mardi 5 novembre 2024 01:19

Le Dr. Abdallah Kanfaoui, nommé en 2010 médecin chef à l'hôpital universitaire des enfants Reine Fabiola (HUDERF) à Bruxelles, est le premier médecin d'origine marocaine à occuper le poste de directeur médical d'un hôpital universitaire en Belgique.

Dans un article paru dans la dernière livraison de la revue belge "Oisiris News", le Dr. Kanfaoui a affirmé être "un passionné de la pédiatrie", tout en se disant attiré par l'aspect gestion des établissements de santé.

"La pédiatrie est une vocation, mais j'ai également toujours été attiré par le versant administratif, juridique et directionnel de la médecine. Pour moi, l'un ne va pas sans l'autre", a-t-il souligné.

Après un 4ème doctorat en Médecine chirurgie et accouchements, le Dr. Kanfaoui s'est orienté vers la médecine scolaire. Ayant réussi le concours d'entrée en pédiatrie, il a poursuivi sa spécialisation à l'HUDERF, sous la direction du Pr. André Kahn.

Il a effectué en parallèle une année de formation à l'Hôpital Necker, à Paris, en poursuivant le Diplôme inter-universitaire en Cardiologie pédiatrique.

Une fois diplômé, le Dr. Kanfaoui a ouvert un cabinet privé et commencé à travailler au service de pédiatrie de la clinique Saint-Etienne. De 2002 à 2005, il a été expert auprès du ministère de la Prévoyance sociale, branche "Allocations familiales".

En 2006, le Dr. Kanfaoui devient chef du service de pédiatrie de la Clinique Saint-Etienne et secrétaire du Conseil médical de la même institution. La même année, il a été nommé membre suppléant du Conseil provincial de l'Ordre des Médecins, puis membre du Comité de Direction de l'Accréditation de Institut belge d'assurance maladie-invalidité (INAM).

Le Dr. Kanfaoui est également consultant pédiatre sur le site Brien du CHU Brugmann.

Inauguré en 1986, l'hôpital universitaire des enfants Reine Fabiola est l'unique hôpital universitaire belge entièrement réservé à la médecine des enfants.

Source : MAP

Le Parlement européen a adopté, jeudi 9 septembre, une résolution demandant à la France et aux autres Etats de l'UE de "suspendre immédiatement" les expulsions de Roms. Cette résolution présentée par les socialistes, les libéraux, les verts et les communistes a obtenu 337 voix contre 245.

Le Parlement se déclare "vivement préoccupé par les mesures prises par les autorités françaises ainsi que par les autorités d'autres Etats membres à l'encontre des Roms et des gens du voyage prévoyant leur expulsion". La résolution adoptée demande à Paris et aux autres autorités "de suspendre immédiatement toutes les expulsions de Roms".

Une autre résolution présentée par la droite du Parti populaire européen, principal groupe politique dans l'institution, et les élus eurosceptiques de l'ECR, qui ne condamnait pas la politique française à l'égard des Roms, a été rejetée par le Parlement.

"STIGMATISATION"

Le texte adopté critique également la récente réunion sur l'immigration et la libre circulation organisée à Paris à l'initiative du gouvernement français. La résolution relève notamment que ces sujets relèvent, selon elle, "de la compétence de l'UE". "Cette attitude est allée de pair avec une vague de stigmatisation des Roms et de dénigrement général des Tziganes dans le discours politique", déplore le texte."Le droit de tous les citoyens de l'Union et des membres de leurs familles de circuler et de séjourner librement dans toute l'Union constitue un pilier de la citoyenneté de l'Union telle qu'elle est définie par les traités", souligne la résolution.

Paris soutient pour sa part que tous les démantèlements de camps et les reconduites se déroulent dans le cadre des lois de la République et des règles européennes.

La Commission s'était dite mardi satisfaite des garanties apportées par la France, même si elle entend surveiller de près la situation.

Source : Le Monde/AFP

En plus d’avoir tragiquement perdu un être cher, la famille de Samir Khalladi, un Marocain assassiné en Espagne il y a 6 semaines, n'est toujours pas en mesure de lui offrir un enterrement digne. Le journal espagnol El País met en cause les administrations marocaines et notamment le consulat et la Fondation Hassan II, mais cette dernière réfute.

Samir Khalladi, un employé dans le bâtiment de 32 ans, aurait été assassiné le 22 juillet dernier, dans la ville d’Algemesí (Est de l’Espagne), rapporte le quotidien espagnol El Pais. Il se trouve cependant que le corps du défunt n’a toujours pas été rapatrié vers le Maroc, rapporte la même source.

La dépouille se trouverait actuellement dans une maison funéraire de Valence.

Selon El País, le premier obstacle au rapatriement était l’enquête judiciaire, nécessaire à cause de l’assassinat de Khalladi. Après l’enquête, le consulat aurait vraisemblablement été sollicité pour rapatrier le corps. Et là, il y aurait blocage. Selon El País, les fonds nécessaires pour permettre aux proches de Samir Khalladi de récupérer le corps tarderaient à être levés.

Du côté de la famille du défunt, on désespère. Jaid, son frère confie au quotidien espagnol : « apparemment, le gouvernement marocain doit de l'argent à la maison funéraire où est mon frère, et ça retarde tout. Je suis fatigué d'attendre ». Jaid qui vit à Barcelone, aurait effectué plusieurs déplacements sur place, mais aucune avancée dans ce processus n’aurait été constatée.

Pour El País, la chose semble claire. « Le gouvernement, par l'intermédiaire de la Fondation Hassan II, doit transférer l’argent au consulat de Valence pour que ce dernier paye les frais funéraires. Et cette opération financière met plus de temps que prévu. » A noter que selon le quotidien, le gouvernement marocain prendrait systématiquement en charge le rapatriement des Marocains décédés en Espagne.

Mais cette information est erronée ; le gouvernement ne vient seulement en aide qu’aux familles nécessiteuses et qui n’ont pas d’assurance couvrant le rapatriement en cas de décès. Il n’y a donc pas de prise en charge systématique.

La procédure est, certes, longue : la famille doit faire la demande auprès du consulat, qui examine le dossier et fait à son tour une demande de financement, soit auprès de la Fondation Hassan II, soit auprès du ministère délégué auprès de la Communauté marocaine à l’étranger. Dans le premier cas, la Fondation Hassan II doit, après nouvel examen, recevoir l’aval interne et demande des devis avant de débloquer les fonds.

Dans le cas de Samir Khalladi, sa famille a vraisemblablement sollicité l’aide du consulat. Par contre, la Fondation Hassan II, que nous avons contacté, dit ne pas avoir reçu de demande de la part du consulat de Valence à ce nom. De manière générale, après présentation des factures, la Fondation serait toujours rapide à transférer les fonds nécessaires aux consulats en charge.

L’accusation globale du gouvernement, du consulat et de la Fondation Hassan II semble, par conséquent, exagérée. Mais cela n’explique pas davantage le retard du rapatriement, des questions sont encore à poser même si les interlocuteurs sont difficilement joignables. Il reste que si à la base du retard, il y a vraiment des factures non-payées, on peut toutefois se demander si prendre le cadavre en otage est la meilleure manière de récupérer l'argent de la part de la maison funéraire.

Source : Yabiladi

« Qui a peur de l’Islam ? » Voici la question-thème à laquelle l’émission « Nouveaux Regards » sur France 4, tentera de répondre ce vendredi. John-Paul Lepers et son équipe de reporters sont allés recueillir les avis des uns et des autres, sur la deuxième religion de France. Un documentaire inédit.

Des minarets au niqab, en passant par le débat sur l’identité nationale, ou les profanations de tombeaux, l’islam est sur toutes les lèvres, mais pas dans tous les cœurs.  À l’heure où le sentiment islamophobe semble gagner de plus en plus le vieux continent, John-Paul pose la question : « Qui a peur de l’islam ? »

Avec son équipe, il a sillonné la France en camping-car, et est allé au cœur des clichés qui accablent les musulmans en interrogeant toutes les catégories de la population française. Leurs témoignages, leur perception de l’islam et des musulmans, sont enfin dévoilés de manière crue, sans maquillage. John-Paul Lepers ne s'en cache pas, il veut « libérer la parole ».

L’émission donnera aussi la parole aux musulmans, on verra ainsi des femmes en burqa s’exprimer sur la symbolique de leurs habitudes vestimentaires, et leurs rapports avec Dieu et leurs maris. Tous ces avis seront livrés en condensé vendredi, dès 22h 40 sur France 4.

Spécialisé dans le suivi de personnalités politiques, John Paul Lepers a une longue expérience dans la télévision française, notamment Canal+. Cette expérience lui a d’ailleurs permis de se bâtir une réputation d’impertinent, notamment pour son aptitude à aborder les sujets qui fâchent. Les téléspectateurs auront donc un nouveau rendez-vous avec l’objet de toutes les polémiques dans l’Hexagone, ce vendredi.

On appréciera le timing de diffusion de l'émission qui tombe le même jour que l'Aïd el Fitr, fête marquant la fin du ramadan.

Source : Yabiladi

Mercredi 8 septembre, avec huit autres personnes, le franciscain Alain Richard, 86 ans, devait débuter un jeûne à l’eau de dix jours devant l’Assemblée nationale française pour protester contre la haine-ième loi conter les étrangers…Suite

La Hilloula du Rabi Haîm Pinto a rassemblé les foules, le week-end dernier, à Essaouira. Environ 800 juifs ont participé à ce pèlerinage, qui se déroule chaque année à la même période…Suite

Le département d'Action Sociale de la Generalitat, le parlement de Catalogne, propose un guide pour favoriser la diversité dans les entreprises catalanes, par une meilleure intégration des salariés étrangers.

 

Principal objectif : fournir une meilleure information sur la nouvelle loi « d'accueil des étrangers », qui regroupe tout un dispositif pour faciliter l'accès des immigrés aux services publics (santé, justice, école et universités).

Le guide présente également l'organisation pour la formation linguistique au Catalan mis en place par la Generalitat.
Le document est disponible en téléchargement sur le site de la Generalitat.

Source : econostrum

Les Marocains arrivent en tête des étrangers extracommunautaires légalement installés en Espagne, au 1er janvier 2009, selon des chiffres de l'Office statistique de l'Union européenne (Eurostat), rapportés, mercredi, par les médias locaux.

Les Marocains représentent 11,4 pc des étrangers résidant en Espagne, devancés par les Roumains (11,8 pc) et suivis des Equatoriens (7,4 pc), précise la même source.

L'Eurostat a, dans le même sens, fait savoir que 5,7 millions d'étrangers résident en Espagne, soit 12 pc de la population totale du pays, ajoutant que 3,37 millions sont originaires de pays extracommunautaires, alors que 2,27 millions proviennent de pays de l'UE.

La moyenne d'âge des ressortissants étrangers résidant en Espagne est de 34,3 ans contre 41,2 ans pour les Espagnols, indique cette étude.

Au 1er janvier 2009, quelque 1,8 million de Marocains vivaient dans l'Union, soit près de 6pc du nombre total des étrangers vivant dans l'UE.

Les Marocains constituent ainsi la deuxième communauté étrangère hors UE après les Turcs qui totalisent 2,4 millions.

Source : MAP

Les élections aux Pays-Bas ont une vertu thérapeutique pour les Français vivant dans le plat pays qui n’est pas forcement le leur. Durant deux décennies, l’émergence puis la consolidation de l’extrême droite populiste représentée par Le Pen, et dans une moindre mesure de Villiers, dans le paysage politique français me valait des reproches continus. Mes amis des Pays-Bas, où la tolérance est élevée au rang de vertu nationale, ne pouvaient comprendre un tel extrémisme dans le pays des droits de l’homme. Quel soulagement pour un français de voir que le mal populiste n’est pas le monopole de la France. L’extrême droite qui avait pointé le bout de son nez en 2002 avec Pim Fortuyn est de retour aux Pays-Bas, grâce à Wilders. Et comment ! 24 sièges au parlement, une augmentation de 15 sièges ; 15 % des suffrages, score dont Le Pen et De Villiers seraient jaloux. Et pourtant. La droite autoritaire, conservatrice et populiste aux Pays-Bas présente-t-elle autant de ressemblances avec la droite française conservatrice à tendance extrémiste ? À y regarder de plus près, pas tant que cela. Hormis leur haine de l’immigration (Wilders a ce chapitre n’a rien a envié à Le Pen quant au nombre de déclarations douteuses aux relents fascistes tel qu’« un tsunami islamiste », ou « il faut bruler le Koran livre à idéologie fasciste »), sur un certain nombre de points, Wilders et Le Pen diffèrent radicalement. En premier lieu, le programme économique de Wilders est un programme de gauche (conservation des acquis sociaux, maintien de la retraite à 65 ans, etc.). En deuxième lieu, Wilders est un ami d’Israël, à la différence de Le Pen dont l’antisémisme est aussi fort que son aversion pour l’Islam et pour les pays arabes. Autre différence notoire à trait à l’homosexualité. Fortuyn, alias tante Pim, se plaignait qu’on le traitât de raciste. Comment pouvait-on accuser de racisme (contre les Arabes) un homme qui avalait le sperme des jeunes marocains. Wilders, quant à lui, souhaite la participation entière des membres du gouvernement à la fameuse Gay pride sur les canaux d’Amsterdam. Je doute que Le Pen ou De Villiers tiennent des discours aussi progressifs. Et c’est justement ça ce qui me fait plaisir. Aussi sécuritaire et anti Islam qu’elle soit, la droite néerlandaise conservatrice, autoritaire et populiste ne peut pas être assimilée à l’extrême droite classique française. Heureusement. Même si les temps changent, il fait encore bon vivre aux Pays-Bas. Le parti « de la liberté » de Wilders représentant une droite dure aux penchants sécuritaires, exploitant la menace de l’immigration, se nourrissant de la peur de l’avenir, de la mondialisation est un parti tout simplement populiste respirant la frilosité et le repli sur soi même. Ni plus ni moins. Cette peur que je croyais ancrée dans la psyché française a fait son apparition dans le pays de la tolérance. Et elle n’est pas prés d’être déracinée.  Les Pays-Bas viennent de perdre leur virginité. Pour la deuxième fois. Ce n’est pas toujours agréable. Mais on vit très bien avec.

Source : Le Monde

Nicolas Sarkozy ne s'est pas trompé. Ses outrances en matière d'immigration et de sécurité sont délibérées, calculées. A défaut d'être efficace et de pouvoir convaincre sur le terrain de l'économie et du social, il tente encore de déplacer les termes de la confrontation politique. Il construit de nouvelles lignes de clivages afin de contenir son électorat autour des questions "d'identité" et de "sécurité". La banalisation des idées du Front national qui en résulte n'est pas une conséquence malencontreuse mais, au contraire, une possibilité de construire une nouvelle majorité incluant le parti de Jean-Marie Le Pen éventuellement relooké par sa fille. Pour conserver le pouvoir, Sarkozy prend sciemment le risque de défaire le socle républicain : liberté, égalité, fraternité.

Les démographes et les sociologues ont raison de souligner que les principes de tolérance et la réalité de la diversité s'imposent de plus en plus dans notre société. Mais la France n'est pas à l'abri du vent mauvais qui souffle en Europe, qui se nomme replis identitaires et se traduit pas la montée des droites radicalisées. Aucun peuple n'est a priori raciste. Tous sont susceptibles de sombrer quand les difficultés s'amoncellent et qu'aucune perspective ne se dessine. Sarkozy ne croit pas à une sortie de crise ; il n'a aucun projet en ce sens et s'attache donc à créer des leurres.

APPORTER DES RÉPONSES

Nous ne pouvons pas regarder avec distance l'engagement idéologique du chef de l'Etat pour déplacer le curseur des valeurs. L'été avait mal commencé par un vote trop consensuel contre la burqua. Il a été dominé, ensuite, par la surenchère du président et de ses proches. En s'attaquant aux Roms, le chef de l'Etat ravive des peurs anciennes. Heureusement que les associations ont tenue tête et pris l'initiative de la manifestation de samedi prochain. A leurs côtés, elles ont rencontré les églises. Tout ce temps, la gauche politique est restée bien trop discrète. Elle se doit pourtant d'apporter des réponses à la crise et de s'opposer aux graves remises en causes sociales. Elle doit rappeler aussi les dangers de la recherche de boucs émissaires. Les Roms sont tenus dans une situation de non-droit par le maintien des mesures transitoires qui les discriminent jusqu'en 2013 au sein de l'Europe. J'avais demandé ce printemps que la France, comme d'autres pays européens, y renonce. Car nul ne peut prétendre que ces 10 000 à 15 000 personnes compromettent la situation de l'emploi, du logement et qu'il n'est pas possible de trouver une solution à la scolarisation de leurs enfants. La gauche se doit de les défendre politiquement, idéologiquement et pratiquement. De nombreuses communes s'y emploient et tentent avec les Roms, avec leurs associations, d'innover pour apporter des réponses à leurs attentes.

Ne pas laisser le venin s'infiltrer est une obligation morale et politique de première importance et de tous les instants. Le dos rond n'est pas possible. L'exemple italien nous le rappelle : là, Berlusconi est parvenu à ses fins et la gauche ne s'en remet pas.

Source : Le Monde

55% des Français jugent les mesures gouvernementales non conformes aux valeurs de la République française. 46% jugent cependant que cette politique répond à "une attente de la majorité des Français", contre 42% qui pensent qu'il s'agit là de "séduire l'électorat d'extrême droite".

L'opinion majoritaire dans l'ensemble de la population est particulièrement ressentie chez les individus aisés ou diplômés. A l'inverse, les retraités (45%), les 65 ans et plus (41%) et les individus ayant un niveau d'études inférieur au Bac (47%) se retrouvent moins dans cette opinion majoritaire.

Sans surprise, les sympathisants de la gauche jugent massivement cette politique non conforme aux valeurs de la République française (82% et 84% auprès des sympathisants PS). Les opinions des individus se déclarant proches des Verts (84%) et, dans une moindre mesure, du MoDem (58%) vont également dans ce sens et permettent d'établir que les diverses forces politiques de l'opposition convergent sur ce point.

A l'inverse, les sympathisants de la droite soutiennent la politique gouvernementale. Ils sont 74% à valider la conformité de la politique à l'égard des Roms et des immigrés avec les valeurs de la République française dont 72% des individus se déclarant proches de l'UMP et, de façon écrasante, 90% des proches du Front national.

 Non conforme aux valeurs mais qui répond à une attente

Toutefois, pour près d'un sondé sur deux, la politique du gouvernement de Nicolas Sarkozy à l'égard des Roms et des immigrés répond à "une attente d'une majorité de Français" (46%) et non pas juste à "séduire l'électorat d'extrême droite" (42%). La première opinion est plus significativement partagée par des populations plus âgées, moins diplômées, moins favorisées ainsi que par les sympathisants de la droite. Par ailleurs, la dimension nécessaire de cette politique est logiquement nettement plus présente chez les sympathisants de la droite (77%), notamment de l'UMP (78%) et plus encore du Front national (81%) contre 27% chez les sympathisants de la gauche.

Séduire un électorat d'extrême-droite ? C'est auprès des Français les plus jeunes (18-24 ans : 53% ; 25-34 ans : 45% ; 35-49 ans : 47%) que cette finalité apparaît la plus vraisemblable tout comme chez les "CSP+" (55%, dont les cadres à 66%). C’est également une opinion consensuelle dans l'opposition, mise en avant par 66% des sympathisants de la gauche (dont 66% des sympathisants socialistes), 70% des individus se déclarant proches des Verts et, dans une moindre mesure encore, les sympathisants du MoDem (42% contre 39% qui estiment que cette politique répond à une attente d'une majorité des Français).

- Sondage réalisé par téléphone les 3 et 4 septembre 2010 sur un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus de 973 personnes.

Source : Nouvel Observateur


Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a affirmé mercredi que plus de 75% des décisions de reconduite à la frontière des étrangers en situation irrégulière n'étaient pas exécutées, devant la Commission des lois de l'Assemblée nationale.

"Le taux d?échec des décisions d?éloignement (Arrêté préfectoral de reconduite à la frontière ou Obligation de quitter le territoire français) dépasse 75%", a dit le ministre en présentant son projet de loi relatif à l?immigration, à l?intégration et à la nationalité, qui sera soumis le 27 septembre à l'Assemblée nationale.

Le texte va au-delà des trois directives européennes qu'il transpose dans le droit français en prévoyant des amendements en relation avec la situation des Roms.

"Sur 96.109 ressortissants étrangers en situation irrégulière interpellés en 2009 en France métropolitaine, 85.101 ont fait l?objet d?une décision d?éloignement et 29.288 seulement ont été effectivement reconduits dans leur pays d?origine, de manière volontaire (8.268) ou contrainte (21.020), a-t-il précisé.

"Nos efforts d?intégration de l?immigration légale et de lutte contre l?immigration illégale seront vains si nos procédures d?éloignement des étrangers en situation irrégulière restent aussi peu efficaces", a argumenté le ministre pour justifier le durcissement de la lutte contre l'immigration irrégulière.

Le projet de loi, le cinquième sur l'entrée et le séjour des étrangers en sept ans, est dénoncé par les associations de défense des immigrés.

Il renforce le rôle du juge administratif, prévoit la création d'une zone d'attente temporaire quand un groupe d'étrangers a franchi la frontière en dehors d'un point de contrôle, allonge la durée de rétention des étrangers expulsables et sanctionne les entreprises qui emploient des immigrés sans titre de séjour.

Le texte prévoit la possibilité d'assortir l'expulsion d'une interdiction de retour sur le territoire français pour une durée pouvant aller jusqu'à cinq ans, une procédure qui sera "entourée de plusieurs garanties", a assuré M. Besson.

Le ministre déposera trois autres propositions d?amendement facilitant les éloignements, y compris, dans certaines circonstances lorsqu?ils concernent des ressortissants de l?Union européenne.

Les amendements annoncés déjà par M. Besson la semaine dernière, vont permettre de sanctionner "l'abus du droit au court séjour", les personnes "qui représentent une charge déraisonnable pour notre système d?assistance sociale", et les auteurs d'"actes répétés de vols ou de mendicité agressive". Ils semblent viser les Roms.

Le projet de loi contient par ailleurs un amendement étendant les motifs de la procédure de déchéance de nationalité, aux personnes ayant porté atteinte à la vie d?une personne dépositaire de l?autorité publique, en particulier les policiers et les gendarmes.

L'amendement, découlant d'un arbitrage décidé lundi par le président Nicolas Sarkozy, "maintient les motifs de déchéance bien en-deçà de ce qu?ils étaient depuis 1945 et jusqu?à la loi du 16 mars 1998", selon M. Besson.

Par ailleurs, le texte propose de soumettre l'acquistion de la nationalité française à la signature d'une "charte des droits et devoirs du citoyen" et va va permettre aux étrangers qui auront accompli des efforts d'intégration d'accéder plus rapidement à la nationalité.

Source : AFP

Six gouvernements de l'Union européenne (UE) et le Canada se sont engagés lundi à Paris à améliorer leur coopération pour combattre l'immigration illégale.

Les ministres ou leurs représentants se sont entendus pour travailler à des "procédures accélérées pour les demandes infondées" d'asile et d'immigration, a déclaré le ministre français de l'Immigration, Eric Besson, hôte de cette réunion.

"Nous devons parallèlement nouer de nouvelles coopérations dans la lutte contre  l'immigration irrégulière", a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse à Paris à l'issue d'un séminaire, dont le but était entre autres de préparer une réunion ministérielle de l'UE, les 13 et 14 septembre à Bruxelles.

Outre Eric Besson, son homologue canadien Jason Kenney, le ministre italien de l'Intérieur, Roberto Maroni, et des secrétaires d'Etat grec, britannique, allemand et belge, participaient à cette réunion.

Le gouvernement français a été très sévèrement critiqué par des organisations de droits de l'Homme, mais aussi par l'ONU ou l'Eglise catholique, pour avoir mis en oeuvre cet été des expulsions très médiatiques de Roms vers la Roumanie et la Bulgarie.

En revanche, la Ligue du Nord, le parti de Roberto Maroni, partenaire de la coalition du chef du gouvernement Silvio Berlusconi, a approuvé les décisions françaises.

Le ministre italien a précisé que l'Italie combattait les migrations clandestines en provenance d'Afrique du Nord, et cherchait à limiter l'immigration via des pays du sud de l'Europe et la Turquie.

"La prochaine étape, c'est maintenant de créer un système européen unifié d'un point de vue législatif, de façon à ce que tous les pays aient les mêmes règles et les mêmes normes, afin de mieux affronter ce phénomène qui est significatif", a-t-il dit.

Le Canadien Jason Kenney a assuré de son côté que cette réunion avec des ministres européens avait été "très utile" car "nous faisons face au défi d'un grand nombre de fausses demandes (d'asile) qui posent une menace" au système d'immigration.

Le Canada était en 2009 le troisième pays au monde pour le nombre de demandes d'asile reçues, après les Etats-Unis et la France. Si la lutte contre l'immigration clandestine se renforce, l'intégration des immigrés dans la vie locale pourrait se concrétiser. Ainsi quelque 260.000 ressortissants étrangers extra-communautaires pourraient participer aux prochaines élections municipales en Catalogne (nord-est de l'Espagne), prévue en mai 2011, selon l'Association des mairies et municipalités catalanes.
Il s'agit des ressortissants originaires de la Norvège, du Chili, la Colombie, l'Equateur, la Nouvelle Zélande, le Pérou, Burkina Faso, la Corée du Sud, le Cap-Vert et Trinidad et Tobago, a indiqué la même source, citée lundi par les médias locaux.

Ces pays sont liés avec l'Espagne par des accords bilatéraux sur le droit de vote réciproque de leurs citoyens aux élections locales, a noté l'Association des mairies et municipalités catalanes, précisant que des négociations sont en cours avec l'Argentine, le Venezuela et l'Uruguay pour permettre à leurs ressortissants de prendre part aux scrutins locaux.

Source ; Le Matin/MAP

 

Tempête dans un bénitier : une gargouille pourrait-elle devenir à la ville de Lyon ce que le centre islamique de Ground Zero est à New York ? …Suite

Pour la première fois de l’histoire du Prix Goncourt, un même auteur est « nominé » deux fois la même année pour deux ouvrages différents…Suite

Nicolas Sarkozy s’est prononcé lundi sur l’extension de la déchéance de la nationalité, écartant du projet les cas de polygamie.

Les nouvelles mesures du gouvernement, dont le projet de déchéance de la nationalité et les mesures concernant les Roms, font l’objet de vives critiques, tant sur la scène internationale que nationale.

Depuis plusieurs mois, le gouvernement français a entamé un virage sécuritaire, provoquant sur la scène internationale de nombreuses condamnations et faisant couler beaucoup d’encre. La politique de Nicolas Sarkozy envers les minorités, dont notamment les Roms, est en effet jugée « xénophobe » par plusieurs associations des droits de l’homme. Tout a commencé avec l’idée du président français de lancer un débat sur l’identité nationale en novembre 2009, pour soi-disant mettre en place « des actions permettant de conforter notre identité nationale, et de réaffirmer les valeurs républicaines et la fierté d’être Français ». Après cette première impulsion, directement liée aux problématiques de l’immigration et des minorités, les mesures et projets sécuritaires du gouvernement se sont succédés.

Lors d’un discours prononcé le 30 juillet dernier à Grenoble, le président Nicolas Sarkozy avait affirmé l’idée que « la nationalité française puisse être retirée à toute personne d’origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d’un policier, d’un gendarme, ou de toute autre personne dépositaire de l’autorité publique». Bien qu’interrogeant l’article premier de la Constitution française qui stipule que  « Tous les français sont égaux, quelles que soient leurs origines », le projet de déchéance de la nationalité a pris de l’ampleur. Suite notamment à l’affaire du Nantais d’origine algérienne Lies Hebbadj, Brice Hortefeux a proposé de faire de la « polygamie de fait » et de la fraude aux prestations sociales un motif de déchéance de la nationalité. Le chef de l’Etat a arbitré lundi, écartant la polygamie du projet. La prochaine étape décisive des discussions sur la déchéance de nationalité aura lieu à partir du 27 septembre avec le projet de loi sur l’immigration soumis à l’Assemblée nationale.

Outre ce premier projet, le gouvernement a poursuivi son orientation sécuritaire avec des mesures visant les populations Roms, procédant au démantèlement de campements et à plusieurs expulsions depuis fin juillet. Ces mesures sécuritaires du gouvernement ne manquent pas de faire réagir et font l’objet de vives critiques sur le plan national et international. Samedi, à l’appel d’associations, syndicats et partis de gauche, des manifestations ont eu lieu dans toute la France pour protester contre les mesures du gouvernement.

Les chiffres font comme de coutume le grand écart, entre les 77.300 personnes au rendez-vous selon la police, et les 100.000 annoncées par les organisateurs.

Sur la scène internationale, c’est l’ONU qui avait condamné une première fois, le 12 août dernier, les mesures du gouvernement. Les critiques du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU (CERD)  avaient fusé, voyant dans la situation de l’Hexagone un « manque de volonté politique » face à une « recrudescence » des actes racistes. Dans le collimateur onusien, ce sont les mesures de démantèlement des campements de Roms et les expulsions qui ont amené les 18 experts de ce comité à se déclarer le 27 août préoccupé par « la tenue de discours politiques de nature discriminatoire en France ». Le CERD s’est inquiété «de la montée des manifestations et des violences à caractère raciste envers les Roms  », jugeant que leur renvoi en Roumanie et Bulgarie avait lieu sans « leur consentement libre, entier et éclairé ». Les experts mettaient en évidence que les mesures prises visaient « un groupe » plutôt que des individus, allant ainsi à l’encontre du droit européen qui interdit les reconduites collectives.  Mais, malgré les manifestations et les réactions au niveau européen et international, le gouvernement s’est dit déterminé dimanche à poursuivre sa politique sécuritaire. Le ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, et le ministre de l’immigration, Eric Besson, se sont employés à minimiser les manifestations de la veille, tout comme ils l’avaient fait avec les condamnations de l’ONU et le rappel à l’ordre de l’Union Européenne.

Source : Le Soir

Attires par de meilleurs salaires, des travailleurs syriens franchissent la montagne frontalière pour s'établir dans la plaine libanaise de la Bekaa. Ils y vivent d ans des campements précaires et s'échinent en famille à la récolte e des fruits et légumes. Leur séjour peut durer quelques mois ou plusieurs années ...Suite

Le Forum des journalistes marocains à l'étranger (FJME), basé à Dubaï, a condamné toutes les formes de dénigrement et d'atteinte à la dignité de la femme marocaine à travers certaines productions télévisées arabes.

Dans un communiqué de presse, le Forum a exprimé sa "condamnation totale de toutes les formes de diffamation et d'atteinte à la dignité de la femme marocaine après avoir visionné un épisode du dessin animé koweitien "Abou Qatada et Abou Nabil" et de la série égyptienne "Al Aâr" (Le déshonneur) qui ont porté atteinte à l'image du Maroc et de la femme marocaine.
Le Forum a appelé à poursuivre en justice les responsables de ces productions télévisées en vertu du Droit international privé et à inciter toutes les parties lésées à réclamer des dommages et intérêts.

Il a également exhorté l'ensemble des professionnels de la presse au Maroc à déployer tout l'effort nécessaire pour empêcher la consécration de ces stéréotypes et de recourir en cas de besoin aux organisations de défense des droits de l'Homme et aux autorités judiciaires pour défendre les fondements de l'identité nationale du Royaume et l'image de la femme marocaine.
Il a également appelé les associations de défense des droits de l'Homme marocaines et arabes à inscrire les questions de la femme marocaine dans leurs agendas et à défendre "sa réputation contre toute tentative de diffamation".

Le Forum a salué par la même occasion l'essor médiatique que connaît le monde arabe et souligné son ferme attachement au principe de la liberté d'expression, relevant que ce communiqué n'est nullement un appel au renforcement de la censure et des restrictions de la liberté d'expression.

Le FJME compte plus de 100 membres exerçant dans les quatre coins de la planète.

Source : MAP

La communauté marocaine établie à Dakar a entrepris plusieurs actions de solidarité à l'occasion des dix deniers jours du mois de Ramadan qu'elle veut empreintes de piété, de bienfaisance et de convivialité.

Depuis plusieurs jours, l'association des marocains natifs du Sénégal a entrepris l'organisation d'opérations de rupture de jeûne au profit des démunis dans le quartier "Liberté 4" de Dakar.

Non loin d'une mosquée de quartier, l'association procède à la distribution de denrées alimentaires et offre le couvert à l'heure de la rupture du jeûne. Un moment de convivialité souvent partagé par des ressortissants marocains établis à Dakar avec leurs frères sénégalais, indique le président de l'association, M. Mohamed Lotfi Benjelloun.

Des dizaines de personnes bénéficient chaque jour de cette opération "Iftar" et ce geste de solidarité contribue à ancrer et à consolider davantage les relations fraternelles et chaleureuses qui existent entre les Marocains établis à Dakar et leurs frères sénégalais, a-t-il souligné.

De son côté, l'Association des Femmes Marocaines au Sénégal et l'association Lalla Soukaina Aide ont investi la maison de la culture Douta Seck de Dakar pour en faire un lieu de rencontre, de convivialité et d'échanges durant les dix derniers jours du Ramadan.

Des dizaines de personnes, des Sénégalais et des Marocains, sont conviées chaque jour à table pour un repas de rupture du jeûne dans une ambiance marocaine authentique.

La nuit du destin, célébrée lundi soir, des membres de l'association Hassan II pour la culture islamique ont organisé une conférence sur l'histoire des relations entre le Maroc et le Sénégal.

Des relations où la dimension spirituelle joue un rôle déterminant à travers la confrérie Tijaniya qui compte des millions d'adeptes aussi bien au Sénégal que dans différents pays d'Afrique de l'Ouest.

Outre le cadre associatif, les Marocains établis à Dakar tiennent à conférer à ce mois sacré une ambiance de retrouvailles dans le cadre du recueillement et de la piété.

En effet, des Marocains résidant au centre ville de Dakar se retrouvent chaque soir pour des prières d'attarawih que mène un Imam dépêché à Dakar par le ministère des Habous et des Affaires Islamiques.

Vivant dans un pays dont la population est presque totalement de confession musulmane, la communauté marocaine établie au Sénégal ne souffre point de dépaysement durant le Ramadan.

En dépit des difficultés liées au climat tropical et ses grosses chaleurs, les Marocains au Sénégal vivent comme il se doit l'ambiance de piété et de recueillement du mois sacré rehaussée, durant les 10 derniers jours, par des retrouvailles autour d'une bonne table marocaine à l'heure de la rupture du jeûne.

Source : MAP

Avec quelque 2,4 millions de ressortissants, les Turcs représentent le plus grand groupe de population étrangère établi dans l'UE, suivis par 2 millions de Roumains, premier groupe de citoyens européens vivant dans un autre pays que le leur, a indiqué aujourd'hui Eurostat. Au total, 31,9 million d'étrangers ont été recensés début 2009 dans les 27 pays de l'UE, soit 6,4% de la population européenne totale. Sur ces 31,9 millions d'étrangers, 11,9 millions étaient ressortissants d'un autre Etat de l'UE, selon l'office des statistiques européen.

Les pays accueillant les plus grands contingents d'étrangers sont l'Allemagne (7,2 millions d'étrangers), suivis par l'Espagne (5,7 millions), le Royaume-Uni (4 millions), l'Italie (3,9 millions) et la France (3,7 millions). Mais c'est le Luxembourg qui accueille la plus importante part d'étrangers (44% de sa population), suivi par la Lettonie (18%), contre 8,8% en Allemagne ou 5,8% en France, et moins d'un pourcent en Pologne, Roumanie ou Bulgarie.

Parmi les 19,9 millions d'étrangers originaires de pays extérieurs à l'UE, 7,2 millions venaient d'autres pays d'Europe, 4,9 millions d'Afrique, 4 millions d'Asie et 3,3 millions du continent américain. Outre les Turcs, les plus importants groupes de citoyens non ressortissants de l'UE sont les Marocains (1,8 million) et les Albanais (1 million). Derrière les Roumains, les groupes les plus importants de ressortissants européens vivant dans un autre pays de l'UE que le leur sont les Polonais (1,5 million) et les Italiens (1,3 million).

Source : Le Figaro/AFP

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