délégations française et sénégalaise ont décidé vendredi à Dakar de mettre en place les modalités de suivi de ‘’l’application optimale’’ de l’accord sur l’observatoire des flux migratoires et le comité mixte paritaire, a appris l’APS de source diplomatique.

L’objectif est d’arriver à ‘’favoriser une meilleure maîtrise des flux migratoires’’, indique samedi le ministère sénégalais des Affaires étrangères.

Les deux délégations étaient conduites, respectivement, par Stéphane Fratacci, secrétaire général du ministère français de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, et par l’ambassadeur Absa Claude Diallo, son homologue du côté sénégalais, signale le texte.

Les deux parties comprenaient des représentants de ministères et structures impliqués dans la mise en œuvre de l’accord.

Elles se sont retrouvées mercredi, jeudi et vendredi pour tenir la première réunion du comité mixte paritaire de suivi de l’application de l’Accord de gestion concertée des flux migratoires.

Cet accord date du 23 septembre 2006 et son avenant du 25 février 2008, signés entre la France et le Sénégal et entrés en vigueur le 1er août 2009.

Il s’inspire de l’Approche globale des migrations consacrée par les Conférences euro-africaines sur la migration et le développement, tenues à Rabat, en juillet 2006 puis à Paris, en novembre 2009.

Il est ‘’le reflet d’une volonté commune marquée par l’histoire et l’intensité des relations entre les deux pays (le Sénégal et la France), en vue d’appréhender, dans le cadre d’un partenariat, la problématique migratoire’’, souligne le communiqué.

‘’Cette réunion (de Dakar) a permis de préciser les conditions d’une bonne application des dispositions de l’accord qui ont vocation à encourager la migration circulaire légale et à lutter contre l’immigration irrégulière’’, rapporte la même source.

Aussi a-t-elle permis de ‘’souligner le lien entre migration et développement par des actions de développement solidaire notamment en soutien aux initiatives de la diaspora sénégalaise en France’’.

Des dispositions ont déjà mises en œuvre notamment celles favorisant la circulation des personnes entre la France et le Sénégal ainsi que l’exécution d’un nouveau programme de développement solidaire,.

Ce programme est étalé sur trois ans (2009-2011), à hauteur de plus de 6 milliards de FCFA. Il poursuit et élargit le programme de développement solidaire engagé en 2005 et arrivé à son terme. Les délégations se sont félicitées de ces dispositions.

‘’Les deux parties ont notamment retenu le principe d’un dispositif permettant d’assurer, entre les deux pays, la transmission et le rapprochement des offres et demandes d’emplois dans les 108 métiers figurant sur la liste annexée à l’accord’’, poursuit le texte.

Il note à cet égard que des dispositions pratiques sont en cours d’élaboration pour faciliter la mise en œuvre de l’immigration de travail en application de l’accord de gestion concertée des flux migratoires.

Source : Agence de presse sénégalaise

Les temps sont difficiles pour les immigrés en Autriche. Le gouvernement vient de durcir les conditions d’immigration et de rendre plus difficile l’accès aux allocations familiales. Des mesures qui font plaisir à l'extrême droite qui est certes dans l’opposition mais qui est créditée de 24% des intentions de vote pour les prochaines élections.

L’extrême droit en Autriche est la plus puissante d’Europe. Elle est notamment incarnée par le Freiheitliche Partei Österreichs (FPO) fondé en 1955 et dirigé un temps par Jörg Haider. Le FPO a toujours une place importante dans le paysage politique autrichien mais c’est en 1999 qu’il fait son entrée au pouvoir.

Le parti obtient alors 27% des voix lors des élections législatives et forme une coalition avec le Parti populaire autrichien. A l’époque, l’Union européenne inquiète avait placé l’Autriche sous surveillance afin de s’assurer que les principes démocratiques y étaient toujours respectés.

Une surveillance levée en 2000, alors que Jörg Haider ne fait pas partie du gouvernement et ne dirige plus le FPO. Le parti ne fait d’ailleurs plus vraiment recette et s’enfonce dans les sondages. Jusqu’à l’arrivée à sa tête de l’actuel président Heinz-Christian Strache en 2005.

Heinz-Christian Strache fait partie de la tendance la plus à droite du parti et est connu pour ses déclarations tranchées telle que «Vienne ne doit pas devenir Istanbul». C’est son parti qui a réussi le tour de force d’installer le débat sur l’immigration au cœur de la vie politique autrichienne.

Source : Euranet

Free a lancé depuis le 1er janvier 2010, une offre de téléphonie illimitée vers le Maroc, incluant les appels vers les lignes fixesde Maroc Telecom. L’offre bien accueillie en France par de nombreux utilisateurs de téléphone vers le Maroc, a fait déjà de nombreux mécontents, moins d’un mois après son lancement. Motif, des abonnés n’ayant pas bien compris les modalités des changements tarifaires, ont commencé à utiliser le service sans valider les nouvelles conditions générales de ventes (CGV). Résultat : des grosses factures en perspectives pour certains clients.

Depuis le 6 janvier 2010, des messages sur Free et ses conditions ne cessent d’alimenter notre forum. « Farahana » a ouvert le bal, en informant les internautes qu’elle venait d’apprendre qu’il fallait valider les nouvelles conditions générales de ventes (CGV) pour bénéficier de la gratuité vers les fixes de Maroc Telecom. Aussitôt, des réponses de confirmation ou demande de plus amples explications ont été postées. Comme elle, beaucoup d’utilisateurs avaient commencé les appels vers le Maroc sans valider au préalable les CGV.

Dans son communiqué officiel de lancement daté du 22 décembre 2009, Free a indiqué que la nouvelle grille tarifaire sera effective 24 heures après la validation des nouvelles CGV. En d’autres termes, les anciens abonnés ayant appelé avant l’acceptation des CGV se trouvaient donc hors forfait. Cette nouvelle grille, comme nous l’avons annoncé, prévoit en effet, en plus des appels illimités vers les fixes marocains (Maroc Telecom uniquement), l’augmentation de 0,39 à 0,49 euro la minute, des tarifs vers les mobiles au Maroc.

Les personnes n’ayant pas approuvé les CGV ont reproché à Free de ne pas les avoir prévenues par mail de ces changements tarifaires, comme le fait SFR également dans l'illimité vers le Maroc, ou d’autres opérateurs vers d’autres destinations. De plus, il est important de signaler que les abonnés Free n’ont pas accès à leur consommation du mois en cours. Ils doivent impérativement composer le 3244.

Ainsi, ceux qui ont appelé le 3244, ont eu la désagréable surprise d’apprendre qu’une facture importante les attendait pour février. Parmi eux, « Omazzouzi » et « Faicaltang », ont appris qu’ils doivent déjà plus de 600 euros chacun. Dans la même situation, « Varadero » s’est dit « arnaquer de 231 euros par Free ». Ce dernier est même décidé à résilier son abonnement.

Ils sont nombreux ceux qui ont fait les frais de la non validation des CGV, au point de vouloir se réunir et saisir des associations de consommateurs pour dénoncer Free. Mais en attendant, certains ont décidé de faire opposition au prélèvement bancaire, alors que d’autres sont déterminés à ne pas régler leur facture, se disant victimes d’une grosse arnaque.
La gratuité des appels vers le Maroc, a du mal à passer pour toutes ces victimes des CGV !

Source : Yabiladi

Le Consulat du Maroc à Montréal a abrité, jeudi soir, le vernissage d'une exposition de l'artiste peintre Anne Marie Marrache Azoulay placée sous le thème "Réminiscence marocaine"

Sans jamais cesser de recourir à ses souvenirs, cette artiste juive marocaine laisse délibérément le pas à son imagination. Et ce, d'autant plus que s'estompent dans sa mémoire les détails qu'elle avait engrangés sur le vif. Et chaque fois qu'elle le peut, c'est-à-dire au rythme des commandes, elle met en scène le paysage du Maroc.

L'intervention de la force créatrice par la couleur et la tonalité donne aux tableaux une dimension toute particulière. Mogador, Le rocher, les bergères, l'eau vive... autant de toiles qui témoignent des moments de voyages et "racontent" des sujets soigneusement élaborés par cette peintre native d'Essaouira et immortalisant la splendeur des paysages et autres scènes de la vie quotidienne au Maroc et ailleurs.

Pour Mme Azoulay, cette exposition qui fait partie d'une série d'activités programmées le long de cette année à Montréal, représente "un échantillon" et une "petite fenêtre qui permet d'apprécier la diversité géographique et culturelle'' du Royaume.

Elle a d'autre part salué l'initiative "pionnière" du Consulat général du Maroc à Montréal d'organiser cet événement qui a vu la présence des membres du Consulat général du Maroc et de l'ONMT à Montréal, d'une pléiade d'artistes, d'hommes d'affaires, de journalistes, des membres du Conseil de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger, des membres de la communauté juive d'origine marocaine et des membres de la diaspora marocaine résidant à Montréal.

Tout en rendant hommage à l'artiste peintre, la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, a indiqué avoir voulu à travers cette exposition et d'autres programmées "humaniser" l'administration et la rendre "plus chaleureuse, plus attrayante  en faisant non seulement un lieu de services publics, mais également un lieu de culture, de rencontres et d'échanges".

L'œuvre de Marrache Azoulay témoigne de l'"attrait particulier pour la culture populaire" avec un "sens aigu de l'observation méticuleuse", a ajouté la diplomate dans une allocution à cette occasion.

Native d'Essaouira, Mme Anne Marie Marrache Azoulay a étudié au Maroc et en France avant de s'installer à Montréal. Actuellement, l'artiste peintre enseigne dans une académie de la Rive Sud de la métropole québécoise, où tout en perfectionnant son art, elle a à coeur de préparer la relève, en transmettant les techniques de base du dessin et de la peinture à des jeunes enfants de 4 à cinq ans.

Source : MAP

Le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a appelé, vendredi à Rabat, à favoriser l'émergence d'une nouvelle génération d'investisseurs et de porteurs de projets parmi les Marocains résidant à l'étranger (MRE).

S'exprimant lors de l'ouverture d'un séminaire sur les mesures prises par le gouvernement visant le développement de l'investissement des MRE, M. Ameur a souligné l'importance "grandissante" de cette génération hautement qualifiée qui doit être pleinement mobilisée dans l'économie nationale.

Il a indiqué, dans ce sens, que son département travaille pour asseoir un cadre "attractif et adapté aux besoins et affinités des investisseurs expatriés", mettant à leur disposition une banque de projets en adéquation avec les potentialités et les particularités de leurs régions d'origine.

Le ministère oeuvre également pour identifier et évaluer les formes de partenariat international avec les acteurs locaux et nationaux dont l'objectif est l'appui et l'encadrement des émigrés dans leurs projets de développement économique de leurs régions, a ajouté M. Ameur.

S'agissant des mesures prises par le gouvernement pour mieux drainer les investissements des Marocains du monde, il a rappelé notamment la mise en place du mécanisme d'encouragement des investissements des MRE (25 pc du coût du projet à la charge de l'investisseur, 10 pc sous forme de subventions de l'Etat et 65 pc de crédit bancaire).

Pour sa part, le directeur général de la Caisse centrale de garantie (CCG), M. Houcine Itaoui, a souligné l'importance de MDM invest, un fonds géré par la Caisse et destiné à inciter les MRE à investir davantage.

Ce fonds se caractérise par l'ouverture sur plusieurs couches et plusieurs secteurs, l'attractivité générée par la diversité de ses services et la simplicité de sa procédure.

Cette rencontre, organisée par le ministère Chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, se veut une occasion pour débattre de la place des mesures visant la promotion de l'investissement des MRE dans l'environnement juridique et financier et l'identification des conditions favorables à la mise en œuvre de ces mesures.

Source : MAP

Une étude sur la stratégie de mobilisation de l'investissement des marocains du monde recommande la pérennisation et l'amélioration des flux des transferts de leurs fonds vers le Maroc.

Présentée, vendredi à Rabat, lors d'un séminaire sur les mesures prises par le gouvernement visant le développement de l'investissement des MRE, cette étude appelle à l'optimisation de l'emploi de ces transferts, particulièrement dans les investissements productifs.

Réalisée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, l'étude souligne également l'importance de développer un système d'information et de reporting au niveau des différents intervenants dans la collecte et le transfert des fonds (Bank Al Maghrib, les banques commerciales et l'Office des changes).

Ce système sera d'une "grande utilité et une source d'information en temps réel, nécessaire pour concevoir une stratégie de réponse également en temps réel", selon l'étude.

Compte tenu de la conjoncture actuelle marquée par la crise économique internationale, l'étude met l'accent sur la nécessité de concevoir et de mettre en place un système qui "pourrait aider à anticiper les tendances futures et concevoir les actions appropriées".

L'étude n'a pas manqué de relever les handicaps rencontrés par les MRE qui veulent investir au Maroc, énumérant notamment dans ce cadre le manque d'information et de sensibilisation, les problèmes d'accompagnement, de foncier et de justice.

Il est recommandé donc le lancement d'une action de sensibilisation des MRE dans les pays d'accueil, pour contribuer aux efforts visant à résoudre les difficultés que rencontrent les Marocains du Monde porteurs de projets au Maroc.

L'étude sur la stratégie de mobilisation de l'investissement des MRE s'inscrit dans le cadre des efforts déployés pour concevoir et mettre en œuvre une politique volontariste et intégrée en faveur de cette communauté.

Le séminaire, auquel a pris part le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, se veut une occasion pour débattre de la place des mesures visant le développement de l'investissement des MRE dans l'environnement juridique et financier et l'identification des conditions favorables à leur mise en œuvre.

Source : MAP

Faire de la Fondation des émigrés sénégalais (Fes) un projet pilote dans d’autres pays africains, c’est le vœu émis par la présidente de ladite structure, hier, à la cérémonie d’ouverture de l’assemblée générale de cette organisation à Dakar.

La présidente de la Fondation des émigrés sénégalais (FES) a appelé les organisations s’activant dans le domaine de la migration à faire de sa structure «  un projet pilote  » dans d’autres pays. Khady Sakho Niang, qui s’exprimait hier lors de l’Assemblée générale de la Fes, à Dakar, a estimé que sa fondation pourrait servir de modèle dans d’autres pays. Cette fondation de migrants sénégalais existe depuis 2004. Selon la présidente, sa création découle de la «  volonté des Sénégalais de la trentaine de pays  » qui avaient senti la nécessité de son existence. Saluant la crédibilité acquise par cette organisation en si peu de temps, le directeur de Cabinet du ministère des Sénégalais de l’Extérieur a réitéré la disposition de son département à accompagner la Fes dans ses missions. Cheikh Issa Sall a, d’ailleurs, invité les membres de la Fes à «  travailler main dans la main  »  afin de faire de leur immigration une «  immigration de développement  ». D’ailleurs, a rappelé M. Sall, l’Etat se devait de connaître la contribution considérable des émigrés dans les domaines social, culturel et dans le tourisme sénégalais.

Pour sa part, le représentant régional adjoint de l’Organisation internationale des migrations (Oim), Laurent de Boeck, a exhorté les membres de la Fes à contribuer à rectifier la mauvaise image de l’immigration consistant à en faire la seule voie de réussite pour beaucoup de jeunes. A ce titre, il a ajouté aux fonctions sociales et de développement économique des migrants, celle de diplomate qu’ils doivent incarner dans les pays d’accueil. Abondant dans le même sens, la représentante du Bureau international du Travail (Bit) a invité les migrants sénégalais à faire de leur expérience migratoire «  une expérience positive  » pouvant davantage servir à leur communauté.   Et M. De Boeck de rappeler que la structuration de la diaspora pourra favoriser la défense de leurs droits et contribuer à une meilleure écoute de leurs doléances.

Depuis sa création, la Fes a participé à différentes sessions sur le Forum mondial sur les migrations aux Philippines et en Grèce. Au plan national, la fondation vient d’inaugurer un Centre d’orientation et de documentation sur l’émigration dont le rôle est d’informer, de conseiller et d’orienter les candidats à l’émigration et les émigrés de retour. Dans le long terme, cette fondation des migrants sénégalais envisage l’ouverture de «  représentations dynamiques  » dans des pays comme l’Espagne, l’Italie, la France, le Maroc, les Etats-Unis, le Gabon, la Côte d’Ivoire, etc.

Source : Le Soleil.sn

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