samedi 30 novembre 2024 06:32

La nouvelle vision qui orientera la politique gouvernementale en matière de gestion des affaires de la communauté marocaine à l'étranger sera bâtie sur un partenariat participatif, la responsabilité, l'engagement et la confiance mutuelle, a affirmé dimanche à Milan (nord de l'Italie), le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

    - E.S : Amina BENLAHSEN -

Cette approche, qui vise à associer pleinement la communauté marocaine à l'étranger à l'œuvre de développement menée au Royaume, devient incontournable eu égard aux mutations que cette composante de la société marocaine a connues elle même, a indiqué M. Ameur lors d'une réunion avec les compétences marocaines en Italie.

Le ministre a souligné que cette vision a été élaborée sur la base de quatre éléments essentiels: le nombre en constante progression des Marocains du monde qui a plus que triplé en un laps de temps assez réduit (en Italie et en Espagne à titre d'exemple), le choix fait par nombre de ces derniers de s'établir de manière permanente dans leurs pays d'accueil, la vulnérabilité sociale et économique de certaines catégories de la communauté du fait de la crise économique mondiale et ses incidences, et la composition même de cette communauté, qui recèle désormais un nombre important de compétences.

Pour M. Ameur, le défi consiste pour l'heure à trouver l'équilibre pour "accompagner l'enracinement de ces ressortissants marocains à l'étranger sans déracinement" et à les aider à réussir leur intégration dans les pays d'accueil tout en préservant leur identité et leur attachement à leur pays.

La migration et un facteur de développement qui doit être profitable aussi bien aux pays d'origine qu'aux pays d'accueil, à condition qu'elle soit encadrée par de véritables accords de co-développement et de partenariat, a observé le ministre en appelant les membres de la communauté marocaine à jouer un rôle de pont afin de contribuer au renforcement des relations entre l'une et l'autre parties.

M. Ameur a invité également les compétences marocaines en Italie à engager une réflexion profonde sur la manière de contribuer à cette nouvelle dynamique aux bienfaits certains pour tous, citant les expériences concluantes menées dans d'autres pays, tels que l'Allemagne, la France ou le Canada.

Il a rappelé dans ce même cadre les importantes réformes en cours actuellement au Maroc, à leur tête la réforme constitutionnelle annoncée par SM le Roi Mohammed VI dans le discours du 9 mars, qui exigent la mobilisation et l'engagement de toutes les compétences nationales y compris celles en dehors du pays.

 La réunion a été marquée par un débat fructueux avec les compétences présentes qui ont soulevé différentes questions les intéressant tout en exprimant leur adhésion totale aux propositions formulées aussi bien par M. Ameur que par l'ambassadeur du Maroc en Italie, M. Hassan Abouyoub, qui a qualifié cette rencontre de "rendez-vous de l'édification".

Le diplomate a plaidé à cet égard pour une nouvelle méthodologie de travail destinée à permettre à la communauté établie en Italie d'accompagner les nouvelles mutations que connait le monde en général et le Maroc et l'Italie en particulier.

Les deux responsables, qui étaient entourés des consuls généraux du Maroc à Milan et à Turin, MM. Mohiedine El Kadiri et Noureddine Radhi, ont tenu, par la suite, une réunion élargie avec les membres de la communauté marocaine en Italie.

Au cours de cette réunion, le ministre a souligné que grâce à la clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI et à la mobilisation de toutes les composantes de la nation, le Royaume est resté serein face aux événements que connaissent certaines régions du monde arabe. Mieux que cela, le pays a accéléré la cadence des réformes et est entré dans une ère nouvelle augurant un lendemain meilleur pour tous, a-t-il ajouté.

M. Ameur avait assisté, samedi, en compagnie de M. Ahmed Taoufiq Hjira, ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, à l'ouverture de la première édition du Salon de l'immobilier et de l'art de vivre marocains "SMAP Expo Milan", qui accorde une place de choix à la région Tadla-Azilal.

 

A l'occasion de cette manifestation, M. Hjira a assuré, dans une déclaration à la MAP, que les Marocains résidant à l'étranger (MRE) pourront bénéficier, au même titre que leurs concitoyens au pays, de l'offre de logement social lancée conformément aux hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, dans le cadre d'un plan s'étalant sur une période de dix ans (2010-2020).

Le "SMAP Expo Milan", qui se poursuivra jusqu'à lundi soir, met à la disposition des visiteurs, notamment des membres de la communauté marocaine, tout un éventail de prestations pour les aider à faire le meilleur choix et les orienter grâce à l'appui d'organismes bancaires et la présence d'agences immobilières et de notaires.

Des agences de voyages et de tourisme, des compagnies aériennes, maritimes et routières sont également à pied d'Âœuvre pour répondre aux différentes sollicitations.

Après l'étape milanaise, M. Ameur poursuivra, à partir de lundi, sa visite de travail en Italie par d'autres réunions avec les membres de la communauté marocaine et des associations les représentant à Turin (nord), Vérone (nord), Bologne (centre) Palerme (Sicile) et Rome (centre).

Lors de cette tournée, qui prendra fin le 1er mai, le ministre aura également une série d'entretiens avec les autorités locales italiennes.

24/4/2011

MAP

Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) pourront bénéficier, au même titre que leurs concitoyens au pays, de l'offre de logement social lancée conformément aux hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, a assuré, samedi à Milan, le ministre de l'habitat de l'urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, M. Ahmed Taoufiq Hjira.

  - E.S : Amina BENLAHSEN -

Dans une déclaration à la MAP en marge du Salon de l'immobilier et de l'art de vivre marocains "SMAP Expo Milan", le ministre a précisé à ce propos que les acquéreurs de logements de cette catégorie, dont la superficie est comprise entre 50 à 100 m2, bénéficieront d'une subvention directe de l'Etat, soit l'équivalent du montant de la TVA (40.000 DH sur la somme globale qui est de 290.000 DH).

Cette offre, lancée dans le cadre d'un plan s'étalant sur une période de dix ans (2010-2020), intéresse jusqu'à présent 76 pc des villes marocaines, a indiqué M. Hjira, soulignant que tous les stands du SMAP Expo se tiennent à la disposition des membres de la communauté marocaine pour les informer en détail de ce produit et d'autres qui susciteraient leur intérêt.

Dans une déclaration similaire, M. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, s'est félicité de la tenue de ce Salon pour la première fois en Italie, pays qui accueille près de 600.000 ressortissants Marocains.

Issus pour la plupart de la première génération, les membres de la communauté marocaine en Italie ont toujours en tête le projet de disposer d'un logement au Maroc, d'où l'intérêt de les renseigner sur les nouveautés du secteur immobilier national, a affirmé M. Ameur.

Le ministre a souligné, par ailleurs, l'importance de la mobilisation de la communauté marocaine afin qu'elle contribue pour sa part à l'Âœuvre de développement menée dans le Royaume qui, a-t-il rappelé, est engagé dans un remarquable processus de réformes qui intéressera notamment le texte constitutionnel.

Lors de l'ouverture "SMAP Expo Milan", les deux ministres s'étaient étalés sur le rôle qui est celui des Marocains du monde dans le développement de leur pays et l'édification du Maroc de demain.

De son côté, l'ambassadeur du Maroc à Rome, M. Hassan Abouyoub, a mis l'accent sur la nécessité de saisir une telle occasion pour prospecter de nouvelles opportunités de coopération avec l'Italie, pays avec lequel "nous partageons des ambitions" communes.

Le diplomate a également plaidé en faveur d'un partenariat plus élargi entre la région de Lombardie (dont Milan est le chef-lieu) et celle de Tadla-Azilal, à l'honneur lors de ce Salon, et dont est issue la grande majorité des membres de la communauté marocaine résidant dans l'agglomération milanaise.

 Pour sa part, le maire de Milan, Mme Leitizia Moratti, a appelé, dans un message lu en son nom, à cultiver le dialogue entre les peuples de la Méditerranée et à promouvoir le développement économique comme instrument de paix et de stabilité.

Elle s'est également déclarée prête "à partager avec le Maroc le voyage de l'engagement, de l'amitié et de la croissance mutuelle ".

Le président de la région de Tadla-Azilal, M. Salah El Hamzaoui, les maires de Béni-Mellal et de Fkih Ben Saleh ainsi que le directeur du Centre Régional d'investissement, ont fait, par la suite, une présentation exhaustive des potentialités de leur région et des opportunités qu'elle offre aux investisseurs nationaux et étrangers.

Outre les personnalités précitées, l'ouverture du "SMAP Expo Milan " s'est déroulée en présence des autorités consulaires, de responsables des secteurs participants et d'un grand nombre de membres de la communauté marocaine en Italie.

Pour concilier affaires et culture, le programme du Salon prévoit des conférences-débats, des soirées artistiques, des ateliers de cuisine et des dégustations de mets typiques de l'art culinaire marocain.

Des expositions relatant la grande diversité régionale du Royaume, la richesse de sa culture et de son artisanat et les modes de vie marocains sont inscrites également au programme du Salon outre des séances de Beauté et bien-être, avec notamment des démonstrations de tatouages corporels au henné.

La musique marocaine sera aussi à l'honneur avec, chaque après-midi, un méga-concert gratuit pour plus de 18.000 spectateurs, avec à l'affiche une pléiade d'artistes marocains et italiens.

Par ailleurs, un programme de conférences a été mis au point en partenariat avec des notaires du Maroc et la Fédération Nationale des Promoteurs Immobiliers.

L'étape de Milan sera suivie du SMAP Immo Paris (2 au 5 juin), du SMAP Expo Marseille (11 au 13 novembre) et du SMAP Expo Barcelone (2 au 4 décembre).

23/4/2011

MAP

Les transferts d’argent des Marocains résidant en Italie vers le Royaume ont enregistré une baisse de 9,7% en 2010, selon un rapport de la banque centrale d’Italie, publié par la fondation Leone Moressa.

En 2010, les Marocains d’Italie ont transféré 251.907.000 euros, vers leur pays d’origine, soit 3,9% du total des transferts estimés à 6,4 milliards d’euros, effectués par les immigrants étrangers installés en Italie vers leurs pays d’origine.

Selon le même rapport, les 500.000 Marocains installés en Italie ont transféré près de 280 millions d’euros vers le Royaume en 2009 et plus de 333 millions d’euros en 2008.

Les raisons de cette régression ont été imputées par la fondation Leone Moressa, à la crise économique qui a fortement bouleversé l’économie italienne ces deux dernières années, mais également en raison des transferts parallèles effectués par certains immigrés vers leur pays d’origine.

Biladi

Les détenus marocains en Belgique seront renvoyés au Maroc pour purger leur peine. Le Parlement marocain vient de ratifier le traité conclu entre les deux royaumes. La Belgique gagne une nouvelle façon de renvoyer les immigrés marocains dans leur pays d'origine.

La prison : porte d'entrée pour regagner son pays natal. Après quatre années d’attente, le Parlement marocain a ratifié un traité conclu entre les deux pays. Il prévoit de renvoyer au Maroc, à partir du premier mai, les prisonniers de nationalité marocaine détenus dans les geôles belges. « Il y a environ dix jours, j'ai été informé du fait que les autorités marocaines avaient approuvé le protocole. Toutes les conditions sont ainsi remplies pour pouvoir renvoyer des détenus de nationalité marocaine au Maroc », a confirmé le ministre belge de la justice, Stefaan De Clerck, cité par la presse locale.

 Actuellement, les détenus d’origine marocaine sont estimés à 1 100 personnes dans les prisons belges. La plupart a la double nationalité, ou est mariée à un(e) Belge, ou tout simplement en détention provisoire et ne peut donc être renvoyée au Maroc. Le garde des sceaux belge souhaite inclure dans ce traité les personnes en détention provisoire qui seraient en situation irrégulière dans le pays, même s’ils n’ont pas commis de faits graves.

 Les prisons marocaines font peur

Ce traité est très loin de faire l’unanimité dans le royaume belge. Certaines voix pointent du doigt l’état déplorable des prisons marocaines. Pour le ministre belge de la justice, « même si c’est moins confortable [les prisons marocaines] », ces détenus pourront mieux s’intégrer auprès de leurs familles et de leurs proches, dans leur pays d’origine. Il a également justifié cette décision par la surpopulation des prisons belges.

 Pour rappel, un premier protocole avait été signé entre le Maroc et la Belgique en 1997, prévoyant le retour de détenus marocains dans le royaume. Cependant, l’accord des prisonniers était nécessaire pour tout transfert. Depuis, seule une dizaine de détenus marocains ont demandé de retourner au Maroc purger leur peine.

 Ce tout petit nombre prouve bien, qu'à présent, ce retour au Maroc sera un retour forcé. La ratification par le Maroc de cet accord sonne donc comme le mise en application du principe de la double peine. L'accusé reconnu coupable est non seulement emprisonné selon les lois belges, mais il subit une seconde peine en retournant au Maroc contre son gré. Une fois la peine purgée, le Marocain, désormais libre, sera au Maroc. La Belgique aurait ainsi trouvé un moyen efficace de réduire son nombre de détenus, les coûts qu'ils imposent à l'administration carcérale, mais aussi le nombre d'immigrés.

La ligue belge des droits de l’Homme condamne

« Sous-traiter de la sorte des compétences régaliennes, qui touchent véritablement aux droits fondamentaux est un scandale », réagit Benoît Van der Meerschen, président de la Ligue belge des droits de l'Homme. Pour le militant, la Belgique ne doit pas renvoyer de détenus au Maroc : « les rapports internationaux sur le Maroc font état de conditions de détention dix fois pires qu'en Belgique, or la convention internationale contre la torture interdit l'extradition vers des pays où il est question de traitements inhumains et dégradants », a-t-il rappelé.

22/4/2011

Yabiladi

Le Canada a de plus en plus de mal à absorber le flux record d'immigrants qu'il reçoit chaque année. Au Québec, ce sont les Maghrébins qui vont en faire les frais…Suite

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Passionnée. Le qualificatif s'impose de lui-même. La plupart de ceux qui la connaissent y ajoutent «talentueuse». Une autre de ses connaissances complète: «C'est une artiste contemporaine libre, une vraie». Yto Barrada fait l'unanimité…Suite

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"Sur la Planche" de la cinéaste marocaine Leila Kilani a été sélectionné dans le cadre de la 43-ème Quinzaine des réalisateurs, section parallèle du Festival international du cinéma de Cannes, prévue 12 au 22 mai, ont annoncé, mardi à Paris, les organisateurs du concours.

 Le film de Leila Kilani est en lice avec 24 autres œuvres dans le cadre de cette compétition qui vise à faire découvrir les films de jeunes auteurs et de saluer les œuvres de réalisateurs reconnus.

Le film, qui a bénéficié de l'avance sur recettes du Centre cinématographique marocain (CCM), relate l'histoire de quatre jeunes filles marocaines d'une vingtaine d'années, "l'histoire d'une fraternité entre une jeune bande qui travaille et traverse Tanger, de l'aube au crépuscule".

Soufia Issam, Mouna Bahmad, Nouzha Akel et Sara Betioui campent les rôles principaux de cette mise en scène qui s'annonce comme un "film noir sous les auspices conflictuels du rêve du mondialisme".

Née à Casablanca en 1970, Leïla Kilani a suivi des études supérieures en économie à Paris avant de se consacrer à l'histoire.

Journaliste indépendante depuis 1997, elle s'est orientée vers le documentaire en 2000 avec des films très remarqués (Tanger le rêve des Brûleurs, Nos lieux interdits) avant de réaliser "Sur la planche", son premier long métrage de fiction.

Il s'agit d'une coproduction Maroc/France/Allemagne.

La Quinzaine des Réalisateurs, qui se veut "indépendante, libre et non compétitive", propose dans le cadre du 64-ème festival de Cannes (11-22 mai) une sélection distincte, ouverte à toutes les formes de création cinématographique, y compris les longs et courts métrages de fiction et les documentaires.

Le 7-ème art marocain est également présent dans la sélection officielle du festival de Cannes à travers le film franco-marocain "La source des femmes", du réalisateur roumain Radu Mihaileanu, dont le tournage s'est déroulé au Maroc.

Cette participation intervient après la présence, en 2003, du film "Mille Mois" de Faouzi Bensaidi à la section "un certain regard" et du film "Les Yeux Secs" de Narjiss Nejjar à la section "la quinzaine des réalisateurs".

19/4/2011

MAP

Placé sous le thème "Journées de l'Afrique méditerranéenne", la Maison de l'Afrique-Mandingo présente un évènement culturel et artistique aussi riche que varié mettant le Maroc, l'Algérie, et la Tunisie à l'honneur.

Les cultures et les arts sont à l'avant-scène de cet événement qui se poursuivra jusqu'au 30 avril à Montréal, avec une programmation intégrant arts visuels, littératures maghrébines, musique ainsi que des projections vidéo.

Au volet littéraire figurent une exposition de la Collection CCME (trente ouvrages consacrés aux questions migratoires), ainsi que le lancement d'ouvrages des auteurs québéco-maghrébins Nadia Ghalem, Leila Benzekour et Aziz Alaoui.

Un spectacle de Couscous Comedy show et un concert de musique de l'orchestre des Amis de la Musique Andalouse de Montréal (AMAM), complète la programmation.

Plusieurs activités et rencontres sont aussi au programme, selon les organisateurs, dont une exposition permanente de peintures d'un collectif d'artistes, un concert de la musique afro de l'Afrique du Nord, un atelier au tatouage Henné, outre la présentation de la Collection CCME et le lancement d'oeuvres artistiques africains.

Les arts plastiques seront ainsi présents à travers une exposition de peintures et de photographies d'artistes maghrébins tels qu'Azzedine Mekbel, Mohammed Saci et Omar Gammaoui. Est également à l'affiche une exposition de costumes traditionnels marocains (caftans) créés par la styliste Maha Iraqi.

Selon la fondatrice de la Maison de l'Afrique, Mme Maria Sy Diawara, "Cet évènement (15-30 avril) a pour but non seulement de faire la promotion de ces cultures maghrébines riches en couleurs et en saveurs, mais aussi de créer un lien, faire de la Maison de l'Afrique un lieu de rencontre pour les amateurs et les détenteurs de ce patrimoine".

A Montréal, la Maison de l'Afrique-Mandingo (musée, galerie, boutique, et librairie-café) a pour vocation de rassembler tous les Africains sous un même toit. C'est un lieu de rencontre et de partage de savoir où sont exposées des oeuvres d'art, d'artisanat et des livres d'auteurs africains.

20/4/2011

MAP

Le Royaume-Uni vit ces derniers temps au rythme d'un débat intense au sujet de la question de l'immigration, un débat qui soulève des questions profondes sur le multiculturalisme dans un pays qui s'est toujours targué d'être un melting-pot par excellence.

Face à la sévère crise économique qui frappe le pays depuis 2008 avec son lot de pressions sans précédent sur les services sociaux et le marché de l'emploi, des voix, en particulier dans les milieux de droite, se font de plus en plus entendre, appelant à réduire le nombre d'émigrés.

Le Premier ministre conservateur, David Cameron, n'est pas resté indifférent à ces appels. La semaine dernière, Cameron, qui dirige un gouvernement de coalition avec les libéraux-démocrates, est monté au créneau pour avertir que l'immigration menace "le mode de vie" britannique et doit occuper une place centrale dans le cadre du débat politique dans le pays.

Rappelant que 2,2 millions de personnes sont venues s'installer au Royaume-Uni entre 1997 et 2009, Cameron a noté que ces flux ont exercé de réelles pressions économiques et sociales.

Face à cette situation, Cameron a préconisé de réduire le niveau des immigrés non-européens à des dizaines de milliers de personnes par an, et non des centaines de milliers comme lors de la dernière décennie.

UNE QUESTION QUI MENACE L'ALLIANCE CONSERVATRICE/LIBERALE-DEMOCRATE

Les propos du Premier ministre ont provoqué des critiques acerbes de la part des partenaires libéraux-démocrates des tories au sein du gouvernement, une situation qui en dit long, selon les analystes de la presse londonienne, sur la cohabitation difficile entre les deux partis.

Vince Cable, membre influent de la formation libérale-démocrate et ministre du commerce, est allé même jusqu'à qualifier d'"imprudente" la sortie du chef du gouvernement.

M. Cable a laissé entendre que David Cameron a violé l'accord ayant permis la formation d'un gouvernement de coalition au lendemain des élections législatives de mai 2010, la réduction des flux migratoires ne figurant pas dans l'entente entre les deux formations.
Le plan de réduire l'immigration est une politique du parti conservateur et n'engage pas le gouvernement de coalition, a dit Cable, accusant les tories de sortir la carte de l'immigration à l'approche des élections municipales de mai prochain.

"Les débats sur l'immigration risque d'enflammer l'extrémisme", a encore dit le responsable, réitérant la position de son parti selon laquelle l'immigration joue un rôle vital dans l'économie britannique.

L'opposition travailliste n'a pas laissé filer l'occasion pour épingler le manque de cohésion au sein de l'équipe dirigeante qui préside aux destinées du peuple britannique.

Les divergences du gouvernement au sujet de l'immigration montrent que le pays est dirigé par "une coalition de connivence et non pas une coalition de principe", a dit Ed Miliband, chef du parti travailliste, que les conservateurs accusent d'avoir laissé l'immigration échapper à tout contrôle durant ses années au pouvoir (1997-2010).

LE MODELE MULTICULTUREL BRITANNIQUE REMIS EN QUESTION.

Au-delà du contexte économique tendu et des calculs électoraux des formations politiques du pays, le débat sur l'immigration a repoussé au-devant de la scène des interrogations sérieuses sur le modèle multiculturel britannique et sur l'identité nationale dans un pays où les minorités sont devenues partie intégrante du tissu social (un Britannique sur huit est né en-dehors du Royaume-Uni, selon une récente étude).

Dans les milieux des think-tank indépendants, on estime que les craintes véhiculées au sujet de l'immigration sont fondées sur de simples perceptions plutôt que sur des données réelles.

D'après l'institut des études politiques et des relations internationales de l'université de Nottingham, le plan du gouvernement de fixer une limite au nombre d'émigrés non-européens au Royaume-Uni ne changera en rien les attitudes de plus en plus hostiles des Britanniques à l'égard des émigrés.

Le think-tank invite les politiciens à éviter les perceptions non-fondées et à revisiter la notion de l'identité nationale britannique tout en examinant les moyens de permettre aux émigrés de s'intégrer d'une manière fluide dans cette identité.

"Les pays européens doivent accepter le fait qu'ils sont devenus des pays d'immigration", indique le centre, avertissant que la fermeture des frontières n'apportera aucune solution à cette question.

D'autres études ont montré une escalade alarmante des actes de racisme et de xénophobie en Grande-Bretagne, une situation due à l'échec des politiques mises en Âœuvre par les gouvernements successifs pour renforcer la cohésion sociale.

Un récent sondage de l'institut Populus a indiqué que 63 pc des Britanniques "blancs" estiment que l'immigration est "mauvaise" pour le Royaume-Uni.

Une émission spéciale, diffusée récemment par une chaine britannique, a mis le doigt, à travers des reportages poignants, sur le grand malaise et la fracture sociale qui affectent ce pays.

Des émigrés de divers backgrounds ethniques et culturels ont raconté des scènes de racisme et d'abus, devenues, selon eux, communes dans la Grande-Bretagne d'aujourd'hui, où les émigrés rapportent annuellement à l'économie nationale plus de 6 milliards de livres Sterling par an, selon les chiffre de la Trésorerie.

Des acteurs de la société civile, comme Rob Berkeley du Runnymede, argumentent que le moment n'est plus à la rhétorique, parfois alarmiste et électoraliste, mais bel et bien à des actions concrètes à même de conférer à l'immigration la place qui lui échoit en tant que facteur de richesse et non de division et de fracture sociale.

20/4/2011,  Abdelghani Aouifia

Source : Casafree/MAP

Les révolutions survenues sur la rive sud de la Méditerranée (Tunisie, Libye, Egypte) n’ont pas manqué de susciter des discours alarmistes sur le risque migratoire qu’elles comportaient pour l’Europe. Dans son discours télévisuel du 27 février 2011, le président Sarkozy, tout en saluant ces « révolutions arabes », a mentionné les éventuelles dérives qu’elles comportaient. Dimanche 20 avril, la préfecture française a même interrompu la circulation des trains entre Vintimille côté italien et Menton de l’autre côté de la frontière pour empêcher le passage du train de la dignité rassemblant un grand ombre de réfugiés italiens.

Une illustration rapide des mobilités liées aux révolutions arabes a été donnée par les arrivées à l’île de Lampedusa - près de 20 000 arrivées depuis le 1er janvier 2011 - dont le centre d’hébergement ne peut accueillir que 850 personnes. L’île compte maintenant un habitant pour un migrant. Il s’agit de Tunisiens ayant fui leur pays en raison des difficultés économiques. Ils ne placent pas beaucoup d’espoirs dans les retombées de la révolution sur l’emploi . Des Libyens se présentent aussi comme demandeurs d’asile. Le président Berlusconi, qui s’est rendu début avril à Tunis, a décidé de répartir, depuis la fin mars, ces nouveaux arrivants dans plusieurs régions d’Italie du sud, indiquant que seule la demande d’asile libyenne serait prise en considération.

Tunisie et Libye, un pays de départ et un pays d’accueil

Un aperçu des contextes migratoires de départ et d’accueil sur la rive sud de la Méditerranée conduit tout d’abord à identifier des situations très différentes entre les pays. La Tunisie est un pays d’émigration, avec une population dont 50% a moins de 25 ans. Elle est largement urbaine scolarisée et frappée par le chômage à  hauteur de 30% environ des jeunes. Du fait de sa position géographique et de sa proximité avec l’Europe - 138  km la séparent de l’île de Lampedusa, au large de la Sicile -, elle est aussi une terre de transit empruntée par des Subsahariens désireux de passer en Europe.

La Libye, autre terre de transit, abrite 780 000 étrangers, selon le rapport des Nations Unies sur la Population de  2009. Plus que de transit, elle est au surtout un pays d’immigration du fait de ses ressources pétrolières. Elle  attire une migration sud-sud constituée essentiellement par les Etats voisins. 

Depuis le début du conflit en Libye, a plupart de ces migrants sont repartis dans leurs pays d’origine qui ont parfois organisé eux-mêmes retour des expatriés, comme le Maroc. D’autres sont retournés chez eux par d’autres moyens.

L’Egypte est un  pays de départ vers les pays du Golfe, l’Italie, la Libye et à moindre degré, quelques autres pays européens : France, Espagne.

Ces pays ont signé avec la France, l’Italie mais aussi avec l’Union européenne des accords bi et multilatéraux de réadmission par lesquels ils s’engagent à reprendre sur leur sol les sans papiers reconduits à la frontière par les pays européens, qu’il s’agisse de leurs nationaux ou des migrants en transit sur leur territoire interpellés ensuite en Europe. Bien que ces accords constituent des engagements pris d’Etat à Etat ou avec l’Union européenne, ils ont souvent été négociés d’homme à homme entre les présidents Berlusconi et Kadhafi ou Ben Ali, en échange de prestations en nature tels que des cartes de séjour pour candidats au départ très qualifiés, des mesures d’aide au développement ou des « cadeaux ». On peut notament prendre l’exemple de la  construction, annoncée en 2010, d’une autoroute Est-Ouest en Libye par des entrepreneurs italiens.

La fin de ces régimes autoritaires amène-t-elle la fin de leur engagement à être les boucliers de l’Europe contre  l’immigration clandestine ? Pour l’instant, la seule politique multilatérale de l’Union européenne dans ce domaine  consiste  en la multiplication de ces accords, plus souvent bilatéraux que multilatéraux, non sans asymétrie entre  le nord et le sud et faute de véritable intégration régionale.

Un test pour l’efficacité des instruments de contrôle européens

La perte de contrôle des accords de réadmission liée à la fin des dictateurs, qui en avaient été les protagonistes  au sud, pose la question de l’efficacité des autres instruments de contrôle européen des frontières : Schengen sur  e contrôle des frontières externes de l’Europe, Dublin sur le droit d’asile vers l’Europe, Frontex sur la mise en  commun des polices européennes au service du contrôle des frontières.

De l’avis du HCR, il ne s’agit pas d’un exode de masse, mais les chiffres ne reflètent pas toute la réalité, car  beaucoup franchissent les frontières sans papiers et ne sont donc pas comptabilisés. Néanmoins, dans le cadre  d’un programme d’évacuation d’urgence, le HCR et l’OIM ont organisé plus de 364 vols de rapatriement pour 58 200 personnes originaires de Tunisie, d’Egypte et du Niger qui séjournaient en Libye depuis début mars. La  situation étant évolutive, les organisations internationales poussent à la flexibilité, et demandent aux pays  voisins de la Libye que les frontières restent ouvertes pour permettre à la communauté internationale d’agir.

On peut alors se demander de quel poids sont les instruments de contrôle des frontières externes de l’Union  européenne, fer de lance de sa politique européenne de l’immigration et de l’asile depuis le lancement du Pacte  de 2008. Que fait Frontex ? Il va porter secours aux naufragés de la Méditerranée pour les amener sur les côtes européennes et déplore son manque de moyens bien que son budget ait été porté à 88 millions d’euros. L’Union  européenne a récemment dépêché des experts de Frontex pour analyser la situation, mais Frontex ne peut  repousser ceux qui demandent l’asile au nom du respect de la Convention de Genève. Les aventuriers de la mer  risquent la condamnation chez eux.

Cette migration montre que le dispositif européen, créé essentiellement pour constituer une force de dissuasion,  a peu d’effet devant la détermination des candidats au départ et les crises politiques non prévues. Elle montre  aussi les limites de la solidarité des pays européens qui ne se sont pas bousculés pour « partager le fardeau » avec l’Italie. Comme la Tunisie, la Libye et l’Egypte n’ont pas d’accord multilatéral de réadmission avec l’Union  européenne. Ils ne peuvent donc reprendre des nationaux qu’en vertu d’accords bilatéraux signés avec des Etats européens ou voisins de la rive sud de la Méditerranée. Elle révèle également les limites des accords bilatéraux  de contrôle des frontières quand ils sont signés, voire marchandés, entre chefs d’Etat et que les régimes qui  succèdent aux dictateurs ne se considèrent que faiblement tenus de les respecter.

21/4/2011

Source : Yabiladi

SOS Racisme annonce mercredi avoir saisi la Cour de justice des propos du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, relevant, selon elle, de l'incitation à la discrimination raciale et qu'elle juge contraires à la Constitution.

L'association estime que les propos réitérés du ministre sur les musulmans et l'islam "ne sont pas un simple dérapage" mais s'inscrivent dans un discours récurrent "fondé pour l'essentiel sur la xénophobie et la discrimination."   
La Cour de justice de la République statue sur des infractions commises par les ministres pendant l'exercice de leurs fonctions.
Outre SOS Racisme, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap), l'association "SOS Soutien ô sans papiers" et un élu local ont annoncé leur intention de porter plainte contre Claude Guéant.   

Dans sa requête, SOS Racisme rappelle les propos de Claude Guéant le 4 avril en Loire-Atlantique, où il avait déclaré: "En 1905, il y a avait très peu de musulmans en France, aujourd'hui il y en a entre 5 et 6 millions. L'accroissement du nombre de fidèles et un certain nombre de comportements posent problème."              

Le texte évoque également des propos tenus au journal Le Monde le 15 mars. Le ministre de l'Intérieur expliquait que "les Français ont le sentiment que les flux (migratoires) non maÂŒtrisés changent leur environnement." "Ils ne sont pas xénophobes. Ils veulent que la France reste la France".                

SOS Racisme reproche en outre au ministre d'avoir, le 21 mars, expliqué à un journaliste du Figaro Talk pourquoi Nicolas Sarkozy avait eu raison de prendre "la tête de la croisade pour mobiliser le Conseil de sécurité des Nations Unies et puis la Ligue arabe et l'Union africaine" concernant la Libye.    

"Ces propos sont d'un extrême gravité, en contradiction totale avec les valeurs de la République, valeurs qu'un ministre se doit de promouvoir et non de contribuer à affaiblir", estime Dominique Sopo, président de SOS Racisme.

Brice Hortefeux, prédécesseur de Claude Guéant, avait été condamné pour injure raciale le 4 juin dernier.

L'opposition de gauche accuse Claude Guéant de reprendre systématiquement depuis sa prise de fonctions en février dernier les thématiques du Front national. Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, a estimé que Claude Guéant, est "devenu le ministre du FN".

La présidente du parti d'extrême droite, Marine Le Pen, a de son côté ironisé sur ce proche de Nicolas Sarkozy, estimant qu'il méritait d'être fait "président d'honneur" du FN.

20/4/2011

Source : Atlas info

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Une délégation de 47 jeunes marocains établis dans les pays Scandinaves a été reçue, mardi, au ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Organiséé par le Conseil islamique marocain en Scandinavie, cette visite a pour but de maintenir fort les liens entre les membres de la communauté marocaine à l'étranger et la mère patrie, leur permettre de mieux connaître le patrimoine culturel et religieux de leur pays et les informer sur les potentialités du Maroc dans divers domaines notamment culturel, économique et social, indique un communiqué de ce département.

Au cours de son séjour (du 16 au 23 avril), la délégation visitera plusieurs établissements publics, des monuments historiques et des sites touristiques.

MAP

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