mardi 5 novembre 2024 05:15

La Marocaine Hanane Akoudad a remporté la médaille d'or des moins de 60 kg, lors des championnats du monde de boxe française (Savate), organisés les 24 et 25 septembre à Paris.

Akoudad, résidante en France, a battu aux points en finale la Française Cécile Boisbineuf.

Les Mondiaux de Savate ont réuni des pugilistes représentant quelque 40 pays de différents continents.

Source : MAP

Plus de 200.000 ressortissants marocains établis en Catalogne (nord-est de l'Espagne) bénéficient de la couverture sanitaire, selon des chiffres publiés par le département catalan de la Santé.

Le nombre des ressortissants marocains bénéficiant de la couverture sanitaire en Catalogne s'est élevé à plus de 200.000 en 2010 contre 75.000 en 2006, soit une hausse record de 168 pc, a indiqué le département catalan de la Santé cité lundi par les médias locaux.

Les immigrés marocains viennent ainsi en tête des communautés étrangères qui bénéficient du système de la santé publique de cette région autonome de l'Espagne, a noté la même source, précisant que les expatriés équatoriens occupent la deuxième position avec 83.289 personnes, suivis des ressortissants roumains (80.000), boliviens (65.394) et colombiens (51.899).

Sur l'ensemble des 7.637.138 bénéficiaires de la couverture sanitaire en Catalogne, 1.061.677 sont d'origine étrangère, a relevé le département catalan de la Santé faisant état de la hausse du nombre des cartes sanitaires délivrées lors du premier semestre de l'année en cours.

Sur la même période, 25.427 personnes se sont inscrites auprès du réseau de la santé publique de la Catalogne, dont les immigrés représentent 25,78 pc, selon la même source.

La Catalogne abrite environ 240.000 expatriés marocains, soit la plus forte communauté étrangère dans cette région autonome de l'Espagne.

27/09/10

Source : MAP

Titulaire d'un Master obtenu au Kent State University l'Ohio aux États Unis, Nidal IBOURK est une voix qui honore l'art marocain à travers le monde. Elle s'est illustrée lors du Concours phare de la MBC « Étoile des Étoiles » Najm Noujoum Stars par ses interprétations remarquées s'imposant en demi finale contre l'égyptien Naji AMAR avant d'enchainer les apparitions notamment dans l'émission MASSAR sur 2M et d'entrer dans le Musica TOP TEN en 2005. Nidal IBOURK a également joué dans le court Métrage « Running Man » sous la direction de Narjis Tahiri réalisatrice franco-marocaine…Suite

A près six mois d'attente, le projet de loi sur l'immigration, adopté en conseil des ministres le 31 mars, va être débattu

à l'Assemblée à partir du mardi 28 septembre. Ce quatrième texte en sept ans formalise un nouveau durcissement de la politique migratoire et poursuit la tendance à l’œuvre en France depuis le début des années 1980 : il modifie cependant

moins les règles du séjour qu'il ne renforce les facilités d'expulsion des étrangers irréguliers…Suite

Al Maghreb TV (AMTV) vise à promouvoir la culture et la musique arabo-maghrébine et amazighe par la diffusion de documentaires, de clips et de concerts… sans oublier de faire la promotion des nouvelles productions et créations artistiques belgo-maghrébines. Son président, Mohammed Tijjini, nous livre plus de détails sur son projet.

Le Matin : Vous venez de créer une chaîne télévisée maghrébine. Qu'est-ce qui a été derrière ce projet ?

Mohammed Tijjini : D'abord une fierté profonde de l'appartenance à une culture maghrébine ancestrale et très riche, secundo une connaissance de la communauté maghrébine de Belgique qui est très attachée aux valeurs arabo-maghrébines et amazighe qui composent son identité et puis, la conviction que seul l'échange et le dialogue interculturel sont capables de créer les bases indispensables au mieux vivre ensemble en Europe et dans le monde. Nous voulons répondre aux nouveaux besoins culturels de nos concitoyens d'origine maghrébine. Ils sont en droit de promouvoir ,voire, dans certains cas, de se réconcilier avec leur part d'identité belge qui puise ses sources dans une des grandes civilisations de notre histoire commune. C'est la raison d'être d'une télévision comme la nôtre ; valoriser notre culture maghrébine à partir de Bruxelles, au cœur de l'Europe, dans un esprit d'ouverture : contre le choc des civilisations, nous avons opté pour le partage et le brassage culturel.
Concrètement, j'ai eu l'idée en 2006 en produisant la première émission consacrée à la communauté maghrébine de Bruxelles «Arabesk » sur TV Brussel, une télévision Flamande.

J'ai pu constater qu'une télévision de proximité à l'adresse d'une communauté comme la nôtre, parlant sa langue d'origine et s'intéressant à ses activités et préoccupations, était indispensable. C'était une question de temps, même s'il faut avouer que certaines mentalités ne sont toujours pas prêtes à admettre l'émergence d'une expression culturelle minoritaire. Heureusement que la Belgique a fait de la diversité culturelle un modèle de société irréversible, dans le respect des valeurs démocratiques. A signaler que la communauté marocaine est la première communauté extra-européenne de Belgique. Elle est très dynamique et vit harmonieusement sa double culture.

Quelles sont les missions de cette TV ?

Nous allons surtout donner la parole et assurer un libre accès à tous les talents de la communauté. A terme, nous voulons promouvoir la culture et la musique arabo-maghrébine et amazighe par la diffusion de documentaires, de clips et de concerts, etc., comme nous allons faire la promotion des nouvelles productions et créations artistiques belgo-maghrébines. Des portraits de jeunes talents (chanteurs, stylistes, comédiens, compositeurs, acteurs associatifs, entrepreneurs, etc.) seront également réalisés. Nous serons aussi présents dans certains festivals au Maghreb et au Maroc bien sûr, qui connait-lui une programmation exceptionnelle et de qualité. AMTV doit servir de pont entre les belgo-maghrébins et leur pays d'origine.
Notre média est également un passeur de cultures. Nous comptons à cet effet promouvoir la culture belgo-belge, dont nous sommes fiers, et être présent dans les grands événements culturels de Belgique.

Quelle est la particularité de la nouvelle chaîne? Et comment ambitionne-t-elle de se distinguer par rapport à Nesma TV ?

Nous ne cherchons pas à nous distinguer. Nous proposons une offre complémentaire.

Sur quoi comptez-vous mettre le plus l'accent (films, documentaires, infos...) ?

La musique en plus d'émissions culturelles et life & style.

Quel est le budget alloué à cette opération ? Comment se compose le tour de table ?

Notre télévision est indépendante et apolitique et notre financement est 100% belge. Notre concept original de télévision urbaine nous a permis de développer un projet au budget modeste. Nous avons aussi bénéficié d'un accompagnement de Solvay Entrepreneurs, une structure renommée de soutien aux entreprises.

Que concoctez-vous pour les spectateurs marocains?

Nous sommes une chaîne câblée européenne, nous ne sommes pas une chaîne satellitaire. Nous ne serons hélas pas captés au Maroc. Les choses peuvent bien sûr évoluer mais pas dans l'immédiat.

Nous nous adressons essentiellement à nos concitoyen(e)s de Belgique et d'Europe. Ceci dit, Les téléspectateurs marocains pourront toujours découvrir une partie de notre programmation qui sera disponible sur notre site Internet à partir de décembre prochain.
Il m'arrive d'ailleurs souvent de découvrir des capsules de 2M et de Al Oula sur Facebook. Que mes amis résident au Maroc se rassurent ; nous resterons toujours en contact.

Source : Le Matin

Ils n’ont jamais joué au Maroc, même s’ils sont  pour la majorité des Marocains, ils sont plus connus à Paris qu’au Maroc. La onzième édition de Tanjazz leur a donné cette opportunité.

Pour leur première scène au Maroc, ce n’était pas trop la joie. Mais ils gardent tout de même le sourire et sont positifs. Le groupe Kazako, composé de sept musiciens avec aux commandes Kamil et Nicco, a eu droit à trois concerts durant la onzième édition de Tanjazz qui s’est clôturé le samedi 26 septembre. C’est sur Internet et plus précisément sur le myspace du groupe que les organisateurs les ont découverts et les ont contactés. Ce qui n’a pas manqué de réjouir tout le staff. « Nous n’avons jamais joué au Maroc, même si nous sommes pour la majorité des Marocains, nous sommes plus connus à Paris qu’ici et cette opportunité nous a réellement fait plaisir » confie Kamil au Soir échos. Seul hic, pour le concert inaugural sur la scène du port, les Kazako ont eu du mal avec la sono et l’éclairage. En bord de mer, le son est très difficile à gérer et côté éclairage, le public avait du mal à apercevoir le groupe sur scène, la lumière était aveuglante. « Les autorités auraient exigé de forcer sur les projecteurs car il y avait un manque d’éclairage sur le port. On voyait très bien le public, mais les spectateurs eux se sont plaints d’avoir été aveuglés », souligne Kamil dans des propos au Soir échos. Pour le deuxième concert, cette fois-ci à l’intérieur du Palais des Institutions italiennes, alors qu’ils s’apprêtaient à monter sur scène, juste après la décapante Nina Van Horn, la pluie s’est invitée au spectacle. Le plastique censé couvrir la scène, n’a pas vraiment servi à grand chose. «Le toit n’était pas  étanche, l’eau s’infiltrait à l’intérieur, nous avons attendu le temps que ça se calme, mais la pluie ne voulait pas s’arrêter» déclare Kamil. Mais pour se rattraper et ne pas décevoir ceux qui sont venus les découvrir pour la première fois, ils se sont dirigés vers une des pièces du Palais. « Au lieu d’annuler le concert, nous avons préféré nous installer dans une pièce à proximité et là nous avons joué en acoustique, nous avons apprécié et le public avait l’air d’aimer aussi » témoigne Kamil. Le style musical des Kazako s’adapte mieux aux espaces intimistes et les leaders du groupe le savent et en sont conscients. « En réalité, l’esprit du groupe s’allie mieux aux endroits fermés, aux petits espaces, il faut savoir qu’au départ, à la naissance du groupe on jouait la plupart des fois autour d’un feu de camp à la plage » souligne Kamil avant d’ajouter: « Ce sont ces moments entre copains qui ont donné naissance  à Kazako ». Kazako c’est aussi deux rencontres, celle de Kamil et Nicco. Les deux se sont rencontrés à Toulouse. « J’avais de mon côté composé quelques morceaux, tout comme Kamil et lorsque nous nous sommes rencontrés, nous nous sommes rendu compte que nous avions le même esprit » raconte Nico qui a des origines portugaises. En France, le groupe a eu l’occasion de se produire dans plusieurs événements et en particulier à Paris et en Provence. « Nous ne sommes pas encore sortis de Paris et régions pour des concerts, mais nous sommes confiants et sereins, nous avançons à petits pas ». Les Kazako- dont le titre est une association de Casa et de Co de compagnie et aussi de copains- comptent à leur actif douze titres en français et anglais. Ils sont actuellement en préparation de leur premier album. L’enregistrement est prévu en fin d’année.

28 septembre 2010

Source : Le Soir

Le projet de loi relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité doit être examiné  en première lecture à l’Assemblée nationale à partir du mardi 28 septembre. Si les derniers chiffres du ministère  de l’immigration montrent que la France n’a pas abandonné sa tradition d’asile, les étrangers sont souvent maltraités par les administrations

D’un côté il y a les statistiques, qui prouvent que la France reste une grande terre d’accueil. Le pays a ainsi procédé à 67 000 naturalisations par décret les huit premiers mois de cette année, soit 15 % de plus que l’année dernière pour la même période, et le nombre d’autorisations de long et de court séjour a augmenté de près de 10 %. De l’autre, force est de constater l’inhospitalité des services des préfectures qui gèrent le gros des flux d’étrangers : Paris, les départements de la petite couronne, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse.

La préfecture de Bobigny, dont la direction des étrangers reçoit 1 500 personnes chaque jour, remporte de loin la palme de l’administration la moins accueillante. Dans la file réservée aux demandeurs de titres de séjour, des centaines de personnes s’amassent chaque nuit sur l’esplanade du bâtiment dans l’espoir d’être les premières à retirer les précieux tickets d’attente qui permettent d’être reçu. Une situation qui favorise le trafic : les meilleures positions dans la queue se négocient autour de 20 €.

Une fois à l’intérieur, la galère continue. « J’ai reçu une convocation à la préfecture pour retirer un titre de séjour d’un an, trois mois après la date d’expiration de celui-ci, explique Moussa, qui attendait le précieux sésame pour travailler légalement. Quand je suis arrivé au guichet, on m’a donné un récépissé provisoire, le temps pour l’administration de renouveler le titre qui ne m’avait jamais servi… » Moussa devra donc revenir encore une fois. Pour lui, c’est aussi une dépense supplémentaire, avec un nouveau timbre fiscal à payer. Le tarif, pour une demande de ce type, est passé de 70 à 110 € depuis juin.

Un « Livre noir » sur l’accueil des étrangers à Bobigny

Une situation jugée « indigne » par une quinzaine d’associations locales, qui se sont rassemblées mardi dernier pour présenter un « Livre noir » sur l’accueil des étrangers à Bobigny. « Les choses pourraient être gérées autrement pour que cela se passe mieux, souligne Stéphane Maugendre, président du Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti). D’autres préfectures décident d’ouvrir des guichets dans les mairies pour certaines démarches, et on donne des rendez-vous par Internet. »

Le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, a reconnu que la situation s’était dégradée depuis le début de l’année. Il a promis un « renfort en personnels et en moyens techniques », avec le développement du traitement des dossiers par voie postale, l’ouverture d’un accueil supplémentaire à Saint-Denis et l’installation de toilettes à proximité des files d’attente. Manière de reconnaître que l’attente peut être longue…

À Lyon, quai Sarrail, devant la direction de la réglementation de la préfecture du Rhône, il faut aussi prendre son mal en patience. Les uns viennent pour une première demande ou un renouvellement de titre de séjour, les autres pour une carte de résident ou un simple changement d’adresse. Ce jour-là, Asmaa est arrivée parmi les premiers, dès 5 heures du matin. « Je suis rodée, c’est la troisième fois que je viens », lâche cette ingénieur marocaine fraîchement diplômée venue pour valider sa photo d’identité.

À partir de 9 heures, peu de chance d’être reçu

« J’étais très légèrement de profil… À chaque fois, il faut patienter au moins cinq heures debout », témoigne-t-elle, hochant la tête en direction d’une femme enceinte endormie sur une chaise pliante qu’elle a pris soin d’apporter. Des conditions d’accueil sans commune mesure avec le service dédié aux étudiants étrangers, « parfait », estime Asmaa, ou celui qui est réservé aux demandeurs d’asile, jugé « satisfaisant » par la Croix-Rouge.

À partir de 9 heures, les portes du service à peine ouvertes, un agent de la préfecture vient avertir les derniers arrivés qu’ils ont très peu de chance d’être reçus. Liasses de justificatifs à la main, 320 personnes se pressent déjà derrière les barrières, sous le regard des passants et des policiers présents pour épingler les resquilleurs. « À quoi cela sert-il de regrouper les gens comme ça », accuse un retraité tunisien.

À la préfecture du Rhône, on se dit « conscient » des « conditions d’accueil difficiles » depuis qu’ont été supprimés les rendez-vous, en janvier dernier. « Les gens attendaient parfois quatre mois avant d’être reçus, justifie le secrétariat général. Aujourd’hui, ils peuvent obtenir un récépissé dans la journée si leur dossier est complet. » La préfecture souligne par ailleurs que l’accueil devrait s’améliorer en septembre 2011, avec le transfert de la direction de la réglementation dans un bâtiment neuf, où le nombre de guichets passera de 20 à 36.

À Lille, en revanche, les queues qui s’étiraient devant l’immeuble de la Cité administrative ont disparu en 2006. À l’époque, les étrangers se postaient eux aussi à l’aube devant la préfecture dans l’espoir de décrocher un rendez-vous. Émues par cette situation, plusieurs associations assuraient quotidiennement la distribution de café chaud dans les rangs. L’aménagement de nouveaux locaux dans l’ancien hôpital militaire de Lille a permis la réorganisation du service. Les équipes ont été renforcées et les horaires nettement allongés : désormais, les étrangers sont accueillis en préfecture entre 8 h 30 et 16 h 30, et l’attente dépasse rarement une heure.

Beaucoup de guichetiers n'ont pas la formation nécessaire

« Matériellement, les conditions d’accueil se sont beaucoup améliorées, constate la Cimade. Aujourd’hui, les difficultés se situent plutôt au niveau des guichets : les employés se permettent parfois de refuser des dossiers, après un pré-examen des critères par les agents d’accueil, alors qu’ils ne sont pas habilités à se prononcer sur le fond du dossier. Certains refusent aussi d’informer les demandeurs sur l’avancement de leur dossier. »

Le Comité des sans-papiers du Nord, qui accompagne en préfecture les étrangers, parle, lui, de refus arbitraires : « Parfois, les demandeurs se voient refuser le dépôt de leur dossier sans aucune justification, et des demandes identiques reçoivent un traitement totalement différent », explique Roland Diagne, leur porte-parole.

Pour Alexis Spire, sociologue au CNRS spécialiste de l’immigration, qui a enquêté plusieurs années dans les coulisses des services de préfecture (1), l’amélioration des services dédiés aux étrangers ne peut passer que par une politique de recrutement plus exigeante et rigoureuse.

« Au bas de l’échelle administrative, la majorité des guichetiers en poste dans les services d’accueil des étrangers n’ont pas choisi leur affectation, explique-t-il. Parmi eux, beaucoup sont vacataires ou intérimaires. Ils doivent faire face à l’absence de formation en droit, alors que leur fonction nécessite de maîtriser une matière dense de connaissances juridiques. Soumis à des rendements en termes de dossiers à instruire, ils ne peuvent que s’en remettre aux routines inculquées par leur hiérarchie. Pour eux, il est plus rapide de faire un refus ou de renvoyer les personnes chez elles avec un avis temporaire plutôt que de fournir des arguments pour l’octroi d’un titre de séjour. »

Le médiateur de la République devient également le défenseur des droits

En tant que médiateur de la République chargé de régler les problèmes entre les usagers et la préfecture de Versailles, Louis Trujillo partage ce constat. Chaque année, entre 350 et 400 étrangers des Yvelines saisissent son organisme pour protester contre l’accueil et le traitement qui leur sont réservés.

« En principe, le service doit nous répondre dans les deux mois après une réclamation, mais en réalité il y a rarement de retour de sa part », affirme-t-il. La situation pourrait néanmoins changer, si, comme le prévoit un projet de loi qui sera à l’étude d’ici la fin de l’année, le médiateur de la République devient également le défenseur des droits, avec des pouvoirs accrus en matière d’enquête et de vérification du bon fonctionnement des services.

Le ministère de l’immigration promet quant à lui des améliorations. Des titres de séjour de plusieurs années devraient être accordés aux étudiants étrangers à la rentrée universitaire 2011 pour leur éviter de revenir chaque année en préfecture pour un renouvellement. Dans dix-huit mois, les directions des étrangers devraient, en outre, être incluses dans l’opération « Qualifref », qui fixe dans tous les autres services des normes en termes d’efficacité et de qualité de l’accueil.

Source : La Croix

Les participants aux travaux du 1er forum international sur l'immigration, qui s'est tenu les 24 et 25 septembre à Fkih Bensaleh, ont appelé à la promotion des échanges culturels entre les pays émetteurs et les pays d'accueil des migrants.

Les participants à cette rencontre, organisée par l'Association Forum Béni Amir, ont recommandé la création d'un centre d'archives et d'information dédié aux questions de la migration dans l'attente de la mise en place d'un observatoire régional de la migration.

Le forum a également préconisé la création d'un réseau d'experts en matière de migration, qui associerait différents intervenants et acteurs associatifs dans l'objectif d'élaborer des projets en faveur des migrants, de renforcer les accords bilatéraux et d'élaborer de nouveaux accords permettant de faciliter la tâche des migrants.

Cette rencontre, initiée avec le soutien du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger, a permis aux intervenants d'évoquer les problèmes liés à l'immigration, l'identité, l'intégration et aux pratiques religieuses des MRE, ainsi qu'aux enjeux de la diversité culturelle dans les pays d'accueil.

Mettant en exergue le rôle joué par la migration dans l'établissement de passerelles d'échange et de communication entre les différentes cultures, les intervenants ont appelé à préserver l'identité culturelle des communautés et des minorités dans le respect des lois et des législations en vigueur dans les pays d'accueil.

Cette rencontre a été animée par une pléiade d'intervenants, dont des professeurs universitaires, des chercheurs et des experts du Maroc, de France, d'Allemagne, d'Italie et d'Espagne, ainsi que des représentants d'organisations régionales et internationales.

L'Association «Forum Béni Amir», créée en janvier dernier par des jeunes de la ville, a pour objectif de promouvoir le mouvement culturel et la recherche scientifique dans la région, à travers la réalisation d'études académiques et des recherches sur le terrain et l'organisation de rencontres sur la question de la migration pour faire de cette dernière un levier de développement socio-économique aux niveau local, régional et national.

Source : MAP

Deux films marocains ont été programmés au deuxième festival Tribeca de Doha, qui se tiendra du 26 au 30 octobre prochain.

Il s'agit des nouveaux films "La Mosquée" (Al-Jamaâ) de Daoud Oulad Sayed, qui vient d'être primé au festival international du film de Saint-Sébastien(Espagne),et "Itto Titrit", de Mohamed Oumouloud Abbazi, distingué comme meilleur film, en mars dernier, au festival du film amazigh de Tizi Ouzou (Algérie).

Ces deux longs métrages, dont le premier est une production maroco-française, sont inscrits, parmi une dizaine d'Âœuvres, au programme de la compétition pour films arabes.

Le premier raconte comment les habitants d'un village marocain se sont vite débarrassés des vestiges d'un décor initialement construit pour un précédent film du même auteur, sauf de la mosquée devenue un réel lieu de prière.

Quant au second, il montre le combat quotidien d'une jeune fille non scolarisée pour faire face aux comportements machistes de la société marocaine d'avant l'indépendance.

La nuit de gala d'ouverture de cette deuxième édition du Doha Tribeca Festival (DTF), prévue dans les installations du nouveau Village Culturel baptisé "Katara", verra la projection du film "Hors la loi" du franco-algérien Rachid Bouchareb, dans lequel évoluent notamment les acteurs Jamal Debbouz et Rochdy Zem.

Ce film raconte l'histoire de trois frères algériens qu'une attaque de l'armée coloniale avait dispersés et chassés de chez eux, et qui se retrouvent plus tard pour militer ensemble pour l'indépendance de leur pays.

La soirée de clôture se fera avec "The first grader", un film britannique relatant la détermination d'un paysan kenyan octogénaire à se débarrasser de son analphabétisme, en fréquentant l'école de son village pour y apprendre à lire.

Le programme de la compétition du film arabe, à lui seul, sera couronné par deux prix de 100.000 dollars chacun, l'un pour le meilleur film, l'autre pour le meilleur réalisateur. Un autre prix de 10.000 dollars ira au meilleur court métrage arabe, couronnant la projection d'une huitaine de films du genre.

Outre ces trois prix du jury, que les organisateurs présentent comme l'expression d'une volonté d'encourager l'industrie cinématographique dans la région arabe, deux autres prix du public, également de 100.000 dollars chacun, iront au meilleur long-métrage et au meilleur documentaire du festival.

Source : MAP

Retracer l’histoire de l’immigration non-européenne en France, c’est le pari que c’était lancé le groupe de recherche ACHAC en 1999. Une décennie plus tard, le projet a abouti à l’édition d’un coffret spécial de huit livres, intitulé « Un Siècle D’immigration Des Suds En France ». Leur contenu revisite la présence non-européenne dans différentes régions de France à partir de la fin du 19e siècle.

Les objectifs assignés par les auteurs sont : « valoriser les territoires d’immigration français ; informer sur la façon dont ces territoires ont accueilli et regardé ces immigrations ; lier les mémoires entre les générations », lit-on dans la brochure de présentation.

Les 8 ouvrages de la collection retracent dans les grandes lignes l’histoire de la présence étrangère non-européenne en France. Le récit donne un panorama très large sur les différents peuples ayant sillonné l’Hexagone, mais aussi des principales régions de destination.

Suivant cette approche, un de ces ouvrages, intitulé « Paris-Arabe » s’intéresse à la présence des Orientaux et des Maghrébins dans la capitale française. Il y sera notamment question de ces familles, de ces artistes, ou encore de ces opposants, venus d'Afrique du nord et du Proche-Orient qui ont trouvé refuge dans la capitale française.

En gros, la collection fait appel à l’un des témoins les plus crédibles de l’histoire qui soit : l’image. Des documents inédits sont ainsi reproduits des photographies aux cartes postales de l’époque, pour appuyer les témoignages des différents auteurs.

Le projet aurait mobilisé plus de 150 chercheurs qui ont participé à leur élaboration, en relation avec 75 partenaires institutionnels ou associatifs. Disponible en édition limitée, la collection peut être commandée depuis le site qui lui est dédié.

Source : Médiationcite

Le premier numéro de la revue "En Dialogo" (En Dialogue), éditée par l'Association des Travailleurs et Immigrés Marocains en Espagne (ATIME), vient de paraître lundi.

Ce nouveau magazine électronique bimensuel se veut un espace à travers lequel cette association veut jeter la lumière sur "les inquiétudes et les opinions" des immigrés en tant que citoyens à part entière au sein de la société espagnole, souligne le président de l'ATIME, Kamal Rahmouni.

"En Dialogo" ne s'intéressera pas uniquement aux sujets touchant les immigrés, mais également à différentes questions relatives, entre autres, à la situation économique, au chômage ou à la cohabitation sociale, a-t-il ajouté dans une note de présentation de cette revue parvenue à MAP-Madrid.

Il a fait savoir que cette revue s'attellera également à informer les lecteurs des activités réalisées par l'ATIME dans les domaines notamment de la migration, de la coopération et de l'action sociale.

Dans l'éditorial de son premier numéro, "En Dialogo" se définit comme la publication dédiée à l'immigration en Espagne, tout en ayant pour ambition de devenir "la référence" des migrants en matière d'information au sujet de l'actualité relative à cette question et un forum de dialogue, d'échange et de débat.

Source : MAP

La " IVe  Rencontre des Migrations dans l'Espace  Méditerranéene " , qui aura lieu à Malaga du  13  au 15 octobre, traitera du thème ."Entre les Migrations et la Coopération au Développement"Suite

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés appelle les autorités publiques à poursuivre la politique d'assistance et de protection en faveur des réfugiés.

La situation des réfugiés au Maroc est plus que jamais à l'ordre du jour, selon l'UNHCR. Johanes Van Der Klaw, représentant en titre, du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés au Maroc, a tenu, après 5 ans d'exercice, à dresser, un bilan de la politique gouvernementale, en matière d'assistance et de protection aux réfugiés et demandeurs d'asile, en présence de la presse et des instances médiatiques.

Si le Maroc était un point de transit vers l'Europe, il est devenu par défaut, un pays d'accueil, pour un nombre croissant de migrants irréguliers et de demandeurs d'asile. Dans un contexte marqué par des flux migratoires mixtes constitués en majorité de population féminine et de mineurs non accompagnés, d'origine subsaharienne, «le Maroc est confronté à de nouveaux défis en matière de gestion de politique d'asile» a résumé Johanes Van Der Klaw. 10 000 migrants se trouvent aujourd'hui temporairement ou définitivement sur le sol marocain dont 800 ont acquis le statut de réfugiés politiques sous mandat du HCR. «Un chiffre peu important, eu égard aux 200 000 demandeurs d'asile en Afrique du Sud, sur une seule année» rassure, Marc Fawe, chargé des relations extérieures au HCR, non sans ajouter que «seules 10% de demandes d'asile sont acceptées au Maroc».
C'est du reste le Haut Commissariat qui, pour l'heure, procède à titre transitoire à la détermination du statut de réfugié ou de toute personne nécessitant une protection internationale, «en attendant que le Maroc soit en mesure de la faire», soulignent d'une même voix les différents membres présents du HCR. Car faut-il le rappeler, le Maroc, a ratifié la Convention de Genève de 1951, relative au statut des réfugiés et «il lui appartient de respecter ses engagements internationaux, jusqu'au bout», laisse entendre Johanes Van Der Klaw. Les objectifs stratégiques de l'UNHCR consistent, à cet égard, à accompagner le Maroc en l'aidant à renforcer le système de protection existant pour les demandeurs d'asile et les réfugiés, dans le cadre de ces flux migratoires.
«Le Décret royal, en vertu duquel la qualité de réfugié est reconnue, existe depuis 1957, mais il importait de le réactualiser», confie un des membres du HCR. Il s'agit en somme d'amener le Maroc à insérer la problématique des réfugiés dans une politique globale d'immigration et de se doter d'un cadre législatif et institutionnel ad hoc. Dorénavant, un titre est délivré aux réfugiés reconnus sous le mandat de l'UNHCR les protégeant ipso facto de la reconduite systématique aux frontières qui guettait tout migrant en situation illégale sur le territoire marocain. «Une avancée d'importance en faveur des réfugiés qui s'est faite non sans la précieuse collaboration des autorités gouvernementales», reconnaît Marc Fawe.

Mais pour autant, ces réfugiés ne sont pas tirés d'affaires. «Ils ne sont tolérés que dans la mesure où ils s'auto suffisent et notamment grâce aux activités génératrices de revenus mises en place avec l'aide de l'UNHCR» souligne Marc fawe. Plutôt modestes et souvent tirés du secteur informel, ces revenus permettent à peine aux réfugiés, notamment aux femmes de subvenir à une partie de leurs besoins. En réalité, les réfugiés restent exclus du marché du travail formel et fortement exposés aux aléas du pays hôte, en l'absence d'un statut légal et de l'attribution d'une carte de séjour par les autorités marocaines.

Pour remédier à ces situations de grande précarité vécues par les réfugiés, l'UNHCR, en collaboration avec la société civile, les ONG, milite auprès des autorités publiques pour la mise en place de solutions durables parmi lesquelles un vaste programme d'assistance permettant aux réfugiés d'avoir, au même titre que les nationaux, accès aux services sociaux de base en matière de santé et d'éducation. Cette politique que l'UNHCR voudrait voir appliquée par le Maroc de façon pleine et entière, conformément à ses engagements, devrait permettre aux réfugiés de s'intégrer dans le pays hôte et d'y vivre dignement dans le respect de leurs droits fondamentaux. Encore faudrait-il que le Maroc ait les moyens humains et économiques de sa politique de main tendue, là où les deux tiers des Marocains en sont privés !

Profil des réfugiés au Maroc

Fin août 2010, la population réfugiée était constituée de 760 personnes et de 511 cas de familles. Parmi eux, les enfants étaient au nombre de 200 (26%) dont 99 filles et 101 garçons et 131 des femmes adultes (17%). La tranche d'âge des 18-59 ans constitue le groupe le plus important parmi les réfugiés et demandeurs d'asile. La majorité des réfugiés étaient originaires de Côte d'Ivoire (36%), de République Démocratique du Congo (27%) et d'Iraq (22%). Elle se concentre dans les centres urbains essentiellement à Rabat/ Salé et à Casablanca. La majorité des réfugiés est francophone.

25.09.2010

Source : Le Matin

Les députés examinent à partir de mardi le projet de loi sur l'immigration qui met en oeuvre l'extension de déchéance de nationalité préconisée cet été par Nicolas Sarkozy, ainsi que diverses dispositions facilitant l'éloignement des étrangers, y compris européens. Présenté en mars par le ministre Eric Besson comme la réponse législative aux désaveux des juges qui avaient libéré 123 Kurdes interceptés en Corse et à la situation des réfugiés de la "jungle" de Calais, le texte a été considérablement musclé après les polémiques sécuritaires de l'été. Premier ajout: l'extension de la déchéance de nationalité aux "personnes qui, dans un délai de 10 ans suivant leur accession à la nationalité", ont été condamnées pour meurtre ou violences contre une personne "dépositaire de l'autorité publique". Cette disposition découle du discours que Nicolas Sarkozy avait prononcé fin juillet à Grenoble, après des violences urbaines qui avaient embrasé le quartier de la Villeneuve. Deuxième ajout, annoncé en commission par Eric Besson, et qui vise implicitement les Roms: les étrangers, y compris ressortissants de l'UE, "abusant du droit au court séjour (NDLR: moins de trois mois) par des allers-retours successifs", pourront recevoir des obligations à quitter le territoire (OQTF). De même, pourront être éloignées "les personnes qui représentent une charge déraisonnable pour notre système d'assistance sociale", une disposition qui va se traduire par un contrôle accru de l'aide médicale d'Etat. Enfin, une troisième disposition élargira les "possibilités de reconduite à la frontière pour menace à l'ordre public, à l'occasion d'actes répétés de vol ou de mendicité agressive". Pour les députés PS, qui entendent ferrailler contre le texte, ces dispositions sont tout simplement non conformes aux droits européen et français. Ce projet, le cinquième en sept ans sur l'immigration, "est la preuve évidente de l'échec de la politique menée" en la matière, dénonce la députée socialiste Sandrine Mazetier. Le texte d'Eric Besson transpose également dans le droit français trois directives européennes. La première met en oeuvre la "directive sanctions", qui vise à lutter contre ceux qui exploitent l'immigration irrégulière. Mais le député UMP Thierry Mariani, auteur il y a trois ans de l'amendement très controversé sur les tests ADN, a fait adopter en commission, contre l'avis du gouvernement, une disposition visant à préserver les employeurs de "bonne foi" qui embauchent des clandestins sans connaître l'illégalité de leur situation: ils ne pourront plus être poursuivis sur le plan pénal. La deuxième directive met en place une "carte bleue européenne" (l'équivalent de la "green card" américaine) pour les travailleurs étrangers hautement qualifiés pouvant justifier d'un diplôme d'au moins Bac+3 ou d'un salaire mensuel d'au moins 3.991 euros. La troisième, dite la "directive retour", ouvre "la possibilité" pour l'autorité administrative d'assortir une décision d'expulsion d'"une interdiction de retour" sur le territoire européen d'une durée de 3 à 5 ans. Là aussi, Thierry Mariani a considérablement durci cette "possibilité" en la transformant, contre l'avis du gouvernement, en "obligation". Faisant valoir que le taux d'échec des mesures d'éloignement "dépasse 75%", Eric Besson a enfin prévu toute une série de dispositions pour parvenir à une meilleure efficacité des procédures.

Source : Le Monde

Dans le cadre du projet « Droits des migrants et Altérité Culturelle » Financé par l’Initiative Conjointe de l’Union Européenne et des Nations Unies pour la Migration et le Développement, Le Centre Jacques Berque & CISS organisent un séminaire sur les migrations  subsahariennes au Maroc qui aura lieu au CESEM le 27 septembre 2010.

Source : Calendar

"La coopération interrégionale: une perspective pour les relations euro-méditerranéennes" est le thème de la 4-ème édition du Forum des jeunes décideurs Maroc-UE, qui a ouvert ses travaux, vendredi à Rabat, avec la participation d'une pléiade de jeunes décideurs marocains et allemands.

Intervenant à la séance d'ouverture de cette rencontre, le président de l'Association Ribat Al-Fath pour le développement durable, M. Abdelkrim Bennani, a souligné que la participation des jeunes permet d'inscrire la dynamique des relations euro-méditerranéennes dans la durée, précisant que l'édition de cette année incite à une projection dans l'avenir aux fins de renforcer davantage ces relations avec l'apport incontournable des jeunes.

S’agissant de la thématique choisie cette année, M. Bennani a fait savoir qu'il s'agit d'une réflexion qui intervient à un moment où le Maroc est résolument engagé dans le processus de régionalisation avancée.

Dans une déclaration à la MAP, M. Bennani a indiqué que ce forum, initié en partenariat avec l'Association Ribat Al-Fath pour le développement durable et la Fondation allemande Konrad-Adenauer-Stiftung, se veut une opportunité pour les jeunes décideurs marocains et allemands, à l'entame de leur expérience professionnelle, de développer des échanges d'idées afin de fructifier le savoir et l'expertise dans les différents domaines économique, social et culturel.

Pour le représentant régional au Maghreb de la Fondation Konrad- Adenauer-Stiftung, M. Thomas Schiller, cette rencontre permettra aux jeunes des deux pays de croiser leurs points de vue sur des thèmes d'actualité et d'intérêt commun, précisant que cette démarche est de nature à leur permettre de cerner les perspectives de coopération, notamment à la lumière de l'expérience allemande des Landers.

Mis en œuvre communément entre l'Association Ribat Al-Fath pour le développement durable et la Fondation allemande Konrad-Adenauer-Stiftung, ce Forum s'inscrit dans le cadre des activités visant à renforcer davantage les relations bilatérales maroco-allemandes, a-t-il confié à la MAP, ajoutant que l'objectif étant de créer des réseaux entre les jeunes décideurs, "futurs grands décideurs" à l'avenir.

Selon les organisateurs, cette rencontre vise à sensibiliser les jeunes décideurs au rôle de la région en tant que catalyseur du développement durable et moyen de création des richesses.

Deux jours durant, les participants débattront de différents axes portant sur "la régionalisation au Maroc", "les Landers en Allemagne", "les perspectives de coopération entre le Maroc et l'Union européenne (UE)" et "la région en tant qu'acteur de développement économique".

Source : Aufait/MAP

La branche exécutive du Texas (sud des Etats-Unis) chargée des questions d'éducation a adopté vendredi une résolution visant à lutter contre ce qu'elle considère comme un parti pris "pro-islam et anti-chrétien" dans les manuels scolaires.

La résolution du "board of education", l'équivalent dans cet Etat du ministère de l'éducation, dénonce une "mise en scène politiquement correcte de la culture musulmane et la stigmatisation de la civilisation chrétienne" dans les manuels scolaires actuels.

Elle avertit que "le traitement discriminatoire des religions pourrait s'aggraver car une partie de l'oligopole des manuels scolaires publics américains est racheté par des gens du Moyen-Orient".

Selon ses détracteurs, cette résolution, adoptée par 7 voix contre 6, constitue une énième tentative pour politiser l'éducation de la part de cette instance à la sensibilité très conservatrice sur les questions de société.

Le board of education du Texas avait déjà imposé il y a quelque mois que les programmes d'enseignement mettent en avant le capitalisme et les valeurs du parti républicain, et remis en cause le fait que la fondation des Etats-Unis repose sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

"Il est difficile de ne pas tirer la conclusion que les membres (du board) qui ont voté pour cette résolution ne souhaitaient rien d'autre que jouer sur la peur et le sectarisme pour monter les chrétiens contre les musulmans", a réagi Katy Miller, présidente de l'association Texas Freedom Network qui lutte contre l'influence de la religion et entend défendre les libertés individuelles.

Cette nouvelle polémique concernant l'islam aux Etats-Unis intervient peu de temps après celle qui a suivi la menace d'un pasteur de Floride de brûler des exemplaires du Coran le 11 septembre, --projet auquel il a finalement renoncé--, et sur fond de débat passionné concernant le projet de construction d'une mosquée à quelques pâtés de maison de Ground Zero à New York.

La résolution indique que le board rejettera à l'avenir toutes les nouvelles éditions de manuels scolaires qui consacrent plus de place à l'islam qu'au christianisme, proposent une "définition édulcorée du jihad" ou décrivent les croisés chrétiens comme des "envahisseurs" tandis que les conquêtes musulmanes sont présentées comme "la construction d'un empire".

Cette résolution est un signal adressé aux éditeurs, le Texas constituant une part importante du marché des manuels scolaires aux Etats-Unis, mais ne concerne pas les programmes eux-mêmes, qui ne doivent pas être révisés avant plusieurs années.

Les membres du board opposés à la résolution ont fait part de leur mécontentement dans les colonnes du journal Dallas Morning News. Rick Agosto l'a jugée "pleine de partis-pris" et Lawrence Allen, un musulman pratiquant, l'a qualifiée d'"offensante" et "injuste".

Source : La Croix/AFP

Le film "A Jamaâ" (La Mosquée), du réalisateur marocain Daoud Oulad Sayed, a été primé, samedi, lors de la 58ème édition du Festival international du film de Saint-Sébastien, tenu du 17 au 25 septembre dans cette ville du nord de l'Espagne.

Le dernier long-métrage d'Oulad Sayed, qui était inscrit en compétition officielle, a reçu une "mention spéciale du jury pour la simplicité de l'histoire", apprend-on auprès des organisateurs.

Dans ce film, Oulad Sayed revisite les décors qu'il a fait construire dans un village de Zagora (Sud) pour les besoins du tournage de son film précédent intitulé "En attendant Pasolini".

A la fin du tournage, les habitants ont détruit les décors pour récupérer leurs terres, sauf la mosquée. Certains villageois en avaient fait leur lieu de prière, au grand dam de Moha, propriétaire du terrain, qui ne peut plus désormais cultiver la terre qui lui permettait de faire vivre sa famille.

Touché par cette polémique, le cinéaste marocain a décidé de faire de cette histoire un long métrage entre fiction et réalité.

La 58ème édition du Festival international du film de Saint-Sébastien, dont le premier prix, "le Coquillage d'or", a été décerné au film "Neds" du réalisateur britannique Peter Mullan, a connu la participation de films de différents horizons.

Elle a été marquée par des hommages rendus à plusieurs acteurs de renommée internationale, dont l'américaine Julia Roberts.

Créé en 1953 à l'initiative d'un groupe de commerçants de la ville, ce Festival international, considéré comme l'un des plus prestigieux d'Espagne, a pour vocation de faire de Saint-Sébastien une capitale du cinéma mondial et un point de rencontre des plus grandes stars du septième art.

25/09/10

Source : MAP

Les compétences marocaines en Italie ont été nombreuses à répondre, vendredi soir, à l'invitation lancée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) pour une réunion de grande communion à Rome.

Venues de toute la Péninsule, ces compétences, pour la plupart de hauts fonctionnaires des organisations internationale établies dans la capitale italienne (FAO, PAM et FIDA), des journalistes, des médecins, des étudiants, des commerçants, des entrepreneurs, ont toutes exprimé leur volonté de servir leur pays et de contribuer aux grands chantiers lancés par le Royaume dans différents domaines.

Initiée par le groupe de travail "compétences scientifiques, techniques et économiques pour un développement durable" du CCME, cette réunion, qui s'est déroulée dans une ambiance conviviale, a offert l'occasion à toutes ces compétences, d'abord, de se connaître entre elles et, ensuite, de formuler des doléances et suggestions au Conseil et, à travers lui, aux autorités marocaines compétentes.

Cette rencontre a été marquée par la présence de M. Hassan Abouyoub, ambassadeur du Maroc en Italie, de plusieurs membres du CCME et de représentants de la Fondation Hassan II pour les marocains résidant à l'étranger et du consulat général du Maroc à Rome.

Tout en exprimant leur attachement à leur pays d'origine, les participants ont émis le vÂœu de mener des réflexions approfondies sur la manière la plus adaptée pour mieux s'organiser ensemble et constituer un réseau capable de formuler des propositions claires et précises.

Après un bref exposé sur les principales prérogatives du CCME, institué par SM le Roi Mohammed VI dans le but d'évaluer les politiques nationales se rapportant aux MRE et de formuler des recommandations à l'attention du Souverain, M. Faouzi Lakhder Ghazal, président du "groupe compétences scientifiques, techniques et économiques pour le développement durable" a souligné que l'objectif principal de cette réunion est d'abord d'identifier les compétences marocaines et ensuite de recueillir leurs points de vue et leurs expériences.

Ce genre de rencontres vise notamment à créer des dynamiques de mobilisation afin que ces compétences puissent se constituer en réseaux et être des forces de propositions, a-t-il affirmé.

Lors de la rencontre, un débat fructueux a été engagé entre les différentes parties qui ont convenu de tenir d'autres réunions similaires.

25/09/10

Source : MAP

Rire et solidarité ont été, vendredi à Paris, les mots d'ordre d'une soirée humoristique animée par une pléiade d'artistes maghrébins, dont la star marocaine Hassan El Fad, tous mobilisés pour soutenir la cause des enfants en situation de rue au Maroc.

Outre son aspect caritatif, cette première édition de la "Soirée du rire solidaire" de l'association KeepSmiling, qui Âœuvre dans le domaine de la protection de l'enfance au Maroc, a eu le mérite de faire découvrir ou redécouvrir au public des humoristes d'exception, à la faveur de la présence très attendue de Hassan El Fad.

La première partie de cette soirée a été assurée par des jeunes talents marocains, Nabil Doukali, Youssef Mzzi, Djal's, Mohamed Beniklef, en plus de la tunisienne Samia Orosemane.

Ces artistes, qui évoluent tous en France, ont su gagner l'interactivité du public composé essentiellement d'étudiants marocains, avec des sketches drôles inspirés de leur vie quotidienne (immigration, vie estudiantine, racisme, relations familiales dans les sociétés maghrébines).

Dans leurs shows respectifs, ils n'ont pas pu s'empêcher de faire référence à leur idole Hassan El Fad, en le taquinant tantôt sur sa petite taille, tantôt sur la grande place qu'il occupe sur les affiches, ou encore en lui empruntant certaines de ces fameuses répliques.

Fidèle à lui-même, Hassan El Fad a eu droit, dès son apparition sur scène, à une standing ovation. Il a gratifié son public d'une nouvelle version de son one-man-show "Docteur Escargot" ou "Ghlala" au cours de laquelle il a mis en avant son talent d'improvisation en associant le public à son spectacle.

Hassan El Fad, dont le succès n'a altéré en rien sa modestie, s'est dit "très content" de l'interactivité du public qui s'est prêté volontiers à ce jeu d'échange et d'improvisation.

Il a indiqué à la MAP que sa participation à cette soirée est animée aussi bien par le souci de soutenir une bonne cause, celle des enfants en situation de rue au Maroc en l'occurrence, que celui d'encourager les jeunes talents à faire leur propre carrière artistique.

"J'étais agréablement surpris par la maturité artistiques des jeunes talents qui se sont produits ce soir et leur capacité de générer le rire", a souligné l'humoriste marocain, qui a toujours été soucieux d'intégrer les jeunes dans ses projets artistiques.

"C'est toujours agréable de travailler avec les jeunes, c'est une source d'enrichissement", a-t-il dit.

S'agissant de ses projets, Hassan El Fad prépare actuellement un stand-up attendu en janvier et intitulé "Faux Guide assermenté", un spectacle où il sera seul sur scène.

Les bénéfices de la première édition de la "Soirée du rire solidaire" seront versés à l'association KeepSmiling, qui conduit depuis 2005 au Maroc plusieurs projets au profit de l'enfance, afin de financer son premier point d'accueil, qui ouvre ses portes prochainement dans l'ancienne Médina de Marrakech, près de la place Jamaa El Fna.

Ce centre est entièrement dédié aux enfants en situation de rue afin de leur offrir un espace de jour à accès libre, "lieu ouvert qui leur proposera des dispositifs ludiques et participatifs", a indiqué Zakaria Belamri, président de cette association créée à l'initiative d'étudiants marocains en France.

Un accompagnement personnalisé par des éducateurs professionnels et spécialisés sera mis en place pour "une réinsertion sociale avec des solutions appropriées à chacune des situations de ces enfants", a-t-il expliqué.

"La Soirée du rire solidaire a l'ambition de devenir un rendez-vous annuel de rencontre culturelle et solidaire, de faire de l'humour un vecteur de partage et d'entraide", a-t-il souligné.

"Nous souhaitons créer des synergies et mobiliser nos partenaires, des artistes reconnus, des jeunes talents et le grand public le temps d'une soirée pour appuyer nos actions sur le terrain", a affirmé M. Belamri.

Il s'agit, selon lui, d'"un appel à la générosité porté par l'humour et le rire pour que les enfants en situation de rue au Maroc retrouvent leur sourire".

25/09/10

Source : MAP

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