Le rideau sera levé samedi sur la 15ème édition du Festival du cinéma méditerranéen de Rome "Medfilm 2009" qui, neuf jours durant, fera la part belle au 7ème art marocain et à ses hommes.
Cette grande fête du cinéma, dont le Maroc et la France sont les invités d'honneur, aura pour cadre de prestigieux sites romains chargés d'art et d'histoire, dont le théâtre Dioscuri, l'auditorium de la conciliation, le palais des expositions ou encore la villa Médicis, siège de l'académie française à Rome.
Une importante délégation marocaine fera le déplacement pour appuyer la participation marocaine à cette manifestation, point de rencontre d'illustres cinéastes du pourtour méditerranéen, programmée du 7 au 15 novembre.
En plus d'officiels, cette délégation sera composée de plusieurs cinéastes, artistes, intellectuels, responsables du secteur du cinéma, distributeurs, exploitants de salles de cinéma et journalistes.
La 15ème édition du Medfilm sera focalisée sur le courage, le voyage ou les femmes, thèmes qui constitueront les fils conducteurs entre les 132 longs et courts métrages et documentaires à l'affiche.
Onze longs métrages seront en compétition officielle pour le prix "Amour et Psyché" dont le film marocain "Amours voilées" de Aziz Salmy.
Les autres films sont "Melodrama Habibi" de Hany Tamba (Liban), "Uzak Ihtimal" de Mahmut Fazil Coskun (Turquie), "Ander" de Roberto Caston (Espagne), "Eyes wide open" de Haïm Tabakman (Israel) et "Good morning Aman" de Claudio Noce (Italie).
Il s'agit également de "Athanasia" de Panov Karkanevatos (Grèce), "Eaguas mil" d'Ivo M. Ferreira (Portugal), "Dowaha" de Raja Amari (Tunisie), "La journée de la jupe" de Jean-Paul Lilienfeld (France) et "London River" du franco-algérien Rachid Bouchareb.
Onze autres longs métrages seront en lice dont six pour le prix européen "Eurimages" et cinq pour le prix "Italie dans le cinéma".
Deux courts métrages marocains sont également en compétition pour le prix international "Methexis". Il s'agit du "Le rituel" de Alaa Eddine Al Jem et "Au-delà des regards" de Moulay Ahmed Ochry.
L'inauguration de cette édition sera marquée par la projection du film "Le grand voyage" d'Ismaël Farroukhi, qui avait reçu en 2004 le prix "Lion du futur" au festival du cinéma de Venise.
Par la programmation de ce film, qui tourne autour du voyage et du courage, les organisateurs du Medfilm entendent rendre hommage aux deux pays invités d'honneur, le Maroc et la France, du fait que le réalisateur est franco-marocain et que l'histoire raconte la vie d'une famille d'immigrés marocains en France.
C'est là un symbole de dialogue, de spiritualité et de réconciliation, estiment-ils.
La séance d'ouverture sera également marquée par l'attribution du prix Koiné 2009 à l'écrivain Taher Benjelloun pour sa "contribution à la culture de la paix et au rapprochement entre les peuples de la rive nord et de la rive sud de la Méditerranée à travers ses célèbres oeuvres mais aussi par le biais de ses nombreux écrits sur des thèmes en lien avec l'immigration, la religion et le racisme".
L'édition 2009 du Medfilm programme aussi une rétrospective sur le nouveau cinéma marocain dans le cadre de laquelle 9 longs métrages, 3 documentaires et 6 courts métrages seront présentés au public romain.
En marge de cette édition, un autre évènement majeur viendra compléter ce regard sur le Maroc et sur l'art nouveau marocain: l'exposition Sema-Soma à laquelle le Maroc est fortement associé avec notamment le patronage de l'ambassade du Maroc à Rome.
Elle sera dédiée à l'oeuvre du célèbre peintre marocain Karim Bennani en collaboration avec la jeune peintre italienne Sara Bernabucci.
Par cette exposition itinérante, qui se tiendra aussi bien à Rome qu'à Rabat, les organisateurs du festival veulent s'ouvrir sur d'autres formes artistiques et rendre ainsi un hommage à l'art avant-gardiste marocain.
L'exposition jettera également un regard sur l'art marocain à travers les oeuvres des plus célèbres peintres marocains, tels Jilali Gharbaoui, Ahmed Cherkaoui, Mohammed Kacimi, Mohamed Hamri ou encore Miloud Labied.
Plusieurs ateliers et débats égayeront cette exposition qui se poursuivra jusqu'au 13 novembre.
La deuxième édition des rencontres professionnelles du cinéma euro-méditerranéen sera également organisée en marge de cette 15ème édition du Medfilm.
Elle sera consacrée à la promotion des rapports entre professionnels du secteur audiovisuel, à la recherche de nouveaux interlocuteurs et de nouveaux marchés pour les co-productions, la promotion et la distribution audiovisuelle.
Source : MAP
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► La participation à la 2éme rencontre de Marrakech est subordonnée au renvoi de ce questionnaire dûment rempli et accompagné pour ce qui concerne les associations du dernier rapport d'activités.
En 2005, Claude Lévi-Strauss prononçait un discours mettant en garde contre les dérives de politiques étatiques se fondant sur des principes d'identité nationale. "J'ai connu une époque où l'identité nationale était le seul principe concevable des relations entre les Etats. On sait quels désastres en résultèrent", disait-il. Pour Philippe Descola, professeur au Collège de France et qui a succédé à Claude Lévi-Strauss à la tête du laboratoire d'anthropologie sociale, "c'est sa double expérience, personnelle et politique d'un côté et d'ethnologue de l'autre, qui a conduit Lévi-Strauss à récuser et vivement critiquer l'accaparement, par des Etats, de l'identité nationale".
En quoi la pensée de Lévi-Strauss éclaire-t-elle l'actuel débat sur l'identité nationale ?
Philippe Descola : Lévi-Strauss a été très marqué dans sa vie personnelle par l'échec des démocraties européennes à contenir le fascisme. Alors qu'il avait été tenté par une carrière politique - il était un des espoirs de la SFIO (Section française de l'internationale ouvrière) lorsqu'il était étudiant et avait tenté de mener une campagne électorale dans les années 1930, interrompue par un accident de voiture -, il a expliqué par la suite qu'il s'était senti disqualifié pour toute entreprise politique pour n'avoir pas su comprendre le danger des idéologies totalitaires pour les démocraties européennes. Il a également été contraint à l'exil par les lois raciales de Vichy, donc il a pu mesurer, dans sa vie et dans sa personne, ce que signifiait l'adoption par des Etats de politiques d'identité nationale.
Par ailleurs, toute son expérience d'ethnologue montre que l'identité se forge par des interactions sur les frontières, sur les marges d'une collectivité. L'identité ne se constitue en aucune façon d'un catalogue de traits muséifié, comme c'est souvent le cas lorsque des Etats s'emparent de la question de l'identité nationale. Les sociétés se construisent une identité, non pas en puisant dans un fonds comme si on ouvrait des boîtes, des malles et des vieux trésors accumulés et vénérés, mais à travers un rapport constant d'interlocution et de différenciation avec ses voisins. Et c'est cette double expérience, personnelle et politique d'un côté et d'ethnologue de l'autre, qui l'a conduit à récuser et vivement critiquer l'accaparement, par des Etats, de l'identité nationale.
Le thème de la diversité culturelle lui était cher. Or ses écrits n'ont pas toujours été très bien compris, notamment Race et Culture, dans lequel il affirme le droit de chaque culture de se préserver des valeurs de l'autre...
Claude Lévi-Strauss a été un des artisans, après la guerre, de la construction d'une idéologie à l'Unesco qui rendrait impossible les horreurs de la seconde guerre mondiale et ce qui l'avait provoquée : le racisme et le mépris de l'autre. C'est dans ce cadre qu'il a rédigé deux ouvrages. Le premier, Race et Histoire, met en forme le credo de l'Unesco : il n'y a pas de race. S'il existe des différences phénotypiques, celles-ci n'ont aucune incidence sur les compétences cognitives et culturelles des différentes populations. Ce qui compte, c'est la capacité à s'ouvrir à autrui et à échanger de façon à s'enrichir de la diversité culturelle.
Le deuxième texte, Race et Culture, visait à préciser certains aspects du premier, mettant l'accent sur le fait que pour qu'il puisse y avoir échange et contraste entre sociétés voisines, il faut qu'elles conservent une certaine forme de permanence dans les valeurs et les institutions auxquelles elles sont attachées. Lévi-Strauss voulait souligner que l'échange n'implique pas l'uniformisation. Quand il est entré à l'Académie française, on lui a reproché d'intégrer une institution vieillotte. Or il répondait que les rites et les institutions sont fragiles et que par conséquent, il faut les faire vivre. Il portait, sur les institutions de son propre pays, un regard ethnographique, le "regard éloigné", celui que l'on porte sur des sociétés distantes.
L'incompréhension du texte Race et Culture ne vient-elle pas aussi d'une confusion entre identité et culture ?
C'est en Allemagne, au XIXe siècle, que le terme de culture se développe comme concept et comme outil politique. A l'époque, l'Allemagne est travaillée de toutes parts par la question de l'unité nationale. Les intellectuels germanophones s'emparent de la notion de culture pour définir ce que serait le creuset d'une nation allemande à venir. En France ou au Royaume-Uni, en revanche, le terme était très peu usité. On parlait plutôt de civilisation.
La notion de culture a migré de l'autre côté de l'Atlantique avec la première génération d'anthropologues américains - tous d'origine allemande. C'est avec sa fortune dans l'anthropologie américaine qu'elle est revenue en Europe après la guerre. Lévi-Strauss a lui-même fait usage de cette notion de culture, à la fois dans une tradition classique philosophique et dans un sens technique, celui de la tradition allemande.
En Europe, le principe de culture - qui est une façon propre à l'Occident de penser l'identité - a rencontré un succès imminent, avec l'inconvénient de faire croire que les identités sont constituées de systèmes clos. La tradition muséologique a joué un rôle dans ce sens. Croire que l'on peut mettre une culture dans un musée en réunissant des objets à l'intérieur de quelques vitrines est extrêmement réducteur.
Y a-t-il dès lors des alternatives à ce concept de culture ?
Je m'efforce de dépasser ce dualisme entre nature et culture au sein duquel nous sommes plongés. Pour y échapper, il faut imaginer une façon pour les collectifs à la fois humains et non humains de construire ensemble des destinées, des projets. Lévi-Strauss insistait beaucoup sur le fait que c'est dans le rapport aux animaux et aux plantes que se construit l'humanité. C'est dans ces systèmes d'interaction qu'on peut concevoir une façon nouvelle d'appréhender la vie sociale. Ce chantier a été rendu possible grâce à la pensée et l'œuvre de Claude Lévi-Strauss et on peut espérer qu'il aura des conséquences politiques.
Source : Le Monde
La liste "Ligue du Sud", conduite par le maire d'Orange Jacques Bompard (MPF) pour les régionales en Paca, a annoncé mercredi le dépôt d'un recours pour faire annuler le permis de construire de la future grande mosquée de Marseille, qui doit être remis vendredi.
"La Ligue du Sud conteste la validité de ce permis de construire et, à ce titre, elle va saisir la justice pour prouver son illégalité", indique-t-elle dans un communiqué, estimant que Marseille "n'est pas, n'a jamais été et ne doit pas devenir musulmane".
Le parti d'extrême-droite MNR, qui a lui aussi déposé un recours contre le bail emphytéotique de 50 ans accordé à l'association "La mosquée de Marseille", a été débouté en décembre 2007, mais il a fait appel de ce jugement.
Le maire UMP de la ville Jean-Claude Gaudin va remettre vendredi le permis aux responsables de la grande mosquée. Celle-ci doit voir le jour d'ici 2011 dans le 15e arrondissement de Marseille, pour un budget de 22 millions d'euros au total.
En avril 2007, saisi par des représentants du Front national, du MNR et du MPF, le tribunal administratif avait annulé une première délibération du conseil municipal qui donnait le coup d'envoi au projet.
"Si, comme on peut l'espérer, cette juridiction casse ce nouveau bail, alors tout sera à refaire pour l'association de la grande mosquée", prévient la Ligue du Sud. "Dans ce contexte", poursuit le mouvement, "commencer des travaux serait de sa part prendre un risque financier important, étant souligné que l'autorisation de construire n'est définitive qu'en l'absence de recours".
Source : AFP
Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a mis en relief le rôle que jouent les Marocains établis à l'étranger dans le développement de leur pays d'origine.
M. Ameur, actuellement en visite de travail à Bordeaux (Sud-Ouest de la France), s'exprimait lors d'une rencontre avec une cinquantaine de compétences nationales et d'élus municipaux d'origine marocaine, acteurs de la vie politique locale.
Il a noté que la communauté marocaine résidant à l'étranger a connu un changement et une évolution à tel point qu'on parle aujourd'hui de plusieurs communautés et générations, d'où, a-t-il dit, la nécessité de revoir la stratégie pour la sauvegarde des liens avec le Royaume et la réponse aux attentes des nouvelles générations.
Pour ce qui est de la question de l'enseignement de la langue et de la culture marocaines dans les pays d'accueil, le ministre a fait savoir que la Commission interministérielle en charge des affaires de la communauté marocaine résidant à l'étranger a tenu, le 29 octobre, une réunion sous la présidence du Premier ministre pour examiner le programme d'urgence relatif à cette question, et ce en étroite collaboration avec les départements ministériels et publics concernés par ce dossier.
Il a, d'autre part, rappelé l'appui apporté par son département aux services sociaux des consulats du Royaume pour traiter en urgence certains problèmes que rencontrent les catégories les plus vulnérables, dont la prise en charge par l'Etat marocain des frais de rapatriement des dépouilles des personnes démunies, l'accès des MRE au crédit "Addamane", l'abattement de 85 PC sur les voitures importées par les retraités établis à l'étranger et des mesures d'encouragement aux MRE désireux d'investir dans le Royaume.
Les entretiens ont également porté sur les expériences des compétences marocaines et les difficultés auxquelles font face pour faire valoir leurs compétences, notamment dans le domaine de la recherche et de l'enseignement supérieur, et faire aboutir les projets prometteurs dont ils sont porteurs.
Cette rencontre s'est déroulée en présence notamment du consul général du Maroc à Bordeaux, M. Fadlallah Mohamed Fellat.
Lors de son séjour à Bordeaux qui se poursuivra jusqu'au 6 novembre, M. Ameur devrait se réunir avec le maire de la ville et les présidents du Conseil régional et du Conseil général, et tenir des séances de travail avec les responsables de certaines institutions chargées des affaires des retraités et des anciens combattants marocains résidant dans cette circonscription consulaire.
Source : MAP
Le Conseil national des Marocains au Sénégal (CNMS) organise, vendredi et samedi prochains à Dakar, un colloque sur la migration des femmes marocaines en Afrique.
Le colloque, organisé en collaboration avec le collectif des femmes marocaines en Afrique, sera l'occasion de débattre de la question de la migration appréhendée sous un nouvel angle. Il s'agit de femmes en tant qu'acteurs actifs dans la migration sur l'axe sud-sud, un volet souvent oublié dans les débats sur la question de la migration malgré sa forte dynamique qui offre un vaste champ d'investigation sociologique, expliquent les organisateurs.
La manifestation connaîtra la participation de femmes marocaines établies en Tunisie, au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Gabon et en Mauritanie. Des Marocaines s'activant dans le domaine associatif en France, en Hollande et en Italie sont également conviées à cette manifestation pour croiser les points de vue sur la migration au féminin.
Au menu des débats figurent plusieurs thématiques relatives notamment à "l'histoire, le contexte et l'environnement socio-juridique pour la migration féminine", "Les identités féminines, conflits et rapports sociaux", "Les femmes de l'immigration, citoyenneté et démocratie" et "La Sphère économique et développement durable".
Experts en droit et juristes vont appréhender lors de cette rencontre la question du statut personnel entre pays d'origine et les législations des pays d'accueil compte tenu de la forte présence des mariages mixtes dans la migration féminine.
Source : MAP
Le gouvernement socialiste d'Athènes va accorder la nationalité grecque à environ 250.000 enfants d'immigrés mais va également expulser des milliers de clandestins actuellement en détention sur son territoire.
"Cela n'a aucun sens de refuser la nationalité grecque à un enfant qui est né et a été élevé en Grèce", a déclaré mercredi à Reuters le vice-ministre chargé de la Protection des citoyens, Spyros Vougias. "Nous allons faire voter une loi qui mettra fin à cette inégalité entre les enfants d'immigrés et les autres, ce qui concerne environ 250.000 enfants", a-t-il ajouté.
La mesure concernera les enfants scolarisés nés en Grèce ou arrivés dans ce pays en bas âge, même si leurs parents sont des clandestins. Concernant ces parents sans papiers, Spyros Vougias a précisé que le gouvernement étudiait leur cas mais a ajouté que la Grèce avait déjà décidé de renvoyer chez eux, avec un pécule, des milliers de clandestins.
Les socialistes grecs revenus au pouvoir à l'occasion des élections législatives du 4 octobre ont fait du dossier de l'immigration une de leurs priorités. Le gouvernement a annoncé récemment la fermeture du centre de l'île de Lesbos, qui accueillait les immigrés clandestins dans des conditions tellement précaires que Vougias l'avait comparé à "l'Enfer de Dante". Un nouveau centre d'accueil, toujours à Lesbos, devrait ouvrir d'ici l'automne 2010. Quelque 14.000 clandestins ont traversé la mer Egée au premier semestre 2009, près de deux fois plus qu'en 2008, pour gagner le territoire européen.
Source : Paris Normandie
Libye - Le chef du bureau de l'Organisation internationale pour la migration (OIM) en Libye, Laurence Hart, a souligné au cours d'un entretien avec la PANA, mercredi à Tripoli, que la question des migrants qui se retrouvent bloqués en Libye sur le chemin vers l'Europe préoccupe "sérieusement" l'organisation.
Les questions qui se posent aujourd'hui avec acuité pour l'OIM en Libye sont incarnés par l'immigration irrégulière, autrement dit comment lutter contre cette forme de migration de façon équilibrée et globale", a affirmé M. Hart.
Le bureau de l'OIM en Libye fournit l'aide humanitaire nécessaire aux migrants en situation irrégulière, dont certains sont détenus pour violation de la loi sur l'immigration.
M. Hart a indiqué également que la question du développement et celle du renforcement des capacités du personnel libyen agissant dans ce domaine, dans le cadre des foras et dialogues inter-africains et entre l'Europe et l'Afrique, figurent parmi les actions de l'OIM en Libye.
Il a précisé que les activités du bureau de l'OIM à Tripoli s'articulent autour des priorités et des urgences exprimées par les autorités libyennes, affirmant que l'organisation et ses partenaires comme l'Association mondiale pour l'appel islamique (AMAI) sont au service du pays et tentent de mettre en oeuvre des actions pour atteindre les objectifs tracés en commun.
En ce qui concerne le volet de la lutte contre l'immigration irrégulière, le chef du bureau de l'OIM a indiqué que ses services ont mis en place une série d'activités consistant à aider le migrant qui se retrouve bloqué en Libye à rentrer dans son pays d'origine, expliquant ce choix par le fait que beaucoup de personnes candidates à l'émigration irrégulière en Europe se sont rendu compte que le périple n'était pas une simple sinécure.
"A la lumière de cette réalité, ils se rendent compte de l'impossibilité de se rendre en Europe et du fait qu'il est mieux de rentrer chez eux d'où le rôle de l'OIM pour les aider à rentrer d'une manière régulière en les accompagnant avec un montant sous forme de soutien financier pour leur permettre de reprendre une fois, dans leurs pays d'origine, une activité génératrice d'emploi et de revenu", a affirmé le responsable à l'OIM.
"C'est la seule façon de garantir la durabilité de l'action du retour du migrant, étant donné que de nombreuses personnes expriment le désir de rentrer mais ont peur d'être stigmatisées en rentrant les mains vides dans leur pays, ce qui nécessite l'accompagnement du migrant de sorte que lui-même puisse entreprendre des activités et contribuer à l'économie de son pays", a-t-il ajouté.
M. Hart a affirmé que depuis l'ouverture en mars 2008 d'un centre de l'OIM à Tripoli pour le retour volontaire des migrants dans leurs pays d'origine, quelque 4.000 ont été assistés, originaires de plus de 23 pays, dont la majorité sont des Africains et d'autres venant de pays asiatiques.
Laurence Hart a indiqué que selon une étude conduite récemment par ses services, le taux de réussite de ce programme est très élevé et que "des migrants rapatriés ont pu acheter qui une licence de taxi, ouvrir un magasin de vente à Niamey (Niger), acheter un petit camion de transport au Ghana, une moto-pompe à eau au Mali et qui du matériel de soudeur".
Un autre aspect de la lutte contre la migration clandestine conduite par le bureau de l'OIM à Tripoli consiste à renforcer les capacités des agents de la Police, des juges et des acteurs des organisations de la Société civile pour les sensibiliser et pour améliorer leurs performances dans leurs domaines respectifs.
M. Hart a indiqué que l'OIM dispose de plusieurs projets dans ce sens et qu'elle a déjà procédé à la formation de policiers au Niger et en Libye, en collaboration avec le comité populaire général libyen de la Sûreté publique.
Le chef du bureau de l'OIM en Libye a précisé que parmi les autres actions de son organisation figure "celle inspirée par les préoccupations du guide Mouammar Kadhafi qui lie la lutte contre la migration au développement en tant qu'outil pour encourager les personnes à investir dans leurs propres pays pour exploiter leurs compétences à travers la création de projets de développement susceptibles de créer les richesses et les emplois".
Source : Afrique en ligne
La méditerranée porteuse de mythes, de rêves, d'espoirs mais surtout de beaucoup de défis. Croisement de toutes les cultures, bassin de la diversité, la méditerranée n'a jamais cessé à d'être objet de moult projets politiques à travers l'histoire.
Les rencontres méditerranéennes cinéma et droits de l'Homme ne viennent ni nous conforter dans nos rêves de la méditerranée ni concrétiser un projet politique quelconque, elles se placent au croisement entre les réalités politiques et les espoirs des citoyens des sociétés riveraines.
L'objectif de ces rencontres c'est de faire un voyage cinématographique à travers l'aire culturelle méditerranéenne à la recherche de productions traitant des problématiques des droits de l'Homme dans la région ainsi que dans d'autres régions dans le monde.
Le cinéma serait à cette occasion, le véhicule de débat autour des réalités des droits de l'Homme. Le film, serait le pont de rencontres entre les militants, des cinéastes, des décideurs et les universitaire sur des réalités humaines vécues dans la région de la méditerranée.
Les rencontres méditerranéennes cinéma et droits de l'Homme ne sont pas les premiers de leur genre, mais elles estiment contribuer à l'enrichissement des dynamiques locales autour du cinéma et des droits de l'Homme, mais aussi apporter un nouveau souffle la dynamique de festivals de cinéma nationaux.
Avant d'être des droits consignés dans le droit national et ou international, les droits de l'Homme doivent être les valeurs qui construisent la culture, des valeurs qui s'enracinent grâce à des pratiques incarnées dans les sociétés. Aussi, un des objectifs principal de ces rencontres, c'est de créer une dynamique qui s'inscrit dans la durabilité, c'est d'inculquer des valeurs à travers une pédagogie de la création, de l'image et du cinéma en dehors des barrières culturelles rejoignant l'universalité de l'art.
Source : RMCDH
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Groupe « Approche genre et nouvelles générations »
Marocaines d'ici et d'ailleurs
Féminisation de la migration : dynamiques
internationales et spécificités marocaines
Marrakech 18/19 décembre 2009
Espace « Echanges et partenariats »
Madame, Monsieur, cher(e) ami(e),
La seconde édition de la rencontre « Marocaines d'ici et d'ailleurs » se tiendra à Marrakech les 18 et 19 décembre 2009. Elle sera cette année consacrée au thème « Féminisation de la migration : dynamiques internationales et spécificités marocaines ».
Cette rencontre se tiendra sur deux espaces parallèles : un colloque scientifique international et un espace d'échanges et de partenariats.
Cet espace sera dédié aux échanges d'expériences et permettra à la fois la présentation des activités et projets dans le domaine associatif, culturel, entrepreneurial,... et l'amorce de partenariat entre les deux rives.
Afin de construire cet espace avec nous, vous êtes conviés si vous souhaitez y participer et/ou intervenir à répondre au questionnaire ci-dessous avant le 30 novembre 2009.
Si tous les champs obligatoires ne sont pas renseignés, votre demande ne pourra pas être transmise.
L'Association d'aide aux Marocains (ADAM), basée à Pau (sud ouest de la France), organise, du 7 au 13 novembre, une mission au profit des enfants souffrant de problèmes auditifs dans la région de Kasbat Tadla.
Cette opération, initiée en collaboration avec l'Association française "Audition-solidarité", consiste à fournir à une centaine d'enfants des appareils auditifs, a déclaré à la MAP la présidente d'ADAM, Mme Saâdia Boujaab, elle-même originaire de cette région.
Des audioprothésistes, un médecin et un orthophoniste prendront notamment part à cette mission, a-t-elle précisé, rappelant que son Association avait déjà mené une action similaire dans la région, qui avait permis à 25 personnes sourdes et malentendantes d'être appareillées en prothèses auditives.
"Depuis plus de deux ans, ADAM suit une dizaine d'enfants souffrant de diabète, de maladies neurologiques, de cancer et autres, en finançant des médicaments, des soins, des appareils médicaux (prothèses auditives, appareils de glycémie etc.)", a ajouté Mme Boujaab qui avait créé en 2007 cette Association en mémoire de son fils, décédé un mois avant son cinquième anniversaire des suites d'une maladie.
Source : MAP
Le film documentaire de la réalisatrice marocaine Dalila Ennadere, "J'ai aimé tant'', sera projeté à Mexico dans le cadre d'un festival du cinéma arabo-hispano-américain réalisé par des femmes.
Ce cycle de cinéma féminin arabo-hispano-américain, qui fête son deuxième anniversaire, est organisé à l'initiative du centre culturel espagnol à Mexico dans le cadre du festival "Traits arabes''.
"Traits arabes'' est un programme culturel auquel participe un réseau de centres culturels espagnols à Buenos Aires, Salvador, Mexico, Santiago de Chili et Sao Paulo. Les activités de ce programme se prolongent pendant un mois et demi et touchent à plusieurs genres culturels ayant un lien avec l'héritage commun hispano-arabe.
Le documentaire de Dalila Ennadere sera projeté samedi prochain, aux côtés d'autres documentaires de réalisatrices venues de Syrie, Liban, Palestine, Egypte, Jordanie, Argentine, Espagne et Mexique.
Les initiateurs de ce cycle de cinéma féminin cherchent à "analyser les points de rencontre et les frontières culturelles entre le monde hispanophone et le monde arabe, afin de favoriser l'échange et la connaissance de ces deux cultures''.
Née en 1966 à Casablanca, Dalila Ennadre est une autodidacte qui a opté pour le genre documentaire, en focalisant son regard sur des portraits de femmes particulières et leur vécu quotidien.
Dalila Ennadre est la réalisatrice notamment de "Loups du désert", "Femmes de la Médina" et "Je voudrais vous raconter".
Source : MAP
L'encadrement religieux des Marocains résidents à l'Etranger vise à préserver et à consacrer leurs constantes religieuses conformément aux lois en vigueur dans les pays d'accueil, a indiqué mardi M. Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques.
En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers sur le renforcement de l'encadrement religieux des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, M. Toufiq a souligné que des délégations scientifiques composées de déclamateurs et de prédicateurs qualifiés sont envoyées annuellement à l'occasion du mois sacré de Ramadan dans les pays européens pour encadrer les MRE.
Dans le cadre de la poursuite des efforts déployés dans ce sens, le ministère oeuvrera durant les prochaines années, en concertation avec les instances concernées par les affaires des MRE dans différents pays, à nommer des déclamateurs et des prédicateurs permanents pour répondre aux besoins de cette communauté dans le domaine religieux et à augmenter le nombre des membres des délégations scientifiques envoyées, a ajouté M. Toufiq.
Le ministère s'emploiera également, a-t-il dit, à présenter des aides financières aux centres islamiques relevant de la communauté marocaine à l'étranger, construire des mosquées, organiser des sessions de formation au profit des imams et des prêcheurs dans les pays d'accueil et envoyer de prédicateurs qualifiés pour animer des conférences religieuses dans les mosquées de la communauté marocaine.
Ces mosquées et centres islamiques seront, de même, équipés en Corans et ouvrages édités par le ministère outre les visites de terrain qui seront organisées pour s'enquérir des besoins des citoyens marocains résidents à l'étranger, a noté le ministre.
Source : MAP
La commission interministérielle chargée des affaires de la communauté marocaine résidant à l'étranger a adopté le programme d'urgence relatif à la promotion de l'enseignement de la langue et la culture arabes aux enfants des Marocains résidant à l'étrange qui prévoit notamment l'augmentation régulière de l'effectif des enseignants à travers la mise en place d'un cadre contractuel défini dans le temps et dans les objectifs.
Adopté lors d'une réunion tenue récemment sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, ce programme qui sera appliqué selon un régime contractuel clair et détaillé entre le gouvernement et le Fondation Hassan II pour les MRE, prévoit également la régularisation urgente du dossier relatif aux arriérés des enseignants rattachés et retraités.
Selon un communiqué du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, ce programme porte aussi sur l'unification de la situation administrative de tous les enseignants oeuvrant dans le cadre du programme officiel de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine en faveur des enfants MRE.
L'amélioration de la qualité de l'enseignement à travers la mise en place d'un système pédagogique intégré de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, l'élaboration des cursus scolaires spéciaux destinés aux enfants des MRE et la formation continue des enseignants figurent parmi les axes de ce programme qui prévoit l'approbation d'un cadre participatif et contractuel avec les parties oeuvrant dans le domaine éducatif en vue de promouvoir l'enseignement parallèle.
Ledit programme vise en outre à assurer une synergie et une complémentarité entre tous les intervenants à travers le rôle capital des ambassades et consulats du Royaume sous la supervision, le suivi dans les pays d'accueil et le rôle central de la commission interministérielle au niveau national.
Source : MAP
Le ministre des Habous et des Affaires islamiques, M. Ahmed Toufiq, a eu mardi à Rabat, un entretien avec le ministre belge de la Justice, M. Steefan De Clerck, axé sur plusieurs questions relatives aux domaines religieux et social.
Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette entrevue, M. Toufiq a souligné l'importance de consolider la coopération entre le Maroc et la Belgique dans le domaine religieux, eu égard à l'importante communauté marocaine établie dans ce pays.
Rappelant que dans certains pays européens, dont la Belgique, le ministre de la Justice s'occupe également des affaires religieuses, M. Toufiq a indiqué avoir présenté à son interlocuteur le mode de gestion de la chose religieuse au Maroc.
Le ministre des Habous et des Affaires islamiques a en outre souligné l'intérêt particulier qu'accorde SM le Roi Mohammed VI aux MRE, notant que le Royaume Âœuvre sur instructions de Sa Majesté le Roi, commandeur des croyants, à l'encadrement des MRE, à travers l'action du conseil des oulémas de la communauté marocaine en Europe.
Pour sa part, le responsable belge a mis l'accent sur l'importance d'intensifier le contact et les rencontres entre les responsables des deux pays, estimant que la gestion de la chose religieuse pour les Marocains établis en Belgique requiert une collaboration constante entre les deux parties.
Les deux responsables ont convenu de renforcer les consultations bilatérales à ce sujet dans l'avenir.
Source : MAP
Le gouvernement a relancé, mardi 3 novembre, l'expérimentation du CV anonyme pour lutter contre la discrimination à l'embauche. Durant six mois, 50 entreprises dans sept départements vont expérimenter ce mode de recrutement prévu par la loi depuis le 2 avril 2006, mais dont le décret d'application n'a jamais vu le jour.
Cette opération devait être lancée mardi en fin d'après-midi lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale en présence du Commissaire à la Diversité et à l'Egalité des Chances Yazid Sabeg, du ministre du Travail Xavier Darcos, de celui de l'Immigration Eric Besson, et du secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi Laurent Wauquiez.
"Cinquante entreprises dans sept départements", vont participer à cette expérimentation, expliquait-on mardi dans l'entourage de M. Sabeg. C'est Pôle emploi (fusion des antennes Assedic et de l'Agence nationale pour l'emploi, l'ANPE) qui sera l'opérateur de cette expérimentation.
On précisait dans l'entourage de M. Sabeg que le travail de Pôle emploi ne se limitera pas à proposer des CV anonymes, mais suivra également leur devenir. "Vous pouvez avoir un CV anonyme et un recrutement discriminatoire", expliquait-on ainsi.
Reste que le CV anonyme fait aujourd'hui office de véritable serpent de mer, et son expérimentation de "déjà vu". Défendu par Jacques Chirac, alors président de la République, en décembre 2005, déjà expérimenté par plusieurs ANPE -notamment à Lyon et dans le Nord de la France- le CV anonyme a été introduit par amendement dans la loi sur l'Egalité des Chances adoptée le 2 avril 2006.
Mais si le principe était posé, le décret précisant les modalités d'application du dispositif n'est jamais paru. Fin 2006, le gouvernement justifiait cette absence de parution par la nécessité de respecter le dialogue entre les partenaires sociaux.
"A la demande du président de la République, les partenaires sociaux ont négocié sur la diversité dans l'entreprise et sont sur le point de signer un accord", déclarait ainsi le 18 octobre 2006, le porte-parole du gouvernement de l'époque, Jean-François Copé. Le projet d'accord "préconise dans un premier temps d'expérimenter le CV anonyme dans certaines branches professionnelles", précisait-il.
Quant au décret d'application, M. Copé expliquait alors qu'il serait publié "s'il apparaît nécessaire qu'il y ait une mesure réglementaire qui soit prise afin de permettre l'application légale de l'accord entre les partenaires sociaux". "L'idée, c'est que cela passe par la voie de la négociation et de l'expérimentation", soulignait-il.
"Il y a plusieurs années que j'ai fait adopter un amendement au Sénat, et donc à l'Assemblée nationale, sur ce CV anonyme. Et curieusement, il n'a pas été mis en oeuvre, c'est donc qu'il y a un problème", a noté mardi Nicolas About, président du groupe Union centriste au Sénat, à l'origine de l'amendement à la loi d'avril 2006.
"Le CV anonyme", a-t-il précisé, "c'était le fait d'essayer de gommer, au moins pour permettre le premier contact, les origines, la couleur, le sexe, le handicap". Et pour lui, "il faut se pencher là-dessus, parce que nous avons devant nous de grands défis".
"Ce qui paraît une belle initiative est surtout un alibi à l'inaction du gouvernement en matière de lutte contre les discriminations. Cela fait plus de trois ans que le décret instaurant le CV anonyme dans les entreprises de plus de 50 salariés prévu par la loi sur l'égalité des chances devrait être publié", a dénoncé le groupe Socialiste Radical et Citoyen (SRC), mardi dans un communiqué.
"De plus, cette annonce se fait alors que des députés UMP ont déposé un amendement dans le projet de loi de finances pour 2010 visant à réduire de 20% les crédits de la HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) qui lutte quotidiennement contre les discriminations et pour l'égalité", ajoute le groupe.
"Le gouvernement s'apprête à lancer l'énième expérimentation du CV anonyme semblant répondre à la maxime 'communiquer plus pour agir moins'", ironise de son côté SOS Racisme dans un communiqué diffusé mardi.
"Un peu plus de trois ans après le vote d'une loi prévoyant sa généralisation le gouvernement, qui n'a pas pris les décrets d'application, orchestre une mise en scène qui ne laissera personne dupe", ajoute l'association. Elle "demande donc immédiatement au gouvernement de signer le décret d'application du CV anonyme". AP
Source : Challenges.fr
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