samedi 23 novembre 2024 12:05

Emigration clandestine: Pour la coopération UA-UE

Les ministres de l'Intérieur du Groupe de dialogue 5 + 5 ont souligné lundi soir à Tripoli à l'issue des travaux de leur 7ème réunion que le phénomène de l'émigration clandestine dans diverses régions du monde a provoqué de nombreux problèmes pour les pays de transit et de destination, soulignant toutefois que l'émigration ne peut pas être traitée par des mesures sécuritaires uniquement.

Les responsables du Groupe de dialogue ont affirmé que les solutions à ce phénomène doivent être fondées sur l'intégration de l'émigration dans les stratégies de développement, la création de projets de développement dans les pays d'origine ainsi que la recherche d'un marché de travail, de production et de services dans ces pays pour encourager les émigrés à rester dans leurs pays d'origine.

Les recommandations ont plaidé pour la conjugaison des efforts aux nivaux local, régional et international et la promotion du dialogue sur le plan des mécanismes du dialogue 5 + 5 et du partenariat entre l'Union africaine (UA) et l'Union européenne (UE) pour résoudre les problèmes liés à ce phénomène.

Les participants ont affirmé aussi que les grands flux spontanés et illégaux des émigrés et les possibilités de leur exploitation par des groupes terroristes et du crime organisé pourraient avoir des impacts considérables sur la stabilité des pays riverains de la Méditerranée.

Les recommandations ont précisé que le nombre en constante augmentation des émigrés qui sacrifient leurs vies en vue de réaliser des conditions de vie meilleure et tombent dans le piège de bandes du crime organisé impliquées dans le trafic des personnes, constituent des défis pour les pays de transit et de destination du point de vue de leur assistance, leur protection et leur renvoi vers leurs pays d'origine.

Les participants à cette réunion ont fait part de leur compréhension à l'égard des difficultés et des effets négatifs dont souffrent les pays du Groupe de dialogue 5 + 5 notamment ceux de l'Ouest de la Méditerranée en raison de l'augmentation des opérations d'infiltration sur leurs territoires pour des motifs d'émigration clandestine, étant donné qu'ils sont à la fois des pays de transit et de destination.

15 décembre 2010

Source: Afrique en ligne


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