samedi 3 août 2024 23:18

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

L’association Adib Biladi basée en Espagne organise, en collaboration avec ABCD (l’association Berkane pour la coopération et le développement) et Mediterrania (Espagne), la première journée sur la diplomatie parallèle sous le titre  « quel rôle pour les marocains résidant à l’étranger dans la diplomatie parallèle avec les pays d’accueil ? Le cas de l’Espagne ».

La table ronde est prévue le mardi 16 octobre à 17 heures, au Club de la presse à Rabat.

Parmi les participants à cette activité, la Fédéracion Entre Orillas de los Marroquies en Cataluna (FEOMAC), la Federacion d’Entitats Democratiques d’Origen del Marroc a Catalunya (FEDMAC), la Federacion d’Entidades Culturales de Origen del Marroc (FECCOM) et la Coordinadora d’Entitats del Camp de Tarragona (CECT).

Un total de 927.890 de personnes ont quitté l'Espagne depuis janvier 2011 à la recherche d'emplois ou d'opportunités d'affaires à cause de la crise économique, selon des chiffres de l'Institut national de la statistique (INE), publiés lundi.

Sur ce total, 117.523 sont des Espagnols et 810.367 sont des étrangers de différentes nationalités, précise la même source dans un communiqué.

Entre janvier et septembre de l'année en cours, 420.150 personnes ont émigré à l'étranger, contre 382.611 personnes lors de la même période de 2011, soit une hausse de 9,8 pc. Sur ce total, 54.912 sont Espagnols et 365.238 sont des étrangers.

La Catalogne (Nord-est de l'Espagne) est la première région autonome d'où partent le plus grand nombre d'Espagnols à l'étranger, suivie de Madrid, souligne l'INE.

Le Royaume-Uni, la France, les Etats-Unis, l'Allemagne, la Suisse et l'Equateur sont les principales destinations des Espagnols qui émigrent à cause de la crise économique qui frappe le pays depuis 2008.

Les chiffres publiés par l'INE démontrent que l'Espagne est en train de redevenir un pays émetteur de migrants comme elle l'était durant les années 1960 et 1970 et ce, en raison de la récession économique.

Plongée depuis 2008 dans une sévère crise économique dont elle n'arrive pas encore à s'en sortir, l'Espagne souffre d'un taux de chômage de près de 25 pc de la population active, le plus haut des pays de l'Union européenne (UE).

15/10/2012

Source : MAP

 

Sur les 214 millions de migrants disséminés à travers la planète, la moitié se considèrent chrétiens selon une étonnante enquête américaine…Suite

Un programme de rapatriement volontaire concernant plus de 1000 migrants en provenance d'Afrique subsaharienne et actuellement bloqués au Maroc, vient d'être entamé mardi 2 octobre 2012. Une opération salutaire bien qu'organisée par l'OIM...Suite

Le traité d’extradition des détenus belges de nationalité marocaine vers leur pays d’origine semble fonctionner à plein. Ainsi, après l'acceptation de six dossiers d'extradition sur les 10 qui lui ont été transmis, dans ce cadre par Bruxelles, en mai dernier, le gouvernement marocain vient d’approuver le transfert de 17 détenus de nationalité marocaine qui se trouvent actuellement en prison en Belgique…Suite

L'actrice maroco-française, Sanaa Alaoui a été choisie pour présider le jury de la 10ème édition de Festival international du cinéma euro-arabe "Amal", qui s’ouvre dimache à Saint Jaque (nord-ouest de l’Espagne)…Suite

Des graffitis racistes ont été découverts vendredi sur la résidence du consul général du Maroc à Bastia, dans le nord de l'île française de Corse, a-t-on appris de source policière.

"Arabi Fora" (Arabes dehors en langue corse) et "FLNC" (le sigle d'un mouvement indépendantiste corse) ont été tracés à la peinture sur les murs et le portail de la villa située dans un lotissement de la commune de Biguglia, au sud de Bastia.

Le consul est en congé depuis une dizaine de jours.

La mairie de Biguglia a indiqué que des graffitis identiques avaient été tracés sur les murs de la salle des fêtes de la ville il y a une dizaine de jours.

Condamnant "avec la plus grande fermeté cet acte inqualifiable et lâche", les préfets de Corse et de Haute-Corse ont exprimé, dans un communiqué, leur "total soutien" au consul général du Maroc et à la communauté marocaine, la plus importante de l'île parmi la population immigrée.

12 oct 2012

Source : AFP

Les autorités marocaines ont éloigné 30 immigrés clandestins, originaires d'Afrique subsaharienne, vers la frontière avec l'Algérie à l'est du royaume, a indiqué vendredi l'Association marocaine des droits humains (AMDH).

"L'opération d'éloignement s'est déroulée dans la nuit (de mercredi à jeudi) de manière abusive. La plupart de ces éloignés sont des rescapés du naufrage de leur barque" mardi près de Ceuta, une enclave espagnole dans le nord du Maroc, selon l'AMDH.

"Les autorités marocaines avaient transporté les rescapés à l'hôpital, puis à la gendarmerie, mais elles les ont éloignés à la frontière avec l'Algérie où ils ont été abandonnés", poursuit l'ONG marocaine dans son communiqué.

Les 30 migrants, parmi lesquels six femmes et un nourrisson de 13 mois, "ont été abandonnés dans un lieu isolé et dangereux près de Nador (nord-est), ce qui les a obligé à marcher pendant près de 20 km à pied", a-t-on ajouté.

Dans son communiqué, l'AMDH a également appelé Rabat à "cesser de jouer le gendarme de l'Europe dans la région, en violation du discours officiel et des droits de l'Homme", réclamant "une enquête urgente sur les violations des droits des immigrés illégaux".

Le Maroc est en première ligne sur la question des migrants subsahariens qui tentent de gagner l'Europe. Selon des associations de défense des droits de l'Homme, entre 20.000 et 25.000 clandestins d'origine subsaharienne se trouvent actuellement dans le royaume.

12 oct 2012

Source : AFP

Le dimanche 14 octobre 2012, étaient organisées les élections communales et provinciales en Belgique. Dans les 589 communes, près de 130 élu(e)s d’origine marocaine (dont 95 à Bruxelles) vont siéger sur les bancs des différents Conseils communaux.

Le parti nationaliste flamand, N-VA, a fait un raz-de-marée et a littéralement éclipsé les autres résultats en s’emparant de la première ville de Flandre, Anvers. D’où il a délogé les socialistes au pouvoir dans cette ville portuaire depuis 60 ans.

Globalement, le Parti socialiste a conservé sa suprématie à Bruxelles et en Wallonie. C’est aussi le parti qui abrite la majorité écrasante des élus(e)s d’origine marocaine, dont 15 siégeront à Bruxelles Ville et autant à Molenbeek-Saint-Jean, les deux communes qui abritent le plus grand nombre d’élus(e)s d’origine marocaine. Charleroi est la première ville qui en compte le plus grand nombre en Wallonie, juste devant Liège. Le nombre élus(e)s d’origine marocaine en Flandre est trop faible par rapport au sud du pays, tout comme en Communauté germanophone.

C’est à Bruxelles où des échevins (adjoints au maire) vont émerger, notamment dans les communes de Bruxelles-Ville, Evere, Molenbeek-Saint-Jean, Saint-Josse-Ten-Noode, Anderlecht, Forest, mais aussi en Wallonie à Charleroi et probablement à Liège. Pour en savoir plus, il faudrait attendre les résultats des négociations en cours et des alliances qui en résulteront. Par contre, les chances d’avoir un bourgmestre (maire) d’origine marocaine sont trop maigres, voire nulles.

Source : CCME

S'il n'y avait qu'un mot à retenir de l'étude de l'Insee intitulée "Immigrés et descendants d'immigrés en France" et publiée mercredi 10 octobre, ce serait "diversité". C'est en tout cas l'analyse qu'en fait Fabrice Lenglart, directeur des statistiques démographiques et sociales à l'Insee. Diversité des origines bien sûr, mais diversité aussi des caractéristiques sociales et donc des parcours des immigrés et des enfants d'immigrés en France.

L'étude souligne toutefois certaines grandes tendances. Ainsi, explique M. Lenglart : "La situation des descendants d'immigrés est meilleure que celle des immigrés. Preuve que l'ascenseur social fonctionne, même s'il faut nuancer. En particulier, les descendants d'immigrés venus d'Afrique rencontrent des difficultés particulières dans l'accès à l'emploi, qui ne s'expliquent pas uniquement par des facteurs sociaux (moindre réussite scolaire, parents de milieu plus modeste)." Il ajoute, toujours pour relativiser la portée de ce constat, que "la situation des descendants d'immigrés reste moins bonne que celle des personnes dont les deux parents sont nés en France".

Une scolarité plus difficile que les enfants nés en France de parents Français

Pour analyser le parcours scolaire des enfants d'immigrés, les chercheurs de l'Insee (deux sociologues et un démographe) ont étudié le parcours de personnes âgées de 20 à 35 ans en 2008, d'origine immigrée ou pas, qui ont effectué une partie de leur scolarité en France. Ils se sont attachés à deux indicateurs, l'absence de diplôme au-delà du brevet et l'obtention du baccalauréat.

Il apparaît d'abord que cette réussite varie selon le pays de naissance des parents. Toutefois, notent les chercheurs, les caractéristiques socio-démographiques et familiales viennent estomper ces différences.

Premier fait saillant mis en avant dans l'étude : les enfants d'immigrés sont plus souvent sans diplôme que les enfants nés de parents français. Ainsi, détaille l'étude, 18 % de ces derniers sont au plus titulaires du brevet des collèges, contre 11 % pour les autres. Dans le détail, cet état de fait concerne 32 % des enfants d'immigrés turcs (le pourcentage le plus élevé), alors qu'il est deux à trois fois plus faible pour les enfants d'immigrés européens et d'Asie du Sud-Est. En outre, observent les chercheurs, il existe des disparités de réussites scolaires en faveur des femmes chez les enfants d'immigrés.

Des résultats que l'institut statistique pondère fortement avec de nombreux facteurs "susceptibles de peser sur les destinées scolaires", comme l'âge d'arrivée en France (pour les enfants d'immigrés qui n'y sont pas nés), le capital scolaire des parents ou encore la taille et la structure de la famille (importance de la fratrie, incidence d'une structure monoparentale).

Si ces facteurs "réduisent fortement les effets liés à l'origine géographique", il ne les éliminent pas complètement. Ainsi, à caractéristiques sociales et familiales semblables, les enfants d'immigrés turcs et algériens restent plus souvent non diplômés.

Les résultats de l'étude indiquent ensuite, encore une fois, que l'origine migratoire influe sur la probabilité d'obtenir le baccalauréat. Ainsi la part des bacheliers peut atteindre 80 % lorsque les jeunes ont des parents en provenance des pays de l'Union européenne, à l'exception de l'Espagne, de l'Italie et du Portugal. Par ailleurs, alors que les fils et filles de l'immigration du Sud-Est asiatique sont en situation de sur-réussite, les enfants de l'immigration turques sont eux en sous-réussite.

Des différences qui diminuent avec la prise en compte des caractéristiques socio-démographiques. Au final, écrivent les chercheurs, "ces résultats montrent que l'accès au baccalauréat dans le système éducatif français reste étroitement dépendant des héritages sociaux et scolaires et que les différences de réussite scolaire entre les origines migratoires sont le plus souvent consubstantielles aux caractéristiques sociales et familiales auxquelles les origines en question sont associées".

Un accès plus difficile sur le marché de l'emploi

Nul ne l'ignore : les personnes "issues de la diversité" ont un accès plus incertain au marché du travail. Selon sa place sur l'échiquier politique, cette difficulté est soit une cause, soit une conséquence du manque d'intégration des populations immigrées et de leurs descendants.

Mais ce constat, pour exact qu'il soit, masque de profondes disparités entre, d'une part, les immigrés et leurs descendants ; et d'autre part entre les origines géographiques des immigrés, rapporte l'étude de l'Insee, en se fondant sur les chiffres du chômage de l'année 2009.

Globalement, le taux de chômage s'élevait à 16 % pour les immigrés, alors qu'il n'était que de 9 % pour les non-immigrés, pour 2009, année de référence de l'étude. Mais, si l'on ne considère que les immigrés venus de pays de l'Union européenne et leurs descendants, le taux de chômage chute à, respectivement, 8 % et 9 %.

Hors Union européenne, le taux de chômage des immigrés varie fortement en fonction du pays d'origine, de 18 % pour les immigrés venus d'Afrique (hors Maghreb) à 26 % pour ceux venus de Turquie. Pour leurs enfants, le schéma est un peu différent : le taux de chômage culmine pour les descendants d'immigrés d'Afrique, Maghreb inclus.

Sans surprise, ce sont les plus jeunes qui pâtissent le plus du chômage, et les hommes davantage que les femmes. Entre 15 et 24 ans, 44 % des hommes et 34 % des femmes descendants d'immigrés hors UE sont au chômage, contre 19 % et 22 % pour les populations non-immigrées.

Des conditions d'activités fluctuantes pour les signataires du Contrat d'accueil et d'intégration

Les équipes de l'Insee ont par ailleurs esquissé un premier bilan du Contrat d'accueil et d'intégration (CAI), un dispositif généralisé en 2007 et qui organise les engagements réciproques d'un immigré arrivé légalement en France avec l'état. Ceux-ci prennent plusieurs formes, de l'instruction civique à l'apprentissage du français, et sont censés favoriser l'intégration et l'accès au monde du travail. Plusieurs phénomènes sont mis en exergue par les chercheurs Florent Domergue et Virginie Jourdan.

D'abord, notent-ils, l'arrivée en France est marquée par un chômage important, mais celui-ci a tendance à se résorber avec le temps. Ainsi quand on compare leur taux de chômage avant qu'ils n'aient migré et celui du moment où ils arrivent, celui-ci augmente, passant de 8 à 33 % la première année, avant de diminuer.

Par ailleurs, si les hommes se portent très vite sur le marché du travail, c'est plus long pour les femmes qui sont, pour partie, d'abord femmes au foyer à leur arrivée. Alors qu'elles apparaissent plus diplômées que les hommes, elles ont plus de mal à trouver un emploi. 

Toutefois, plus que les diplômes, il apparaît que les facteurs déterminants dans l'accès à l'emploi sont l'ancienneté de présence sur le sol français et, ce qui est lié, la connaissance de la langue.

12.10.2012, Jonathan Parienté et Simon Piel

Source : Le Monde.fr

L'usage de l'écrit permet "d'utiliser la matière première du quotidien pour réinventer la réalité et le vivre-ensemble", a affirmé l'écrivain et poète marocain Taha Adnan.

Ecrire, c'est jouer l'historien du présent "pour évoquer le quotidien, entrer en contact avec son ressenti, transformer les contours de la réalité, et réinventer son propre monde en intégrant les dimensions poétiques et romanesques", a déclaré à la MAP, M. Adnan, en marge d'une rencontre croisée avec le poète et écrivain belge Serge Delaize, organisée vendredi soir à Bruxelles par l'association "le Plaisir du Texte" dans le cadre du festival Daba Maroc et dans le cadre de "la Fureur de Lire".

Le poète concède qu'il est important pour lui de rester ancré dans le concret, mais tout en ouvrant les portes de l'évasion. "Ecrire est un besoin vital pour se libérer et exprimer l'univers de ses sensations et de ses émotions, en réinventant la réalité et en stimulant l'imaginaire", insiste-t-il.

Ce rendez-vous croisé, qui s'inscrit dans le cadre des rencontres "Diasporiques" entre écrivains belgo-belges et belgo-marocains, a laissé la place aux paroles et aux mots avec la lecture d'extraits de recueils des Âœuvres des deux écrivains et poètes qui ont livré leur vision du monde et croisé leur univers poétique et romantique tout en partageant leur expériences et leurs parcours.

Parmi ses thèmes de prédilection, l'exil et l'amour, auxquels il s'accroche pour s'évader et explorer le rêve à travers le réel, Taha Adnan se dit "partisan d'une conception" comme de la patrie d'ailleurs, allégée des dimensions symboliques dominantes et de ses surcharges affectives lourdes.

Taha Adnan, qui est l'auteur de "Transparences" et de "Je hais l'amour", a reçu le 2ème prix du Fujairah International Monodrama pour son texte de théâtre "Bye Bye Gillo". "Marokkaans alsjeblieft", des extraits de son premier roman, viennent de paraître en septembre 2012 dans un Bookleg aux éditions bruxelloises /Maelstrom.

13.10.2012

Source : MAP

Le Maroc a été choisi comme invité d'honneur du prochain salon international du livre d'Alexandrie, qui se tiendra du 26 mars au 9 avril 2013. Selon la Bibliothèque d'Alexandrie (BA), le choix a été porté sur le Maroc pour être l'invité de cette 9ème édition…Suite

En montrant des corps endormiS dans les rues de Paris et des pages écrites par de jeunes réfugiés afghans, le photographe Mathieu Pernot met en forme un récit d'exil. e polémique. Bouchra Ijork s’explique…Suite

Ses déclarations sur les ondes de Radio Plus au sujet des Marocaines résidant dans les pays du Golfe ont suscité une vraie polémique.Elle s’explique…Suite

De nombreux Marocains sans papier ont été reconduits aux frontières. Selon la Cimade, une association de solidarité active avec les migrants, les réfugiés et les demandeurs d'asile, leur nombre s'estimerait à 1.356 personnes au 30 septembre dernier, soit une augmentation de 10% par rapport à la même période l'année précédente. Un chiffre qui devrait doubler d'ici la fin de l'année...Suite

Nul n'est sans ignorer l'importance pour le Maroc de maintenir un lien fort avec sa diaspora à l'étranger. Pour les compétences dont elle est porteuse, pour les devises qu'elle lui envoie et parce qu'elle fait voyager son image à travers le monde. Or, avec cette sortie qui vise l'ancienne garde des Sceaux de la République française, est donné un aperçu du casse-tête chinois dans lequel l'Etat peut se retrouver face à des Marocains qui, forts de la citoyenneté d'un autre pays, jouissent de ce droit essentiel de vivre selon leurs convictions, tendances ou croyances que lui ne…Suite

Le Maroc approuve le transfert de 17 détenus de nationalité marocaine qui se trouvent actuellement en prison en Belgique. Ils sont obligés de purger leur peine dans leur pays d'origine, écrit vendredi Het Laatste Nieuws.

Ces détenus ont été condamnés pour des faits graves comme trafic de stupéfiants, fabrication de stupéfiants, menaces, formation d'une bande organisée, vol (avec ou sans violence), port d'arme illicite et séjour illégal en Belgique.

Ils devraient être conduits au Maroc d'ici quelques semaines dans un avion militaire.

Ce transfert fait suite à un accord conclu entre la ministre de la Justice Annemie Turtelboom (Open Vld) et le gouvernement marocain, qui a déjà conduit au transfert de cinq autres détenus.

12/10/12

 Source: 7sur7/belga.be

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) a annoncé jeudi une plainte pour diffamation contre Jean-François Copé après ses propos sur le "pain au chocolat", jugeant qu'ils alimentaient "l'islamophobie".

Candidat à la présidence de l'UMP, Jean-François Copé avait évoqué lors d'un meeting à Draguignan le cas d'un jeune qui se serait fait "arracher son pain au chocolat par des voyous" au motif "qu'on ne mange pas au ramadan".

Dans un communiqué transmis à l'AFP, Abdallah Zekri, président de l'observatoire national contre l'islamophobie au CFCM a expliqué avoir décidé cette initiative pour protester contre ces "propos et discours diffamatoires à l'égard de tous les Français de confession musulmane".

L'avocate mandatée par le CFCM, Me Khadija Aoudia, a indiqué à l'AFP avoir déposé plainte jeudi en fin de journée à Nîmes. Le parquet de Nîmes a expliqué ne pas en avoir été informé à ce stade.

"Une atteinte à la dignité des Français musulmans"

"Nous avons ressenti l'histoire du petit pain au chocolat de Jean-François Copé comme une atteinte à la dignité des Français musulmans et donc une atteinte aux valeurs républicaines", selon Abdallah Zekri.

Il juge que "Jean-François Copé se moque des valeurs républicaines qui honorent notre pays" et estime que le secrétaire général de l'UMP "nous conte l'histoire d'un pain au chocolat volé pour conserver son poste".

Selon le texte de la plainte transmis à l'AFP, les "propos stigmatisant" de Jean-François Copé "portent nécessairement atteinte à l'honneur et à la dignité de la communauté musulmane".

11/10/2012

Source : Le Figaro/AFP

Un total de 1.314.000 Marocains, entre immigrés et descendants directs d'immigrés, ont été recensés en France à fin 2008, selon une étude de l'Institut national de statistiques et des études économiques français (INSEE).

Selon cette étude de référence intitulée "Immigrés et descendants d'immigrés en France" et rendue publique mercredi, près de 654.000 immigrés nés au Maroc étaient installés en France en 2008, soit 12 pc de la population immigrée en France (5,3 millions). Celle-ci représente 8 pc de la population totale de France.

Les Marocains constituent désormais la deuxième communauté d'immigrés après les Algériens. Leur nombre a presque triplé depuis 1975, année à laquelle l'immigration marocaine représentait 6 pc de la population immigrée.

Le premier quart des immigrés marocains était installé en France au milieu des années 1970, décennie qui a connu la première grande vague migratoire marocaine vers l'Hexagone, un peu plus tard que Algériens et les Tunisiens dont le premier quart était arrivé à la fin des années 1960.

A la fin des années 1990, les trois quarts des immigrés en provenance des trois pays du Maghreb étaient déjà arrivés.
L'étude révèle aussi que les descendants directs d'immigrés marocains, ceux nés et résidant en France et ayant au moins un parent immigré, sont plus nombreux que les immigrés. Ils étaient estimés à 660.000, soit près de 10 pc de la population des descendants directs d'immigrés. Totalisant 6,7 millions, cette dernière catégorie représente 11 pc de la population de la France.

Le chiffre exacte des Marocains et binationaux en France serait encore plus important, étant donné que l'étude ne prend pas en compte les Marocains des troisième et quatrième générations nés en France de parents français de naissance, ni les Marocains nés en France et qui n'ont pas encore opté pour la nationalité française.

L'étude est basée sur la définition française de l'immigré: "une personne née à l'étranger et née de nationalité étrangère".
Cette définition inclut les personnes nées à l'étranger, qu'elles aient acquis la nationalité française ou soient restées de nationalité étrangère. Cela n'inclut pas les personnes nées en France de nationalité étrangère (il y en a environ 550.000). Parmi celles-ci, de nombreux mineurs n'ont pas encore opté pour la nationalité française, mais le feront. Cela n'inclut pas non plus les personnes nées à l'étranger mais de nationalité française à la naissance. Celles-ci sont environ 1,8 million à être nées à l'étranger, principalement au Maghreb.

La définition des descendants d'immigrés désigne les personnes nées en France ayant au moins un parent immigré.

Pour ce qui est de la localisation des immigrés marocains en France, en dehors de l'île de France (région parisienne, près du un tiers), les originaires du Maroc sont davantage présents dans les départements méridionaux à vocation agricole (l'île méditerranéenne française de Corse, et le Vaucluse, l'Hérault, le Gard, et le Lot-et-Garonne, etc.).

Outre les aspects démographiques et des flux migratoires, cette importante étude fait le point sur la situation des immigrés et de leurs descendants en France en matière d'éducation, d'emploi et de conditions de vie.

11 octobre 2012

Source : MAP

Un rapport de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), de Migreurop et Justice sans frontières pour les migrants (JSFM) expose ‘’les violations flagrantes et généralisées des droits humains fondamentaux dont sont victimes les immigrés, pris au piège de milices incontrôlées’’.

Publié jeudi, ce rapport ‘’accablant’’ concerne la situation des migrants, réfugiés et demandeurs d'asile en Libye, en particulier ceux originaires d’Afrique subsaharienne.

Intitulé ‘’En finir avec la traque des migrants’’, il dresse également ‘’un examen critique du rôle de l'Union européenne (UE) et de ses États membres dans la définition et la mise en œuvre des politiques migratoires en Libye, alors même que de nouveaux accords de coopération se négocient".

‘’Ces constats résultent d'une mission d’enquête, réalisée en juin 2012, durant laquelle nos organisations se sont rendues dans 7 camps de détention à Tripoli, à Benghazi et dans la région de Djebel Nafoussa’’, indiquent les auteurs du rapport.

‘’Avant la guerre en Libye, les travailleurs migrants et leurs familles constituaient près d'un tiers de la population’’, indiqué les auteurs de l’étude, soulignant que ‘’le conflit a provoqué un exode massif, dans des conditions documentées dans un précédent rapport de la FIDH’’.

‘’Pour les migrants d’Afrique subsaharienne qui entrent en Libye par le Sud, le voyage est particulièrement dangereux : ils sont souvent victimes de réseaux de passeurs, d’extorsions de fonds et de violences, abandonnés dans le désert ou refoulés aux frontières’’, mentionne le rapport.

Le document ajoute : ‘’En Libye, les étrangers considérés comme « illégaux » risquent d’être capturés au passage de check points ou arrêtés à leur domicile ou sur leur lieu de travail par des groupes d'ex-rebelles (Katiba), hors de tout contrôle des autorités gouvernementales’’.

Selon le rapport, ‘’les arrestations se font +au faciès+ et les migrants d’Afrique subsaharienne sont les premiers visés, sur un fond de racisme très prégnant’’.

''Des milliers de migrants sont aujourd'hui détenus dans des camps gérés par des Katibas, sans perspective de solution légale ou de possibilité de recourir à des instances nationales ou internationales pour en sortir’’, relèvent la FIDH, Migreurop et JSFM.

Les trois structures rappellent la ‘’co-responsabilité’’ de la Libye, de l’Union européenne et de ses États membres, ainsi que des États dont sont originaires les migrants.

Elles demandent aux autorités libyennes de ‘’mettre fin immédiatement aux pratiques d’arrestation et de détention arbitraire perpétrées par les groupes d’ex-rebelles et de reprendre le contrôle des questions liées à l’immigration’’.

La FIDH, Migreurop et JSFM invitent la Libye à ‘’fermer immédiatement les camps de détention pour migrants qui sont des lieux où les conditions de vie constituent une violation de la dignité humaine’’ et à ‘’régulariser la situation administrative des migrants détenus qui souhaitent travailler’’ dans le pays.

Les trois ONG demandent aussi aux autorités ‘’d’interdire immédiatement les pratiques de +travail forcé+, d’élaborer une politique migratoire qui s’inscrive dans le cadre d’un État de droit et dans le respect du droit international, en rupture avec les politiques répressives, meurtrières et illégales de la période précédente’’.

Elles invitent les États membres de l’UE à ‘’suspendre toutes les activités de coopération en matière migratoire avec la Libye en l’absence de mesures garantissant la protection des droits humains dans ce pays’’ et à ‘’mettre fin à la politique d'externalisation du contrôle des frontières européennes dans les pays voisins, et tout particulièrement en Libye’’.

A cela s’ajoutent la renégociation des accords de coopération ‘’dans le plein respect du droit international et européen relatif aux droits humains’’ et leur publication, la renonciation ‘’à toute mesure qui viserait ou aurait pour effet d’empêcher le plein exercice de leurs droits par les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés présents sur le territoire libyen’’.

Pour la FIDH, Migreurop et JSFM, les Etats africains, dont sont originaires les migrants, doivent ‘’veiller au respect des droits fondamentaux de leurs ressortissants immigrés en Libye et d’assurer leur défense et leur protection en cas de violation de ces droits’’.

Le rapport les invite ‘’dans l'immédiat, d'exiger des autorités libyennes la libération de leurs ressortissants des camps d'enfermement où ils subissent des traitements inhumains et dégradants, ainsi que la condamnation de toutes les pratiques et attitudes xénophobes qui stigmatisent les ressortissants de l'Afrique subsaharienne’’. (Cosulter le rapport en ilgne)

11 octobre 2012

Source : Agence de presse sénégalaise

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