Une réunion du comité de direction du projet "Sea Horse" de coopération entre plusieurs pays africains et européens pour la lutte contre l'immigration irrégulière par voie maritime, s'est tenue, mercredi à Madrid, avec la participation de représentants du Maroc, de Mauritanie, du Sénégal, de Gambie, de Guinée Bissau, du Cap Vert, du Portugal et de l'Espagne, apprend-on de source officielle espagnole.
Présenté en 2005, le projet "Sea Horse" est conduit par l'Espagne avec l'appui financier du programme AENEAS de la commission européenne. Son principal objectif est de renforcer la coopération entre les pays d'origine, de transit et de destination de l'immigration clandestine pour une lutte plus efficace contre les mafias du trafic des êtres humains notamment par voie maritime.
La réunion a été l'occasion pour analyser et passer en revue les résultats obtenus durant ces dernières années dans le cadre de ce programme de lutte contre l'immigration irrégulière par voie maritime, selon un communiqué du ministère espagnol de l'Intérieur.
A cette occasion, un mémorandum d'entente a été signé. Il porte sur la collaboration, l'usage et le fonctionnement du réseau de communication "Sea Horse Atlantique" mis en place dans le cadre du projet "Sea Horse" européen de lutte contre l'immigration irrégulière par voie maritime.
Dans ce contexte, une démonstration pratique du fonctionnement des communications du réseau "Sea Horse Atlantique" a été présentée aux représentants des pays participant à cette réunion.
Le réseau "Sea Horse Atlantique", à travers les différents centres établis dans les pays partenaires du programme "Sea Horse", permet la coordination opérationnelle et les échanges d'informations permanentes et sûres, via satellite, entre les pays concernées, aussi bien en matière d'immigration irrégulière que dans d'autres activités délictuelles menées en mer.
La rencontre, souligne-t-on de même source, a été également l'occasion pour "consolider les bases de la future collaboration en matière de lutte contre l'immigration irrégulière et autres activités délictuelles en mer".
15/12/10
Source : MAP