mercredi 27 novembre 2024 21:39

Il y a du nouveau sur les tarifs des transporteurs maritimes sur le détroit de Gibraltar: tandis que FRS reste muet sur les tarifs de la période estivale, Comarit renseigne sur ces tarifs par téléphone et Acciona a dévoilé ses prix sur internet. Les tarifs de base sont en hausse pour Tanger-Med, en baisse pour Sebta par rapport à 2009, mais il y a des astuces pour limiter les dépenses. Les tarifs n'ont surtout pas gagné en transparence. Exemple: un aller-retour peut être plus cher que de prendre l'aller et le retour séparément..

Enfin l'attente de l'annonce des prix de traversée du détroit de Gibraltar en ferry est terminée, du moins concernant la compagnie maritime Acciona. Dorénavant, les tarifs peuvent être consultés et les billets réservés sur internet, soit sur le site Maroc-Ferry.com, soit directement sur le site de Trasmediterranea – l'application est la même, les tarifs aussi.

Le site de Comarit affiche une grille de tarifs valables à partir du 17 mai 2010, mais c'est trompeur, car ce ne sont pas les tarifs de la haute saison qui commence normalement au mois de juillet. Par conséquent, il faut appeler les agences de Comarit, soit au Maroc (Comanav), soit en Espagne (à Algeciras) pour avoir les tarifs actuels.

Du côté de la compagnie allemande FRS (Förde Reederei Seetouristik), il n'y a toujours pas d'informations nouvelles. Selon son agence de Tanger, la compagnie maritime fixera ses tarifs pour le mois de juillet seulement en fin juin.

Concernant les prix de la traversée avec Acciona, la politique de favoriser les passages individuels entre l'Espagne et ses enclaves au Maroc, constatée pour Almeria-Melilla au dépens de Nador, se confirme au départ d'Algeciras. En revanche, par rapport aux tarifs de 2009, certains ont baissé, d'autres ont augmenté. Voyager seul en fauteuil touriste est devenu moins cher, tandis que les tarifs de base pour une voiture et deux personnes ont encore augmenté.

Ainsi, selon la grille 2009 des tarifs Acciona, l'année dernière, les voyages en fauteuil touriste entre Algeciras et les deux destinations sur le continent africain coutaient chacun 50 euros. Cette année, le trajet pour Sebta est à 34,30 euros. Entre Algeciras et Tanger-Med, le voyageur a le choix entre tarif normal (46 euros) et tarif économique (36 euros). Tous représentent des baisses de 31%, de 8% et de 28% respectivement.

Ces mêmes trajets en voiture à deux personnes coûtaient 194 euros en 2009. Cette année, le tarif de base est de 148,60 euros pour Sebta, ce qui correspond à une baisse de 23%. Pour Tanger-Med, la distinction entre tarif de base et tarif économique est de nouveau appliquée. Le tarif de base a augmenté de 11% par rapport À 2009 pour atteindre 217 euros. Le tarif économique permet de réduire les dépenses de 14%; le billet coute 166 euros selon le site de Trasmediterranea (pour toutes les comparaison, la date choisie était le 17 juillet).

Entre Sebta et Tanger-Med, l'écart se creuse alors dès l'ouverture du nouveau port marocain: presque 20 euros si l'on considère le tarif économique et presque 70 euros en considérant le tarif de base. Attention aussi aux tarifs aller-retour, car réserver l'aller et le retour séparément en tarif économique revient moins cher que réserver directement l'aller-retour, où le tarif économique ne semble pas s'appliquer. Il est important à noter, cependant, que les billets en tarif économique ne sont ni échangeables, ni remboursables. L'on doit choisir l'heure de passage lors de la réservation, le billet n'est valable à priori que sur le bateau choisi.

En comparaison aux ferries Comarit, ces tarifs permettent également de faire des économies. Un aller-retour entre Tanger-Med et Algeciras avec Comarit nous a été proposé par l'agence Comanav à Casablanca à 4099 dirhams, soit environ 370 euros. En tarif économique, les deux billets réservés séparément avec Acciona, le prix revient à 332 euros, soit 10% moins cher que Comarit. Le tarif de base d'Acciona est cependant 14% et 53 euros plus cher, le trajet Algeciras - Tanger-Med - Algeciras coute 423 euros.

Source : Yabiladi

Les artistes marocains Abdelghani Ouida (calligraphe), Moulay Driss Jebrane (peintre) et Moulay Hassan Haidara (plasticien, calligraphe et poète) prennent part à la 4-ème édition du Festival de la calligraphie qui se tient dans la ville française du Mont Saint-Martin (Est) jusqu'au 10 juin.

Cette édition, initiée par l'Association "Avicenne", réunit plus de 20 calligraphes, enlumineurs, peintres, chorégraphes et musiciens en provenance de pays d'Europe, d'Afrique et d'Asie, dont le Maroc, la France, la Belgique, la Chine et l'Irak, apprend-on auprès des intéressés.

Ce Festival a pour ambition notamment de brosser un état des lieux de la calligraphie et de "mieux faire connaître" cet art raffiné séculaire à un large public.

Lieu de rencontres et d'échanges d'expériences entre calligraphes français et ceux des différentes régions du monde, cette manifestation culturelle est étrennée par une imposante exposition regroupant les œuvres de nombreux artistes de renommée internationale.

Source : MAP

Une exposition de photographies de l'artiste marocain Youssef Amchir est montée actuellement dans la commune bruxelloise de Saint Gilles, témoignant du jeu de la technique et de la manipulation de la lumière dans les instantanés captés.

Dans cette nouvelle création, l'artiste photographe natif de la ville d'Essaouira a choisi de faire un parallélisme entre deux pays, en l'occurrence le Maroc et la Belgique comme thématique centrale de ses travaux.

Utilisant la lumière pour révéler le Maroc, à travers la diversité de ses paysages luxuriants, les parures et les mouvements des danses, Youssef Amchir s'est tourné vers le climat d'hiver, pour faire le "portrait d'un pays d'Europe du Nord", et esquisser une topographie d'une cité à travers la dominance des monuments en verre et cylindre, des parcs désertés et des arbres décimés, comme pour révéler, dans la froideur de l'hiver, la solitude des êtres.

Ses belles photographies, que le regard ingénu de l'artiste peut faire passer pour des oeuvres plastiques, ont pour finalité, dit-il, de révéler des sociétés, des ambiances et des climats différenciés.

La vingtaine de clichés tant en noir et blanc qu'en couleurs prises à l'aide d'un appareil argentique, celui qu'il préfère, reflète un chemin parcouru, une dimension spirituelle du photographe, étali depuis quelques années en Belgique.

L'artiste, dont la musique a une influence incontestable sur sa façon d'être, comme en témoignent les multiples photo de danseurs en mouvement, des différents instruments, cherche à donner à ses expositions organisées dans plusieurs espaces du pays, un symbole de connaissance et aussi de reconnaissance d'histoires ignorées, de patrimoines incontournables, de lieux inédits.

Son oeuvre faite de curiosité, de situations contraires mais juxtaposées, est le reflet d'un parcours du bourlingueur qui affirme vouloir "figer l'instant pour le rendre éternel".

Laissant de côté sa formation en ébénisterie et en sculpture, Youssef Amchir 36 ans, a choisi il y a plus de dix ans de se consacrer entièrement à la photographie pour "faire de la lumière" , une image, un reflet, une ambiance mais surtout une interpellation.

L'ambiance d'Essaouira, sa luminosité ainsi que ses artistes ont été un déterminisme dans son choix de vie.

"En tant que photographe, je travaille à pouvoir capter une idée, un sujet, un plan de vue afin de réussir le cadrage et inciter en fin de compte, à la lecture d'ambiance", explique-t-il.

Il s'agit pour ce photographe, dont le chemin singulier ne laisse point indifférent, d'infiltrer le réel. A travers sa vocation et sa dextérité dans l'utilisation des différentes techniques de la photographie, chaque fois renouvelée, Youssef Amchir, a fait de ses travaux une expression de son regard sur "l'objet" qui devient réalité et langage des signes.

Source : MAP

La poétesse et traductrice marocaine Siham Bouhlal a donné lecture, lundi soir dans une bibliothèque de Berlin, à des extraits de ses recueils parus en France.

Lors de cette soirée poétique, Siham Bouhlal a gratifié l'assistance de la lecture d'un choix subtil de ses poèmes tirés notamment des recueils "Songes d'une nuit berbère ou la Tombe d'épines" (2007), "Corps lumière" (2008) et "Mort à vif" (2010.

La poétesse marocaine, qui a envoûté le public d'un bouquet fin de ses poèmes, a par ailleurs retracé son parcours littéraire et parlé de son expérience créative et académique.

Titulaire d'un doctorat en littérature de l'Université Paris-Sorbonne, Siham Bouhlal est installée en France depuis vingt cinq ans où elle a reçu l'enseignement du poète et médiéviste Jamel-Eddine Bencheikh.

Outre la poésie, elle a également excellé dans la traduction de plusieurs oeuvres de poètes arabes et de l'ouvrage de littérature arabe classique "L'Art du commensal".

Siham Bouhlal, dont la visite en Allemagne s'insère dans le cadre de sa participation au Festival de poésie de Berlin (4-12 juin), est l'auteure notamment du recueil "Poèmes bleus" (2005) et du récit "Princesse Amazigh" (2009).

Source : MAP

Une exposition de tableaux de peintres femmes du Maroc sera inaugurée, jeudi à Séville (Andalousie, Sud de l'Espagne), dans le cadre des activités culturelles organisées par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée.

L'exposition, qui se poursuivra jusqu'au 11 juillet prochain, propose au grand public des tableaux de trois générations de peintres femmes originaires du Nord du Maroc, Khadija Tnana, Mahacine Al-Ahrach et Rahima Aaroud.

Khadija Tnana, qui vit et travaille à Fès, est native de Tétouan. Elle a commencé sa carrière de peintre en 1970 avec un passage à l'école des beaux arts de Tétouan et au Cercle Artistique Royal de Barcelone. Membre fondatrice de l'Association des Arts Plastiques de "Ras El Hanout" de Barcelone, l'artiste a exposé à titre individuel et collectif au Maroc et dans plusieurs pays européens et du Moyen Orient.

Mahacine Al-Ahrach, native de Tanger, a poursuivi ses études à l'école des beaux arts de Tétouan. Elle a participé avec ses œuvres à plusieurs expositions individuelles et collectives au Maroc et en Espagne.

Rahima El Arroud, jeune artiste peintre née en 1980 à Tanger, est lauréate de l'Institut National des Beaux Arts de Tétouan en 2005. Après des études dans plusieurs pays étrangers, elle a réalisé plusieurs expositions individuelle et collective au Maroc et en France.

Organisée en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, cette exposition s'inscrit dans le cadre de la manifestation culturelle baptisée "Le Maroc en trois cultures". Le programme de cet événement, prévu jusqu'à octobre prochain, comporte des séminaires, des expositions artistiques, des défilés de mode, des concerts de musique et un concours gastronomique.

Cette manifestation propose également des projections de films marocains dans le cadre des " Mardi du ciné " de la Fondation.

La femme marocaine et les acquis qu'elle a réalisés ne sont pas du reste. La Fondation a programmé plusieurs rencontres et journées qui vont aborder les différents aspects de la question féminine du Maroc contemporain, l'évolution et la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et son rôle dans l'essor artistique du Royaume.

Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.

Source : MAP

La Fondation Hassan II des Marocains résidant à l'Etranger a présenté, mardi, ses trois dernières publications en langue française.

Il s'agit de "Marocains Résidant à l'Etranger, L'utilisation des transferts (Résultats d'enquête)", "Remises d'Epargne des migrants : Expériences et Perspectives", " Marocains Résidant à l'Etranger: Précarité et Droits Humains".

La première partie de la publication "Marocains Résidant à l'Etranger: l'utilisation des transferts (résultats d'une enquête), préparée sous la direction de Bachir Hamdouch, conseiller à l'Observatoire de la communauté des MRE, aborde l'évolution du modèle migratoire marocain via l'étude des caractères du phénomène migratoire et les caractéristiques démographiques et socio-professionnelles des migrants, ainsi que la retraite et la couverture sociale.

La deuxième partie, quant à elle, cerne les transferts et les affectations des MRE.

La deuxième publication sous thème " Remise d'épargne des migrants : expériences et perspectives", éditée sous la coordination de MM. B. Hamdouch et A. El Ftouh, présente les actes de la rencontre "Transfert des Migrants :Expériences et Perspectives", organisée par la Fondation les 19 et 20 juillet 2007.

Le Troisième ouvrage "Marocains Résidant à l'Etranger : Précarité et droits humains", publié sous la direction de M. Fouad Ben Makhlouf, Directeur du Pôle Coordination et Partenariat de la Fondation, reprend les actes du séminaire organisé sous le même thème du 21 juin au 22 juin 2007.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Omar Azziman, président délégué de la Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l'Etranger, a souligné que ces publications ont une liaison directe avec la crise financière et économique mondiale qui a un impact sur les Marocains résidant à l'Etranger.

Il a ajouté que l'importance de ces travaux réside principalement dans leur liaison avec la conjoncture sociale des MRE dont les conditions de vie sont précaires dans les pays occidentaux et qui sont directement touchés par les répercussions de cette crise mondiale.

Il a également indiqué que ces ouvrages sont un appel à la prudence vu que les problèmes sociaux résultant de la crise ne peuvent être réglés sans la coopération entre les pays de résidence et les pays d'origine des migrants, ajoutant que cette coopération est forcément liée aux droits sociaux et politiques des Marocains résidant à l'étranger.

M. Azziman a, par ailleurs, fait savoir que les aspects économiques de la crise mondiale posent la problématique des transferts et leur relation avec l'investissement et le développement, ajoutant que la crise mondiale a un impact sur les placements et les transferts de la communauté marocaine résidant à l'étranger et sa contribution au développement économique et social du Maroc.

Source : MAP

Le gouvernement suit avec un grand intérêt l'impact sur les membres de la communauté marocaine de la nouvelle loi espagnole sur l'immigration, a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri.

Intervenant lors de la séance des questions orales, mardi à la Chambre des conseillers, le ministre a indiqué que le gouvernement veille à préserver les droits et acquis des Marocains établis en Espagne.

La question de l'immigration est devenue très sensible de par son rapport étroit avec des politiques globalement liées à l'aspect sécuritaire d'une part, et aux conditions économiques, d'autre part, notamment pour l'Espagne qui connaît d'importants flux migratoires et enregistre, de plus en plus, de taux de chômage assez élevés avoisinant les 20 pc parmi les migrants, a expliqué M. Fassi Fihri dans sa réponse lue en son nom par le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, M. Mohamed Ouzzine.

Pour ce qui est du visa, aucune nouvelle mesure claire en la matière n'a été décidée, a souligné M. Fassi Fihri, notant qu'il s'agit là d'une question de souveraineté qui ne répond à aucune règle.

Dans plusieurs cas, le refus ou l'accord du visa n'est pas motivé, et les services du ministère interviennent quand même auprès des services consulaires espagnols lorsqu'il s'agit de cas humanitaires concernant une demande de visa pour raison médicale ou en cas de décès, a-t-il ajouté.

Le ministre a, en outre, indiqué que lors des rencontres officielles, des réunions des commissions mixtes, ou des manifestations internationales, le ministère appelle l'Espagne à inciter ses services consulaires à traiter avec flexibilité les demandes de visa présentées par les citoyens marocains.

Le Maroc a toujours appelé à un traitement global du phénomène de l'immigration dans toutes ses dimensions, a-t-il dit.

La nouvelle loi espagnole sur l'immigration, entrée en vigueur en décembre 2009, consiste essentiellement en la prolongation de la durée de rétention administrative de 40 à 60 jours pour ceux qui enfreignent le statut de résidence, la limitation du droit au regroupement familial et le durcissement de contrôle et des sanctions à l'égard d'employeurs qui emploient des immigrés clandestins.

Source : MAP

Bank Al Maghrib vient d’octroyer à Bank Al Amal l’agrément de banque. L’organisme, initialement créé pour accompagner les Marocains résidant à l'étranger dans leur démarche d’investissement, sera désormais habilité à collecter les dépôts, au même titre que les banques. Mais, point important, 40% du capital a été acheté en juin 2009 par la banque populaire. Ce qui laisse supposer que Bank Al Amal pourrait passer sous le giron de la banque des Marocains du Monde, la business Unit de la Banque Populaire en charge des MRE.

Véritable coquille vide, fiasco total... Tous ces qualificatifs et d’autres à la même signification ont été utilisés pour désigner ce qu’était, depuis de longues années, Bank Al Amal. L’organisme, créé en 1989 avait pour vocation initiale de d’accompagner les Marocains Résidents à l’Etranger dans leur démarche d’investissement et de financer ces investissement. Mais les résultats furent bien piètres. Peu d’informations circulent sur le bilan de ces années d’existence, créant le trouble dans les esprits. Quels types de dossiers ont été financés ? Sur quels critères se faisaient les sélections ? Quels étaient les taux pratiqués ? Et, en définitive à quoi servait l’institution dans la mesure où les banques elles aussi finançaient des projets d’investissement ?
Des années ont passé sans que rien ne soit fait. De temps à autre, le sujet de Bank Al Amal et de son inefficacité était remis sur le tapis... Puis relégué à nouveau aux oubliettes.

Jusqu’en juin 2009. La Banque Centrale Populaire en achète 40% du capital et affirme vouloir « faire redémarre la machine ». Sous quelle forme ? On n’en saura pas plus jusqu’à ce que Bank Al Maghrib, la banque centrale marocaine, accorde à l’organisme l’agrément de banque. Bank Al Amal pourra donc désormais délivrer des crédits, collecter des dépôts...tout comme la Banque des Marocains du Monde, la business Unit de la banque centrale populaire en charge des MRE. Problème : la banque centrale populaire aura sous son giron deux entités destinées à la même cible et... en charge exactement de la même clientèle.

A moins de faire fusionner les deux. Ce serait la solution logique : Bank Al Amal absorbée par la banque des marocains du monde. Aucune information ne filtre pour l’heure sur la stratégie que compte adopter la banque centrale populaire mais tout laisse à croire que ce sera la solution adoptée ne fût-ce que par rapport au réseau. Quel réseau Bank Al Amal utilisera-t-elle pour toucher sa clientèle ?

Source : Bled.ma

Le Maroc a appelé, lundi à Beyrouth, à la mise en place d'un réseau de centres culturels pour la propagation de la culture arabe sous toutes ses formes et tendances à travers le monde arabe.

Dans un message adressé à la première conférence des politiques culturelles dans le monde arabe, qui s'est ouverte lundi matin à Beyrouth, et distribué aux délégations arabes participantes, le ministre de la culture, M. Salem Himmich, a estimé que ce réseau sera d'un grand apport pour enrichir et diversifier les échanges culturels interarabes et contribuera, de la sorte, à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement.

Ces objectifs, a rappelé le ministre, doivent aussi permettre de mettre en place un ordre mondial humanitaire dont les contours doivent être définis de commun accord, et qui aurait pour fondement le développement culturel qui viserait l'épanouissement des peuples et favoriserait une paix juste et durable dans le monde.

Le monde arabe recèle toutes les potentialités historiques et civilisationnelles qui le prédisposent à devenir un pôle d'attraction par excellence dans tous les domaines du développement humain, et dont le moteur n'est autre que la culture, a dit le ministre.

" L'histoire du monde arabe regorge d'exemples vivants d'échanges culturels riches et fructueux, ce qui doit nous inciter à redoubler d'efforts afin de rendre plus denses et plus diversifiées nos relations culturelles dans le cadre de politiques culturelles efficientes et méthodiques ", a-t-il fait remarquer.

M. Himmich a, d'autre part, rappelé les efforts déployés par le Maroc dans ce domaine, soulignant le souci constant de SM le Roi Mohammed VI de faire en sorte que le Royaume puisse être au diapason des exigences du troisième millénaire et de ses défis tant économiques, politiques, sociaux et culturels.

La première décennie du règne de SM le Roi a surtout été marquée par le lancement de plusieurs initiatives de grande envergure. Le Maroc s'est ainsi réconcilié avec son passé en procédant à une relecture de sa mémoire à travers la mise en place de l'Instance Equité et Réconciliation (IER) comme il a rendu justice à la femme marocaine en révisant les codes de la famille et de la nationalité. De même, a encore rappelé le ministre, l'Etat a mis en place une nouvelle approche du développement humain basée sur la proximité pour combattre la pauvreté et réduire les disparités sociales.

Le ministre a plaidé pour la mise en place d'un plan national de développement culturel qui déterminerait les priorités et les objectifs de chacun des intervenants dans le domaine culturel.

Il a souligné que son département est déterminé à instituer une politique culturelle nationale, globale et intégrée avec comme fondements une décentralisation de la politique culturelle pour accompagner le processus de régionalisation élargie pour laquelle le Maroc a opté comme une option stratégique à même de satisfaire les exigences de la bonne gouvernance.

Dans ce sens, le ministère compte approfondir les connaissances relatives à notre patrimoine culturel, mieux faire connaître les diverses composantes de notre culture et tirer profit des expériences réussies dans le domaine, a conclu le ministre.

Source : MAP

Plus de 2.500 Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont été enregistrés à l'entrée de Bab Sebta depuis le lancement, samedi dernier, de l'opération Marhaba 2010, a-t-on appris lundi auprès des services de douanes.

Ces chiffres qui concernent uniquement les journées de samedi et dimanche, font état également de l'entrée en territoire marocain de prés de 350 véhicules toutes catégories confondues.

Dans une déclaration à la MAP, M. Cherradi Abdelkrim, ordonnateur de la douane au poste de Bab Sebta, a indiqué que toutes les mesures ont été prises par son administration en vue de faciliter l'accueil des MRE, notamment avec la mobilisation de plus de 130 douaniers et douanières.

Cet effectif, a-t-il précisé, a reçu au préalable des séances de formation en matière d'accueil, de contrôle et d'information.

L'administration de la douane a, par ailleurs, mis sur place une cellule d'accueil pour informer les MRE de tout ce qui a trait au domaine douanier, et recevoir leurs doléances en vue de les aider à résoudre les problèmes qui peuvent surgir.

Parmi les autres mesures prises par la douane au niveau de Bab Sebta, M. Cherradi a cité l'ouverture de couloirs réservés aux MRE et l'équipement de ce poste en ordinateurs dernière génération afin de permettre la célérité et la fluidité du passage.

En prélude au lancement de l'opération Marhaba qui prendra fin le 15 septembre prochain, l'ordonnateur de la douane a fait état de plusieurs réunions avec les différents intervenants, notamment la Fondation Mohammed V, en vue de faciliter le passage au niveau de ce poste frontalier "dans la sérénité tout en prenant les précautions de sécurité qui s'imposent".

Il a également évoqué la nouveauté cette année qui consiste en le relèvement du plafonnement des articles cadeaux exempts de droits de douane pour les MRE passant ainsi de 15.000 à 20.000 dh.

Rappelons que l'accueil des MRE en provenance d'Algésiras se fera pour la première fois au Port Tanger-Med ouvert le 17 mai dernier.

L'opération transit 2010 est organisée par une Commission nationale spécialisée, sous la présidence du ministère de l'Intérieur. Elle est composée de 30 instances représentant les ministères, les autorités en charge de la sécurité et les établissements concernés.

Source : MAP

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taïb Fassi Fihri s'est entretenu, lundi à Rabat, avec la représentante spéciale US des communautés musulmanes, Mme Farah Anwar Pandith, actuellement en visite au Maroc.

Ces entretiens ont porté notamment sur les moyens de consolider davantage les liens de coopération et de partenariat entre le Maroc et les Etats-Unis dans tous les domaines.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette entrevue, Mme Pandith a expliqué que son poste, créé en 2009, vise à mettre en oeuvre une vision basée sur le respect des valeurs du monde musulman, une approche prônée par le président américain Barak Obama.

Par ailleurs, la responsable américaine a exprimé sa fierté d'assister, en tant qu'invitée spéciale, au Festival de Fès des musiques sacrées du monde, notant que cette manifestation culturelle chargée de symboliques, est de nature à contribuer au renforcement de la paix dans le monde et à la promotion du dialogue entre les peuples et les civilisations.

Mme Pandith a eu auparavant des entretiens avec M. Ahmed Abbadi, secrétaire général de la Rabita Mohammadia des ouléma du Maroc et M. Ahmed Kostas, Directeur des affaires islamiques au ministère des Habous et des Affaires islamiques.

Source : MAP

Le chef du parti populiste a bâti sa campagne sur une croisade contre l’islam. Il espère doubler la mise. Et le PVV veut s’allier aux libéraux.

Il arrive !" Deux BMW blindées déboulent sur le petit parking de Spijkenisse, dans la banlieue sud de Rotterdam. Les rideaux sont tirés. Les gardes du corps bondissent du second véhicule, puis, du premier, Geert Wilders descend, telle une star de la Croisette, et sourit aux caméras de la télévision. Vêtu d’un imper blanc, aux couleurs du Partij voor de vrijheid (PVV), et d’une cravate vert pomme, l’homme le mieux protégé des Pays-Bas serre quelques mains et signe son premier autographe.

La femme qui a donné l’alerte glousse de satisfaction. C’est la première fois qu’elle voit Geert Wilders. "J’ai voté pour la liste de Pim Fortuyn en 2002", dit cette infirmière de Spijkenisse. "Je voterai cette fois-ci pour Wilders. Un demandeur d’asile est venu chez nous au milieu de la nuit alors que ma fille était seule à la maison... Ma fille est harcelée dans la rue par des Marocains... Elle n’ose pas prendre le métro "

Dans la foulée, un autobus blanc déverse plusieurs dizaines de militants, tous habillés de blanc. Les tracts sont prêts, d’une limpide simplicité: "Meer veiligheid, minder immigratie".

Geert Wilders joue ici sa dernière journée de campagne. Les sondages sont prometteurs. Ils annoncent 18 sièges pour le PVV, deux fois plus que les neuf que compte le parti populiste à la deuxième chambre du Parlement néerlandais. Mais il aurait pu faire plus s’il n’y avait une crise économique, devenue le thème majeur des législatives qui auront lieu ce mercredi aux Pays-Bas.

Selon les sondages, le PVV (qui n’a été créé qu’en 2005) est le quatrième parti de l’échiquier néerlandais, dominé par les libéraux du VVD (environ 37 sièges sur 150), les travaillistes du PVDA (environ 30) et les chrétiens-démocrates du Premier ministre sortant, Jan Peter Balkenende (environ 24).

Le PVV est l’incarnation de la nouvelle droite populiste européenne, qui a rompu avec l’extrême droite fascisante, mais reste fondamentalement xénophobe. Son leader Geert Wilders est un ancien du parti libéral. Il a été nourri aux idées iconoclastes et conservatrices de l’ancien commissaire européen Frits Bolkenstein.

Wilders doit son ascension à la croisade qu’il mène "contre l’islamisation des Pays-Bas" et pourtant, dans cette banlieue de Rotterdam, il n’y a guère que quelques Antillais à s’aventurer.

Pendant une heure top chrono, le leader du PVV va traverser ce samedi le marché et le centre commercial de Spijkenisse, étroitement encadré par six gardes du corps dont l’un porte même un bouclier antiballes.

Wilders est avant tout une star de l’écran et si peu de gens lui posent des questions, beaucoup demandent à être pris en photo avec lui -surtout des femmes.

Certains le harponnent sur des thèmes plus pointus. La retraite à 67 ans ? Wilders est contre, comme les travaillistes, car à 65 ans, date butoir actuelle, chacun mérite de profiter d’une retraite méritée. Sortir de l’euro ? "Pas maintenant", répond le candidat, "mais si cela continue avec les Hongrois, les Espagnols, les Portugais, alors il faudra revenir à un florin fort. Mais nous espérons que cela ne se produira pas."

Le programme du PVV est fait d’idées simples -"10 000 policiers supplémentaires", "rapatrier le pouvoir de Bruxelles vers les Pays-Bas", "fermeture de toutes les écoles musulmanes"- et ratisse large. Wilders en veut particulièrement aux "élites de gauche" et promet, s’il vient au pouvoir, de couper dans tous les budgets qui ont, selon lui, leurs faveurs, comme la coopération au développement, les contributions à l’Union européenne, les "fonctionnaires" ou "l’immigration de masse".

A Spijkenisse, tout le monde ne partage pas les idées du leader populiste. Un homme âgé lâche un "smeerlap" avant de cracher dans le sillage de la délégation, sous les yeux effarés de son épouse. Un autre, du haut de son étal du marché, interpelle directement "Monsieur Wilders" et l’interroge poliment sur la retraite à 65 ans. Le candidat répond avec la même civilité.

"Il y a beaucoup d’instabilité dans l’économie", explique Lucien Vandrunen, ce commerçant de 46 ans, une fois la caravane passée. "Donner le pouvoir à des partis instables, c’est dangereux. Nous avons eu cela aussi avant la guerre."

Si les sondages disent juste, le parti de Geert Wilders est devenu une force influente de la scène politique néerlandaise. Il n’a pas l’expérience du pouvoir. Malgré sa victoire aux municipales du 3 mars à Almere, une ville de 190 000 habitants voisine d’Amsterdam, les autres partis l’ont relégué dans l’opposition en créant une majorité alternative. Cette tactique pourrait se répéter au niveau national, bien que Wilders caresse ouvertement l’espoir de former une coalition avec les libéraux. Le PVV a déjà gagné une manche. Il a imposé le thème de l’immigration dans le débat électoral. Et les électeurs, avertit le candidat, "préfèrent toujours l’original à la copie".

Source : Lalibre.be

Après 21 ans d'existence, Bank Al Amal devient enfin une banque à part ! L'institution a eu finalement l'autorisation de Bank Al Maghrib pour pouvoir collecter des dépôts, ce qu'elle ne pouvait pas faire depuis sa création en 1989. La banque avait, en effet, été créée, dans le but d'accompagner les MRE en leur finançant leurs projets au Maroc. Mais, contrairement aux autres banques commerciales, BAA, tout en octroyant des crédits, ne pouvait collecter des dépôts et devait donc se refinancer auprès d'autres bailleurs de fonds dont des banques. Ce qui la rendait moins compétitive à cause du renchérissement du coût de ses ressources. La banque des MRE a traîné cette malformation depuis sa naissance pour se transformer pratiquement en coquille vide, sous l'effet de l'intensification de la concurrence.

Il a fallu attendre juin 2009 pour qu'une première lueur d'espoir apparaisse : la Banque centrale populaire prenait le contrôle de l'établissement en rachetant 40% du capital et en annonçant qu'elle comptait réellement faire redémarrer la machine. Promesse tenue. Saisie officiellement en février 2010, la Banque centrale a finalement autorisé BAA à procéder à la collecte de dépôts mais uniquement auprès de la clientèle des MRE. La décision prise à la mi-avril vient, en effet, d'être publiée au Bulletin officiel du 27 mai. Mieux vaut tard que jamais.

Source : La Vie eco 


Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, souhaite élargir aux universités un diplôme destiné à former les futurs imams et dispensé à l'Institut catholique de Paris depuis 2008. Un projet qui divise.

A l’institut Catholique de Paris (ICP), la formation "Religion, laicité, interculturalité" a la cote. Le diplôme qui permet aux futurs cadres cultuels musulmans de se former à la culture et au droit français a trouvé ses adeptes. En deux ans, des centaines de candidatures ont afflué, contre une vingtaine en 2008, vers cet établissement dont le statut privé lui permet de délivrer un enseignement qui n’interfère pas avec la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat.

Fort de ce succès, Eric Besson a annoncé le 15 mai dernier son intention d’étendre cette formation à deux universités publiques dont on connaîtra les noms courant juillet. Une décision inédite en France mais dont la perspective divise déjà les facultés sur le respect du principe de la laïcité.

Une formation profane et non religieuse

Il y a trois ans, la Mosquée de Paris plaidait déjà aux portes de Paris-IV Sorbonne et de Paris-VIII pour les convaincre de dispenser cette formation. Les deux universités lui opposèrent un refus catégorique. Raison invoquée : l’Etat ne s’immisce pas dans les affaires religieuses. Une décision soutenue par certains enseignants de la Sorbonne comme ce professeur, qui souhaite rester anonyme en raison de la nature "sensible" du sujet, et qui prône une stricte neutralité des pouvoirs publics dans la gestion des cultes. "Les imams symbolisent la croyance, la foi, l’université enseigne le doute et la connaissance. C’est incompatible", déclare-t-il. C’est pourquoi, il coupe court au débat en proposant de faire venir les professeurs à la Mosquée de Paris.

Une position que comprend mal Djelloul Seddiki, directeur de l’Institut de formation de la Mosquée de Paris, en charge de la formation religieuse des futurs imams. "Nous ne demandons pas aux universités de dispenser des cours de religion, mais de donner des cours de philosophie, d’histoire, de sociologie", explique-t-il. Pour lui comme pour Bruno Sire, président de l’université de Sciences sociales à Toulouse, la distinction est claire : l’université s’occupe de la formation culturelle (histoire, droit…), la Mosquée de Paris de l’enseignement théologique. "La vocation de l’université n’est pas dogmatique. Nous sommes là pour apporter des connaissances et des compétences, c’est tout", note le président de la faculté. L’Institut Catholique de Paris tient par ailleurs à rappeler que ce cursus est ouvert à tous les étudiants, les cours sont dispensés par des professeurs agréés et non par des religieux.

Un diplôme rassurant pour les autorités publiques

Cette formation devrait permettre de réduire l’importation d’imams autoproclamés des pays musulmans qui parlent mal le français et dont les prêches peuvent se révéler violents. C’est du moins l’avis de Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) qui souligne l’enjeu politique du diplôme : "La formation des imams échappe au contrôle de l’Etat. Il faut que les futurs guides spirituels soient bien intégrés, rassurent les autorités et délivrent un message de paix car l’islam de France cherche encore sa voie. Pourvu qu’il soit toujours apaisé et modéré à l’image des milliers de citoyens français musulmans."

Source : France 24

Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a défendu aujourd'hui à Montréal sa politique d'intégration et estimé qu'elle était souvent "caricaturée", en premier lieu en France.

M. Besson a rencontré la presse en marge du Forum économique des Amériques, réunissant des dizaines de ministres, dirigeants de banques centrales et grands capitaines de l'industrie.

Interpellé sur l'image de la France que renvoient les troubles qui secouent les banlieues françaises, en raison, selon certains, du mal-être des immigrés, le ministre a estimé que "la vision française de l'immigration est en permanence caricaturée".

"Elle est caricaturée parce qu'elle l'est en France même", a-t-il poursuivi, avant d'affirmer qu'un pays "qui accueille bon an mal an près de 200.000 étrangers au titre de long séjour, deux millions au titre de court séjour, qui accorde sa nationalité à 100.000 étrangers et qui accueille plus de 50.000 étudiants" étrangers, ne saurait être présenté comme un "pays fermé".

En outre, la France est devenue "le premier pays européen en matière d'asile, d'accueil de réfugiés politiques", a-t-il ajouté.
"Nous voulons une migration maîtrisée, régulée et ce n'est plus la politique française, c'est la politique européenne", a encore dit M. Besson, pour qui demander "une régularisation massive, sans conditions, sans critères, d'étrangers en situation irrégulière, c'est de la démagogie".

Interrogé sur l'apparente situation de concurrence face au Québec, qui, confronté à un vieillissement rapide de sa population, cherche à attirer les travailleurs les mieux formés, le ministre a dit ne pas nourrir de craintes.

"J'imagine mal la France se plaindre que le Québec soit une terre d'attraction et de rayonnement. C'est un îlot qui nous crée tellement de bonheur, le renforcer ne nous portera pas préjudice".

M. Besson et son homologue québécoise Yolande James, ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, sont intervenus lundi matin lors d'un forum sur les rapports entre la croissance et les migrations.

Ils devaient lancer lundi après-midi la première réunion d'un groupe de travail franco-québécois sur les flux migratoires et l'intégration des migrants.

Source : Le Figaro/AFP

Le Marocain Mustapha Lakhsem a remporté haut la main son ultime combat professionnel, après avoir damé le pion au champion russe, Alexey Rybkin, samedi en nocturne à la salle 11 janvier de Fès lors d'un gala de full-contact organisé dans le cadre du championnat du monde (88 kg).

Lakhsem, qui a réussi dans un temps record à saper les bases de son adversaire Alexey Rybkin (23 ans) et remporter le combat (aux points), a été vivement applaudi et soutenu par un public nombreux venu de différentes régions du Royaume pour assister à ce show sportif organisé sous l'égide de la Fédération royale marocaine de full, semi et light contact, kick et thaï boxing, forms et savate.

Lakhsem, qui a disputé 70 combats professionnels dont 12 championnats du monde en full-contact et kick-boxing, a souligné dans une déclaration à la presse qu'il est "très heureux de cette nouvelle et ultime distinction".

Mustapha Lakhsem a émis l'espoir de créer au Maroc une académie de full-contact et de kick et thaï boxing et ce, en vue de mettre son expérience et ses compétences au service des jeunes champions.

Mustapha Lakhsem est champion du monde professionnel full contact (WAKO pro) en 2002, champion du monde pro de full contact (WKN) en 2003 et champion d'Afrique de savate (2001). Il est également quadruple champion du monde de Kick-Boxing (1990-94), triple champion d'Europe de full-contact (1990-92) et quadruple champion d'Allemagne en kick-boxing et full contact.

Source : MAP

Bertrand Delanoë souhaitait doter la capitale d’un lieu de découverte et de réflexion sur « les » cultures musulmanes, qu’elles soient arabe, subsaharienne ou asiatique.

Tout comme la préfecture de Paris, il désire par ailleurs « apporter une réponse adaptée à l’indignité des conditions d’accueil des croyants dans le XVIIIe arrondissement et aux troubles à l’ordre public qu’occasionne la prière dans la rue », comme le résume l’exposé des motifs de la délibération que vient de voter le conseil de Paris.

Deux objectifs donc qui devraient trouver une solution simultanée avec le futur centre culturel musulman. Faute d’un terrain suffisamment grand, le choix a été fait en 2006 d’un double bâtiment : l’un situé rue Stephenson, l’autre rue Polonceau, à la place de l’actuelle mosquée El Fath, à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre dans ce quartier de forte présence musulmane qu’est la Goutte d’Or.

Depuis 2006, l'ICM organise déjà plusieurs manifestations

Chacun de ces deux bâtiments – plus de 1 200 m2 au total – comprendra un grand espace culturel dédié aux expositions, conférences et ateliers et une salle de prière. Confiée à l’architecte Yves Lion, la construction des bâtiments coûtera 22 millions d’euros à la mairie de Paris, dont 6 millions, correspondant à la partie cultuelle, devront lui être remboursés par l’association musulmane locale.

Depuis 2006, une « préfiguration » de cet espace culturel a vu le jour dans une ancienne école maternelle située non loin de là.

Sous le nom d’Institut des cultures musulmanes (ICM), elle organise diverses manifestations comme les Veillées du Ramadan ou, en ce moment, le festival « Barbès l’Africaine ».

«Un endroit où parler de l’islam sans polémique»

Pour « plus de souplesse » – notamment lui permettre de lever des fonds – et pour lui donner un visage, le maire de Paris a souhaité transformer ce service de la direction des affaires culturelles de la ville en une association loi de 1901. La présidence en a été confiée à Hakim El Karoui, 39 ans, cofondateur avec Rachida Dati du Club XXIe siècle, destiné à promouvoir la diversité. Au passage, l’ICM devient « Institut des cultures d’islam » (ICI) ces initiales permettant d’insister sur l’ancrage français de ces dernières.

C’est ce changement de statut ainsi qu’une subvention de fonctionnement de 650 000 € (auxquels s’ajoutent 46 000€ de subvention d’équipement) qu’a adoptés le conseil de Paris.

« L’idée du maire est de créer un endroit où parler de l’islam sans polémique, fait valoir Hakim El Karoui. Il s’adresse donc à la fois aux musulmans, qui connaissent mal leur culture, et au grand public pour qu’il connaisse mieux sa composante musulmane ».
«Décloisonner les pratiques»

Côté cultuel, une Association des musulmans de l’ouverture (AMO) a été créée en juillet 2009 pour porter le projet de mosquée. Une convention est en préparation entre l’ICI et l’AMO, précisant leurs obligations réciproques, comme par exemple la possibilité pour la deuxième de louer les espaces de la première pour s’agrandir lors de la prière du vendredi, ou à l’inverse l’obligation pour elle d’ouvrir sa salle de prière aux visiteurs occasionnels.

« Les confréries soufis, qui souhaitent promouvoir une vision plus spirituelle de l’islam, sont très intéressées par le projet depuis le début, rapporte la directrice de l’ICI, Véronique Rieffel. Pour l’association El Fath, l’urgence est surtout de trouver un nouveau lieu de culte et la cohabitation était au départ plutôt vécue comme un passage obligé. Mais cela évolue, nous le constatons déjà ».
Cette cohabitation, qui fait à ses yeux « tout l’intérêt du projet », justifie notamment la décision de la mairie de Paris de ne pas attribuer un site à chacune des deux structures pour « décloisonner les pratiques ». Quant au président de l’AMO, Moussa Niambélé, il se dit lui aussi convaincu qu’un « musulman peut aller voir une exposition sur le rayonnement de l’islam dans le monde sans renier sa foi. » La première inauguration – celle du bâtiment de la rue Stephenson – est prévue pour 2013, juste avant la fin du second mandat de Bertrand Delanoë.

Source : Atlasinfo

Sa vidéo de campagne montre des avions atterrissant les uns derrière les autres: "les vannes sont grandes ouvertes", commente à propos de l'immigration le député néerlandais Geert Wilders, sur fond de musique anxiogène.

"Nous sommes confrontés chaque jour à l'immigration de masse: foulards, burqas, minarets, criminalité... cela n'arrête jamais", se lamente le chef de file du Parti pour la liberté (PVV).

Présent depuis 2006 à la chambre basse du Parlement où il détient neuf sièges sur 150, le PVV devrait voir son nombre de députés doubler, selon les sondages, lors des élections législatives anticipées mercredi, et pourrait entrer dans un gouvernement de coalition.

"Wilders a une grande influence sur ces élections", souligne le politologue Martin Rosema, de l'université de Twente.

Ses prises de position sur la tolérance multi-culturelle, longtemps sujet de fierté aux Pays-Bas, ont "contraint les autres partis à adopter une position plus stricte sur l'insécurité et l'immigration", explique-t-il.

Le PVV, qui se dit "en croisade contre l'islamisation des Pays-Bas", était arrivé en tête aux élections municipales du 3 mars à Almere, ville de 190.000 habitants voisine d'Amsterdam, et deuxième à La Haye, les deux seules villes où il s'était présenté.

Mais le parti de M. Wilders s'est finalement retrouvé dans l'opposition dans les deux villes. Les autres partis se sont ligués pour former des coalitions sans lui, une situation qui, selon les analystes, pourrait se reproduire à l'échelon national.

Geert Wilders, 46 ans, affirme que 40% des prestations sociales du pays sont versées à des immigrants non-occidentaux et que les Marocains d'origine commettent cinq fois plus de crimes et de délits que les Néerlandais de souche.

"Ce dont les Pays-Bas ont besoin, c'est de mettre un terme à l'immigration en provenance des pays musulmans", répète le député qui souhaite un impôt sur les foulards.

Vingt pour cent des 16,5 millions d'habitants des Pays-Bas sont d'origine étrangère. "Il y a un nombre important d'électeurs pour lesquels l'immigration est la question la plus importante", estime Philip Praag, professeur de sciences politiques à l'université d'Amsterdam.

"Ils croient que les gens d'origine turque ou marocaine et de religion musulmane font du tort à la société. Ils les considèrent comme une menace", poursuit-il.

Geert Wilders, qui doit être jugé à l'automne pour incitation à la haine raciale et discrimination envers les musulmans, fait campagne pour l'interdiction du foulard dans les services publics et l'arrêt de la construction des mosquées.

Donné premier ou deuxième dans les sondages il y a quelques mois, le PVV a chuté à la quatrième place, victime indirecte de la crise économique qui est désormais au coeur des préoccupations de ses compatriotes.

Geert Wilders continue pourtant de défendre ses thèmes favoris. Dans un récent débat télévisé, il a été applaudi à tout rompre en affirmant qu'une diminution de l'immigration permettrait d'éviter une réduction des prestations sociales, de réduire le déficit public et la criminalité.

Seul membre de son parti, qu'il contrô le entièrement, le député à la chevelure blonde décolorée a été durant la campagne publiquement critiqué par un des députés qui a dénoncé sa manière "anti-démocratique" de gérer le parti.

Source : Atlasinfo/AFP


"Le grand voyage d'Ibn Batouta: de Tanger à la Mecque" (Journey to Mecca, In the Footsteps of Ibn Batouta), a été projeté vendredi soir lors d'une grandiose réception présidée par l'ambassadeur du Maroc au Royaume-Uni, Chrifa Lalla Joumala Alaoui.

La réception, à laquelle ont pris part plusieurs ambassadeurs de pays frères et amis, dont l'ambassadeur d'Arabie saoudite le Prince Mohamed Ben Nawaf, et des personnalités de marque du monde politique et artistique, s'inscrit dans le cadre de la 12ème édition du festival des cultures du monde, Mosaïques, qui se tient du 3 au 12 juin dans la capitale britannique avec la participation distinguée du Maroc.

Au début de cette réception, les producteurs de ce grand film, dont M. Taran Davies, Président du groupe Cosmic Picture, ont souligné la place de choix qu'occupe le Maroc non seulement en tant que terre de rencontres et de cohabitation, mais également en tant que destination privilégiée où de grandes oeuvres du cinéma mondial ont été tournées.

Le film raconte le périple épique, entrepris en l'an 1325, par le célèbre voyageur marocain Ibn Batouta aux lieux saints de l'Islam, une aventure qui allait durer 29 ans, durant laquelle le voyageur a traversé l'Afrique de l'Ouest, l'Espagne, l'Inde, la Chine et les Maldives, parcourant plus de 120.000 kilomètres, soit trois fois plus que Marco Polo.

Tourné en grande partie au Maroc ainsi qu'en Arabie Saoudite, le film, présenté en anglais, en français, en arabe et en berbère, est une véritable oeuvre documentaire et dramatique, qui raconte l'histoire extraordinaire du voyageur marocain et retrace son premier pèlerinage entre 1325 et 1326 de Tanger à la Mecque.

Dressant un portrait inoubliable de la civilisation Islamique du 14ème siècle, l'aventure périlleuse d'Ibn Batouta s'achève avec son premier Hajj.

A l'issue du périple, le film dévoile des images détaillées du Hajj qui attire chaque année plus de trois millions de fidèles des quatre coins de la planète à La Mecque, où s'observent des rituels vieux de plus de 1400 ans.

L'équipe du Grand voyage d'Ibn Batouta est la première à avoir pu filmer le Hajj en hélicoptère à une hauteur de 60 mètres et la première à avoir été admise dans l'enceinte même du sanctuaire le plus sacré de l'Islam - La Grande Mosquée de la Mecque.

Réalisé par Bruce Neibaur et produit par Taran Davies, Dominic Cunningham-Reid et Jonathan Barker, le film met en vedette feu Chemsdine Zinoun, qui a joué le rôle d'Ibn Batouta, Hassam Ghancy, Nadim Sawalha et Nabil Elouahabi.

Feu Chemsdine Zinoun, qui a brillé dans ce film, a eu droit à un hommage posthume des producteurs, qui ont salué le talent d'un acteur, qui était voué à un avenir brillant dans le cinéma mondial, a confié à la MAP Dominic Cunningham-Reid.

Ce dernier a expliqué le choix porté sur le Maroc pour le tournage de l'épopée d'Ibn Batouta par les paysages féeriques du Royaume, devenu une destination du cinéma mondial.

Il a relevé que l'équipe du tournage du film a trouvé au Maroc toutes les infrastructures nécessaires pour la réussite de leur mission.

"Les Marocains ont su développer un savoir-faire extraordinaire dans le domaine du cinéma", a-t-il dit.

Revenant sur le thème du film, Cunningham-Reid a souligné que le film est porteur d'un message de dialogue entre les différentes cultures et civilisation, un dialogue qui s'est imposé comme une nécessité, en particulier après les événements du 11 septembre 2001.

L'Islam est une religion de paix et de cohabitation, a-t-il dit, notant que l'expérience d'Ibn Batouta renseigne sur ce caractère de dialogue propre à la religion musulmane.

Les producteurs s'accordent qu'il est de leur devoir de raconter l'histoire d'Ibn Batouta qui demeure méconnue dans l'Ouest, d'expliquer ce qu'est le Hajj afin de créer un pont entre les mondes Musulmans et Occidentaux et de faciliter une meilleure compréhension du Hajj et sa vocation première : la paix.

Source : MAP

L'Office national des aéroports (ONDA) a mis en place un important dispositif d'accueil et d'assistance des Marocains résidant à l'étranger (MRE), dans le cadre de l'opération Marhaba 2010.

Dans un communiqué, parvenu vendredi à la MAP, l'ONDA indique avoir pris une série de mesures dans l'ensemble des aéroports concernés par les arrivées des MRE pour assurer un bon déroulement de l'opération Marhaba 2010.

L'ONDA a ainsi renforcé le personnel chargé de l'accueil au niveau des aéroports facilement reconnaissable par le port des brassards "Assistance", dédié des comptoirs pour le contrôle des passeports et renforcé le dispositif de la surveillance des réceptions des bagages

L'ONDA a également multiplié le personnel et les moyens de l'antenne médicale, augmenté le nombre de chaises roulantes pour les passagers à mobilité réduite, renforcé les moyens de communication par la diffusion systématique des informations en plusieurs langues des vols à l'arrivée, et imposé l'affichage des tarifs des coûts des moyens de transport assurant la liaison entre l'aéroport et la ville.

Un guichet est implanté dans tous les aéroports pour traiter les réclamations dans les plus brefs délais, ajoute-t-on de même source.

Cette campagne se distinguera par l'habituelle célébration de la Journée nationale des MRE, le 10 août, au niveau de l'ensemble des aéroports du Royaume.

Source : MAP

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