Pour remédier à la situation de sous-liquidité bancaire, qui persiste depuis 2007, un effort devrait être déployé en direction de la bancarisation et de la petite et moyenne épargne, a indiqué, mardi à Rabat, le gouverneur de Bank Al Maghrib, M. Abdellatif Jouahri.
L'objectif d'un taux de bancarisation de 50 pc en 2010 est vraisemblablement à portée de main, surtout après le lancement de banque postale "Al Barid Bank", a affirmé M. Jouahri, lors du point de presse tenu à l'issue de la réunion trimestrielle du Conseil de Bank Al Maghrib.
"Nous sommes actuellement à un taux de bancarisation de 47 pc, avec le réseau d'Al Barid Bank. Il y a encore de la marge" pour atteindre l'objectif de 50 pc à fin 2010, a souligné le gouverneur de la Banque centrale, précisant que la bancarisation du monde rural n'est que de 6 pc.
"Nous avons donné l'agrément à la banque postal pour qu'elle participe à cet effort de bancarisation", a-t-il dit, ajoutant que Poste Maroc, qui compte actuellement environ 4 millions de clients, vise d'ici 2013 environ 6 millions.
Parmi les autres mesures que Bank Al Maghrib juge utiles pour remédier à la situation de sous-liquidité bancaire, M. Jouahri a cité le renforcement de la proximité avec les Marocains résidents à l'étranger .
"Nous avons incité le secteur bancaire à aller davantage vers une politique de proximité avec les Marocains résidents à l'étranger ", a-t-il poursuivi, estimant que cette politique a "commencé à donner des résultats", en témoigne l'amélioration des transferts des MRE, durant les quatre premiers mois de l'année en cours (+11,9 pc).
M. Jouahri a indiqué, également, que des efforts devraient être déployés en direction de la mobilisation de l'épargne à long terme dans le but de permettre aux liquidités de "reprendre une certaine normalité".
Il a indiqué, dans ce cadre, que vu les contraintes d'investissement et le niveau des coefficients d'emploi, il n'est pas admissible, maintenant plus que jamais, de trouver des financements de court terme au niveau de l'investissement, estimant nécessaire de travailler en direction des incitations pour la mobilisation de l'épargne à long terme.
Source : MAP
Le gouvernement a mis en place une nouvelle stratégie visant une meilleure interaction avec la communauté marocaine à l'étranger, a affirmé mardi soir à Londres, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.
Cette stratégie se base sur le renforcement des liens des MRE avec leur mère patrie, et l'accompagnement des efforts de cette communauté visant une meilleure intégration dans les pays d'accueil, a expliqué le ministre lors d'une rencontre avec des membres de la communauté marocaine établie au Royaume-Uni.
Dans ce cadre, le ministère a pris plusieurs initiatives dans l'objectif de consolider l'attachement des Marocains de l'étranger aux valeurs, à la langue et à la culture du Maroc, a dit le ministre.
Il a rappelé, dans ce sens, un projet visant la création de centres culturels dans plusieurs pays.
"Il est absolument nécessaire de renforcer davantage l'attachement des Marocains résidant à l'étranger au Maroc, à travers l'enseignement de la langue arabe et l'ancrage des préceptes de l'Islam", a indiqué le ministre, précisant qu'à cette fin, environ 600 enseignants d'arabe ont été envoyés aux pays d'accueil.
M. Ameur a également rappelé l'organisation des universités d'été qui reçoivent chaque année plusieurs jeunes MRE, formant le vŒu de voir ces universités accueillir entre 1000 et 1500 jeunes Marocains dans les prochaines années.
Le responsable a, par ailleurs, passé en revue les multiples initiatives prises par les autorités marocaines en faveur des MRE désirant lancer des projets au Maroc.
Il a cité, en autre, la création du fonds MDM Invest qui permet aux MRE investisseurs qui assurent 25 pc du coût global du projet de bénéficier d'une aide de l'Etat de 10 pc et d'un financement bancaire de 65 pc avec un taux d'intérêt faible, ainsi que la création d'un fonds d'aide aux à l'acquisition de logements, et une initiative visant à encourager et à soutenir les investissements au Maroc.
M. Ameur a, d'autre part, souligné la qualité des membres de la communauté marocaine à l'étranger, invitant les MRE à s'engager davantage aux efforts de défense des intérêts du Royaume contre les ennemies de son intégrité territoriale.
Intervenant lors de cette rencontre, le Secrétaire général de la Moroccan-British Society (MBS), M. Driss Ouaouicha, a rappelé les objectifs de l'association qui vise à renforcer les liens d'amitié entre le Maroc et la Grande-Bretagne, ajoutant que la MBS est ouverte aux contributions et aux suggestions des MRE dans ce sens.
M. Ouaouicha, également Président de l'université Al Akhawayn d'Ifrane, a souligné les efforts fournis par l'université pour assister les étudiants marocains désireux de poursuivre leurs études au Royaume-Uni, rappelant également les possibilités qu'elle offre aux étudiants MRE dans le cadre des programmes d'échange.
Source : MAP
Dans un rapport, la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance "recommande aux autorités françaises de réviser la législation sur l'immigration", qui est de nature à "encourager un climat hostile".
Un rapport de la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (Ecri), un organe du Conseil de l'Europe, dénonce le climat de xénophobie qui entoure les questions d'immigration en France, a-t-on appris mardi 15 juin.
En conséquences, l'Ecri "recommande vivement aux autorités françaises de réviser la législation sur l'immigration et le droit des non ressortissants", du 20 novembre 2007. La Commission estime en effet que la législation est de nature à "encourager un climat hostile aux non ressortissants".
"Au-delà de la question des droits fondamentaux des non ressortissants", le collège d'experts issus des 47 états membres de l'organisation "s'inquiète de l'évolution du climat général à (leur) égard".
Dérapages des élus et des membres du gouvernement
Dans le collimateur de la Commission : les politiques français et le débat sur l'identité nationale. "Plusieurs propos tenus notamment sur les questions d'immigration et d'intégration par les responsables politiques, y compris par des élus et des membres du gouvernement, ont été ressentis comme encourageant l'expression du racisme et particulièrement de la xénophobie", souligne l'Ecri. Elle se félicite en revanche des condamnations de ces dérapages par la société.
Rédigé fin 2009, ce quatrième rapport sur la France reprend les analyses de la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité), qui soulignent que "l'immigration choisie", vantée par le président Nicolas Sarkozy, a "un caractère potentiellement discriminatoire".
Selon la Commission, "l'immigration choisie" associe trop exclusivement le droit de résider en France à l'exercice d'un métier dans un secteur qui peine à recruter, au détriment d'autres raisons telles que le regroupement familial.
Le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale est particulièrement épinglé par le rapport pour sa "politique du chiffre" en matière de reconduites aux frontières. L'Ecri estime que ces objectifs "créent apparemment des tensions au sein de la société française et des administrations concernées". Ils "entraîneraient des excès" en matière d'interpellations et contribueraient à développer une "suspicion généralisée de fraude" à l'encontre des étrangers.
"Profilage racial" persistant
En revanche, la Commission se réjouit que la loi de 2007 reconnaisse la nécessité d'agir en faveur de l'intégration tout en mettant en garde "contre les excès possibles". Elle s'interroge sur la pertinence du lien entre l'obtention d'une carte de résident et le respect du contrat d'accueil et d'intégration, qui prévoit une formation linguistique et civique, alors que "le degré d'intégration d'une personne ne dépend pas seulement de sa volonté".
En outre, le rapport dénonce "la persistance d'allégations de comportements discriminatoires de la part des représentants de loi", notamment le "profilage racial" ou "contrôle au faciès".
Un commentaire de la France joint au rapport est contesté par la France.
La Commission, qui s'appuie notamment dans ses analyses sur le travail de la Halde et de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), invite par ailleurs le gouvernement français à "soutenir" ces deux institutions.
Source : Le Nouvel Observateur
Wali Al Madhalim, Moulay M'hamed Iraki, a été réélu à l'unanimité président de l'Association des Ombudsmans de la Méditerranée (AOM), lors de l'assemblée générale de cette association tenue mardi à Madrid.
S'exprimant à cette occasion, M. Iraki a passé en revue les principales étapes franchies par l'Association depuis sa création et les initiatives qu'elle a entreprises, tout en soulignant les défis et enjeux auxquels elle doit faire face.
M. Iraki avait souligné, lors des travaux de la 4ème rencontre de l'AOM, que le choix de la problématique de la relation entre immigration, droits de l'Homme et rôle des ombudsmans comme thème de cette rencontre était "judicieux", étant donné l'importance de cette question et sa complexité.
Il avait mis l'accent sur l'importance de toutes les questions relatives à l'immigration et aux migrants, notamment la nécessité de défendre la dignité et les droits de cette catégorie sociale pouvant faire face à toute forme d'exclusion et de marginalisation, surtout en cette conjoncture de crise économique vécue par plusieurs pays d'accueil.
"Cette situation nous interpelle tous en tant qu'institutions de médiation ou ombudsmans", avait-t-il ajouté.
La 4ème réunion de l'AOM a été une occasion de mettre en lumière les diverses conceptions et expériences des différents pays membres de l'Association sur la question de l'immigration et des droits de l'Homme.
Elle a été sanctionnée par l'adoption d'une déclaration où l'AOM a exprimé son engament à oeuvrer pour la promotion et la défense des droits fondamentaux et le respect de la dignité des migrants, ainsi qu'à veiller au respect des droits fondamentaux dans tout l'espace méditerranéen pour toutes les catégories de migrants, y compris les migrants irréguliers.
L'Association a appelé à "mettre en œuvre une politique active d'intégration des migrants et de lutte contre l'exclusion, la xénophobie, le racisme, l'antisémitisme et, en général, contre toute forme de fanatisme".
L'Association des ombudsmans méditerranéens a été créée en 2008 à Marseille, à l'occasion de la 2ème rencontre du Réseau méditerranéen des médiateurs et ombudsmans.
Source : MAP
La qualité du dialogue politique entre le Maroc et l'Italie et leurs acquis en matière de coopération économique et d'échanges humains militent pour que les deux pays inscrivent désormais leur partenariat dans une vision stratégique et novatrice, ont souligné mardi à Rome Mmes Latifa Akharbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération et Stefania Craxi, Secrétaire d'Etat italienne aux Affaires Etrangères.
Lors d'entretiens qui s'inscrivent dans le cadre des consultations politiques renforcées entre le Maroc et l'Italie, les deux responsables se sont félicités, à ce propos, du niveau du dialogue politique existant entre les deux pays et des acquis en matière notamment de coopération économique.
S'agissant de la coopération migratoire avec l'Italie, la secrétaire d'état a rappelé que, comme c'est le cas avec l'ensemble des pays de l'Union Européenne, le Maroc prône l'adoption d'une stratégie globale et équilibrée, fondée essentiellement sur la promotion de l'immigration légale et la facilitation des procédures d'obtention de visas.
Lors de ses entretiens avec Mme Akharbach, Mme Craxi a, pour sa part, salué l'intégration réussie de la communauté marocaine résidant en Italie et loué sa contribution active au développement économique de la Péninsule.
D'autre part, les deux parties ont relevé la convergence de leurs analyses concernant le coût humain, politique et économique du non-Maghreb et souligné la nécessité de lever les blocages institutionnels et politiques qui entravent la marche et l'action de l'Union pour la Méditerranée.
Mme Akharbach effectue, du 14 au 16 juin, une visite de travail en Italie pour des entretiens portant sur les derniers développements de la question nationale, la coopération bilatérale économique et culturelle, les relations entre le Maroc et l'Union européenne (UE), la gestion de l'immigration, le partenariat euro-méditerranéen et le processus de paix au Moyen Orient.
Source : MAP
Les associations des Marocains d'Italie ont réaffirmé la mobilisation de l'ensemble de la communauté marocaine pour la défense de la marocanité du Sahara et leur adhésion totale au projet d'autonomie proposé par le Royaume.
Dans un communiqué parvenu mardi à la MAP, le réseau des associations des Marocains d'Italie souligne, à cet égard, l'enthousiasme débordant manifesté par des milliers de membres de cette communauté pour participer à la "Caravane de la Paix" partie, jeudi dernier, de Bruxelles à destination de Lagouira, pour un périple de plusieurs milliers de kilomètres destiné à sensibiliser l'opinion publique européenne à la pertinence du projet d'autonomie et à la légitimité des droits du Royaume sur son Sahara.
Le réseau a tenu, cependant, à rendre un vibrant hommage à cette caravane qui se déroule avec la participation de trois cent cinquante Marocains établis dans plusieurs pays européens, dont l'Italie, un chiffre symbolique en référence aux 350.000 participants à la glorieuse Marche Verte.
Réitérant l'attachement indéfectible de toutes ses composantes à la marocanité des provinces du sud, le réseau souligne la détermination renouvelée des Marocains d'Italie à ne ménager aucun effort pour mettre constamment à nu les manoeuvres ourdies par les ennemis de l'intégrité territoriale et dénoncer leurs mystifications et leurs mensonges.
Il s'élève également contre la répression sauvage à laquelle sont soumis les séquestrés des camps de la honte et l'exploitation à outrance faite par les dirigeants du "polisario" de la situation inhumaine dans laquelle ces séquestrés sont maintenus pour s'enrichir, en détournant à leur profit les aides qu'ils n'ont de cesse de réclamer.
Les associations des Marocains en Italie lancent un appel pressant pour la levée du blocus imposé aux camps de Lahmada afin que les séquestrés puissent retourner librement à la mère patrie, retrouver les leurs desquels ils sont séparés par la force et jouir des bienfaits de la sérénité et de la prospérité dans leur pays, le Maroc.
Source : MAP
Les fondamentaux de l'économie marocaine sont restés stables, malgré un contexte économique international difficile, témoignant ainsi d'une meilleure résistance face aux chocs externes, selon le rapport sur les perspectives économiques en Afrique pour l'année 2010.
Malgré la crise économique internationale, les performances de l'économie marocaine sont "restées bonnes" en 2009, avec un taux de croissance de l'ordre de 5 pc, relève-t-on dans ce rapport, présenté mardi à Rabat, par la Banque africaine de développement (BAD).
"L'instabilité des marchés financiers, la flambée du prix du pétrole et l'essoufflement des grands partenaires commerciaux du Royaume ont fait redouter le pire, pourtant les fondamentaux sont restés stables, témoignant d'une meilleure résistance face aux chocs externes", explique-t-on dans le rapport, élaboré sous le thème "mobilisation des ressources publiques et aide au développement".
La résilience de l'économie marocaine tire son explication des réformes structurelles et sectorielles, lancées au Maroc, et qui ont contribué, ces dernières années, à asseoir "les fondements d'une économie moderne et ouverte sur l'extérieur", ajoute-t-on de même source.
Pour faire face aux effets de la crise économique mondiale, les pouvoirs publics au Maroc ont redoublé d'efforts pour "moderniser le secteur public, lancer de grands projets d'infrastructure, promouvoir le secteur privé et protéger l'environnement", relève-t-on dans le rapport sur les perspectives économiques en Afrique.
Le rapport fait état également de certaines fragilités au niveau de l'économie nationale, soulignant que la crise a eu un impact négatif sur les recettes touristiques et les transferts des marocains résidents à l'étranger.
La croissance économique devrait donc marquer le pas en 2010 pour s'établir à environ 4,3 pc, estime le même rapport, élaboré en partenariat avec l'OCDE et la Commission économique pour l'Afrique de l'ONU (CEA).
"Les performances économiques du Maroc sont frappantes et remarquables", a affirmé Mme Amani Abou-Zeid, représentant résidante de la BAD, lors de la présentation du rapport.
Elle a réaffirmé, à cette occasion, la disposition de la BAD à accompagner le Maroc dans ses efforts visant à consolider davantage ses fondamentaux économiques.
"Nous encourageons les autorités marocaines à continuer sur cette voie", a-t-elle dit, ajoutant que la BAD a accompagné le Maroc durant les 40 dernières années, tout particulièrement lors de la crise, durant laquelle elle a triplé ses investissements au Maroc".
Pour sa part, le représentant du ministère de l'Economie et des Finances a souligné les efforts déployés au Maroc pour la diversification de l'économie, le renforcement des ressources publiques, la rationalisation des dépenses et l'amélioration du climat d'affaires.
Grâce à cette démarche et malgré un contexte international défavorable, l'économie nationale a enregistré un taux de croissance de l'ordre de 5 pc en 2009, avec une inflation de 1 pc, un déficit budgétaire de 2,2 pc et un ratio de la dette totale du trésor de 47,1 pc en 2009 contre 47,3 pc en 2008, a-t-il rappelé.
Source : MAP
La situation de la communauté marocaine établie à Londres a été au centre d'entretiens que le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a eus mardi dans la capitale britannique avec le maire du Royal Borough de Kensington and Chelsea (ouest de Londres), M. James Husband.
Les deux parties ont passé en revue plusieurs questions relatives aux moyens de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre le Maroc et la Grande-Bretagne dans le domaine de l'immigration.
Elles ont notamment étudié les possibilités d'organiser des voyages au Maroc au profit de jeunes issus de la communauté marocaine à Londres.
Ce genre de démarches entreprises avec plusieurs autres pays offre l'occasion à ces jeunes de renforcer les liens avec leur pays d'origine et voir de visu les progrès réalisés par le Maroc, un pays ouvert, démocratique, tolérant et résolument tourné vers la modernité, a confié à la MAP M. Ameur.
Le responsable a également examiné avec son interlocuteur britannique un projet visant la création à Londres en partenariat avec la partie britannique d'un centre culturel marocain dans le but promouvoir les liens culturels entre la communauté marocaine et son pays d'origine.
M. Husband, à la tête d'une région où sont installés quelque 10.000 ressortissants marocains, s'est réjouit du projet, tout en soulignant l'importante contribution qu'apporte la communauté marocaine à la vie dans le district de Kensington and Chelsea.
Par ailleurs, M. Ameur a souligné que sa visite en Grande-Bretagne, la première du genre, vise à évaluer la situation de la communauté marocaine dans ce pays et informer les membres de cette communauté des programmes retenus par le gouvernement marocain à leur profit dans les domaines social, culturel et de la mobilisation des compétences.
La visite sera également l'occasion d'écouter les préoccupations de cette communauté et d'examiner les moyens de mettre en place des relations de partenariat dans les domaines social et culturel, a dit le responsable, qui devra tenir une rencontre avec les cadres marocains établis à Londres.
Cette dernière rencontre sera l'opportunité d'exposer l'approche du gouvernement en matière de mobilisation des compétences et les moyens de donner une nouvelle dynamique à cette approche au niveau de Londres, qui abrite plusieurs compétences marocaines de haut niveau, a poursuivi M. Ameur
Durant son séjour à Londres, le responsable tiendra également une rencontre avec les représentants de la communauté marocaine et s'entretiendra avec le Sous-secrétaire d'Etat au ministère chargé des Communautés et des Gouvernements locaux, M. Andrew Stunnel.
Source : MAP
La police a interdit mardi un projet d'apéro géant "saucisson et pinard" qui devait se tenir vendredi dans un quartier à forte population musulmane de Paris…Suite
Ses élites et son bon niveau d’éducation, comptent parmi les atouts du Maghreb, selon les participants au séminaire de l’IFRI du 14 juin 2010 à Paris sur « Le Maghreb dans l’économie mondiale : défis et opportunités », mais à condition que les cerveaux expatriés n’oublient pas leur pays.
MAGHREB. La percée de pays comme l’Inde ou Israël dans la haute technologie s’est réalisée en grande partie grâce à leurs cadres partis travailler dans la Silicon Valley depuis les années 90. Qu’ils soient revenus créer ou moderniser des entreprises dans leur pays ou qu’ils jouent les intermédiaires en mobilisant réseaux et investisseurs, ce rapatriement des compétences est une recette de succès. Cet exemple pourrait inspirer les élites du Maghreb, expatriées depuis plus ou moins longtemps, plus ou moins loin mais en nombre toujours croissant.
Or, « l’indicateur de l’attachement des élites économiques à leur pays reste très faible » regrette Driss Ksikes, directeur de la revue Economia de Rabat en parlant de l’absence d’investissement privé national dans les économies du Maghreb, à l'occasion d'un séminaire sur le Maghreb dans l'économie mondiale organisé par l'IFRI le 14 juin 2010 à Paris. Ce phénomène qui concerne les entrepreneurs établis sur place s’applique aussi aux cerveaux expatriés qui ne tentent pas assez de faire bénéficier leurs pays d’origine de leurs compétences et des relations qu’ils ont pu établir dans leurs nouveaux pays d’accueil.
Rattraper la fuite des cerveaux
Cette faiblesse du transfert du savoir vient s’ajouter à la tendance générale des nouvelles vagues de migrants qui transfèrent de moins en moins de fonds vers leurs pays d’origine, comparés aux émigrés des années 60 et 70. La fuite des cerveaux s’accompagne aussi d’une perte de revenus pour les pays du Maghreb qui voient leurs meilleurs éléments s’éloigner de plus en plus loin. Nombreux sont ceux qui se dirigent vers l’Amérique du Nord, plus accueillante qu’une Europe qui n’accepte de faire venir les familles de ces immigrants choisis qu’au bout de trois ans.
Quelques mesures nationales que pourraient prendre les pays du Maghreb, assorties d’accords euro-méditerranéens pourraient rattraper, sinon inverser, cette fuite durable des cerveaux. Plutôt que de dénoncer le «brain drain», ils plaident en faveur de la mobilité coordonnée des compétences à condition que les diasporas maghrébines contribuent efficacement au développement de leurs pays d’origine.
Source : eco nosrum
Dans un rapport publié mardi 15 juin, le Conseil de l'Europe établit un bilan de l'action des pouvoirs publics français en matière de lutte contre le racisme. Dans ce document d'une soixantaine de pages qui se concentre sur la période allant de février 2005 à décembre 2009, le Conseil dresse une liste des "progrès" qui ont été réalisés – comme le travail menée par la Haute autorité de lutte contre les discriminations et l'égalité (Halde) ou par la Cité nationale de l'histoire de l'immigration –, mais il s'inquiète dans le même temps d'une persistance des discriminations raciales en France.
Le Conseil de l'Europe pointe notamment la persistance des discriminations raciales dans l'accès à l'emploi et à l'éducation. Des discriminations qui "touchent particulièrement les musulmans, les gens du voyage et les Roms". Il constate qu'un "label diversité" a certes été mis en place pour récompenser les entreprises ayant fait un effort. Il se félicite de la loi sur l'égalité des chances de 2006 qui prévoit l'anonymisation des CV dans les candidatures à l'embauche dans les entreprises de 60 salariés et plus. Mais il regrette que les sanctions contre les discriminations à l'embauche demeurent malgré tout "insuffisamment dissuasives".
CONSTATS PARTAGÉS
Parmi les 150 points du Conseil de l'Europe qui figurent dans ce rapport, quatre concernent le racisme sur Internet. Le Conseil s'inquiète en effet de l'essor des "préjugés et stéréotypes racistes" sur la Toile. Selon les sources que les experts du Conseil ont pu rencontrer lors de leur séjour en France, la situation est même "extrêmement préoccupante".
Le Conseil reconnaît le travail dans ce domaine de l'Office central de lutte contre les infractions liées aux technologies de l'information et de la communication. Mais compte tenu du fait que de nombreux sites sont hébergés à l'étranger, il admet qu'une action efficace devrait supposer une "coopération internationale".
Ce rapport du Conseil de l'Europe établit à peu près le même constat que la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) qui a rendu public ses conclusions sur le sujet le 31 mai. Son travail est le reflet d'une consultation menée auprès des organes institutionnels et associations françaises engagés dans la lutte contre les discriminations.
Le document du Conseil de l'Europe, élaboré via sa Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI), est le troisième depuis 1998. L'institution mène des enquêtes similaires dans une quarantaine de pays européens.
Source : Le Monde
La fondation esprit de Fès, l’association Fès Saiss, le centre sud nord organisent en partenariat avec l’institut royal de la culture amazighe, le Festival de la Culture Amazighe 6ème Edition Fès, 1-4 juillet 2010
Les axes inscrits à l’ordre du jour du congrès comprennent l’Amazighité, Migration et Ecriture, la pluralité culturelle au Maghreb dans ses relations avec l’Europe, la Migration et hybridités discursives et l’écriture et littérature de l’immigration…Suite
A l’occasion de la Journée mondiale du réfugié la ville de Rabat s'apprête à accueillir la 4ème édition du Festival Rabat -Africa qui aura lieu du 18 au 21 juin au centre Yacoub El Mansour…Suite
L'artiste-peintre belge d'origine marocaine Jamila Al Badaoui expose du 18 au 30 juin au Centre culturel d'Agdal, dans le cadre du "Parcours d'artistes 2010 de Rabat".
Elue "coup de coeur 2008" du "Parcours d'artistes de Saint-Gilles" à Bruxelles, Jamila Al Badaoui présentera pour la première fois au Maroc ses créativités picturales et sculpturales, des oeuvres qui projettent son regard sur "l'équilibre fragile" de l'univers.
Les tableaux de l'artiste-peintre présentent des lambeaux de toiles cousus, les coutures sur les toiles se lisant comme des réparations rituelles.
"Le sens de l'oeuvre naît du rappel de la fragilité des choses qui se font et se défont si vite, et s'instaure comme une tentative de concilier le passé qui fuit et le présent qui passe, pour annoncer le futur en perpétuel recherche d'équilibre", explique-t-elle.
L'artiste privilégie l'instinct et captive le regard en travaillant particulièrement la forme et la couleur. Elle mélange les supports et les matériaux et marie les techniques.
Dans sa "recherche de l'équilibre", et d'une représentation de sa vision du monde contemporain, elle donne libre cours à son imagination, par une transcription picturale abstraite, laissant la porte ouverte à l'interprétation.
Jamila Al Badaoui se consacre depuis plusieurs années à la peinture. Tout en continuant à privilégier cet art, elle se met à toucher à la sculpture. Elle a ainsi expérimenté différents styles et mis en oeuvre diverses installations, avec une richesse de formes et de techniques.
"J'ai voulu présenter un autre aspect de mon travail, et changer de medium. Il y a beaucoup de symbolique dans le choix des matières. J'essaie de faire avec le minimum que j'ai. Je vais toujours aux marchés aux puces pour chercher du matériel, et récupérer des matières qui m'intéressent et avec lesquelles je peux créer énormément de choses", confie-t-elle à la Map.
Auteur de plusieurs expositions individuelles, Jamila Al Badaoui a également participé à des expositions collectives, comme celle intitulée "Asseoir l'espoir", montée en novembre 2008 aux Halles de Schaarbeek, à Bruxelles, ou elle a notamment présenté "une chaise électrique pour enfants", une oeuvre qu'elle a confectionnée pour "dénoncer la situation des enfants dans le monde qui subissent des agressions ou qui vivent dans une situation de guerre ou de faim, notamment les enfants palestiniens".
Elle a aussi présenté ses travaux lors de l'exposition "Cube et Square", dans le cadre des rencontres saint-gilloises 2010, qui a permis au public de découvrir toute une série d'artistes travaillant la forme du carré et du cube sous des aspects bien surprenants.
"J'ai également exposé en novembre dernier à Paris une sculpture faite avec du métal. J'ai travaillé chaque pièce et l'assemblage a donné lieu à une oeuvre unique, où je peux déplacer, changer et où rien ne reste statique, comme notre monde en pleine mutation", indique-t-elle.
L'artiste se réjouit de présenter ses travaux au Maroc. "C'est pour moi un grand plaisir de pouvoir exposer pour la première fois au Maroc, mon pays d'origine, et pouvoir partager mon travail avec le public marocain".
Jamila Al Badaoui, qui a eu l'occasion de visiter plusieurs galeries au Maroc et d'y rencontrer beaucoup d'artistes, se dit "impressionnée" par le foisonnement culturel et artistique que connait le pays.
L'artiste exposera également du 25 juillet au 10 aout à Larache dans le cadre de "MedineExpo", lors du Festival international de chant et guitare.
Le "Parcours d'artistes de Saint-Gilles", commune bruxelloise au brassage culturel florissant, avait accueilli du 7 au 23 mai dernier, le jeune artiste marocain Nabil Bahya, dans le cadre de l'échange avec le "Parcours d'artistes de Rabat".
Cette manifestation a pour objectif de mettre en relation les artistes et le public ainsi que les artistes entre eux, de promouvoir la création artistique et d'encourager la coopération et l'échange interculturel.
Source : MAP
Le concert de clôture du festival Jazz au Chellah a dignement fêté, lundi soir, les 15 années d’existence de cette manifestation culturelle incontournable de la scène marocaine avec une création franco-marocaine réunissant le trio Louis Sclavis et Majid Bekkas, Aly Keita au Balafon et les Gnaouas de Salé.
Le public venu en masse a longuement applaudi le trio conduit par Louis Sclavis à la clarinette, Minino Garay aux percussions et Ramon Lopez à la Batterie qui a été rejoint par Majid Bekkas, qui a troqué le temps d'un concert sa casquette de directeur artistique pour retrouver celle d'artiste international, avec son Guembri, son Oud et sa magnifique voix au timbre suave et mélancolique.
Cette création a été initiée par Majid Bekkas pour son nouveau CD avec Louis Sclavis, son ami de longue date. Sclavis est l'un des musiciens les plus créatifs de la scène européenne. Pour lui, "la rencontre est une dimension essentielle à l'épanouissement organique de toute musique".
Autour de lui, des artistes de grande pointure: l'artiste éclectique et inclassable Minino Garay, batteur de Dee Dee Bridgewater. Puis Ramon Lopez, batteur hyper actif, récemment décoré "Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres" pour saluer son importance et son rayonnement artistique en France.
En première partie de cette soirée de clôture, le groupe finlandais Ilmiliekki Quartet, qui compte Verneri Pohjola à la trompette, Tuomo Prattala au Piano, Olavi Louhivuori à la Batterie et Antti Lotjonen à la basse, a gratifié le public par une prestation réussie.
Cinq jours durant, le festival Jazz au Chellah a offert des moments magiques à ses habitués grâce aux sonorités les plus récentes du jazz européen et avec comme invités d'honneur pour les rencontres des artistes marocains d'Europe, dont Mohammed Zeftari (violon), Kamil Hachadi (saxophone), Khalid Kouhen (percussions américaines et indiennes) et Ali Alaoui (percussions).
Depuis 2005, le Chellah en ouvrant ses portes au festival Jazz et en lui offrant son nom, lui a ouvert de nouvelles perspectives. Au sein de ce magnifique endroit, symbole dŒun patrimoine culturel marocain intemporel, se sont succédées des éditions de plus en plus appréciées par un public de mélomanes avertis et plus jeunes qui lui ont apporté une dynamique et un souffle nouveaux.
Des groupes européens et marocains se rejoignant ensemble sur scène pour faire partager un véritable dialogue musical qui transcende toutes les frontières et les différences.
Bâti autour d'un dialogue des cultures Europe-Maroc, «Jazz au Chellah» a démontré au fil des ans la profonde pertinence de sa démarche basée sur une coopération entre artistes.
Ce festival a su s'imposer comme un événement incontournable de la scène culturelle du Maroc. Organisé depuis 1996 à l'initiative de la délégation de l'Union Européenne au Maroc avec les ambassades et instituts culturels des Etats membres de l'UE, en partenariat avec le ministère de la Culture et la Wilaya de Rabat Salé, et la Fondation Caisse de Dépôt et Gestion, ce festival est un témoignage concret du partenariat culturel euro-méditerranéen.
Source : MAP
"Profilage" racial par la police et "politique du chiffre" contre l'immigration illégale sont critiqués mardi dans un rapport du Conseil de l'Europe sur la France qui souligne par ailleurs le rôle positif de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) contre les discriminations.
S'appuyant sur les témoignages d'ONG de droits de l'homme, le document de l'agence antidiscrimination (Ecri) de l'organisation observe une interaction entre la fixation d'objectifs de lutte contre l'immigration illégale et la pratique du profilage racial.
Ses experts indépendants s'inquiètent "des graves conséquences que semble déjà avoir l'établissement d'objectifs chiffrés par le gouvernement en matière de reconduite à la frontière", évoquant des excès en matière d'interpellation, de rétention, et de retour des étrangers.
L'Ecri demande à la France de prendre des mesures en inscrivant clairement dans la loi l'interdiction du "profilage" racial.
Selon une enquête, financée par le Open Society Institute du milliardaire américain George Soros et publiée en juin 2009, les contrôles d'identité par la police à Paris se fondent "principalement sur l'ethnicité et le style de vêtements" portés par les personnes contrôlées et non sur la base d'un comportement suspect.
Dans sa réponse annexée au rapport du Conseil de l'Europe de mardi, Paris souligne cependant "que l'apparence ethnique en tant que telle n'a aucun intérêt dans la lutte contre la délinquance" et qu'elle "n'intervient pas dans la décision de contrôler". Le principal critère des contrôles, précise le commentaire, reste la réaction à la vue du policier, comme, par exemple, la fuite ou la tentative de se dissimuler".
L'agence spécialisée du Conseil de l'Europe estime que des propos tenus par des responsables politiques sur l'immigration et l'intégration, "y compris par des membres du gouvernement", ont été ressentis comme encourageant l'expression du racisme et de la xénophobie.
Elle constate aussi la persistance de discrimination dans l'accès à l'emploi, à l'éducation et aux services qui touche les minorités visibles, les musulmans, les gens du voyage et les Roms. Elle souligne aussi "un problème de représentation disproportionnée d'enfants d'origine immigrée" au sein de certains établissements scolaires.
L'agence observe cependant que depuis son dernier rapport en 2005 "des progrès ont été accomplis dans un certain nombre de domaines".
Compte tenu "du rôle clé" joué par la Halde dans la lutte contre la discrimination raciale, l'agence "recommande" aux autorités françaises de continuer à soutenir cette institution.
Elle se félicite aussi que des nouvelles normes pour lutter contre les discriminations commencent à porter leurs fruits", malgré "une persistance d'attaques verbales ou physiques" contre des personnes musulmanes, juives et de minorités visibles.
Le "rôle actif joué par les autorités françaises dans la lutte contre l'antisémitisme dans plusieurs domaines" est souligné.
"Un des problèmes restant à résoudre est le trop grand nombre de victimes d'actes racistes ou de discriminations qui hésitent à porter plainte, en particulier auprès de la police", souligne le rapport.
Source : AFP
Plus de 90 experts de la formation professionnelle et de la recherche, issus de 16 pays du bassin méditerranéen, se sont réunis les 14 et 15 juin 2010 à Marseille. Leur mission ? Etudier comment améliorer les qualifications, connaître avec précision les compétences acquises par les diplômes afin de faciliter la mobilité des travailleurs.
« Notre objectif n’est pas de faire en sorte que tous les pays aient les mêmes diplômes mais il s’agit de savoir ce que représente un diplôme en termes de compétences acquises. Si le groupe Peugeot souhaite investir en Egypte pour construire une chaîne de montage, il va d’abord s’attacher à connaître les qualifications sur place. Actuellement, nous ne savons pas répondre de manière cohérente et cela représente un frein à la coopération», a expliqué Mourad Ezzine, directeur de l’Education à la Banque Mondiale qui organisait le séminaire en partenariat avec le Centre de Marseille pour l’Intégration en Méditerranée (CMI).
Durant deux jours, ce séminaire-atelier s’attache à définir des outils communs de qualification et d’évaluation qu’il faudra mettre en place dans la région MENA (Moyen Orient et Afrique du nord) en s’inspirant de l’exemple européen. Ce vaste chantier de plusieurs années a débuté fin 2009, avec une première rencontre dans la cité phocéenne, et devrait se poursuivre à raison de deux rencontres annuelles pour avancer sur l’harmonisation des systèmes de qualification et d’assurance qualité.
Des diplômes correspondant aux réalités du marché
« Il s’agit de voir comment harmoniser et coopérer pour développer le capital humain et faire en sorte que les qualifications soient reconnues en Méditerranée et contribuent à faciliter les flux de main d’œuvre et du capital. Il faut trouver les clés pour passer d’un système à l’autre», détaille Mourad Ezzine.
L’accroissement de la mobilité devrait contribuer ainsi à réduire le taux de chômage qui atteint 25% dans la région MENA contre 11% au niveau mondial avec une forte proportion de jeunes touchés. En Egypte, au Qatar, en Syrie, ils représentent 60% des chômeurs.
Pour le ministre égyptien de l’Education et de la Recherche, Hany Helal, « ce qui compte ce sont les compétences acquises pour aller travailler dans un autre pays. Nous avons noué des accords bilatéraux et multilatéraux permettant aux Egyptiens d’aller travailler en Grande-Bretagne ou en France à condition de passer un examen. Nous sommes en train de modifier le système éducatif pour répondre à la demande des industriels. L’Egypte est le quatrième pays au monde pour l’externalisation des télécommunications ».
Dès 2006, l’Egypte s’est dotée d’une agence indépendante chargée de la qualité mais avoue être en en retard s’agissant des qualifications. Présent lors de ce séminaire, Ibrahim Hugari, ministre de la Formation Professionnelle du Yémen, a indiqué : « Chaque année, 250.000 jeunes décrochent un diplôme mais nous sommes incapables de dire si cela correspond au marché des pays du Golfe. Nous devons déterminer des critères d’assurance qualité pour définir la valeur des diplômes et des qualifications ».
Source : eco nostrum
Barcelone sera la première grande ville espagnole à interdire le port du voile intégral dans ses espaces municipaux, selon l'annonce faite lundi par son maire socialiste, Jordi Hereu.
L'édile a annoncé qu'il signerait prochainement un arrêté municipal en ce sens, qui s'appliquerait dans les espaces municipaux comme les mairies, marchés municipaux couverts ou encore crèches municipales, pour des raisons de sécurité et de «bon sens».
«Il n'est pas possible que quelqu'un entre dans un lieu sans qu'on puisse l'identifier» a expliqué le maire soulignant que la mesure ne vise «aucune croyance religieuse» et qu'elle s'appliquerait pareillement aux personnes qui portent des casques ou des passe-montagnes.
Des interdictions municipales similaires ont déjà été prises à Lérida et El Vendrell, deux autres villes de la riche région de Catalogne au nord-est du pays, où la population immigrée musulmane est relativement plus importante qu'ailleurs en Espagne. D'autres villes de Catalogne dont Tarragone et Gérone et Coin en Andalousie envisagent de prendre des mesures similaires.
Dans tous les lieux publics
Le Parti Populaire, orienté à droite, principale formation de l'opposition espagnole, a annoncé qu'il allait présenter au Parlement régional de Catalogne une proposition d'interdiction du port du voile intégral dans les lieux publics. Le PP a également présenté une motion pour que le sujet soit débattu au Sénat espagnol. De leur côté, les responsables de onze mosquées de Catalogne ont annoncé qu'ils envisageaient de déposer un recours contre ces interdictions devant le Tribunal constitutionnel espagnol.
L'immigration a explosé depuis les années 1990 en Espagne, où la communauté marocaine est l'une des plus importantes. Mais la Catalogne compte également une forte communauté pakistanaise. La communauté musulmane en Espagne compte près d'un million de personnes sur une population totale de près de 47 millions d'habitants.
La Belgique a déjà approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans les lieux public et un projet en ce sens doit être présenté en juillet devant le Parlement français.
Source : Libération/AFP
Des experts des deux rives du détroit débattent, lundi et mardi à Séville, dans le cadre d'un séminaire international, des dynamiques migratoires de la population marocaine dans le contexte de l'Union Européenne et de l'Espagne.
Organisé dans le cadre d'un cycle d'activités culturelles sur "Le Maroc en trois cultures", initié depuis fin mai par la Fondation des trois cultures de la méditerranée, le séminaire, animé par des professeurs universitaires, des présidents d'associations et des experts en immigration, se fixe comme objectif d'améliorer et d'actualiser la connaissance du phénomène migratoire de la population marocaine dans les contextes espagnol et européen et de cerner l'évolution de cette réalité sociale.
Le séminaire, qui examinera les dynamiques migratoires marocaines en Espagne ainsi que le phénomène des migrations internationales en méditerranée et dans l'UE, procédera également à une évaluation des politiques de migration dans le contexte Européen.
Le séminaire sera marqué, par ailleurs, par la présentation d'une étude sociologique sur le collectif immigré marocain établi en Andalousie.
L'étude publiée dans un ouvrage intitulé " Marocains d'Andalousie : dynamiques migratoires et conditions de vie " et qui entre dans le cadre d'un macro-projet de caractère international auquel ont participé un total de 32 chercheurs en provenance du Maroc, de la France et de l'Andalousie, relève le grand attachement que porte ce collectif au Maroc et les liens forts qu'il maintient avec la famille et la région d'origine.
Selon cette étude sociologique, basée sur 1.514 questionnaires rédigés en Darija (dialecte marocain) distribués à des ressortissants marocains établis dans 42 municipalités andalouses, l'écrasante majorité des personnes interrogées (97pc) affirme maintenir un contact permanent avec le Maroc et 82pc indique envoyer régulièrement de l'argent pour répondre aux nécessités des siens.
L'étude, développée entre 2007 et 2010 sous la direction de Mokhtar Mohatar Marzok, docteur en anthropologie sociale et qui forme partie d'un projet de recherche mené par la Fondation des trois cultures, le centre des études andalouses et le département de politiques migratoires auprès du ministère Andalou de l'emploi, a également révélé la cohésion sociale du collectif immigré marocain qui maintient de forts liens avec sa région d'origine et sa famille, ainsi que le rôle fondamental joué par la femme immigrée marocaine dans la gestion et la réalisation de l'équilibre budgétaire des foyers dans un contexte social différent.
Organisé en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, le cycle " Le Maroc en trois cultures " a été ouvert le 26 mai dernier à Séville.
Ce cycle d'activités culturelles ambitionne de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle du Maroc". Pour ce faire, les organisateurs ont retenu une riche programmation étalée jusqu'à octobre prochain, comportant notamment des séminaires, expositions, défilés de mode, concerts de musique et des concours gastronomiques.
Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.
La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.
Source : MAP
Une semaine culturelle du Maroc à Barcelone "Marrocfest", a ouvert ses portes, lundi dans cette ville du Nord est de l'Espagne, sous le signe du "rapprochement " et de la " compréhension".
La manifestation, une initiative d'une trentaine d'associations et entités culturelles catalanes et catalanes d'origine marocaine, se fixe comme objectif de "consolider les ponts entre les deux communautés marocaine et catalane, en favorisant la compréhension réciproque et la coexistence, à l'image de l'excellence des relations économiques bilatérales ".
Organisée en collaboration avec l'Institut Européen de la méditerranée (IEMed) et de plusieurs institutions catalanes, la semaine cultuelle, qui se déroulera jusqu'à dimanche prochain, entend contribuer à "consolider les ponts entre les deux communautés marocaine et catalane, en favorisant la compréhension réciproque et la coexistence, à l'image de l'excellence des relations économiques bilatérales", soulignent ses organisateurs dans un communiqué.
Au programme de cette manifestation des concerts de musique, des séminaires, un cycle de cinéma marocain, des expositions de peinture et photographiques ainsi que des ateliers thématiques pour rapprocher le public catalan de la réalité du Maroc et des marocains établis en Catalogne.
" MarrocFest n'est pas une fête des marocains pour les marocains", mais des Marocains à la rencontre des Catalans, affirment les organisateurs. La manifestation s'adresse à tous les immigrés installés en Catalogne qui forment maintenant partie de la culture catalane et qui peuvent être fiers de leurs origines, a assuré le directeur de coopération et immigration à la mairie de Barcelone, Ramon Sanahuja, lors d'un point de presse consacré à la présentation de cet événement.
La journée de lundi, qui marque le début de cette semaine culturelle du Maroc à Barcelone, donnera le ton à un "dialogue " qui revisitera les racines communes de la musique, la littérature et la science aux cultures arabe et européenne, avec la participation de l'arabisant catalan, Joan Vernet.
Un cycle de cinéma marocain est également prévu par les organisateurs qui ont annoncé la projection à partir de mardi de célèbres films marocains comme " où vas-tu Moshé ?", en présence du réalisateur Hassan Benjelloun, ainsi que d'autres films marocains comme "le grand voyage" et "Ali Zaoua".
La région autonome de la Catalogne concentre un important collectif immigré d'origine marocaine fort de quelque 300.000 personnes, soit le tiers de l'ensemble de la communauté marocaine établie en Espagne, rappelle-t-on.
Source : MAP
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