samedi 2 novembre 2024 22:20

Le projet de loi sur l'immigration initié par Eric Besson, ministre de tutelle, sera discuté en septembre à l’Assemblée nationale. A quelques semaines des discussions autour de ce projet de loi, jugé très restrictif à l’égard des sans-papiers, les opposants à la politique anti-immigrée de l’Etat s’organisent de plus en plus. C’est dans ce cadre que le Collectif Uni/e/s contre une immigration jetable (UCIJ), a réalisé une analyse qui tente de montrer « pourquoi il faut combattre le projet de loi Besson relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité ».

En octobre 2003, la France a adopté le projet de loi sur l’immigration de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur. Mai 2006, une nouvelle loi dite Sarkozy II, qui veut promouvoir immigration économique plutôt qu’une immigration familiale de masse, est adoptée. Une année après en novembre 2007, à l’initiative du nouveau ministre de l'Immigration, Brice Hortefeux, une autre loi est approuvée. Elle est relative à la maîtrise de l'immigration, à l'intégration et à l'asile. Le projet de loi présenté le 31 mars 2010 par Eric Besson est donc le 4e texte en seulement 7 ans. Il modifie le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA).

Face à cette « vague » de lois et de reformes, des associations de la société civile, opposées aux politiques migratoires françaises redoublent d’effort. C’est le cas par exemple du Conseil national des marocains de France (CNMF), du Réseau Education Sans Frontières (RESF) et de nombreuses autres associations. Une campagne a déjà été lancée pour informer et débattre du projet de loi Besson, dans l'espoir d'influencer l'opinion publique et, à fortiori, d'amender le projet de loi.

Pour être clair sur les arguments à mettre en avant contre ce projet de loi, un nouvel effort a été entrepris par l’UCIJ. Le collectif, créé en janvier 2006, regroupe près de 300 associations, syndicats et partis, et a pour objectif de coordonner la lutte contre le projet de loi modifiant le CESEDA. Récemment, des organisations membre de l'UCIJ ont formulé un rapport d'analyse pour décrypter le texte proposé par Besson (en version courte et version détaillée).

Le rapport indique que ce texte de loi de 84 pages, « rend difficile au non-initié de repérer rapidement les changements qu’il introduirait s’il était adopté ». Et pour cause ?

En France la « principale raison – invoquée – de la réforme est de transposer dans le droit français 3 directives européennes (« Retour », « Carte bleue européenne », « Sanctions »). Pour l’UCIJ en revanche, le gouvernement français « prend des libertés avec les textes de l’UE, et va au-delà de ce à quoi il est obligé dans cette transposition ».

De même, le projet de loi crée « divers moyens de neutralisation ou d’évitement du pouvoir du juge des libertés et de la détention ». Par exemple, de nos jours un étranger placé en centre de rétention pour organiser son renvoi comparait devant le juge des libertés et de la détention (JLD) au bout de 48 heures. En cas d’adoption, « le JLD ne serait appelé à décider si l’étranger doit être libéré ou maintenu en rétention qu’au bout de 5 jours. En conséquence, le juge administratif (JA) pourrait, lui, statuer sur la légalité de la mesure d’éloignement avant que l’étranger n’ait comparu devant un JLD (qui peut-être l’aurait fait libérer) ! », constate l’UCIJ.

Autre nouveauté, le projet Besson instaurera une « interdiction de retour sur le territoire français » (IRTF). Cette IRTF aura une durée de 2 ou 5 ans et pourra être prise en même temps qu’une OQTF (Obligation à quitter le territoire français), déjà en vigueur en droit français. A noter également que le délit d'aide à l'entrée ou au séjour irréguliers des étrangers est maintenu. Le texte de loi restreint l'immunité à un acte « face à un danger actuel ou imminent, nécessaire à la sauvegarde de la personne de l'étranger » … la seule nouveauté, dans cette formule, étant l'expression « la personne » qui remplace celle de « la vie et l'intégration physique » du texte actuellement en vigueur.

Par conséquent, s'agit-il, dans le texte proposé, de simples « mesures techniques » ? Le rapport de l'UCIJ démontre clairement le contraire, que cette formule n'est rien d'autre qu'un euphémisme mal dissimulé, issu du langage bureaucratique français. Reste à savoir si la tentative de chasser ces euphémismes peut encore influencer le texte et la majorité UMP à l'assemblée nationale. Le temps passe...

Source : Yabiladi

L'Espace Pluriel, un centre culturel de proximité initié par l'Association Marocains Pluriels a été inauguré, vendredi à Mohammedia, en présence notamment de MM. André Azoulay, conseiller de SM le Roi et et Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la communauté marocaine à l'Etranger.

L'Association Marocains Pluriels avait lancé en mai dernier un mouvement d'opinion visant à promouvoir les valeurs d'ouverture, de dialogue , de tolérance, de partage et de diversité, essence même de l'identité marocaine.

Avec l'inauguration du siège de l'Association, cette dernière entend prendre toute sa place dans le débat d'idées autour du dialogue interculturel, d'éducation et d'échange entre les civilisations en vue de permettre aux jeunes du Royaume et du Monde de s'enrichir mutuellement, tout en étant des vecteurs d'une identité marocaine ouverte, moderne et plurielle, lit-on dans un communiqué rendu public à cette occasion.

En travaillant sur deux axes, actions de proximité et initiatives de grande envergure, l'Association Marocains Pluriels ambitionne de faire de la diversité un outil et un atout pour l'avenir, ajoute-t-on de même source.

L'Espace pluriel, réalisé en collaboration avec le comité de l'INDH, sera pour les jeunes une porte ouverte sur le monde en leur permettant des rencontres, d'échanges d'expériences avec les intellectuels, les artistes et des leaders d'opinions du Royaume ou issus de la communauté marocaine à travers le monde, conclut le communiqué.

La cérémonie d'inauguration s'est déroulée également en présence du gouverneur de la province et de nombreuses personnalités.

Source : MAP

Une nouvelle télévision en ligne, dédiée aux Marocains du Monde, vient d'être lancée en France sous l'appellation "Synergies TV".

Cette web TV, disponible sur le site interactif "Synergies des Marocains du Monde et des amis du Maroc" (www.smmfr.com), se veut "un outil essentiel de communication et de sensibilisation plus large" au profit des Marocains établis à l'étranger, indique un communiqué de Synergies des Marocains du Monde (SMM), association initiatrice de cette télévision.

"Le tissu associatif des MRE est riche par sa diversité et ses domaines d'actions et a besoin d'être valorisé et reconnu", souligne Aziz Amar, président de SMM, notant que cette initiative devra "contribuer, à sa manière, à une communication sur les associations et entre les associations à travers un site internet dynamique et une web TV ouverte aux acteurs de la vie associative qui peuvent être des relais ou correspondants".

Récemment créé en collaboration avec l'association médicale d'aide aux développement entre l'Auvergne et le Maroc (AMDAM), le site web Synergies des Marocains du Monde et des amis du Maroc consacre un grand espace à la formation, à l'information et au co-développement.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement, la valorisation et le renforcement des capacités des associations issues de l'immigration marocaine, dans le cadre du projet "Enracinement Sans Déracinement" initié par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, selon SMM.

Source : MAP

Les Asiatiques épousent désormais des étrangères

En Asie de l'Est, en particulier au Japon, en Corée du Sud et à Taïwan, de plus en plus d'hommes doivent épouser une femme d'origine étrangère, faute de femmes "disponibles" dans leur pays, ce qui créée un flux migratoire féminin de "grande ampleur", selon une étude parue lundi.

"Depuis le début des années 1990, de plus en plus d'hommes d'Asie de l'Est se tournent vers l'étranger pour trouver une épouse", écrit Danièle Bélanger, sociologue à l'Université de Western Ontario (Canada), dans une étude publiée par l'Institut national d'études démographiques (Ined) français.

A Taïwan, les mariages dans lesquels l'épouse est née à l'étranger représentent 15% des mariages dans l'île en 2009 et 8% en Corée du Sud.

Le phénomène des mariages avec des étrangères a commencé dès les années 1980 au Japon mais il y est resté de moindre envergure (seulement 5% à 6% des nouvelles unions au milieu des années 2000).

Dans ces trois pays, elles représentent "le groupe le plus important de nouveaux immigrés", si l'on excepte les migrants de travail temporaire.

Si les hommes ont besoin de chercher des femmes étrangères, c'est qu'ils ont bien du mal à en trouver chez eux.

"Le niveau d'instruction augmente chez les femmes ainsi que leur participation au marché du travail". Désormais, "une partie croissante d'entre elles n'accepte pas la vie d'épouse dans sa forme actuelle: désirant garder leur emploi, elles préfèrent rester célibataires", relève la sociologue.

Quant aux hommes, "ils ont la responsabilité de poursuivre la lignée paternelle en donnant naissance à un fils et, dans bien des cas, de subvenir aux besoins de leurs parents âgés": ils ne peuvent pas rester célibataires.

Les épouses viennent en général de Chine populaire et du Viêtnam. Si elles épousaient d'abord des hommes issus de catégories défavorisées et rurales, ce type ce mariage s'est ensuite étendu aux classes moyennes urbaines.

Des agences matrimoniales se sont même spécialisées dans ce "business": la facture se situe 5.000 et 10.000 euros pour la famille de l'homme.

Si certains craignent que ces femmes soient victimes de "trafic", l'auteur observe que "la grande majorité des femmes migrantes se marient de leur propre chef et non sous la pression parentale, et leur objectif est à la fois de se marier et de migrer".

Source : L’Express/AFP


Li Qingzhi, un Chinois de 34 ans, voulait apprendre à cuisiner au Japon. Il a finalement ratissé des mauvaises herbes 70 heures par semaine pour un salaire de misère, un cas emblématique des abus subis par les stagiaires étrangers dans l'archipel, dénoncés par des avocats.

M. Li était l'un des quelque 190.000 jeunes immigrés, notamment chinois, indonésiens et philippins, venus travailler dans l'archipel dans le cadre de stages supervisés par l'Organisation japonaise de coopération pour la formation internationale (Jitco), un organisme public.

Envoyé dans une entreprise de la banlieue de Tokyo fabriquant des portes coulissantes pour maisons traditionnelles, il a nettoyé des forêts de bambous pendant plus de deux ans, payé à peu près le salaire minimum. Mais son employeur ne lui payait pas ses 150 heures supplémentaires mensuelles et M. Li s'est fait renvoyer lorsqu'il a demandé son dû.
"Je ne peux retourner en Chine sans avoir reçu l'argent que je mérite", explique l'ancien stagiaire, dont l'épouse et les deux enfants sont restés dans la province de Shandong (est de la Chine). Il a attaqué son ancien patron en justice et attend le jugement.
Son cas est symptomatique des excès en série recensés par l'Association des avocats pour les stagiaires du Japon, créée en 2008 pour répondre aux plaintes des jeunes exploités, dont 25 sont en cours d'instruction.

"Il y a un énorme écart entre la finalité du système et la réalité", estime Lila Abiko, secrétaire générale de l'association.
La Jitco "affirme que son objectif est de transférer des compétences aux gens des pays en voie de développement", explique l'avocate. "Mais en pratique, cela permet surtout d'exploiter des travailleurs non qualifiés."

Son association a recensé des cas où l'employeur d'un stagiaire lui confisquait son passeport, refusait de l'indemniser après un accident du travail ou lui "gardait" une partie de son salaire sur un compte bloqué.

Dans la préfecture de Gifu (centre), trois jeunes Chinois ont dû travailler plus de 100 heures supplémentaires mensuelles pendant des mois dans une usine de confection, payées 300 yens de l'heure (moins de 3 euros), avec une seule journée de repos par mois.

Ce genre de situation a déjà provoqué des drames, comme la mort par crise cardiaque d'un ouvrier chinois de 31 ans, stagiaire dans une usine métallurgique du nord de Tokyo. Il lui était arrivé de travailler jusqu'à 350 heures par mois, selon la carte de pointage retrouvée dans ses affaires.

Son décès vient d'être reconnu comme une conséquence du surmenage par l'administration du travail nippone, une première qui devrait faciliter la procédure judiciaire de sa famille.

Mais il ne s'agit pas d'une affaire isolée: la Jitco a reconnu la mort de 34 stagiaires entre avril 2008 et mars 2009, dont 16 à la suite d'accidents cardio-vasculaires et cinq d'accidents du travail. La mortalité de ces jeunes d'une vingtaine ou trentaine d'années est deux fois supérieure à celle des Japonais du même âge, accréditant l'idée d'une surexploitation de cette main d'œuvre.
Me Abiko souligne que nombre de ces stagiaires sont envoyés dans l'archipel via des intermédiaires peu scrupuleux, qui leur font miroiter monts et merveilles et demandent d'importantes sommes d'argent pour organiser les formalités du départ.

"Il s'agit d'une forme de trafic d'êtres humains", juge l'avocate.

Sous pression, la Jitco se dit consciente du problème et a promis de mettre un terme aux situations les plus scandaleuses.

Source : Le Parisien/AFP

25.07.2010

L a capitale espagnole accueillera, du 2 au Il septembre, le festival «Nuits du Ramadan» auquel prendront part plusieurs pays dont le Maroc, a-t-on appris jeudi auprès des organisateurs.

Cet événement, organisé par la Maison arabe (Casa arabe), vise à aider à la diffusion de la diversité culture entre les pays et à renforcer le rapprochement des cultures et des civilisations.

Au programme de ces Nuits figurent des spectacles présentés par plusieurs artistes, dont la star montante de la scène musicale marocaine Oum…Suite

Que serait la France sans l'immigration? Un pays vieillissant de quarante millions d'habitants, dont le niveau de vie serait beaucoup plus bas qu'il ne l'est aujourd'hui…Suite

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) et le Ministère délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger (MCMRE) organisent, les 27 et 28 juillet 2010 à Ifrane, le Premier Forum des Jeunes Marocains du Monde en présence de près de 500 participant(e)s en provenance d’une trentaine de pays (Maghreb, Afrique de l’Ouest, Europe, Moyen-Orient, Amérique du Nord) et du Maroc.

Cette rencontre, qui se tient sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, rassemblera des jeunes choisis en raison de leur engagement dans l’action citoyenne, l’entreprenariat ou la création culturelle. Organisée autour de trois espaces thématiques (Créer ; S’engager ; Entreprendre), cette manifestation a notamment pour objectif de permettre les échanges d’expériences entre les jeunes des divers pays d’immigration et entre les jeunes vivant au Maroc.

En préparation de ce forum, le CCME et le MCMRE ont fait réaliser un sondage d’opinion par l’institut BVA. Cette enquête, inédite et menée du 17 mai au 11 juin 2010, a concerné un échantillon de 2610 jeunes, âgés de 18 à 34 ans, et résidant dans les six grands pays d’émigration d’Europe (Allemagne, Belgique, France, Espagne, Italie, Pays-Bas).

Mohamed Ameur et Driss El Yazami ainsi que les responsables de l’institut BVA présenteront les résultats de ce sondage et le forum lors d’une conférence de presse le lundi 26 juillet à 16h00 à l’hôtel Golden Tulip Farah, avenue des Forces Armées Royales à Casablanca.

Source : Atlas info

25 Juillet 2010

Le Royaume du Maroc abritera, du 27 au 29 juillet, une réunion d'experts sur la migration des groupes vulnérables, et ce dans le cadre du processus préparatoire de la troisième Conférence euro-africaine sur la migration et le développement, prévue en 2011 à Dakar.

Cette réunion d'experts devrait permettre la définition d'un ensemble d'instruments de coopération sur des questions propres aux groupes vulnérables de migrants, en particulier les victimes de la traite d'êtres humains, les mineurs non accompagnés et les femmes migrantes, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

Cette rencontre sera organisée sous les auspices des gouvernements marocain et espagnol et avec la collaboration du Centre International pour le Développement des Politiques Migratoires (ICMPD) et de la Fondation Internationale et d'Amérique Latine d'Administration et de Politiques Publiques (FIIAP), précise la même source.

Pendant trois jours, une soixantaine de délégués, représentant 27 pays africains et européens ainsi que 8 organisations internationales, dialogueront sur l'état des lieux des migrations de personnes vulnérables le long de la route migratoire ouest-africaine, les bonnes pratiques au sein des politiques et projets existants et les stratégies de protection les plus efficaces, en vue d'adresser des recommandations opérationnelles à la Conférence ministérielle de Dakar.

La première Conférence euro-africaine sur la migration et le développement, tenue à Rabat en juillet 2006, avait constitué une première de par l'importance de la participation (60 pays africains et européens), son approche globale liant la dimension migratoire à l'impératif de développement et sa vision d'ensemble basée sur le dialogue et la coopération entre les pays d'origine, de transit et de destination.

La seconde Conférence euro-africaine sur la migration et le développement s'est tenue à Paris en 2008 et a notamment adopté un programme de coopération triennal, rappelle-t-on.

Source : MAP

Le Réseau euro-méditerranéen Migration et développement a tenu, vendredi à Larache, sa 3ème rencontre, avec la participation d'acteurs de la société civile représentant le Maroc et plusieurs pays étrangers.

Initiée en mémoire de Feu Mohamed Aouad, membre fondateur de ce réseau, cette rencontre vise à rendre plus actif le Réseau euro-méditerranéen migration et développement afin d'accompagner les développements qu'a connus la question de l'immigration durant ces dernières années.

Intervenant à l'ouverture de cette rencontre, le président du Comité des Nations Unies sur les travailleurs migrants à Genève, M. Abdelhamid El Jamri, a fait état d'une faiblesse en matière de gouvernance de l'immigration à l'échelle internationale que les associations et les réseaux oeuvrant dans ce domaine, a-t-il estimé, devraient combler.

M. El Jamri a rappelé les textes qui fondent la gouvernance de l'immigration à l'échelle internationale et qui s'appuient sur des ouvrages du bureau international du travail (BIT), du comité des Nations Unies sur les travailleurs migrants et de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Il a souligné, à cet égard, la nécessité de mettre en place un programme de travail réaliste qui définit des objectifs précis, pour permettre au Réseau de devenir une force de proposition en matière de questions d'immigration et du développement dans la région.

Dans ce contexte, le coordinateur du Réseau euro-méditerranéen, le chercheur Abdelfettah Zine a, pour sa part, souligné que cette instance souhaite l'ouverture de portes de coopération et de dialogue entre les acteurs publics et la société civile sur la base des conclusions et recommandations des rencontres internationales dans le domaine de l'immigration et du développement.

Cette rencontre s'assigne pour objectifs également de créer un espace de dialogue sur des questions liées à l'immigration, pour que la société civile devienne un partenaire actif permettant de traduire dans les faits le statut avancé du Maroc avec l'Union européenne, selon les organisateurs.

Des dizaines d'acteurs et de représentants d'associations de marocains résidant à l'étranger ont pris part à cette rencontre, outre des participants venant des Philippines et du Sénégal.

Cette rencontre a été l'occasion pour les associations oeuvrant dans les domaines de l'immigration et du développement, au Maroc et à l'étranger, de consolider les relations de coopération pour entreprendre plusieurs projets en commun, outre l'examen de nombreux thèmes en rapport avec le vécu de la communauté marocaine résidant à l'étranger, notamment sa revendication en matière de participation à la vie politique dans le pays d'origine.

Source : MAP

Les services américains des douanes et de l'immigration (ICE) ont annoncé hier le lancement d'une base de données numérique permettant de mieux suivre sur Internet la localisation des immigrés clandestins qu'ils placent en détention.
Il s'agit d'un "outil facile et accessible permettant aux familles et aux avocats de localiser en quelques minutes ceux qui se trouvent sous la garde de l'ICE", a souligné une responsable de cet organisme fédéral, Phyllis Cowen, citée dans un communiqué.
Le système, baptisé ODLS (Système de localisation en ligne des détenus), permettra de localiser une personne en entrant son nom exact, son pays d'origine et sa date de naissance. Le numéro de téléphone du site de détention sera alors communiqué, de même que celui du service des douanes compétent pour la région en question.

Source : Le Figaro

Le colloque international organisé, les 24 et 25 juillet à Casablanca, par le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) sous le thème "Sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels", a clos ses travaux dimanche soir.

Ce colloque a été l'occasion pour des historiens du sport, nationaux et étrangers, des sportifs marocains à la retraite ou en activité et des journalistes spécialisés d'aborder, deux jours durant, la longue histoire des sportifs marocains de l'étranger qui ont contribué à faire du Royaume une terre de sport et un creuset de champions.

Cette rencontre a été également une opportunité pour mettre en exergue l'apport des jeunes champions d'origine marocaine qui investissent de plus en plus dans le développement humain en veillant à la transmission de compétences, de valeurs, du savoir-faire et d'expériences dans différentes disciplines vers leur pays d'origine à travers la création de centres de formation, d'associations et d'entreprises.

Intervenant à la séance de clôture, le président du CCME, M. Driss El Yazami, a présenté les recommandations de ce colloque, dont une proposition de création d'un Musée du sport au Maroc pour faire connaître les sportifs du Maroc et de l'étranger, l'archivage de tous les documents et supports iconographiques et audiovisuels et la préservation de ce patrimoine.

L'organisation de rendez-vous annuel des sportifs, la mise en place d'un plan post-carrière pour certains sportifs, l'encouragement des anciens sportifs à s'occuper de l'enseignement sportif et l'organisation de meetings et de rencontres annuelles internationales dans les différentes disciplines ont été également recommandés par les participants, a-t-il conclu.

Ont pris part à ce colloque, initié en collaboration avec la chaîne de télévision "2M", une centaine de participants, dont des étrangers venus notamment de Belgique, d'Espagne, de France, d'Italie, de Suède, des Etats-Unis d'Amérique et des Emirats Arabes Unis.

Source : MAP

"Les sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels" est le thème du colloque international qui a ouvert ses travaux, samedi à Casablanca, en présence des historiens du sport nationaux et étrangers, des journalistes spécialisés et d'autres acteurs sportifs.

Cette manifestation, organisée par le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) en collaboration avec la chaîne 2M, entend contribuer à la longue histoire des sportifs marocains à l'étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l'immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960.

Les organisateurs ont également prévu de rendre hommage à ces migrants qui ont contribué à faire évoluer le sport national dans ses différentes disciplines.

Le secrétaire général du ministère de la Jeunesse et du Sports, M. Karim Akkari a souligné, à cette occasion, l'importance de cet événement qui constitue une opportunité pour les experts et les hommes de terrain marocains et étrangers pour présenter leur témoignage en retraçant l'histoire glorieuse des stars marocaines ayant marqué l'histoire du sport national et international.

C'est aussi une occasion pour analyser la carrière de la nouvelle génération des sportifs marocains à l'étranger et des contraintes qui s'y rattachent, comme elle permet de débattre des moyens d'une capitalisation mutuelle sur l'ensemble des compétences marocaines à travers le monde afin d'assurer une pérennisation de son rayonnement à tous les niveaux, a-t-il ajouté.

M. Akkari a, par ailleurs, relevé que les avancées technologiques et la vague de la mondialisation ont eu un impact profond non seulement sur la situation de l'émigration marocaine mais aussi le monde sportif devenu au centre de toutes les convoitises.

Cette situation a engendré, selon M. Akkari, deux grandes problématiques. Il s'agit du statut de ces sportifs qui se trouvent devant un choix difficile entre représenter leurs pays d'accueil lors des grandes manifestations sportives ou défendre les couleurs de leur pays d'origine.

La deuxième problématique réside dans les comportements nuisibles aux principes sacro-saints qui constituent les piliers du mouvement sportif mondial, notamment avec le recours massif à la naturalisation qui accroit le déracinement, a-t-il dit.

Après avoir souligné que le sport est un levier majeur du développement durable et un moyen pour conforter la position éminente du pays sur l'échiquier international en tant que pays d'ouverture, de démocratie, de tolérance et de fraternité, M. Akkari a noté que malgré les efforts indéniables fournis depuis des décennies, le pays souffre encore d'un déficit en matière de ressources humaines spécialisées dans les métiers du sport.

Il a, à cet égard, appelé à la conjugaison des efforts pour attirer les compétences sportives marocaines résidants à l'étranger pour bénéficier de leurs expertises et expériences avérées dans ce domaine.

De son côté, M. Younes Ajray, membre du CCME a indiqué que ce colloque s'inscrit dans le cadre des activités initiées par le CCME pour débattre des questions qui intéressent la communauté marocaine à l'étranger, notamment les questions de la langue, de la situation des retraités et les défis socio-économiques qu'affronte la communauté marocaine établie à l'étranger.

Soulignant l'intérêt que ce colloque accorde aux sportifs marocains du monde, M. Ajray a émis le voeux de voir cette rencontre adopter des recommandations susceptibles de contribuer à la recherche des solutions aux défis posés.

Dans une déclaration à la MAP, en marge de ce colloque, M. Idriss El Yazami, président du CCME a précisé que l'objectif principal de ce colloque est de contribuer à l'écriture de l'histoire des sportifs marocains du monde, qui constituent des exemples pour les générations futures, relevant par la même occasion, la participation et la présence à ce colloque de nombreuses stars marocaines, dont le courage et le talent ont marqué l'histoire du sport national et mondial.

Prennent part à ce colloque de deux jours, une centaine de participants du Maroc et de l'étranger venus notamment de Belgique, d'Espagne, de France, d'Italie, de Suède, des Etats Unis d'Amérique, des Emirats Arabes Unies pour débattre des sujets portant notamment sur "les sportifs marocains du monde, champions pluridisciplinaires", "les chemins de l'identité sportive".

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise un colloque international  « Sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels».

En hommage aux sportifs ayant hissé haut le drapeau marocain à l’étranger, Morad Moutaouakkil et Said Belfaqir vous invitent à suivre une soirée haute en couleurs, où chants musiques et spectacles seront les maîtres-mots. Mardi 27 juillet à 211h30.

Entre mémoire, sport et divertissement et en partenariat avec le CCME (Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger, 2M vous propose une soirée dédiée aux sportifs marocains ayant évolué à l’étranger, des stars qui ont porté haut les couleurs nationales dans différentes disciplines sportives.

Seront ainsi présents sur le plateau: Saïd Aouita, Hicham El Guerrouj, Nourredine Naybet, Mustapha Hajji, Abdelatif Benazzi, Hicham Arazi, khalid Rahilou, Nezha Bidouane, Adil Belgaid, Mustapha Lakhsem, Baddou Ezzaki, Mohamed Timoumi, Ahmed Faras, Mohamed Ahansale, pour ne citer qu’eux.

La soirée reviendra sur les parcours brillants et exceptionnels de ces figures sportives. Un hommage sera également rendu aux sportifs qui nous ont quittés.

Seront présents aussi à cette grande soirée Chaker Chelbat, Président de la fédération suédoise de taekwando et Ibtissame Bouharat, membre de l'équipe nationale belge de football.

Une pléiade de chanteurs sera aussi de la partie : Hakim, Cheb Kader, Douzi, One Voice et la très populaire Daoudia.
Divertissement, information, émotion, musique, nostalgie et bonne humeur seront au rendez-vous, ainsi que des reportages avec des images d’archives inédites.

Source : 2mtv

Le ministère délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organisent, les 27 et 28 juillet à Ifrane, le 1er Forum des jeunes marocains du monde, présence de près de 500 participants d'une trentaine de pays.

Organisé sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, ce Forum rassemblera des jeunes, venus d'une trentaine de pays (Maghreb, Afrique de l'Ouest, Europe, Moyen-Orient, Amérique du Nord) , choisis pour leur engagement dans l'action citoyenne, l'entreprenariat ou la création culturelle, indique un communiqué conjoint du ministère et du CCME.

Cet événement a, notamment, pour objectif de permettre les échanges d'expériences entre ces jeunes et entre eux et les jeunes vivant au Maroc.

Les débats porteront notamment sur les thèmes : «La seconde génération en Europe : Réflexions à partir de l'exemple français», «jeunes d'origine marocaine: comportements et attentes», «Engagement des jeunes à travers l'expérience des ONG au Maroc», «L'engagement politique des jeunes en Europe», «Enjeu de la créativité en contexte globalisé : Quand la complexité identitaire devient un faire valoir sur le marché de l'art» et «Langues et création : le rôle des artistes en tant que passeurs de culture entre ici et là».

Le programme prévoit aussi des ateliers sur les thèmes : «Défendre ses droits et s'insérer ici et ailleurs», «S'engager en politique : enjeux et perspectives», «renforcer l'action associative, levier de solidarité», «Construire les nouveaux relais d'information et de communication», «Définir une offre culturelle innovante», «Investir, monter son entreprise : Mythes et réalités» et «Promouvoir la mobilité des compétences au service du développement économique et social».

Au programme figurent aussi une conférence sur «Identité entre unité et multiplicité» ainsi que quatre témoignages de la première génération.

Dans le cadre des préparatifs de ce Forum, l'institut BVA a réalisé, du 17 mai au 11 juin dernier, un sondage d'opinion pour le compte du CCME et du ministère sur un échantillon de 2.610 jeunes âgés de 18 à 34 ans et résidant en Allemagne, Belgique, France, Espagne, Italie et Pays-Bas, selon la même source.

Les résultats de cette enquête seront présentés le 26 juillet à Casablanca par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le président du CCME.

Source : MAP

 

Les Marocains résidant en Espagne sont au premier rang des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés, à fin juin dernier, à la sécurité sociale dans ce pays, apprend-on jeudi de source officielle espagnole.

Le nombre de travailleurs marocains affiliés à la sécurité sociale s'est établi ainsi à 231.245 personnes, suivis des immigrés équatoriens, avec 176.375 personnes, et des Colombiens, avec 116.176 travailleurs, précise le ministère espagnol du Travail et de l'immigration dans un communiqué.

Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin juin dernier, la 5ème hausse mensuelle consécutive du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale.

Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.899.660 de travailleurs en juin, en hausse de 0,8 pc par rapport au mois précédant.

Sur le total des affiliés étrangers à fin juin dernier, 690.175 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.209.485 proviennent de pays extra-communautaires.

Les régions autonomes de Catalogne (Nord-est) et de Madrid continuent de concentrer près de la moitié du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.

Source : MAP

Un séminaire national sur le thème " Migrations et développement : Quelles perspectives ? " sera organisé, les 24 et 25 juillet au Centre de formation du croissant rouge à Mahdia, à l'initiative d'un consortium composé de trois associations marocaines et une française.

Initié par les associations marocaines "Forum des alternatives", "Institut de formation des agents de développement" et "Association Touya pour l'action féminine" et l'association française "Réseau immigration, développement et démocratie", l'organisation de ce séminaire s'inscrit dans le cadre du projet fédérateur "associations migrantes, associations villageoises: Une mise en réseau pour un développement local et solidaire", indique un communiqué conjoint des quatre ONG.

Le thème du séminaire constitue un enjeu fondamental aussi bien au niveau du Maroc qu'au niveau mondial, note la même source, relevant que ce projet fédérateur est une contribution du mouvement associatif issu de l'immigration en France et des associations partenaires au Maroc pour le renforcement des capacités des sociétés civiles au Maroc et en France.

Il s'inscrit également dans le cadre de l'initiative conjointe UE/PNUD sur la thématique migrations et développement.

Ce séminaire national a pour objectifs de faire le point sur les acquis de cette expérience et de réfléchir sur les rapports Sud/Sud et Sud/Nord et les perspectives de mise en réseau et de structuration de cette dynamique.

Cette rencontre constituera aussi un moment de réflexion sur les enjeux sociaux et culturels de la migration, ainsi que son impact sur les dynamiques du développement.

Source : MAP

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