mardi 5 novembre 2024 05:16

Les élections suédoises confirment la force des partis xénophobes et islamophobes dans les pays du Nord. Il y a dix ans, au début de l'année 2000, les Européens criaient au scandale : en Autriche, le chancelier chrétien-démocrate Wolfgang Schüssel formait un gouvernement de coalition avec le parti xénophobe d’extrême droite...Suite

Cette 21ème édition du Festival du Film Arabe de Fameck qui se déroulera du 13 au 25 octobre prochain s’annonce exceptionnelle grâce à une programmation de qualité, la présence d’artistes, de réalisateurs et de professionnels du monde arabe.

Une fois de plus les spectateurs pourront découvrir en exclusivité un cinéma dans sa diversité, un regard différencié sur le monde que nous souhaitons faire partager au plus grand nombre.

Cette année, coup de projecteur pour le Maroc avec un hommage à une figure marquante du cinéma marocain, l’acteur Mohamed MAJD, des films inédits et en avant-première.

Des soirées rencontres, spectacles et différentes animations vous seront proposés pendant toute la période du Festival. Nous vous attendons nombreux, et nous vous rappelons que c'est vous, spectateurs, qui contribuerez aux succès de cette manifestation.

Source : Site de la Ligue de l’enseignement

Sous le Haut patronage de Sa Majesté Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise du 7 octobre au 7 décembre 2010 une exposition dédiée aux artistes contemporains marocains du monde « Résonances », et ce, dans le cadre de la première foire internationale d’art moderne et contemporain au Maroc, Marrakech Art Fair.

Cette exposition, réalisée par le CCME au sein du Musée de Marrakech, mettra à l’honneur pour la première fois au Maroc une quinzaine d’artistes d’origine marocaine, notoirement reconnus de par le monde : Aziza Alaoui (Maroc / Mexique) ; Wafae Ahalouch El Keriasti (Maroc / Pays-Bas) ; Mohamed Ezoubeiri (Maroc / Etats-Unis), Chourouk Hriech (Maroc / France) ; Charif Benhelima (Maroc / Belgique) ; Fouad Bellamine (Maroc / France) ; Hicham Benohoud (Maroc / France); Mohamed El Baz (Maroc / France) ; Lalla Essaydi (Maroc / Etats-Unis) ; Mounir Fatmi (Maroc /France) ; Bouchra Khalili (Maroc / France) ; Najia Mehadji (Maroc / France) ; Malik Najmi (Maroc / France) ; Ilias Selfati (Maroc / Espagne) ; Abderrahim Yamou (Maroc / France).

Ces artistes recourent à différents médiums (peinture, dessin, installation, vidéo, photographie) pour créer des œuvres reliant leurs cultures, et se faire ainsi l’écho d’interférences créatives singulières entre le Maroc et le monde. Aussi, cette exposition se propose-t-elle de mettre en valeur ces correspondances géographiques, culturelles et émotionnelles dont se nourrissent leurs créations. Par ailleurs, cette exposition sera accompagnée d’un catalogue bilingue et d’un documentaire audiovisuel portant sur les artistes exposants, qui sera projeté au Musée de Marrakech.

Le commissaire de l’exposition, M. Brahim Alaoui, est également directeur artistique de Marrakech Art Fair. Historien d’art et ingénieur culturel, il a aussi dirigé le Musée de l’Institut du Monde Arabe à Paris où il a organisé ces vingt dernières années de nombreuses expositions qui ont contribué à sa renommée.

Il  est  également membrede la Commission consultative pour les œuvres d’art  auprès de l’UNESCO,  membre  de  l’AICA (association  internationale des critiques d’art) et consultant expert auprès de plusieurs fondations et  institutions artistiques.

Source : CCME

Le Centre de la Culture Judéo-Marocaine (CCJM) et le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organisent une exposition itinérante sur les relations historiques entre le Maroc et l’Europe.

Au  départ des traces laissées par les diplomates, les voyageurs, les artistes peintres, les écrivains, les artisans et les populations dans leur ensemble, les sources de cette influence aujourd’hui réciproque améliorent également la connaissance des réalités de l’émigration tout en en modifiant la perception.

L’exposition, ainsi que les activités organisées dans son prolongement, alimentera les champs de réflexion sur les procédés d’échange et les modes de dialogue afin de mieux comprendre ces histoires singulières et croisées. Elle éveille également les consciences à une identité marocaine, ouverte sur le monde, mais qui n’en préserve pas moins une spécificité qui s’exprime entre autres aujourd’hui dans les productions des artistes marocains contemporains ainsi que dans un savoir-faire reconnu tant dans les domaines commerciaux que culturels.

En faisant le lien avec le passé, l’objectif des commissaires de l’exposition (Paul Dahan et Sylvie Lausberg) est in fine de démonter les clichés véhiculés dans le présent afin d’encourager le respect mutuel et le dialogue d’une rive à l’autre de la Méditerranée.

Source : CCME

Le Congrès des Marocains au Canada-GM: une contexture qui milite pour le rayonnement transatlantique du Royaume

Dans le but de concrétiser une telle ambition, qui n'est pas des moindres, le CMC-GM s'est donné à bras-le-corps grâce, entre autres, à son staff multidisciplinaire et multiculturel, à concocter toute une gamme aussi riche que diversifiée de programmes socioculturels dédiés à l'ensemble des ressortissants marocains qui constituent désormais actuellement un socle et une ossature non négligeables dans l'équation sur laquelle se base la société multiethnique canadienne.

Cette structure, qui ambitionne, en outre, de s'affirmer sur l'échiquier sociétal québécois et redorer le blason tant mérité de «représentant» d'une culture marocaine ancestrale et plurielle en mesure à plus d'un titre de contribuer à l'enrichissement aussi bien quantitatif que qualitatif de la sphère communautaire, n'a épargné le moindre effort en vue de programmer tant d'activités et d'événements de qualité dans différents secteurs d'activité au niveau de la métropole québécoise, a souligné le président du CMC-GM, Mohamed Jaouad, dans un entretien à la MAP.

Tenant coûte que coûte de traduire dans les faits le rôle et les missions que s'assigne le CMC-GM en matière de soutien au développement de l'action dévolue au milieu associatif d'inspiration et d'obédience marocaines, M. Jaouad a rappelé, en particulier l'organisation rehaussée par l'implication effective de bénévoles et la participation des membres de la communauté marocaine à une cérémonie grandiose à Montréal pour célébrer dans la joie et l'allégresse qui sied à pareil événement, le 11ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône des Ses glorieux ancêtres.

Le Congrès marocain du Canada vise également à "défendre de manière unifiée et sans équivoque les intérêts de la communauté marocaine au Canada, en fournissant l'appui nécessaire au mouvement associatif et en favorisant la promotion de l'identité culturelle marocaine dans sa richesse et sa diversité et à faire prévaloir les droits de ses membres dans le pays d'accueil, tout en renforçant les liens économiques et socioculturels entre Rabat et Ottawa ", a-t-il précisé.

«Les Canadiens ont pris conscience depuis fort longtemps de l'apport tant appréciable et louable de la communauté marocaine qui demeure fortement imbibée d'une culture millénaire à la fois traditionnelle et moderniste", a-t-il dit, soulignant que des Associations et groupements de femmes marocaines œuvrent inlassablement dans l'objectif de donner corps à leur actions et de s'imposer afin que leur identité nationale et leur diversité soient confortées au sein de la société canadienne en général et à Québec en particulier.

Empreint d'un dynamisme hors pair, Le CMC bénéficie d'une présence et d'une notoriété de plus en plus accrues et agissantes auprès des différents représentants du gouvernement, de la classe politique, des représentations diplomatiques et des médias locaux, ainsi qu'au niveau du conglomérat associatif et culturel montréalais, a-t-il affirmé, soulignant que cette structure peut se targuer la réputation sans conteste d'une Fédération d'organisations locales, dans la mesure où elle regroupe des sections couvrant la région du Grand Toronto, la région d'Ottawa, Gatineau, Sherbrooke, le grand Québec et le Grand Montréal.

"Il s'agit de structures qui ont pour principale vocation, loin de tout empiètement et substitution aux Associations déjà existantes, de mettre en place les moyens nécessaires visant à développer et booster leur efficacité et rendre visibles leurs actions", a-t-il relevé.

Après avoir souligné que la communauté des ressortissants originaires du Maroc «est sans aucun doute celle qui croît le plus en termes d'effectif", M. Jaouad a toutefois estimé que son mouvement associatif demeure «embryonnaire».

Pour une communauté aussi importante que la notre, l'on compte moins de 30 Associations , a-t-il estimé, relevant d'une part, qu'elles ne sont point toutes du même dynamisme et d'autre part, même pour les plus énergiques d'entre elles, leurs actions «demeurent d'un impact insuffisant», dit le président du CMC-GM.

Il a, en outre, appelé à se mobiliser davantage au sein de la société d'accueil: de par la présence de plus en plus visible des membres de la communauté marocaine dans l'espace public canadien, il s'avère plus que jamais judicieux qu'ils doivent faire preuve de persévérance et de ténacité afin d'améliorer leur capacité d'agir et leur aptitude de communiquer dans le but de valoriser l'image de leur Patrie dans le pays d'accueil.

Un groupe de volontaires «GTMC» (Groupe de Travail Maroc-Canada) s'était constitué en 2008 dans l'objectif d'examiner la situation des membres de la communauté marocaine résidant au Canada et proposer des actions appropriées et efficientes afin de concrétiser ces objectifs, a-t-il rappelé, soulignant que moins d'un an plus tard, le GTMC a réuni les conditions idoines augurant de la création officielle du Congrès des Marocains du Canada.

Source : MAP

Rome abrite ce vendredi un séminaire international sur l'immigration marocaine en Italie. Le débat portera sur le rôle de la diaspora et les projets de développement…Suite

Une nouvelle ligne aérienne sera lancée en novembre prochain vers Marrakech et Agadir depuis Stockholm, indique un communiqué de l'ambassade du Maroc à Stockholm (Suède).

En prévision du lancement de cette nouvelle liaison aérienne par la compagnie low cost Norwegia, et dans le cadre de la promotion touristique du Royaume du Maroc en Suède, la délégation de l'Office national du tourisme à Stockholm organise en collaboration avec l'ambassade du Royaume du Maroc, une exposition touristique à la Gare centrale de Stockholm et ce du 20 au 25 septembre 2010, précise le communiqué.

Ayant pour objectif de présenter les opportunités touristiques de notre pays, cette exposition vise en premier lieu le grand public suédois et est actuellement visionnée par des milliers de visiteurs par jour, poursuit le document.

Cette exposition, ajoute la source, comprend notamment la projection de films touristiques, la distribution de brochures ainsi que la présentation des photos artistiques du Royaume.

Premier évènement de ce genre à Stockholm, cette exposition entre dans le cadre de la campagne touristique amorcée par notre pays vis-à-vis des pays scandinaves qui vise l'accueil en 2010 de plus de 80.000 voyageurs venus des pays nordiques.

Source : MAP

La France va présider le G8 à partir du 1er janvier 2011. Nicolas Sarkozy prépare déjà les thèmes qu'il veut aborder.

Nicolas Sarkozy entend justifier le maintien du G 8 lorsque la France en assumera la présidence, à partir du 1er janvier 2011, en évoquant les défis communs auxquels les grands pays industria-lisés sont confrontés. Pourraient notamment figurer au programme la question des flux migratoires -un sujet politique sensible, notamment aux yeux de l'électorat de droite- et les problèmes liés à Internet. Le conseiller diplomatique du président, Jean-David Levitte, et le sherpa adjoint, Olivier Colom, sont chargés de tester les idées du chef de l'Etat auprès des sept partenaires de la France.

Source : L’Express

Le colloque international et interdisciplinaire «La mort musulmane en contexte d’immigration et d’islam minoritaire: enjeux religieux, culturels, identitaires et espaces de négociations» présente deux événements d’intérêt sur le campus. Le premier est la conférence «L’islam, allié de la laïcité» prononcée par Abdelleh Boussouf, docteur en histoire et secrétaire général du Conseil consultatif de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) à Rabat au Maroc. Celle-ci aura lieu le mardi 28 septembre, à 11 h 30, au local 5172 du pavillon Charles-De Koninck. Le deuxième consiste en une table ronde le lendemain, à 20 h, au Musée de la civilisation, sur le thème de la «Diversité religieuse, espace public/espace privé, signe religieux: du hidjab au niqab/burqa». Participeront à cet échange Atmane Aggoun (CNRS, France), Abdelleh Boussouf (CCME, Maroc), Yolande Geadah (chercheuse féministe autonome, Montréal) et Diane Lamoureux (Université Laval). Ces activités sont organisées par la Chaire d’enseignement et de recherches interethniques et interculturels (CERII) de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) en collaboration avec le Centre interuniversitaire d’études sur les lettres, les arts et les traditions (CELAT) dans la série de conférences sur le thème du vivre ensemble.

Source : Au fil des événements

Que penser d’une Caisse d’allocations familiales qui considère les retraités marocains voulant concilier une vie en France et au Maroc comme fraudeurs ? Omar Samaoli, gérontologue et directeur de l'Observatoire Gérontologique des Migrations en France (OGMF) ne voit pas pourquoi il faudrait contraindre ces personnes « à un choix entre un ici et un là-bas, dont on ne sait plus au juste à quoi il renvoie en fin de compte. »

- Yabiladi : La CAF de Perpginan a récemment suspendu les allocations de 150 retraités marocains. Quelle est en général la situation de ces personnes en France ?

- Omar Samaoli : La situation des retraités marocains en France reste, dans ses contours, très inégale. Elle est le reflet de ce qu’a été l'immigration et la vie d'immigrés au travail, jonchée dans de très nombreuses situations par les péripéties de la vie de ces anciens travailleurs: périodes de chômage ou  d'inactivité, petits salaires, peu de cotisations… Dans bon nombre de cas, comme ceux des femmes marocaines qui arrivent de plus en plus à l'âge de la retraite, on peut dire qu'il s'agit d'une arrivée dans la vieillesse marquée d'abord et surtout par une grande précarité.

Plus que jamais les inégalités des revenus à la retraite sont encore flagrantes et si ce public se rapproche des retraités français pauvres ou vivant de peu, il a de surcroit au dessus de sa tête cette épée de Damoclès au sujet de la circulation, du transfert ou l'utilisation libre des prestations sans limite territoriale ou encore les durées de séjours à respecter.

- Pourquoi les retraités ne rentrent-ils pas au Maroc définitivement?

- Cette question n'est plus d'actualité pour personne et ne concerne pas que les retraités marocains. Si des conditions objectives comme les contraintes, la vie à refaire, les adaptations nécessaires dans un pays d'origine qui bouge, l'éloignement à vivre ou même l'isolement dans bon nombre de cas pour ceux dont toute la famille est aujourd'hui en France, beaucoup n'ont rien perdu ni de leur marocanité, ni de leur attachement à ce pays.

Et je ne vois pas pourquoi il faudrait systématiquement faire violence à ces  vieux pour les contraindre à un choix entre un ici et un là-bas, dont on ne sait plus au juste à quoi il renvoie en fin de compte.

- A votre avis, pourquoi les Marocains semblent-ils être visés davantage que d'autres populations en France?
- Il est assez curieux que cette sévérité s'exerce sur les plus modestes, les désignant comme des fraudeurs dans une illégalité totale et sans que personne ne mette un terme à ces pratiques honteuses et indignes de ce pays, condamnées aussi par d'autres institutions françaises.

Combien sont les Français qui ne sont pas physiquement dans leur logement mais qui sont chez leurs enfants, à la campagne ou autre qui subissent des contrôles de ce genre et à qui on réclamerait de rembourser des « trop perçus indûment » ?

Les Etres humains ne sont pas des marchandises qu'on déplace par des calculs inavoués ou pour des effets d'annonce. Les problèmes de la France ne sont pas dans ces miettes qui font vivre ou survivre ces vieux, ils sont bien ailleurs.

Par la même occasion, on aimerait savoir ce que sont devenues les pensions qui n'ont jamais été versées et tout autant de pensions de reversions (dont bénéficient normalement les veufs des retraités)  qui n'ont pu être réclamées ?

Mais il est rassurant de savoir qu'il y a en France aussi des gens épris de justice, d'équité et soucieux du vivre ensemble même aux âges les plus avancés de la vie.

Source : Yabiladi

La croissance globale au Maroc se situerait à près de 4 pc pour l'ensemble de 2010, en dépit du recul prévisible de la valeur ajoutée agricole, a indiqué, mardi à Rabat, le gouverneur de Bank Al Maghrib, M. Abdellatif Jouahri.

S'exprimant lors d'un point de presse tenu à l'issue de la réunion trimestrielle du conseil de la Banque centrale, M. Jouahri a précisé que "les derniers indicateurs conjoncturels disponibles confirment le redressement de la croissance des activités non agricoles, entamée au 4-ème trimestre 2009".

Ainsi, l'output gap non agricole, plus pertinent pour l'analyse des pressions inflationnistes, devrait enregistrer des valeurs légèrement positives, a-t-il poursuivi.

En ce qui concerne la balance des paiements, M. Jouahri a, par ailleurs, noté "une performance des exportations", due particulièrement aux exportations des phosphates et dérivés, ajoutant que les ressources touristiques ont repris avec plus de 6 pc en août dernier et le transfert des Marocains résidant à l’étranger avec 8 pc.

S'agissant des avoirs extérieurs, le gouverneur de Bank Al Maghrib a relevé une "amélioration d'entre 6 et 7 mois d'importation de biens et de services", notant toutefois une baisse "très importante" des investissements directs extérieurs liée à la crise internationale.

Par ailleurs, "l'analyse des conditions monétaires à fin juillet 2010 montre la poursuite de la croissance modérée de M3, avec un rythme de 6,3 pc en glissement annuel, après 6,5 pc en moyenne au cours du deuxième trimestre 2010", a-t-il souligné, ajoutant qu'en dépit du ralentissement du rythme de progression du crédit bancaire, il demeure soutenu à 11,6 pc.

S'agissant des liquidités bancaires, l'alimentation d'adjudications et d'avances de 7 jours ont atteint 20 milliards de dirhams, a-t-il ajouté.

Bank Al Maghrib a maintenu inchangé son taux directeur à 3,25 pc dans un contexte marqué par une balance de risques "légèrement orientée à la hausse", en liaison essentiellement avec les perspectives d'évolution des prix à l'importation, ainsi qu'une prévision centrale de l'inflation en ligne avec l'objectif de stabilité

Pour sa part, l'inflation devrait être en moyenne, selon les prévisions établies par Bank Al Maghrib, de l'ordre de 1 pc en 2010 et avoisiner 2 pc sur l'horizon de prévision de six trimestres.

Au terme du quatrième trimestre 2011, l'inflation serait également proche de 2 pc, alors que l'inflation sous-jacente devrait rester modérée, ne dépassant pas 2 pc.

Source : MAP

Un séminaire international sur l'immigration marocaine en Italie se tiendra, vendredi prochain, à Rome avec comme toile de fond un débat sur le rôle de la diaspora marocaine et les projets de développement au Maroc.

Lors de ce séminaire, qui sera organisé avec le concours notamment de l'ambassade du Maroc en Italie et du ministère italien des affaires étrangères, plusieurs thèmes seront développés sur les politiques d'intégration et les actions de développement initiées entre le Maroc et l'Italie.

Une "cartographie" des flux migratoires entre les deux pays sera présentée au cours de ce séminaire auquel concourent également l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Conseil National italien pour l'économie et le travail (CNEL).

Le programme de la manifestation prévoit également une intervention de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger sur "la diaspora marocaine à l'étranger et le développement du Maroc".

Le volet intéressant le Maroc dans une étude réalisée en partenariat avec l'OIM sera présentée lors de ce séminaire d'une journée auquel participera aussi le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME)…Suite

Les Marocains arrivent en tête des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des statistiques officielles.

Le nombre de Marocains affiliés à la sécurité sociale a atteint, à fin août dernier, 217.692 travailleurs, suivis des Equatoriens (175.463), des Colombiens (118.220) et des Chinois (81.794), a indiqué le ministère du Travail et de l'immigration dans un bilan rendu public mardi.

La même source précise que la Catalogne (432.299 affiliés) et Madrid (395.945 affiliés) constituent les communautés autonomes qui comptent le plus de travailleurs étrangers, faisant savoir que ces deux régions connaissent la concentration de presque 44,1 pc des travailleurs affiliés à la sécurité sociale en Espagne.

Un total de 1.877.934 de travailleurs étrangers étaient affiliés au système de sécurité sociale en Espagne jusqu'à fin août dernier, note le département du Travail et de l'immigration, ajoutant que 670.267 sont originaires de pays de l'Union Européenne (UE), alors que 1.207.667 issus d'autres communautés.

Source : MAP

Nicolas Sarkozy tente avec son offensive sécuritaire de rallier une partie de l'électorat d'extrême droite pour compenser les défections dans son camp, mais il prend ainsi le risque de perdre sur les deux tableaux.

Le chef de l'Etat ne sera en effet pas jugé sur ses promesses de candidat, comme en 2007 où il avait "siphonné" une partie des électeurs de Jean-Marie Le Pen, mais sur son bilan en matière de sécurité et d'immigration, estiment des analystes.

"Au moment de voter, les électeurs Front national penseront moins en terme d'annonces que d'action. Or, sur ce plan, il n'y a pas eu grand-chose", dit ainsi à Reuters Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l'extrême droite.

Selon lui, Nicolas Sarkozy est "dans la communication et la surenchère verbale" mais son bilan en matière de lutte contre la délinquance est mitigé et il n'ira "jamais aussi loin que les électeurs FN le souhaitent".

En 2007, Jean-Marie Le Pen avait obtenu 10,54% des voix lors du premier tour de la présidentielle, loin des 16,86% réalisés en 2002. Sa fille Marine est donnée à environ 12% des voix dans les enquêtes d'opinion pour 2012.

Des sondages montrent la difficulté pour le chef de l'Etat de convaincre durablement les sympathisants frontistes, y compris sur la question des Roms.

Si l'annonce fin juillet, lors de son discours de Grenoble, du démantèlement de 300 camps de gens du voyage, ainsi que leur renvoi en Roumanie et en Bulgarie, a pu dans un premier temps séduire les proches du FN, ses effets se sont vite estompés.

Nicolas Sarkozy a pu constater la désaffection des partisans de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine lors des élections régionales du printemps dernier.

Une partie d'entre eux se sont abstenus et d'autres sont revenus à un vote Front National, ce qui explique en partie le regain du mouvement frontiste.

Les différentes enquêtes menées depuis mars 2010 "montraient une stabilisation à un niveau bas de la popularité de Nicolas Sarkozy auprès des sympathisants FN, autour de 30%", explique à Reuters Damien Philippot, de l'institut de sondages Ifop.

"Stopper cette hémorragie en vue de 2012, cela impliquait de revenir aux fondamentaux pour cette frange de l'électorat en attente d'action sur l'insécurité et l'immigration", dit-il.

Selon lui, Nicolas Sarkozy avait de toute façon le temps de recentrer son discours avant l'échéance présidentielle.

De plus, cette séquence intervenait au bon moment dans le tempo présidentiel dans la mesure où elle permettait de faire concurrence aux contestations liées à la réforme des retraites ou aux remous causés par l'affaire Woerth-Bettencourt.

"Grâce au symbole 'Roms', très fortement médiatisé, il s'agissait donc de donner un tour très concret à un discours sécuritaire qui peinait à convaincre les franges les plus radicales de l'électorat", explique Damien Philippot.

Dans un premier temps, les enquêtes ont semblé montrer un regain d'attention auprès de l'électorat frontiste.

En août, dans le baromètre Ifop/Journal du Dimanche, Nicolas Sarkozy gagnait ainsi sept points auprès des sympathisants FN (40% de bonnes opinions), ce qui traduisait un léger mieux, mais ne garantissait pas un retour d'affection durable.

Toutefois, la dernière vague du baromètre Ifop/JDD infirmait cette tendance à la hausse, Nicolas Sarkozy perdant quatre points au niveau de l'ensemble des Français et 10 points parmi les proches du FN, souligne Damien Philippot.

Ce constat ne surprend pas Jean-Yves Camus. "Aux yeux des électeurs FN, les Roms ne sont qu'une catégorie relativement mineure", explique-t-il.

Le politologue souligne que la plupart des lepénistes ne veulent pas de l'immigration choisie mise en avant par le chef de l'Etat, mais "le renvoi des étrangers".

Parallèlement, les scandales à répétition, des cigares de Christian Blanc aux cumuls de rémunérations des ministres en passant par le soupçon de conflit d'intérêt qui plane sur le ministre du Travail Eric Woerth pourraient faire perdre au chef de l'Etat les derniers électeurs venus du FN.

"Ce qui est sûr, c'est que Nicolas Sarkozy va avoir du mal à garder l'électorat sensible à la thématique populiste qui avait lâché en 2007 le Front national et voté pour lui", estimait en juillet dans Libération le sociologue Erwan Lecoeur.

Damien Philippot cite aussi parmi les raisons de la défiance de l'électorat FN l'impression de confusion donnée par la gestion de l'affaire des Roms et l'idée que la manière dont le gouvernement gère cette affaire pourrait nuire à l'image de la France, dont la politique a été critiquée à l'international.

Enfin, la réforme des retraites "suscite auprès des proches du FN, comme de nombreux Français, une insatisfaction forte qui intervient aujourd'hui comme l'un des premiers critères de jugement de la politique présidentielle".

Source : L’Express/Reuters

Le Parlement roumain a qualifié les renvois de Roms par Paris de "violations graves" du droit des citoyens tout en rejetant tout lien entre la problématique rom et l'adhésion de la Roumanie à l'espace Schengen, dans une déclaration rendue publique mercredi. "La Chambre des députés et le Sénat prennent acte avec inquiétude des actions récentes des autorités françaises et d'autres Etats européens dirigées contre un groupe de citoyens roumains roms et qui se sont traduites par des expulsions ou des rapatriements de ces derniers, dans le cadre d'actions discriminatoires", précise cette déclaration dont l'AFP a obtenu une copie. "Ces actions constituent une violation grave des droits et des libertés citoyennes", poursuivent les parlementaires. Ils "saluent" en revanche les condamnations et critiques émises contre ces expulsions par le Parlement européen, la Commisaire européenne à la Justice Viviane Reding, l'Onu et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. "Le Parlement de Roumanie rejette catégoriquement toute tentative politique de lier artificiellement la problématique rom ou celle du fonctionnement du système judiciaire roumain à la perspective d'adhésion de notre pays à l'espace Schengen en mars 2011", ajoute le texte. La Roumanie, comme la Bulgarie, sont sous surveillance de l'UE dans les domaines des réformes du système judiciaire et de la lutte contre la corruption. Le Parlement demande également au président roumain Traian Basescu de "prendre toutes les mesures" nécessaires pour "défendre les droits fondamentaux de tous les citoyens roumains" et pour aboutir à la mise en place effective d'une stratégie nationale, en Roumanie, mais aussi européenne pour les Roms. La Roumanie compte une des plus importantes communautés roms d'Europe évaluée entre 530.000, selon le recensement, et 2,5 millions selon les ONG. La Commission européenne doit décider le 29 septembre de lancer ou non contre la France des procédures d'infraction pour violation de la législation européenne au sujet des expulsions controversées décidées depuis plusieurs semaines.

22.09.10

Source : Le Monde/AFP

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté lundi après-midi dans le centre de Stockholm pour protester contre l'entrée au Parlement de l'extrême droite après leur percée historique aux législatives de dimanche, a constaté l'AFP.

Autour du slogan "écrasez les racistes!" quelque 6.000 manifestants selon la police se sont réunis dans le calme sur la place de Sergelstorg agitant banderoles et pancartes…Suite

Abdellatif Laâbi, né à Fès en 1942, est un traducteur, écrivain et poète marocain. Il a fondé en 1966 la revue Souffles qui jouera un rôle considérable dans le renouvellement culturel au Maghreb…Suite

La CAF a décidé de suspendre les allocations à des retraités marocains (ils seraient 150) au motif qu'ils vivent dans leur logement moins de 8 mois par an. Ne pouvant plus payer leur loyer, ils sont menacés d'exclusion.

"Tous ces gens vont se retrouver à la rue. C'est avant tout un problème humain", dénonce M e Chninif, l'avocat d'une dizaine de retraités marocains résidant dans le quartier Saint-Jacques à Perpignan, actuellement menacés d'expulsion de leur logement. Pour eux, l'histoire a commencé en mai par une lettre émanant de la Caisse d'allocations familiales (CAF) des P.-O. les informant que l'allocation logement, dont ils bénéficiaient jusque-là, était suspendue et qu'ils devaient s'acquitter des sommes "indûment" versées depuis trois ans. Motif : la réglementation prévoit que tout allocataire doit habiter son logement au moins huit mois par an pour bénéficier de cette prestation. Or, "après vérification de votre dossier et des informations que vous avez fournies", précise la CAF, "il n'a pas été possible de déterminer que vous occupez votre logement de manière permanente".

"Un contrôle abusif"

"Mais quels contrôles ont été effectués ? On leur a demandé de présenter leurs passeports pour savoir à quel moment ils se trouvaient sur le territoire français. Certains ont refusé. D'autres les ont fournis. Sur quelles bases juridiques, la CAF a le droit de vérifier les entrées et les sorties du territoire ? Il y a eu beaucoup d'abus c'est sans doute vrai, mais là il s'agit aussi d'un contrôle abusif de la CAF dont ils sont victimes. D'autant que ces c ontrôles visent actuellement, de manière sélec tive, des retraités qui sont essentiellement d'origine marocaine", ajoute l'avocat. "Cette décision est illégale et ne peut être qu'annulée. Ils doivent prouver qu'ils occupent leur logement alors que c'est à la CAF de prouver le contraire". Et M e Chninif de rappeler une délibération de la HALDE (haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) du 6 avril 2009 qui avait estimé que des "décisions de la CAF prises dans des conditions similaires, revêtaient un caractère discriminatoire fondé sur la nationalité, prohibé par la Cour européenne des droits de l'homme." A rrivés dans les années 70, la plupart des retraités concernés par cette affaire travaillaient dans le bâtiment ou l'agriculture. Nombreux à ne pas avoir été déclarés pendant très longtemps, ils n'ont pu prétendre à la nationalité française, ni au regroupement familial. La plupart de ces hommes vivent ainsi seuls à Perpignan, loin de leur famille restée au pays, "tolérés" par leur seul titre de séjour renouvelée depuis plusieurs dizaines d'années et touchant la maigre pensi on de retraite (de 300 à 600 euros par mois) qui leur est due pour services rendus. Et c'est bien là leur dilemme. Un des liens qui les retient sur le sol français, au risque de ne plus rien percevoir s'ils repartent au Maghreb.
"Avec cette seule pension et sans l'allocation logement, ils ne peuvent plus payer leur loyer. Par conséquent, le propriétaire se retourne contre eux et les a assignés en justice", explique l'avocat.

"Où iront-ils ?"

Quelques-uns étaient convoqués la semaine dernière devant le tribunal d'instance de Perpignan qui devait statuer sur la rupture du contrat de bail sollicitée par le propriétaire. Le jugement étant immédiatement applicable. Or, l'audience a été renvoyée au 29 septembre. Le temps, espère M e Chninif que la commission de recours de la CAF qu'il a saisie en juin, et qui doit se pencher sur le dossier ce mois-ci, annule sa décision de suspension des aides au logement. "Ces gens n'ont même pas conscience qu'ils risquent de se retrouver dehors, tellement cela paraît surréaliste. Ils sont là depuis toujours. Où iront-ils ?" Ceux-là, mais pas seulement... Car, après enquête, et à simplement discuter avec les intéressés aux abords de la place Cassanyhes (ci-dessous), on s'aperçoit qu'ils sont bien plus nombreux à se promener dans le quartier, un courrier de la CAF en main. Suspension de l'APL, du RSA... Ils seraient 150 ressortissants marocains, voire plus, tous locataires dans les quartiers Saint-Jacques et Saint-Mathieu, à être visés par une mesure similaire. Une vague de retrait des allocations qui aurait été déclenchée par l'enquête sur un vaste réseau de fraudes immobilières (ci-contre). Alors pourquoi viser les seuls locataires ? Et surtout y a-t-il un contrôle ciblé d'une certaine tranche de population ? La CAF, de son côté, assure que "non».

Source : L’Indépendant

 

L'association SMILEY est une association Loi 1901 qui s'est engagée dans des actions visant à favoriser le vivre ensemble, le respect mutuel, la convivialité, le partage et la solidarité. Elle prépare à Montpellier un événement interculturel en vue de mobiliser les forces vives de la communauté marocaine du Languedoc Roussillon et les acteurs de la vie locale pour offrir à la ville et sa région un moment de rencontre et de dialogue…Suite

 

La politique d’expulsion des Roms, menée par Nicolas Sarkozy, a été fortement critiquée par la communauté internationale.

Entretien avec Jean-Pierre Liégeois, fondateur du Centre de recherches tsiganes de l’Université Paris V – Sorbonne et qui travaille depuis 1982 en étroite collaboration avec le Conseil de l’Europe.

propos recueillis par céline girard

Le gouvernement français a pris récemment plusieurs mesures de démantèlement de campements de Roms et de reconduites à la frontière. Par quels facteurs historiques et sociologiques s’expliquent ces mesures prises par le gouvernement français à l’encontre des Roms ?

Tout au cours de l’histoire, les Roms ne sont pas inconnus, mais méconnus. L’image qu’on s’en fait passe par des préjugés souvent cristallisés en stéréotypes, donc très difficiles à modifier. La différence déconcerte, et dès l’arrivée de familles dans l’Europe des 14e et 15e siècles, commencent à se construire des images fondées sur des a priori. On ignore l’origine de ces familles, donc on l’invente. On est dans l’imaginaire, et au fil des siècles s’est constitué un réservoir de représentations dans lequel il suffit de puiser pour aller chercher les éléments dont on a besoin, pour justifier une attitude de rejet, un comportement discriminatoire, cela y compris au niveau politique le plus élevé. Il suffit d’analyser les discours politiques pour voir clairement qu’ils s’alimentent à une image souvent fausse, négative ou folklorique, qui vient ensuite justifier les décisions qui seront prises.

Aujourd’hui on en revient, et c’est une régression, à une action de rejet identique à celle de la fin du Moyen-Age, aussi négative et contre-productive en regard d’une amélioration de la situation. On amalgame, on stigmatise, on manipule les images et l’opinion, on joue sur la peur du différent et du « nomade », on agite le « risque » d’une migration importante. Finalement on n’intègre pas, mais on monte les populations les unes contre les autres en faisant appel aux stéréotypes les plus caricaturaux. On se met hors-la-loi, tant en référence aux textes nationaux qu’en référence aux textes européens et internationaux.

D’où vient plus spécifiquement l’amalgame qui est fait actuellement entre les populations Roms et la question de l’insécurité ?
L’amalgame est facilité par la méconnaissance. Utiliser ainsi des boucs émissaires en essayant de rassembler les suffrages autour de leur expulsion, c’est mettre sans risque le projecteur sur des « problèmes de sécurité » qui sont hypertrophiés pour faire oublier des affaires plus gênantes pour le pouvoir en place. En France aujourd’hui, on assiste à un rejet généralisé des Roms, à un déni de droit caractérisé. Les indicateurs objectifs sont nombreux, sur des bases strictement juridiques.

Par exemple le Comité européen des droits sociaux, et à sa suite le Comité des ministres du Conseil de l’Europe, ont, il y a plusieurs mois, déjà notifié à la France, pour les « Gens du voyage » et les Roms, en raison des conditions de vie qui leur sont faites, sa violation de 7 points de la Charte sociale européenne, que la France a pourtant ratifiée.

Quelles sont les différences de traitement des minorités Roms au niveau européen ? A quel accueil et à quelle intégration auront-ils droit en Bulgarie et Roumanie ?

Je crois important de rappeler qu’on s’inscrit dans mille ans d’histoire, dont plus de la moitié en Europe. Au cours de l’histoire il n’y a pas eu de différence majeure concernant la situation des Roms d’un Etat à l’autre, ni de différence dans les politiques menées à leur égard, mais simplement des variations selon les époques. La négation des Roms sous des formes diverses a été une des choses d’Europe les mieux partagées. Actuellement, bien que le rejet reste dominant, les textes internationaux donnent un cadre de respect des minorités, notamment les textes du Conseil de l’Europe, comme la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales. Ainsi des espaces dans l’éducation ou les médias sont ouverts pour les minorités. Mais la France est un des très rares Etats, d’ailleurs le seul parmi les 27 de l’Union européenne, à ne pas avoir signé cette Convention.

La Roumanie vit une situation économique catastrophique et un rejet terrible, alors que 10% de la population roumaine est rom. Mais la Roumanie développe de nombreuses actions en faveur des Roms  et elle a innové en plusieurs domaines, comme la mise en place d’un réseau d’inspecteurs de l’éducation, de médiateurs scolaires roms (…) etc. En Bulgarie, l’héritage de la période communiste est difficile, les Roms forment 10% de la population, les conditions économiques sont difficiles, et le rejet de la population est extrême, et on assiste à une montée du nationalisme politique. Le rôle des institutions européennes est donc fondamental pour développer des programmes d’action positive à l’égard de cette minorité importante. Avec 10 à 12 millions de personnes en Europe, cette minorité n’a pas d’Etat derrière elle pour la défendre.

22 septembre 2010

Source : Le Soir Echos

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